Les Cotereaux
On avait relâché les hyènes, les vraies. Dans ce branle-bas de combat point organisé, les soldats semblaient désorientés mais quelques uns déjà, pommeau au poing, heaumes et salades de travers, en découdaient déjà avec la meute à quatres pattes. Très vite, les animaux se dispersèrent, fuyant sous les coups meurtriers des épées, ou fonçant droit dans l'action, les crocs découverts, salivant à qui mieux mieux.
Encore et toujours, tout se déroulait sans le moindre cafouillis qui aurait pu compromettre quoi que ce soit.
On observa les petits groupes se former autour d'officiers qui criardaient dans la nuit. On se mit en place, cordes se tendirent. Le signal fut attendu.
Le ciel laissa zébrer quelques éclairs, continuant à asperger doucement la pierre, le bois, la terre, métamorphosant certains en surfaces glissantes, d'autres en boues gluantes.
Dans l'indescriptible bazar , au travers fumée et cris, le clairon trompetta à nouveau. Des flèches fusèrent de toutes parts, des créneaux, des tours, des bâtiments, des recoins de la cour. De courts poignards furent tirés de leur ceinture et tranchèrent à maintes reprises. Pris à même les réserves savoyardes, de lourdes barriques furent ouvertes du haut des remparts. Un déluge s'ajouta à la pluie alors que l'eau contenue dans les tonneaux se déversaient sans vergogne. Les flèches atteignirent leurs cibles, transperçant les sacs de paille et de farine, suspendus en hauteur qui laisserent tomber une neige plutôt particulière. Sans compter les énormes sacs de jutes éventrées qui laissèrent échapper des plumes diverses sur les officiers, cibles privilégiées. Au final, un peu en retard, comme imprévu au plan, les chevaux furent relâchés au fond des écuries en direction de ladite cour en pagaille. Piqués aux flancs, les équidés galopèrent en désordre, manquant percuter les soldats en maintes occasions.
Et comme si ce n'eût pas été assez, de l'ombre sortirent les maîtres du capharnaüm. Tout de noir vêtus, ils restaient difficiles à distinguer mais à la lueur des zébrures lumineuses du firmament, on peut entrapercevoir leurs rapières, leurs épées et autres outillages tranchants. Leurs cris fusèrent, mi-coyotes, mi-hyènes, comme une horde d'hommes sauvages. De leurs gorges ils poussèrent moults ricanements sadiques et discordants, à la manière d'horribles démons. Ils s'engagèrent dans les couloirs, dans la cour, se fondant un instant dans l'ombre, se montrant aux yeux le moment d'après.
Tous avaient un but précis. S'approcher des officiers et leur en faire voir de toutes les couleurs, et même plus.
Ils franchirent le chaos à toutes jambes, comme entraînés à la situation. Quelques petites grappes d'obscurs personnages se formèrent. L'une d'entre elle se rapprocha de Grangousier et ceux qui tentaient de s'orienter autour de lui. Vifs comme pas possible, les agitateurs attaquèrent de partout, à dextre ou à senestre, dans des attaques bien orchestrées, les armes frappant boucliers, choquant contre leurs vis-à-vis de leur ennemis. Même scénario se reproduit envers Quorum, Xarius et tout autre officier accompagné par sa petite troupe de soldats.
Du côté des lices, un groupuscule d'individus ténébreux s'insinuèrent sous le couvert de la nuit vers ceux qui tentaient de se procurer des arcs. Leurs ordres étaient on ne peut plus clair; Ils devaient séparer la Régente et Capitaine du reste des troupes qui pourraient l'accompagner. Telles étaient les paroles du chef, qui s'occuperait probablement d'elle personnellement... très probablement. Les assaillants fondirent sur leurs proies en poussant leurs affreux hurlements, obligeant ceux qui se munissaient d'arcs à les délaisser pour prendre des armes de corps à corps, ou bien, en désespoir de cause, la fuite...
/HRP Je tiens à préciser qu'aucun des personnages non-joueurs de mon crû ne pourront être blessés ou tués par autre que mon bon vouloir. Battez-vous contre eux, mais sachez qu'ils ne menaceront pas votre vie, et que, de même, vous ne pourrez menacer la leur. Merci.
Encore et toujours, tout se déroulait sans le moindre cafouillis qui aurait pu compromettre quoi que ce soit.
On observa les petits groupes se former autour d'officiers qui criardaient dans la nuit. On se mit en place, cordes se tendirent. Le signal fut attendu.
Le ciel laissa zébrer quelques éclairs, continuant à asperger doucement la pierre, le bois, la terre, métamorphosant certains en surfaces glissantes, d'autres en boues gluantes.
Dans l'indescriptible bazar , au travers fumée et cris, le clairon trompetta à nouveau. Des flèches fusèrent de toutes parts, des créneaux, des tours, des bâtiments, des recoins de la cour. De courts poignards furent tirés de leur ceinture et tranchèrent à maintes reprises. Pris à même les réserves savoyardes, de lourdes barriques furent ouvertes du haut des remparts. Un déluge s'ajouta à la pluie alors que l'eau contenue dans les tonneaux se déversaient sans vergogne. Les flèches atteignirent leurs cibles, transperçant les sacs de paille et de farine, suspendus en hauteur qui laisserent tomber une neige plutôt particulière. Sans compter les énormes sacs de jutes éventrées qui laissèrent échapper des plumes diverses sur les officiers, cibles privilégiées. Au final, un peu en retard, comme imprévu au plan, les chevaux furent relâchés au fond des écuries en direction de ladite cour en pagaille. Piqués aux flancs, les équidés galopèrent en désordre, manquant percuter les soldats en maintes occasions.
Et comme si ce n'eût pas été assez, de l'ombre sortirent les maîtres du capharnaüm. Tout de noir vêtus, ils restaient difficiles à distinguer mais à la lueur des zébrures lumineuses du firmament, on peut entrapercevoir leurs rapières, leurs épées et autres outillages tranchants. Leurs cris fusèrent, mi-coyotes, mi-hyènes, comme une horde d'hommes sauvages. De leurs gorges ils poussèrent moults ricanements sadiques et discordants, à la manière d'horribles démons. Ils s'engagèrent dans les couloirs, dans la cour, se fondant un instant dans l'ombre, se montrant aux yeux le moment d'après.
Tous avaient un but précis. S'approcher des officiers et leur en faire voir de toutes les couleurs, et même plus.
Ils franchirent le chaos à toutes jambes, comme entraînés à la situation. Quelques petites grappes d'obscurs personnages se formèrent. L'une d'entre elle se rapprocha de Grangousier et ceux qui tentaient de s'orienter autour de lui. Vifs comme pas possible, les agitateurs attaquèrent de partout, à dextre ou à senestre, dans des attaques bien orchestrées, les armes frappant boucliers, choquant contre leurs vis-à-vis de leur ennemis. Même scénario se reproduit envers Quorum, Xarius et tout autre officier accompagné par sa petite troupe de soldats.
Du côté des lices, un groupuscule d'individus ténébreux s'insinuèrent sous le couvert de la nuit vers ceux qui tentaient de se procurer des arcs. Leurs ordres étaient on ne peut plus clair; Ils devaient séparer la Régente et Capitaine du reste des troupes qui pourraient l'accompagner. Telles étaient les paroles du chef, qui s'occuperait probablement d'elle personnellement... très probablement. Les assaillants fondirent sur leurs proies en poussant leurs affreux hurlements, obligeant ceux qui se munissaient d'arcs à les délaisser pour prendre des armes de corps à corps, ou bien, en désespoir de cause, la fuite...
/HRP Je tiens à préciser qu'aucun des personnages non-joueurs de mon crû ne pourront être blessés ou tués par autre que mon bon vouloir. Battez-vous contre eux, mais sachez qu'ils ne menaceront pas votre vie, et que, de même, vous ne pourrez menacer la leur. Merci.