Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 18, 19, 20, ..., 48, 49, 50   >   >>

[RP] : A l' Abreuvoir Moussant

pnj
Levieillard s'était rapproché de Dufric et causait avec Gwendael. Elle l'entendit dire d'une voix sûre et apaisante :Ne vous inquiétez pas, il survivra. Cela suffisait à Mandra..
Son regard se tourna alors vers Khiel qui était resté en retrait. Elle lui dit doucement :

Khiel, il est temps pour nous de partir..Votre cheval supportera -t-il le poids de deux adultes et d'un enfant ? Il faut que nous passions prendre le petit Killian chez sa voisine pour le ramener à sa mère, à Bourg.
pnj
Citation:
Messire, pourriez-vous aider un vieillard à se relever?


Khiel avait observé toute la scène, dans son coin, les bras croisés devant lui. Lorsqu'il entendit le vieillard lui demander de l'aide, il s'approcha, attendit qu'il ait fini de répondre à Gwen, et le pris sous les épaules. Au moment où ses mains le touchèrent, une sensation bizarre s'empara de lui, des images de paysages inconnus traverserent son esprit en quelques fractions de secondes. Et bien que le corps de l'homme sembla froid, une impression de chaleur envahit les mains de Khiel.
Un instant décontenancé, Khiel se reprit et releva le vieil homme. Une fois fait, il retourna à sa place, ne quittant pas Mandra des yeux. Elle semblait aller beaucoup mieux, cela ravi Khiel, qui lui adressa un large sourire

Citation:
Khiel, il est temps pour nous de partir..Votre cheval supportera -t-il le poids de deux adultes et d'un enfant ? Il faut que nous passions prendre le petit Killian chez sa voisine pour le ramener à sa mère, à Bourg.


Bien sûr que le cheval de Khiel pourrait supporter deux adultes et un enfant, d'ailleurs Khiel aurait été prêt à porter lui meme le cheval pour pouvoir voyager avec Mandra...

-Je pense qu'il en est capable...au pire je marcherai à coté, dit il en souriant.. Je vais le préparer et le chercher de suite, restez là, je reviens.

Khiel sortit de la chambre, dévala les escaliers et sortit de la taverne
pnj
Une demi heure plus tard, Khiel revenait avec son cheval duement préparé pour le voyage. Il l'attacha à l'anneau prévu à cet effet et entra de nouveau dans la taverne...
Des que Mandra et Killian seraient pret, ils prendraient la route...
pnj
Il était temps de partir..ce n'était pas un adieu. Mandra savait qu'elle reviendrait. Elle embrassa Gwendael et lui dit à l'oreille : Prends soin de lui, ma belle..Courage, je te promets de revenir..

Elle eut juste le temps de remercier le vieillard avant qu'il n'aille se reposer.
Merci Messire de m'avoir soignée..Je ..enfin..je vous confie cet homme là, qui se nomme Dufric. Vous pouvez dormir ici tant que vous voudrez. Cette taverne est désormais la vôtre.
Elle lui prit les mains et les serra longuement dans les siennes. Dans son oeil, brillait une larme.

Puis, elle s'approcha de Dufric et lui dit quelques mots à l'oreille.

Elle quitta enfin les lieux,boitillant et LiéKa sur ses talons. Dehors, Khiel l'attendait avec le cheval et le petit Killian . Il l'aida à grimper sur la monture puis lui tendit l'enfant qu'elle installa sur ses genoux.

Aux portes de la ville, Mandragore murmura très doucement :


Au revoir Annecy...au revoir mon amour..
--Le_borgne
Le vieil homme fut relevé par celui qui fut appelé "Khiel". Ce dernier lui redonna son vieux bâton. Le borgne remercia le jeune homme et se dirigea alors vers une chaise qui traînait là, dans un coin de la pièce. Il s'y assit.

La femme aux cheveux clairs vint le remercier en disant :


Citation:
Merci Messire de m'avoir soignée..Je ..enfin..je vous confie cet homme là, qui se nomme Dufric. Vous pouvez dormir ici tant que vous voudrez. Cette taverne est désormais la vôtre.


Elle lui prit les mains et laissa une larme couler de son oeil. A cet instant, l'homme perçut une sensation qu'il avait connu autrefois, celle des êtres qui se changeaient en d'autres êtres. C'était pour certains un don, pour d'autres, une malédiction. La jeune femme semblait en proie au doute par rapport à cette question, mais elle devait elle-même découvrir si c'était ou non une malédiction.

En guise de salut, l'homme baissa la tête et sourit, et par ce sourire, il tenta d'atténuer la peine que la femme ressentait. Il voulut encore demander quelque chose à cette femme, mais il se ravisa. De toute manière, il savait que celui qu'il cherchait venait souvent à cet endroit. Il n'avait qu'à attendre.

La femme aux cheveux clairs quitta la pièce et bientôt la taverne. Le vieil homme regarda l'homme qui était allité. Dufric était donc son nom... Puis, le borgne ferma ses yeux et s'appuya sur son bâton. On aurait pu croire qu'il s'était endormi s'il n'avait posé cette question à la femme brune qui était au chevet dudit Dufric :


Dites-moi mon enfant, d'où venez-vous?
Dufric
Dufric examinait le borgne depuis quelques instants maintenant. La vue de l’individu vêtu en mendiant et son œil unique l’effrayait. Il ne supportait pas de voir un infirme, la vue d’un handicape le répugnait au plus profond de lui-même et lui inspirait une terreur incontrôlable. Avait-il peur que cela ne soit transmissible ? Est-ce la possibilité qu’il soit lui-même victime d’une telle infirmité ? ou le rappel que nous ne sommes pas éternel dans ce monde et que certaines choses sont irréversible ? Il n’aurait su le dire.

Se reculant dans son lit au prix de terribles douleurs dans ses muscles tranchés, il serra nerveusement le main de Gwen tout en lui disant d’une voie suppliante par l’angoisse :


…qui est-ce Gwen ? Je t’en prie… ne le laisse pas m’approcher… éloignes le…
_________________
Sapristi
Alors qu'il remplissait son estomac de bonne binouse, vint jacou
Coucou mon Jacou,ils entamèrent la discussion
Il faut que tu saches, que la douce Mandra est morte ceci était un mensonge mais il était d'humeur ^^et ne dit pas la vérité à Jacou que plus tard le soir même ^^.. le pauvre chou
pnj
Gwendael restait fascinée par l'homme... c'était la première fois qu'elle ressentait cette osmose, cette harmonie avec quelqu'un... comme s'il avait pu savoir, comprendre au plus profond d'elle.

Elle regarda son amie s'éloigner, retenant avec peine ses larmes.... elle avait promis de revenir, il fallait la laisser partir, même si cela faisait mal, si mal...

Elle sentit alors la main de Dufric se crisper sur la sienne, avant qu'elle ne puisse répondre à la question de l'homme... d'où venait-elle? si elle le savait... elle avait bien de vagues images qui remontaient dans son esprit, mais si vagues... d'aussi loin qu'elle se souvienne, elle était une pauvre petite vagabonde dans les rues d'Annecy. Elle savait qu'il y avait eu un avant, trop de choses le lui disaient, mais ne s'en souvenait plus...


elle posa sa seconde main sur celle de son bien aimé, apaisante.

Chut... il a besoin de repos... et vous aussi.... les questions viendront après...

Elle n'osait lui dire qu'elle aussi aurait eu besoin de s'allonger et de dormir, il semblait si tendu... elle devait veiller encore...

Je... je reste auprès de vous... personne ne vous fera de mal....
pnj
Gwendael restait fascinée par l'homme... c'était la première fois qu'elle ressentait cette osmose, cette harmonie avec quelqu'un... comme s'il avait pu savoir, comprendre au plus profond d'elle.

Elle regarda son amie s'éloigner, retenant avec peine ses larmes.... elle avait promis de revenir, il fallait la laisser partir, même si cela faisait mal, si mal...

Elle sentit alors la main de Dufric se crisper sur la sienne, avant qu'elle ne puisse répondre à la question de l'homme... d'où venait-elle? si elle le savait... elle avait bien de vagues images qui remontaient dans son esprit, mais si vagues... d'aussi loin qu'elle se souvienne, elle était une pauvre petite vagabonde dans les rues d'Annecy. Elle savait qu'il y avait eu un avant, trop de choses le lui disaient, mais ne s'en souvenait plus...


elle posa sa seconde main sur celle de son bien aimé, apaisante.

Chut... il a besoin de repos... et vous aussi.... les questions viendront après...

Elle n'osait lui dire qu'elle aussi aurait eu besoin de s'allonger et de dormir, il semblait si tendu... elle devait veiller encore...

Je... je reste auprès de vous... personne ne vous fera de mal....
--Le_borgne
Le vieux borgne regarda en direction de l'homme allité. Son oeil valide lui indiqua que le blessé semblait le craindre. Ce dernier murmura quelque chose qui confirmait les soupçons du vieillard :

Citation:
…qui est-ce Gwen ? Je t’en prie… ne le laisse pas m’approcher… éloignes le…


A l'inverse de ses autres sens, son ouïe n'avait pas subi les dommages du temps. Il baissa la tête puis regarda à nouveau la jeune femme. Il lui dit alors, d'une voix quelque peu emprunte de tristesse :

Il ne me porte manifestement pas confiance. J'en suis peiné, mais j'ai l'habitude.

Mon enfant, pardonnez-moi, je ne pourrai pas le soigner.
Nos "soins" ne sont efficaces que si la personne blessée les accepte. Quand ce n'est pas le cas, le corps meurtri rejette ces soins... Peut-être est-ce pour cela que vous ne parvenez pas à calmer sa douleur.


S'appuyant sur sa canne, il se leva, sa main gauche posée sur ses reins comme s'il voulait calmer une douleur. Puis il dit:

Son salut ne dépend que de lui... et de vous si vous parvenez à le faire changer d'avis sur notre don...

Il se dirigea vers la porte qui menait au rez-de-chaussée et ajouta avant de la traverser :

Je suis en bas si vous avez besoin de quelque chose.

Il franchit alors la porte...
pnj
Cela faisait quelques jours que Mandragore était enfin rentrée à Annecy. Elle n'avait aucune nouvelle de Gwendaël ni de Dufric et se dit qu'il était plus que temps d'aller jeter un coup d'oeil à l'étage, histoire de vérifier si le mourant avait enfin repris des couleurs.
Après avoir monté les marches deux par deux, elle arriva devant la porte close et y posa son oreille. Aucun bruit..même pas un ronflement, ce qui n'était pas bon signe. En général quand l'ancien maire d'Annecy se portait comme un charme, ses ronflements parvenaient jusqu'au lac. Mais peut être Dufric était il rentré chez lui ?

Mandragore voulait en avoir le cœur net. Elle frappa trois petits coups bien sonores à la porte et entra aussitôt.

Ils étaient là tous les deux, allongés. Le visage de Gwen paraissait si fatigué..et celui de Dufric était toujours aussi blanc. Mandra eut l'étrange sensation qu'elle venait juste de quitter la pièce et que son séjour à Bourg n'avait jamais existé..
Elle mit spontanément la main à sa cicatrice. La douleur était vive..Mandra savait très bien en cet instant que les forces du bien et les forces du mal combattaient en elle....Elle pensa à Khiel pour se donner du courage et s'approcha de son amie.


Gwen...Gwen...c'est moi Mandragore..je suis revenue..Comment va t-il ?
pnj
Gwendaël et Dufric semblaient plongés dans un profond sommeil.
La tavernière n'insista pas et repartit sur la pointe des pieds.
Dans la cuisine de la taverne,elle prépara du bouillon avec un restant de bœuf puis remonta dans la chambre une marmite pleine qu'elle laissa mijoter sur les landiers de la cheminée.


Ma foi
se dit elle à voix haute, s'ils ne se réveillent pas avec ce bon fumet qui emplit la chambre..c'est à n'y rien comprendre.

Elle jeta un dernier coup d'oeil aux endormis puis se sauva vite..il ne lui restait plus beaucoup de temps pour préparer ses affaires avant que Khiel ne vienne la chercher pour leur prochaine virée à Bourg.
Eglantina
Dimanche 21 Décembre

C'était à peine sortie de la messe que 'une femme de la vingtaine avançait à grand pas dans les rues d'Annecy, elle avait une lettre à la main, une lettre signée de son amie Mandragore, tenancière de l'Abreuvoir moussant.

La belle écriture que Mandra avait développé en travaillant comme Tribun impressionnait à chaque fois Eglantina, qui n'arrivait à écrire lisiblement qu'avec beaucoup d'effort.

La missive était claire, son amie revenait en ville dans quelques jours, deux d'après l'estimation d'Eg, et voulait qu'une chambre soit prête pour un couple d'amis.
Nayamé, la belle tavernière du lieu étant souvent débordée entre son travail en taverne, celui en extérieur et sa vie personnelle, elle avait fait appel à l'Eglantina pour donner un coup de main.

Les bottines de l'Annécienne claquaient bruyamment sur les pavés gelés, elle s'était entourée d'une cape foncée qui lui couvrait la nuque et le haut de la tête, laissant juste dépasser quelques mèches de cheveux et une fin de tresse.
Enfin elle arriva au niveau de la taverne, elle tapa deux grands coups sur la porte et entra de suite, trop froid pour attendre gentiment dehors, qui plus est ce lieu était presque sa deuxième demeure, elle ne savait même plus compter combien de nuit elle avait dormi dans la grange au dernière étage, voir même sous une table prêt du feu quand la soirée avait bien amoché ça démarche.

Ce n'était pas une heure ou la taverne était fréquentée, les habitués devaient être aux champs ou avec leurs familles... Eglantina se faufila entre les tables, s'approcha du comptoir, mais pas de trace de Nayamé... Peut-être était-elle à l'étage, elle monta les marches quatre à quatre...
Naya ?
Jacouillet
Jacouillet piquait tranquillement un roupillon à l'étage de l'abreuvoir. Il faut dire qu'il faisait meilleur ici que chez lui et la bière se trouvait juste en bas. Que peut-on réveiller de mieux ? Il ronflait lorsqu' Eg entra tel une tornade dans la taverne n'arrêtait pas de crier Nayaaa Nayaaaa!. Jacouillet se réveilla en sursaut avec le coeur battant la chamade. Il souria en reconnaissant la voix d'Eg et une idée lui traversa l'esprit. Il prit quelques morceaux de tissus et les mit au niveau du torse pour se faire des seins. Il prit un autre tissu afin de se faire une coiffe et attendit qu'Eg monte à l'étage. Lorsqu'elle arriva en haut de l'escalier, Jacouillet, où Jacouillette, sortit de la chambre ou il se trouvait et s'adressa à Eg en prenant une voix faussement féminine.

Coucouuuuuuuu Eglantinachiou, c'est moi Naya. T'as vu j'ai changé de voix et de corps.

Jacouillet ne put se retenir de rire.
_________________
Eglantina
Eglantina était très sérieuse, petit pas de loup, regards fuyants dans tout les coins, avec toutes les histoires qu'elle avait entendu sur les maisons vides, son esprit était bien parti tout seul en fanfare, elle se voyait déjà, kidnappée par je ne sais quel briguant, enfermés dans un tonneau ou dans n'importe qu'elle endroit insolites et impensables.

Elle arriva devant une porte entre ouverte... Elle allait y passer le coin de son museau quand jacouillet bondit tel un diable sorti de sa boîte.

Eglantina prise de surprise laissa échapper un cris strident et recula de plusieurs pas précipités en arrière, d'un même geste elle avait dégainé sa dague.


Coucouuuuuuuu Eglantinachiou, c'est moi Naya. T'as vu j'ai changé de voix et de corps.

Eglantina cligna des yeux plusieurs fois... elle regarda de haut en bas l'énergumène devant elle, deux têtes de plus qu'elle, une carrure de chasseur d'ours, une barbe de deux jours... Ma foi ça avait des seins... les yeux de la couleur de Naya... les Cheveux tout bon aussi... mais Eglantinachiou... Hum qu'une personne était capable de cela

JAC ! Espèce de... Elle se retient de jurer, rangea sa dague dans sa botte

Ma mort ! C'est ce que tu as faillis avoir sur la conscience ! Mais mais ...

Elle allait lui demander ce qu'il lui était passé par la tête, quand elle remarqua tout de même, tout le mal qu'il s'était donné, de plus il avait encore la marque de l'oreiller sur la joue.

HUmpf... Tu sais la prochaine fois... Bien que j'espère que c'était la dernière... Pense a te raser les jambes un quelques peu... C'est pas un compliment que tu lui fais à la Nayamé

Tout en continuant de l'observer elle était parti en grand éclat de rire, p'têtre un quelque peu nerveux aussi sur ce coup.

T'sais quoi le grand ! Si tu me dis que la Naya n'est pas dans les horizons... Et bien tu vas jouer son rôle, j'espère que tu es prêt a bosser mon gaillard !
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 18, 19, 20, ..., 48, 49, 50   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)