pnj
Dimanche 24 février 1456
Ce matin là, Mandragore sortit de l'Abreuvoir Moussant très préoccupée. Elle avait passé la nuit à veiller Dufric et s'absentait pour aller chercher une huile qui pourrait apaiser les brûlures du malade.
En chemin, elle repensa aux évènements qui s'étaient produits la veille à la Taverne.
Dufric avait commis une faute de trop. Plus tôt dans la soirée, il avait fait subir à Nadette et à Fleur Isil le même traitement que Mandragore avait déjà dû supporter maintes et maintes fois : faire boire les jeunes femmes contre leur gré.
Elles étaient en colère et lorsque Dufric se retrouva seul avec elles, telles des harpies, elles se déchaînèrent contre lui. Fleur, Nadette, Eglantina et Mandragore assouvirent leur besoin de vengeance. Il n'avait eu que ce qu'il méritait : chatouilles insupportables, coups de rames, insultes à sa pudeur....
Dufric s'était débattu mais surtout ne s'était même pas excusé et pour oublier les douleurs, il s'était adonné à son passe-temps favori : boire jusqu'à en tomber ivre mort.
Apeurées par la tournure des évènements, les quatre jeunes femmes tentèrent de l'en dissuader comme elles purent, elles le ligotèrent.
Voulant se détacher, Dufric s'approcha dangereusement de la cheminée, pour défaire ses liens et se brûla atrocement les mains et les bras.
L'horreur était à son comble. Prises de remords et avec l'aide d'Emppu, Eglantina et Mandragore l'installèrent sur un lit à l'étage et lui appliquèrent des linges mouillés et un beaume contre les brûlures.
Le pauvre était fiévreux et commençait à délirer.
Mandragore décida de rester auprès de lui toute la nuit. Elle ne pouvait pas le laisser seul dans d'atroces souffrances...et il fallait attendre le retour de Gwen.
Elle ne comprenait pas elle-même pourquoi elle était restée près de lui.
Elle ne comprenait pas pourquoi elle restait avec un homme qu'elle haïssait par dessus tout. C'était comme si elle était envoûtée et cela la dépassait totalement.
Toute à son souvenir des tragiques aventures de Dufric, Mandragore parvint chez elle rapidement. Elle se lava , mit d'autres vêtements puis fouilla dans le coffre où elle cachait ses remèdes.
Elle y trouva une huile qu'elle avait préparée en faisant macérer de l'argousier avec du millepertuis. Cette huile favoriserait la cicatrisation si au moins elle ne soulageait pas la douleur et encore moins la fièvre de Dufric.
Elle prit également de quoi écrire une lettre à Gwen qu'elle déposerait sous la porte de son échoppe de tisserande. Mandragore ne savait pas très bien lire et encore plus difficilement écrire, elle espéra tout de même que Gwen comprenne la gravité de la situation.
Ce matin là, Mandragore sortit de l'Abreuvoir Moussant très préoccupée. Elle avait passé la nuit à veiller Dufric et s'absentait pour aller chercher une huile qui pourrait apaiser les brûlures du malade.
En chemin, elle repensa aux évènements qui s'étaient produits la veille à la Taverne.
Dufric avait commis une faute de trop. Plus tôt dans la soirée, il avait fait subir à Nadette et à Fleur Isil le même traitement que Mandragore avait déjà dû supporter maintes et maintes fois : faire boire les jeunes femmes contre leur gré.
Elles étaient en colère et lorsque Dufric se retrouva seul avec elles, telles des harpies, elles se déchaînèrent contre lui. Fleur, Nadette, Eglantina et Mandragore assouvirent leur besoin de vengeance. Il n'avait eu que ce qu'il méritait : chatouilles insupportables, coups de rames, insultes à sa pudeur....
Dufric s'était débattu mais surtout ne s'était même pas excusé et pour oublier les douleurs, il s'était adonné à son passe-temps favori : boire jusqu'à en tomber ivre mort.
Apeurées par la tournure des évènements, les quatre jeunes femmes tentèrent de l'en dissuader comme elles purent, elles le ligotèrent.
Voulant se détacher, Dufric s'approcha dangereusement de la cheminée, pour défaire ses liens et se brûla atrocement les mains et les bras.
L'horreur était à son comble. Prises de remords et avec l'aide d'Emppu, Eglantina et Mandragore l'installèrent sur un lit à l'étage et lui appliquèrent des linges mouillés et un beaume contre les brûlures.
Le pauvre était fiévreux et commençait à délirer.
Mandragore décida de rester auprès de lui toute la nuit. Elle ne pouvait pas le laisser seul dans d'atroces souffrances...et il fallait attendre le retour de Gwen.
Elle ne comprenait pas elle-même pourquoi elle était restée près de lui.
Elle ne comprenait pas pourquoi elle restait avec un homme qu'elle haïssait par dessus tout. C'était comme si elle était envoûtée et cela la dépassait totalement.
Toute à son souvenir des tragiques aventures de Dufric, Mandragore parvint chez elle rapidement. Elle se lava , mit d'autres vêtements puis fouilla dans le coffre où elle cachait ses remèdes.
Elle y trouva une huile qu'elle avait préparée en faisant macérer de l'argousier avec du millepertuis. Cette huile favoriserait la cicatrisation si au moins elle ne soulageait pas la douleur et encore moins la fièvre de Dufric.
Elle prit également de quoi écrire une lettre à Gwen qu'elle déposerait sous la porte de son échoppe de tisserande. Mandragore ne savait pas très bien lire et encore plus difficilement écrire, elle espéra tout de même que Gwen comprenne la gravité de la situation.
Citation:
Gwen,
Dufric et au plut mal. Vien à la taverne le quérrir.
Mandra
Dufric et au plut mal. Vien à la taverne le quérrir.
Mandra
De retour à l'Abreuvoir Moussant, Mandragore retrouva Dufric allongé dans le lit, l' il vitreux, le regard dans le vide et toujours aussi mal en point.