Ingeburge
Ingeburge avait peur. Elle ne pouvait dire pourquoi, mais elle avait peur. Les mots prononcés par Vaxilart, son regard, jusqu'à cette goutte de sueur dégoulinant de la racine de ses cheveux ne disaient rien qui vaille.
Et le serment d'allégeance la conforta dans ses craintes. Elle s'entendit ainsi qualifiée de reine des femmes fatales et présentée comme ayant une grande sagesse. Ma foi... pourquoi pas. La proposition d'intégrer sa garde lui fit hausser un petit sourcil perplexe et finalement la conclusion des promesses du vicomte la laissèrent songeuse. Penthièvre... Pourquoi ce nom la renvoyait-il toujours à des sentiments mitigés? Sûrement parce que celui qu'elle connaissait au-delà des rumeurs et e la réputation provoquait toujours en elle cette réaction épidermique.
Elle chassa le visage de son pénitent de ses pensées, se concentrant sur celui qui l'avait précédé sur le trône ducal et elle répondit :
Moi, Ingeburge, vingt-troisième Duchesse de Bourgogne, sous le regard du Très-Haut et de Saint Bynarr, vous accorde en retour, Monseigneur Vaxilart, et ce, pour la durée de mon mandat protection, justice et aide.
Toujours un peu craintive mais n'en laissant rien paraître, elle conclut son engagement en prenant Vaxilart dans ses bras, scellant ainsi l'échange effectué. Elle ne s'attarda pas du reste, redoutant un commentaire qui sur son parfum, qui sur sa douceur et se tourna aussitôt vers ses gardes.
Elle remit donc ses deux présents :
Que cette gerbe des blés mêlés de Saint Fargeau et d'Auxonne soit le symbole visible du lien vous rattachant à la Bourgogne et que le Très-Haut vous accorde toujours de le voir prospérer en ces terres dont vous êtes le seigneur.
Recevez également ce drageoir rempli de mille douceurs.
Puis, n'ayant pas oublié la remarque du Joinvillois à propos de son vicomté, elle s'adressa à Nebisa :
Votre Grandeur, je suppose que vous avez patente à remettre à Monseigneur Vaxilart à propos de son fief de Saint Fargeau.
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Malade depuis plusieurs jours, revient à peine, tout doux s'il vous plaît, merci!
Et le serment d'allégeance la conforta dans ses craintes. Elle s'entendit ainsi qualifiée de reine des femmes fatales et présentée comme ayant une grande sagesse. Ma foi... pourquoi pas. La proposition d'intégrer sa garde lui fit hausser un petit sourcil perplexe et finalement la conclusion des promesses du vicomte la laissèrent songeuse. Penthièvre... Pourquoi ce nom la renvoyait-il toujours à des sentiments mitigés? Sûrement parce que celui qu'elle connaissait au-delà des rumeurs et e la réputation provoquait toujours en elle cette réaction épidermique.
Elle chassa le visage de son pénitent de ses pensées, se concentrant sur celui qui l'avait précédé sur le trône ducal et elle répondit :
Moi, Ingeburge, vingt-troisième Duchesse de Bourgogne, sous le regard du Très-Haut et de Saint Bynarr, vous accorde en retour, Monseigneur Vaxilart, et ce, pour la durée de mon mandat protection, justice et aide.
Toujours un peu craintive mais n'en laissant rien paraître, elle conclut son engagement en prenant Vaxilart dans ses bras, scellant ainsi l'échange effectué. Elle ne s'attarda pas du reste, redoutant un commentaire qui sur son parfum, qui sur sa douceur et se tourna aussitôt vers ses gardes.
Elle remit donc ses deux présents :
Que cette gerbe des blés mêlés de Saint Fargeau et d'Auxonne soit le symbole visible du lien vous rattachant à la Bourgogne et que le Très-Haut vous accorde toujours de le voir prospérer en ces terres dont vous êtes le seigneur.
Recevez également ce drageoir rempli de mille douceurs.
Puis, n'ayant pas oublié la remarque du Joinvillois à propos de son vicomté, elle s'adressa à Nebisa :
Votre Grandeur, je suppose que vous avez patente à remettre à Monseigneur Vaxilart à propos de son fief de Saint Fargeau.
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Malade depuis plusieurs jours, revient à peine, tout doux s'il vous plaît, merci!