[RP] Encore et toujours, la seule solution c'est le fouet!

HAAA Je te dis! Les gens ça chialent ça chialent! C'est pas animé, c'est pas animé! Verdun c'est MORT!! La Halle c'est MORT!! Les tavernes c'est MORT!!! Mais dès qu'on fait quelque chose! Personne qui se bouge! Et ça trouve le moyen de chialer!

Héééé oui! Lavania aussi avait la mauvaise habitude de chialer, mais cette fois, elle avait une bonne raison! Cela faisait plusieurs fois qu'elle préparait des activités pour la halle de son village et chaque fois, elle devait tordre un bras à tout le monde pour avoir des participants.

Cette fois, un esprit un peu trop chevronné avait osé dire que le village manquait d'animation. Alors que depuis trois jours complets une animation, était en place et où les prix ne manquait pas. Et qui est-ce qui s'y était présenté? PERSONNE! Ha oui, une seule personne, mais qui semblait un peu... perdue...

Ils vont voir ce qu'ils vont voir! Je vais aller me chercher du renfort...

C'est ainsi donc que Lavania se rendit à Nancy, à la recherche de quelque chose de bien particulier. Quelque chose qui manquait dans son village... On pourrait qualifier la chose qui lui manquait, d'une personne, avec un métier particulier. Le métier de forcer les gens a avouer quelque chose, ou a faire quelque chose, ce qui était son cas, sous la pression... Voir même... La torture...

Elle s'avança sur la place publique et annonça, au milieu de tous ses gens, d'une voix forte!

Bonjour! Je suis Lavania, certains d'entre vous m'ont peut-être déjà croisé. Je suis à la recherche de quelqu'un qui maîtrise assez bien le fouet et qui serait intéressé, pour une courte période, à faire trembler les habitants de Verdun.

Elle s'arrêta un moment, jetant un regard parmi l'assemblée, espérant qu'elle allait trouvé quelqu'un.

En effet, Verdun aurait réellement besoin d'un bourreau maniant le fouet ou tous autres instruments de torture. Le voyage jusqu'à Verdun lui serait dédommagé et la mirabelle lui serait servit à volonté ainsi que chacun de ses repas. Le bourreau ou la bourreau, serait payé au jour le jour, recevant une prime si ses techniques de tortures s'avéraient efficaces.

Je compte sur vous, chers lorrains, chères lorraines, cher voyageurs, chère voyageuses!

Elle jeta un regard circulaire sur les gens qui c'était approché intriguer par la jeune femme pas bien grande, qui semblait être tout à fait sérieuse lorsqu'elle disait rechercher un bourreau.
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A Verdun, cela faisait quelques temps que quelques habitants, dont Lavania et elle, se plaignaient du calme qui peuplait Verdun, et de l'inactivité de ses habitants. Elisette s'en voulait un peu de se plaindre, parce qu'elle-même ne participait pas beaucoup depuis qu'elle avait eu cette longue retraite...

Enfin, il était vrai que Verdun n'était pas dans ses plus beaux jours, et même si elle avait connu pire, la situation ne pouvait plus durer. C'est pourquoi Lavania avait soudainement décidé qu'elle devait se rendre à Nancy pour chercher quelqu'un qu'il n'y avait pas à Verdun, mais refusait de dire qui...

"Qui manque le plus à Verdun ? Un curé ? Elle a dit non..."

Poussée par sa grande curiosité, Elisette avait insisté pour accompagner son amie à la capitale.

Elles se promenaient toutes les deux sur la place publique, discutant toujours de ça pour essayer de trouver une solution, lorsque Lavania se mit à crier pour se faire entendre.

Les yeux ronds, Elisette s'éloigna un peu pour épargner ses oreilles, et écouta attentivement...

"Un bourreau ?? Le fouet ??"

Elle se mit à rire de l'idée de son amie. D'où la sortait-elle ? En tout cas, c'était bien trouver, et ça pouvait marcher ! Une fois que l'annonce fut terminer, Elisette retourna auprès de Lavania.

Hé ben...T'aurais pu me prévenir avant de te mettre à crier comme ça ! Un bourreau, qu'est-ce que tu ne ferais pas ! Et une fois qu'il sera à Verdun, ce bourreau, qu'est-ce que...

Elle tourna vivement la tête, interrompue par la forte voix de l'homme qui venait d'apparaître devant elles. Surprise, elle le regarda de travers, se retenant de lui faire remarquer qu'il lui avait coupé la parole.

"De quoi est-ce qu'il se mêle, il ne voit pas que...Grand sadique !!?"

Elle l'observa en laissant Lavania répondre...En effet, il avait tout de ça. C'était un jeune homme, il devait être tout juste adulte, mais pourtant il avait le regard et le port d'un homme plus expérimenté.

"Et ben...Un gars comme ça vaut mieux l'avoir bourreau que résistant..."
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Il semblerait que son annonce porte fruit plus vite qu'elle ne le pensait. Elle venait tout juste de terminer son discours, que déjà, quelqu'un s'approchait. Tout d'abord, un homme assez impressionnant s'avança devant elle. Il avait, ma foie, l'apparence qu'elle s'imaginait d'un bourreau, quelqu'un qui inspirait le respect dès le premier regard.

Sachant très bien, ce qu'elle s'apprêtait à faire venir à Verdun, elle se devait de choisir un bourreau qui devrait la respecter. Elle était celle qui engageait, celle qui allait payer sa solde et fort probablement celle qui allait encaisser les plaintes de plusieurs villageois mécontent. C'est pourquoi, elle se devait d'être une personne différente et elle savait l'être, son entraînement lui avait montré qu'il fallait se montrer autoritaire et que tout sourire vous rendait sympathique. Et ce n'était pas du tout l'impression qu'elle voulait donner en ce moment. Et encore mieux, sa vie en lorraine lui avait montrer que de se donner un petit aire supérieur et désintéressé ne faisait pas de tort. Mais en était-elle capable... C'était une tout autre histoire.

Regardant l'homme qui se dressait devant elle, Lavania s'adressa à lui de manière claire et précise sans passé par quatre chemins.

Bonjour Messire Mirokai. Vous souhaitez vous établir à Verdun donc? Et vous n'avez pas peur que de commencer sa vie dans un village en tant que bourreau ne soit une mauvaise idée?

Elle s'arrêta un moment pour le regarder de la tête au pied et repris, voulant en savoir davantage.

Donc, vous vous prétendez être capable de faire bouger les foules à Verdun? Vous manier le fouet couramment? Ou peut-être utiliser vous d'autres instruments?

Ayant terminer de poser ses questions et attendant une réponses, elle continua de le détailler de la tête au pied, se disant que si elle n'avait pas été ici en tant qu'employeur, elle aurait bien aimé avoir à ses côtés un garde du corps ou un homme costaud du moins...

Tout en détaillant l'homme Lavania voyait du coin de l'oeil, la foule bouger, comme si quelqu'un était en train de s'y frayer un chemin. Tassant la tête pour voir, ce qui venait perturber la foule, elle vit que ce n'était nulle autre que Zahra, Caporal de l'ost pour la garnison de Vaudemont.

S'était avec elle que ses techniques afin de ne pas passer pour la petite fille qui sortait de son trou allait être mis en application, c'est que la Zahra menait parfois la vie dure à la pauvre Lavania, mais cette fois, si madame était embauché, ce serait Lavania le patron et elle avait bien l'intention de se faire respecter.

Tiens tiens Zahra... Comme on se retrouve. Alors t'es bourreau toi?

Elle regarda la nouvelle arrivante de la tête au pied comme elle l'avait fait avec l'homme auparavant. Certes elle avait un fouet, mais elle restait tout de même beaucoup moins menaçante que l'homme qui s'était présenté avant elle.

Répondant, affichant un petit sourire sadique à l'idée des victimes que le bourreau derait à Verdun, elle déplaça son regard de son fouet et la regarda.

Ho t'en fait pas Zahra je vais bien m'arranger, pour que le bourreau que j'aurai choisis ait quelques victimes à torturer...

Et c'était repartie, Zahra repartait sur un long discours que Lavania écouta avec attention, pas question d'en manqué un seul mot et de se faire rouler dans la farine par la suite! Elle jouait avec le feu en essayant de faire venir un bourreau a Verdun et prenait toutes les précautions pour ne pas que ça se termine en queue de poisson.

Décidément, cette Zahra savait défendre sa place lorsqu'elle voulait quelque chose, mais Lavania n'était pas ici désespérément, elle ne prendrait pas n'importe qu'elle bourreau se présentant à elle. HOOO que non! Et la Zahra était un peu trop vite en affaire et Lavania eut tôt fait de lui faire remarquer.

Houla Zahra! Mais qu'est-ce qui te dit que tu viens è Verdun? Je t'ai pas fait signer de contrat encore à ce que je sache! Tu sembles en effet équipée pour la torture, mais tu n'es pas la seule... Je veux le meilleur bourreau qui soit, à Verdun il est temps que ça bouge et je suis pas convaincu qu'un bourreau complètement saoul fasse l'affaire...

Elle la défia du regard, sachant très bien qu'elle ne s'adressait pas à n'importe qui, Lavania voulait du sérieux, les petits bourreaux elle n'en avait que faire, elle voulait quelqu'un de vraiment intimidant qui aurait le sens des responsabilités à la bonne place! Les têtes vides, elle pouvait en trouver partout, c'était elle qui embauchait, c'était elle qui gérait!
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Lavania écoutait avec attention l'homme qui s'adressait à elle. Décidément, lui aussi savait venter les mérites de son "métier". De plus, il s'adressait à elle de façon tout à fait convenable pour la situation. Décidément, tout penchait en sa faveur.

Du poison, tiens tiens... J'ai pas envie de tuer les habitants de Verdun, ça me ferait encore moins de monde pour participer aux animations ça. Mais celui qui paralyse le cerveau... Ça tue pas. Je vais devoir penser à m'informer si le résultat est moins puissant à plus petite dose...

Tout en réfléchissant, elle se rendait compte que son idée de bourreau n'était pas si folle que ça finalement...

Toujours en regardant l'homme qui se tenait devant elle, elle tourna légèrement la tête, voyant qu'Eli était toujours là. Elle avait souhaiter venir, soit elle se rendrait utile.

Monsieur Mirokai, ce que vous venez de me dire m'intrigue et j'aimerais que vous me faisiez une petite démonstration. Après avoir fait signe à Elisette d'approcher, elle continua. Je voudrais que vous me montriez un exemple de votre expertise, sur cette jeune femme ici présente. Dame Elisette.

Elle savait qu'à cet instant, le visage de la femme qui se trouvait derrière elle avait prit une teinte blanchâtre. Se tournant un peu vers elle, sans lâcher l'homme des yeux, elle lui murmura.

T'étais sur ma liste de gens à fouetter, après ça, tu seras acquittée. Et je te paye les verres de mirabelles, plus les soins de santé que t'auras besoin par la suite.

Se retournant vers le bourreau, elle fit signe à Elisette d'avancer et au bourreau qu'il pouvait commencer.
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Lavania venait tout juste de demander à Mirokai de lui faire une démonstration sur la Verdunoise qui l'avait accompagné jusqu'ici, lorsqu'elle entendit quelqu'un hurler, Je proteste. De qui cela pouvait-il s'agir?? La jeune femme leva les yeux pour voir, au milieu de la foule, évidemment... De qui d'autre aurait-il pu s'agir?

Pheeeeeen Quel plaisir de te voir! Elle lui fit un grand sourire de très mauvaise augure, puis se tourna vers Zahra.

Ce jeune homme, qui ne se gênait jamais pour critiquer ses idées ou sa manière d'agir venait de se jeter, sans le savoir, dans la gueule du loup. Il avait voulu protester. Très bien, elle avait justement besoin d'un deuxième cobaye et celui-ci ferait beaucoup mieux l'affaire qu'un passant pris au hasard dans la foule, puisqu'il était Verdunois et que la dame qui se prétendait bourreau semblait avoir une aversion envers ceux-ci.

Dame Zahra approchez je vous pris. Le jeune homme ici présent était lui aussi sur la liste des gens à fouetter et je souhaiterais voir votre expertise également. Elle avait changé de ton, et les gens dans l'assemblée pouvait le remarquer, maintenant, elle n'était plus vraiment elle-même, elle recherchait un vrai bourreau et elle l'aurait.

Relavant les yeux vers Mirokai, elle s'adressa à lui d'abord et poussant doucement Elisette vers lui.

Messire, veuillez retenir Dame Elisette un moment afin qu'elle ne se sauve pas. Dame Zahra, allez-y, vous avez carte blanche. En levant le doigt elle ajouta. Mais laisser le en vie je vous pris.
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Zahra se tenait droite, elle observait l'autre postulant, et admirait discretement ou visiblement sa façon de se vendre, bah dit donc, il était motivé le bourreau, peut être même plus que la Zahra, qui après un long silence et le spectacle de Lavania, se mit à reflechir sur ses réelles possibiltés d'aller à Verdun, la dernière fois qu'elle s'y était rendue, elle n'avait pas aimé le village, trouvant les verdunois, désagréable à l'époque et un peu trop coincé et clan clan... elle s'y était ennuyée, heureusement que c'était la Catha qui guidait le groupe et qui l'aidait par la même occasion à s'amuser ou comme elle le dit souvent "s'éclater"... Elle ne comptait pas sur les autochtone des villages visités pour s'amuser la Zahra.

Dans le fond, elle se disait, la miss Lavania , cherche à animer son petit bled, mais utilise-t-elle le bon moyen?... clair que rien ne vaut une partie de torture en place publique, mais ça va faire plus flipper le peuple,qu'autre chose... mais la Zahra appreciait tout de même l'idée de la soldate. Puis fallait être vraiment desespérée pour venir pleurer en gargote devant tous les lorrains et lorraines et touristes presents sur l'était catastrophique de l'animation d'une ville, si Lavania jettait la première pierre , pour sûre que d'autres Lorrains allaient suivre le mouvement, bientôt les nancéens, les vaudémontois, les toulois, les déodatiens et les spinnaliens, ....non Epinal pour la Zahra c'est la capitale de l'ambiance, des fetards... pis la dame Liz assure "grave en animation"... parcontre pour ce qui est du reste en Lorraine, mort de chez mort... et OUI!!! La Zahra était une jauge à ambiance, son flair et ses pieds la guider vers les villages branchés , pis dès qu'elle se faisait chier elle circulait !

Elle regarde dans les yeux Lavania, dit donc! Apparemment la soldate et racolleuse d'animation verdunoise n'était pas convaincu par ses motivations... Elle reste silencieuse, car parlait lui donne soif, aucune envie de s'enivrer pour parler torture ou boulot de bourreau !

Son attention est rapidement attirée par l'idée de Lavania de tester les capacités du bourreau spinnalien, sur dame Elisette....
Zahra ne connaissait pas les relations des deux jeunes femmes amicales ou ennemies? Sûrement les même relations qu'elle a avec son poto Sabifax, amitié rime avec torture...

Elle se met de côté et s'attend à voir un jolie spectacle, quand soudain surgit un homme... le chevalier servant d'Elisette? ou un ami qui veut pas la voir souffrir...?

Sa cuuriosité reste sur sa faim, car la Lavania a une autre idée, et oui tester le spinnalien et tester les capacités de Zahra...sur le jeune homme...

La vaudémontoise sourit sadiquement à l'homme, puis regarde Lavania...

Franchement Lavania t'es serieuse? ou bien tu te moques du monde?

J'ai quelques principes, je ne torture jamais gratuitement, et surtout jamais sans raison, pour moi ma victime, doit être coupable de faits grave, soit juger par un juge competent et actif, soit juger par moi même quand je suis sobre, je n'ai pas le temps de faire la liste des faits grave, je te l'enverrais pas pigeons.

Quand à l'ivresse, je t'assure Lavania, plus je suis ivre plus je n'ai plus de coeur, et je fais zero sentiment, la personne peut chialer, appeler sa maman, ou toute une armée, que je m'en fiche royalement!
Elle se tourne vers Phenix

Bien, je prend celà comme une invitation, j'attendrais d'avoir des nouvelles de cette "animation", et je viendrais au première loge , applaudir ou huer le futur bourreau de Verdun... pis attention sieur! La Lavania n'est pas une gamine! c'est une sacrée soldate verdunoise qui s'ennuie souvent "la pauvre!"

Elle se met à rire, puis regarde son fouet...

Arf, pour la seance de torture pour vous, je la reserve dans une taverne à Verdun... là, j'ai pas que ça à faire ...!!

Elle regarde le spinnalien,

parcontre vous Sieur Mirokai, je serais ravie de vous voir à l'oeuvre...!

Après une petite reflexion Lavania, ton offre, ne m'interesse pas, je viendrais avec plaisir assiter au torture, et prendre quelques chopes par chez vous, mais je tiens à t'encourager pour ton recrutement!

Pis peut être, qui sait je torturerais par plaisir, du verdunois, benevolement!

Elle lui fait un sourire en coin, pis fait un clin d'oeil à l'épargné , bé oui le Phenix l'a echapé de peu, elle aurait été bourrée, qu'elle lui en aurait fait des misères !
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décalée , motivée , décalée! énivrée mais jamais énervée! wéwé! c'est celà wé!

Ana était une fois de plus en train de crapahuter à Nancy et s’était retrouvée sur le marché. A côté se trouvait la place publique où tous les gens avaient l’habitude de brailler des stupidités plus grosses qu’eux. La blonde était parmi les étals qui étaient juste en face de cette place quand elle entendit la voix de Lavania qui était apparemment en plein recherche d’un bourreau pour secouer les habitants de Verdun.

UN BOURREAU ?!

Ana était … déconcertée. Non pas qu’elle ne trouvait pas Verdun vide, cette ville l’était, enfin parfois, mais ce n’était pas catastrophique non plus, mais de là à appeler un bourreau…
Elle regarda Lavania dont l’annonce avait visiblement fait son effet. Déjà un gens était arrivé devant elle. Puis Oh ! Elisette ! Et puis Dame dont-elle-ne-connaissait-pas-le-nom et puis Oh ! Phenixo ! C’était même un grand succès cette annonce.

La Ambroise s’apprêtait à aller à la rencontre de la Verdunoise quand eh meeeeeeeeeeerde…un imbécile de marchand vint à sa rencontre. Qu’est-ce qu’il voulait celui là encore ? Ana n’achetait pas de nourriture à Nancy, il y en avait bien assez à Verdun. A Nancy elle achetait plus des babioles et allait voir quelques antiquaires pour décorer sa nouvelle maison.

Ana regardait toujours Lava en espérant qu’elle ne parte pas tout de suite pendant que le marchand, plus petit que la blondinette c’est dire s’il est petit, tapotait sur son épaule en baragouinant un truc pas très clair. Il était fortement éméché, voire carrément alcoolisé jusqu’à la moelle et parlait avec un accent étrange, du genre serbo-germano-hispano-anglo-italien le tout mélangé avec de nombreux « hips » et quelques rots bien placés. La joie. Elle écoutait d’une oreille mais comprit tout de même que l’ivrogne voulait lui vendre de la viande. Il pouvait toujours courir le nain ! Ana ne mangeait pas de viande ou alors seulement en cas désespéré et puis le gars était tellement louche que la viande devait elle aussi grandement faire la gueule. Il était temps de lâcher l’alcoolique mais il semblait insister. Ana qui pouvait pour une fois toiser quelqu’un ne s’en priva pas et le regarda froidement avant de s’adresser à lui.

Bon. Non je ne veux pas de votre viande, je ne mange pas de viande et surtout pas de viande achetée à un marchand hautement douteux. Et qui plus est totalement ivre. Allez donc voir ailleurs si j’y suis !

La jeune femme partit sans même lui adresser un regard. Le marchand trouverait bien quelqu’un d’autre à arnaquer ou embêter. Une minute plus tard elle se trouvait avec tout le monde et prit la parole bien qu’on ne lui avait pas donnée.

Bonjour tout le monde ! J’ai entendu ton « discours » Lava. Ce n’est pas un brin excessif de demander un bourreau pour les habitants de Verdun ? Enfin…je veux dire qu’ils risquent surtout de ne plus sortir de chez eux ce qui serait fort fâcheux. A moins que tu aies prévu d’embaucher plusieurs bourreaux…auquel cas tu pourrais forcer les gens à sortir de chez eux...

Ana se gratta la tête en réfléchissant et vit la tête toute pâle de Phenixo. Courageux mais pas téméraire l’ami. Visiblement il avait peur d’être la cible du futur bourreau. D’ailleurs, Lava l’avait-elle trouvé ? La blonde tourna la tête vers les deux gens qui lui étaient inconnu. Le messire n’avait pas l’air commode et la dame semblait vouloir partir. Les offres allaient se carapater de bonne heure si jamais Lava ne prenait pas de décision. Ana se dirigea vers elle et la prit à part pour lui chuchoter sauf que le Messire à la tête louche sauta sur elle et lui injecta un truc loooooouche de chez looooouche dans la jambe tout en l’attachant. Bah il était pas gêné lui ! Encore un qui n’avait pas toute sa tête et qui avait une grooooosse araignée au plafond !

Ana s’accroupit vers Lava et regarda comment elle allait, inquiète. La blondinette n’avait aucune idée de ce qu’il lui avait foutu dans la jambe. Il avait dit que dans deux heures tout serait fini. Bonne nouvelle elle n’allait pas mourir ! Mauvaise nouvelle, la pauvre allait geindre et douiller pendant deux heures. C’est qu’il était sadique le messire. Fourbe ! … enfin fallait pas trop lui dire, sinon des têtes pouvaient sauter et pour le coup l’animation c’était pas à Verdun qu’elle aurait lieu.

Lava ?! Ça va ? Qu’a-t-il injecté dans ta jambe ? Tu veux qu’on aille chercher un médicastre ?

Ahaha…elle est mignonne la blonde. Mais c’est pas écrit « médicastre » sur le front des gens. Elle regarda les autres pour savoir si quelqu’un pouvait la soigner ou du moins apaiser sa douleur. Ana était toujours calme, sereine, de toute façon paniquer n’aurait servi à rien. Elle regarda le messire qui était en train de sourire d’un air froid. Quel neuneu ! Et en plus il se poilait le bougre ! Il fallait attendre, les autres avaient peut être des idées.
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Un Jour, mon Joueur a parié que mon Narrateur mettrait un mot hors du contexte dans toutes mes aventures.. Maintenant je subis...

Plus les secondes passait, plus Lavania se disait que le bourreau... Oufffff ça craint... Elle avait fait ça sur un coup de tête et vraiment en entendant les paroles de Zahra, elle se dit, soit elle aurait du saouler les candidats avant, soit elle aurait du pas venir du tout et rester terrer dans son trou comme l'avait si bien mentionner la Vaudemondoise.

Reprenant peu à peu ses esprits, elle se rendait compte que... peut-être, demander un exemple de torture sur ses amis, c'était peut-être pas la meilleur façon de les garder...

Elle vit l'homme à qui elle avait demandé de faire sa démonstration à Elisette prendre un parchemin dans sa poche et l'observer attentivement. En le voyant faire, elle se souvint alors que la personne sur laquelle elle venait de lui demandé de démontrer son "talent" allait être sa demoiselle d'honneur dans quelques semaines.

Elle allait tout juste dire à l'homme qu'elle changeait d'avis lorsque son visage changea. Il rangea son parchemin et sans que la jeune Lavania ne s'y attendent, c'est vers elle qu'il se dirigea.

En fait, elle n'eut même pas le temps de se tasser, ne s'attendant pas du tout à ce qu'on lui bondisse dessus, au moment où elle se rendit compte de la situation et où, elle aurait pu bouger, elle avait une épée sous la gorge.

Hoho, c'est pas bon du tout ça... Finalement les bourreaux sont un peu trop imprévisible, je crois pas que ce soit une bonne idée de... JUGÉE DE SS TECHNIQUES PAr MOI-MËME... HOHO ça non plus c'est pas bon!

Quelque chose coupa court à ses réflexions, elle venait tout juste de se dire que les bourreaux était imprévisible et elle n'était pas encore au bout de ses peines à se moment là...

Elle n'eut même pas le temps de se défendre ou de prononcé un seul mot que déjà, elle sentait quelque chose lui entrer dans la cuisse, comme un seringue.

Une seringue...

HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!

Elle ne put retenir son cri quand elle sentit la sensation de brûlure qui la parcouru de la tête au pied. Elle ne parvenait plus à se tenir debout et s'écroula sur le sol. Elle avait vaguement conscience de ce qui se passait autour d'elle, mais pouvait très bien sentir le contact froid des menottes sur ses poignets et ses chevilles. Elle essayait du mieux possible de retenir ses cris, en serrant les dents très fort. Elle avait les yeux fermés et des larmes coulaient sur ses joues, jamais elle n'avait ressentit une telle douleur.

Elle n'aurait pas cru pouvoir ressentir pire encore, et se trouva une seconde fois a devoir avouer qu'elle avait eu tort.

HAAAAAAAAAAAAAAAAA!

Elle n'avait pu retenir le cri qui s'était échapper lorsqu'elle avait sentit la douleur, elle savait qu'elle provenait de quelque part sur ses jambes, mais n'était pas capable de dire exactement où. Elle referma les yeux, la douleur était moins grande maintenant, mais toujours bien présente.

Continuer... Continuer. Non non

NON NON NON!! Arrêtez!! NON!!

C'est alors qu'elle vit une petite tête blonde approché. Celle-ci lui demandait comment ça allait, avait-elle vraiment l'air d'aller!! Elle doutait qu'elle ait cette expression sur le visage quand elle allait bien... Elle n'était jamais aller aussi PAS bien de toute sa vie! Mais comment expliquer ça lorsqu'on a un poison dans les veines?

Médicastre! MÉDICASTRE! OUI OUI OUI!!! Un médicastre!!

Toujours au milieu de ses cris de douleur, on pouvait entendre quelque chose d'a peu près cohérent.

IIIII.... HAAAAAAA IIIIIIIIIIISIIIIIIIIIIIIIIIISSSSSSSS!!!

Elle sentait qu'elle n'allait plus tenir longtemps, elle avait usé de ses dernières forces pour prononcé le nom d'Isis qu'elle savait, tenait un dispensaire.

Elle ressentait toujours les effets du poison, et tout à coup, la douleur commença a s'estomper. Est-ce que déjà le deux heures c'était écoulé? Cela lui avait pourtant paru beaucoup plus long que deux heures. Elle ouvrit tranquillement les yeux, et regarda son bourreau qui venait de lui détacher ses menottes.

Il souriait, mais elle n'avait pas du tout la tête à sourire la pauvre Lavania, elle était en train de se dire plusieurs truc dans sa tête, de un! Les bourreaux c'est comme les couteaux! Faut pas jouer avec ça! De deux, c'était probablement son dernier passage à Nancy. Et de trois, Toujours toujours toujours toujours et toujours sans oublier toujours! Demander s'il y a un antidote à un poison!

Il lui demandait si elle était convaincu. Toujours assise sur le sol, elle le regardait.

En effet, je... C'est très convainquant, vous savez, je vais y réfléchir... Je... Les papiers et tout... Ça peut être très compliquer de faire venir un bourreau... Je vais m'adresser à au maire de mon village... Je vous en reparle...

Elle lui fit un sourire crispé, et entreprit de se relever. Décidément, elle se rendit compte que certains muscles venaient de faire leur apparition, elle n'avait jamais cru en avoir autant.

Tout à coup, elle écarquilla les yeux, se souvenant d'un truc... assez important. Elle devait aller voir Isis sur le champs! Mal pas mal! Elle jeta une regard circulaire dans la foule.

Isis Isis, je t'en pris! Soit là soit là!!
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Lavania regardait l'homme qui se tenait devant elle. Elle ressentait encore les douleurs qu'il lui avait faites subir et espérait seulement qu'elle arriverait à marché le lendemain, ce dont elle doutais fort.

Je ne vous en veux pas messire, j'ai voulu jouer avec le feu. He bien voilà, me voilà servit... J'ai compris la leçon, on ne doit pas s'approcher à moins de 100 mètres d'un bourreau, à moins de vouloir mettre fin à ses jours. Il est même grandement conseiller d'éviter de leur adresser la parole. Ce sont les règles sous lesquelles je vivrai désormais.

Esquissant un sourire qui se transforma en grimace, elle poursuivit.

Maintenant, si vous voulez bien m'excuser... Je vais utiliser ce qui me reste de force pour rentrer à Verdun et m'écrouler sur ma paillasse et je n'en bougerai pas d'ici quatre à cinq jours.

Sur ce, elle tourna les talons et rentra à Verdun.
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Mirokai regarda les dames s'éloigner, sans un mot, se disant qu'il les reverrait bientôt. Il attendit un petit peu et pris la route de Verdun, d'un pas vif.
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