Alcyone
[Vendredi soir, Taverne municipale de Limoges]
Pas de prise de tête, juste boire un verre... Ou deux. Ou... assez pour oublier... Oublier la peine, oublier les deuils, oublier leurs visages... ces deux visages tellement aimés, et tellement opposés... Car oui, tout opposait ses deux amours, ils n'avaient rien de commun. Hormis la mort... A à peine quelques semaines - ou étaient-ce des mois? - d'intervalle... Allez, n'y songe plus... Encore un verre. Le sang de la terre finira bien par avoir raison de celui qui bat dans ses tempes et par adoucir douleurs et pensées.
La soirée s'avére plutôt agréable. Les bougies des lustres se consument, leur flamme danse et vacille, créant cette lumière si particulière, chaude et vivante, qu'Alcyone apprécie. Le vin coule à flot, l'atmosphère se partage entre traits d'humour et sourires. Autour de la table, Carmo, Anna, Ariadne et ce voyageur, Len. Douleur et colère anesthésiées, juste comme il faut...
Ca parle de mariage, sujet qui fait grimacer la rouquine. Aucun intérêt. Si ce n'est pour créer ou intégrer une famille puissante et engendrer une descendance légitime. Du moins, c'est ce dont elle a fini par se persuader.
Sauf que là, la conversation dévie vers un sujet qui amuse particulièrement Alcyone. Il est question d'une union entre Anna et Carmo. Elle le connaît, le Carmo... il n'est pas du genre à mettre genou en terre, une rose entre les dents, pour demander sa dulcinée en épousailles... Et lorsqu'Anna prend l'initiative, sourire aux lèvres, dans une sorte de jeu, ou de défi, il se défile, oscille entre un "on verra ca dimanche" et un "c'est pas la peine, je dormirai, ou je viendrai pas..."
Même si ce petit jeu entre eux amuse la Sainte Anne, il réveille de sourds sentiments enfouis en elle... Vous savez, ceux qu'on cache profondément, ces blessures qui nous façonnent... Elle ne peut s'empêcher de se dire qu'à la place d'Anna, elle perdrait peut-être patience...
Mais Môôôssieur Charles Martial de Tartasse prend un malin plaisir à faire marronner sa blonde, à esquiver, user de trente-six pirouettes pour éviter d'avoir à regarder ses sentiments en face et pour affirmer qu'au final, il n'en ferait qu'à sa tête...
La rousse connaît ça... elle connaît bien... Elle toise un instant le Carmo de son regard vert, teinté bien involontairement d'un éclat froid.
- Tarrelian faisait exactement pareil...
La réplique sort toute seule, malgré elle, elle ne l'a pas sentie venir, mais au moment où elle la prononce, elle sait qu'il ne va pas apprécier. Que pour lui c'est une pique. Parce qu'elle sait l'aversion, pour ne pas dire autre chose, que le Carmo ressentait envers Tarrelian... Tant pis... il fallait probablement que ca sorte...
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Pas de prise de tête, juste boire un verre... Ou deux. Ou... assez pour oublier... Oublier la peine, oublier les deuils, oublier leurs visages... ces deux visages tellement aimés, et tellement opposés... Car oui, tout opposait ses deux amours, ils n'avaient rien de commun. Hormis la mort... A à peine quelques semaines - ou étaient-ce des mois? - d'intervalle... Allez, n'y songe plus... Encore un verre. Le sang de la terre finira bien par avoir raison de celui qui bat dans ses tempes et par adoucir douleurs et pensées.
La soirée s'avére plutôt agréable. Les bougies des lustres se consument, leur flamme danse et vacille, créant cette lumière si particulière, chaude et vivante, qu'Alcyone apprécie. Le vin coule à flot, l'atmosphère se partage entre traits d'humour et sourires. Autour de la table, Carmo, Anna, Ariadne et ce voyageur, Len. Douleur et colère anesthésiées, juste comme il faut...
Ca parle de mariage, sujet qui fait grimacer la rouquine. Aucun intérêt. Si ce n'est pour créer ou intégrer une famille puissante et engendrer une descendance légitime. Du moins, c'est ce dont elle a fini par se persuader.
Sauf que là, la conversation dévie vers un sujet qui amuse particulièrement Alcyone. Il est question d'une union entre Anna et Carmo. Elle le connaît, le Carmo... il n'est pas du genre à mettre genou en terre, une rose entre les dents, pour demander sa dulcinée en épousailles... Et lorsqu'Anna prend l'initiative, sourire aux lèvres, dans une sorte de jeu, ou de défi, il se défile, oscille entre un "on verra ca dimanche" et un "c'est pas la peine, je dormirai, ou je viendrai pas..."
Même si ce petit jeu entre eux amuse la Sainte Anne, il réveille de sourds sentiments enfouis en elle... Vous savez, ceux qu'on cache profondément, ces blessures qui nous façonnent... Elle ne peut s'empêcher de se dire qu'à la place d'Anna, elle perdrait peut-être patience...
Mais Môôôssieur Charles Martial de Tartasse prend un malin plaisir à faire marronner sa blonde, à esquiver, user de trente-six pirouettes pour éviter d'avoir à regarder ses sentiments en face et pour affirmer qu'au final, il n'en ferait qu'à sa tête...
La rousse connaît ça... elle connaît bien... Elle toise un instant le Carmo de son regard vert, teinté bien involontairement d'un éclat froid.
- Tarrelian faisait exactement pareil...
La réplique sort toute seule, malgré elle, elle ne l'a pas sentie venir, mais au moment où elle la prononce, elle sait qu'il ne va pas apprécier. Que pour lui c'est une pique. Parce qu'elle sait l'aversion, pour ne pas dire autre chose, que le Carmo ressentait envers Tarrelian... Tant pis... il fallait probablement que ca sorte...
Les premiers posts vont donc raconter comment et pourquoi Alcy défie Carmo en duel, merci de ne pas intervenir tout de suite, sauf si vous étiez en taverne à ce moment là ^^. Pour le duel proprement dit... Lâchez-vous! n'hésitez pas à participer! (ig, il aura lieu dimanche pm)
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