Les Cotereaux
La nuit était tombée depuis belle lurette, le Soleil qui s'effaçait toujours plus tôt, atteint par le mal de l'hiver venant. Le ciel, noir comme de l'encre, laissait tomber un désagréable crachin de pluie. De faibles éclairs illuminaient le tout par courts instants espacés.
Sur les remparts de la caserne Savoyarde, plusieurs devaient être les gardes de faction qui aurait préféré avoir une soirée plus froide, pour tour-de-garder sous la neige au lieu de ce froid rideau un brin trop mouillé qui empêchait de voir plus loin que le bout de son propre appendice nasal. C'est patrouillant et pestant qu'ils ne virent rien venir...
Non loin des remparts, où la forêt coupait avec les terres à découvert, un lugubre hurlement de coyote retentit longuement. Avec force échos, d'autres cris répondirent, plus excités les uns les autres. N'eusse été une simple meute de canidés, la caserne n'aurait point eu à s'en faire. Pourtant, les soucis approchaient, à couvert de la nuit. Ombres noires se fondant dans le décor, profitant de la situation, faisaient sournoise approche. Bientôt, un filin s'éleva dans le ciel. Passant par-dessus remparts, la corde s'accrocha aux bordures de pierre avec aisance, à l'aide de son extrémité métallique munie de plusieurs crochets. Les faibles crissements de la manoeuvre ne purent être remarqués par les gardes, sans doute aucun.
Très vite, on grimpa le long du cordage, s'appuyant du bout des pieds sur moults pierres saillantes du mur, mais se fiant surtout à la force des bras. Dès qu'on se fut hissé, le câble retomba au pied de la muraille dans un infime bruit sourd. Le temps était maintenant à passer à l'action.
Un bref coup à la nuque et le premier garde tomba, assommé.
Paf, et de deux.
Un sec impact et le troisième s'affala.
Vite comme l'air, le reste des guetteurs sur le chemin de ronde subirent le même sort. Tout se déroulait à merveille. Des mains expertes s'affairèrent un peu partout, fouillant, déplaçant. On évita les quartiers habités de très peu, avec une scrupuleuse précision, comme si l'endroit était déjà familier.
Si on se fiait au Soleil pour indiquer l'heure à cette époque, la nuit, toute notion de temps devenait floue. Mais, pour un observateur aguerri, on pouvait estimer qu'approchait du milieu de la nuit.
Quand tout fut prêt, on se mit à la recherche de clairons, ceux-là même qui servaient à sonner rassemblements militaires. Puis, soudain...
Le son du clairon s'éleva du haut des remparts, du côté de la cour, tout juste en haut de la herse, bruyant, aggressant. Alors, à l'intérieur des froids couloirs de pierre de la caserne, de longs sillons de poudre noire s'embrasèrent avec une rapidité folle dans un assourdissant vacarme de pétarades. Les couloirs furent vite enfumés. Le son du clairon cessa momentanément au sein de la cacophonie mille fois amplifiée par les murs de pierre. Un peu partout, dans la cour, de lourds madriers firent de durs impacts au sol, dans un barouf à peine possible. Des hurlements ricanants, de hiènes cette fois, se joignirent à l'épouvantable Capharnaüm.
L'effet de surprise était créé...
Restait à voir la réaction...
Ceci est un RP libre à tous. J'espère que la participation sera grande sinon, cela démontrera, RP parlant bien sûr, l'Armée Savoyarde est une bande de flans mous. Fiers, motivés et courageux, ne vous abstenez pas!
Piètres Rpistes (et je suis sûr qu'ils sont rares), retenez-vous. Mais comme c'est en forgeant qu'on devient forgeron, si vous êtes prêt à fournir votre meilleure performance de RP, faites-vous plaisir!
Autre petite note: Je serais bien peiné si on accordait aucune importance à ce RP, encore plus si on osait le supprimer. Merci de respecter le joueur!
Ah oui, pour ceux qui douteraient de la possibilité de la mise en scène, sachez que cela a déjà été fait, à une autre époque, dans un lieu autre, dans l'Histoire, la Vraie!
Sur les remparts de la caserne Savoyarde, plusieurs devaient être les gardes de faction qui aurait préféré avoir une soirée plus froide, pour tour-de-garder sous la neige au lieu de ce froid rideau un brin trop mouillé qui empêchait de voir plus loin que le bout de son propre appendice nasal. C'est patrouillant et pestant qu'ils ne virent rien venir...
Non loin des remparts, où la forêt coupait avec les terres à découvert, un lugubre hurlement de coyote retentit longuement. Avec force échos, d'autres cris répondirent, plus excités les uns les autres. N'eusse été une simple meute de canidés, la caserne n'aurait point eu à s'en faire. Pourtant, les soucis approchaient, à couvert de la nuit. Ombres noires se fondant dans le décor, profitant de la situation, faisaient sournoise approche. Bientôt, un filin s'éleva dans le ciel. Passant par-dessus remparts, la corde s'accrocha aux bordures de pierre avec aisance, à l'aide de son extrémité métallique munie de plusieurs crochets. Les faibles crissements de la manoeuvre ne purent être remarqués par les gardes, sans doute aucun.
Très vite, on grimpa le long du cordage, s'appuyant du bout des pieds sur moults pierres saillantes du mur, mais se fiant surtout à la force des bras. Dès qu'on se fut hissé, le câble retomba au pied de la muraille dans un infime bruit sourd. Le temps était maintenant à passer à l'action.
Un bref coup à la nuque et le premier garde tomba, assommé.
Paf, et de deux.
Un sec impact et le troisième s'affala.
Vite comme l'air, le reste des guetteurs sur le chemin de ronde subirent le même sort. Tout se déroulait à merveille. Des mains expertes s'affairèrent un peu partout, fouillant, déplaçant. On évita les quartiers habités de très peu, avec une scrupuleuse précision, comme si l'endroit était déjà familier.
Si on se fiait au Soleil pour indiquer l'heure à cette époque, la nuit, toute notion de temps devenait floue. Mais, pour un observateur aguerri, on pouvait estimer qu'approchait du milieu de la nuit.
Quand tout fut prêt, on se mit à la recherche de clairons, ceux-là même qui servaient à sonner rassemblements militaires. Puis, soudain...
Le son du clairon s'éleva du haut des remparts, du côté de la cour, tout juste en haut de la herse, bruyant, aggressant. Alors, à l'intérieur des froids couloirs de pierre de la caserne, de longs sillons de poudre noire s'embrasèrent avec une rapidité folle dans un assourdissant vacarme de pétarades. Les couloirs furent vite enfumés. Le son du clairon cessa momentanément au sein de la cacophonie mille fois amplifiée par les murs de pierre. Un peu partout, dans la cour, de lourds madriers firent de durs impacts au sol, dans un barouf à peine possible. Des hurlements ricanants, de hiènes cette fois, se joignirent à l'épouvantable Capharnaüm.
L'effet de surprise était créé...
Restait à voir la réaction...
Ceci est un RP libre à tous. J'espère que la participation sera grande sinon, cela démontrera, RP parlant bien sûr, l'Armée Savoyarde est une bande de flans mous. Fiers, motivés et courageux, ne vous abstenez pas!
Piètres Rpistes (et je suis sûr qu'ils sont rares), retenez-vous. Mais comme c'est en forgeant qu'on devient forgeron, si vous êtes prêt à fournir votre meilleure performance de RP, faites-vous plaisir!
Autre petite note: Je serais bien peiné si on accordait aucune importance à ce RP, encore plus si on osait le supprimer. Merci de respecter le joueur!
Ah oui, pour ceux qui douteraient de la possibilité de la mise en scène, sachez que cela a déjà été fait, à une autre époque, dans un lieu autre, dans l'Histoire, la Vraie!