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[RP] : A l' Abreuvoir Moussant

Jacouillet
Mouais, j'ai faillit mourir à cause des cette stupide histoire de fleur. J'étais parti dans les montagnes car j'avais entendu parlé d'une fleur qui pousse dans les hauteurs même quand il neige. Donc j'ai grimpé grimpé et à force de patauger dans la neige j'ai attrapé un rhume. En éternuant j'ai déclenché une avalanche qui a faillit m'engloutir. Heureusement qu'il y avait une grotte pas loin où j'ai pu m'y abriter. J'ai dut ensuite me frayer un passage avec mon épée afin de sortir de la grotte dont l'entrée était bloquée par l'avalanche. J'y est passé un certain temps et du coup mes vêtements étaient tous trempés à la fin. Sur la route du retour j'ai tout de même trouvé cette fameuse fleur. Voilà pourquoi je suis d'assez mauvaise humeur.

Jacouillet s'essuya un peu les cheveux avec la couverture que lui avait donné Naya et bu un peu de bière.

Merci Naya, ça fait du bien de retrouver un peu de chaleur humaine. Bon j'ai oublié de préciser que j'ai faillit me faire bouffer par 2 ou 3 loups.

Jacouillet laissa planer le silence et un énorme sourire se dessina sur son visage.

Bon la j'exagère un peu, les loups n'étaient en fait que des chamois et ils m'ont juste regarder avec leurs grands yeux globuleux.

Jacouillet ria et bu une autre gorgée de bière. Il remarqua enfin la présence d'autres personnes dans la taverne.

Oooh pardonnez moi, je ne vous avais pas remarqué. Trop aveuglé par mon énervement sans doute. Messieurs dames je vous souhaite bien le bonjour, je me nomme Jacouillet De Divonne, aventurier de l'impossible et accessoirement troubadour. Allez tournéééée pour tout le monde.
_________________
pnj
Khiel avait fini de s'occuper des chevaux, et se faisait une joie de retrouver, non seulement la chaleur accueillante de la taverne, mais également, en plus de leurs compagnons de voyage, toutes les têtes joviales de ses amis. C'est donc de fort bonne humeur que Khiel poussa les portes de l'Abreuvoir.

Un pas, un seul pas à l'intérieur, et une sorte d'immense froid l'envahit. Khiel se figea un court instant, puis regarda tout autour de lui. Il y avait quelque chose qui n'allait pas. Pourtant, Mandra faisait la visite à Cachou et Nonox, Naya était là avec Jac', et Eg servait...servait qui?...Khiel regarda attentivement le vieillard...il n'arrivait pas à dire pourquoi, mais il lui semblait qu'il y avait quelque chose d'étrange dans cette personne. Khiel mit cela sur le compte de la fatigue du voyage. De plus, Eg étant avec, il verrait çà avec elle plus tard, d'autant plus qu'une douce et agréable musique résonna à ces oreilles


Citation:
Allez tournéééée pour tout le monde.


-Merci Jac', à ta santé!!

Le vieillard pouvait bien attendre apres tout...
Eglantina
J'vous amène ça de suite messire...

Eglantina allait tourner les talons quand la voie fatiguée de l'homme se fit encore entendre à nouveau, elle se pencha en avant, elle ne voulait louper aucune goutte de ces paroles, avec le vacarme ambiant cela n'arrangeait rien.

Agate... Oh bah non m'sieur, la dame blonde que vous regardiez, c'la tenancière d'ici voyez.
Votre dame à vous, jamais vue...


Bizarrement quelque chose l'avait retenue de dire le prénom de son amie, pourtant elle le savait que trop bien, si l'homme cherchait son identité il n'aurait aucun problème avec les informations qu'elle venait de divulguer... Et si elle en avait trop dit ? Elle l'entendit encore parler des méfaits de la vieillesse, elle ne l'écoutait plus que d'une oreille, hochant la tête de bas en haut.

Ma foi, l'temps passe on y peut rien !

Il souriait, montrant toutes les pauvres quenottes qui lui restaient. Elle en profita pour se reculer, dans son élan elle faillit bousculer Khiel qui arrivait à peine, en croisant son regard elle comprit de suite que l'ambiance plus tendue de la taverne, l'avait lui aussi frappé. Elle ne pouvait pas lui parler, non le vieux était encore trop proche, de plus... que pouvait elle dire, son mauvais pressentiment ? Khiel aurait à coup sûr rit aux éclats, non pour l'inquiéter il aurait fallut qu'il parle avec Mandragore. Mais le bon savoyard avait déjà chope à la main et allait à coup sûr écouter l'histoire que Jac' comptait près du feu... Elle ne voulait pas le déranger en ayant que des suppositions.

Avec une grande difficulté, Eglantina traversa à nouveau l'ensemble de la taverne, arrivée prêt du comptoir elle aperçu que Nayamé était elle aussi descendue, de son sourire elle en déduisit que les chambres devaient être prête, voilà au moins une chose qui roulait !

Pendant que la tavernière préparait la mousseuse, Eglantina jeta un oeil en cuisine, Mandra encore en pleine visite, semblait ailleurs. Par chance peut être elle remarqua la présence d'Eg, sans rien dire elles s'étaient comprise, Eglantina avait hausser les épaules : signe qu'elle ne savait rien de plus qu'avant. En prolongement de ce mouvement, elle prit d'une main sûre la chope que Naya avait préparé, puis reparti dans le fin fond de la taverne.
Là voilà à nouveau devant le vieux, qui de son regard vague continuait d'observer l'endroit.

Et Voilà, buvez pendant que c'est frais, ça sera tout ?
pnj
Il était là, c'était lui. Pique-Quenouille le sentit de suite. Il tenta de masquer son trouble tant bien que mal. Il entendit à peine la réponse de la donzelle, et profita qu'elle reparte au comptoir pour observer le grand gaillard qui venait d'entrer...mais plus discretement que tout à l'heure avec la jeune femme.
Et c'est en l'observant que Pique-Quenouille sentit une angoisse monter en lui...une peur ancestrale...cet homme semblait si...sombre, et cette femme si...radieuse...lumineuse.
Perdu dans ses pensées, il n'entendit même pas le retour de la serveuse


Citation:
Et Voilà, buvez pendant que c'est frais, ça sera tout ?


-hein...euh...oui, merci bien mademoiselle...

Pique-Quenouille prit la chope et commenca à boire doucement sa bière. Mais ces pensées étaient ailleurs...un homme sombre...une femme lumineuse...et si...cela se pouvait'il? Il ferma les yeux et sentit le besoin de refaire, pour la millième fois au moins, un rapide historique de la légende des "Enfants de la Louve"

Oh bien sûr, Pique-Quenouille la connaissait entièrement l'histoire des « Enfants de la louve », cette vieille croyance ancestrale de son pays lointain.



En des temps immémoriaux, le demon fut chassé, mais il n'avait pas dit son dernier mot...ni joué son dernier tour à des humains bien trop naïfs. Il leur légua ses deux loups maléfiques, un mâle noir, et une femelle blanche, Mirgard et Rhuna.
A la lune ronde, ils se transformaient en humain, et partaient en quête de partenaires afin de perpétuer la race. Rhuna mettait bas des louveteaux, alors que les femmes engrossées par Mirgard donnaient naissance à des humains, mais ces femmes, sous l'emprise maléfique du démon, devaient déposer leur progénitures en forêt. La légende voulait qu'un loup vienne alors chercher le bébé pour le ramener à la meute...
A l'inverse de leurs illustres aïeuls, ces hommes ou femmes-loup étaient des humains qui ne prenaient leur apparence animale que lorsque la pleine lune montrait son visage...inversement, les loups devenaient humain, et ainsi la race pouvait perdurer...
Mais depuis que Mirgard avait été tué par Elguébhor et sa flèche en or, la magie s'était peu à peu estompée, moins puissante...Le preux Elguébhor fut nommé Capitaine de la « Compagnie des Louvetiers », des hommes et des femmes dont la seule mission consistait à éradiquer les loups et les Enfants de la Louve... Ils avaient massacré la plupart de ces descendants démoniaques, et comme il n'en restait plus que quelques uns disséminé çà et là, seuls des traqueurs comme Pique-Quenouille continuait ce « travail »...


De plus, Rhuna était toujours en vie, et la récompense pour sa blanche fourrure était élevé...de quoi suscité de nombreuses vocations...Mais là, Pique-Quenouille pensait se trouver devant la dernière prophétie de Mirgard, celle qu'il prononca juste avant que le dernier souffle de vie n'ait quitté son corps



« Lorsque le loup noir et la louve blanche seront à nouveau réunis, lorsque la femme de lumière et l'homme sombre s'accoupleront...reviendra le Démon...pour l'Eternité... »


Il finit sa chope rapidemment, se leva et partit silencieusement, se promettant de revenir en ces lieux d'ici peu...
pnj
Khiel buvait sa chope offerte par Jac tout en suivant des yeux Mandra qui faisait la visite à leurs amis de Belley. Il se sentait de mieux en mieux, le trouble ressenti à son arrivée semblait s'être dissipé aussi vite qu'arrivé.

-Ben voilà, celà devait être la fatigue, se dit'il. Le vieux ne devait rien à voir avec tout cela...

Au fait, que faisait'il maintenant? Khiel se retourna en direction de la table où s'était assis l'étrange personnage...il n'était plus là...

-Il faudra que j'en discute avec Eg, elle a parlé avec lui, peut être a t'elle appris quelque chose sur cet energumène.

Pour l'heure, il n'en avait pas envie et se remit à siroter tranquillement sa bière en regardant Mandra. Il aimait la voir ainsi, radieuse, souriante. Il profita qu'elle lui tournait le dos pour s'approcher discretement d'elle. Il passa ses bras autour de sa taille et, tout en l'embrassant dans le cou, lui murmura:

-Heureuse d'être rentrée, mon Ange?
pnj
Ses amis ayant souhaité se reposer, Mandragore les laissa tous les deux dans la chambre si accueillante que ses amis avaient préparée. L'édelweiss était bien placé dans un pot sur une table de chevet et Mandra sourit en repensant aux péripéties endurées par Jacouillet..il était si bon conteur qu'elle finissait vraiment par croire à ses histoires rocambolesques !

Elle descendit à nouveau dans la pièce principale de la taverne, remercia chacun de ses amis d'un baiser sonore sur la joue.

Merci à vous trois....Vous avez fait des merveilles..comme toujours !

Rayonnante et joyeuse, elle semblait même avoir oublié l'homme qui lui avait fait froid dans le dos. D'ailleurs, ce dernier était parti.
C'est à ce moment qu'elle sentit qu'on la prenait par la taille et elle se mit à frissonner sous le baiser tendre. Elle se retourna et plaça ses bras autour du cou de son aimé.


Oui, mon Prince..j'en suis vraiment heureuse..Une toute nouvelle vie nous attend, maintenant.

Elle lui déposa un doux baiser sur ses lèvres, ravie et comblée.
--Le_borgne
Pendant tout ce temps, le borgne était resté en taverne et avait profité de l'hospitalité de Mandragore. Mais quelques jours plus tôt, il avait disparu de la ville. Il revint alors à l'Abreuvoir Moussant. Celui qu'il attendait allait arriver. De plus, il voulait à nouveau remercier Dame Mandragore de l'avoir hébergé et s'apprêtait à lui faire bientôt ses adieux.

En ouvrant doucement la porte comme son âge le lui commandait, son oeil valide remarqua un vieillard assis plus loin. Mais il comprit rapidement que ce dernier dupait son monde. La vieillesse, le borgne la connaissait bien. Le vieillard assis là-bas, la feignait. Il ne dit rien. Ce n'était pas ses affaires pensa-t-il. Il ferma la porte et aidé de son bâton, s'assit à une table qui était restée vide.

Enfin entra Dame Mandragore, elle était accompagnée par d'autres personnes. Le borgne perçut dans le regard de la jeune femme un semblant de peur vis-à-vis du faux vieillard. Puis, le faux vieillard regarda le dénommé Khiel faire son entrée.

Le borgne savait que le faux vieillard n'était pas de leur côté, et donc, pas du côté de celui que lui, le véritable vieil homme, attendait. Il fallait donc peut-être rester un peu plus longtemps.

Finalement, après quelques dizaines de minutes, le faux vieillard partit sans rien dire.

Quand Mandragore eut finit la visite de la taverne qu'elle donnait à ses amis, le borgne se dirigea lentement vers elle, et de ses mains glacées, prit celles de la jeune femme. Il espéra qu'elle le reconnut. Il lui dit alors avec son étrange accent :


Bien le bonjour ma Dame. Je voulais vous remercier pour m'avoir offert l'hospitalité la dernière fois. Mais, ne souhaitant pas en abuser, je suis partit me promener autour de votre petite ville. Je ne me rappelle pas avoir vu de si majestueuses montagnes depuis fort longtemps. Il insista inconsciemment sur le "fort longtemps". Et vous? Comment vous portez-vous? Votre blessure ne s'est pas rouverte j'espère? dit-il avec un large sourire qui inspirait la confiance.
pnj
Le borgne se tenait devant elle. Ses mains glacées la surprirent tout comme la première fois. C'était étonnant que ces mains lui procurent autant de chaleur alors qu'elles étaient si froides.
Le vieil homme la remercia pour son hospitalité. Elle sourit et lui répondit d'une voix douce et basse :


C'est plutôt à moi de vous remercier. Nous sommes partis si vite la dernière fois ! Je suis bien aise de savoir que vous avez profité de la chaleur de l'Abreuvoir quelque temps. Ma jambe ne me fait plus du tout souffrir..et j'aime à penser que vos mains n'y sont pas étrangères.

Elle lui fit à nouveau son plus joli sourire et garda ses mains dans les siennes, les frictionnant doucement.

Puis elle appela Khiel.


Khiel, vous vous souvenez de ce brave homme qui m'a remise sur pied après cette vilaine blessure à la jambe ?
Vieil homme, voici Khiel, mon aimé..celui qui remplit mon cœur chaque jour un peu plus fort de ce sentiment si fort qu'on appelle, paraît il l'amour..Mais vous, comment vous nommez vous donc ?
--Le_borgne
On m'a connu autrefois sous le nom de Mentès. Je serai honoré si vous m'appeliez ainsi, Dame Mandragore.dit le vieil homme.

Cependant, serait-ce que trop abuser de vous redemander le gîte? Je ne pense pas que je resterai longtemps. Et puis, je ne serai pas une gêne pour vous. Je peux vous l'assurer.
pnj
Vous pouvez rester ici tant que vous voulez Mentès. Prenez donc la petite chambre à l'étage, celle qui donne sur le lac. La vue y est magnifique.
Si vous avez besoin de quoique ce soit, demandez à Eglantina. Elle se fera un plaisir de vous servir.

Elle lui sourit une nouvelle fois. Ce vieil homme l'apaisait, et lui rappelait un peu la vieille de marais de Bourg. Il avait ce même regard pénétrant et cette même douceur dans les gestes.
--Le_borgne
Le vieil homme s'inclina tant bien que mal et dit :

Je vous remercie infiniment. Je souhaite que votre vie soit longue et douce. Les âmes bonnes ne sont pas légions par les temps qui courent et je suis heureux d'en avoir trouvé au moins une icelieu. Je vais vous laisser. Je vais m'asseoir là-bas, au fond. Merci encore Dame Mandragore.


Il partit en s'appuyant sur sa canne vers une table au coin de l'Abreuvoir. Il s'y assit et attendit.
Robin_de_echenans
Mercredi 14 janvier

Robin de Echenans, accompagné par Mandragore et Khiel, revinrent de Genève. Là-bas, ils avaient tenté de retrouver Saintaise, l'aimée de Robin, mais aucune nouvelle ne leur parvint. Robin se sentait triste, inquiet, et la moindre contrariété pouvait se muer chez lui en une puissante colère inattendue. Ils entrèrent à l'Abreuvoir. Robin s'assit et commanda à Eglantina une bière, puis une autre, et une autre, et encore une autre... Cette soif masquait sa peur quant à la disparition de Saintaise, peur que quelque chose lui arrivât, peur qu'elle ne soit plus...

Il entendit dans la taverne qu'on avait renversé le Duc.
Le Duc.
Louis Ier.
Robin se souvint parfaitement quand il avait pris position pour celui-ci - alors maire d'Annecy - face à un étranger. C'est là qu'il rencontra... Saintaise... Quelques larmes coulèrent sur son visage et il tentait de les dissimuler en plaçant sa main sur ses yeux. Quand il eut fini, ces derniers, rougis, le trahirent et montrèrent à tous sa tristesse...

Il leva les yeux devant lui. Au fond de la taverne, il remarqua un vieil homme, borgne. Il lui semblait... familier...
Eglantina
C'est avec peine qu'Eglantina servait les bières de Robin, d'un côté elle était heureuse de le revoir sur Annecy, rassurée de savoir que Mandra, Khiel et lui étaient rentrés indemnes...
Mais de le voir là, complètement désespéré lui brisait le cœur, l'alcool n'arrangeait rien, pourtant son rôle de tavernière l'obligeait à le servir, mais son côté d'amie lui disait plutôt de lui enlever les chopes, que de s'en brumer l'esprit n'arrangeait la plupart du temps rien.

Elle restait derrière le comptoir, essuyant les verres propres avec un chiffon, regardant la salle vaguement, soucieuse pour le futur d'un grand nombre de ses amis. Elle espérait que tout s'arrangerait, une solution miracle ? Elle n'était plus assez naïve pour y croire.
Noria


Après tout ce qu'il venait de voir et entendre en place publique, Noria n'avait pas vraiment le moral au beau fixe. Des avis étaient placardés, annonçant la rupture des traités entre les provinces de Savoie, Franche-Comté, Lorraine et la Garde Impériale ; tout cela avec la signature d'un Duc qui normalement ne l'était plus, d'un Franc-Comte qui n'avait semble-t-il pas pris l'avis de son Conseil... bref, un sacré sac de noeuds où tout le monde se "tsércotait" à qui mieux mieux...
Aussi prit-il, une fois n'est pas coutume, la décision d'aller dans une taverne pour y descendre un alcool fort dont il avait bien besoin...

En entrant à l'Abreuvoir Moussant, il jeta un rapide coup d'oeil et constata la présence de quelques clients... l'atmosphère n'était pas franchement joyeuses non plus...

- Hola tav... ha excusez-moi... bien le bonjour à vous Dame Eglantina ! Amenez-moi donc un verre de génépi... assez grand et assez plein le verre, s'il vous plait ! J'ai besoin de quelque chose de raide... j'ai un peu mon compte en émotions provoquant une humeur morose actuellement.

Puis Noria s'installa à une table inoccupée, attendant qu'on lui apporte sa commande.
Eglantina
La porte s'ouvrit, enfaite c'est plutôt le froid qui s'engouffra dans la taverne qui attira l'attention de la tavernière, elle laissa son chiffon de côté, dépoussiéra machinalement son tablier et scruta d'un œil curieux le nouveau client. Il ne lui fallut pas bien longtemps pour reconnaitre l'homme.

Ah Messire Noria ! Longtemps qu'on ne vous a pas vu dans notre Abreuvoir dites-donc ! Vous nous aviez tout de même pas oubliez hein !

"De toute façon..." pensa-t-elle "... qui oublierait une taverne !"

Asseyez vous, j'vous en apporte un verre, vous m'en direz des nouvelles c'est la sélection du maire celui-là, un connaisseur.

Elle parti au petit trot dans la réserve ou Mandragore entreposait une collection d'alcool différent et variés, de là elle revient quelques minutes plus tard ayant été généreuse dans la dose. Elle se faufila entre les tables et déposa la commande.

Et Voilà ! Vous m'en direz des nouvelles, z'etes un homme de goût vous aussi !

Elle lui sourit gentiment, voyant bien sur son visage que les nombreux problèmes du duché n'avaient épargné personne, ma foi même si comme pour Robin elle restait perplexe sur la solution de d'éclaircir les idées en taverne, elle savait pourtant que c'était un lieu privilégié pour retrouver un peu de moral...

Instinctivement elle s'assit sur un coin de la table, ce n'était pas des manières de dame, elle le savait, mais c'était le genre de chose qu'elle ne contrôlait pas

Alors mon bon Noria, vous vous bien remis de la gadoue des rives du lac ?

Elle faisait référence au jeu de tir à la corde, qui avait été un drôle de divertissement à l'époque, Alors oui c'était étrange comme question, elle s'en rendait bien compte, mais parlé politique aurait encore plus ternis l'ambiance, qui n'était déjà pas au beau fixe.
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