[RP]protozoaire au pilori, lancé de légumes pourris

Proto sur son âne traverse la place:

Tiens les forains s'installent ? cool !
_________________

le rouquin ne semblant pas vraiment réagir, clement le conduisis jusqu'au pilori, il l'y plaça fermement et de sa grosse voix lu l'acte du juge.

après cette lecture règlementaire, il fit dix pas, traça avec son pied une ligne sur le sole, et déposa une corbeille de légumes pourris et suintant; enfin d'une voix puissante il lança :

que la fête commence!

réveil mouillé.

Mais dit donc ce ne sont pas des manières ça ! j'ai déjà eu mon procès j'veux plus aller au tribunal revoir cette blonde !!! laisse moi dormir dans ma cellule !!

il se débattît, frappa de ses poings, mais autant frapper une roche. La raison l'emporta, sur l'épaule du bourreau il se laissa conduire.
_________________

Outch !

Les morceaux de tomate glissant sur son visage il répliqua:" VIIIIIIIC j't'ai reconnu !!!! j'avais demandé des carottes po d'la tomate ! et j'te préviens je note les noms !!! ça va chauffer ! vendu ! et touche pas a ma clôture !!! Proto secoua le pilori mais rien n'y faisait.
Tu vas m'le payer !!!!!
_________________

Ah depuis qu'elle avait aperçu le roux essayant d'entrer dans la mairie d'Angers en pleine nuit la Tiss ne rêvait plus que de ce jour bénit ou elle pourrait lui envoyer quelques bon produits en pleine face.

Elle avait rêvé atteindre le mille du premier coup ! Elle en avait passé du temps à s'entrainer pour ne pas manquer sa cible. Et voilà que le grand jour était enfin arrivé. Panier de carottes pourries à la main, la Vicomtesse arriva en place publique.

Son amie Isa était déjà entrain de faire sa fête au roux, elle était plutôt douée, la bougresse s'en donnait à coeur joie, à se demander si elle n'avait pas quelques rancoeurs contre l'affreux jojo.

Après avoir admiré le lancer de Prune de la Dame à la jarretière, Tiss s'approcha à son tour. Rapide coup d'oeil autour d'elle, c'était bien à son tour, ah ce qu'elle était bonne la Vicomtesse, elle avait choisi des carottes, elle savait que le roux apprécierait.

Plongeant sa main dans l'immense panier elle en ressorti deux jolies carottes bien gluante qu'elle balança directement au visage du roux. La première manqua Proto de peu mais la seconde ne manqua pas son objectif ! Elle vint s'écraser directement sur le crane du roux.

Un sourire illumina le visage de la Vicomtesse lorsque le jus du légume pourrit s'écoula le long du visage de Protozoaire. Elle fut tenté à ce moment de recommencer encore une fois.

Proto ouvre la bouche ! Je vais tenter de mettre dans le mille cette fois !!!

Tiss s'amusait, pour une fois qu'il y avait une petite distraction plaisante en place publique. Ca changeait des éternelles rengaines, du lui il est pas beau moi je l'aime pas ! Et du moi je veux gagner plein de sous et rapidement, je veux avoir très vite un champs et je m'en moque complètement que le Duché s'écroule. Enfin de toutes ces choses que Tiss ne pouvait décidément plus entendre et qui la faisait enrager, tous ces égoïstes qui ne pensaient qu'a leur bourse et qui se foutaient royalement de la santé de leur Duché.
_________________

TIISS !!!ISA !!!J'vous ai reconnu !!!!vos noms sont notés !!!!

Craignez ma coleeeee'.

Sont cri fut interrompu par une carotte. Il en recracha quelques morceaux et repris.

UN JOUR !!! j'aurai mon armée de roux !je viendrai vous écraser ! JE SERAI RICHE ET PUISSANT!!!
... recrachant encore des morceaux de légumes.
_________________

Le félin, arrivé au petit matin, passait sur la place publique de la capitale angevine lorsqu'il vit un petit attroupement. Saluant tous ceux qu'il connaissaient, notamment son parrain et sa sœur, il s'enquit de la situation. C'est alors qu'on lui indiqua que le rouquin, au su de ses hauts faits d'armes lors d'une tentative de prise de mairie, était cloué au pilori pendant trois jours pour 'bêtise'. Il ne put retenir entre ses lèvres une phrase enjouée de contentement :

Quelle chouette idée que celle-la ! Quel individu conséquent pourra encore trouver à redire sur la justice angevine quand on voit de telles sentences ?

Puis il réfléchit un instant, l'énoncé du verdict stipulait que l'on devait lancer des fruits pourris sur l'amibe.

Hum, la noix est un fruit, à coque certes, mais un fruit ! se dit-il en lui même. Et tant que personne ne les ouvre, qui peut dire si elles sont pourries ou pas ?

Ricks alla donc acheter une livre de noix sur un étal un peu plus loin et se mit ensuite à les jeter avec force sur le rouquin, en visant avec dextérité les prunelles de ce dernier. Ricks prenait bien soin d'espacer ces tirs, afin que la douleur soit plus incisive à chaque fois. Parfois les coques rebondissaient sur le nez du condamné avec bruit, d'autres fois c'était ses pommettes qui prenaient, mais souvent le tigre atteignait une de ses deux cibles. À ces moments, Ricks s'esclaffait et piaffait de contentement, laissant s'échapper, avec une joie non contenue, la même rengaine :

"EN PLEIN DANS LE MILLE !!!"

Quand il eut fini tout son cageot de noix, ayant pris beaucoup de plaisir dans ces lancers, il décida de retourner en acheter un autre. Il n'y a pas de mal à se faire du bien, surtout si en plus on se fait le relais exécutant de la justice...

Victoire revenait avec une belle et enorme pierre dans une charette. Elle demanda a ceux qui l'avait chargé d'aller la poser bien en vue devant le roux.

Voila le roux, choses promises, choses dues. Bon on s'est un peu laissé entrainé par l'elan et du coup on a demonté toute la maison, et les travaux de refection du mur chez maman ont deja commencés.

Je te laisse une pierre en souvenir.

Contente d'elle meme elle se mit a rire et en profita pour ramassé une noix qui avait roulé jusque la et la jeta a la tete du roux aussi fort qu'elle put.
_________________

Arrivant sur la place l'envie était grande de lancer quelques fruits pourris au visage du roux, mais il avait une autre envie qui ne le rabaisserai pas au niveau de cet idiot. Il se dirigea vers le bourreau qui gardait le pilori et sa piteuse proie et lui murmura :

- Bourreau combien me demanderiez vous pour passer cet idiot à la question ? Il ne sait même plus ce qu'il a fait de ma jument.
_________________
Ex ... Ex ... Ex... Démissionne

clement s'était placer prêt du pilori, histoire d'observer les évènements.
habituellement il aurait été bien plus participatif, mais il y avait comme un malaise....il n'était pas dans son état normale, les sons ce faisait moins fort, et le temps semblait à la fois s'être arrêter, et défiler à toute vitesse.

il avait déjà inconsciemment poser sa hache, comme si soudain, elle était devenu trop lourde; lui qui ne s'en séparait jamais....une phrase le réveilla un peu.

- Bourreau combien me demanderiez vous pour passer cet idiot à la question ? Il ne sait même plus ce qu'il a fait de ma jument.

et clement de répondre poliment
euh ben pff voyez sa avec le juge hein, moi chui ok mais pas sans l'accord du juge...

il fut interrompu par une gamine
S'péces de sans coeur !!
il lui aurait bien hurlé dessus mais à peine avait il suivit les chose qu'elle s'essayait au lancé de légume avarié...

tout le monde semblait s'amuser, mais le roux avait purgé sa peine et il était l'heure de le relâcher.
l'individu était dans un état peu ragoutant, et clement, avant de le décrocher lui balança quelques bon gros sceaux d'eau bien fraiche.

aller le roux! m'en vais t'rincer un peu! sa peu pô t'faire de mal!

étonnamment les sceaux étaient lourds, mais clement n'en dit mot, sa hache était toujours au sole, mais il ne ce sentait pas de la ramasser.
le bourreau détacha le roux, il lui aurait bien mis un coup de pied au fesses mais il ne s'en s'entait pas la force.....sa victime libéré, il resta légèrement appuyé au pilori....

la nuit devenait plus fraîche, la torche qui éclairait l'installation faisait ressortir les reflets roux ... du roux.

C'est calme ce soir ... à croire que les gens préfèrent bouffer leurs légumes pourris que de me les balancer.

Des pas de cheval vinrent briser le silence nocturne. Proto essaya de tourner la tête, mais prise entre les deux planches de bois il ne pu apercevoir la monture.

Saloperie de pilori !

Le cheval passa à sa hauteur puis s'arrêta pour brouter une jardinière posée sur le rebord d'une fenêtre.

Han ! mais ... mais ... c'est le cheval de Ploc ! jean ploc !!! hep ! le canasson !!! élégance !!! heu ... Le nom du cheval lui échappa. CARAMEL !!!!
PSSSSSSSIIIT !!! viens voir ton roux !!! Puis il réfléchît char ... char ... c'est char quelque chose j'crois bien ...hum ... CHARRETTE? CHARLOTTE ? CHARCUTERIE ? mais le cheval continuait à massacrer les pauvres fleurs. CHARMAAAAAAAANTE !!! voila ! CHARMANTE !!!viens ici tout de suite !!! allez ! ton maître va m'tuer si tu viens po !!!
Il gesticula pour attirer l'attention du cheval mais rien n'a faire. Après quelque minutes le cheval repris sa route, laissant proto s'égosiller.

Saloperie de bourrin !!! reviens par la !!!! si j'te retrouve j'te cuisine façon saucisson !!!
Proto impuissant, regarda le cheval s'éloigner, la larme a l'oeil.
_________________