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[RP] Milhau en état de siège

Nidnim
Dans la nuit on avait pu voir des serpentins de flambeaux descendre du col du renard ou de Brunas, d'autres soldats du Languedoc, une armée peut-être ?...
Je n'en peux plus, je veux des nouvelles...
Je débaroule l'escalier de la tour et cours jusqu'à la porte de Jumel. Je laisse épée, bouclier et casque aux gardes qui me traitent de fou, je ne garde qu'une dague.
Le pont levis n'est pas levé car des hommes et des femmes armées veillent dans la barbacane en avant poste. Je passe le pont levis et me cache derrière le talus de contre-escarpe que je longe en m'éloignant un peu de la barbacane. Je prends mon élan et saute après la murette, j'en saisi le fait et en balancier j'arrive à passer une jambe … Moment d'angoisse car j'ignore s'il y a ennemis derrière ce mur.
Non, la voie est libre. Je glisse de l'autre coté. Je suis chez moi là, dans mon faubourg, le faubourg du vieux pont, malfamé à souhait comme je l'aime. Au bout de la route les lumières du « moulin rouge » sont éteintes, mes amis ont du migrer en sécurité. Je fonce au carme... Des étrangers en armes sont au portail. Pfeu ! Juste un détour. Dans l'obscurité je m'en retourne jusqu'au chemin de la recluse. Je remonte un peu le chemin et escalade le parapet qui me sépare des jardins. Je suis dans le carme. Je cours vers la chapelle Sainte Claire.
Il y a de pauvres hères qui somnolent à la porte … Les bancs ont été empilés sur les bas cotés, des petites silhouettes sont recroquevillées au sol, les enfants, d'autres, les plus petits sont sur les genoux de leurs mamans ou grandes sœurs assises à même le sol. En fait c'était les hommes dehors comme une barrière de misère. Des femmes à genoux prient … Murmurent la même supplication...
« … penche l'oreille, Seigneur, exauce-moi,
car je suis pauvre et misérable.
Tu est mon dieu; aie pitié seigneur!
Je crie vers toi tout au long du jour.
Car tu es toujours plein de bonté
et de miséricorde pour celui qui te prie.
A l'heure de l'angoisse, je t'invoque,
car je sais que tu vas m'exaucer.
Écoute, Seigneur, écoute ma prière,
Entends mes cris suppliants... »

J'ai la larme à l'œil, je reconnais des visages qui se tournent vers moi avec de tristes sourires. Je ne sais que dire...Une clarisse me prends par le bras
« - Que fais-tu là vilain homme ?
- Ma sœur, je viens prendre de vos nouvelles ...
- Et bien commence par cacher cette dague, c'est une maison de Dieu là et tu vas affoler les enfants.. »
Je débraie ma chemise afin qu'elle recouvre ma ceinture et sa lame.
« - Je peux voir sœur Clémence ?
- Tu penses que la mère supérieure reçoit comme ça en pleine nuit ? Mon pauvre Nid ! ... »
Un « Hum ! Hum! » bien familier coupe notre petit débat. Je me retourne. La frêle mais au combien solide mère supérieure des clarisses milhavoises me toise avec sévérité.
« - Mon p'tit Nim ! -Elle m'a toujours appelé comme ça- Que viens-tu traîner tes chausses ici alors que la guerre t'appelle ?
- Je m'inquiète pour vous ma mère. Je viens aux nouvelles...
- Pfeu ! Sot que tu es, nous sommes sous la protection du Seigneur...
- Oui ! Mais...
- Il n'y a de mais qui compte, viens plutôt me raconter ce que t'a dit la « Sœur » Pasoa.
- ??? Comment savez vous …
- Tseu ! Tseu ! Mon p'tit Nim » fit -elle en hochant la tête.
Je la suis jusqu'au chevet de la chapelle, là, à l'écart, nous causons et pour une fois je ne me fais pas sermonner.

« - bon il est temps que tu files.
- Ouaip ! Mais prenez soin de vous ma mère.
- Pfeu ! C'est plutôt toi qui doit prendre soin à ta carne... Allez, n'ai pas peur, fais ce que tu dois, nous prierons aussi pour toi mécréant.
- J'ai jamais peur ma mère, j'ai ma prière que vous m'avez apprise il y a bien longtemps.
- Tu t'en souviens
- Heu ! Oui...
Alors il est temps de prier »
...Je me place devant le chœur, m'agenouille. Sœur Clémence m'accompagne, reste debout et pose sa main sur mon épaule.
« Le seigneur est ma lumière et mon salut :
De qui aurais-je crainte?
Le seigneur est le rempart de ma vie :
De qui aurais-je peur ?
…...
… »
Je me relève et dis :
« - De toute façon Kiromance à vu dans son orbe que je survivrai.
- Vas t-en avant que je me fâche à t'entendre raconter les sornettes de tes deux sorcières. »
Nidnim
La coquille fume la pipe tranquille, zieutant de temps en temps le haut des Aumières par une des meurtrières de l'échauguette de la porte de l'Ayrolle.
Je joue aux osselets contre Loiseau sous le regard de Josepe, du Chat et de Milo le sarde. On tue le temps à défaut d'autre chose. Il fait une chaleur épouvantable encore qu'on a la chance d'être dans une des échauguettes de l'enceinte nord, on est un peu à l'ombre.

«- ça devrait être interdit de faire la guerre en été dans nos contrées ,marmonne La coquille.
- Té ! Que non ! C'est mieux, tu crèves,... tu sèches, tu pourris pas, rétorque philosophiquement le sarde. C'est plus propre.
- Hum ! Faut voir... 
- Tout vu … T'souviens à Arles...
- Hé! Hé ! »
Et la discussion cesse... Faut dire que mes compagnons ne sont pas grands lettrés, ni petits d'ailleurs. C'est ce qui se fait de mieux au pont vieux comme coupeurs de bourses ou autres artisans de basses œuvres. Ils sont d'ailleurs pas trop contents d'être là, mais ils se sont fait ramassés en taverne par un peloton qui avait ordre de notre bien-aimée consule Mircha, de garnir coûte que coûte toute l'enceinte. Moi je suis heureux de les savoir avec moi. Ce sont de vieux amis,...et de toute façon je viens de la même fange.

« - Dis, Nid !..
- Hum!
- T'crois qu'c'est vrais'qu'ondit du comte ?
- Quoi ?
- Qu'il est parti en « villégiature ».
- Je ne sais l'ami, c'est la rumeur qui court.
- Ah! Ah ! Ah! En tout cas y'en a une comtesse qui nous arrive tout droit sur la gueule. Y'en a qui l'ont vu à Lodève.
- Tseu ! La De Nourmerchant elle est pus comtesse.
- C'est pire ! Elle est Capitaine et c'est son affreux qui plastronne sous nos f'nêtres... »…

«  - Dis, Nid !
- quoi ?
- C'est quand même louche l'histoire du mouflet de l'autre affreux, T'as une poignée de lascars du sud bien armées bien reluisants qui se pointent comme ça chez toi un matin, qui s'installe et qu'auraient pas d'mandé la permission. 'Tain ! On rentre pas chez les gens comme ça...
- Bah ! T'inquiète, tu ne peux pas comprendre ça s'appelle « la politique ». C'est comme un concours du plus menteur dans la yaute. On a les mêmes à la maison.
- N'empêche que la mé Célia elle t'en a ben ramassé une bonne dizaine.
- Ouaip ! mais remarque, il n'y avait pas que des languedociens.
- Hum ! »
La coquille reprend son observation, la partie d'osselets nous lasse.
Lordmick
Lord Mick avait eut vent d'une personne qui criait beaucoup à Millau. Il recu un pigeon lui expliquant cela.

Hum les excuses ben oui a ceux qui defende mais une armee qui rentre sur notre territoire sans autorisation cela vaut a une declaration de guerre... Il voulait un miserable pretexte maintenant il l'on les lache apres avoir promis qu'il viendrait pas...

Mais bon il faut continuer a mobilise et j'espere qu'il leur en cuira a ses laches!


Il se reconcentra sur son travail afin de planifier les actes à faire.



bonsoir, je vais me fendre d'une petite remarque, non pour sanctionner, juste pour vous aider:

et si les joueurs non présent à Millau IG, pouvaient le signaler, du genre: "pendant ce temps là à espalion, rodez...etc...non? pour la cohérance et pour éviter de dire et faire n'importe quoi...où alors ouvrez des topics RP pour les autres villes non?

allez je vous laisse à vos écritures. bon courage.

amoureusement du RP

{Darky}

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La Garde Meurt Mais Ne Se Rend Pas !!!
Nidnim
Nid remonte la rue des Jasquets jusqu'à l'hôtel des hospitaliers et toque à la porte. Le petit volet derrière sa grille s'entrouvre. On reconnaît le boucher. Le loquet joue. La porte s'ouvre. Les chevalier s de l'ordre sont aujourd'hui neutres mais ayant évacué tous les pèlerins hors des murs de la cité, ils s'étaient proposés de s'occuper le soir venu de tous nos pitchouns, mères et pères veillant sur les murailles mais aussi dans les rues et venelles, nous savions Milhau infiltré. Dans la grande salle s'alignaient de nombreuses couches bien trop grandes pour la plupart de leur occupant. Le chevalier me guide. Thierron et sa petite sœur Deniselle dorment ensemble. Doucement je bise ces deux orfanels qui meublent depuis bientôt une année mon quotidien...
…La nuit a plongé Milhau dans les ténèbres. Aucune lampe n'éclaire la rue de la bouquerie. L'an passé c'était la fête sacrée du quinze août ici. Je bous de colère et de rage j'hurle :
Que li bengoun !
Zacharia
Les rapports venaient régulièrement. De ce qui se passait en ville et dans le reste du comté. Sous la tente centrale du campement, laissée entrouverte pour que lui parvienne la douce brise du crépuscule, charriant les odeurs et les bruits du camps, Zacharia faisait le point des derniers ordres reçus. C'était un moment particulier, le crépuscule, que Zac ne ratait jamais. La garde venait juste d'être remplacée, et malgré le fait que l'on soit en campagne, les soldats réagissaient toujours en soldats.

La possibilité de poser son cul, près d'une marmite de préférence, si possible sous un arbre quand on avait du bol, et de pouvoir jacquetter comme des lavandières pour faire passer la tension de la journée était un moment proche du bonheur. Déjà des dés et des cartes sortaient de leurs étuis, et des deniers voir des écus changeaient de main, promesse d'une nouvelle paire de botte, d'un morceau de viande, mais le plus souvent d'une gourdasse d'un mauvais alcool à soldat ou même d'une soirée avec une fille.

C'est avec une certaine nostalgie de ces jours ou il n'avait pas l'écrasante responsabilité de mener les soldats que Zac regardait ces moments. Cela l'aidait à réflechir à leur position. Il poussa un soupir et rentra. Non seulement les Rouergats ne semblaient pas renoncer à leurs procès, mais leur conseil faisait paraitre des torchons écrits à la va-vite, non signés, à peine compréhensible. C'est ce dernier qui fit basculer la décision. Ils se prétendaient en guerre... Il ne put s'empêcher de sourire en pensant que si les talents du porte parole/capitaine de ce comté était du même acabit que ses talents militaires, la campagne serait vite réglée.

Pour le moment tout se déroulait comme il l'avait prévu. Il n'avait jamais vraiment cru que leurs voisins auraient eu la grandeur de reconnaitre leurs tords mais il se devait d'essayer. Il range les rapports soigneusement, puis appelle son aide de camp.

Celui ci entre sous la tente et rectifie la position.


" Fais passer les ordres aux officiers. Phase deux du plan. Plus personne ne rentre ni ne sort de la ville sans mon ordre express. Ceux qui forcent... Un dimanche, si ce sont de bons aristotéliciens, il ne tenteront point de passer. Mais on ne sait jamais, avec eux. il y aurait peut-être bien des mécréants. Ils prétendent que nous sommes en guerre.... Ils vont voir ce qu'est la guerre."
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Finubar
Le déploiement de l’armée Languedocienne était déjà bien avance, il ne leur fallut que quelques heures pour mettre en place un siège sur la ville de Millau. Malgré le fait que les habitants de cette ville Rouergat, n’allait pas ouvrir leurs portes pour faire place a l’armée Languedocienne, ils ne se rendaient pas compte qu’ils étaient désormais complètement coupe du reste de leurs Comte…Personne ne pouvait sortir ni entrer sans gouter du fer Languedocien.
Plusieurs soldats étaient déjà occupes a divers jeux, pour les plus cultives, certains étaient en train d’écrire des lettres ou lire des parchemins quelconque. Tous avaient un but précis et une place précise dans le plan établit par l’Etat Major du Languedoc.

Le vieux loup Carcassonnais, occupe a se raser a l’aide d’une fine lame aiguisée, regardait la ville de Millau. La fraiche brisée du matin rafraichissant le campement Languedocien. Le page de l’officier Languedocien s’affairait de ci de la, afin de préparer au mieux l’équipement de l’officier, le voyant faire Finubar sourit et grimaça soudainement lorsqu’il se coupa.
C’est a ce moment que le vieux tambour-major de Carcassonne fit son entrée, souriant et se mettant a rire. Tournant légèrement le bassin, Finubar aperçut le vieil homme qui a cote de lui paraissait comme un grand-père.


- Perqué cacalar? (Pourquoi ris tu?) Lui lança le lieutenant.

Essuyant une petite larme tant il n’avait pas rit depuis longtemps, le tambour-major vint s’assoir sur la chaise de campagne situe a la droite du vieux loup. Reprenant lentement son calme, il respira. Le lieutenant main gauche sur sa joue, encore la peau tendue pour le rasage et la main droite comme pour dire « alors ? » attendait que le vieux se mets a parler.


- Los piròl de Milhau refusar relenquir !
(Les idiots de Millau refusent d'abandonner)

Finubar s’arrêta et souffla, comment pouvaient-ils espérer remporter une quelconque victoire ? La ville était désormais coupée de tout renfort possible, a moins qu’ils les catapultes et ne viennent s’écraser comme des pierres sur les toitures de la ville, il était impossible de tenir bien longtemps. Lors d’une réunion sous la tente du Lieutenant-General Zacharia, Finubar eu vent de la prise en otage du fils de l’ancienne Comtessa Enduril, ainsi que du Baron d’Exat. Maintenant le Rouergue avait un sérieux problème sur les bras. Le Languedoc n’est pas un Comte qui restera oublie, poignarde ignoblement.

Tandis que l’officier s’épongeait a l’aide d’un tissu, un messager arriva portant un message de la part du Lieutenant-General Zacharia. Souriant Finubar se tourna vers le Tambour-major.


- Alestir los lobinas de Carcassona! (Rassemble les Loups de Carcassonne)
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Eloy_dazayes
[ Sur les remparts de Millau]

Eloy avait froid, très froid, il vivait pour la première fois de sa jeune vie le siège d'une ville...

La guerre, oui, il en avait entendu parler, ses héros, ses bourreaux, ses combats, ses pleurs, ses cris, ses victoires ses défaites, ses retrouvailles...

Mais là, lui, il tremblait, ne sachant ce qu'il attendait.
Il jetta un regard vers la Maître de Camp qui se trouvait à ses cotés, elle faisait de son mieux pour rassurer les habitants venus épauler l'Ost...

Eloy ferma les yeux un instant, de ces instants où se mélangent la peur, l'apréhension, l'adrénaline, la fierté, le courage, et où on se sent... perdu...


Mais déjà des voyageurs voulaient retourner chez eux, Eloy écoute le Maître de Camp leur expliquer que, même si on est dimanche, jour de paix et de trêve, il n'est point sur que l'armée en face appliquera ce precept sain...

Mais ils ont la foi, l'espoir et c'est presque le sourire aux levres qu'Eloy les voit s'éloigner des remparts...

Mais derrière lui, les gens prient, Eloy ne comprend pas puis, très vite des cris, des hurlements...

Non, même ça, ils ne le respectent pas, une larme coule le long de la joue du gamin, une larme de colère plus que de tristesse, il revoit les sourires tristes des dames parties sur les routes...

Comment, comment peut on tuer des gens qui ne demandent qu'une chose, voyager en paix.
Quel Dieu, quel nom, permet, ordonne de sacrifier ainsi des innocents ?


Eloy pleure, en silence, il pleure...
Du haut de ses quatorze ans, il regarde au loin, voit les feux de camps de l'armée qui assiége la ville...
Il entend leurs rires, leur joie...

Eloy ne peu comprendre, ne peut accepter.

Puis une main se pose sur son épaule, un homme le regarde, Eloy essuie ses larmes, dans ce silence, Eloy vient de comprendre les horreurs de la guerre...

Puis la nuit et le silence reprend ses droits, Eloy s'assoupit, et ce sont les rayons du soleil levant qui le reveille, il s'étire, il est vivant, et Millau est là, vivante aussi...

Machinalement, il regarde, et la, non loin, il voit trois corps allongés au soleil, dans des postures affligeantes, il reconnait une robe, les voyageurs de cette nuit...

Non, on ne peut les laisser là, à pourir au soleil, à voir leurs corps se gonfler sous la chaleur, la putrefaction eclater leurs viscères, ça lui est impossible !

Une boule serre instantanement le ventre du gamin, les cris, c'etait bien eux, la rage se fait sentir, et Eloy ne sait plus, ne comprend plus, il descend des remparts aussi vite que possible, et pousse le garde qui barre l'accès du village.

Machinalement, il ote sa chemise, et cours torse nu en direction des corps allongés, là bas, au soleil, il pleure et se fout de tout ce qui l'entoure.

Il entend derrière lui des cris mais ne cherche à en comprendre les paroles, les corps allongés sont là, tout près...
Il peut les voir, les sentir, et il se jette à leur pieds.

Sans comprendre, sans imaginer les consequences, Eloy prend une femme sous les bras, et il la traine en direction du village, il voit la robe maculée de sang, il pleure, il marche à reculon, défiant involontairement les soldats postés sur le haut de la colline en face de lui, et qui le regarde, mais ne réagissent pas...

ELoy, crie, hurle son chagrin, son désespoir de vivre une telle chose, il ne connait pas la personne qu'il tient, mais il se doit de la ramenner auprès des siens...

Un regard en arrière les remparts se rapprochent, et des gens viennent l'aider, le soutenir, et prennent en charge la dame, d'autres foncent aussi vers les gens inanimés dans le champs, et les ramenes.

Eloy ne sait que faire, s'ecroule, à genoux.
Une seule phrase lui revient, il ne se souvient plus qui lui a dit...
"Tu sais les héros des uns sont souvent les bourreaux des autres, mais devant Dieu, ils devront s'expliquer de leurs gestes"

Les corps sont là à présent, un médecin s'affère à voir s'ils sont vivant, s'en est trop pour le jeune Eloy qui fuit et fonce plonger dans le lac, l'eau le lave de tous ce sang, mais pas e cette image d'horreur, il nage encore et encore, jusqu'çà l'épuisement...

Il défendra encore Millau cette nuit, et toutes les nuits où ce sera nécessaire encore....

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Lordmick
Pendant se temps la à Espalion les nouvelles arrivait de toute part...

Bien voila que ses traites à leur parole on fais parler d'eux et sont devenu des assassins !

Il faisait les cents pas dans son bureau.

Decidement ses chiens galeux auront beau dire ce qu'ils veulent la guerre est bien la j'espere que que la ville tiendra bon.

Il se reinstalla a son bureau et fit partir des missives de toutes part afin de prevenir de l'ignoble infami
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La Garde Meurt Mais Ne Se Rend Pas !!!
Celia84000
celia qui passez sur la place de millau jetta un œil vers la sorti de la ville en direction de rodez elle vit que des soldats était en train de se positionné au porte de la ville c'était des soldats languedocien
il devait nous assiégé en espérant qu'ils tueraient pas les pauvres voyageurs

elle regarda sur les remparts elle vit presque tous les habitants de millau qui était en train de défendre leur ville

elle vit passer le capitaine un peu énervé et stressé puis elle retourna au conseil raconter se qu'il était en train de se passer

elle se dit s'est pas comme sa qu'il obtiendrons la relaxe de certain prévenue enfin nous verrons bien la suite des événement
puis elle retourna a la défense de la ville
Nidnim
Mercy, moinillon défroqué anglais qui vit à mes basques depuis pas mal de temps mais dont je ne pourrais plus me passer, avait rassemblé tout le petit monde de notre faubourg sur la petite place du Jumel et y avait improvisé une messe pour la jeune Gypsi.

Que les troupes languedociennes aient pillé les fermes du Larzac sur leur passage, ne me choque pas, c'est la guerre. Mais que les carcassonnais se soit acharnés sur la petite lodévoise dépassait mon entendement.

En bas de l'enceinte Mercy faisait spasmodier le refrain :

Fille de Lodève, réjouis toi !
Car le seigneur est en toi, en vaillant sauveur.

Debout : Rayonne ! Car voici ta lumière,
Et sur toi se lève la gloire du seigneur,
Tandis que les ténèbres s'étendent sur la terre
Et l'obscurité sur le peuple.

Fille de Lodève, réjouis toi !
Car le seigneur est en toi, en vaillant sauveur.

Lève les yeux alentours et regarde :
Tous se rassemblent, ils viennent à toi,
Les enfants arrivent de loin
Et les filles sont portées sur les bras.

Fille de Lodève, réjouis toi !
Car le seigneur est en toi, en vaillant sauveur.

Tu le verras et seras radieuse,
Ton corps tressaillera et se dilatera,
Car les richesses de la mer afflueront vers toi,
Et les trésors des nations viendront chez toi.
Aktar
Sur les rempart de Villafranche dans l'attente de l'ennemis

Aktar était sur les rempart, il était armée prêt à combattre, il se tenait sur les remparts, les mains sur le petit mur de pierre régulier, il prit des nouvelle de millau : lus les diverse annonce sur les risque d'une guerre contre le langudoc, il se retourna vers les combattants, brandit son épée et cria :

Roèrge Per Tojorn !!!

Puis il regarda ces camardes. Il est vrai la guerre allait duré !
Il le savait, il dit à tous les petites groupe armée de Villefranche


Nous allons nous battre ! Pas parce que nous avons peur de mourrire ! Nous allons resister ! Parce que nous pensons à notre liberté !
Parce que nous sommes tous rouergat ! Et que nous voulons tous vivre libre !!!!
Per lè Roèrge !!!

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Spartan91
[Dans le campement languedocien]

Le lieutenant Lodèvois s'était levé de bon pied, l'entrée de la tente face aux remparts de Millau. Il regarda tout autour de lui, ses camarades s'occuper dans cette situation de siège et afficha un sourire : il 'navait pas fait autant de chemin que tous pour arriver jusqu'ici, que certains venaient du fin-fond du Languedoc, tandis que lui venait du voisinage direct de Millau.

Il se souvint de cette nuit, où il cru reconnaitre des Lodèvois en face de lui. Mais quelle idée, des Lodèvois du côté du Rouergue ?
Spartan n'en était pas sûr. Il savait que les Lodèvois aimaient Millau et le Rouergue, mais de là à les soutenir contre leur propre camarades...

Il se prépara promptement, se mettant en tenue de combat, prêt à l'action, à recevoir ou à distribuer les ordres. En tant que lieutenant, il devait se tenir prêt.

Un soldat porte-parole du Lieutenant-général Zacharia arriva soudain à l'entrée de sa tente, jusque lorsqu'il eu finit de se préparer. Il avait déjà eu vent de beaucoup de rapports de la situation par ce porte-parole, notament sur la situation des prédecesseurs de l'armée du Languedoc.
Il écouta les propos du soldat.


Hum, la phase deux ? Très bien.

Il appela alors son second et lui donna pour ordre de rassembler sa section, de rassembler les troupes de Lodève, qu'ils soient prêts à entamer la suite des opérations...
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Lieutenant de l'Ost Languedocien


Compagnon de la tendre Christina
Père de la petite Illydra.
Nidnim
Pas de chance … On nous a assigné l'enceinte sud entre Saint Antoine et les Gozons.
Le soleil est de plomb, le léger vent, brûlant. On a déserté les échauguettes, ce sont de vrais fours à pain. Les chapeaux ont remplacés les casques qui ont rejoint épées , arcs et carquois à l'ombre, derrière les créneaux...

Loiseau et La coquille jouent aux dés, bien que l'un comme l'autre sache qu'ils sont pipés...comme l'est cette tragédie.
Quelle ironie, il y a quelques mois notre consule de l'époque Tchi menaçait le conseil Rouergat de demander le rattachement de Milhau au Languedoc... Tseu ! Le monde est fou...

«  - Dis, Nid !
- Humm ?
- Tu connais Carcassonne ?
- Non... Mais j'aime bien Lodève... C'est un chouette coin.
- Ouaih ! Hé ! Hé ! S'rait ben plutôt les lodévoises.
- Ha ! Ha ! Ha ! »
Josepe me bourre l'épaule et se marre de plus belle.

«  - Dis, Nid !
- Quoi ?
- Tu crois c'est pour quand ? Demande Loiseau
- Cette nuit.
- T'es fous ! Tu nous dit ça comme ça !
- Mouaip ! ….Je crois que le « vieux Zak » n'a pas le choix...
- T'nous raconte...
- Humm ! Peut-être que dès demain il sera plus difficile et surtout plus couteux de nourrir une armée de niv3.
- Qui t'as dis ?
- La vieille et Kiro.
- Tes diseuses ? Mais lui n'en a pas des comme la vieille.
-Ben tiens ! Tous les chefs d'guerre z'ont leur cureton et quèques j'teux d'sorts. Rétorque Josepe....

«  - Dis, Nid !
- Quoi ?
- Tu crois qu'on va mourir ?
- Y a des chances … si on n'est pas tous sur les remparts.
- Sont nombreux en face...
- Ouaip ! Pas loin des quarante unités...
- Sont bien armés aussi …
- Ouaip ! Faut qu'les mûrs tiennent.
Thibali
Thibali avait vu le jeune eloy s'émouvoir sur les voyageurs trucidés implacablement par l'armée languedocienne.

L'aube s'était levée sur l,affligeant spectacle... Quels fous ! Tout ca pour de la politicaillerie.....CHacun faisant à sa tête, n,écoutant rien et ne faisant rien pour se comprendre.
Atterant !
Elle se rendit auprès de la bourgmestre. Les stocks avaient été cachés...fallait voir si tout serait suffisant. Qu'a cela ne tienne , elle viderait son grenier s'il le fallait...

Elle sorti satisfaite de la réunion, ils avaient de quoi tenir pour un bout de temps et les habitants se seraient les coudes.
La plupart se rassemblaient a chaque matin sur la place puis partaient dans les directions indiqués. Ils tiendraient....les Millavois ne se laisseraient pas faire aussi facilement que ceux d'en face le pensaient.

Elle retourna sur les remparts, s'assurant que chacun avait prit un peu de repos. Lazert était toujours en poste, l'oeil noir, elle lui sourit avant de s'in quiété de l,absence du jeune Eloy.... Ou était-il passé ? Les évènements de la nuit l'avait bouleversé. Le coeur serré, elle pensa a tous ces jeunes gens qui n,avaient jamais vécus les horreurs de la guerre....Bien trop jeune encore pour connaître de telles vilenies.

Fermant les yeux, elle soupira......une douce pensée pour Etienne....
Aktar
Dans la petite maison d'aktar

il s'activait, tous devait être prét pour demain-soir, il fit limer son épée chez un forgerons. Puis il nettoya son bouclier qui n'avait jamais servie, il sifflotait un aire...un aire encore inconnue...Il se rappelait d'une très belle chanson allemande et décida de changer quelque mots...touts en se préparant, vérifiant ces provisions il chanta

Edit HRP. {Darky}

Il semblait être prêt à combattre, il avait cette chanson dans la tête il avait le courage...Mais comme toute homme il était inquiet...Il s'inclina devant son épée est il résita son credo

AMEN

Dit-il en regardant son épée, les yeux brillants, dit-il en regardant son épée, puis le ciel , sa maison ! Allait-il partir pour se battre ? Il le devait, quelque chose lui disait que c'était le moment de se rendre utile.
Peut-être esse le dernier amen qu'il dira ? qui sais ! personne...sauf le Très-haut...

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