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[RP] Allégeance à Ingeburge, Duchesse de Bourgogne

angelique0309
Angélique, un peu émoustillée au moindre mouvement de la garde rapprochée de la Duchesse rougit de plus belle en entendant le murmure de la Princesse et salua d'un signe de tête le vicomte de Ligny et le Baron de Cudot qui venaient d'arriver.

Je n'ose imaginer votre Altesse, mes pensées étant assez confuses ...je me demande d'ailleurs comment je vais parvenir à prononcer mon allégeance sans tomber en pamoison..

La Baronne d'Ancy le Franc attendait qu'on lui permette d'avancer afin de prêter allégeance elle aussi...ayant hâte d'observer les appolons de plus près...la bienséance voulant qu'elle ne sorte son monocle pour ce faire....
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Ex-Maire de Joinville, Baronne d'Ancy-le-Franc
AsdrubaelVect
Le Duc tout de noir vêtu, de riches étoffes venant de fort fort loin, se présenta dans la salle dévolue aux allégeances.
Il commençait à être lassé de devoir se présenter tous les deux mois pour exprimer un serment qui finalement ne le liait pas au Duc mais à la Bourgogne... Comment pouvait-il lier un serment avec une personne changeant tous les deux mois et parfois-même n'ayant de noble tout juste le nom. Fort heureusement, cela n'était pas le cas en ce jour où Ingeburge était Duchesse.
Certes, elle avait des traits de caractères qui énervaient quelque peu le noble, mais il était fier de l'avoir aidée à monter sur le trône, de l'avoir soutenu, parfois même cachant son exaspération devant ses éternelles questionnements sur elle-même et son entreprise...

Toujours était-il que malgré les problèmes et les obstacles, il était assez fier de la Duchesse du jour. Cela ne pouvait tout de même pas lui enlever ses velléités envers l'hérauderie, le diktat indigeste des autorités royales qui n'avaient aucune cohérence dans leur décision ni aucun fondement.

Il s'installa donc à l'arrière de la salle, observant tranquillement la cérémonie qui suivait son cours.
nebisa
Et les nobles de continuer d'arriver... un instant distraite de sa béate contemplation, la Malemort parcourt la salle d'un regard distrait... Tant de noms inscrits au nobiliaire... Combien d'entre eux avaient seulement conscience de ce qu'était la noblesse ? Cet étriote union entre devoirs et priviléges, les premiers surpassant bien les seconds d'ailleurs... Combien d'entre eux étaient en mesure de comprendre les sulbtiles rêgles régissant ce monde là ? De vrais nobles, il y en avait fort peu... des porteurs de blasons, tout gonflé de leur importance, fier de se faire appeler "Duc" ou "Vicomte" ou "Baron" mais incapables d'autre chose que d'esbrouffe...

Si facile il peut être de se plaindre de devoir se présenter en salle du Trône, ces brillants esprits placardant les Institutions Royales, n'ayant sans doute jamais été informé que personne n'est contraint à la noblesse, et qu'un fief se rend quand il est trop pénible de souscrire aux obligations de son rang... par conséquent, ces brillants esprits, ces "grands penseurs", continuaient-ils à défiller aux pieds des Trône, non point avec la grandeur et l'honneur du vassal fier de réaffirmer ses liens vassaliques envers sa province par l'entremise de l'incarnation ducale, mais tel le chien venant par habitude renifler autour de sa gamelle...

Enfin bon... Pourquoi ces considérations aprés tout ? La soirée était charmante, plétores d'éphébes pour rassasier sa vue et aucunes paroles, tout haut prononcée pour que des mots fassent écho à ses pensées, celles des quelques facheux à la couardise efrontée, elle pouvait, certes, les deviner, mais point les affirmer... Heureux les migraineux !

Ceci étant, avant que de se replonger dans le merveilleux spectable de la masculinité latine, la Chieuse tente de capter le regard de la Ducale incarnation afin de voir qui elle allait appeler en suite.

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Armoria
Amusée par la réponse d'Angélique, Armoria continua sur le même ton :

Vous avez deux écoles, Baronne... Soit vous planter les ongles dans la paume de la main, ce qui est douloureux mais efficace, soit les imaginer dans une situation ridicule. Mais pas trop ridicule tout de même, prenez garde : si l'image l'est trop, vous risquez d'éclater de rire. Evitez les évocations du genre : la tête qu'ils feraient si la ragougnasse venait les embrasser avec fougue et ardeur, et toute son absence de dents, par exemple.

Le tout était dit avec l'art consommé de l'habituée de ce genre de cérémonies, où il convenait de pouvoir dire les pires choses en conservant un air parfaitement neutre - voire sage. Il lui vint à l'esprit que, peut-être, elle n'aurait pas dû expliquer le genre d'images à éviter.

Bah, au pire, cela rendrait la suite intéressante. Elle toussota pour que Nebisa puisse décoller ses rétines de leur intéressante - elle en convenait - occupation.

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Eldwin
Bruits de pas. Bruits d'étoffes glissant sur le sol du château ducal. C'est ce qui précéda l'arriver du seigneur de Nouâtre. Oh certes il n'était pas noble fieffé en Bourgogne, quoique les terres de Beaumont, jadis seigneurie de sa famille, fussent nobles, quoi qu'en dise l'Hérauderie. Aujourd'hui Beaumont n'était plus considérée comme une seigneurie, cela importait peu au Renart. Ce n'était pas des parisiens qui allaient juger de la noblesse des terres bourguignonnes ainsi que de la noblesse de ses habitants. Bourguignons depuis toujours, les Volvent n'avaient rien à envier en noblesse à d'autres, si ce n'était des titres, et les revenus afférents. Il n'était donc pas noble fieffé bourguignon, mais malgré tout il avait tenu à venir à cette cérémonie. Avant tout car c'était une première pour lui. Enfant jamais son père ne l'avait mené à cette cérémonie, bien qu'il en entendisse souvent parler. Il avait toujours désiré parcourir les quelques lieues lui permettant de rejoindre Dijon pour y assister. Mais il avait quitté la terre de ses ancêtres avant d'avoir pu le faire. Aujourd'hui il prenait donc une petite revanche sur son enfance, bien des années plus tard. Il venait également pour la souveraine légitime du Grand Duché d'Occident. Il n'aurait raté pour rien au monde, si ce n'est une apparition du Pape, la cérémonie d'allégeances à "La Cardinale", comme il aimait l'appeler. Enfin il désirait y assister pour y découvrir et peut-être rencontrer les nobles bourguignons. Il espérait intérieurement être présenté à certains grâce à son suzerain, qui serait certainement là. Enfin, cela aussi il l'espérait. Eldwin espérait beaucoup de choses, et alors qu'il approchait de la salle du trône, il espérait qu'on le laisserait entrer et que la cérémonie n'était pas privée, réservée aux seuls nobles ayant fiefs. Alors qu'il approchait il repéra de loin les gardes en faction devant la grande salle. Ceux ci le laissèrent passer, naturellement.

Le Renart n'était pas inquisiteur, mais son apparence y ressemblait grandement. Vêtu de ses habits de prêtre violets sombre en soie, de ses gants noirs en cuir, et de sa cape noire également il n'avait pas l'allure du sympathique curé de campagne. Son air sévère, ses yeux acérés, et le léger air hautain qu'il arborait toujours n'aidait en rien à rendre le personnage très sympathique. C'est comme si un crieur publique le précédait et lançait à la cantonade: "Ecartez vous tous ! Ne lui adressez pas la parole ! Ou alors les foudres divines vous subirez sur le champ !" Il n'y avait bien que Cynil et Elinor, ses deux petits anges, pour adoucir ses traits et sa froideur naturelle. Ainsi que quelques personnes bien particulière, mais elles étaient rares. C'est donc ce sympathique prêtre qui pénétra dans la salle, sans se faire annoncer, ça viendrait peut-être un jour. Il resta un instant immobile. Observant la scène se jouant devant lui.

La propriétaire des divins petits petons, futures reliques aristotéliciennes, se tenait au fond de la salle. Majestueusement et magnifique, comme à habitude, elle trônait là, comme une reine égyptienne adulée par son peuple. Il était vrai que peu étaient les personnes assez folles pour la défier ou ne serait-ce que s'opposer à elle. Son courroux et son caractère difficile étaient assez connus de tous pour qu'ils soient la plupart du temps évités. A ses côtés se tenait ses cinq fidèles mousquetaires. Statues grecques faites hommes. Certainement pas les êtres les plus intelligents de cette Terre mais au moins des hommes qui assuraient à leur maîtresse la garde rapprochée la plus efficace que l'on puisse avoir. Se tenait non loin d'eux une femme, assez bien vêtu, mais dont la mine déplu fortement à Eldwin dès qu'il l'aperçût. Il ne la connaissait pas mais déjà elle lui était antipathique. Et il y avait là quelques nobles personnes. La princesse d'Estampes, aperçu quelques temps plus tôt lors de la cérémonie religieuse dédiée à Saint Bynarr, la baronne d'Ancy-le-Franc, rencontrée à Amboise et côtoyée brièvement à Lyon lors d'une messe dominicales. D'autres personnes et là, dans le fond, oui oui là bas, comme s'il se cachait, un homme pas inconnu du Renart. Comme de bien évidement Eldwin se dirigea tranquillement vers cet homme qui se tenait en retrait. Lorsque le regard de l'homme se porta à sa rencontre, alors qu'il arrivait à ses côtés, Eldwin se fendit d'une profonde révérence. Et celle là, il ne la réservait qu'à de très rares personnes. Il se contenta ensuite de seulement quelques mots avant de se ranger aux côtés du noble personnage et d'observer la suite de la cérémonie à son tour.


Mon suzerain. C'est un réel plaisir de vous revoir Votre Grâce. Particulièrement ici, en Bourgogne, et dans ce château.
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Ingeburge
Un moulin.

Ce fut ce que pensa Ingeburge en apercevant les nobles de Bourgogne arriver au compte-goutte, à la queue leu leu tandis que la Princesse d'Etampes s'éloignait afin de rejoindre sa place dans la salle vide qui se remplissait peu à peu. Et visiblement aucune marque de confusion pour le retard

Oui, un moulin. Avec des tapisseries, un trône, des tentures, du clinquant, du bling bling, oui. Mais un moulin.

Etait-elle déçue? Non, le mot serait fort et en se rendant à la salle de réception, elle ne s'était pas attendue à autre chose. Mais désappointée, oui, assurément. Dieu qu'elle était parfois candide sous ses dehors glaciaux. A croire qu'elle n'avait pas vécu.

Son regard s'égara un instant sur les coffrets, s'attachant à ces présents qu'elle avait pris du temps à choisir, peu sensible à ceux qui en étaient les porteurs.
La soirée serait longue, très longue et elle qui s'était fait une joie de présider cette cérémonie, non pas pour elle, mais pour la Bourgogne — elle, elle ne comptait pas — voyait son enthousiasme un peu douché.

Elle sentit ensuite posé sur elle les yeux de la Malemort — tiens donc, elle se désintéressaient des tapisseries lombardes? — et revint à la réalité à savoir cette cérémonie. Enfin, cérémonie...

Elle dit à voix haute :

— J'appelle Dame Angélique.

Hop, finie la préséance, qui dit queue leu leu dit premier arrivé, premier servi.
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Malade depuis plusieurs jours, revient à peine, tout doux s'il vous plaît, merci!
Olivier1er
Olivier1er, arrivait comme a son habitude pour assister aux allégeances de la Noblesse.

En serrant les dents, il se dirigeat vers l'espace reservé aux spectateurs.

En écoutant l'allégeance de Son Altesse Armoria, il se dit qu'il serait bon que lui aussi renouvelle la sienne au Duc de Louhans.

En hochant de la tete et trouvant l'idée bonne, il se dit qu'il enverrai au Duc une lettre confirmant son allégeance.

Apres tout, le Duc de Louhans était tout aussi Precieux à ses yeux que le Duc ou la Duchesse de Bourgogne élu.

Il salua de tellement loin la Duchesse, la Princesse, la Baronne, la Comtesse, le Vicomte, le Baron et le Duc qu'il pâlit se croyant retourné dans la roture.

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angelique0309
Opinant de la tête aux conseils avisés de la Princesse Armoria, Angélique se dit qu'elle devrait donc imaginer les bellatres dans des situations inconvenantes...se questionnant tout de même sur le bien-fondé de ces conseils...mais bon...la Princesse était allée au bout de son allégeance...donc...comme elle se disait toujours...si ça a déjà fonctionné avec d'autres pourquoi n'en serait-il pas de même avec moi?

A l'énoncé de son nom, la Baronne d'Ancy le Franc s'approcha de la Duchesse et s'inclina

Ce faisant, elle remarqua le Vicomte de Sombernom et le père Eldwin, homme assez austère qu'elle avait rencontré à quelques reprises, ce qui remit ses idées quelque peu en place.

Elle s'éclaircit la voix et se concentra sur son allégeance


Nous, Baronne d'Ancy-le-Franc en notre qualité de noble bourguignonne vous prêtons hommage ainsi qu'allégeance au duché que vous représentez, la Bourgogne. Nous vous reconnaissons comme Duchesse de Bourgogne, la Duchesse Ingeburge.
Nous vous promettons par ce serment fidélité, soutien, aide et conseil.
Puisse le Très-Haut guider vos pas et conserver la Bourgogne maîtresse de son destin et triomphante sur ses ennemis.


Voilà c'était dit!!!

elle laissa alors son esprit un peu vagabonder le temps que la Duchesse accepte son allégeance et osa jeter un coup d'oeil sur les gardes, qui étaient tout près...

Misère!!!! elle ne voyaient plus les visages des apollons...à la place elle imaginait les visages des plus illustres bourguignons, les plus pincés aussi et les imaginer si légèrement vêtus accrut sa gêne à son paroxysme...misère de misère!!! seule une confession en bonne et due forme pourrait purifier son âme!! et monseigneur Guiguil ne se laissserait point attendrir cette fois ci avec quelques douceurs...

La Baronne baissa le regard, pensant au sermon qu'elle entendrait lors de la prochaine messe, il faut dire aussi...c'était la première fois qu'elle voyait de telles tentations à une cérémonie...elle n'avait point le souvenir de l'ancienne Duchesse Saxaltesse entourée d'une garde pareille....

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Ex-Maire de Joinville, Baronne d'Ancy-le-Franc
Armoria
Armoria suivit avec un intérêt non feint le serment d'Angélique : elle se demanda quel genre d'images elle avait pu évoquer pour se trouver aussi confuse. Elle-même dut se mordre l'intérieur de la joue pour contenir un début d'hilarité : manifestement, c'était allé au-delà du baiser de la ragougnasse.

Du coup, elle se plongea dans l'examen de son drageoir, qui avait été relégué au second plan, avec tout cela... L'intention était délicate, et l'objet délicieux de raffinement. Mais Dieu qu'elle avait envie de rire !

La technique des ongles dans la paume de la main fut mise en pratique, en dernier recours : elle les portait longs et taillés en pointe, ce qui dans ce genre de circonstances était salvateur.


Aouch !

Gagné...
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Ingeburge
Angélique s'avança et s'inclina. Ingeburge répondit d'un léger signe de tête et attendit que la Baronne d'Ancy-le-France prenne la parole pour réitérer son attachement à la Bourgogne.

Ce qu'elle fit et même au-delà et Ingeburge, toute sérieuse, ne quitta pas le visage de la Joinvilloise des yeux.
Elle put ainsi remarquer le regard que cette dernière lança en direction de la Garde avant de se fixer sur le sol.

La duchesse fronça légèrement les sourcils, se demandant ce qui avait bien pu occasionner pareil comportement.
Mais elle ne s'attarda pas sur cette silencieuse interrogation, tâchant plutôt de répondre à la baronne :

— Moi, Ingeburge, vingt-troisième Duchesse de Bourgogne, sous le regard du Très-Haut et de Saint Bynarr, vous accorde, Dame Angélique, en retour et ce, pour la durée de mon mandat protection, justice et aide.

Elle s'approcha de la baronne et la prit dans ses bras, scellant ainsi l'échange effectué. Elle en profita pour murmurer :
— Allez-vous bien? Vous me paraissez un tantinet... agitée.

Puis, toujours consciencieuse, elle se tourna vers les porteurs de coffrets pour se saisir des présents qu'elle remit aussitôt à Angélique :
— Que cette gerbe de blé provenant d'Ancy-le-Franc soit le symbole visible du lien vous rattachant à la Bourgogne et que le Très-Haut vous accorde de toujours le voir pousser sur ces terres dont vous êtes le seigneur.

Elle offrit ensuite un drageoir et invita la baronne à rejoindre sa place.

En regardant à nouveau vers la salle afin d'appeler le noble suivant, elle aperçut le Sombernon qui se tenait au fond en compagnie d'Eldwin. Elle ne lui adressa aucun signe, ni aucun sourire — il faut dire que sourire lui était aussi naturel que de voir pour un aveugle de naissance, elle aurait tout le temps de l'embêter durant sa prestation d'allégeance.

Sa voix s'éleva à nouveau, un peu rauque :

— J'appelle Monseigneur Saxotenor de la Clairière Chantante.
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Malade depuis plusieurs jours, revient à peine, tout doux s'il vous plaît, merci!
angelique0309
Angélique reçut l'accolade ducale, observa les gardes ducaux approcher...mon Dieu, ça continuait...elle imaginait à présent le grand maître et l'ancien régent lui remettre les présents...quelle idée!!!

Elle remercia la Duchesse pour ses cadeaux et lui répondit d'un ton bas


Tout va bien à présent Votre Grâce, je pensais seulement, je ne sais pour quelle raison à l'ancien recteur, messire Gothyra...j'ai surement trop étudié ces derniers temps ou pas assez peut être...je vous remercie de vous en inquiéter

La Baronne retourna vite à sa place et susurra à la Princesse

Votre Altesse, vos conseils ne m'ont pas été d'une grande aide...au lieu de penser à la ragougnasse, figurez-vous qu'il m'est venu à l'esprit d'autres images...vous seriez choquée de savoir à quels nobles bourguignons j'ai pensé...en tout cas je comprends pourquoi le Vicomte de Ligny a tenu à venir prêter allégeance lui-même...
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Ex-Maire de Joinville, Baronne d'Ancy-le-Franc
Theognis
Debout, les mains dans le dos, une expression de total ennui sur le visage, Théo luttait pour ne pas balancer sur ses pieds. A côté de lui, un serviteur, le cheveu jaune, la figure blasée, refrénait péniblement sa terrible envie de se gratter le nez avec le rouleau de parchemin qu'il tenait à la main.
Sur sa poitrine brillait faiblement la toison d'Airain, dont les chaînons lourds abîmaient la belle tenue de son pourpoint. Avec le temps, il avait appris à la détester, surtout quand elle ressortait de son affreux placard pour se poser sans grâce autour de son cou.
Pensif, il attendait que son nom fut appelé pour prêter allégeance et poser sa requête. La vue de Nebisa le distrayait un peu, mais en face se tenait les bellâtres lombards aux cheveux noirs comme la suie. Le visage inconnu d'Edwin attira son attention, devinant qu'il était le vassal d'Asdrubael, il songea à son propre fief. Qui pourrait-il choisir? un membre de Cartel? le fils de Wishmerhil? peut-être un comtois ou un artésien....Ces réflexions l'isolèrent de la suite du cérémonial.

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Aelyce

Sur la pointe des pieds qu'elle s'engagea dans les dédales du château, la brune guettait les pupilles en alerte toute silhouette qui ressemblait à celle de l'être aimé. Et pour cause, sa grossesse l'avait maintenue au lit des jours et des nuits, une fièvre s'en est mêlée la clouant d'avantage entre ses draps, mais elle avait tenu à le suivre coûte que coûte lors de ses déplacements, même quasi absente, même en proie à une semi léthargie.
Et ce matin, à l'aube chantante, sa fièvre avait disparu, ses joues ont retrouvé des couleurs qu'elles n'avaient plus connu depuis des semaines et son coeur plus vivant que jamais ne chantait qu'un prénom.
Elle se fit belle, elle se fit femme jusqu'au bout des ongles, une femme en quête à cette lumière au bout d'un tunnel sombre qui l'avait fait avancer.
épaules dénudées dans un écrin de velours, elle choisit sa robe moulant chaque courbe de son corps jusqu'à son ventre où la vie grandit, puis soudain elle l'aperçut là, l'ennui se lisant sur son visage, il attendait elle ne savait quoi. Peu lui en chaut, elle voulait, elle aimait le surprendre, et dans un froissement d'étoffe qu'elle voulait discret, elle s'avança à pas pesés jusqu'à son dos tout en dénouant l'écharpe en satin autour de son cou, pour lui bander les yeux en lui glissant un "chuuuuuuuut" à l'oreille l'intimant au silence.
Peut être reconnaîtra-t-il ses fragrances de rose musquée qu'elle portait à même la peau?
Mais elle souhaitait lui parler d'abord avec son souffle qui se fit caresse derrière son oreille jusqu'à déchaîner en lui des frissons.
Elle lui tint délicatement le bras, elle le savait joueur et en effet il n'essaya pas d'ôter l'écharpe de ses yeux et de se retourner. Il restait là debout, plus altier que jamais, toujours aussi élégant qu'elle en fut tout aussi retournée qu'à leur première rencontre.
Soudain son souffle se plonge dans son oreille et se fit tourbillon chantant des mots insensés que seul lui lui inspirait. et là où le souffle dansait affolé, elle glissa trois mots frémissants d'une voix suave et douce
"Tu me manques"
Croxanvic
Croxanvic allait rentré dans la salle. Finalement, il s'arrêta avant de pénétrer à l'intérieur. Sa place n'était pas ici. Il n'avait pas à préter serment, il n'avait rien de noble. En plus, il avait déjà assurer à la duchesse qu'il était fidèle à la Bourgogne et à elle tant qu'elle serait à sa tête. Et puis...cette profusion de nobles lui donnait le tournis. Il en connaissait certains, mais il suffoquait et se sentait tout petit devant tant de prestige.
Aussi, finit-il par faire demi- tour. Il ne réva pas qu'un jour, on lui ferait ce sermant, mais qu'il le donnerait.
saxotenor
Le Vicomte de Ligny , à l’appel de son nom se leva de son banc pour se présenter devant l’estrade ducale. Se redressant il leva son regard d’acier bleu vers l’indéchiffrable visage de l’impénétrable Duchesse. Puis avant de poser genou en terre, quand d’autres présentaient les lames scintillantes de leurs épées, il sortit d’un geste ample de sous son surplis une plume de cristal bleu, de 2 pieds de long, a la brillance douce d’une larme de lune, et la présenta posée bien à plat sur ses deux mains levées.

Par la Force du Mot et du Savoir, combattant les maux et l’Ignorance, Nous, Saxotenor de la Clairière Chantante, Recteur de Bourgogne et Architroubadour , en notre qualité de noble bourguignon, par le titre de Vicomte de Ligny le Chatel, vous présentons l’hommage de nostre Maison, et en ma voix parlant, de la Vicomtesse de Ligny le Châtel , hommage ainsi qu'allégeance au duché que vous incarnez , la Bourgogne. Nous vous reconnaissons pleinement comme Duchesse de Bourgogne, la Duchesse Ingeburge.
Par ce serment , nous vous promettons indéfectibles fidélité, soutien, aide et conseil.
Puisse le Très-Haut guider vostre Sagesse et Foi en une Bourgogne forte et sereine.

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