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[RP] : A l' Abreuvoir Moussant

pnj
Lolarose sourit en écoutant le commandeur lui parlait. Il semblait être un homme juste et bon. Quand elle les regardait se parlait, cela lui fit chaud au coeur. Savoir que son amie était en de bonne main la rassurait. C'est qu'elle en avait vécu, alors si elle pouvait être heureuse, c'est tout ce qui lui importer. Puis sa petite phrase sur les raleries d'Eg, c'était bien pour voir la réaction du commandeur. Et sa réaction fut celle qu'il fallait.

Oh vous savez Eg n'est pas si raleuse que ca, pour l'avoir pour amie, je vous assure que c'est une personne fort agréable, de confiance, et qui a toujours la phrase pour faire rire! Et si on a un problème, elle est toujours là.


Lola sourit à son amie de toujours, oui quoi, elle la complimentait devant Noria pour être sure que son histoire de raleuse ne tienne plus de debout, et puis elle le pensait alors.

Bon, je ne vais pas traîner, je ne vais pas commencer à vous faire un interrogatoire de la plus grande curieuse, sinon on va y passer toute la nuit!
Et puis il se fait tard, je ne voudrais pas me perdre sur les chemins! Prenez soin de la Eg, sinon, gare à la colère de Lola!


Lola sourit gentillement au commandeur, elle et ses menaces qui n'impressionnait jamais personne. Elle donna la bise à Eg et lui chuchota discretement : Profite bien de ta soirée, maintenant que tu l'as pour toi toute seule...sois heureuse ma belle!

Lola attrapa sa besace bien lourde,se dirigea vers la porte et fit un petit signe de la main avant de s'enfuir dans la nuit.
Noria
Noria écouta les deux amies lui parler tout en souriant. En lui parlant d'Eglantina, Lola ne fit que confirmer ce qu'il pressentait déjà : sous des dehors qui pouvaient sembler quelque peu bourrus à certains (après tout il faut bien en imposer un minimum aux clients trop chahuteurs lorsqu'on est tavernière), Eglantina était plutôt une personne sensible et chaleureuse, toujours prête à secourir des amis dans le besoin. Ce qui expliquait certainement les amitiés sincères qui la liaient à pas mal de monde. Il en eut du reste très vite la preuve lorsqu'elle lui dit qu'elle préférait le savoir en train de dormir dans l'une des chambres de l'auberge plutôt que de courir le risque de tomber dans le canal qu'il devait traverser pour regagner la rue Ste-Claire. Il retint surtout la dernière phrase dite avec une petite pointe d'accent maternel....

J'pense à votre sécurité, voyez ?

Voici qui ne tombait pas dans l'oreille d'un sourd. Il est vrai que lors de son dernier passage, il avait eu la chance d'avoir sous la main (et dans tous les sens du terme appui solide) un message e l'ODL pour le raccompagner car il était assez loin d'être très frais ce soir là. Sur ces entrefaits, Lola annonça son départ tout en lançant un avertissement...

Prenez soin de la Eg, sinon, gare à la colère de Lola!

- Rassurez-vous Madame, très loin de moi l'idée de faire du mal à Eglantina. Bien au contraire : je vous fais serment de veiller sur elle dans toute la mesure de mes possibilités et il fit un clin d'oeil aussi bien en tous les cas qu'elle semble déjà vouloir veiller sur moi. Je vous souhaite un bon retour et une bonne nuit Madame.
Eglantina
Sensation toujours étrange d'entendre parler de sa personne, alors qu'on était présent, jamais elle ne s'habituera cela était sûr, elle les écoutait, les yeux légerement bridés, ne sachant quoi dire, pour sa défense ? Cela était ridicule ils étaient plutôt élogieux, hum chercher à la contredire ? Non, non plus. Rester neutre et impartiale. C'était peut-être la facilité, mais cela était réaliste.
Elle ne pipa donc mot, durant tout le temps ou ils discutaient, laissant juste apparaître un petit sourire à leur dernière échange vocale, pour sûr qu'elle veillerait sur lui, elle avait trop peur de le perdre.
Lola fit comprendre qu'elle allait les laisser, un petit murmure à son oreille pour lui dire d'être heureuse, elle n'avait pas de soucis à se faire, mais la blondinette devait l'avoir compris.
Elle sortit et la porte se referma : léger grincement et bruit sec.
Eglantina réalisa à cet instant, que c'était la première fois qu'ils se retrouvaient seul, enfin il y avait eut le couloir de Titca, mais ils ne s'étaient pas encore avoués leurs sentiments !
A cette idée, ses mains tremblèrent un peu, et son cœur dansait les rythmes les plus endiablé. Un silence de quelques secondes, s'était installé, ce genre de silence à sens unique, si on ne le brisait pas rapidement, impossible de se reprendre, il devait sûrement sourire à ce moment là, de curiosité elle scruta son visage.


-Hum, ça les a tous chassé, nous voilà donc seul... Enfin oui... évident comme observation vous allez me dire ! osa-t-elle avouer en souriant.

Toujours assise en face de lui, elle était un peu empruntée, elle avait l'impression d'être revenu 10 ans en arrière, elle n'osa pas sur le coup faire le premier pas, même si elle en avait drôlement envie, peur de le brusqué peut-être, elle n'avait pas envie de le voir partir en courant !
Alors se contentant, noyer son regard dans le sien.
Noria
Après que Lola ait quitté l'établissement, le silence s'installa. Pas très longtemps, mais un temps suffisant pour laisser les pensées vagabonder. Noria souriait toujours et il but une gorgée de bière.

Hum, ça les a tous chassé, nous voilà donc seul... Enfin oui... évident comme observation vous allez me dire !

Un léger rire secoua ses épaules alors qu'il fixait toujours le regard d'Eglantina. Ca, pour être seuls, ils l'étaient bel et bien comme il le réalisait maintenant... boudiou...sous un aspect extérieur tranquille ça bouillonnait ferme sous la surface. Il se sentait perdre gentiment pieds... il sirotait sa bière pour tenter de mettre un peu d'ordre dans ses idées et se donner un semblant de contenance malgré la poussée d'adrénaline, espérant que son désarroi ne remonte pas à la surface (dieu merci, les aboyées de ses chefs et les longues heures d'exercice au maniement des armes, lui avait appris l'impassibilité apparente)... Noria était un soldat, combattant aguerri, capable de hurler des ordres au plus fort d'une mêlée ; mais il avait un point faible malgré tout : devant une femme le regardant comme Eglantina le regardait en ce moment même, il perdait tout ses moyens et d'autant plus s'il avait lui-même des sentiments pour cette personne... Bref, sur ce coup-là il fallait qu'il se bouge car il ne voulait pas la laisser partir... mais (pensée fugace lui traversant l'esprit) et si il se trompait complétement si pour lui elle avait simplement de l'amitié... une bonne amitié bien terre à terre ; non se dit-il quand même... dans ces deux ou trois regards qu'elle lui avait fait, il lui avait pourtant bien semblé voir un peu plus que de la simple amitié. Il fallait absolument qu'il se décide. Avalant une dernière gorgée de bière (aouch... pas descendue toute seule celle-là) il entreprit de recoller tous les morceaux de ses pensées pour en faire quelque chose d'à peut près cohérent et, après s'être donné mentalement un bon coup de botte dans le fondement, il osa enfin se lancer... pas besoin d'aller très loin, elle était là devant lui, ses magnifiques yeux bleus plantés dans les siens...
Il lui prit une main dans les siennes et se lança, non sans s'être raclé la gorge (les chats on parfois tendance à se nicher en des lieux pas croyables)...


- Hum... Ma Mie.... heuuu... je dois vous avouer quelque chose. Après que nous nous soyons quittés vendredi dernier, j'ai regagné ma Commanderie et y ai travaillé toute cette semaine. Et pendant tout ce temps, à aucun moment vous n'avez quitté mes pensées. Me trouver aussi loin de vous m'était torture ; je ne pouvais que compter les heures qui me séparaient de revenir à Annecy et de vous revoir.

Il se leva de sa place, fit descendre Eglantina de son "perchoir" pour qu'elle soit debout face à lui, et il mit un genou à terre et leva la tête pour la regarder dans les yeux...

Ma Dame, permettez que je dépose mon coeur à vos pieds et vous pouvez en disposer à votre convenance. Oui Ma Dame je vous avoue ici et maintenant mon amour.

Puis il attira la main qu'il tenait toujours et y déposa un baiser... dans la paume cette fois... et une dernière pensée dans l'attente de la réaction de l'élue de son coeur.... alea jacta est...

Il réalisa aussi qu'il avait juste oublié de lui annoncer un petit détail... enfin... petit... à ses yeux à lui. Mais il ne voulait pas non plus l'effrayer ou l'impressionner. Tout ce qu'il voulait pour le moment c'est qu'elle réponde au Noria qu'elle connaissait... ni plus, ni moins...
Eglantina
Une chose qui troublait l'annécienne, était sans doute qu'elle n'arrivait pas à lire les émotions de Noria, sur son visage ces mouvements ou encore dans ces paroles, en même temps heureusement qu'il était impassible, il n'aurait jamais eu de carrière militaire sans cela. Pourtant à certain instant il lui semblait complètement limpide, dans ces moments là elle ne doutait pas, il ressentait quelque chose pour elle, elle aurait pu mettre sa main au feu, mais de penser à cela, cet aspect trop sûre d'elle ne lui ressemblait pas, même si d'apparence elle semblait fixée sur ces positions, têtue et un semblant autoritaire, elle se remettait sans arrêt en question.
Quand il se leva de la table, son cœur fit un bond dans sa poitrine, dans son esprit deux scénarios possibles, soit dérangé par ce tête-à-tête il avait trouvé une raison pour filer, dans ce cas elle serait restée assise sur cette table, durant encore de longue minutes, prise dans une grande désillusion.
Soit, il viendrait vers elle, et là...
Et là, c'est ce qu'il fit, sa main prit place dans les siennes, cette emprise n'était pas pour lui déplaire,

- ... Et pendant tout ce temps, à aucun moment vous n'avez quitté mes pensées. Me trouver aussi loin de vous m'était torture ; je ne pouvais que compter les heures qui me séparaient de revenir à Annecy et de vous revoir.
Son regard brilla de plus belle, elle n'eut pas le temps de répondre qu'il la prit par la taille pour la faire descendre de la table. Quand il s'agenouilla pour lui baiser la main, ses yeux dans les siens, elle fut prise d'une bouffée de chaleur, qui lui fit regretter d'avoir autant chauffé la taverne dans la journée...
Puis il ouvrit la bouche et les paroles qui sortir restèrent comme en écho dans la tête de la jeune femme.

Ma Dame, permettez que je dépose mon coeur à vos pieds et vous pouvez en disposer à votre convenance. Oui Ma Dame je vous avoue ici et maintenant mon amour.
Une seconde pour réaliser, une autre pour formuler une phrase, une encore pour oser se lancer.
-Noria, jamais au grand jamais je ne laisserais votre coeur au prise avec vent et misère, comptez qu'a partir de ce jour, je me porte garante de sa sûreté. Mon amour est pour mon plus grand bonheur, réciproque au votre.
D'un petit signe de sa main libre, elle lui fit comprendre qu'il devait se relever, n'écoutant qu'elle même, elle vient chercher ce qu'elle retenait depuis de bien nombreux jours, une certaine proximité, elle vient se caler sans aucune honte entre ses bras, posant sa joue brulante contre son torse, entendant sans peine son cœur battre la chamade, ou peut-être était-ce le sien ?
Noria
Pendant qu'il lui avouait son amour pour elle, Noria vit tout un tas de petites lumières s'allumer dans le regard d'Eglantina. Il ne savait trop ce que cela signifiait, mais il espérait que ces lueurs soient bonheur plutôt que moqueries...
Une fois qu'il eut terminé, il y eut un court silence pendant lequel il resta dans l'expectative, son regard rivé dans celui d'Eglantina, jusqu'au moment où...


Mon amour est pour mon plus grand bonheur, réciproque au votre.

... ces paroles lui firent oublier le début de la phrase. Il fit mentalement un tel soupir de soulagement qu'Aristote dut en être décoiffé pour le coup. Sur un petit signe il se releva et l'accueilli dans ses bras, la serrant suffisamment (mais pas trop) fort... il ne voulait pas qu'elle s'échappe. Puis il inclina sa tête, la regarda dans les yeux avant de lui dédier un sourire de bonheur. Ensuite il appprocha ses lèvres des siennes et lui fit un tendre baiser.... nettement moins chaste que ceux qu'ils s'étaient consentis jusqu'alors.

- Ma Mie.... mon amour... j'ai... je viens d'entendre les plus belles paroles qui m'aient été dites depuis fort longtemps. Ces paroles, je n'osais trop les espérer, et pourtant vous les avez prononcées et cela me remplit d'un immense bonheur.
J'ai également une nouvelle, plutôt bonne dirons-nous à vous apprendre...
je ne suis plus vraiment Commandeur de l'ODL pour la Savoie. Je suis... juste un petit peu au-dessus. C'était du reste la raison de mon absence imprévue en début de soirée car je me suis rendu à mon domicile pour y réceptionner un messager. En fait je suis depuis ce soir Grand-Maître de l'Ordre.... mais je suis toujours le même aussi...


Il lui fit un grand sourire, l'embrassa à nouveau et la garda serrée contre lui... il était bien...
Eglantina
Entourée par ces bras, bercer par sa respiration, elle ne l'aurait lâché pour rien au monde. Le temps semblait s'être arrêté entre les baisers du couple, des baisers moins pudiques, plus intenses, elle l'aimait et voulait qu'il le sache.
Tout en lui caressant le visage du revers de la main, elle l'écouta curieuse, parler de cette nouveauté, Il était donc devenu Grand-Maître... cela n'était pas très clair aux oreilles de la jeune femme, mais du peu de culture qu'elle avait, elle savait que c'était un rôle important et respecté. Elle lui sourit tendrement quand il la rassura en disant qu'il ne changerait pas.


- Je ne peux que vous féliciter ! Je suis sûre que vous serez parfait pour ce nouveau rôle, j'ai confiance en vous, de même vous n'êtes pas le genre d'homme qui change en prenant plus de grade. Je vous connais assez pour pouvoir l'affirmer.


Elle aurait aussi voulu lui dire, que ses sentiments pour lui ne changeraient pas même si il devenait l'empereur lui même ou un simple gueux. Évidemment ce n'était pas le cas, il était pour elle parfait ainsi, elle ne voulait le changer pour rien au monde.

Passant ses bras autour de son cou pour combler encore plus la distance qui les séparaient, elle l'embrassa amoureusement, il y a peu de temps encore elle n'aurait pas osé être aussi proche de lui, aussi collé-serré mais sur l'instant elle n'en avait plus rien à faire, personne n'était là pour critiquer son comportement de toute manière.
Elle se mit sur la pointe des pieds pour atteindre son oreille :
vous pouvez m'expliquez, comment j'arrivais à vivre avant de vous connaître ? Tout en lui souriant espiègle.
pnj
Je préviens, je fais un RP court ^^


Hico arriva en courant dans l'abreuvoir, des papiers sortant des poches et des cernes grosses comme des marmites...

Noria, voilà j'ai fait votre mandat...Ne défendez pas demain, Niac va prendre la mairie. Mais essayez de défendre dès que Niac a pris la mairie. Je vous ai mis 20 miches...De pain dans votre mandat.
Voilà a'rvi tout le monde...Et...Bon courage.


Les saluant et prenant une pinte au passage, il sortit en courant et en laissant s'envoler quelques papiers.
Noria
M'enfin... on dérange pas les gens comme ça ! Non, c'est nickel Hico... vous avez permis un "rebond"


Noria laissait ses pensées vagabonder, savourant le bonheur de tenir un être aimé dans ses bras lorsque la porte s'ouvrit à la volée laissant entrer un courant d'air froid. Noria s'écarta d'Eglantina prêt à tout lorsqu'il reconnut le Maire d'Annecy suant, soufflant et echevelé...
Entre deux respirations il prit le temps de donner ses indications et remettre un mandat avant de disparaitre à la même allure que celle à laquelle il était arrivée...


Voilà a'rvi tout le monde...Et...Bon courage

Le papier à la main Noria leva le bras...

Heuu merci et au... la porte avait claqué sur les talons du maire qui était déjà loin dehors... revoir Monsieur le Maire...

Noria éclata de rire, puis regarda Eglantina qui avait été... pour le moins surprise par l'intrusion du Maire dans l'auberge et leur moment d'intimité.

Il semblerait Ma Mie que nous aurons quelques difficultés à être tranquille ici tous les deux. Cette auberge est vraiment une maison à courants d'air !

il souriait toujours lorsqu'il poursuivi

Voilà, vous avez eu là un échantillon de ce que risque d'être parfois la vie avec moi. Les dirigeants savent toujours où me joindre en cas de besoin mais je vous rassure, ils n'entrent pas à l'improviste partout et si cette fois j'ai de la chance car je reste non seulement en Savoie mais à Annecy même, il peut arriver que je doive partir sur le champ à l'autre bout de l'Empire. J'ai toujours du matériel de campagne prêt à être chargé sur un sommier ; mais c'est peu courant tout de même. Bon... où en étions-nous ?

Il attira à nouveau Eglantina dans ses bras et se pencha pour lui murmurer à l'oreille...

Hum... je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je suggèrerais que l'on ferme l'Auberge... il commence à se faire tard

Il profita de cette proximité pour vite lui coller un baiser dans le cou avant de la regarder, un air malicieux dans les yeux...
Eglantina
L'entrée d'Hico fut du moins inattendue, Eglantina sursauta, Il se recula d'un pas en arrière, sur ces gardes. Un papier échangé, un claquement de porte et l'éclat de rire de Noria, tout ça en une dizaine de seconde. Nerveusement elle piqua aussi un fou-rire
ça ! ça ne pouvait qu'arriver qu'a nous !
Il lui fit remarquer que cela risquait d'arriver souvent, vu qu'il devait être presque tout le temps disponible.
Amusée elle répondit
Et bien voilà la petite dose de piquant, la petite poussée d'adrénaline qu'il nous fallait, vous ne trouvez pas cela exquis de pouvoir être surpris à tout moment ? Enfin à tout moment je ne l'espère pas un petit sourire en coin.
A nouveau dans ses bras, place que même les papiers officiels ne la décolleraient pas.


-Fermons oui, pour éviter de nouveau courant d'air, je dors sur ces lieux ce soir, les petits sont couchés à l'étage, je n'ai pas la force de faire le retour avec eux... Vous... vous restez avec moi ? C'est que... "seule" dans une si grande taverne... avec des risques de vol élever...

Elle l'embrassa sur le coin de son sourire malicieux, elle comprenait si il refusait, c'était peut-être trop tôt pour s'avancer encore plus, mais qui ne tente rien n'a rien, comme on dit. Elle se détacha de lui avec peine, et l'attrapa par le bras.

-J'ai retenu que vous vous étiez intégrer dans la fermeture de cette taverne, le "on" n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde, alors avant de passer... à autre chose, mon cher Noria j'aurais besoin de ces bras musclés pour m'aider à boucler la porte... évitons des nouvelles visites à cette heure, n'est-ce-pas ?


Elle pointa du bout du nez, une planche épaisse sur le mur, si elle était mise à l'horizontale sur deux étagères, elle bloquait à merveille la porte d'entrée, La jeune femme sourit, car elle se rendit compte, qu'on lui demandant cela, il s'auto enfermait à l'intérieur, c'était une technique vraiment simplette, elle espérait ne pas avoir besoin de pareil stratège pour le retenir au près d'elle.
Noria
Remise de son émotion Eglantina avait également éclaté de rire, trouvant même que le risque d'être surpris ajoutait une petite dose de piquant. Il la savait pleine de ressources, mais là elle l'épatait tout de même un peu. Et lorsqu'elle acquiesa à la proposition de fermer l'auberge, elle annonça, en toute simplicité qu'elle resterait dormir à l'auberge car elle était trop fatiguée pour s'occuper, en plus, de ramener les enfants. Quand à rester seule... il ne fallait apparemment pas y songer... pensez donc... une si grande taverne... avec tout ce qu'il y avait à voler dedans. Noria se retint de sourire... évidemment les autres soirs, c'était diffférent... il n'y avait... rien à voler... Il comprit assez rapidement les choses lorsqu'une fois l'affirmation du danger prononcée, elle eut un air assez malicieux en le regardant.

Puis vint la demande d'aide de bras musclés pour le blocage de la porte... histoire d'éviter de nouvelles visites. Et de fait, lorsqu'il vit l'épaisseur de la planche pour faire le blocage, il se dit qu'il faudrait presque une Lance pour forcer l'entrée... Il prit l'objet puis le mit en place et réalisa, avec un sourire amusé que.... (bien joué Madame !)


- Hum ma Chère Eglantina, réalisez-vous qu'en pratiquant de telle façon, cela bloque toute tentative d'entrée, certes, mais également de sortie ?

Il ne put résister à l'envie de rire et continua...

-Bien ! Me voici donc prisonnier et condamné à dormir ici. Alors autant fermer comme il faut.

Il fit le tour de la salle à boire, éteignant les quelques mèches à huile, plongeant petit à petit le local dans le noir ; puis il prit une bougie, l'alluma à la dernière mèche avant de la moucher aussi et revint se planter face à Eglantina.

Alors, vous m'aviez dit, je crois, que les chambres se trouvent à l'étage ? Soit... je vous laisse donc me montrer le chemin.

Il lui tendit le bougeoir... je vous prie de tenir ceci, s'il vous plait car je ne vais pouvoir le porter moi-même et comme vous m'avez avoué être fatiguée... après un clin d'oeil avec un sourire, il se pencha, passa un bras derrière ses genoux et l'autre au dessus de la taille avant de la soulever, la portant dans ses bras et se dirigeant vers les escaliers qu'il commença à gravir. Peut-être était-ce une impression, mais Eglantina lui semblait légère

Savez-vous que je suis en train de réaliser un vieux rêve ? Monter des escaliers tout en portant dans mes bras la femme que j'aime ?
Ha, nous voici sur le palier ; à droite ? à gauche ? je vous laisse m'indiquer la ou... les chambres Ma Mie... ce choix doit être vôtre ; entièrement, complétement vôtre et je m'y plierai, parole de Cavalier. Le mien de choix ? c'est le respect et l'amour que je vous porte...


Il appuya cettre dernière parole d'un sourire suivi d'un léger baiser. Très peu d'effort là car son visage était juste à bonne portée... et il attendit la décision de l'élue de son coeur.
Eglantina
Il n'était pas bête et avait facilement remarqué, ce piège involontaire, elle afficha un sourire jusqu'aux oreilles et annonça avec un pseudo air navrée :

-Ah bah oui ! C'est dommage ma foi, vous voilà enfermé ! Vous avez une bien dure sentence, mais je vous rassure de suite, les draps de cette taverne sont tout de même mieux que ceux d'un fond de cachot, bien que cette comparaison ne doit point vous toucher, je ne pense pas que vous y avez déjà gouté, mais cela n'est qu'un détail !

Petit à petit, l'intensité lumineuse diminua dans la salle, au rythme de l'essoufflement des bougies, elle le suivait dans sa progression, ne voulant pas rester dans l'ombre, bien que connaissant la taverne comme sa poche, l'idée de ne pas voir plus loin que le bout de son nez ne l'attirait pas trop, alors tel un papillon de nuit elle suivit Noria et sa bougie. A coup sûr l'attirance pour l'homme était plus forte que celle de la lumière...

Une fois qu'il ne restait la source lumineuse que d'un seul bougeoir, il lui la tendit solennellement,


-Très, bien je vous montres le... pas le temps de finir sa phrase qu'elle s'envolait ! enfin façon de parler, Noria l'avait soulevée comme une plume, elle le regarda avec des yeux ronds de surprise, surprise qui s'accentua encore plus quand la bougie mal maintenue durant ce changement de cap, laissa tomber quelques gouttelettes de cire sur le haut de son décolleté. La sensation de brulure ne dura heureusement que quelques courtes secondes, une fois ce discret moment de solitude oublié, elle laissa échapper un soupire de soulagement, si la bougie s'était éteinte ils auraient eu l'air fiers, un vrai parcours du combattant dans le noir pour retrouver une chambre à l'étage.
Durant cette ascension dans les escaliers, qui au passage semblait remplie de symbolique pour Eglantina. Si elle n'avait pas été en tenue de taverne, avec encore son sommaire tablier autour de la taille, elle aurait pu facilement se projeter dans l'avenir, dans cette position, dans les bras de cet homme, éclairés à la simple bougie, une montée vers une chambre, la comparaison avec une nuit de miel était à deux pas !


Ha, nous voici sur le palier ; à droite ? à gauche ? je vous laisse m'indiquer la ou... les chambres Ma Mie... ce choix doit être vôtre ; entièrement, complètement vôtre et je m'y plierai, parole de Cavalier. Le mien de choix ? c'est le respect et l'amour que je vous porte...

Elle sortie de sa rêverie, déjà à l'entente des paroles et ensuite du baiser qui les avaient suivies. Elle essaya de le regarder sérieusement, dure de restée sérieuse avachie dans ses bras. Un petit sourire amusée c'était glisser sur son visage.
Elle lui parlait à voix basse, de peur de se faire entendre par sa marmaille endormie.
De toute manière, vue la proximité de leurs visages, ce n'était pas compliqué.


-A bâbord toute, là cavalier, il y aura deux portes, elle laissa une petite pause, celle qui sera juste devant nous abrite deux chérubins enlacés dans un doux sommeil, si vous connaissiez un peu la chambre vous me direz de suite qu'il y une couche supplémentaire, mais je connais ces vieilles portes en bois, et leur façon de s'exprimer est le grincement, avez-vous déjà couché des enfants Noria ? Vous saurez qu'a un certain âge ils sont plutôt compliqués et sensible sur cette question... En bonne mère je ne peux pas les réveiller ! Elle posa délicatement ses lèvres contre les siennes, puis enchaina
...Il ne reste donc que la chambre suivante, plutôt spacieuse, à vue de nez et d'expérience elle a déjà logé plus de 10 personnes dans une même nuit. Il... Il y a de la place pour deux. Cela vous convient-il ?

Réellement, ils n'avaient en effet que ces deux choix là, il y avait bien une troisième porte, mais condamnée depuis de nombreux mois, la clé avait aussi sûrement été jetée dans le lac, l'histoire était longue et compliquée, bref... Il n'y avait que ce choix là.

Elle leva (en faisant attention cette fois-ci ) le bougeoir droit devant elle, ainsi il voyait ou il posait les bottes.

-En route fier cavalier...
Elle s'était retenue de dire "destrier" mais... avait trouvé déplacé, comme quoi elle n'avait pas assez bu dans la journée, elle était encore capable de filtrer ses paroles. Chose rare ! Pourtant consciente de la situation, elle proposait à l'homme aimé de dormir dans la même chambre qu'elle, cela était sûre... Elle sera incapable de se coucher dans un coin et lui de l'autre ! Alors pendant qu'il marchait, elle sondait son regard concentré sur sa trajectoire, pensait-il de même ?
Noria
Lorsque Eglantina lui parla en chuchotant, Noria réalisa qu'il avait oublié que des enfants dormait et risquaient de se réveiller s'il parlait trop fort.

avez-vous déjà couché des enfants Noria ?

il réalisa que non... il n'avait jamais couché d'enfançon de sa vie. A en croire la maman, en l'occurence, mieux valait ne pas faire trop de bruit. Il écouta plus attentivement les indications d'Eglantina, Bon... à gauche, pas la première porte pour ne pas réveiller les enfants, mais la suivante, celle de la seule chambre restant disponible. Elle était spacieuse et avait même permis de loger jusqu'à plus de 10 personnes.

Il... Il y a de la place pour deux. Cela vous convient-il ?

... de la place pour deux ? cela il voulait bien le croire pour une pièce qui avait pu contenir une dizaine de personnes ; mais en fait peu lui importait la place car il se voyait mal pouvoir dormir paisiblement dans la même pièce qu'Eglantina, il ne s'imaginait même pas du tout capable de reposer paisiblement, sans remuer, tel un gisant, à deux pas de la femme qu'il aimait.

En route fier cavalier...

Tout en contrôlant sa trajectoire afin d'éviter tout bruit, il regardait parfois les yeux d'Eglantina. Elle savait ce qu'elle faisait et lui avait proposé cette chambre en toute connaissance de cause, sachant très certainement ce qui allait arriver. Tout en portant son aimée dans ses bras, son esprit qui avait tendance à prendre un peu le large ces derniers jours, embraya à nouveau en mode roue libre et rêverie : il se voyait, s'imaginait, dans un futur possible avec la même femme qu'en ce moment dans les bras, mais cette fois-ci en grande robe et fleurs dans les cheveux, en train de gravir les quelques marches de la Commanderie où il résidait la plupart du temps ; avec Killian et Iris sur les talons pendant que les cloches de la chapelle du château sonnaient à la volée. Cela ne dépendait pas seulement de lui, mais il décida de ne pas trop attendre pour lui poser cette question cruciale qui était celle de savoir si elle accepterait de devenir un jour prochain une "Madame", avec un ou deux domestiques pour l'aider, entre autre pour garder les enfants pendant qu'elle irait tenir sa taverne ; car il ne voulait surtout pas qu'elle change. Il l'aimait comme elle était : volontaire, franche et directe. D'un autre côté, il espérait ardemment que les enfants ne s'opposent pas trop violemment à l'arrivée d'un inconnu venant bouleverser leur petite communauté. Bah... on verrait bien... chaque chose en son temps. Sur ces entrefaits, il venait d'arriver devant la porte de la fameuse chambre. Il se tourna légérement pour pouvoir ouvrir le loquet avec son coude avant de pousser la porte, qui ne grinça pas trop, et pénétrer dans la pièce. La chambre était effectivement assez grande, meublée simplement, mais sentant le propre.
Il fit queques pas dans la pièce ce qui l'amena à proximité d'un lit assez grand pour deux. Il déposa Eglantina et lui prit la chandelle des mains pour la déposer sur une table tout à côté. C'est seulement alors qu'il remarqua une coulure de cire sur le décolleté à la naissance des seins.


- Attendez Ma Mie, je vais vous enlever cette cire.

Ce qu'il fit délicatement, laissant ensuite sa main errer doucement sur cette gorge offerte, et embrassant Eglantina avec passion pendant qu'il commençait à délacer le corset. Il s'interrompit, puis se pencha sur la table pour souffler la bougie, plongeant ainsi la pièce dans une obscurité relative.
C'était leur nuit à eux... rien qu'à eux...
Eglantina
Cette nuit là, fut inoubliable, enfin la perspective d'une vie meilleure, oh... si toute ces nuits devenaient ainsi... Pour une fois d'ailleurs la froideur qui régnait dans ses grandes pièces mal isolées ne l'avait pas touché : à deux... c'était amplement plus simple de se réchauffer.

Une légère lumière filtrait à travers les volets clos, couchée sur le flan, la fine couverture couvrant à moitié ses formes, elle s'en donnait à cœur joie pour l'observer dormir, le visage serein, ses cheveux blonds partiellement décoiffé, avait-elle regarder l'état les siens ?... A quoi bon, sa coiffure avait du perdre de sa valeur, une fois l'unique bougie soufflée.
Elle se rapprocha de lui doucement, réalisant tous ce qui venait de se passer, cette douce chaleur de plaisir qui avait bercé leur nuit, ne s'était pas éteinte, elle crépitait de plus belle à chaque fois qu'un contact avait lieu, un baiser, des caresses, un sourire, sa tendresse, elle l'aimait.

Délicatement, ne voulant pas le réveiller, elle lui souleva un peu le bras, un bruissement de tissu plus loin, et la voilà calée au chaud contre son buste, le bras retomba doucement sur sa taille, l'enlaçant. Ses yeux se refermèrent, elle aurait pu se rendormir sans problème, elle avait l'impression d'être dans un cocon, elle aimait cette ambiance qu'y émanait dans la pièce, calme, vraie, familiale.... Dans un petit murmure, pour lui pour elle, elle laissa échapper
un petit Je t'aime Noria...
puis bercée par sa simple respiration, elle repartie dans le monde des songes.

Combien de temps s'était écoulé depuis qu'elle s'était rendormie ? Dur à dire, les rayons du soleil baignait à présent la pièce, dans la chambre d'à côté, les enfants s'étaient réveillés d'eux-même, on pouvait les entendre malgré les parois, déjà c'était un sacré miracle que la plus jeune ne se soit réveillée avant, elle commençait à faire ses nuits, et c'était une bonne nouvelle !

Soudain le petit grincement de la porte se fit entendre, juste légerement entrouverte, mais bien assez pour qu'une frimousse rousse en dépasse...
Môman ? Iris elle fait que m'embêter...
Si Killian avait su que sa mère n'était pas seule, il n'aurait pas osé, mais dans l'instant présent il ne remarqua même pas la présence de Noria, l'amas de couverture, cachait l'entrelacement des corps... Il continuait de chouiner hésitant à rentrer.
Noria
Depuis quelques minutes ? difficile à dire... Noria naviguait entre deux eaux qui étaient celle du sommeil et de la conscience. Il avait juste senti un bon moment plus tôt, à la lisière de l'éveil, qu'Eglantina venait se caler contre lui. Il repensait à la soirée puis à la nuit ; de la chaleur, de la tendresse, des moments inoubliables partagés à deux avec l'amour. Il se réveillait gentiment, appréciant ces instants de douceurs, bercés par les bruits provenant de la chambre des enfants juste à côté. Si son ami Brieuc lui avait dit un mois plus tôt qu'il rencontrerait l'amour et se réveillerait un matin avec une femme aimante dans les bras, il lui aurait ri au nez. Céibataire il était, célibataire il resterait... hé bien, comme c'était parti cet état n'allait peut-être pas durer très longtemps. Non seulement il y avait une femme qu'il aimait qui reposait tout contre lui, mais en plus il y avait ses deux enfants à elle qui jouaient dans la chambre d'à côté. Il se réjouissait de faire leur connaissance. A ce sujet il ne s'était même pas posé la question pour les enfant ; cela allait de soi pour lui qu'en prenant la maman, les enfants faisaient partie du lot. Il ne faisait pas partie des hommes qui ne prennent que ce qui les intéresse en délaissant le reste, obligeant la mère à mille combines pour cacher, autant que faire se peut, la présence d'un homme dans sa vie. Non, Noria voulait que cela soit au grand jour, pouvoir la prendre par la taille en se promenant dans la rue, ou l'embrasser s'il venait à la rencontrer dehors avec les enfants. Aussi ne fit-il vraiment rien pour se cacher lorsque tout-à-coup...

Môman ? Iris elle fait que m'embêter...

Ce qui lui fit ouvrir les yeux et croiser le regard tout de douceur d'Eglantina. Il lui sourit, lui fit un petit baiser et se redressa, tournant la tête en direction de la porte où il aperçut une petite frimousse qui pointait, hésitant visiblement à entrer. Il arrangea les couvertures pendant qu'Eglantina se redressait aussi pour s'adosser à la tête de lit, puis il tapota sur un coin de libre...

- Bonjour Killian, car je pense que tu es Killian n'est-ce pas ? Je m'appelle Noria et je suis un très bon ami de ta maman. Viens seulement jusque ici, ta maman est à côté de moi, et raconte un peu tous ces malheurs que ta petite soeur te fait !
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