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[RP] Allégeance à Ingeburge, Duchesse de Bourgogne

nebisa
Et la Malemort de glisser discrêtement une chtit missive d'allégeance épistoliére

Casanier a écrit:
Par la grâce d'Aristote,

Nous Casanier de la Forge d’Antan, Baron de Lormes

à vous, Ingeburge, Duchesse de Bourgogne par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, je reconnais comme suzerain, Ingeburge, Duchesse de Bourgogne par la grâce des urnes.

Que je vous dois désormais respect, aide et conseil,

Que si un conflit venait vous opposer vous, Ingeburge, Duchesse du Bourgogne, mon suzerain, à un tiers, je jure que je prendrais cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre serment obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Nous Casanier de la Forge d’Antan, Baron de Lormes en Bourgogne, a écrit et ratifié,

Fait à Lormes, le 31 Août 1457.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.



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Beatritz
La vie de la Duchesse du Nivernais tendait aux complications, en cette fin de juillet, ce début d'août - elle-même en avait perdu la notion de temps, car celle d'espace était bien plus importante. Elle voyageait, et secrètement, en direction de Dijon. Mais elle n'arriverait pas à temps pour la cérémonie d'allégeances, et c'est pourquoi elle envoya un zélé coursier remplir cette mission pour elle.

Citation:
Nous, Béatrice de Castelmaure, Duchesse du Nivernais, Comtesse du Lauragais, Vicomtesse de Chastellux, Baronne de Chablis & de Laignes,

A vous, Ingeburge von Alhefeldt, Duchesse de Bourgogne, notre suzeraine,

Paix & fierté.

Par la présente & pour les temps à venir, prêtons serment d'indéfectible allégeance à la Bourgogne, qui vit s'élever aux honneurs nos deux illustres parents, Leurs feues Seigneuries Charles de Castelmaure, dit Le Chevaleresque par les épiclèses de Sa Seigneurie le Beau Cardinal de Beaujeu, dit aussi le Rusé dans le Comté de Toulouse, & Lhise de Tapiolie, dite Lhise aux mains blanches et aux yeux couleur paradis par lesdites épiclèses de Sadite Seigneurie le Beau Cardinal de Beaujeu.

Par ladite allégeance, nous engageons notre foi à toujours vous conseiller, vous, Duchesse de Bourgogne, selon notre pensée & sans ambages ni de jugement ni de langage ;
Item par ladite allégeance, nous engageons notre foi à vous garder toujours & contre tous notre fidélité, pour peu que ce que vous exigeriez de nous respecte les vertus de l'Aristotélité, ce dont nous ne doutons pas, de la part de la Princesse de l'Église que vous êtes ;
Item par ladite allégeance, nous engageons notre foi à vous porter aide, militaire, logistique ou pécuniaire, en cas que l'intérêt de la Bourgogne l'exige ;

& pour que ladite prime allégeance acquiert pleine valeur, y avons apposé notre scel.

Daté sur la route de Dijon, le dernier jour de juillet de l'an de Pâques MCDLVII.


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Pucelle à marier, faites vos jeux messieurs ! - [Activité RR modérée, la patience est de rigueur]
Présidente du collège de la noblesse, affreusement procédurière

Maathis
Restait Maathis, arrivé très en retard, un peu agacé de n'avoir pas été prévenu, une nouvelle fois, des agissements de la Hérauderie, qui avait tenu la cérémonie en privé au lieu de la tenir comme la noblesse l'avait votée, en gargote publique ! De plus faire allégeance à chaque nouvelle élection lui semblait bien grotesque ! Il se sentait las de ces cérémonies trop longues et trop convenues, encore qu'en Bourgogne... Combien de fois faudrait-il encore confirmer qu'on est Bourguignon, noble, et qu'on respecte son serment d'allégeance fait une fois pour toute ???

Ayant hésité à se présenter en personne, vu le différent qui opposait le vicomte de Mellecey et la duchesse élue sur la possibilité d'élire un prélat, il finit par se décider à se rendre dans la grande salle du château pour y rencontrer la duchesse en grande cérémonie...

Il tira son épée de cérémonie ouvragée au clair, et la prenant, comme le voulait la coutume orientale qu'il suivait depuis bien des années, dans ses phalanges nues en s'avança devant le trône pour déclamer :


Nous, Athanase Serwane Damase Basile Maathis, vicomte de Mellecey et seigneur de Pisy, tutélaire de la Toison d'Or, renouvelons, en tant qu'il est de besoin, notre serment d'attachement et de dévouement à la couronne de Bourgogne, et en son représentant légitimement élu, l'assurant comme il a toujours été, de notre indéfectible fidélité, de notre infrangible aide et de notre incorruptible conseil. Que félon soyons déclaré, si jamais faillissions...

Le silence retomba sur l'immuable serment du vicomte... Car ses mots aussi étaient les mêmes depuis toujours.
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Ingeburge
Minuit approchait à grands pas, les portes seraient bientôt fermées et les nobles retardataires seraient interdits d'accès à la salle de réception.

Ingeburge regardait Erik qui se trouvait toujours agenouillé devant elle et qui semblait dédaigner la main qu'elle lui tendait. Elle attendait, tranquille, qu'il se relève et qu'il prononce les mots qui le liaient depuis longtemps maintenant au Duché de Bourgogne.

Après lui, viendrait le tour de Jehanne Elissa dont on lui avait signalé quelque temps plus tôt l'arrivée. Elle semblait être la dernière et après elle, Ingeburge s'attellerait aux allégeances épistolaires.
Du reste, la Malemort venait d'ajouter à la pile une nouvelle lettre et Alessandro qui s'était de nouveau rendu à l'entrée du salon revenait chargé de deux missives supplémentaires.

Ingeburge ne savait que faire... toussoter légèrement afin de sortir Erik de sa torpeur? Lui parler, directement, en sortant la première banalité venue? Ou le forcer à se relever contre son gré en l'empoignant par le bras?
Elle n'eut pas à répondre à ces muettes interrogations car les portes qui étaient en train d'être fermées laissèrent passer une personne qu'elle n'attendait pas.

La Duchesse de Bourgogne regarda donc le Vicomte de Mellecey s'avancer vers elle, arme sortie du fourreau, nonobstant le Tri-Duc agenouillé, les personnes présentes dans la salle et même elle.
Ses sourcils se haussèrent et elle déclara froidement :

— Monseigneur, c'est un plaisir que de vous voir en ces lieux. Ce qui l'est moins en revanche, c'est que non content de vous présenter en retard, vous interrompez le serment de Sa Grâce Erik, vous ne vous inquiétez pas de vous renseigner sur l'ordre de passage, vous n'avez cure enfin de ce que je suis en train de faire et dire, je ne vous ai ainsi pas demandé d'avancer.
Sachez donc que le Duc de Corbigny n'a pas terminé et que la Baronne de Malpertuis doit encore passer. Vous comprendrez donc que je ne vous réponde pas sur l'instant et que même, je ne prenne pas en considération ce que vous venez d'affirmer d'autant plus que vous parlez de " son représentant légitimement élu ". Non seulement je suis une femme mais j'ai également un nom.


Puis, elle regarda à nouveau le Pair de France, inquiète de ce mutisme prolongé.
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Malade depuis plusieurs jours, revient à peine, tout doux s'il vous plaît, merci!
ErikdeJosseliniere
Les yeux du Pair s'étaient tant et si bien perdus dans le fin fond du regard de son Eminence qu'il avait fini par y noyer le plus clair de ses pensées, se laissant aller à resonger à toute cette préparation d'avant les élections, de leurs discussions à batons rompus -du moins, lorsque Sa Grace n'était point enfouie dans l'un ou l'autre de ses innombrables parchemins qui, littéralement, recouvraient son bureau de leurs éternelles urgences. Mais il avait fini par s'habituer aux silences de cette tête aussi bien faite qu'elle était bien pleine-, de leurs stratégies, de leurs espoirs, de leurs craintes et de leurs doutes aussi. Il avait pris, il lui fallait bien se l'avouer, gout au commerce de cette femme de caractere. Vraiment, oui, il s'était enrichi intérieurement de la fréquentation de cette religieuse bien peu commune, cette grande Dame qui l'avait uni, "pour le meilleur et pour le pire", ainsi que le veut la formule consacrée, à Damoiselle Fitzounette de Dénéré-Penthièvre.

Ce n'est qu'au bout d'un long -trop long- temps qu'Erik, se laissant submerger par l'agitation qui commençait à pointer le bout de sa rumeur sonore alentour, qu'il aperçut, enfin, cette main -gracieuse, éfilée et largement embagousée- qu'Ingeburge lui tendait avec tant de noblesse. Délicatement, presque précieusement, il se saisit donc d'icelle, ressentant comme une sorte de frisson, bien peu en rapport avec la charge cardinalesque d'Ingeburge, lui parcourant tout le corps, tachant cependant de ne rien montrer de ce trouble étonnant tout autant que fort déplacé. Une fois debout, et, avec retard, reconnaissant le timbre de son filleul, Erik détourna brièvement le chef, décochant à son empressé "pays", mi sérieux, mi moqueur :

Alors quoi, Mellecey mon Filleul...? Je me suis bien et sans nul doute absenté un moment de ce monde sensible mais pas au point de devenir plus transparent qu'un cristal de roche, non ? Tu devras donc attendre ton tour, mon p'tit !

Tentant un petit mot qui sorti plus rogue que véritablement amusé, il ajouta, juste avant de reprendre là où il en était, ses yeux à nouveau plongés, presque hypnotisés, dans les pupilles de sa Duchesse :

Tu ne voudrais tout de même pas me passer sur le corps ?

Qu'il poursuivit d'un mot d'excuse vers Ingeburge :

Je vous prie de pardonner à l'ombre qui se tient devant vous... Je... Crains de... Ne pas être tout à fait moi-même... Ces temps-ci... Je...

La princière menotte toujours dans la sienne, Corbigny se trouvant subitement très nigaud, il la porta au niveau de sa bouche, l'effleurant à peine comme il se doit, afin d'y aboutir un frugal mais sincère baise-main. Il avait su apprendre, avec le temps, que la Dame n'était guère une acharnée des contacts physiques et, appréciant au-dela de ce qu'elle aurait pu imaginer ce sublissime geste qu'elle venait d'avoir en direction de sa bien modeste personne, Erik ne souhaita pas abuser du privilège qui lui était fait, tandis qu'il aurait bien fait trainer encore longtemps le contact avec cette peau qui lui sembla bien plus sensible que sa propriétaire ne voulait le faire accroire. Il relacha donc cette main aidante, entamant, enfin, son allégeance, de cette voix toujours aussi terne et sombre, même si les éclairs qui surgissaient de ses iris tendaient à prouver à la Duchesse qu'il y avait toujours une vie, loin, très loin dans l'esprit tri-ducal :

Votre Grace... Je vous prie d'accepter de notre bouche le renouvellement de notre serment vassalique. Aussi, Nous, Erik de Josseliniere, Duc de Corbigny et, par la Grace de Sa Majesté le Roy Levan III de Normandie, Pair de France, nous présentons ce jour au devant de votre Altesse. Nous déclarons sain de corps tout autant que d'esprit, fidèle au Saint Dogme Aristotélicien, ne subissons nulle contrainte et agissons donc en liberté totale, du coeur comme de l'âme, à la parfin de déclarer ce qui suit : Que nous renouvellons, à travers votre belle personne, Duchesse Ingeburge, notre serment de fidélité à cette couronne de Bourgogne qui ceint, ce jourd'hui, votre noble tête. Que nous essaierons de vous aider à la hauteur de nos capacités moultement affaiblies par l'usage, la lassitude et l'âge. Que nous vous apporterons notre conseil, pour autant que vous nous en fassiez demande, et bien que nous doutons infiniment que nos folettes lumières puissent ajouter quoi que ce soit de neuf à votre sapience ni à votre sagesse. Qu'il nous faut aussi vous exprimer toute notre reconnaissance d'avoir fait confiance à l'homme fourbu qui se tient se présent devant vous et d'avoir accepté, pour le bien de notre Duché, d'en devenir la figure de proue tout autant que la rayonnante première d'entre tous les bourguignons ! Qu'Aristote nous foudroie dans l'instant si ces mots sont félonie et si notre langue est fourbe tout autant qu'hypocrite. Qu'il foudroie de même ceux-là qui oseraient douter de votre incommensurable sens du devoir et du bien commun !

Corbigny semblait en avoir terminé, ses épaules avachies comme s'il avait du porter toute la misère du monde connu et inconnu, lorsqu'il acheva de quelques mots fort éloignés de l'étiquette, à la premiere personne du singulier :

J'espère -j'ai bon espoir- que notre peuple saura vous apprécier comme j'ai appris à le faire au fil des heures. J'espère qu'il saura un peu vous aimer, bien que vous ne teniez cela qu'en fort peu d'importance, pourvu que la mission qui vous a été confiée -que vous portez en bien plus haute estime, j'en cuide, que de complaire sans rien faire. Et nous savons, tous deux, que les sots, les impudents, les fielleux et autres vils adorateurs du Mal Sans Nom ne gouttent que rarement la compagnie des intransigeants de la cause ni des esprits supérieurs- puisse apporter tout ses bienfaits à la Bourgogne. Qu'Aristote sache, une fois encore, vous être cette seule véritable et véridique aide, Aristote auprès duquel vous avez, je le crois, audience toute particulière et sacrée. Voila, Ma Dame, ce que je souhaitais, ce que celui qui se clame votre ami -qui n'éprouve que bienfait à vous avoir offert la sienne, d'amitié-, souhaitait confier à votre Grace.... Et tant pis pour les sots !

Cessant cette fois d'ajouter quoi que ce soit de plus, Erik attendit sagement et respectueusement la réponse du Primat. L'oeil était, plus que jamais, posé sur le beau visage de la Duchesse...
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6 fois Maire d'Autun
3 fois Duc de Bourgogne
Tutélaire de la Toison d'Argent (en dépot)
Tutélaire de l'Etoile d'Aristote
Duc de Corbigny
Pair de France
Chevalier Errant de la Licorne
Fondateur de BOUM
Paula Estèva d'Alanha
- " Tante Paula, que va-t-on dire à la Duchesse ? Et est-ce qu’elle s’occupera bien des terres de Malpertius ? Oncle LeGueux qui est tout le temps dans les choses de la hérauderie ne le ferrait pas mieux ? "

Paula sourit devant la profusion de question. Elle serra tendrement la main de la jeune fille pour qui elle allait prêté allégeance et répondit à ses questions, toujours en un murmure afin de ne point troubler la cérémonie sans pour autant perdre de vue ce qui se passait. Ainsi, tout en s'adressant à la fillette, elle fronça les sourcils devant l'attitude de celui qu'elle appelait parfois, notamment pour exaspérer son époux, "mon cher Theognis" - non pas qu'elle en parlait souvent non plus hein, allez pas vous imaginer des choses !


Nous allons renouveler le lien vassalique unissant les terres de Malpertuis, donc toi lorsque tu seras en âge, au Duché de Bourgogne. Et ce au travers d'une allégeance envers la Princesse et Duchesse.

En ce qui concerne les terres de Malpertuis, ce n'est pas la Duchesse qui s'en occupe mon petit Ange, mais un intendant que j'ai choisi parmi les gens les plus fidèles à ta maman...


La voix se brisa un instant. Le souffle se suspendit ainsi que les battements de son cœur. De l'air ! De l'air ! La Comtesse pâlit plus encore mais réussit toutefois à reprendre une bouffée de cet élément vital... Ce ne sera pas encore pour aujourd'hui... Elle toussota alors pour masquer sa gêne et reprit son explication pendant que les hommages se succédaient...

Quant à ton Oncle, ma chérie, il est très occupé à la Hérauderie et à a Pairie, mais je t'assure qu'il me fait entière confiance pour ce qui est de gérer nos terres et les tiennes ainsi que celles d'Eirwen. Ne t'en fais pas, tu auras sous ta gérance, dans quelques temps, des terres prospères et bien tenues.

Mais j'y pense, peut-être souhaites-tu un peu de ce délicieux broyé du Poitou que j'avais découvert lorsque j'y étais Ambassadrice et que tu voulais goûter il y a quelques semaines ? J'en ai fait venir pour toi et il se trouve que j'en ai quelques morceaux dans ma bourse !


Et de sourire de nouveau, cette fois pour cacher l'oppression de sa poitrine sur son cœur et cette sensation d'être à l'étroit dans ce corps aux rondeurs si (trop ?) évidemment féminines et aux courbes toujours plus chaleureuses presque de jour en jour... Tout en allant recherche du bout des doigts un petit morceau de ce qu'elle venait de promettre et de le tendre à sa petite protégée...

C'était alors le tour d'Erik de Josselinière...

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Comtesse du Gevaudan, Baronne d'Alaigne et Dame de Sainct Martin du Lavardin
nebisa
Que de silence d'un coup dans la salle du Trone ... La Malemort, profitant de cet instant de calme, entreprend de biffer les noms des nobles s'étant présenté histoire de voir ou ils en étaient...

Citation:
    Morkail et Arakiriman de Hautefonds
    Ducs du Brionnais
    Vicomtes de Bonnencontre

    Cardinal
    Duc de Beaujeu
    Baron de Nuits-Saint-Georges


    Beatriz de Castelmaure
    Duchesse du Nivernais
    VicomtesseChastellux
    Baronne de Chablis et de Laignes


    Gaborn de Hennfield
    Duc de Louhans
    Baron de Ciel et de Chateau-Chinon


    Astérius d'Harles
    Duc de Merceuil, Seigneur de Beaulieu (disp)


    Persan d'Ylfan
    Duc d'Arnay

    Armoria de Mortain
    Duchesse de Saulieu


    Erik de la Josseliniére
    Duc de Corbigny


    Vaxilart de la Mirandole
    Duc de Saint Fargeau
    Baron d'Auxonne


    Almaric de Margny, dict "Coluche" [RIP]
    Vicomte de Bourbon-Lancy
    Baron d'Antigny et de Beaune


    Guillaumede Talensac, dict "Toultoutim"
    Vicomte de Clamecy
    Baron de Givry

    Maathis
    Vicomte de Mellecey Seigneurs de Pisy


    AsdrubaelVect
    Vicomte de Sombernon et d'Avallon


    Saxaltesse et Saxotenor
    Vicomtesse de Ligny le Chastel


    Verbam
    Vicomte de Chamilly


    Jehanne Elissa Raphaëlle de Volpilhat,
    Vicomtesse de Cauvisson (Languedoc),
    Baronne de Malpertuis (sous tutelle de Polstephie)

    Roland Wallère, dict "Wolfar",
    Baron de Cudot


    Juliette d'Harles
    Baronne de Mervans


    Guilhem de Vergy
    Baron de Saint Verain*


    Theognis Montereau
    Baron d'Arquian et de Seignelay


    Casanier de la Forge d'Antan
    Baron de Lormes


    Clothylde Landrevault
    Baronne de Couches

    Angelique0309
    Baronne d'Ancy le Franc


    Migisti
    Baron de Luzy


Bon ben pas si mal... La cérémonie serait bientôt close à ce rythme...

[hrp cloture mercredi, rappel IG ce jour à ceux qui ne se sont pas encore présentés... si vous voyez des oublies de cochage, vous pouvez me les signaler mici ^^]
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Ingeburge
[Toutes mes excuses pour le RP sommaire et tardif, confere signature]

Il prit finalement sa main, acceptant par ce geste de se relever enfin. Elle se sentit mieux, imperceptiblement; dans son renfermement, il l'entendait encore. Elle prenait ce signe comme quelque chose de positif, tout n'était pas fichu. Non pas qu'elle croyait à ces vieux adages sur la vie, l'espérance, le sens de l'existence. Mais tout de même, elle se persuadait que le Pair-du n'était pas définitivement en train de se laisser couler.

Elle l'écouta donc, toujours inquiète, ses yeux froids devenus anxieux posés sur lui. Et elle le reconnut bien là quand il s'adressa à Maathis. C'était tout lui ça de jaillir telle une source vive et d'éclabousser de sa classe ceux qui avaient le malheur de le froisser. Non, le vieux duc n'avait pas atteint l'abîme et s'il avait décidé de se laisser emporter par le courant sans plus lutter, ses proches, eux, puiseraient dans ce qu'il demeurait toujours, dans ces restes de ce qu'il était encore et qu'il montrait en ce jour pour le faire revenir à la surface. Et ils le maintiendraient, tous différents qu'ils étaient, la tête hors de l'eau, le ramenant à la force de leur amitié sur le rivage sécurisant quitte à remercier ensuite Saint Mitch Buchannon, patron des sauveteurs en mer et des néréides en détresse. Non pas que le Trident bourguignon ait l'air d'une néréide ou même d'une naïade, non, il tenait plus de l'océanique Poséidon, harponnant ses ennemis et faisant déferler sur eux les vagues de son mécontentement. Elle jeta à peine un regard au naufragé de Mellecey, elle n'en jeta même aucun, écoutant maintenant le serment nullement aquatique mais bien terrien de Corbigny, reflet non troublé de son amour insubmersible pour la Bourgogne.

Et c'est portée par le flot de son amitié pour lui, qu'elle répondit fermement:

— Mon ami, moi, Ingeburge, Duchesse de Bourgogne par la volonté des urnes, la grâce du Très-Haut et votre incommensurable soutien, vous accorde en retour, Votre Grâce, et ce, pour la durée de mon mandat protection, justice et aide.
Recevez en plus de ces promesses solennelles l'assurance de mon indéfectible affection pour vous.

Coffret et blé lui furent remis et les présentant à Erik, elle ajouta :
— Est-il réellement besoin tant vos actes parlent pour vous que je vous rappelle Corbigny? Je le fais pourtant, en vous remettant ces quelques brins de blé cueillis en vos terres. Que celles-ci demeurent aussi prospères qu'est viscéral votre attachement à la Bourgogne.
Elle transféra les présents au Tri-Duc et l'invita à rejoindre sa place. Elle jeta un petit regard suppliant à Armoria qui semblable aux sirènes mythiques attirerait Erik dans ses rets mais ne le laisserait pas, contrairement à la légende, se fracasser sur les rochers; elle était une de ces personnes qui sauraient secourir le Pair et éviteraient à celui-ci de sombre de Charybde en Scylla.

Elle regarda son ami dériver quelques instants et sortant définitivement de l'eau, elle déclara :
— J'appelle la damoiselle Jehanne Elissa.
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Malade depuis plusieurs jours, revient à peine, tout doux s'il vous plaît, merci!
Armoria
Celle qui dans ses rêves continuaient à entendre la voix d'Asterius l'appeler avec sa sirène avec cette tendresse étonnée qui n'appartenait qu'à lui, guettait depuis la place qu'elle n'avait pas quittée les réactions de cet ami dans lequel elle faisait partie des rares, sans doute, à retrouver un certain jeune berger intimidé de voir une duchesse s'adresser à lui en gargote.

Aussi perçut-elle le regard de l'actuelle duchesse, dont l'inquiétude et la supplique lui confirmèrent que son propre souci n'était pas le signe de son imagination trop anxieuse de sa vaste famille de coeur. Sur un léger signe de tête, elle avança vers Erik tandis que les suivants s'apprêtaient à le remplacer ; sitôt qu'il parviendrait à sa hauteur, elle poserait sur son bras la main d'une amitié parfois houleuse, toujours sincère et profonde.

Si elle peinait souvent à dire ce qu'elle ressentait, ses proches, par ce travers, avaient appris - heureusement - à interpréter ses gestes. Et de la sorte, elle parvenait à donner de cette chaleur dont son coeur débordait. Elle eut tout juste le temps de songer que le pair comme la duchesse semblait avoir plus souci de l'autre que d'eux-mêmes, et se fiaient à elle pour confier protection.

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Paula Estèva d'Alanha
— J'appelle la damoiselle Jehanne Elissa.

Encore heureux qu'elle était attentive malgré les explications qu'elle donnait à la petite, car ce n'est pas avec pareille annonce qu'elle aurait compris que leur tour était venu ! Fronçant légèrement les sourcils, lissant sa robe, la Tutrice de Jehanne Elissa prit la main de l'enfant l'accompagnant et s'avança avec elle, toujours serrant tendrement la petite menotte. La Comtesse donc, toujours aussi blanche, tant de vesture que de figure, avança et ploya genou devant la Duchesse. Puis, avec cette voix qui était sienne depuis l'horrible tragédie, elle prit la parole, teintant l'air de soleil occitan malgré la neige qui était sienne.

Duchesse... Paula Estèva d'Alanha, Comtessa consòrt de Gevaudan, Baronna consòrt d'Alanha e Donà de Sant Martì Lavardinienc. Soi...

Oh... Je vous prie de m'excuser si parfois mon discours se teinte de ma langue maternelle...


Elle inclina la tête, rougissant légèrement de s'être laissé envahir par ce qui lui étreignait les entrailles et ainsi avoir laissé son Occitan natal reprendre le dessus. Elle releva de nouveau son visage et acheva sa présentation tout en remettant, discrètement, les choses à leur place.

Je suis la Tutrice Légale de la jeune Jehanne Elissa de Volpilhat. Nous voici devant vous pour renouveler Allégeance pour la Baronnie Malpertuis.

Alors seulement, la Comtesse baissa les yeux vers le sol et attendit la question rituelle. Trop occupée à se morigéner intérieurement de sa maladresse linguistique, elle se laissait guider par ce qu'elle connaissait : le cérémonial Languedocien... Oubliant qu'il était légèrement différent en Bourgogne, comme elle venait tout juste de l'observer...
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Comtesse du Gevaudan, Baronne d'Alaigne et Dame de Sainct Martin du Lavardin
ErikdeJosseliniere
Le même regard, toujours aussi las et triste mais empli de ce petit quelque chose qui, en raison même de la cardinalice situation de la Duchesse, et la sienne d'homme désormais marié, eut pu passer pour de l'infinie tendresse, un sentiment pur dénué de toute autre chose que du respect et de l'amitié, ce même regard croisa, caressa, effleura une ultime fois le ravissant visage d'Ingeburge tandis que, recevant des mains de sa Grâce le symbolique présent, nerveusement, il crispa un bref instant ses doigts sur cette emperlousée menotte, lui sussurrant, plus sombre que jamais :

Prinzessa... Je crains que cette vitale partie de soule engagée par nous tous contre les Saintes Equipes Latines et Aristotéliciennes, cette fois-ci, je ne sois sur le point de la perdre... Corbigny, 1 - Aristote, 2...
Jehanne Elissa
Dans une autre époque, on lui aurait dit " Petite, la gourmandise est un vilain défaut " ou on lui aurait plutôt recommandé d'adopter la "Fraish Attitude", cinq fruits et légumes par jours rengaine connue de tous grâce au béhaviorisme publicitaire, ou on l'aurait grondée index pointé vers le ciel et regard rivé sur ces gens vivant de l'autre côté de l'océan et eux courbes... Plus que généreuses.
Mais, par chance elle était une petite fille de son temps, loin des rigueurs esthétiques et de la paranoïa liée à la santé, et pouvait allègrement déguster les friandises de sa Tante Pol. Mâchonnant, salivant, aimant et savourant elle écoute les dires de cette dernière et tente de tous les noter dans son esprit enfantin et très synthétique d'enfant.

C'est rassurée qu'elle mord à pleine dents dans le broyé du Poitou, terre qui ne lui évoque rien d'autre que cette friandise. Il y avait donc des gens pour s'occuper de Malpertius, des amis de sa défunte mère, et la Grande Duchesse ne servait donc que de preuve de l'appartenance de cette terre à la Bourgogne... Sourcil qui se fronce. Malpertius n'était pas à la Bourgogne ! C'était une terre occupée par sa famille depuis des générations et des générations. Avec rapidité elle lève son petit minois vers sa tante.


- Tante Pol pour...

Mais là, grand événement dans la vie mondaine encore si peu fournie de la fille de la Fleur d'Oc. Une grande dame du monde, cette dame dont elle a saisi tous les détails de la tenue et de la posture, cette Duchesse de Grande Taille prononce son nom. Et ni une ni deux, Tante Pol lui prend la main pour la mener là, juste là, devant elle... Et la femme brune âgée. Et... Les loups. C'est dans un tourbillon de panique que la jeune Jehanne Elissa se retrouve à ployer le genou face à la Duchesse. Elle n'a rien entendu des mots occitans de sa tante, rien vu des détails du trône et de la couronne non, non. Tout ce qu'elle a vu ce sont ces hommes que sa tutrice a dit dangereux si proches d'elle...

Même si elle est une enfant obéissante et sérieuse, même si elle capte une infime mais suffisante dimension de l'importance de ce moment et des règles qui régissent ses relations avec une personne assise sur un trône, l'enfant couronnée de cheveux roux lève légèrement le visage pour observer ces monstres tout alignés. Et ferme les yeux bien fort, crispant son visage par la même occasion. Imaginez-vous, lorsqu'encore petit, vous courriez dans le lit de vos parents de peur qu'un monstre se cache sous votre lit. Voila. Et bien vous avez couru quand même non? Même si auprès de vos amis, dans la cour de récré, vous vous moquiez sans gêne des petits-boutonneux-à-lunettes-et-appareil-dentaire... Il en est de même pour elle. Elle a peur. Vont-ils se mettre à hurler comme le fait un loup à la lune? Vont-ils laisser couler un filer de bave? Vont-ils se jeter sur elle pour la manger comme un lapin égaré? La Duchesse de grande taille a-t-elle une emprise assez forte sur eux pour les empêcher à elle aussi de la dévorer?

Instinctivement et ne comprennant rien à ce qui se passe autour d'elle, sa main vient serrer la main de sa tante. Au diable la tenue, elle va se faire dévorer!

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Jehanne Elissa de Volpilhat
Petite Vicomtesse et petite Baronne mais surtout, petite fille...
nebisa
[Et voilà... on laisse un délais hrp pour être sympa et pas géner le rp des gens... et même avec 15 j de rab' des gens présents dps le début de la cérém on toujours pas fait allégeance... bon ben tant pis hein. Moi je clos pis c'est tout.]
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Paula Estèva d'Alanha
Cela faisait maintenant de longues minutes que Paula était agenouillée devant la Duchesse et attendait son bon vouloir... Elle aurait cru voir défiler les heures. Mais rien. Aucune demande. Aucun mot. Aucun geste. Et elle sentait la petite menotte rechercher du réconfort dans sa main. Elle la serra tendrement, releva la tête et se releva par la même occasion, difficilement certes vu l'âge qu'elle prenait maintenant. Elle regarda un instant le Maréchal d'Armes, cherchant une réponse que celle-ci ne put lui donner. Elle regarda alors de nouveau la Duchesse et lui parla en ces termes.

Pardonnez-nous Duchesse. Nous avions cru vous entendre nous appeler pour renouveler l'Allégeance comme nous le souhaitons, mais nous avons du nous tromper lourdement et nous nous présentons sans doute alors que nous n'aurions du.

Nous aurions du savoir, il est vrai, qu'une Duchesse de votre rang et au fait des usages n'aurait jamais appelé une jeune fille titulaire d'un fief en ces terres par son simple prénom. Nos oreilles nous auront joué des tours et nous vous prions de ne pas nous en tenir rigueur. Sans doute est-ce lié à notre âge également.

Enfin... Puisqu'il semble que nous avons fait erreur, nous allons regagner la salle et attendre de pouvoir donc renouveler l'Allégeance des terres de notre pupille selon votre bon vouloir.


Elle s'inclina alors, attira la petite rouquine tout contre elle et repartit dans les ténèbres de la salle comme elle était venue. Peut-être qu'un jour elles pourraient prêter cette fichue allégeance...
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Comtesse du Gevaudan, Baronne d'Alaigne et Dame de Sainct Martin du Lavardin
Ingeburge
[HRP]Je ne répondrai même pas RP et ça me gonfle en plus de devoir coller du HRP là-dedans. Mais je suis malade, c'est dans ma signature et j'ai en plus envoyé un mp pour dire à LJD Jehanne_Elissa que je ne l'oubliais pas donc ça, là, sans commentaire. Je ne refuse jamais un RP mais c'est bon, je fais ce que je peux, je suis humaine.

Zut.

Je posterai les lettres pour les autres demain, là, aucune envie de m'attarder ici.[/HRP]
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