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[RP] Le Lac d'Annecy (réouvre ses portes)

Voluptia
Sourire triomphal alors qu'il déclare forfait, prétextant sa vertu pour cacher sa défaite...
Elle nagea jusqu'à la rive, lui souriant avant de se redresser, escaladant lentement le rebord, la vase faisant onduler ses hanches....Elle manqua de chuter et se rattrapa sur lui, ses ongles se plantant malencontreusement sur ses cuisses larges, elle s'assit a ses cotés, penaude et s'excusa des marques laissées...

Pardonnez moi...j'ai glissé...

Elle lui sourit, et attrapant ses cheveux, les essora, avant de les renvoyer dans son dos, se laissant tomber en arrière, savourant les gouttes glissant le long de son corps, rejoignant les herbes folles....

Elle ferma les yeux, le soleil l'éblouissant, et soupira de bien être, la sensation encore fraîche de ses vêtements contrastant délicieusement avec la chaleur de cet bel après midi.....

Sa voix douce s'éleva:

En tout cas vous avez la défaite honorable....


Sourire malicieux qui étire ses lèvres charnues....
Precye_


La jeune femme profita des légers rayons de soleil de la fin d'après-midi pour aller flâner près du lac.
Le spectacle était toujours aussi magnifique, avec toutes ces couleurs pourpres et orangées qui se déclinaient sur les eaux limpides et calmes.
Precye continua de marcher, prenant garde à ne pas heurter son bras que Xm avait tenu la veille au soir à venir lui repanser en prévision du voyage et en attendant qu'elle se rende à Chambery où Yzalba , médicastre pourrait s'en occuper.
Elle avançait, perdue dans ses pensées et la solitude qui l'envahissait. Elle était heureuse de s'être éloignée de Genève mais son fiancé lui manquait, elle ne le voyait pas alors qu'elle aurait eu besoin de lui en ces temps difficiles.
Néanmoins, le fait de déambuler au beau milieu de ce site magnifique lui redonnait du baume au coeur.
Elle était dans sa Savoie. Mais cette fois curieusement , elle n 'était pas apaisée bien que la pression qu'elle avait sur ses épaules s'était quelque peu estompée depuis qu'elle avait mis de la distance entre Genève et elle.
Le vent commençait à se lever et s'engouffrait dans les feuilles ; l'air se faisait plus frais mais Precye n'en avait cure et continuait son chemin. C'est ainsi qu'elle déboucha sur une petite esplanade munie d'un promontoire sur lequel la jeune femme alla se jucher, admirant le paysage qui s'offrait à ses yeux.Entre précipice et pics enneigés, Precye resta là en pleine contemplation, n'ayant nulle envie de retourner sur ses pas.

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Grandstef
Bon il était venu, il était là... Pourquoi déjà ? Ah oui !! Des relents de bière avaient saccagé sa belle chemise en taverne. Encore la faute d'une de ces donzelles qui trainaient guêtres et chausses jusqu'à en user les tabourets et les oreilles.
Le grand ôta sa chemise à l'abri d'un bosquet et commença lessive en soupirant. "Une tache de femme ça !! Pourquoi mordiou pas une ne veut m'aider dans cette tache?" Comme ses pensées se perdaient en doux épithètes et compliments sur les femmes qu'il est inutile de citer ici, il enleva ses bottes et fit reste de lessive. Braies, tunique et bas en avaient bien besoin également. Le savon marseillais fondait à vue d'œil et il était grand temps que ses pas le ramène vers la cité phocéenne.


Une fois sa tache accomplie et habits séchant sur buissons au soleil, il trempa orteils dans l'eau en frissonnant et s'aventura un peu plus loin, avant de se plonger complètement dans la fraîcheur de l'eau.

Brrrrrrrrr !!

Gémissant sous la froidure il nagea vigoureusement, puis alors qu'il revenait vers la berge ayant fait demi-tour, il aperçu Precye sur rocher les yeux perdus dans le paysage. Il agita une main en criant :

OHEEEEE !! PRECYYYYYYE !!

Il s'aperçut seulement qu'à ce moment là qu'il était nu dans l'eau et bénit Aristote et Christos qu'elle soit assez loin pour ne pouvoir rien distinguer. Il continua de regagner la rive et sortant de l'eau s'ébroua comme jeune chiot, envoyant valser gouttelettes formant arc-en-ciel éphémère dans l'air chaud de cette belle après-midi. Il repassa sa tunique histoire d'être décent au cas où arriverait promeneur, ou mieux encore promeneuse, et s'étendit sur le plat d'un rocher en fermant les yeux, profitant des derniers rayons du soleil.
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"Gnothi seauton"
Enaja
L'aube se levait tranquillement sur la ville blonde, la ville folle qu'avait été Annecy, sur cette ville qu'elle avait considéré jadis comme son unique refuge.
La rosée fraîche faisait scintiller l'herbe tendre qui pliait sous ses pieds nus.
Elle était revenue de Genève plus vite qu'elle ne l'avait jamais fait, le manque bridait son souffle et le désir de le retrouver accélérait ses pas.
Ses pas qui ce matin là, bien qu'hésitants, la menèrent sans même qu'elle s'en aperçoive vers l'étendue d'eau qui tant de fois avait épanché ses pleurs...

Elle était revenue,certes,mais à quel prix?
Cette question la hantait depuis qu'elle l'avait retrouvé,lui ôtant le sommeil et l'appétit même.Elle attendait tant de réponses et,tout ce qu'elle trouvait,c'était la fatale confirmation de ses peurs les plus secrètes.
Le temps avait balayé tellement de choses...

Crystal n'était plus la même, elle le sentait jusque dans les fibres les plus intimes de son être. Et si elle n'aimait pas la femme qu'il a connu, elle n'aimait pas non plus ce qu'elle était devenue: peureuse, anxieuse, jalouse, presque aigrie, incapable de tenir une conversation... Mais ce qui réveillait plus que tout le reste son puissant mal-être c'était qu'elle ne savait plus l'aimer.

Le temps perdu l'est pour toujours, la jeune femme ne le sait que trop bien.

Alors qu'elle laissait ses pensées divaguer, de légers cercles se formaient sur l'eau immobile près de la berge où elle s'était penchée, de légers cercles qui troublait son reflet, des larmes salées qui perçaient avec une régularité agaçante la surface tranquille du lac...

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Precye_


Un gouffre de solitude s'ouvrait devant elle, menaçant de l'engloutir toute entière. Là, sous la ramure des grands arbres elle était à l'abri des regards indiscrets. Fut-ce sous un ciel menaçant, ces montagnes étaient un enchantement pour les yeux. Les capiteux parfums des arbres et fleurs embaumant l'air, la jeune femme en oubliait presque la tristesse de son âme.Perdue dans ses lugubres pensées, elle se disait que la vie n'est pas une fable morale dans laquelle chacun obtient ce qu'il pense mériter.
Elle entendit soudain des clapotis dans l'eau du lac et une voix la héla.


OHEEEEE !! PRECYYYYYYE !!

Se penchant, elle scruta l'endroit et dans le léger brouillard qui flottait à la surface, elle aperçut une tête blonde qu'elle n'eut aucun mal à reconnaitre. Elle lui fit signe de la main et se leva, entama doucement la descente d'un pas calme et tranquille.

Au bout de quelques minutes Precye arriva sur les rives du lac et un sourire malicieux jaillit sur ses lèvres en voyant Stef étalé de tout son long sur un rocher, lézardant sous les derniers rayons du soleil.
Elle alla tremper ses mains dans l'eau et revenant près de lui, signala sa présence en secouant sa main au-dessus de son visage, lui envoyant quelques gouttelettes d'eau taquines sur les joues.

Elle se laissa doucement choir près de lui s'aidant de son bras valide afin de ne pas perdre l'équilibre.

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Szama
Szama a passé une très mauvaise nuit, extrêmement agitée.
Couchée très tard, elle s'est réveillée dès les premières lueurs du jour.
Ne retrouvant pas le sommeil, Szama a chaussé ses poulaines et a pris le chemin du lac et ses eaux miroitantes.
Szama a trouvé un joli petit coin avec une belle crique de sable doux. L'eau la tente extrêmement et elle meurt d'envie d'aller se baigner, afin de rafraîchir et de réveiller son corps et si possible son esprit, naturellement tourmenté et anxieux...
Szama regarde autour d'elle: il est encore très tôt et les annecyens vont aller à la messe. Elle a donc un peu de temps et de tranquillité devant elle...
Szama laisse glisser ses vêtements uns à uns et découvre son corps fin et musclé à la peau incroyablement laiteuse de la rousse flamboyante qu'elle est.
Elle rentre dans l'eau sans un frémissement et sourit en pensant aux rivières parfois encore gelées dans lesquelles elle allait se tremper dans sa Pologne natale, jusqu'au jour où...
Pour chasser les démons qui la hantent tous les jours, Szama immerge totalement sa tête dans l'eau fraîche du lac et se met à nager avec délice.
Tout en s'éloignant de la rive, elle repense à la rencontre de la veille et à son étrange impulsion...
Une sensation désagréable l'assaille. Qu'est ce que cet homme doit penser d'elle? Pour tenter d'échapper à sa sensation de léger malaise, Szama nage encore plus loin, comme si l'autre rive du lac était la solution à toutes ses pensées parasites!
Surion


Surion décida d'aller se dégourdir les jambes après avoir travaillé sur le marché pendant de longues heures, sa cariole était presque toujours aussi pleine. "Les gens n'ont plus autant d'écus sonnants comme dans l'bon vieux temps", se dit-il. Il ne connaissait guère Annecy, pour lui le Lac était un lieu incontournable.

Son carnet de recueils en main, il s'assit, adossé à un arbre. Il prit sa plume comme d'ordinaire, suite à une violente attaque par de nombreux assaillants il avait oublié une bonne partie de son passé et parfois des évènements qui avaient eu lieu seulement la veille. Depuis toujours, il consignait ses pensées dans ses carnets qu'il gardait précieusement dans sa besace à côté de ses carnets de commandes de Marchand-Ambulant.

Sa plume commençait à danser sur le vélin lorsqu'il aperçut une jeun femme qui ondulait dans les reflets du lac. Son attention se porta alors sur elle, au bout de quelques instants il reconnut enfin cette demoiselle avec qui, la veille il avait longuement discuté.

Cette image bucolique d'une naïade qui, telle une danseuse, dans des mouvements gracieux s'appropriait les flots, lui fit germer une idée...

Il décida de croquer à l'aide de son fusain la grâce qui émanait de cette jeune femme qui faisait corps avec le lac. Sa main glissait sur le vélin sans même qu'il ne s'en aperçoive, la jolie polonaise semblait apaisée, vide de tous les malheurs qu'elle vécut, qui, aujourd'hui, étaient devenus ses démons.

Le jeune homme, humaniste, qui se rêvait artiste, entrait en osmose avec le lac, la nature et cette femme objet de toute son attention.

Il resta là, assis pendant de longues minutes, oubliant le temps et ses obligations professionnelles. Il se remémora ce baiser inopiné et les promesses de voyages qu'il lui avait faites. "Quoi de plus exotiques que de voyager accompagné d'une jeune polonaise?", pensa t-il.

Il se leva discrètement afin de ne pas troubler la quiétude de Szama, puis rejoint la ville d'un pas tranquille afin de terminer ses échanges commerciaux sur le marché, ranger sa charette et se préparer pour un nouveau départ, éternels départs, éternels voyages, un écumeur de route, pour qui la route symbolise la Vie, semée de surprises et d'embûches parfois...

Aujourd'hui, il devait déjà quitter cette belle ville d'Annecy pour de nouveaux horizons, il espérait simplement recroiser la jolie polonaise pour tenir ses promesse de vie meilleure écartant Szama de sa fidèle compagne: Solitude...
Lirazel
De passage pour la journée et ayant entendu parlé de la belle réputation du lac, Lirazel décida de s'y rendre au crépuscule.
Elle s'y rendit a pied afin de pouvoir visiter le village du meme coup.
Arrivé près de l'étendue d'eau, Lirazel s'arrêta le souffle coupé.
Le soleil commencait a descendre derriere les collines et reflétait de magnifiques couleurs sur l'eau miroitante.
Elle s'assoyait contre un arbre et admira la vue qui s'étendait à elle.
Elle ferma les yeux un instant, sentant la douce brise du large sur son visage en se disant que c'était pour ce genre de paysage qu'elle voyageait.
Et puis, elle avait fait de belles rencontres.
Lira se sentit heureuse d'avoir accepté ce voyage.
Manwe
Manwë respirait l'air à plein poumon. Il regardait sa dame, les yeux brillants du bonheur de l'avoir à ses côtés et de la joie d'être enfin de retour chez lui. Sa savoie, comme elle lui avait manqué !
Il regarda Séhanine et sourit en pensant qu'ils étaient dans un piètre état, couverts de poussière, fatigué aussi par ce voyage. Pourtant dans son regard, il voyait le reflet de son bonheur. Il lui prit la main, l'embrassa et étendit le bras, murmura :

Nous voilà chez nous, mon ange ! Enfin ! regarde le soleil se coucher dans son écrin de pierre, illuminant le lac de milles reflets !
Séhanine lui sourit, l'enlaça et répondit :
Oui, enfin chez nous, c'est magnifique !
Manwë reprit son sac et en riant lui dit :
Viens mon ange, allons nous désaltérer de la route et vérifions si l'accueil des montagnards est aussi bon que dans mon souvenir !
Séhanine le joignit son rire au sien, lui prit la main et, ensembles, ils quittèrent le lac pour aller goûter aux plaisirs d'autres liquides, plus fort !
Sehanine_archelune
Séhanine arriva sur les berges du lac d'Annecy, les derniers jours du voyage qu'elle avait entrepris avec Manwë avaient été fatiguant.

Alors elle choisit un endroit calme pour admirer cette nature magnifique et se reposer un peu

Elle profitait du bon air, du calme et de la nature, du chant des oiseaux, elle était heureuse.

Elle resta ainsi un long moment rêvant de la future maison que Manwë allait choisir, elle soignera particulièrement le jardin.

L'heure avançait, alors Séhanine reprit le chemin de la ville, elle devait passer au marché.

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Minipouce42
Mini était arrivée de Chambéry avec pour seule idée en tête,enfin presque!Voir LE Lac...Depuis le temps qu'elle en avait entendu parler,il fallait aller voir cette merveille,ce paysage si apaisant...Et c'est bien évidemment ce qu'elle fit...
D'humeur matinale,elle se précipita sur les bords du Lac pour admirer le jour se lever à cet endroit...Tout était calme,pas âme qui vive...Le bruissement de l'eau à peine perceptible l'apaisa,les premiers rayons du soleil réchauffèrent son corps,le spectacle qui s'offrait à elle était magnifique...
Elle fit une longue balade pour se vider la tête,caressant son ventre qui commençait à s'arrondir et se promit de revenir un jour avec son enfant et son amoureux...
Il était temps pour elle de reprendre la route,on l'attendait à Chambéry mais ce qui est sûr c'est qu'elle garderait un souvenir impérissable de cette vue imprenable....

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Enaja
« Voilà
De retour
Comme toujours »


Un sourire s'étira sur ses lèvres roses de Crystal alors qu'elle s'émerveillait devant les reflets que le soleil couchant jetait sur le lac figé.

Une légère brise commençait à rafraîchir l'air, elle s'avança avec une prudence inutile sur les berges du lac, un pas après l'autre, se rapprochait de cet endroit calme et à couvert ou elle avait l'habitude d'aller se plonger.

Cette joie sans mesure qui semblait vouloir faire exploser son cœur pour enfin être connue de tous secouait de longs frissons son corps bruni.
Ses jupons frôlaient l'herbe dont elle n'arrivait plus à distinguer le vert si tendre maintenant que les derniers rayons de soleil se perdaient derrière les montagnes de Savoie.
Elle arriva enfin près de ce saule qu'elle aimait tant,poussa un long soupir d'aise,se tourna face au lac silencieux,religieusement,elle contempla cette beauté qui s'étalait sous ses yeux...puis ils se fermèrent alors qu'elle s'asseyait en bordure de l'étendue,et elle resta là,de longues minutes encore,à respirer l'air ambiant, s'imprégnant tout entière de cette simple atmosphère .

Arrivée, pour de bon installée,ce vieux désir devenu réalité: elle était annecienne.
Tout ce bonheur qui l'emplissait à cette instant semblait s'être fondu se déversant dans ses veines pour faire battre son cœur avec une puissance dévastatrice. Tant de choses se bousculaient dans son esprit que ses tempes lui donnaient l'impression d'être chauffées à blanc. Le plus dur était de cacher les vraies raisons de son allégresse,mais enfin,elle avait tellement de secrets qu'en garder un de plus ne devrait pas être impossible!

La blonde qu'elle était se ressaisit,sortant des sa torpeur rêveuse,elle ouvrit les yeux pour voir cette eau fraîche et si tentante qui s'étendait devant elle. Cela devait faire des mois qu'elle n'avait pas nager, or,à cet instant une bonne baignade lui semblait plus que bienvenue pour se délasser. Elle se déshabilla furtivement à l'abri des longues branches protectrices du saule,non sans un sursaut craintif lorsqu'il lui sembla entendre un bruit dans l'obscurité,se sépara presque à regrets de sa lame et plongea avec hâte dans l'eau délicieuse. Son visage, longuement immergé dans ce liquide bienfaisant, était rosi par la fraîcheur quand il perça la surface. Un bonheur enfantin que de sentir cette eau courir sur sa peau,la débarrassant par la même occasion de la poussière des chemins.
Crystal resta un long moment à barboter,oubliant le reste,l'esprit serein,elle sortit du lac une bonne heure plus tard,finalement épuisée. Quelques pas maladroit et une robe enfilée plus tard,elle reprit ses effets laissés sur la berge et se laissa aller contre le tronc rugueux du saule,somnolente...

L'aube était déjà levée quand la jeune femme ouvrit de nouveau les paupières...

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Xenor
Le jeune homme avait finalement pris la décision de sortir du monastère,alors qu'il était pourtant encore affaibli.Une personne lui manquait plus que de raison,et plus qu'il ne saurait le dire,même si rien n'était moins sûr que le manque soit partagé.Pourtant,le brun chambérien arriva dans sa ville,sa capitale..Personne...


Faisant le tour des tavernes les plus mal fréquentées qui soient,il pu s'informer de nouvelles choses,des anciennes,de secrets et de trahisons qui peuplaient la vie des hommes.Hélas,il ne trouva pas ce qu'il cherchait...Si elle n'était pas à Chambéry,dans quelle autre ville qu'Annecy la blonde,Annecy la folle aurait pu être cette femme?

C'est ainsi que le Bâtard Nevski,tard lors d'une chaude soirée d'été,enfila ses habits de voyage,sauta sur son étalon aussi noir qu'une forêt germaine pour parcourir au triple galop le chemin qui séparaient les deux villes voisines.Le voyage se passa sans encombres jusqu'au moment où un homme se plaça au milieu de la route,apparemment bien décidé à ne laisser passer personne.Le fils du juge de Savoie arrêta son cheval aussi soudainement que brutalement,et l'animal cabra fièrement sous la fougue de son cavalier.Alors que les sabots retombaient durement sur le sol,soulevant un léger nuage de poussière de la terre du chemin,l'homme à pied put remarquer que la bête sombre comme la nuit était monté par un jeune homme possédant de multiples cicatrices sur le visage,un tricorne enfoncé sur ses cheveux de la même couleur que la robe de sa monture.Sa chemise et ses braies étaient mauves,la cape voletant encore derrière son dos s'alliait à ses bottes noires,l'épée au côté et le bouclier harnaché sur un côté de l'étalon renforçait l'idée sombre qui émanait du Russe monté,un soldat,ou tout du moins un guerrier.

L'homme barrant la route au cavalier n'était que peu impréssioné par cet accoutrement qu'il voyait déjà sur lui même.En effet,son métier était le brigandage et son loisir le vol,ce qui l'habituait à combattre.Un sourire féroce se dessina sur son visage,alors qu'il laissait sa lance bien en vue,prêt à l'empoigner au moindre mouvement suspect.




La bourse ou la vie,mon bon seigneur!



Crèves,chien galeux,charogne miteuse et pitoyable!

Vae Victis ! ! !




La réponse ne s'était pas faite attendre,tout comme la réaction.Xenor piqua des deux vers le malandrin qui se dressait sur son chemin.Il savait ce qu'il devait faire,sa monture aussi.Le bandit pointa son arme vers le poitrail de l'équidé,qui fit un écart impressionnant,habité aux batailles,tandis que l'épée dégainée de son maître décrivait un arc de cercle sanglant,laissant derrière elle une traînée de liquide pourpre.L'animal et l'homme opérèrent un demi tour rapide alors que le corps sans vie du hors-la-loi s'écroulait au sol d'un côté,sa tête coupée net de l'autre.Le combat avait été aussi rapide que violent,laissé le jeune tueur légèrement haletant.Il s'élança à terre alors que le cheval renâclait et grattait le sol,pressé de trouver un repos mérité.L'humain fouilla le mort,trouvant une bourse remplie d'or,et d'autres babioles sans intérêt.Récupérant la bourse du vaincu,il remonta sur son destrier,sans plus un regard vers le coupe-jarret tombé sous sa lame.

Arrivé finalement à Annecy la Blonde,l'étrange personnage se dirigea en premier lieu vers le lac.Il croisa la route d'une gamine vendant des tartelettes et s'aperçut que sa faim dévorante aurait du être calmée depuis longtemps.Sautant à terre,il sourit à l'enfant.


Hey p'tiote,ça sent bon par ici!C'coûte combien c'que tu nous a fais à manger?



Bonjour grand Seigneur!Les tartelettes sont à deux écus,les gâteaux de lard sont à quatre écus cinquante et la miche de pain noir est à trois écus!Mais par contre ce n'est pas moi qui cuisine ça,c'est grand-mère Agnès,Sire...Bientôt elle ne pourra plus,elle est fatiguée vous savez.



Le jeune homme la réconforta d'un sourire,lui acheta plusieurs gâteaux aux lards.Au moment de payer,la petite,qui ne devait pas avoir plus de neuf printemps,fronça les sourcils en regardant la bourse que lui tendait le client.


Mais monsieur,il y a beaucoup trop là ded..Oh ! ! !


Un sourire malicieux étira les lèvres de l'homme en voyant la candide vendeuse rester bouche bée.Sans lui laisser le temps de prendre à nouveau la parole,il remonta à cheval et lui informa que ça lui faisait plaisir,et qu'ainsi sa famille pourrait se reposer.Il repartit ensuite,laissant la juvénile commerçante les yeux embués de larmes de bonheur.


Enfin,après toutes ces péripéties,Xenor arriva au lac..L'aube se levait pendant qu'il attacha son cheval à un arbre,non loin de l'endroit où sa fiancée avait l'habitude d'aller se baigner...C'est ainsi qu'il commença à marcher vers le fameux saule qui cachait du regard la berge où venait lécher les légères vagues de l'étendue liquide et sublime....
Enaja
La blonde se releva avec une certaine précipitation,surprise de se retrouver au contact des herbes folles,elle essaya de remettre ses souvenirs en ordre...quelques secondes qui lui parèrent une éternité s'écoulèrent avant qu'elle qu'elle ne se remémore.

Une baignade au clair de lune qui c'était étendue dans la nuit...

Crystal soupira,se trouvant idiote de paniquer dans une telle situation...pourquoi avoir eu peur?La réponse semblait évidente,mais elle préféra l'occulter. Comme elle avait pris l'habitude de le faire ces derniers temps.

Ses paupières se fermèrent un instant,ses genoux se plièrent pour récupérer sa besace...quand un bruissement se fit entendre à travers les cris matinaux des oiseaux,son corps se figea alors et elle attendit,à l'abri des longues feuilles protectrices du saule. Sa respiration se fit silencieuse.
Tout cela,accomplit presque machinalement...encore une habitude...?

Accroupie,une main sur l'écorce rugueuse,elle reconnu ce chuchotis discret des brins d'herbes courbés par des pas prudents,une cape frôlait le sol. La pensée qu'il ne s'agisse que d'un simple baigneur prenait lentement place dans son esprit quand elles aperçu des bottes d'ébène surgir du bosquet qui masquait habituellement ce lieu tranquille à la vue des personnes qui longeaient la berge. Les bottes furent rapidement suivies d'une silhouette noire et pourpre que l'annecienne aurait pu reconnaître entre toutes.

Surprise?Si peu...

Secouée d'un léger soubresaut,elle se redressa furtivement,arrangea les mèches folles qui flottaient autour de son visage qui se mura du même coup dans une expression impassible.
Sa décision était prise depuis qu'elle avait élu domicile à Annecy,il y a de ça quelques courtes semaines.
Elle redeviendrait la Crystal qu'il avait appris à connaître malgré lui,la femme que personne ne connaissait vraiment,celle qu'on surnommait Enaja dans les maisons de Provence,dans ses lieux que sa bouche s'amuse à sous entendre sans vraiment les nommer,ses lieux que tout les hommes connaissent sans oser en parler...

Mais quand elle pu distinguer les traits de son fiancé dans la lumière naissante,ses doigts se crispèrent sur son annulaire gauche,et dans un murmure inaudible,son cœur parla à la place de sa posture glaciale:


Amor...
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Titca
Typh en compagnie de George prit le chemin du lac, elle avait besoin de calme et de réfléchir à la suite de sa vie, elle qui s'était toujours laisser bercer par le courant était aujourd'hui face à un choix, difficile, mais bien réel. Une main déposer sagement sur la tête de l'ours, elle marcha tranquillement pour enfin apercevoir le merveilleux Lac d'Annecy. En été il était bien différent que l'hiver et son manteau de neige qui rendait le paysage froid et hostile. Quatre mois de voyage, sans véritable point de chute, cela lui avait fait un bien fou, seule au monde à devoir compter sûr personne seulement son culot et son époux !

Leurs mariages le dix juin, merveilleux mariage, émouvant qui l'avait faites renter dans une famille qui lui tenait à coeur les de Divonne, même si certain ne la voyait pas comme la femme de Jacouillet, plutôt comme sa petite amie, sa fiancée, peu importait au final. Hico et Lola comprenait les autres n'étaient pas vraiment connus de la jeune femme, arrivée au moment ou tout semblait s'écrouler dans la vie de son aimé.


Ils me manquent... Typh plongea ses yeux bleu dans ceux de L'ours et soupira de chagrin. Hico et Lola lui manquaient énormément leurs soutien moral, les petites confidences au coin du feu, eux qui dans son chagrin trouvait les mots justes pour la rassurez, savaient lui décrire l'habitude de Jac en son absence pour la voir sourire ou rire. Ils étaient morts trop tôt, le Très-Haut en avait décidé ainsi.

Doucement elle s'assis sur le bord de lac et plongea ses pieds dans l'eau après les avoir dénudée de ses bottes et bas. George s'installe près d'elle et passa une langue sur sa patte, semblant être heureux de leurs retours - si un ours pouvait être heureux.- Typh posa doucement sa tête sur le dos de la bête et regarda l'horizon songeuse. Avait-elle fait le bon choix ? La question serait sans réponse, mais surement que oui. Bientôt aura lieu son intronisation et Noirlac avait besoin d'elle, les aller -retour entre le Savoie et le Berry était épuisant pour ses nerfs, en vivant plus près elle pourra profiter de sa famille et rien ne lui interdit de revenir à Noël, à pâque ou encore pour faire une surprisse de plus les pigeons était là au besoin.


Biquette va souffrir hein... mais ils prennent soin d'elle... je suis certaine... Elle déposa sa main sur la bosse de l'ours, au creux de ses deux épaules et s'accrocha doucement au poil en soupirant. Il était comme un ami, silencieux, mais toujours présent à croie qu'il comprenait la souffrance, d'ailleurs il avait laissé Lyes pour lui courir après preuve de compréhension et d'amitié non ? Ferment les yeux elle cacha son nez dans ses poils et respira son odeur de nature et de liberté. Dire qu'au début elle en avait peur et préférait ne pas l'approcher.

T'es un véritable ami George... toi au moins t'écoute. Comme pour se moquer de cette réplique il bailla et en suivi une petite bagarre entre ours et oursonne, le vainqueur était forcement lui, mais Typh retrouva le sourire et décida après quelques minutes de faire sa sieste entre ses pattes au bord du lac, sous le soleil de Savoie.
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