Lauratacc
[Tulan]
Elle avait rêvé deau tiède, hamac confortable et esclave pour la masser, mais sétait retrouvée dans une chambre depuis peu libérée par des .. Pécaris.
Peu importe elle avait besoin de repos, et Darflex la logeait, au moins était-elle à labri.
Elle se disait quand même quen tant que tlatoani elle aurait pu prétendre à mieux. Elle simagina arriver avec un grand lama, au beau pelage doux comme la laine de nos lapins, la tête haute, marchand dun bon pas. Elle rigola, un peu vantard, à faire le beau, lempereur des lamas au moins je saurai quel nom lui donner ! Elle vêtue dor et de pierreries, un repas préparé en son honneur avec des broches de pécaris, une fête organisée, les plus beaux hommes de la province à ses pieds soupirs de béatitude. Elle rouvrit les yeux, ceux-ci se posèrent sur un énorme rongeur, elle détacha son couteau, caché sous son pagne, le lança et le rat se retrouva empalé.
Elle fit le tour de la petite pièce, la couche était sale, elle la poussa dans un coin sortit les quelques tissus quelle transportait pour les mettre sur le sol. Elle sallongea. Pas la peine daller à la rivière ce soir, jirai demain se dit-elle.
Elle ferma les yeux avec lespoir de trouver le sommeil avant que les deux jeunes couplent commencent leur activité nocturne. Elle sourit, se rappela le temps passé.
Avec Batonnoir elle avait connu lexil, ils avaient du vivre chez les Azteques. Il était son guide, lui racontait les coutumes de leur terre perdue et lui apprenait la politique. Mais la vie était dure, souvent elle failli mourir nayant plus gout à rien, mais Batonnoir était la et lui donnait le courage de résister. Ils entrèrent dans différent conseils de province. Elle comme Pochteca, lui comme chef de province ou des armées. Laura lavait suivi partout, de long voyage, avait écouté ses enseignements et bien vite ils lièrent leur vie selon leur coutume, avant tout pour être plus fort. Les dieux bénirent leur union et leurs donnèrent un fils : Mittys. Mais le couple ne vivaient pas damour et de plaisir charnelle, ils avaient surtout développé de fort lien damitié, et dentre aide, et une confiance mutuelle. Ils combattaient ensembles, ils se soutenaient. Puis vint le temps de la renaissance, la redécouverte de leur racine, Laura appris à apprécier à nouveau la vie, se sentir vivre enfin et pu développer ses dons politiques au côté de son époux. Batonnoir était avant tout un frère un ami, un père pour elle, mais Laura savait que sans lui elle nétait rien, elle avait besoin de sa force.
Elle avait observé les jeunes couples ce soir, leur amour était tellement différent : amour passionnel. Elle sétait sentie incomprise quand elle avait mentionné que Batonnoir pouvait avoir autant dépouse quil le souhaitait. Et pourtant la polygamie était répandue mais le monde change. Ses soirées avec Batonnoir, elle les passait à parler politique et stratégie, elle lui parlait de ses doutes de tlatoani et il laidait.
Elle secoua la tête, ne réfléchis pas trop Laura à tout ça. Et a trop pensé elle entendit les plus jeunes remonter. Jespère au moins quils nous feront des petits guerriers. Elle les ignora et pensa au tlatocan, faisant linventaire des choses à faire, réalisa quelle ne savait pas ou en était les stocks, et fini par sendormir en comptant les dindes.
Le lendemain elle se rendit à la rivière, se lava, lava ses vêtements. Belle journée, le soleil était chaud. Elle sinstalla dans lherbe, laissant sécher ses affaires et répondit aux différents pélicans quelle avait reçus. Les nouvelles de la guerre étaient très bonnes. Elle adressa une prière à tous ses guerriers.
Elle avait rêvé deau tiède, hamac confortable et esclave pour la masser, mais sétait retrouvée dans une chambre depuis peu libérée par des .. Pécaris.
Peu importe elle avait besoin de repos, et Darflex la logeait, au moins était-elle à labri.
Elle se disait quand même quen tant que tlatoani elle aurait pu prétendre à mieux. Elle simagina arriver avec un grand lama, au beau pelage doux comme la laine de nos lapins, la tête haute, marchand dun bon pas. Elle rigola, un peu vantard, à faire le beau, lempereur des lamas au moins je saurai quel nom lui donner ! Elle vêtue dor et de pierreries, un repas préparé en son honneur avec des broches de pécaris, une fête organisée, les plus beaux hommes de la province à ses pieds soupirs de béatitude. Elle rouvrit les yeux, ceux-ci se posèrent sur un énorme rongeur, elle détacha son couteau, caché sous son pagne, le lança et le rat se retrouva empalé.
Elle fit le tour de la petite pièce, la couche était sale, elle la poussa dans un coin sortit les quelques tissus quelle transportait pour les mettre sur le sol. Elle sallongea. Pas la peine daller à la rivière ce soir, jirai demain se dit-elle.
Elle ferma les yeux avec lespoir de trouver le sommeil avant que les deux jeunes couplent commencent leur activité nocturne. Elle sourit, se rappela le temps passé.
Avec Batonnoir elle avait connu lexil, ils avaient du vivre chez les Azteques. Il était son guide, lui racontait les coutumes de leur terre perdue et lui apprenait la politique. Mais la vie était dure, souvent elle failli mourir nayant plus gout à rien, mais Batonnoir était la et lui donnait le courage de résister. Ils entrèrent dans différent conseils de province. Elle comme Pochteca, lui comme chef de province ou des armées. Laura lavait suivi partout, de long voyage, avait écouté ses enseignements et bien vite ils lièrent leur vie selon leur coutume, avant tout pour être plus fort. Les dieux bénirent leur union et leurs donnèrent un fils : Mittys. Mais le couple ne vivaient pas damour et de plaisir charnelle, ils avaient surtout développé de fort lien damitié, et dentre aide, et une confiance mutuelle. Ils combattaient ensembles, ils se soutenaient. Puis vint le temps de la renaissance, la redécouverte de leur racine, Laura appris à apprécier à nouveau la vie, se sentir vivre enfin et pu développer ses dons politiques au côté de son époux. Batonnoir était avant tout un frère un ami, un père pour elle, mais Laura savait que sans lui elle nétait rien, elle avait besoin de sa force.
Elle avait observé les jeunes couples ce soir, leur amour était tellement différent : amour passionnel. Elle sétait sentie incomprise quand elle avait mentionné que Batonnoir pouvait avoir autant dépouse quil le souhaitait. Et pourtant la polygamie était répandue mais le monde change. Ses soirées avec Batonnoir, elle les passait à parler politique et stratégie, elle lui parlait de ses doutes de tlatoani et il laidait.
Elle secoua la tête, ne réfléchis pas trop Laura à tout ça. Et a trop pensé elle entendit les plus jeunes remonter. Jespère au moins quils nous feront des petits guerriers. Elle les ignora et pensa au tlatocan, faisant linventaire des choses à faire, réalisa quelle ne savait pas ou en était les stocks, et fini par sendormir en comptant les dindes.
Le lendemain elle se rendit à la rivière, se lava, lava ses vêtements. Belle journée, le soleil était chaud. Elle sinstalla dans lherbe, laissant sécher ses affaires et répondit aux différents pélicans quelle avait reçus. Les nouvelles de la guerre étaient très bonnes. Elle adressa une prière à tous ses guerriers.