Eithne
Pomme virevoltant entre des doigts gracieux, rondeurs parfaite jouant avec lapesanteur avant dêtre croquée par une bouche pulpeuse, morceau sengouffrant en fondant entre des lèvres gourmandes. Le jus glissant par la commissure des lèvres jusquau menton très vite essuyé par une manche qui passait par là. La jeune fille profitait de son escapade à Mende pour flâner et se perdre dans un dédale de rues inconnues. Elle en avait presque oublié la liberté dans ses gestes, trop occupé quelle était à vouloir animer un village sclérosé dans son mutisme. A trop vouloir être une autre, Diane sétait éloignée, le carquois déposé dans un coin reculé, attendant son retour.
La pustuleuse sétira, prit une longue inspiration avant de se rendre au marché pour faire quelques provisions. Quelle vie trépidante que voilà . être réduite à jouer les ménagères Si sa mère voyait ça, elle en jouirait presque Heureusement, elle était loin.
Elle avala un autre morceau, plus acidulé, moins sucré, de rage et de frustration. Soupir. Si seulement Valendra était là en dehors de lui, cétait la seule avec qui elle pouvait être Eithne.
Cailloux trop proche du pied de la peste, sen mangea une très loin contre un mur innocent. Machouillage corrosif, canines redressées, sagaçait pour le moindre propos, prenant en otage le trognon de ce fruit dégusté. Cétait décidé, pour la bonne cause ou pas, elle arrêterait dêtre la douce rêveuse quelle avait tenté de devenir pour se laisser porter par sa nature.
Un pas en entrainant un autre, elle se retrouva près dun attroupement. Le marché ? Son sourcil sarqua, persuadé quil était au contraire dans son dos (enfin tout est relatif)
Pour faire celle qui sintéressait, elle se composa un sourire, releva la tête. Yavait des badauds peut être que lun deux pourrait la renseigner Allez, elle nallait pas faire la sociable aujourdhui, elle nen avait pas lhumeur. Préférant sortir une pièce de sa poche ainsi quune pomme, elle attrapa un gamin par le collier collet de sa chemise.
Hep toi, spasse quoi là qutout lmonde il sagglutine spresse ?
Les yeux ronds, alléché par ce quelle tenait dans la main en dehors de sa personne.
Heyyyyyyyyy! Lâche m... Cri qui meurt dans la gorge du gnome en avisant la pièce et surtout la pomme, va y'avoir de la friture sur la ligne ma jolie. Deux thons en boite qui s'prennent pour des coqs.
Une rixe de taverne ? Regard qui s'illumina.
Peut-êt' ben que oui... peut-êt ben que non... sourire en coin qui s'élargit. Combien que t'allonges pour que je m'couche?
Partagée entre l'envie de le malmener et celle d'en savoir plus, lui montra la pomme bien mure.
Ca dépend des informations...si elles mamusent la pomme et la pièce...sinon...
Attend vas-y rapiate! Chais des trucs et toi non! Tu peux en allonger une deuxième pour que j'te balance les noms! Il croisa les bras, buté sur son savoir.
Deux...tu m'as prise pour une hospi ? Une c'est déjà suffisant !
Pfffffff vas-y elle est sapée comme un mille-tort et elle avale ses pièces, lui tendit la pogne. Les sous avant les infos.
Fit claquer sa langue en signe de négation.
L'info et après la pièce.
Ok cocotte. Tchuss. Haussement des épaules du morveux qui commençait à se tirer, apparemment résolu, quitte à faire craquer sa chemise retenue par sa poigne.
j'en connais un qui n'auras rien une fois de plus dans son estomac...tanpis... fit mine de lacher le gamin. Le rattrapa plus fermement par le col, oubliant qu'elle avait un gamin en face d'elle. J'aurai mon info quoiqu'il arrive mais toi tu risques de passer un sal quart avec ce que tu viens de piquer...donc je te laisse le choix maintenant...la maréchaussée ou mes informations...
Il tourna la tête vers elle, souriant de plus belle. Délestée de sa bourse, il comptait bien filer.
Me suis trop fait avoir ma poule. Chuis plus à un diner près. Et pi quiqui reste le plus sur sa faim? Moi qui de toute façon aie toujours la dalle ou toi qui tombe de ton chrysanthème? Il soutint son regard, grimaçant à moitié mais visiblement habitué à se faire chopper. Pas comme si j'avais l'habitude poulette. Chuis plus zébré que tes bas. 'fin bon, toi comme moi on les ôte pas souvent ces résilles là. Une hésitation, c'est un duel ent' pinces fesses tellement coincés du derche qu'un balai leur rentrera pas d'dans. Il tendit de nouveau la main. Tm'en files une deuxième et je te dis les noms. Sinon me casse.
Le mimant.
Rends-moi ma bourse et je t'file ma besace...
Il la jaugea, l'évalua. Puis soupira. Dualité dans ses traits, Eithne narrivait pas à le jauger, pourtant, après quil lui ait craché le morceau, rendu sa bourse, son expression changea, presque contrite.
pfffffff même pas 10 ans et il se fait déjà manipulé par les gonz... Insacd'nus est dans l'lot.
Soupir, curiosité, chose promise, chose due, détacha sa besace et la lui tendit.
Y'a aussi du pain et d'autres bricoles...merci
La pustuleuse desserra son étreinte jusquà lui rendre sa liberté. Sans un dernier regard pour le gamin, elle se fraya un chemin dans la foule. Personne navait le droit personne cétait SON initiative de vouloir le provoquer en duel elle ne pouvait souffrir quon le lui ravisse.
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La pustuleuse sétira, prit une longue inspiration avant de se rendre au marché pour faire quelques provisions. Quelle vie trépidante que voilà . être réduite à jouer les ménagères Si sa mère voyait ça, elle en jouirait presque Heureusement, elle était loin.
Elle avala un autre morceau, plus acidulé, moins sucré, de rage et de frustration. Soupir. Si seulement Valendra était là en dehors de lui, cétait la seule avec qui elle pouvait être Eithne.
Cailloux trop proche du pied de la peste, sen mangea une très loin contre un mur innocent. Machouillage corrosif, canines redressées, sagaçait pour le moindre propos, prenant en otage le trognon de ce fruit dégusté. Cétait décidé, pour la bonne cause ou pas, elle arrêterait dêtre la douce rêveuse quelle avait tenté de devenir pour se laisser porter par sa nature.
Un pas en entrainant un autre, elle se retrouva près dun attroupement. Le marché ? Son sourcil sarqua, persuadé quil était au contraire dans son dos (enfin tout est relatif)
Pour faire celle qui sintéressait, elle se composa un sourire, releva la tête. Yavait des badauds peut être que lun deux pourrait la renseigner Allez, elle nallait pas faire la sociable aujourdhui, elle nen avait pas lhumeur. Préférant sortir une pièce de sa poche ainsi quune pomme, elle attrapa un gamin par le collier collet de sa chemise.
Hep toi, spasse quoi là qutout lmonde il sagglutine spresse ?
Les yeux ronds, alléché par ce quelle tenait dans la main en dehors de sa personne.
Heyyyyyyyyy! Lâche m... Cri qui meurt dans la gorge du gnome en avisant la pièce et surtout la pomme, va y'avoir de la friture sur la ligne ma jolie. Deux thons en boite qui s'prennent pour des coqs.
Une rixe de taverne ? Regard qui s'illumina.
Peut-êt' ben que oui... peut-êt ben que non... sourire en coin qui s'élargit. Combien que t'allonges pour que je m'couche?
Partagée entre l'envie de le malmener et celle d'en savoir plus, lui montra la pomme bien mure.
Ca dépend des informations...si elles mamusent la pomme et la pièce...sinon...
Attend vas-y rapiate! Chais des trucs et toi non! Tu peux en allonger une deuxième pour que j'te balance les noms! Il croisa les bras, buté sur son savoir.
Deux...tu m'as prise pour une hospi ? Une c'est déjà suffisant !
Pfffffff vas-y elle est sapée comme un mille-tort et elle avale ses pièces, lui tendit la pogne. Les sous avant les infos.
Fit claquer sa langue en signe de négation.
L'info et après la pièce.
Ok cocotte. Tchuss. Haussement des épaules du morveux qui commençait à se tirer, apparemment résolu, quitte à faire craquer sa chemise retenue par sa poigne.
j'en connais un qui n'auras rien une fois de plus dans son estomac...tanpis... fit mine de lacher le gamin. Le rattrapa plus fermement par le col, oubliant qu'elle avait un gamin en face d'elle. J'aurai mon info quoiqu'il arrive mais toi tu risques de passer un sal quart avec ce que tu viens de piquer...donc je te laisse le choix maintenant...la maréchaussée ou mes informations...
Il tourna la tête vers elle, souriant de plus belle. Délestée de sa bourse, il comptait bien filer.
Me suis trop fait avoir ma poule. Chuis plus à un diner près. Et pi quiqui reste le plus sur sa faim? Moi qui de toute façon aie toujours la dalle ou toi qui tombe de ton chrysanthème? Il soutint son regard, grimaçant à moitié mais visiblement habitué à se faire chopper. Pas comme si j'avais l'habitude poulette. Chuis plus zébré que tes bas. 'fin bon, toi comme moi on les ôte pas souvent ces résilles là. Une hésitation, c'est un duel ent' pinces fesses tellement coincés du derche qu'un balai leur rentrera pas d'dans. Il tendit de nouveau la main. Tm'en files une deuxième et je te dis les noms. Sinon me casse.
Le mimant.
Rends-moi ma bourse et je t'file ma besace...
Il la jaugea, l'évalua. Puis soupira. Dualité dans ses traits, Eithne narrivait pas à le jauger, pourtant, après quil lui ait craché le morceau, rendu sa bourse, son expression changea, presque contrite.
pfffffff même pas 10 ans et il se fait déjà manipulé par les gonz... Insacd'nus est dans l'lot.
Soupir, curiosité, chose promise, chose due, détacha sa besace et la lui tendit.
Y'a aussi du pain et d'autres bricoles...merci
La pustuleuse desserra son étreinte jusquà lui rendre sa liberté. Sans un dernier regard pour le gamin, elle se fraya un chemin dans la foule. Personne navait le droit personne cétait SON initiative de vouloir le provoquer en duel elle ne pouvait souffrir quon le lui ravisse.
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