[Bon allez hop, pour mon dernier post RP, on va essayer de faire un truc un peu original, marre des morts sans le moindre relief... Voilà donc : le RP dont VOUS êtes le héros]
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*** La colère de Richard ne pouvait faiblir... Tout ce qu'il souhait, c'était de pouvoir tremper son épée dans le sang de ceux qui venaient de lui tuer sa garde, enlever sa fille, et pire, venait à jamais de lui prendre son frère. Aucun pardon, aucune excuse, aucune raison ne pourrait jamais expliquer ce geste, qui ne pouvait avoir que la mort comme récompense. Au milieu des larmes qui lui coulaient parfois au visage, soit à cause d'un souvenir particulier de son frère qui lui venaient subitement en mémoire, soit à cause du vent qui venait lui fouetter les yeux, il arrivait à suivre sans trop de mal la piste de plusieurs chevaux. Il ne lui vint même pas à l'idée qu'il suivait un mauvais groupe, ou une piste trop ancienne. Il lui fallait retrouver les ravisseurs, les meurtriers, et leur faire payer au centuple leur crime. Et même la voix qui ne cessait de lui hurler aux oreilles qu'il allait au devant de sa mort ne pouvait le convaincre de faire demi-tour... A moins que.... si vous pensez que Richard suit le bon groupe de ravisseurs, allez au
12. Si vous pensez qu'il suit une vieille trace, lisez le
8. Si vous êtes persuadé qu'il parviendra à écouter la voix de la raison, allez au
16.
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*** L'obscurité tombante lui fit perdre peu à peu la trace des brigands, mais Richard était persuadé qu'il allait dans la bonne direction. Il fut en effet récompensé par une lueur au fond d'une clairière : des hommes venaient d'allumer un feu, probablement pour manger, et peut-être s'installer pour la nuit. Voila qui correspondait parfaitement à ce que cherchait le jeune duc : qui d'autres que des bandits assassins pouvaient bien camper ainsi à la belle étoile ? Si vous êtes persuadé que le Duc va attaquer épée au point ce campement, allez lire le
11. Si vous pensez qu'il va au contraire prendre le temps de faire un repérage avant de venger son frère, lisez le
7. Enfin, si vous pensez qu'il va se montrer à eux, et demander s'il peut partager leur repas, rendez vous au
13.
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*** La clarté devint de plus en plus diffuse, et c'est avec la plus grande peine que Richard parvint encore à suivre la piste laissée par les hommes qu'il recherchait tant, d'autant que la vitesse à laquelle il faisait aller son cheval n'aidait pas à la concentration. Bientôt, la seule luminosité lui vint de la lune et des rares étoiles, et avancer aussi vite devint réellement périlleux. Au point que le jeune duc naperçut pas une branche d'arbre plus longue, plus haute, et plus solide que les autres, et ne parvint pas à se pencher assez pour l'éviter. Le choc du bois contre son crâne le fit vider les étriers et lâcher la bride de sa monture, et la retombée contre le sol fut rude, d'autant que larrière de la tête cogna la première. Il fut aussitôt plongé dans l'inconscience, sa tête baignant dans son sang
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post 1 de Cerberos, puis le
post 1 de Maltea.
4
*** Il secoua à nouveau la tête. Il était inutile de se risquer seul à aller nimporte où, et en particulier à se jeter, de nuit, sur un groupe de brigands. Seul contre tous, il naurait probablement pas plus de chance den réchapper que son frère et ses gardes nen avaient eu, et il ne pouvait pas abandonner dune manière aussi stupide son épouse et sa fille qui venaient de naitre. Quant à Isaline... Aucun des nobles en Champagne ne le détestait assez pour ça, alors que le père de la fillette ferait tout pour la reprendre, il l'avait assez démontré dans le passé... Il savait donc où trouver sa fille, et où arracher la tête de cette outre pleine d'absinthe. Il rentra à Brienne, bien décidé à se constituer sa propre armée pour revenir la délivrer en nombre
Si vous pensez que le voyage du retour se passera sans le moindre problème, rendez vous au
15. Si vous pensez qu'il pourra croiser quelqu'un d'amical, allez au
6. Si en revanche, vous êtes persuadé que la malchance le poursuit, lisez plutôt le
18.
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*** Secouant la tête, le Duc laissant s'effacer au loin la figure du carrosse, et fit tourner sa monture. Il avait fait fausse route, il en était à peu près persuadé à présent. Serrant les dents pour éviter que son désespoir ne l'envahisse, il se perdit un long moment dans ses pensées, et ce fut une lueur qui lui en sorti : des hommes venaient d'allumer un feu, probablement pour manger, et peut-être s'installer pour la nuit. Voila qui correspondait parfaitement à ce que cherchait le jeune duc : qui d'autres que des bandits assassins pouvaient bien camper ainsi à la belle étoile ? Si vous êtes persuadé que le Duc va attaquer épée au point ce campement, allez lire le
11. Si vous pensez qu'il va au contraire prendre le temps de faire un repérage avant de venger son frère, lisez le
7. Enfin, si vous pensez qu'il va se montrer à eux, et demander s'il peut partager leur repas, rendez vous au
13. Mais vous pouvez également penser quil va regagner Brienne, et vous rendre au
4.
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*** La nuit tombante le fit ralentir, pour ne pas fatiguer trop vite sa monture, et sa chevauchée se fit plus calmement, même s'il bouillait intérieurement. Il ne cessait d'hésiter à repartir à la recherche de sa fille, à la recherche de ses hommes dont il voulait jouer avec le crâne... Ses pensées se figèrent dans son esprit quand il entendit une autre monture s'approcher. Tirant l'épée, il en aurait aisément décousu s'il n'avait pas reconnu son chef de la garde, son fidèle Cerberos. Il lui raconta en quelques phrases ce qu'il avait vu, évitant le passage où il s'était rué seul et sans prendre le temps de réfléchir à la poursuite des bandits, et ils forcèrent l'allure pour arriver au plus tôt à Brienne, et en repartir aussi vite. Malheureusement, le cheval fatigué n'avait plus un pas aussi assuré qu'auparavant, et il ne put éviter une ornière, qui le déséquilibra totalement, et le fit rouler sur le sol. Son cavalier n'eut pas le temps d'avoir le moindre réflexe, et se retrouva sous sa monture, jambe et bas du corps comprimé au sol pendant de longs instants, lui brisant irrémédiablement tous les organes jusqu'au bas des côtes. La douleur le rendit inconscient sur le champ. Pour voir la suite, lisez le
post 2 de Cerberos, puis le
post 1 de Maltea.
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*** Attachant son cheval à bonne distance du feu de camp, Richard gagna la lueur du feu en se camouflant dans les herbes hautes, priant pour que la Lune ne le découvre pas. Sa prière dût être exhaussée puisquil parvint sans encombre jusqu'aux premiers arbres assez solides pour qu'il puisse y grimper. De là, il pouvait contempler la faune rassemblée autour de la nourriture : tous auraient mérité d'être pendu rien que pour leur affreux faciès. Il réfléchit à la façon dont il allait tous les éliminer, quand un mouvement sur sa droite le fit sursauter : il tomba presque nez à nez avec un brigand... qui fort heureusement était en train de piquer une sieste. Comme quoi, les veilleurs n'étaient pas forcément les meilleurs hommes de main. Mais en voulant promptement réduire à un silence définitif son voisin de branche, le duc ne réussit qu'à le faire choir de son perchoir, et s'écraser au milieu de ses compagnons de route, quelques mètres plus bas. Ceux-ci bien évidemment n'eurent aucun mal à en trouver la raison, et une pluie drue de flèches s'abattît bientôt sur les frondaisons. Le jeune ne put pas toutes les esquiver, et après en avoir pris une dans le bras, puis dans la jambe, son assise ne fut plus suffisante, et le sol vint à sa rencontre, le plongeant dans l'inconscience... Pour voir la suite, lisez le
post 1 de Cerberos, puis le
post 1 de Maltea.
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*** Sa colère ne faiblissait pas, et il piqua encore une fois son cheval, pour le faire accélérer. Celui-ci commençait à écumer, ayant déjà galopé à une vitesse excessive depuis Compiègne. Sa monture était obligée de forcer encore le pas, et commençait à avoir les flancs couverts de fines lignes de sang, à force de recevoir des coups d'éperons. D'autant que la journée allait bientôt sachever, et le crépuscule ne tarderait pas à tomber, enveloppant le jeune duc dans son océan de noirceur... Si vous pensez que le cheval ne va pas tenir plus longtemps un tel train, allez au
10. Si au contraire, vous le pensez suffisamment robuste, mais que la nuit surprendra Richard avant qu'il n'atteigne le groupe qu'il recherche, lisez le
3. Si vous êtes persuadé que la colère du jeune homme est suffisante pour lui faire rattraper les assassins, c'est au
2 qu'il faut vous rendre. Enfin, si vous pensez que cette accumulation de dangers va enfin lui permettre d'écouter la voix de la raison, allez au
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*** Le jeune homme fit à nouveau galoper sa monture, arrivant jusqu'aux premiers chevaux d'escorte, et reconnaissant, grâce à un rayon de lune, et avec un certain étonnement, les armes de l'Epine, c'est à dire ceux de son oncle et sa tante. Il n'eut malheureusement pas le temps de pousser plus loin l'investigation de cette donnée, puisque les gardes avaient tous tirés une tête d'enterrement en voyant surgir auprès d'eux l'homme qu'il venait d'abattre quelques heures plus tôt ils ne devaient pas être au courant de la jumellité de leur cible. Le bref instant de panique ne dura cependant guère, et profitant de la perplexité croissante du jeune duc, l'un d'entre eux n'hésita pas à lui porter un large coup d'épée dans le dos, et fut bientôt rejoint par d'autres, qui le laissèrent inconscient et couverts de blessures toutes plus larges les unes que les autres, satisfaits d'avoir gagné dans l'histoire un cheval... Pour voir la suite, lisez le
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post 1 de Maltea.
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*** Effectivement, le pauvre cheval n'en pouvait plus... Encore quelques foulées, et voila ses pattes avant qui soudainement se dérobèrent sous lui... Concentré comme il l'était sur la piste, le duc ne put rien voir venir, et la chute soudaine lui fait lâcher la bride, et vider de sa selle et de ses étriers. La chute fut extrêmes rude, puisqu'il réussit à tomber le visage en premier sur une route couverte de terre séchée et de cailloux, ce qui lui broya le nez et lui fendit le front. Fort heureusement, la douleur fut de courte durée, quand le cheval fou de panique en se relevant lui écrase de ses pattes les côtes et la tête, le faisant sombrer dans l'inconscience. Pour voir la suite, lisez le
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post 1 de Maltea.
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*** Le Duc fit sortir lentement son épée de son fourreau, conscient que cette attaque relevait probablement du suicide. Mais il en allait de l'honneur de sa famille, et de la vengeance de son frère. Et puis, si la chance était avec lui, il parviendrait à éradiquer ce groupe avant même que ces assassins ne l'aperçoivent, vengeur que la nuit camouflerait. Il lança ensuite son cheval au galop, traversant la plaine qui le séparait des premiers arbres d'une petite forêt, et du feu de camp. Les hommes en train de faire cuire un lapin qu'ils venaient de capturer n'eurent que le temps de se relever, avant qu'un d'entre eux se fasse percuter par la monture ducale, puis piétiner, pendant que Richard blessait mortellement un autre des assassins. Le jeune homme euphorique était certain de remporter la victoire, quand un lourd chargement lui tomba sur le dos, et il se sentit violemment poussé à terre. Il avait complètement oublié que les bandits pouvaient avoir posté un guetteur sur les branches les plus hautes, et que celui-ci venait enfin faire son travail. La chute du Duc, puis les divers coups d'épée qu'il reçut à travers le corps suffit à le faire sombrer dans l'inconscience... Pour voir la suite, lisez le
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post 1 de Maltea.
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*** Sa colère ne faiblissait pas, et il piqua encore une fois son cheval, pour le faire accélérer. Celui-ci commençait à écumer, ayant déjà galopé à une vitesse excessive depuis Compiègne. Sa monture était obligée de forcer encore le pas, et commençait à avoir les flancs couverts de fines lignes de sang, à force de recevoir des coups d'éperons. D'autant que la journée allait bientôt sachever, et le crépuscule ne tarderait pas à tomber, enveloppant le jeune duc dans son océan de noirceur... Si vous pensez que le cheval ne va pas tenir plus longtemps un tel train, allez au
10. Si au contraire, vous le pensez suffisamment robuste, mais que la nuit surprendra Richard avant qu'il n'atteigne le groupe de brigands, lisez le
3. Si vous êtes persuadé que la colère du jeune homme est suffisante pour lui faire rattraper les assassins, c'est au
14 qu'il faut vous rendre. Enfin, si vous pensez que cette accumulation de dangers va enfin lui permettre d'écouter la voix de la raison, allez au
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*** Le Duc avança tranquillement sur la prairie qui menait jusqu'au feu de camp, et se posta près des hommes. Il mit pied à terre, et toisa un instant les regards méfiants et les mains posés sur leurs épées. Puis demanda le plus naturellement du monde s'il pouvait partager leur repas. Un instant interloqué, les hommes le prièrent de s'assoir, sans cesser de lui jeter des coups d'yeux ou transparaissaient l'antipathie. Le spectacle faisait d'ailleurs froid dans le dos à Richard : il semblait que la lie du royaume s'était rassemblée là. Il partagea cependant un toast de piquette amère avec ses compagnons de feu, mais il sut aussitôt qu'il avait fait une terrible erreur quand il vit les brigands se mettre à rire, et ses membres s'engourdir... Le poison agit rapidement, et il ne se rendit même pas compte de la dague qui venait de se frayer un passage entre ses côtes... Pour voir la suite, lisez le
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*** Arrivé au sommet d'un tertre, Richard fit soudain ralentir sa monture, et profita de la pénombre pour se dissimuler à la vue d'éventuelles sentinelles. Les traces semblaient le conduire vers un carrosse qui avançait au loin, ce qui l'obligea à réfléchir un instant. Se pouvait-il que les assassins de son frère se soient enfuis en carrosse ? Très certainement pas, les routes qu'il avait suivi une bonne partie du trajet n'aurait pas permis le passage d'un tel engin. Se pourrait-il alors que les brigands aient gagné ce carrosse pour s'enfuir ? C'était encore plus stupide, puisque de simples chevaux étaient plus rapides, et il doutait que même pour Isaline, ils se soient laissés ralentir avec un tel équipage. Si vous pensez que le duc va quand même aller jusqu'au carrosse pour se renseigner, allez lire le
9. Si vous pensez qu'au contraire, il va l'attaquer sans plus réfléchir, c'est au
17 qu'il faut vous rendre. Enfin, si vous pensez qu'il va faire demi-tour, lisez le
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*** La chevauchée se passa exactement comme celle qu'il venait de faire, mais à allure plus réduite, pour ne pas tuer sa monture, et éviter de tomber sur les pièges de la route. Elle fut extrêmement monotone, d'autant que le jeune homme ne cessa de douter de la justesse de son analyse. Et si les brigands senfuyaient trop loin ? Et sils faisaient du mal à sa fille ? Et si... Fort heureusement, il parvint à Brienne sans trop de mal, et se rendit aussitôt auprès de son épouse. Malheureusement, dans sa hâte de gagner leur chambre conjugale, son pied glissa sur la dernière marche de l'escalier qui menait au donjon. Sa fatigue mentale et physique lempêcha de se rattrapa, ses ongles se contentant dérafler la pierre sans y trouver de prises, et il se sentit, un bref instant, partir en arrière, avant que le choc de sa tête contre la pierre ne le rende inconscient, lui évitant de sentir son corps dévaler tout l'escalier... Pour voir la suite, lisez le
post 2 de Maltea.
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*** Serrant les dents, Richard fit ralentir, puis totalement stopper sa monture. Sa vendetta ne le conduirait qu'à la mort, il le savait. Seul, contre un groupe qui avait tué ses 3 meilleurs gardes et son frère, quel espoir aurait-il de survivre ? Pouvait-il laisser son épouse seule à Brienne, à élever sa fille nouveau-née, sous prétexte que le meurtre de son frère devait rester impuni ? Non, c'était stupide, et il n'avait rien d'un suicidaire. Mais sa fille ... ? Sa raison lui donnait le coupable : il n'y avait qu'une seule personne ici qui avait un mobile, et un moyen, de lui prendre Isaline... Aucun des nobles en Champagne ne le détestait assez pour ça, alors que le père de la fillette ferait tout pour la reprendre, il l'avait assez démontré dans le passé...
Il savait donc où trouver sa fille, et où arracher la tête de cette outre pleine d'absinthe. Il tourna la bride de son cheval, et regagna Brienne, bien décidé à rassembler son armée personnelle. Si vous pensez que le voyage du retour se passera sans le moindre problème, rendez vous au
15. Si vous pensez qu'il pourra croiser quelqu'un d'amical, allez au
6. Si en revanche, vous êtes persuadé que la malchance le poursuit, lisez plutôt le
18.
17
*** Le Duc fit sortir lentement son épée de son fourreau, conscient que cette attaque relevait probablement du suicide. Mais il en allait de l'honneur de sa famille, et de la vengeance de son frère. Et puis, si la chance était avec lui, il parviendrait à éradiquer ce groupe avant même que ces assassins ne l'aperçoivent, vengeur que la nuit camouflerait. Il lança ensuite son cheval au galop, dévalent l'espace qui le séparait du petit groupe, ses articulations blanchissaient sur la garde de son épée, qu'il serrait aussi fort que les rênes. Enfin, arrivé près de premier cavalier, il détendit son bras, et son épée trancha net la chair, décapitant le soldat pris au dépourvu. Mais son attaque surprise s'arrêta aussitôt quand la monture au cavalier sans tête se mis à hennir bruyamment, effrayée par l'attaque. Les autres gardes entourèrent aussitôt Richard, qui parvient à tuer deux autres assassins avant de succomber sous le nombre. Il reçut un coup au visage qui le fit basculer hors de sa selle, et dans l'inconscience... Pour voir la suite, lisez le
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*** La nuit tombante le fit ralentir, pour ne pas fatiguer trop vite sa monture, et sa chevauchée se fit plus calmement, même s'il bouillait intérieurement. Il ne cessait d'hésiter à repartir à la recherche de sa fille, à la recherche de ses hommes dont il voulait jouer avec le crâne... Ses pensées se figèrent dans son esprit quand il entendit une autre monture s'approcher. Il tira aussitôt l'épée, et se retrouva vite face à un homme aussi armé que lui, mais au sourire mauvais. Son visage n'était pas inconnu à Richard, et il comprit où il avait déjà vu cet homme : il l'avait envoyé plusieurs jours en prison, à l'époque où il était Juge. Visiblement, le brigand ne l'avait pas oublié, et il semblait ravi de pouvoir se venger contre son bourreau. Fort heureusement, Richard se débrouillait assez bien au combat à l'épée, et il était persuadé d'avoir le dessus. Mais un sifflement, et une douleur dans son ventre lui rappela aussitôt que l'homme en face de lui n'agissait qu'avec sa complice, et que celle-ci venait de démontrer ses talents d'archère en lui perforant son foie. Le duc, qui sentait le froid gagner son corps, ne put parer le coup que lui donna le brigand. Celui-ci lui déchira la poitrine, et le fit choir de sa monture, et l'inconscience qui en résulta lui évita d'entendre les éclats de rire des deux repris de justice... Pour voir la suite, lisez le
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