batfranki
Les mouvements des uns et des autres avait fait se soulever la terre battue sous forme de poussière au-delà des têtes des soldats. L'air devenait irrespirable mais personne n'avait l'air d'en souffrir. Le plus gênant restait l'épais brouillard que formait toute cette poussière et qui empêchait de distinguer clairement les attaques sournoises en traître.
Le sergent Batfranki craignait que les assaillants ne soient pas tous aux prises avec un adversaire savoyard et que l'un deux en profite pour attaquer plus haut. Un lieutenant, un officier qui meurt, c'est plus cahotique qu'une poule décapitée qui court. Pour avoir la victoire, les assaillants devraient sans aucun doute s'attaquer à la Jeanne d'Arc locale : le capitaine Loucy.
Bat chercha sa chère cousine du regard et s'inquiéta de ne pas l'apercevoir. Le blizzard l'empêchait de distinguer qui que ce soit et il partit à l'aveuglette à la recherche de son amie, en tentant d'éviter un coup d'épée fatal, rampant au plus près du sol, là où la poussière n'était désormais plus.
Une épaisse masse d'homme manqua de lui écraser la main. Il courait, se créant un passage à travers les soldats pour entrer dans la caserne. Suivant un pressentiment, Bat se releva et suivit son sillage, entre les duels.
Refusant d'ameuter les troupes et de faire échouer une telle entreprise, il suivit seul l'homme, sans avertir quiconque.
Dans la caserne, il prit quelque peu ses distances et sursauta en entendant des petits cris féminins étouffés. Qui pouvait-ce être ? A entendre l'énergie dégagée par ces cris, le sergent en douta très peu... Il n'y avait pas de détresse ou de peur dans la voix, juste une immense rage de vaincre si caractéristique : Loucy.
Quelques longs cheveux d'un noir de jais achevèrent de le mettre sur la voie et il s'efforça de suivre l'homme qui s'engouffra dans une pièce sombre, avec la capitaine.
Tout en veillant à ne pas être découvert, le sergent plaqua son oreille avec délicatesse contre la lourde porte afin d'entendre des bribes de conversation... Il ne pouvait pas imaginer qu'on fasse du mal à sa chère amie, mais il attendait le moment opportun pour intervenir !
_________________
Le sergent Batfranki craignait que les assaillants ne soient pas tous aux prises avec un adversaire savoyard et que l'un deux en profite pour attaquer plus haut. Un lieutenant, un officier qui meurt, c'est plus cahotique qu'une poule décapitée qui court. Pour avoir la victoire, les assaillants devraient sans aucun doute s'attaquer à la Jeanne d'Arc locale : le capitaine Loucy.
Bat chercha sa chère cousine du regard et s'inquiéta de ne pas l'apercevoir. Le blizzard l'empêchait de distinguer qui que ce soit et il partit à l'aveuglette à la recherche de son amie, en tentant d'éviter un coup d'épée fatal, rampant au plus près du sol, là où la poussière n'était désormais plus.
Une épaisse masse d'homme manqua de lui écraser la main. Il courait, se créant un passage à travers les soldats pour entrer dans la caserne. Suivant un pressentiment, Bat se releva et suivit son sillage, entre les duels.
Refusant d'ameuter les troupes et de faire échouer une telle entreprise, il suivit seul l'homme, sans avertir quiconque.
Dans la caserne, il prit quelque peu ses distances et sursauta en entendant des petits cris féminins étouffés. Qui pouvait-ce être ? A entendre l'énergie dégagée par ces cris, le sergent en douta très peu... Il n'y avait pas de détresse ou de peur dans la voix, juste une immense rage de vaincre si caractéristique : Loucy.
Quelques longs cheveux d'un noir de jais achevèrent de le mettre sur la voie et il s'efforça de suivre l'homme qui s'engouffra dans une pièce sombre, avec la capitaine.
Tout en veillant à ne pas être découvert, le sergent plaqua son oreille avec délicatesse contre la lourde porte afin d'entendre des bribes de conversation... Il ne pouvait pas imaginer qu'on fasse du mal à sa chère amie, mais il attendait le moment opportun pour intervenir !
_________________