[RP] La chaumière d'Angelique et Philivert

Sujet balisé RP. Thersite.


Philivert accrocha ce parchemin aux quatre coins de la ville.


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Angelique et Philivert étaient très touchés du petit mot de Cae, bien sûr, ils comptaient sur leur présence elle, Yopyop et les 2 magnifiques bambins.

D'ailleurs ils étaient en train de faire la liste des personnes qu'ils souhaitaient avoir avec eux en ce jour :
Chika, Sabranais et Bayard, Ghor et Zily, Scanx, Lesarrasin, Mamaco et Crocop, Selenae, les membres du conseil municipal,...

On va certainement oublier des gens; après tout que tous ceux qui en ont envie viennent.


Occupons nous du repas et des festivités maintenant

Philivert regarda Angelique et ne put s'empêcher de l'embrasser tendrement.
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Oui ce jour tant attendu était enfin arrivé.

Voyons voir si tout est prêt:

la table est dressée : La nourriture était bientôt prête : .Le tonneau bien plein :

Les musiciens répétaient : . Des tas de roses blanches:

Angelique et Philivert sentaient leurs cœurs battent ensemble et étaient heureux :
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Lesarrasin s'était fait tout beau pour l'occasion, il avait mit son plus beau vêtement et s'était parfumé. Lorsqu'il arriva il entendit les douce mélodies jouer par les troubadours. Dés qu'il fut devant l'entrée il cacha son cadeau dans son dos et commença à chercher le couple:

- Phil? Angléquique? Où êtes vous caché plaisantat-il

Elle pressait le pas, impatiente d'embrasser les heureux fiancés.
Aliénor dans ses bras gazouillait.
Derrière elle, elle entendait son époux, tenir avec Joffrey une conversation très sérieuse, une conversation d'hommes. Elle sourit avec malice.

Loin derrière, comme à son habitude, Guillaume grommelait en portant deux paquets.

De sa main libre, juste arrivée devant la porte, elle tapota sa robe d'un rouge rubis qui mettait en valeur sa taille fine retrouvée et la couleur de jais de ses cheveux.

A chaque pas, une longue ceinture orfévrée qui en ornait le devant, tintinnabulait.

Elle frappa.

Aucun écho ne répondit, la fête battait son plein et la musique noyait le silence.

Quelques hésitations plus tard, elle poussa la porte , appela ses amis, découvrant Aliénor pour que l'on puisse l'admirer.



De délicieuses effluves lui parvinrent aux narines. Elle se retourna pressant son époux.

Mon ange, vite, cette odeur me donne un appétit d'ogre et j'ai une folle envie d'embrasser Angélique et phil et de leur souhaiter tout le bonheur du monde

Enfin, elle les aperçut et se dirigea en souriant vers eux.

sabranais arriva

bonjour a vous deux!
comment allez vous?
euhhh désoler mais je n'ai pas pu venir avant mais je suis venue vous dire:
toute mes félicitation et soyez heureux.

sabranais tendit un bouquet de fleur a dame angelique

sabranais souria au couple et leur fit une bise

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que la vie soit douce!

Angelique accueillit tous les amis de Phil un sourire aux lèvres ,mais lorsque son regard se posa sur les deux poupons ,il se mit à briller .

Oh comme ils sont beau et tout rose ,elle caressa doucement la joue du chérubin endormi et demanda timidement si elle pouvait prendre la merveilleuse petite fille .Elle sourit à Caerellyn et fut enchantée de rencontrer son époux .

Elle leva les yeux vers Phil qui souhaitait la bienvenue à Sab et Chika et s'approcha d'elles tenant son précieux fardeau tout contre elle ne voulant l'effrayer .

Merci à vous deux d'être venues ce soir ,je suis ravie de vous voir et merci pour vos fleurs ,elles sont splendides .

Angelique était heureuse de voir leurs amis car oui ils venaient aussi pour elle ,elle rendit le bébé après lui avoir déposer un baiser sur le front et s'approcha de Phil lui souriant tendrement ,elle glissa sa main dans la sienne ,pensant à ce moment là que oui elle avait fait le bon choix ,il était si gentil ,si tendre avec elle qu'elle ne regretta pas d'avoir poussé la porte de la taverne en ce 6 septembre de l'an 1456 .

Sujet balisé RP. Thersite.

Angélique et Philivert habitent une chaumière 21 rue du lavoir.



Bien sûr il y a du travail, faire un jardin, planter des fleurs,des roses blanches, celles qu'Angélique aime tant.

Et puis il faut aménager l'intérieur, pour le moment il n'y a pas grand chose.
Mais la cheminée est belle et ils pourront se réchauffer devant cet hiver.



Ils se mirent au travail pour rendre leur logis aussi chaleureux que leur amour.
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Ange trouvait sa maison de plus en plus jolie ,mais pas seulement grâce aux meubles ,surtout grâce à l'amour que Phil lui donnait ,pour elle il était le plus précieux .
Elle avait sauté de joie et avait répondu un grand oui lorsque qu'il lui demanda d'être sa femme devant Dieu et les hommes ,mais son cœur explosa devant la bague ,la magnifique bague qu'il lui offrit .

Elle n'avait pas grand chose à lui offrir mais se promis d'être là quoi qu'il arrive dans chaque étape de leur vie .

Elle l'embrassa tendrement et sourit aux mots prononcés ,mots pleins de promesses dont ils savaient tous les deux qu'ils étaient emplis d'amour .

Elle le prit par la main et l'entraina vers leur chambre .

Je crois que j'ai aussi envie que tu me croques ,dit elle en riant .

Et peut être bientôt avec ta permission ,un autre fruit viendra grandir notre amour .

Ange plongea son regard dans le sien ,oui lui donnait un enfant voilà un beau cadeau à lui faire ,même si elle savait qu'il voulait attendre un peu ,mais elle en avait envie sans oser lui en parler .

Je t'aime Phil ,et tu m'apporte tant de bonheur que je voudrai le hurler au royaume tout entier .

Angélique était partie quelques jours et Philivert se sentait seul, tournait en rond. Après une promenade au bord de la rivière, il revint l'air décidé.

Il voulait faire une surprise à Angélique et s'était mis dans l'idée de refaire à neuf la pièce principale. Il prit un balai et une brosse et nettoya la tommette, il reblanchit les murs à la chaux, puis il décrassa la cheminée qui était devenue noire de suie. Regardant son travail il se dit que cela commençait à prendre forme.
Il fit une pause et but une cervoise pour se donner du courage.

Il restait à décaper et huiler les boiseries, nettoyer les carreaux, épousseter les meubles. Cela fait il ne manquait plus que les touches finales.

Il alla cueillir les dernières fleurs du jardin et fit des bouquets qu'il installa avec soin dans la salle. Il mis un canapé et une petite table près de la cheminée pour les longues soirées d'hiver. Quelques bougies neuves dans les bougeoirs et le tour était joué.

Maintenant il ne restait plus qu'à attendre le retour d'Angélique. Elle aura certainement une bonne nouvelle à lui annoncer.
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Philivert faisait les cents pas dans la chaumière. Il était inquiet, Ange n'était toujours pas revenue.

Il se demandait quelles épreuves étaient assez puissantes pour la retenir loin de lui et de leur doux foyer.

Il continua à faire tout et n'importe quoi, l'esprit préoccupé.


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Philivert se sentait seul. Angélique avait d'importantes affaires en cours et s'absentait souvent plusieurs jours. Il l'avait aperçu furtivement à l'église où ils accomplissaient tous deux leur pastorale pour se baptiser.

Pensant à sa fiancée Philivert écrivit un poème:



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Pensez à alimenter votre post sous peine de le voir disparaître au délestage automatique. Thersite.
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Toutes contestations se font uniquement par MP Merci ( Précisez la halle)

Je répeterai ton nom à l'infini.
Comme une longue litanie
Comme un baume à mon ennui
Pour calmer mon envie

Eloigné de toi
Je ne suis pas moi
Je ne suis qu'une pierre
Emportée par la rivière

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Philivert était heureux d'avoir reçu la visite de son amie Mamaco.

Il continuait à travailler sur le berceau qui était pratiquement terminé; les dernières finitions, un dernier ponçage puis un fin lustrage et il pourrait le laisser se patiner.

Ce matin un peu de neige était tomber sur le village. Philivert s'était amusé un faire un bonhomme de neige espérant que cela ferait revenir sa douce Angélique.


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Lorsque Philivert entra dans sa demeure, une odeur alléchante lui fit frissonner les narines. Il vit la table dressée et un gâteau appétissant posé dessus.


Autre chose attira son regard, quand il se retourna il vit un magnifique sapin égayer la pièce.


Philivert s'approcha doucement du sofa près de la cheminée, Angélique tricotait paisiblement. Il l'embrassa tendrement dans le cou. Il était si heureux qu'elle soit revenue, ils allaient pouvoir passer les fêtes ensemble.

J'ai une faim de loup, il est temps de passer à table!. Et il alla dans la cuisine chercher les plats.
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Angelique regarda autour d'elle ,tout semblait en ordre pour le jour tant attendu .

Elle caressa son ventre doucement et songea qu'elle n'avait toujours pas trouvé de parrain ou marraine mais une idée lui vient pourquoi ne pas demander au mari de la marraine de Phil ,peut être serait il d'accord .

Elle sortit de la chambre ou elle était entrain de se vêtir pour le baptême et courut voir Phil .

Phil ,je n'ai toujours pas de parrain pour le baptême ,penses tu que le mari de ta marraine sera d'accord pour être mon parrain ?
Elle était fébrile ,car l'inquiétude la gagnait .

Ange était encore couchée à l'aube de cette nouvelle année et sentant Phil bouger à ses cotés ouvrit un yeux .

Bonjour mon amour .

Phil lui déclama alors un poème dont il avait le secret et son cœur bondit dans sa poitrine .

Merci mon amour de m'aimer à ce point et de me dire de si belles choses .

Je t'aime et notre vie ne sera que douceur
Emplit de bonheur
Notre enfant sera le roi
Et juste pour toi et moi
Mais sache que je suis là
Et même au delà .

Je t'aime Phil
Et ce pour la vie .

Elle se pencha sur lui et l'embrassa tendrement réclamant plus et se cacha sous les draps pour lui faire comprendre clairement ce qu'elle voulait .

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Philivert serra Angélique dans ses bras et répondit tendrement à son baiser.

Encore des étoiles dans les yeux il lui dit:

Notre mariage approche, si nous allions choisir nos costumes.
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Joffrey, endormit sur son épaule, elle l'avait recouvert précautionneusement d'un long pan de sa houppelande.

Par ma foi, mon ange, espérons qu'ils ne se soient point absentés, le froid me transperce toute et regardez votre fils.........il dort du sommeil du juste, rien ne saurait le perturber.......

Elle rit doucement, une lueur d'amour tendre dans ses yeux


Le voila qui ressemble comme deux gouttes d'eau à son père.

Vite...Aidez-moi.....ce paquet me glisse des doigts.....

A peine la porte ouverte, les enfants se faufilèrent à l'intérieur, marchant sans grande stabilité ni assurance...

Le jeune homme salua Philivert puis il s'approcha de sa fillotte. Joyeux anniversaire ma fillotte. Il lui tendit un petit paquet dans lequel se tenait un collier

Acceptes ce présent de la part de Cae et moi même.

Puis se tournant vers Philivert qui emmenait les enfants avec lui vers la cuisine, le grand blondinet pris Cae dans ses bras pour se réchauffer tous deux à la douceur du feu de cheminée qui rythmait ses paroles de crépitements chaleureux. Votre baptème fut merveilleux. Un grand moment d'émotion et de bonheur pour nous, n'est-ce pas mon ange ? Veuillez juste excuser nos deux petits monstres de s'être un peu fait remarquer. Dit il en riant et échangeant quelques regards complices avec son épouse.
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Pourquoi maman ne répondait pas alors qu'elle tirait très très fort sur sa jupe?

Ma...ma...maman.....dis.....

Désespérée de si peu d'attention, l'impertinente damoiselle continua son manège de plus en plus vivement, si vivement qu'elle se retrouva, étonnée, assise sur le sol.

Un regard grondeur croisa le sien, elle ne baissa pas les yeux, mais une larme d'incompréhension en jaillit.

Ma...ma...ma...maman, le..... sire, l'a donné du lait tout blanc avé du bonbon dedans.....tout sauch........Elle sourit timidement.

Etait bon...bon, tu sais.....maman...z'en voudra encore zun tit peu. ze ....ze peux...zy dire au.......me........au ..sire?

Puis elle s'exclama bruyamment

Ze vais mander à papa.....

Philivert éclata de rire en voyant Joffrey s'énerver. Il n'était pas encore habitué à la langue enfantine mais croyait en saisir le sens. "Je crois que ce sont deux petits gourmants. Comme moi he he! Attendez les enfants je reviens".

Philivert retourna dans la cuisine préparer deux tasses de lait chaud au miel.

Quand il revint avec les tasses fumantes, il sourit en voyant le regard pétillants des bambins. "Voilà les enfants, un bon breuvage pour vous réchauffer".

"Merci, nous nous souviendrons de ce Baptême avec émotion, nous étions un peu tendus au début, ces instants sont si solennels qu'on les vit comme un rêve éveillé.
Et on remet ça dans quelques jours . A propos nous serions très honorés de vous avoir pour témoins de notre mariage, qu'en pensez vous?"
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Angelique se leva à l'arrivée de leurs amis et de deux petits anges qu"elle aimait déjà si tendrement .

Yopyop lui fit cadeau d'un magnifique collier et Caerellyn d'un splendide bouquet de fleurs .
Elle les remercia comme il se doit et laissa Phil servir leurs invités et écouta la conversation sur sa robe ,mais sourire aux murmures de la marraine de son futur époux .

La petite Alienor eut un renvoi au moment ou Phil leur demandait d'être leur témoins.

Oui,s'il vous plait ,soyez nos témoins cela nous ferait très plaisir dit elle en souriant à Phil ,mais ne put retenir un éclat de rire devant sa tête et les dégâts si mince soient ils que la petite fille avait fait sur ses chausses.


Ange se leva et d'une voix douce dit:

Va te changer mon cœur ,je vais nettoyer et vous Yopyop asseyez vous ,ne vous inquiétez pas tout cela n'est rien .

Une fois tout nettoyer ,Ange revient et alla s'assoir tout prés de Phil .

Il ne reste que quelques jours pour tout préparer ,mais j'ai déjà commencé à préparer le festin que je servirai au diner .

Terrines divers, petit cochon de lait aux pommes, et un superbe gâteau

Pensez vous que cela va suffir ?Et bien sur du vin et des liqueurs .
Ange se rendit compte à ce moment combien ce mariage ,cette naissance et la vie avec Phil l'angoissait d'un coup et une lueur de panique traversa son regard ,mais elle essaya de le cacher à Phil ,lui qui était au petits soins pour elle ,elle devait faire de son mieux pour ne pas l'inquiéter .

A le demande d'Angélique, le jeune homme s'assit. Puis regardant Cae avec grande tendresse et passion, il reprit :
Ce serait une grande joie et un honneur d'être vos témoins. Vous verrez que ce moment du mariage est un merveilleux moment. Je suis si heureux de vous voir vous marier. Vous allez si bien ensemble et formez un si beau couple. Je suis sur que ce sera un formidable mariage autant pour vous que pour nous tous. N'est-ce pas mon ange ? N'hésitez pas à nous demander conseil ou aide au besoin pour l'organisation ou le déroulement de la cérémonie...

A ces paroles, le jeune homme salivât. Mais... Tout cela me semble formidable ! Le tout assorti de quelques légumes et cela devrait faire parfaitement l'affaire. Puis se tournant vers Cae. Mon ange, ferez vous quelques fournées de pain pour nos amis ?
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Bien sûr Ma chère Marraine que j'aurais grand plaisir à danser une carole avec toi.

Philivert n'était jamais aussi heureux qu' entouré de ses amis. Cela lui faisait oublier l'inquiétude de la cérémonie à venir. Pas l'inquiétude du mariage, pour cela il n'avait aucun doute sur les sentiments qu'il partageait avec Angélique. Mais n'avait-il rien oublier dans les préparatifs; que pouvait-il se passer qui puisse gâcher cette journée qui devait restée inoubliable. Faisons confiance à Aristote pour qu'il nous protège.

Merci beaucoup de nous fournir en pain et brioche! Et cela me touche énormément de vous avoir comme témoins; cette journée sera mémorable.


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Philivert était aller chercher des tonneaux à la cave pour le repas du soir.


Tout ce qu'avait préparé Angélique paraissait succulent, il en avait l'eau à la bouche.

La salle était prête, juste quelques bouquets pour parfaire le tout :



Puis il monta dans la chambre retrouver Angélique: "Tu es ravissante dans cette robe, pour un peu je t'épouserai" dit-il taquin.

Il l'amena près de la fenêtre. Regarde la ville est toute blanche, mais je ne crois pas que ce soit de la neige.



Des milliers de pétales de roses tombaient sur la ville.
Il sourit devant sa surprise puis il l'embrassa amoureusement.
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Après que Phil et les invités l'est accompagné jusqu'à la maison ,Ange alla s'assoir sur le divan ,elle demanda à Yopyop de bien vouloir remettre une buche dans la cheminée pendant que Phil offrait le vin .

Les douleurs étaient diffuses mais bien présentes ,mais Ange ne voulait pas gâcher cette magnifique journée et resta assise souriante .
Elle adressa un signe à Caenellyn afin que cette dernière vienne s'assoir prés d'elle .

Et, en murmurant pour ne pas inquiéter Phil, lui demanda :

J'ai mal ,Caenellyn ,est ce normal ?le bébé n'a rien, dis moi ?

La peur résonnait dans sa voix et son regard se fit suppliant .

Philivert servait les invités, répondant gentiment et gardant le sourire, mais il était inquiet; il sentait qu'Angélique n'était pas bien. La présence de Caerellyn auprès d'elle le rassura. Il se dépêcha néanmoins se servir le vin et s'empressa d'aller près de son épouse.

Il lui prit la main pour la réconforter. "tu as des douleurs aux ventres mon amour". Philivert n'était pas très au fait de comment se passaient les naissances. "Est-ce normal Cae, est-ce le bébé qui arrive?"

Repose-toi mon ange, je vais te chercher un coussin, et te préparer une tisane.

Il revint très vite, posa le coussin dans le dos d'Angélique pour qu'elle soit mieux installée et lui servit une tisane de camomille comme elle l'aimait. Puis s'installant derrière le fauteuil, il posa ses mains sur ses épaules et l'embrassa tendrement dans le coup.

Ça va aller mon coeur, je reste près de toi, si la douleur ne passe pas nous appellerons Antoine. je t'aime.
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Après un rapide détour par le moulin, le jeune homme arriva en même temps que la procession chez Ange et Philivert. Tous entrèrent se mettre au chaud.

Attention, point de bêtise les enfants. Tenez vous cela pour dit, je n'y reviendrais pas ! Intima t il aux bambins.

La jeune mariée semblait encore souffrir. Ange s'installa alors confortablement sur le divan. Puis demandant l'aide de Cae, cette dernière fit de même. Le jeune homme regardait inquiet les deux femmes alors qu'une main se tendit vers lui. Il s'approcha et attrapa la main de Cae.

Mon ange... Lui dit il simplement, en souriant. On pouvait voir dans ses yeux tout l'amour qu'il portait à son épouse... Il serra alors encore plus fort sa main.

Philivert était un mari fort attentionné et il prennait visiblement grand soins de sa nouvelle épouse. Angélique, tu peux faire confiance à Cae. Je suis sûr que tout va bien aller.
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Alors que le bal commençait tout juste Guillaume arriva dans la chaumière. Avait il été invité ? Ou bien la musique entrainante des troubadours aurait elle réveillé en lui une envie irrésistible de venir s'amuser ? Certaines mauvaises langues diront plutôt que l'odeur alléchante qui émanait des nombreux plats aurait attiré le valet ! Mais il n'en était visiblement rien.

Le jeune homme s'égosilla pour se faire entendre, criant au plus fort qu'il pouvait jusqu'à ce que silence se fasse. Tout le monde, regard tourné vers le valet écarquillait de grands yeux étonnés qu'un simple employé vienne ainsi interrompre la fête !

Sous une rougeur non dissimulée, Guillaume s'adressa à Angélique et Philivert. Z'étions bein embêté d'faire le raffut comme ça ! Ah ui, pour sûr, pouvions beim m'croire ! Mais... Les maîtres m'ont dmandés dramner dquoi fêter votre union qu'y m'ont dit ! Alors fécili... fécila... félicitation à vous.

Puis le valet tendit un petit panier à Caerellyn et chuchota deux mots dans l'oreille de Yop avant de repartir en vitesse, non sans avoir fait un large sourire aux enfants, amusés de l'intervention de Guillaume.

Le rouge de la honte baigna son visage en voyant de quelle impudante façon, Guillaume se comportait.

Quand il déposa sur ses genoux un joli panier, elle lui lança un regard noir et murmura

Dès que nous serons à la boulangerie, venez donc me voir sur l'instant dans ma pièce à lire.

L'oubliant rapidement, elle se pencha vers Angélique, lui déposa son léger fardeau sur les genoux.

Voila pour vous ma douce.

A peine parole prononcée, que le couvercle se souleva et pointa un petit museau timide et curieux




Il sera un adorable compagnon pour peu que très souvent vous lui prodiguiez des caresses, il en est fort friand. C'est un malin, câlin.

Elle riait de joie, s'inquiétant cependant de savoir ci ce cadeau particulier allait lui faire plaisir.

Dès qu'elle entendit un léger miaulement, la jeune damoiselle s'arrêta de taquiner son frère et, bouche ouverte murmura:

..coute..zoffrey....coute

Sans autre forme de procès, elle l'entraîna vigoureusement vers l'endroit d'où venait le bruit.

Gade.....un sat....l'est tout mignon.....

Elle regarda Angélique, attendant son assentiment pour pouvoir le caresser.

Un sourire lui répondit.

Elle attrapa la main de son frère et ensemble,avec précaution, ils le caressèrent.

Maman..l'a dit....tention...ça giffe..Ils levèrent de concert les yeux vers Caerellyn souriante.

c'est bien vrai mes trésors, prenez garde, caressez-le doucement, il pourrait vous griffer pour jouer.

Angélique s'adressa à eux.

Nous serse son nom?......son nom comme Lénor et zoffrey?

Ils se regardaient intensément, se tenant par la main, comme leurs parents, émus de cet instant.

L'est tout douxdit Joffrey



L'est tout.......Elle réfléchit et leva la tête vers sa mère.....On dit..Gis, maman?

Oui ma princesse, il est bien gris.

Elle se mit à sauter en riant, tout en secouant son frère.

Gisdoux.....s'appelle...Gidoux......Zoffrey dis zavé moi...Gisdoux...c'est un zoli nom. Tu veux bien dis, ma Dame?

Alienor faisait "non non" de la tête et Cae souffla quelques mots à l'oreille de Philivert.

Ah je l'ai mal dit, ce minou s'appelle GRISDOUX évidemment.

Philivert souriait en voyait Aliénor faire oui en tapant des mains.
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Une ombre troubla son beau visage, bien que son sourire resta toujours aussi chaleureux.

Ainsi il allait s'éloigner d'elle, d'eux...... Même une simple nuit lui paraissait une éternité.....Il allait falloir expliquer aux enfants...cela allait être un grand changement dans leur vie......Et que diraient-ils en ne voyant point Guillaume chaque jour......

Tandis qu'elle se laissait entraîner dans ses bras au rythme de la danse, elle se serra plus fort contre lui.

Quitter leurs amis allaient être bien triste.

Elle tournoyait, ses yeux se brouillaient.

Elle murmura à son oreille

Mon ange, nous devons quitter la fête, préparer vos affaires, prévenir Guillaume, et puis...m'emporterez- vous vers notre moulin? je veux.......je veux être heureuse dans vos bras

Une nouvelle page de notre vie se tourne, sera-t-elle écrite à l'encre du bonheur? je n'en doute point, tant que notre famille se réchauffera à nos coeurs aimants.

Elle l'entraîna vers Angélique et Philivert.
Les mots sortaient difficilement.

Mes chers amis, nous rejoignons donc Auch, mais nous reviendrons souvent. Qui sait, peut être pourrons-nous être présent pour la naissance de cet angelot?
Je vous manderez missives pour donner de nos nouvelles.
Nous quittons Eauze avec le bonheur d'avoir pu assister à vos épousailles, d'avoir pu partager votre bonheur.
Prenez grand soin l'un de l'autre, prenez soin d'attiser toujours les flammes de votre amour, il est trésor à nul autre pareil.....et quand son fruit verra le jour.....

Elle se tut, les enserra très fort dans ses bras, pleurant et riant à la fois pour ne point ajouter à leur peine.

Sans trop oser regarder ni de gauche ni de droite tant ils étaient émus, ils vêtirent rapidement les enfants et s'éloignèrent non sans se retourner pour mander de la main des baisers.

LA maison avait retrouvé son calme après le repas de noce et voilà déjà une semaine que Ange et Phil étaient mariés et Ange était la plus heureuse des femmes.


Le départ de ses amis l'avait attristé ,mais elle se dit que bientôt l'enfant serait là et que Phil et elle pourraient aller leur présenter .


C e matin là elle s'installa devant le feu et finissait de tricoter une petite brassière lorsqu'elle ressentit une violente douleur au bas de son ventre .



Elle resta le souffle coupé ,mais doucement la douleur s'atténua .

Ange reprit son tricot et une bonne heure plus tard ressentit la même violente douleur ,elle posa son tricot et resta là allongée sur le divan attendant qu'elle passe .

Elle souhaita fort que Caenellyn soit prés d'elle ,mais son amie ne pouvait pas ,alors doucement pour ne pas l'affoler ,elle appela Phil.

Aide moi a me mettre au lit ,je me sens pas bien.

Ange allongé dans son lit attendit que Phil lui apporte la tisane et sourit lorsqu'il lui demanda s'il fallait prévenir Antoine .

Elle se redressa et lui prenant la main lui murmura :

Oui, je crois qu'il est temps ,mon amour ,je pense que le bébé ne va plus tarder.

Mais avant ,va dans sa futur chambre et regarde que tout soit bien en ordre.

Elle l'embrassa tendrement .

Je t'aime ,mon amour et demain ,si tout se passe bien, tu seras papa .

Il avait passé une nuit attroce à recevoir des tonnes de courriers pour des postes, des questions, des réclamations et toutes sortes de demandes possibles si bien qu'il n'avait pas beaucoup fermé l'oeil de la nuit...
Et c'est lorsqu'il s'était décidé à aller dans sa chambre que Jean, son fidel messager, entra et lui tendit une nouvelle missive

" Groumph, vais-je pouvoir me reposer un jour? "

Sa colère était montée du fait qu'il subissait les questionnements de la population sur diverses décisions de cette fichue Comtesse comme la dissolution de l'OST ou la charte de l'Université ainsi que des détournements de fonds de Dame Firielle... Décidément, ce mandat serait plus difficile que le précédent!

Le médicastre ouvrit la lettre et lut les lignes écrites par Messire Philivert

" Comment? ... Jean, ma sacoche et vite! "

Il l'a prit de volée puis sortit pour monter sur son cheval en direction de la chaumière des deux mariés et futurs parents, criant dans les ruelles pour qu'on le laisse passer

" Place, c'est urgent! Laissez passer le médecin... "

Arrivé à destination, le Porte Parole descendit de sa monture, l'attacha à un arbre puis s'arrêta devant la porte avant d'y frapper trois coups
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La porte s'ouvrit et Antoine salua Philivert

' Bonjour Antoine, entre vite, le bébé est en train de sortir '

Le médicastre grogna

" Déjà? Groumph... j'arrive à temps dirait-on? "

Phil l'accompgna auprès d'Angelique à qui il fit un large sourire pour tenter de lui apporter un réconfort puis il souleva les draps afin d'examiner la jeune maman. Il lui fit écarter un peu plus les jambes et fléchir ses genoux avant de prendre sa tension et de vériier la température d'Ange.

" Respirez profondemment et essayer de vous calmer, si tant est que vous puissiez y arriver car un accouchement n'est pas une tâche des plus facile... "

Déposant sa sacoche sur le sol, il sortit des linges propres et demanda à Phil d'apporter de l'eau tiède dans un seau

" Voila... Détendez-vous, respirez un bon coup et poussez! "

Il venait d'installer un linge sec sous l'utérus d'Angelique.
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Ange se sentait plus calme maintenant que Antoine était là .

Il lui demanda de pousser et sentit qu'il mettait un linge ,certainement pour accueillir le bébé .

Elle poussa de toutes ses forces se raccrochant à la tête de lit et se mordant les lèvres ,ne voulant pas que son enfant l'entende crier lorsqu'il serait enfin là .

Ange se concentrait sur les directives du médicastre ,tentant d'oublier la douleur qui parcourait son corps .

Phil fut bientôt à ses cotés et cela la réconforta .

D'une voix angoissée ,elle demanda à Antoine :

Tout se passe bien ,mon bébé va bien ?

Philivert tenait le linge humide sur le front d' Angélique. Il essayait avec la force de sa pensée d'aider son épouse à pousser, espérant que l'effort lui serait moins douloureux.
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La tête était entièrement sortie, et il allait y avoir besoin de pas mal d'énergie pour le terrible passage des épaules... Les reste était plus facile comparé au passage du crâne et du haut du buste.

Le médicastre fit faire une légère rotation au nouveau né pour que l'épaule gauche sorte la première, suivie de la droite. Puis, regardant le jeune couple, il leur fit un clin d'oeil

" Aller, nous sommes bien partis!
Continuez comme ça chère Angelique, je sui fier de l'énergie dont vous disposez...

La tête est dehors, et maintenant va survenir l'étape des épaules. Je ne vous cache pas que ce n'est pas la meilleure partie mais après tout ira mieux!

Alors reprenez vos esprits, respirez encore un bon coup et poussez fort. "
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Philivert ne savait que faire pour soulager Angélique, elle semblait souffrir si fort, il aurait tant voulu prendre de sa douleur sur lui. "Mon amour encore un effort et ce sera fini, courage mon coeur"

il s'aperçut qu'Angélique partait et il redoubla d'efforts pour lui essuyer le visage, lui tapoter la joue "Angélique c'est bientôt fini le bébé est là je crois"
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Quand il vit le bébé dans les mains d'Antoine et qu'il l'entendit pleurer, Philivert fut envahi par une joie immense." Angélique il est là! c'est un petit garçon!" il embrassa sa femme tendrement, soulagé que ses souffrances prennent fin

Puis Antoine lui tendit les ciseaux pour couper le cordon et Philivert les prit, hésita quelques instants devant le symbole que représentait ce geste, puis doucement le coupa, séparant l'enfant de sa mère, le faisant entrer dans ce monde.

Il ne put résister à l'émotion et des larmes coulèrent sur ses joues, des larmes de joie, des larmes d'amour. Quand Antoine posa l'enfant sur Angélique, Philivert prit la main de son épouse. "Regarde comme il est beau mon coeur". L'enfant avait cessé de pleurer, rassurer de sentir le contact de sa mère. Philivert savoura cet instant unique.
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Lyngwen fut heureuse d'apprendre qu'angelique avait donner naissance au petit valentin.Ses yeux s'etait illuminée en decouvrant le petit ange blotit dans les bras de sa mere. Le reste de la soirée celle qu'on nommer lyly restas figer sur un petit nuage aprés le depart du petit ange et pris un parchemin et en guise de bienvenue as l'enfant qui venait de naitre ecrivit quelque ligne

Puis elle l'accrochas sur le dos de son ecureil noisette et lui dit file chez philivert et angelique

Sélé comme promis fit s'envoler une jolie colombe pour Maman et Papa de petit Valentin dans la "Maison Privé"
La Colombe restera pour le bonheur de Valentin...
Sélé

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Ange sourit à ses amis qui venaient voir Valentin ,son cœur débordait de fierté à chaque parole de félicitations.
Elle regarda son enfant endormi et se leva pour offrir une collation à ses invités.
Elle les remercia tous les trois de leur gages d'affection ,de leur présence à leur coté pour l'entrer dans le monde de son petit ange .

Elle reprit sa place prés du berceau et se lova contre Phil qui était encore plus fier qu'elle d'avoir un fils .

Mon amour ,offre donc un verre à nos invités ,nous allons fêter la naissance de notre ange .

Ange lui sourit tendrement et se dressa un peu pour lui déposer un baiser sur ses lèvres douces.

Philivert prit Valentin dans ses bras et fièrement le présenta à ses invités.

Il le rendit à Angélique et en profita pour l'embrasser tendrement. Puis il servit à boire a ses invités, l'occasion était bonne pour servir l'armagnac.
Il prit le parchemin que lui tendit Antoine et le montra à Valentin : "Regarde mon bonhomme c'est ton acte de de naissance, la preuve que tu existe et que nous sommes tes parents" dit-il en rigolant.

Il donna quelques graines à la colombe, un peu de lait à Grisdoux, il ne fallait oublier personne. Puis il revint près d'Angélique, profiter de sa tendresse.
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Philivert alla ouvrir à Selenae.

Bonjour Sele, quel plaisir de te voir, entre vite.

Il lui présenta Valentin et lui servit à boire "tu as vu comme il est chou mon petit bonhomme!"

Angélique lisait le parchemin de Selenae et quand elle eut finit elle le tendit à Philivert. Dans son regard il devina que le poème devait être très beau.
Il le lut à haute voie et petit à petit l'émotion transparaissait dans son timbre.

C'est magnifique Sele, cela nous touche beaucoup, nous te remercions du fond du coeur.
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Les invités étaient partis et Ange et Phil se retrouvaient seuls avec leur enfant .

Doux bébé, si beau a leur yeux ,dormait paisiblement , Ange s'approcha de Phil et l'enlaça ,se blottissant contre lui ,fatiguée ,mais heureuse .

Je t'aime Phil ,depuis que je te connais ,je vis un conte de fée ,tu fais mon bonheur et ton amour me porte chaque jour que le Tres Haut nous donne .

Elle l'embrassa amoureusement et le fit s'assoir sur la peau prés du feu .

(ON vous raconte pas la suite)

Tendrement lové contre lui ,elle l'embrassa une nouvelle fois et soupira de bien être .

Chaque mot ,chaque caresse de lui la transportait ,elle l'aimait tellement qu'elle donnerait tout pour lui .

Valentin se manifesta et à regret ,ange quitta les bras de son mari ,elle prit l'enfant contre elle et lui donna à manger.

Yopyop et sa petite famille au grand complet arrivèrent tout juste devant la porte de leurs amis. Une belle journée s'annonçait. Pour l'occasion, c'était Guillaume qui s'occupait du moulin. Car enfin, ils allaient pouvoir découvrir Valentin.

Avant de frapper à la porte, les dernières recommandations furent données à leurs deux trésors : Il faudra faire très attention au bébé, vous savez. Il est très petit et fragile. Je ne tolèrerai donc pas de vous voir faire les fous à ses côtés.Que ce soit bien compris. Non pas que les enfants étaient trop turbulents ou peu sages. Mais ils s'amusaient parfois, criant courant, ... Cependant, il le savait, nul besoin de répéter deux fois la même chose. Ils auraient compris et ces quelques recommandations faites, tout se passerait bien. Ce sont donc trois coups forts et bien appuyés qui se firent entendre sur la porte.

Il prit Cae contre lui, la serra fortement. Mon ange, enfin, nous allons pouvoir retrouver nos amis. Mais aussi découvrir Valentin, leur nouveau bonheur. Les enfants étaient visiblement eux aussi fort impatients de revoir Angélique et Phil. Mais aussi se demandaient ils à quoi pouvait ressembler un bébé. Et surtout, n'était-ce pas Grisdoux qu'ils attendaient le plus de revoir... ?
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Philivert entendit frapper à la porte, devinant qui cela pouvait être, il se dépêcha d'aller ouvrir.

Oui c'étaient bien eux. Il embrassa sa marraine, salua Yopyop et prenant Alienor et Joffrey par la main il entraina tout le monde dans la salle commune.

Quel plaisir de vous revoir, entrez vite

Alors les enfants vous voulez voir le bébé Valentin? Ils hochèrent la tête timidement Regardez il est dans les bras d'Angélique, vous pouvez lui faire un bisou doucement.

A ce moment Grisdoux, sans doute jaloux, sortit de son sommeil et se mit à courir et sautiller dans la pièce. Philivert sourit en voyant les regards des enfants hésiter entre le bébé et le chat.

Se retournant vers ses amis il les fit assoir et leur apporta une part de gâteau qu'Angélique avait préparé.

Regardez comme il est beau notre petit Valentin, un vrai petit ange!
Racontez la ville! comment cela se passe t-il à Auch?
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Grisdoux sentant les enfants réceptifs en profita pour faire le pitre et s'amuser avec ses petits amis qui riaient aux éclats de ses cabrioles.

Angélique avait donné Valentin à Caerellyn. Lui aussi était d'humeur guillerette et s'amusait à faire des blllllll et des bulles avec sa bouche pour montrer à Cae comment il était éveillé; il savait que c'était un moyen infaillible pour gagner le coeur des Dames et pour les faire sourire.

Philivert ramena une bouteille pour fêter les retrouvailles avec ses amis et commença à leur donner des nouvelles du village.
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Elle portait un morceau de brioche à sa bouche quand les paroles de son époux la firent sursauter.

Pendant quelques secondes elle manqua s'étrangler, chacun s'inquiétant et se demandant ce qui avait bien pu la faire tousser de la sorte.

Finalement elle hoqueta:

Par....ma foi...J'allais ou....blier le.....cadeau de....ce....petit ange.

Elle reprit son souffle, les joues rouges comme coquelicots de printemps.

Le temps passe si vite en votre compagnie.
Merci mon ange, bienheureux que vous soyez-là, j'aurais semble-t-il, oublié

Elle se leva, s'approchant de la crédence où, en entrant, elle avait posé le paquet. Elle le tendit à Angélique:

Juste un rien, j'espère que Valentin s'en amusera.



Vivement intéresses, Joffrey et Aliénor s'approchèrent, leurs petites mains croisées dans leur dos.

Ils guettaient le regard de leur père qui les dissuada bien vite de toucher.
Leurs petits mentons frissonnaient avant l'assaut des larmes.
Cae leur fit un sourire de grande tendresse et un léger clin d'oeil malicieux. Ils se rassénérerent très vite.

Tous guettaient les mimiques de Valentin.

Ils s'en amusèrent un grand moment.

Elle soupira profondément.

Mon ange, déjà le jour descend! qu'il est difficile de quitter ses amis.
Mais Guillaume aura charger la carriole, il va nous falloir y aller.

Elle serra Angélique et Philivert dans ses bras, le regard légèrement brouillé, elle cajola un grand moment le très jeune enfant, lui murmurant à l'oreille secret inconnus....cette fois, il ne rit pas.

Nous vous attendons à Auch, le temps va nous durer sans votre chaude amitié.

Elle s'appuya contre Yop cherchant du réconfort, chacun tenait serré un enfant dans ses bras. Tous les quatre ensemble, ils se donnaient du courage.

Dieu vous garde mes amis. Phil, veille bien sur tes trésors, rien n existe de plus précieux..mais je cuide que tu le sais.

Sans se retourner, mais faisant des signes de la main, ils s'en furent vers leur moulin avant de prendre la route de la capitale où les attendait beaucoup de travail.

Les enfants semblaient ravis de leurs nouveaux jouets. Voilà qui allait les occuper dans la petite chambre d'hôtel qu'ils s'apprêtaient à rejoindre à Auch. Envoutés par la beauté du cadeau les deux petites terreurs n'avaient d'yeux que pour observer et découvrir ce que Philivert venait de leur donner. C'est alors que Yopyop prit sa voix grave et dit : Dites moi donc... Il n'eut point besoin d'en rajouter, le regard noir en disait assez. Fort embarrassés, les deux garnements firent une bise à Philivert et à Angélique en guise de remerciement.

Puis le moment tant redouté de se quitter arriva. L'accueil chez leurs amis avait été si chaleureux, comme Eauze tout entière l'était. Il en était donc si difficile d'en partir. Mes amis, quel plaisir de vous avoir revu. Prenez soins de vous , du petit Valentin qui nous avons été si heureux de rencontrer enfin. Puis après avoir pris congé de leurs amis la petite famille s'éloigna, le grand blondinet serrant fortement la main de son épouse. Ils firent quelques au revoir de la main, emportant avec eux, puis à Auch la chaleur et les souvenirs du moment passé en compagnie de leurs fillots et de Valentin.
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Philivert s'engagea à son tour dans la rue du Lavoir. Au loin il vit une petite boule rose qui s'agitait... Bapounet.

Philivert s'arrêta un instant et sortit de sa besace son arme secrète. Il s'approcha doucement "Bapounet....gentil Bapounet.....viens mon mignon..". Ce faisant il tendait une magnifique pomme au cochon, ignorant que celui ci avait trouvé plus appétissant.

Il s'approcha lentement se demandant ce que pouvait faire le porcelet sous le chêne près de sa maison. "Regarde Bapounet la belle pomme.. c'est très bon les pommes, viens goûter la bonne pomme Bapounet"

Bapounet affairé à manger la truffe ne quittai cependant pas le Tribun des yeux.

Doucement Philivert arriva à quelques mètres de l'animal. Il comprit alors ce que mangeait le cochon. "Rogoudiou, il a trouvé une truffe.... sous mon chêne.... c'est bien mange mon petit tu auras plus de goût...."

Plus que 4 pieds, le cochon finissait son met délicat, Philivert n'hésita plus, il plongea pour se saisir de la bête. "WHAAAA"

Bapounet qui guettait l'homme d'un oeil bondit à ce moment pour lui échapper. Mais Philivert était rapide, il réussit à attrapper d'une main une patte.... "Je le tiens, ouiiii"

Mais Titpuce n'avait pas hésité sur la graisse et il sentit la patte de l'animal glisser dans sa main. Bapounet s'échappait et Philivert resta étalé dans la boue en jurant.
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"Bapounet....gentil Bapounet.....viens mon mignon..".

Le petit gourmand machait avec délectation la douce truffe qu'au prix de gros efforts, il avait réussi à atteindre quand une voix se fit entendre le faisant tressaillir. Les yeux en bouton de bottine se dirigèrent vers l'homme sans que Bapounet ne cesse de macher... Inconscient qu'il était d'être le but d'une course, le porcelet ne comprenait pas le danger...

"Regarde Bapounet la belle pomme.. c'est très bon les pommes, viens goûter la bonne pomme Bapounet"

Bapounet huma un instant le parfum du fruit présenté, mais il restait encore un peu de son trésor à avaler, aussi surveillant toujours du coin de l'oeil le Tribun, il continua de se goinfrer.

"WHAAAA"

" - Gruiiiikkkkkkkk ! GRUIIIIKKKKK !! GRUIK !! GRUIK !!"

L'homme avait plongé, affolant le jeune verrat qui bien entendu bondit en avant pour lui échapper, pas assez vite pourtant.

"Je le tiens, ouiiii"

Avec un cri de triomphe, Philivert réussit à atteindre une de ses pattes arrière ; la graisse aidant après une vigoureuse contorsion, Bapounet s'échappa affolé, laissant là les restes de sa ripaille. Petit galop et il contourna le chêne, rejoignant à toute vitesse la venelle au grand dam du malchanceux.

Dans sa tête de cochon, Bapounet se demandait qu'elle mouche avait piqué cet homme au point qu'il lui en veuille ainsi. Après un moment de course paniquée, il huma l'air...

" - Grrrommpffffff, grommmppf..."

Un nouveau fumet vint lui chatouiller les narines et le porcelet, groin au ras du sol reprit son chemin prestement.

Philivert tout propre tout beau se dit qu'il était temps de retrouver le cochon. C'était une affair d'honneur maintenant entre lui et Bapounet.

Il embrassa tendrement Angélique en lui murmurant : je t'aime mon coeur, je reviens vite, et fit un bisou à son petit Valentin.

Et il partit à la recherche du porcelet.
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A force de rire, fatigué, Valentin ferma les yeux et s'endormit aussitôt comme savent le faire les enfants. Philivert le posa doucement dans son berceau et l'observa un moment, amusé devant ce sommeil et se demandant à quoi il pouvait rêver.

Il s'en revint près d'Angélique qui posa sa tête sur son épaule.


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Quinze long jour c'etait ecouler, quinze long jour ou lyly vit eauze s'ecoulait, quinze long jour a pleurer... Lyngwen de sa maison regardait un parchemin, elle n'arrivait pas a ce faire a cette idée, elle ne pouvait leurs ecrire elle penser a phil a angelique a valentin, comme leurs annoncer la nouvelle.Elle ne sait plus qui elle etait, etait t-elle un pantin de bois a qui on tire les ficelles pour la faire mouvoir dans le decor. Elle etait vulnerable, elle le savait. Elle ne demandait qu'une chose redevenir lyly, mais etait ce possible? l'abandon, la soliude la faisait souffrir, trop de pression trop d'epreuve. Plus les jour passaient puis lyly, ce disait il m'as abandonner, il ne reviendras pas. Plus elle se disait il faut que tu vive et non que tu survive, n'etait ce pas le message qu'on avait voulut lui faire passer hier. Elle pensait a cette homme qui n'avait pas profiter de sa faiblesse, et a se donneur de doute qui lui profiter des occasions pour attraper les femmes dans son filet. Elle se decidat enfin pris un parchemin et sa plume et ecrivit

Puis elle l'accrochat a la patte de son pigeon et le fit s'envoler

Philivert n'était plus charpentier mais il avait garder ses outils; il avait donc confectionné un petit charriot à roulettes pour promené sans peine Valentin qui commençait à devenir bien lourd.

Il avait entendu dire que des œufs étaient cachés dans le village, le soleil brillait, quoi de plus réjouissant que de satisfaire à la tradition et d'aller à la chasse aux œufs. Il installa Valentin dans le petit charriot.

"Aller mon p'tit bonhomme on va essayé de dénicher quelques oeufs"

Et ils s'en furent dans les rues de la ville.
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C'est marchant tranquillement que le jeune couple parcourut le chemin entre la boulangerie et la maison de leurs amis. Ils profitaient de ce moment de tranquillité pour déambuler dans les rues d'Eauze la belle. Il était si agréable de passer quelques moments ainsi en famille, profitant de la douce chaleur du soleil printanier, de l'éveil de la nature, des senteurs dégagées par les arbres et fleurs, du bruit des oiseaux... Cae et Yop, se tenant par le bras ne manquaient pas de montrer et d'apprendre à leurs deux trésors le nom des plantes, leurs vertus pour soigner ou simplement se nourrir ou juste décorer la maison. Les deux enfants écoutaient toujours intéressés d'apprendre et de savoir.

Mais arrivant devant chez Phil, ils prirent leur air sérieux et se précipitant devant la porte, une dispute éclata entre Joffrey et Aliénor : Moi ! Non, Moi, ... Répétaient ils chacun de leur voix forte et criarde. Cessez immédiatement ce vacarme ! Leur ordonna Yop. Vous allez frapper ensemble chez messire Philivert, cela évitera les jalousies. De plus avec vos cris, vous allez effrayer Valentin et Grisdoux ! Ce sont alors quatre petites mains qui frappèrent avec sérieux et application sur la porte. Espérons que quelqu'un les entendent...
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Leur père eut tôt fait de remettre de l'ordre dans ce vacarme.

A mi-voix, elle gronda aussi

Voyons, vous allez réveiller le petit Valentin.....

La porte s'ouvrit et Phil lui parut plus pâle qu'à l'accoutumée.

Elle allait s'avancer pour l'embrasser quand les deux garnement, pressés d'aller voir le jeune enfant et Grisdoux, filèrent entre les jambes de leur ami, les déstabilisant quelque peu. Elle ouvrit la bouche, toute prête à gronder de nouveau, puis la referma. Elle jeta un regard en direction de son époux, regard complice et un tantinet désespéré........Ils étaient si plein de vie. Elle soupira en souriant.

Phil, comment vas-tu? Elle put enfin l'embrasser avec affection.

Tu as l'air fatigué, Valentin te poserait-il quelques soucis de santé?

Elle lui murmura à l'oreille en agrippant la main de Yop

Mènes-nous vite le voir, il change si vite à son âge, j'avoue que j'ai grande hâte moi aussi de l'embrasser.


Faisant fi de toute politesse, comme les enfants, elle entraîna les deux hommes vers l'intérieur de la maison.

Elle tendit les bras, souriante.

Le bonjour petite étoile! ainsi tu as grande faim? Par Aristote, tu grandis bien trop vite.........que tu es beau.

Elle déposa un léger baiser sur son crâne duveteux, puis sur ses mains qui jouaient dans ses cheveux.

Les enfants s'étaient approché, leurs petites mains croisées derrière le dos.

Vous pouvez l'embrasser très doucement si Philivert le permet..

D'une seule voix ils quémandèrent:

Zon peut lui donner zun baizer?

Elle éclata de rire en cherchant à croiser les yeux de son ami.

Ce qu'elle y lut lui fit baisser la tête, une profonde tristesse l'envahit.

Il est vrai que Valentin grandit à une vitesse folle ! Quel beau petit homme. Pour sûr il sera un pilier de notre équipe de soule. Dit le grand blondinet en riant. Le jeune enfant quant à lui leur faisait de larges sourires pour tenter de séduire et d'attirer à lui toute l'attention des personnes présentes. Comment vas tu Phil ? Tu te fais un peu plus discret ces derniers temps, non ?

Cae, plongée quelques mois en arrière, n'avait en rien perdu son aptitude à donner à manger aux nourrissons. Ce dernier semblait d'ailleurs avoir fort bon appétit. Alors mes amis avez-vous des projets pour les prochains temps, des voyages, des études ou…… un bébé…. Aliénor et Joffrey en seraient ravis.

Yopyop rit aux paroles de son ami. Un bébé ! Tu sais, nous avons certes quelques nouvelles à t'annoncer mais point de bébé que l'on sache. Aristote nous en réserve peut être la surprise prochainement ? Il échangea un regard complice avec Cae. Non, nous venons t'annoncer notre départ vers notre fief de Cazaux-Savès. Guillaume aura l'entière responsabilité de la boulangerie, du moulin et des champs. Pour notre part, cependant, nous passerons toujours beaucoup de temps à Eauze. Nos appartements dans le moulin ont même été agrandis, que nous soyons tous quatres installés au mieux lors de nos passages ici. Et surtout, nous espérons que vous viendrez nous rendre visite tous les trois quelques jours à Caumont. Vous verrez, le domaine est superbe et je suis certain que vous vous y plaierez.
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Elle sursauta si fort que Valentin eut peur, rida son front, fronça sa petite bouche prêt à pleurer.

Es-tu fou de dire de pareilles choses? De l'Armagnac dans son.......

Vite elle berça le petit ange et l'effleura d'un picotement de petits baisers afin d'effacer ce gros chagrin qui s'annonçait.
Ce faisant, elle jetait des regards noirs à Phil........Avait-on idées, même en songe?

Elle serrait le bel enfançon contre son coeur. Une émotion pas oubliée loin s'en fallait mais enfoui, resurgit.........Un bébé.....Une nouvelle preuve de son amour pour lui......Elle y songeait parfois sans trop oser en parler, elle attendait....le temps..le bon moment.....

Valentin se faisait de plus en plus lourd dans ses bras, sa petite tête confiante s'abandonnait sur son épaule, elle souriait et frissonnait d'une émotion contenue . Elle le serra un peu plus fort contre elle, jeta un regard émerveillé à son cher filleul et cherchant les yeux de son bel ange...... les siens emmêlés, ils entamèrent une conversation silencieuse.

Deux pigeons étaient arrivés pendant que Valentin goutait son biberon dans les bras de Cae. Philivert s'empressa de lire les messages et un sourire éclaira son visage.

Oui en effet c'est mon anniversaire, d'ailleurs ma tendre épouse m'a envoyé ce message; malheureusement elle risque d'être retenu au loin pour quelques temps. Et l'autre c'est mon amie Mamaco qui m'annonce sa venue prochaine.

Je vous remercie pour ces présents, je ne vais pas manger le coffret tout de suite, mais les gâteaux nous allons les goûter maintenant. Le coeur rempli de joie il s'empressa d'embrasser ses amis. Puis il prit Valentin qui s'était endormi et commençait à peser sur les bras de Cae et le déposa dans son berceau.

L'amitié est notre bien le plus précieux, le reste n'est que futilité. Buvons à sa santé!
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Deux pigeons vinrent les détourner de leurs discutions. Le visage fermé de Philivert s'illumina soudain. Un courrier d'Angélique venait d'arriver.

Il est vrai que je n'ai pas eu l'occasion de voir ma fillotte depuis déjà bien longtemps. Mais j'ai joie d'apprendre qu'elle va visiblement bien. J'espère tout autant que toi, mon ami qu'elle rentrera vite de son long voyage...

Puis devant l'invitation de Philivert, le grand gourmand ne résista pas à prendre deux ou trois petits gâteaux. Sans avoir besoin de tourner la tête vers son épouse, il voyait le regard réprobateur de cette dernière. Et après tout elle avait bien raison, ces gâteaux étaient pour Phil et Valentin ! Mais la tentation était trop forte.

L'amitié est notre bien le plus précieux, le reste n'est que futilité. Buvons à sa santé!

A ces mots, il ne répondit point. Il savait que Philivert était un homme exceptionnel. Les deux hommes savaient l'amitié qui les unissaient et la force de cette dernière. Plutôt que des mots, il leva donc son verre et tous burent pour fêter les liens invisibles et pourtant si intense qui les unissaient. Cependant, le temps passait si vite en si bonne compagnie et ils devaient rejoindre leur nouvelle demeure avant la tombée de la nuit ! Mon ange, ne devons nous pas nous presser un peu pour le voyage qui nous attend ? Puis ne dérangeons pas Phil plus que de raison. Nous serons de retour dans deux jours déjà. La mairie demande pour le mois qui vient beaucoup de notre présence dans les murs d'Eauze.
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Les jours passaient, Valentin grandissait grandement, à présent il gambadait à quatre pattes dans la maison, au grand malheur de Grisdoux qui trouvaient un peu brutales les caresses de bambin. Le chat se réfugiait en hauteur, prenant bien soin de ne pas laisser pendre sa queue car le petit était vif et à l'affut pour cueillir tout ce qui était à sa portée.

Angélique n'était toujours pas revenue de son long voyage. Philivert avait embauché une jeune Eluzate pour s'occuper de Valentin pendant qu'il travaillait car le petit demandait beaucoup d'attention maintenant. Framboise, c'était son nom, aidait aussi Philivert en accomplissant quelques taches ménagères. La jeune dame était réservée et peu diserte, mais pendant les rares conversations qu'il avait eues avec elle, il s'était rendu compte qu'elle était pleine de bon sens et non dépourvue d'humour.

Ce soir après le départ Framboise, Il joua avec Valentin, lui raconta une histoire mais celui ci était fatigué et s'endormait dans ses bras. Philivert le coucha, regarda attendri l'enfant s'endormir puis il prit sa plume et écrivit une lettre pour celle qui lui manquait tant.

Le chat voyant que le danger s'était assoupi vint sur se genoux en ronronnant.
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Philivert avait lu le courrier de son amie Rivca. C'est avec tristesse qu'il voyait ses amis quitter un à un Eauze. Apparemment beaucoup trouvaient à Marmande leur bonheur. Philivert se dit que dès qu'Angélique reviendrait, ils partiraient tous les trois rendre visite à leurs amis.

L'été était bien là. Valentin en profitait pour explorer les extérieurs.

Grisdoux s'était mis hors de portée pour faire sa sieste

Le bonheur aurait été presque parfait si Angélique était là. Philivert se demandait combien de temps encore ses affaires allaient la retenir loin de lui. Mais au fond de lui battait le coeur d'Angélique tout contre le sien et il aimait se laisser aller dans ses rêves avec elle.
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Un soleil de plomb s'était installé depuis plusieurs jours, assourdissant le murmure de la rivière, alourdissant végétaux et animaux.

Philivert préparait son baluchon, il était temps de partir pour une retraite. Il avait besoin de retrouver son énergie, de grandes choses l'attendaient à son retour.
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Philivert ouvrit la porte de la chaumière, alla ouvrir les fenêtres pour laisser pénétrer l'air frais du matin. Tout était en ordre et bien rangé, Framboise était vraiment très sérieuse.

Le chat Grisdoux entra en ronronnant et se frotta contre les jambes de Philivert. Il caressa son fidèle ami et aperçut une blessure derrière l'oreille "Avec qui t'es-tu battu? Pour une belle demoiselle certainement, on va soigner ça l'ami."


Ensuite il alla voir le potager et constata que le travail ne manquait pas, les mauvaises herbes ont le don de pousser plus vite dès qu'on leur tourne le dos et quelque soit les conditions climatiques. On verra ça plus tard se dit-il.

D'abord un bon café pour se remettre en train; après écrire à ma chère marraine et prendre quelques nouvelles du village.
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