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[RP] Allégeance à Ingeburge, Duchesse de Bourgogne

AsdrubaelVect
Le Duc d'Amboise, qui s'était écarté suite à son serment, ne put échapper une exclamation.

Ainsi donc un membre du Cartel, cette organisation de brigands et d'hérétiques déclarés, se permet de salir la noblesse bourguignonne !
Quelle honte !


Et il s'en fut, sans attendre un quelconque commentaire, cachant son ire.
Theognis
Les narquoiseries de la Duchesse et le coup de sang du Duc le laissèrent impassible, sa seule réaction fut de clore les paupières quand la porte claqua derrière le furieux Asdrubael. Réaction somme toute prévisible. D'un geste cérémonial, il prit des mains de son valet de paille le parchemin aux bords jaunis mais avant de le dérouler voulut expliquer en quelques mots sa provocation, à la Duchesse droit dans les yeux.

Le Cartel n'est ni brigand ni hérétique. Nous sommes des hommes de guerre qui manions l'épée plutôt que le couteau à cochon, et si le paysan ou l'artisan vit du produit de ses ventes, nous vivons du butin de nos combats. Il y a plus de déshonneur pour un noble à cultiver lui-même la terre qu'à se battre pour gagner sa vie.

Ceci dit, il présenta le rouleau à Ingeburge la Brune:

Citation:
Nous, Legueux, dich Montjoie, Roy d’Armes de France

A tous que la présente liront ou entendront,

Adissiatz !

Par la dite présente, faisons savoir :

Que selon les textes & coutumes héraldiques en cours au sein du Royaume de France,
Qu'au terme de sa Régence sur les terres ducales de Bourgogne, Messire Theognis se voie octroyer le fief de Seignelay, fief élevé en Baronnie.

Qu'il portera "Chevronné d'or et de gueules, à la bordure engrelée et componée d'argent et d'azur. ", soit après dessin :




Qu'afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'autorité de la présente, apposons notre scel,

Siaga atal.

Fach lo vint e quarten d'abrial de l'an MCDLVII en la gleisòla de sant Antòni lo pichòt
Fait le vingt quatrième de l'an d'Horace MCDLVII en la chapelle de Saint Antoine le Petit.


Vous n'êtes pas sans savoir que dame Ylalang, envoyée par l'Hérauderie, n'a pas respecté les engagements de sa charge, en refusant d'assister à la cérémonie protocolaire de mon annoblissement.
J'aimerai que vous m'accordiez justice et aide dans cette affaire, par les moyens que vous jugerez bon.
D'autre part, requête plus secondaire, mais je m'insurge contre l'emploi de la langue d'oc dans les écrits héraldiques. C'est non seulement contraire au droit bourguignon, mais est-ce conforme au droit royal? N'est-ce pas là nous faire injure, quand nous savons que les languedociens ont massacré nombre de bourguignons il y a peu?

Mains croisées sur le ventre, tête légèrement penchée de côté, Théo attendait avec le sérieux d'un Pape la réponse de la Duchesse.
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Armoria
Elle fit signe à Migisti qui semblait ne pas se sentir très bien. Prenant d'autorité le bras d'Angélique, elle alla le rejoindre, entraînant la pauvre Baronne qui semblait avoir besoin de se remettre de ses émotions.

Le bonjour, Colonel, est-ce la méconduite d'un petit baron qui vous met en un tel état ? Allons, remettez-vous, il a beau se conduire comme en ou bourdiau et se vanter de faire partie d'une troupe de pillards, il suffit de regarder sa vesture pour comprendre qu'à défaut d'autre chose, son épée doit être bien molle, le pauvre...

Ces mots n'avaient pas été murmurés, ni prononcés à bien haute voix : elle connaissait assez bien l'acoustique de la salle pour savoir que ce qu'elle dirait serait entendu comme une conversation à mi-voix.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
verbam
Le vicomte de Chamilly, entra et alla prendre place, fort contrarié de n’avoir reçu aucune invitation de la part du héraut, mais bien décidé a porter allégeance comme il ce doit.
Eldwin
Le sourire d'Asbruael avait fait plaisir à Eldwin, qui était heureux de le retrouver. Mais ce plaisir s'évanouit rapidement aux paroles du duc. Il se renfrogna. Mais Asdrubael avait raison, et puis Eldwin s'était rangé depuis cela, notamment grâce à Ellesya ... Mais il n'eut pas le temps de lui répondre qu'il partait déjà pour prêter allégeances. Après la sortie, fracassante, de son suzerain, Eldwin resta un moment, et alors que Theognis Montereau prêtait à sont pour allégeances il quitta la salle, n'ayant plus vraiment envie de rester là.
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Ingeburge
Asdru ne serait pas Asdru s'il ne faisait pas ce qu'il était prévisible qu'il fasse. Et le Duc d'Amboise était de ces personnes qui indulgentes et aimables n'en devenaient pas moins entières lorsqu'elles estiment que l'honneur a été bafoué.
Asdru éructa donc quelques mots alors qu'elle relâchait Theognis et elle regarda le premier s'en aller, pas vexée qu'il interrompe la cérémonie mais plutôt froissée qu'il la plante là pour s'en aller on ne sait où.

Mais Theognis donnait des explications et force fut pour elle de les écouter. La justification achevée, Ingeburge répliqua, son regard froid ne cillant point :

— Le problème n'est pas tant de se battre que les raisons pour lesquelles on le fait et jusqu'où on est prêt à aller pour, comment dites-vous, ah, oui, gagner sa vie. Se battre pour de l'argent ne confère rien de plus que la mercenarité à celui qui agit de la sorte.
Sa main se porta sans qu'elle s'en rende compte à sa médaille cardinalice :
— Et, je ne puis que songer, frémissante, à l'outrage infligé à la Bourgogne récemment violentée par des mercenaires plus connus pour leurs rapines que pour leur sens de l'honneur.

Elle se tut, se saisissant du parchemin que Montereau lui présentait et le parcourut vaguement, ne se sentant pas le moins du monde concernée. Mais elle l'était par la force des choses et elle écouta à nouveau Theognis reparti dans des explications cette fois différentes.
La duchesse répondit :

— J'ai effectivement eu quelques échos d'une cérémonie d'allégeances d'anthologie avec un Vaxilart au sommet de son art et au faîte de sa forme et de sa conclusion pour le moins irrespectueuse. Je consulterai donc Sa Grâce afin d'obtenir davantage de détails et voir si je puis vous aider.
Sur la question de la langue employée maintenant, voyons Montereau, si vous estimez que cela est contraire à tous les droits possibles et inimaginables, pourquoi dès lors ne pas considérer l'acte en lui-même comme entaché de nullité? Ce serait pourtant dommage de conclure que cet édit est nul alors que le seul paragraphe qui importe, à savoir celui qui fait de vous le nouveau seigneur du fief baronnial de Seignelay, est uniquement rédigé en français, non?


Question toute rhétorique.
Puis, Ingeburge, soudain traversée d'une brillante idée, jeta quelques mots à Alessandro. Celui-ci vint lui présenter un coffret qui avait été déposé sur la petite table mise à sa disposition afin de faire réponse aux allégeances épistolaires. Elle fouilla dans la boîte puis présenta un instrument brillant à Theognis :

— Tenez, voilà pour vous, je vous offre ce grattoir en plus du drageoir que je dois vous remettre. Vous pourrez ainsi retoucher ce parchemin qui offense tant vos yeux. Mais pour l'heure, vous avez encore des choses à me dire.

Et finalement, légèrement souriante, elle présenta ses deux mains au Comte, paumes levées vers le ciel et déclara doucement :
— Je vous écoute.
Elle tourna néanmoins la tête vers le Maréchal d'Armes, ne souhaitant pas commettre d'impair :
— A moins que vous n'ayez quelque chose à ajouter, Votre Grandeur?
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Malade depuis plusieurs jours, revient à peine, tout doux s'il vous plaît, merci!
Armoria
Elle continuait à entretenir ses deux innocentes victimes, à savoir Angélique et Migisti.

Tant qu'il ne s'en sert pas pour prendre titre plus élevé que celui auquel ce document lui donne droit...
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
nebisa
Ah les allégeances bourguignones ... quel délice pour le corps et l'esprit que la calme contemplations de ces mâles divinement proprotionnés et ... silencieux... Fort occupée à déterminer qui du premier et du troisiéme est doté du plus joli torse, le second ayant été jugé comme "lévres les plus charnelles" et le quatriéme "plus beaux yeux" quand s'avance Théognis...

Placée comme elle l'est, la Malemort jouie alors d'une vue d'autant plus intéressante, la garde ducale de face, le Baron de dos... comme la vie est belle décidemment... et que ce fessier est plaisant... des pensées plus précises se dessinent dans l'esprit de la Chieuse tandis qu'une délicieuse chaleur s'éveille dans ses reins... un sourrire rêveur apparait sur ses lévres carmines, un sourrire presque charnel et totalement inaproprié pour une cérémonie mondaine ou elle n'est pas l'invitée mais là pour incarner une Institution Royale ...

Pourtant, brutalement, comme un baquet d'eau froide jeté à sa figure d'albâtre, la voix de Théo vient rompre le sortilége... et là, en un instant, envollées les idées d'orgies et les envies scabreuses... c'est une Malemort contrariée, une chieuse prête à faire des siennes qui s'avance, menton levé, poumons en avant, caducées fermement serrés autour de ses mains...


Duchesse... si vous permettez... De par son allégeance qu'il vient de faire, et que Vostre Grasce vient d'accepter, le Baron a renouvelé son lien vassalique avec le Duché de Bourgogne. Pour acter l'octroi de Seignelay, il faut que le Baron, ici présent, nous honnore d'un nouveau serment, dans lequel il précisera s'engager également pour ces terres nouvelles.

Pour ce qui est de la langue... et le Trés Haut sait combien je peux respecter ces organes parfois si... agiles... je dirais... fait mine d'hésiter Bah... que l'avis de Messire Théognis sur ce sujet là nous intéresse autant que l'avis qu'il pourrait avoir sur la reproduction des marsouins à col bleu au Royaume de Suéde. Cet acte est officiel et rien ne saurait le changer.

Se tournant vers le Baron avec tout le professionalisme dont elle est capable...

Si Messire veut bien se résoudre à nous gratifier d'un nouveau serment... c'est un tel délice que de vous ouir...
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_Max
[HRP : 'videmment, la cérémonie se tient alors que Max est encore vaillant...]

La cérémonie de recueillement des allégeances... Quel plus doux moment dans un règne que lorsque vous sont conférés le respect et la déférence de l'intégralité de vos sujets..? Celui qui vous voit, soutenant l'étendard de cette même charge, sortir vainqueur de quelques honorifiques batailles, fort probablement... Que cela soit auprès de la gent opposée, au sein de l'aristocratie des provinces alentours, ou bien encore auprès de hordes d'impies déchaînées...
Le Comte de Belfort avait vécu chacun de ces instants, alors à la tête de la Franche-Comté, mais il n'était venu l'heure que du premier pour la nouvelle Duchesse de Bourgogne, et mieux valait qu'il en demeurât le seul.

Une cérémonie à laquelle elle s'était bien gardée de convier Mazière... Mais quel jeu jouait-elle donc avec celui-là... Tour à tour l'invectivant acrimonieusement par missive publique, le conduisant à ses côtés des mois durant dans ses plus palpitantes épopées, le préservant d'un péril annoncé lorsqu'il tentait de la rejoindre à nouveau, et, enfin, ne l'abreuvant plus que de moins en moins fréquentes dépêches ces derniers jours... Comme pour faire se languir encore, et l'homme, et l'éloignement que la force des choses - ou plutôt des infâmes hérétiques - leur avait imposé.
Baste ! La meilleure des façons de voir l'Impérial poser pied en une quelconque solennité était encore le plus souvent de ne point l'inviter... Et il était certain qu'il ne pouvait sciemment manquer d'assouvir sa "curiosité" en ne point assistant à celle-ci... D'autant qu'il se trouvait de passage en la Capitale Dijonnaise, dans laquelle il avait commis tout récemment quelque onéreuse acquisition.

Paré d'un traditionnel pourpoint d'amarante moulé à souhait en son buste athlétique, ainsi que de sa longue cape d'hermine au revers doré - fierté impériale de premier ordre - , il s'était donc offert le parti de s'en aller fondre parmi la masse de Nobles Bourguignons, sorte de flots ballotant et parfois ridicule, s'infiltrant prestement dans la salle du trône à l'heure dicte du cérémonial, ou, du moins, avec un léger retard...
L'endroit était vaste autant que bondé... De quoi procurer au Comtois l'occasion de demeurer inaperçu tout en déambulant à travers la simple largeur de la pièce, jusqu'à gagner le coin le plus assombri de cette dernière, havre parfait pour les discrètes observations auxquelles il aspirait à se livrer.

Il y avait là, en effet, ce que l'on nommait communément le gratin de la contrée.... S'il lui avait été à peine donné de constater la brève présence - mais surtout la tonitruante sortie - d'un récent compagnon d'armes, le Duc d'Amboise, Mazière était en revanche fort aise d'apprécier de la tenue et des aspects charnels d'un autre des chasseurs de renégats qu'il avait pu furtivement côtoyer au sein de la compagnie du Pair de Josselinière : l'attrayante Princesse d'Étampes, bien plus commode à contempler immiscée dans un gracieux corsage plutôt que dans une armure épaisse.
Auprès d'elle, d'autres personnalités non de la connaissance du Comte... Il en détourne alors le regard pour le porter plus lointainement... Non loin du trône en vérité.

Là, trois segments d'un bien singulier tableau surgirent au yeux assidus du noble spectateur.

Débutons par le plus insignifiant...
L'allure méprisable d'un Montereau débordant de niaiserie frivole, comme à son habitude du reste... N'était-ce point là l'unique ahuri recensé à avoir jamais pu officier tel qu'époux auprès de la Mélincourt..? Cupide au point de plutôt se fier au Comté dont il gagnait l'assise, qu'à la réputation de mégère de la vieille qu'il aurait à vérifier jusque dans la couche... L'on contait d'ailleurs ces jours derniers les déboires de ce mariage médiocre, tant par l'annulation qui en était sollicitée que par l'indignité de ses protagonistes, et, depuis les cours les plus élevées jusqu'aux auberges les moins bien famées, l'on savait à quel point l'histoire faisait chaque fois s'esclaffer à gorge déployée.
Présentement, pourtant, le sujet n'était pas là, et c'est souillant la Bourgogne et surtout sa belle Régnante que l'on pouvait examiner le pauvre simplet.

Plusieurs douzaines de paliers étaient sans doute gravis sur le degré de l'intérêt lorsqu'il s'agissait de considérer l'apparition suivante.
Espèce de brune admirablement taillée dans une toge aux teintes prasines, et à l'échancrure tout à fait délectable, c'était bien ce qui se tenait là, caducées en mains, et yeux maintes fois détournés vers la suite eunuquéenne du Cardinal... Ainsi placée, et avec pareil accessoire, comment n'y point distinguer l'officiante en héraldiques de la cérémonie? Et avec telle prestance, pourquoi ne pas songer à la pleine et plantureuse incarnation physique du Maréchal d'Armes Royal - celui-là même auquel Mazière fit parvenir en son temps quelque épistolaire - plutôt que d'un banal Héraut d'élégance théoriquement bien moindre?

Un sujet d'étude en tous les cas de l'ordre des plaisantes coutumes du Comte, s'il n'y avait eu cette ultime fraction du tableau pour accaparer dès à présent l'entièreté ou presque de son attention...
La Princesse... Attifée, comme à ses habitudes, au gré de ses sobres inspirations vestimentaires, aussi bien que l'on put la croire toujours en deuil, lorsqu'on l'apercevait ainsi... Ce n'était en conséquence point pour ses fantaisies d'apparat que l'ardent pouvait s'amuser à la scruter ce soir là, pas davantage qu'en autre occasion d'ailleurs... Depuis les tréfonds de cette imposante galerie, pourtant, l'iris smaragdin de l'aristocrate se prenait à guetter les moindres faits et gestes du Primat Impérial. Par quel sort malencontreux lui-même ne se trouvait fieffé en ce duché..? On ne le savait pas encore... Mais la chose était qu'il n'aurait point à honorer quelque us vassalique que ce soit envers elle lors de cette célébration. Ne lui restait donc qu'à se cantonner dans son rôle de témoin discret autant que ténébreux, tâchant de ne point être par trop décelé, et de la duchesse, surtout...

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Migisti
Intensément picrochole, le Baron palpait son pourpoint selon un nervosisme protéiforme, caressant l’espoir de déceler la fiole salvatrice d’un électuaire aux intrinsèques vertus roboratives. Inopinément, quelques fragrances florales l’accoisèrent et il les inhala non sans volupté: deux sylphides géminées l’accostaient, l’esprit sémillant - l’œil exalté ! Amène, il exhala subséquemment les civilités d’usage puis, matois, il dévoila ses dents gélasines et vînt à susurrer les mots suivants:

Princesse, il appert que, guignant les appas de la Baronne, la délicate dentelure de son corset -dévoilant cette poitrine abyssale- me plongea au travers d’une ardente scotodinie…
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Theognis
De bonne grâce, le Baron accepta le grattoir, remerciant Ingeburge d'un hochement de tête.

Fort bien, Votre Grâce, j'accepte votre présent avec plaisir, qu'il soit mon arme contre l'infamie....

Alors, Nebisa s'avance et lui offre de plantureuses excuses. Il est nullement insensible aux attributs héraldiques, puisant même en cette beauté féline l'inspiration qui lui manquait.

Hé bien, si rien ne peut changer cet acte, il saura supporter sans peine mes petites rectifications, par les pouvoirs que vous m'avez conféré, Votre Grandeur.

D'un signe à son valet, il lui demanda de présenter son dos, qu'il puisse y apposer le précieux édit. Muni du grattoir, il entreprend son œuvre de correction, se souciant peu des fibres parcheminées qui tombent à ses pieds.

Voilà!

Citation:
Nous, Legueux, dich Montjoie, Roy d’Armes de France

A tous que la présente liront ou entendront,

Scrunch !

Par la dite présente, faisons savoir :

Que selon les textes & coutumes héraldiques en cours au sein du Royaume de France,
Qu'au terme de sa Régence sur les terres ducales de Bourgogne, Messire Theognis se voie octroyer le fief de Seignelay, fief élevé en Baronnie.

Qu'il portera "Chevronné d'or et de gueules, à la bordure engrelée et componée d'argent et d'azur. ", soit après dessin :




Qu'afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'autorité de la présente, apposons notre scel,

Scrunch scrunch.

Scrunch scrunch scrunch scrunch scrunch scrunch scrunch scrunch
Fait le vingt quatrième de l'an d'Horace MCDLVII en la chapelle de Saint Antoine le Petit.


Ainsi, il est parfait!

Théo montra l'édit à la Duchesse: on voyait à travers, par les fibres déchirées et pendantes. Mais rien ne troubla la voix du Baron lorsqu'il présenta sa nouvelle allégeance.

Moi, Theognis d'Arquian, membre du Cartel, prête allégeance à Votre Grâce Ingeburge Von Ahlefeldt, Cardinal Connétable, Archevêque de Lyon, Princesse de Cologne, Duchesse de Bourgogne par la volonté du peuple, de l'Eglise, et de la noblesse bourguignonne, pour le fief de Seignelay.
Par le Grand Duché d'Occident, je promets le soutien de ma voix, de mon coeur et de mon bras à la Couronne de Bourgogne dont vous êtes l'éminente dépositaire. Que je sois puni sans pitié si je faiblis dans mes engagements.


Il attendit avec un petit sourire moqueur la réponse des institutions.
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nebisa
Sourriant avec malice, la Malemort laisse au Baron le plaisir du grattage, se réservant celui du tirage pour plus tard, elle attend que l'allégeance pour ce nouveau fief de Seignelay s'achéve pour sortir de son porta foglio pour en faire lecture.

Citation:
Nous, Legueux, dich Montjoie, Roy d’Armes de France

A tous que la présente liront ou entendront,

Adissiatz !

Par la dite présente, faisons savoir :

Que selon les textes & coutumes héraldiques en cours au sein du Royaume de France,
Qu'au terme de sa Régence sur les terres ducales de Bourgogne, Messire Theognis se voie octroyer le fief de Seignelay, fief élevé en Baronnie.

Qu'il portera "Chevronné d'or et de gueules, à la bordure engrelée et componée d'argent et d'azur. ", soit après dessin :




Qu'afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'autorité de la présente, apposons notre scel,

Siaga atal.

Fach lo vint e quarten d'abrial de l'an MCDLVII en la gleisòla de sant Antòni lo pichòt
Fait le vingt quatrième de l'an d'Horace MCDLVII en la chapelle de Saint Antoine le Petit.



Oh... vous ne saviez pas ? L'original du contreseing demeurre à Sainct Antoyne, une copie sera déposée dans les locaux héraldiques de Dijon et une derniére est en vostre possession. Même endomagée, elle demeurre suffisante pour attester de cet octroi si jamais vous deviez en fournir la preuve un jour...

Baron.... si je pouvais vous entretenir un instant... et si vous aviez la bonté de m'apporter un raffraichissement par la même occasion...

Avec une petite révérence envers la Duchesse et le Baron, de quoi offrir une vue surplombante sur ses poumons comtaux, la Malemort se recule pour regagner son pupitre et que la cérémonie reprenne.
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Ingeburge
Ingeburge était ra-vie, r-a-v-i-e.

L'ennui qui avait commencé à poindre en elle se retrouvait étouffé par la scène qui lui était présentement servie. Theognis avait décidé de 'en faire qu'à sa tête, Nebisa se montrait pince-sans-rire et franche à en être drôle, Armoria ne taisait rien de ses opinions... Ingeburge en aurait battu des mains. Mais elle n'en fit rien, ce n'était pas chez elle chose courante que de se laisser aller à ses émotions et elle en avait déjà assez soupé pour la journée.

Et puis, elle ne s'était pas trompée, Theognis devait prêter à nouveau serment, pour ses nouvelles terres et pour l'acte lui attribuant Seignelay... le Comte entendit donc ce qu'il lui convenait et s'exécuta sans attendre davantage, grattant avec un entrain non dissimulé les quelques mots qui semblaient l'indisposer fortement. Ingeburge put voir le résultat sur-le-champ, se penchant légèrement pour constater l'étendue des dégâts puis hocha la tête d'un air appréciatif.
L'allégeance fut ensuite prêtée, toujours sous la même forme, la surprise de la provocation en moins.

Non, l'étonnement vint d'ailleurs, du parchemin que la Malemort extirpa de la masse des documents avec lesquels elle s'était déplacée. Elle en fit lecture et l'on tendit à nouveau ces mots occitans qui chatouillaient tant les oreilles que l'ego de Montereau. Ce dernier n'avait donc dégradé qu'une banale copie.
Alors, la duchesse, tant pour cacher une hilarité qu'elle aurait du mal à contenir plus longtemps que pour calmer les ardeurs de Theo prit celui-ci dans ses bras, perturbant à dessein le protocole.
Elle dit mélangeant pêle-mêle accolade vassalique et échange réglementaire :

— Ah oui, je vous accorde en retour protection, justice et aide pour vos nouvelles terres de Seignelay en espérant que vous en serez le digne seigneur.

Puis, toujours rigolarde, elle repoussa le double baron, lui remit d'autorité le drageoir prévu, tapa légèrement sur le dessus du coffret car il fallait bien faire quelque chose puis invita enfin Theognis à regagner sa place.

Ses yeux scrutèrent alors les visages des présents, à la recherche du prochain appelé et accrochèrent une silhouette bien connue, enveloppée dans des vêtements rutilants et voyants. Son hilarité cessa et elle retint un soupir, la noce serait complète maintenant. Mais qu'est-ce que ce Comtois de malheur fichait là? Elle ne se souvenait pas de l'avoir convié ni même lui avoir touché un mot de cette cérémonie. C'était bien sa chance, il était capable de n'importe quelle fantaisie et elle abhorrait les surprises.

Elle lui jeta un regard peu amène puis se concentra à nouveau, cherchant le Baron de Luzy des yeux. Ce dernier semblait bien entourée et retrouvant un peu de sa gaieté, la Duchesse de Bourgogne lança :

— Votre Altesse, Dame Angélique, vous me voyez navrée d'interrompre ainsi votre joyeux échange et de vous arracher votre compagnon mais c'est maintenant au tour du Colonel Migisti de s'exprimer.

Elle inclina légèrement la tête et attendit que l'un des piliers de l'Ost de Bourgogne la rejoigne.
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Malade depuis plusieurs jours, revient à peine, tout doux s'il vous plaît, merci!
cardinal
le beau cardinal, malgré sa douce ataraxie liée à son éloignement des vicissitudes de la vie publique, avait appris que la bourgogne avait une nouvelle duchesse en la charmante personne de ingeburge ... après avoir vainement attendu une missive l'informant de la tenue d'une cérémonie d'allégeance, il se mit à croire que celle-ci n'aurait pas lieu et faillit s'en réjouir, l'idée d'échapper à pareilles mondanités lui ayant toujours été agréable et séduisante ... mais qu'importe au fait que cérémonie il y ait ou non, son retrait de la vie publique était largement suffisant à expliquer son absence éventuelle et une jolie missive agrémentée dans sa non moins jolie écriture serait amplement suffisante à apporter son allégeance et nulle personne douée de raison ne songerait un seul instant à voir dans son absence de l'irrévérence ...

le beau cardinal prit donc un peu de papier, de l'encre et calligraphia les suivantes lignes :


Citation:
belle enfant et néanmoins duchesse de bourgogne,
l'inhumain aristote n'aura pas offert au beau cardinal le loisir de beaucoup vous fréquenter, mais ce dernier se réjouit toutefois de votre accession au trône bourguignon et est persuadé que vous saurez vous montrez digne de cet honneur et diriger honnêtement l'éternelle bourgogne qui en plus de le nourrir fait la fierté de son peuple ...

certains aléas de sa vie empêche le beau cardinal de venir vous prêter allégeance de vive voix, mais il est persuadé que vous saurez vous contenter de cette humble missive ... en outre et de peur de vous ennuyer, il ne s'étendra pas sur ses empêchements ...

apprenez donc que nous, cardinal, baron de nuits-saint-georges et duc de beaujeu par la volonté de l'inhumain aristote, réitérons aujourd'hui notre serment d'allégeance à l'éternelle bourgogne et reconnaissons en la charmante ingeburge sa duchesse légitime qui reçoit de fait notre entière obéissance ainsi que les cas échéants nos modestes conseils et toute notre aide, dans la mesure des forces que l'inhumain aristote daignera nous confier quelques temps encore ... ordonnez et vous serez exécutée ...

puisse l'inhumain aristote foudroyer le beau cardinal plutôt que le voir un jour faillir à son serment ...

fait à nuits-saint-georges le 2 août 1457
cardinal, baron de nuits-saint-georges, duc de beaujeu et pair de france


après avoir relu la lettre -avec un sourire en lisant sa sibylline phrase 'ordonnez et vous serez exécutée', digne de la mythique pythie- et apposé son sceau, le beau cardinal fit mander la missive à la duchesse de bourgogne ...
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baron de nuits-saint-georges, duc de beaujeu et pair de france

gloire à dieu, amour aux dames, honneur aux armes
Vaxilart
Le Vicomte pénétra dans la salle poussant légèrement la porte. Aussitôt entré, quelle ne fut pas sa surprise de se retrouver ensorceler et guider par ses pas vers l’avant-scène. Faisant fi du départ du Baron Theognis (en temps normal il aurait saisit l’occasion pour bien rire du personnage fort loquace), et n’entendant point l’invitation lancée au Baron Migisti par la duchesse, les jambes de Vaxilart ne le guidaient qu’au devant de ces deux femmes. Aussitôt arrivé, il se figea un instant, puis fit une révérence.

-Mes dames, avoir su que le ciel me gratifierait aujourd’hui de votre écarlate présence, j’aurais emmené peintre… Non, sculpteur qu’il fasse de ce tableau le parvis d’une cathédrale personnelle à la gloire de votre charme unifié! Désormais, je ne pourrai que me maudire jour après jour de n’avoir assez de la mémoire nécessaire afin de graver cette révélation à jamais et en les moindres détails en mon esprit.

C’est bien là le ying et le yang rassemblé, Aristote tendant la main à l’innomé. D’un côté,
s’adressant à la duchesse Ingeburge j’ai cette sainte, avec qui je philosopherais des heures durant, buvant maint verres de vin, sans craindre jamais d’y perdre mon âme, et de l’autre vers Nebisa ce goût de l’inconnu, du vice si attirant. Ah! J’y dévorerais la pomme comme une bête… Sauvage nature!

D’un côté, cette femme si douce en apparence, mais d’une dureté, je vous jure! Sans doute votre cœur s’est-il retourné vers un passé que Dieu lui avait refusé pour se transformer en statue de sel. Et de l’autre, cette dame, garçonne même dirais-je, mais au fond, tendre et aimante. Mystérieuse héraut… Hasardeuse convertie.

De France, je l’affirme, j’y vois là les deux heures, la troisième jamais bien loin, me jetant un regard de dos. Je vous vois, il ne me suffirait que de tendre la main pour sentir le doux velours de vos doigts, et pourtant je ne vous crois. Votre splendeur réunit vous rend en ce jour immatériel, inatteignable pour le pauvre mortel que je suis. Et… Et! Si je tentais, si seulement je pensais vous rejoindre, c’est d’hybris, je le dis, que je serais frappé.

Mes dames, je suis votre, demandez mon âme, prenez là, recevez mon cœur, il vous siéra.


Après cette longue tirade inspirée, le Vicomte fit révérence sans se relever avant d’en avoir l’ordre, se demandant finalement si cette introduction qu’il ne fit que suivre était réellement nécessaire.
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