Aurelien_de_dhoye a écrit:
[La campagne Auvergnate]
On avait quitté Lyon , les fumés des chaumières de la capitale du bord du Rhone flottait au gré du vent , la charette bougeait dans tout les sens , la route n'était pas vraiment des plus adaptés . Il fallait dire que le groupe s'était engagé sur des chemins légèrement plus sinueux que ceux empreintes par les détachement des Compagnies d'Ordonnances et les Marchands Abmulants . Aurélien assis à l'arrière , hache en main , avec une légère trace de sang sur le dos , souvenir du garde assommé , regardait les dernières tours de Lyon disparaitre à l'horizon . Son regard était embrumé , il savait ce qu'il venait de faire , et de faire faire à ses amis , ils s'étaient tous engagés dans cette nouvelle mission à leurs risques et péril. A cet heure , peut être déjà le Lyonnais-Dauphiné était passé d'état de siège en état de crise , il s'en était fallu peu de temps pour que ce duché soit passé d'un calme à la plus atroce des choses : perdre son gouverneur . Ça devait bien faire plaisir à certain , le Penthièvre le savait , il y a toujours des gens pour qui la disparition de certain régnant fait plaisir , mais il est toujours un grand problème de succession , et maniement une fois que celui n'est plus apte à diriger . Enfin dans le fond , il préférait ne même pas savoir ce qui se passait , préférant regarder vers l'avenir , un retour en Anjou attendu , et avec ça une jolie prise qui pourra être renvoyé à prix d'or au Lyonnais pour sur.
Aurélien ne vit plus aucune fumée , ni tour , et se retourna donc vers l'avant de la carriole , le matin était arrivé , et la campagne du Bourbonnais-Auvergne accueillait les voyageurs . Il faisait chaud à en faire suer un diable , le jeune homme s'essuya le front , voyant que la jeune angevine , et son cousin dormait encore pendant que Balmora tentait de conduire la carriole vers Montbrisson , ou était prévu un petit arrêt histoire de chercher des victuailles. Sur sa gauche , le gouverneur affalé contre une planche de bois , bâillonné , les yeux complètement obstrué par le foulard qui fut replacé sur ses yeux , une fois la capitale quitté , histoire qu'il ne reconnaisse pas trop vite ses ravisseurs.
Aurélien rejoint le conducteur à l'avant sans dire un mot , regardant juste le paysage défiler , le soleil monter dans le ciel , une belle journée qui s'affichait. Il serait temps ce soir d'envoyer une première missive à Lyon , histoire de mélanger un peu les pistes et faire partir les Ost en mauvaise direction ...
Yunagrimwald a écrit:
[Question à deux écus !]
Une fois les portes de Lyon passées, Yuna ne put réprimer un soupir de satisfaction, son séjour forcé encore bien trop présent. La charrette valdinguait de gauche à droite au gré des nids de poules et le gouverneur jouait les belles au bois dormant affalé et ligoté dans un coin.
Une nuit sans lune les enveloppait atténuant jusqu'au bruits des sabots sur la terre arides de la route sinueuse. Allongée sur le dos, les émeraudes fixées sur les étoiles l'esprit de la brunette vagabondait dans les méandres de sa mémoire quand le visage de sa mère se dessina, un frisson qui lui parcourt l'échine, à cette heure Kalonek l'avait sans doute rejointe.
Un signe de vie...c'était sa requête...Faut dire que depuis le fiasco du Limousin les relations mère/fille étaient loin d'être au beau fixe...
Essayer de prendre d'assaut le château comtal quand votre beau-père fait parti de la noblesse de ce dit comté c'est peut-être pas un choix des plus judicieux.
Pourquoi s'obstinait-elle à prendre le chemin à contre sens alors que sa vie était toute tracée ?
Tout gâcher pour se sentir vivre, pour simplement être elle sans devoir sans cesse faire mieux ou aussi bien que ses ainées, bon là en l'occurrence elle exploitait les sentiers encore inexplorés et peu valorisant pour briller en société.
Se perdre, errer, aller à contre sens de ce que la logique voulait, voilà à quoi se résumait la vie de Yuna, une fragilité désabusée avec un esprit de contradiction destructeur.
Plongeant peu à peu dans les bras de Morphée, bercée par le roulis de la charrette, un nuit sans rêve, une nuit de repos...
Pâles lueurs de l'aube qui se lève sur les montagnes auvergnates au loin, la brunette s'étire et ouvre un il avant de se redresser pour contempler l'horizon.
Et déjà se dessinent déjà les remparts de Monbrisson, émeraudes qui se tournent perplexe vers la Belle au bois dormant, pas très discret de se balader avec un homme ligoté et bailloné à leurs côtés quand même !
On en fait quoi de lui ?
Aurelien_de_dhoye a écrit:
[Devant Montbrisson]
La chaleur arrivait très tôt dans cette contré , l'été était anormalement chaud , et de temps à autres les gouttes tombaient du front de l'angevin.
Fait chaud ...
Bah ouai ...
J'ai soif .
T'sens pas seul *rire complice envers Conte*
Laissant le breton guider la charrette et regarde leur otage.
Faudra aussi l'tenir en vie lui
Et ouaaaai ! Moi j'veux les écus ...
ouai ouai ... on leur écrira ...
Nous silence et l'engin continuait à avancer . Il n'y avait pas grand chose à dire , juste attendre . Attendre de passer les étapes , attendre que les jours passent , attendre de se rapprocher de la Bretagne , attendre la liberté , attendre les écus pour certain ... Aurélien ne préférait penser à rien et se laissa tomber contre le flanc de la carriole , la tête en biais , regardant la campagne , avec la rosé matinal qui scintille de mille éclat sur les prairies ou des vaches viennent brouter leur premier morceau. Son regard vagabonde la ou il y a de l'animation , mais à vrai dire , la campagne c'est plutôt mortel pour une personne dans son genre qui aime l'action , la ou ça décarcasse , ou les ennuis arrivent , d'ailleurs il aimait ça les ennuis.
Ça remue derrière lui , mais il ne prête pas vraiment attention , juste le breton qui tourne la tête et qui semble saluer de la tête et voila que Yuna débarque entre les deux hommes . Assisse la elle profite du soleil levant et se tourne vers le Penthièvre.
C'qu'on en fait ? *sourit amusé*
Franchement ... Tant qu'on a pas d'argent ... on l'traine
Il regarda de nouveau l'homme ligoté dans tout les sens , réfléchissant à ce qu'ils pourraient faire . Il savait pertinement que les compagnies d'ordonnance des duchés aux alentours devaient être à leurs recherches , comment donc recevoir une solde contre le Gouverneur et le libérer, tel était l'équation auquel le jeune homme cherchait une réponse , et ça trottait , ça trottait dans sa tête ...
Faut qu'on trouve une idée pour en récupérer quelque chose ... et vite.
Phelim a écrit:
[Dans le noir]
Phelim grogna plusieurs fois à cause de la chaleur, comme si cela pouvait refroidir la température
puis finalement, elle eut raison de lui et finit par léveiller.
Il avait un affreux mal de tête. Les évènements de la veille restaient flou dans sa tête, comme les vestiges dun rêve au réveil
Il réfléchit, ce qui nétait pas facile avec un cerveau encore endormi. La veille, on lavait drogué il lui semblait.. il avait vomi ses tripes .. la suite, ce quil aurait pu faire dans un tel état, il préférait ne pas y penser.
Il voulut se lever. La matinée devait déjà être bien avancé et une tonne de travail lattendait. Mais .. quelque chose len empêchait .. il voulut ouvrir les yeux pour regarder de quoi il sagissait
demander ce quil faisait ainsi, mais ne put pas. Il était ligoté, bâillonné et les yeux bandés, sur un truc en mouvement, allant il ne savait où.
Il était de plus en plus intrigué et se demandait quel mauvais tour on était en train de lui jouer .. Sûrement cela venait dune donzelle rencontrée la nuit dernière, aux pratiques amoureuses étranges
Le Seigneur de Tassin la Demi Lune tapa du pied pour attirer lattention, il lui semblait avoir entendu des voix .. Son crâne continuait à le faire souffrir, et il avait mal dans le dos et aux fesses, comme sil avait dormi toute la nuit sur cette surface dure
Conte_de_balmora a écrit:
Et on voyage, encore et toujours, 'fin faut pas se plaindre c'est toujours mieux que de glandouiller a Montel. Et pis les conditions de depart auraient pu etre pire. L'alarme aurait pu etre declenchée, on aurait pu nous arrete avant de passer les murailles, ou fouiller la charette. Mais non rien de tout cela n'etait arrivé, a la place ils etaient tous monté dans une charette remplie de boisson, et etaient tranquillement sorti, comme si de rien etait.
Et le voila dans la campagne, sur des sentiers cahoteux. Le calme plat, tout le monde qui pionce assomé par la chaleur ou la fatigue, ou les deux. Balmo lui tentait de ne pas sombrer dans un doux sommeil bercé par les cailloux qui qui parsement la route.
Peu a peu les autres membres de l'equipée s'animent, s'en suit des discutions strategique sur les deplacement du groupe et les decisions capitales a prendre a propos de l'otage :
Fait chaud ...
Bah ouai ...
J'ai soif .
T'sens pas seul
Faudra aussi l'tenir en vie lui
Et ouaaaai ! Moi j'veux les écus ...
ouai ouai ... on leur écrira ...
On en fait quoi de lui ?
C'qu'on en fait ? *sourit amusé*
Franchement ... Tant qu'on a pas d'argent ... on l'traine
Bon, ben voila qui nous promet un voyage palpitant pense le breton. Mais voyant le bon coté il se dit que chaque minute passée dans cette fichue charrette le rapproche un peu plus de sa terre natale, il prefere ce concentrer pour ne pas envoyer la chariole dans un fossé.
Soudain plusieurs bruits sourds retentissent a l'interieur, c'est le Phelim qui se reveille, et qui visiblement n'a trop l'air de comprendre ce qu'il fait allongé et ligoté dans ce qui n'est absolument pas son lit douillet de gouverneur. Balmo ne peut s'enpecher de compatir, vu l'etat dans lequel ils l'avaient recuperé hier, il devait a present se taper une gueule de boit phenomenale, en rien arrangée par les sursauts de l'habitacle. Tournant la tete vers le captif, il ne pu s'empecher de sourir, c'est la premiere fois qu'il est dans ce genre de situation, et pour ne rien cacher, c'est plutot jouissif.
Alors on emmerge ?
Aurelien_de_dhoye a écrit:
[On stationne]
Avait-il fini de faire par de ses inquiétude à la jeune femme qu'ils arrivaient en vue des murailles de Montbrisson , première ville à connaitre le passage du groupe de ravisseur du gouverneur Lyonnais. Aurélien regardait la ville , pas d'armée à l'horizon , plutôt rassurant sachant que sa tête était potentiellement mise à prix dans cette province . Son dernier passage ici , c'était une mini crise interne au duché , quelque armées prêtent à taper sur leur voisin , des mercenaires en goguettes , et des tournées qui ne s'arrêtaient plus en taverne. Petit sourire amusé en repensant à Lelmax qui lui disait que de monter l'oriflamme et le camp de l'armée franche dans cette province ne risquait rien. Ce fut sans doute l'évènement avec le plus de rebondissement en quelque heure que avait à vivre le jeune homme depuis le début de cet été unique. Combien de fois en quelque jour , on leur annonçait la mort , suivi de quelque heures par après d'une annonce de soutient de l'armée ducal , puis de nouveau un changement de veste qui annonçait la mise en procès de tout les mercenaires . Tout ceci avait duré pendant plus d'une semaine , et franchement dans le fond , ils auraient mieux fait de prendre la mairie de Murat comme il avait été prévu , et de s'échapper en Rouergue ou le soutient était assuré par les nobles mêmes. Province qui aujourd'hui aurait bien eu besoin de l'aide de ces mercenaires , mais le destin , les envies amoureuses de certain homme avait changé l'histoire . Petit regard dans l'arrière de la carriole lorsque des bruits émanent du Seigneur en dessous de ses cordes et autres foulard . Oui , si le Cap'tain comme aimait à l'appeler Aurélien , n'avait pas demandé au Penthièvre de changer le lieu de création de l'armée , oui si il ne l'avait pas demandé , peut être que jamais les évènements de Aix n'aurait eu lieu , et évidemment , l'enlèvement de Phelim n'aurait même jamais été imaginé , car n'ayant jamais mis les pieds sur les bords du Rhône. Le hasard fait parfois mal les choses , parfois bien , pour cette fois , le natif breton ne savait pas encore ce qui l'en serait.
A coté de lui , Balmora s'adressa à l'ivrogne qui venait de se réveiller , et Aurélien ria de bon cur. Eux aussi avaient l'habitude de finir dans cet état , parfois même aussi attaché , mais plus souvent aux fonds de geôle ,enfin ça , c'était une habitude de Conte , et non du jeune saumurois. L'homme commençait peut être à savoir ce qu'il se passait , il tentait de bouger sans réel réussit vue comment les ravisseurs l'avait ligoté.
Alors ... on joue encore son malin mon gars ? ... Les godets d'la taverne de Monté' te suffises pas qu'tu dois t'mettre un canon même dans ton château ? Ahahah !
Il se donna un coup sur la poitrine pour reprendra sa respiration et fit signe à Balmora de ne pas rejoindre la route qui menait vers la grande porte.
On va rester dehors ... on cherche de quoi bouffer et on se tire ...
A coté du gouverneur son cousin dormait toujours , un grand flemmard celui la , Aurélien se leva , et du pieds poussa Scipio afin de le réveiller.
Eh l'glandeur , on s'bouge ?!
Phelim a écrit:
Alors on emmerge ?
Phelim tapa une dernière fois du pied, mais cette fois-ci de dépit en entendant la réponse quon lui fit.
Quand même, posez des questions à une personne quon a par erreur attachée, bâillonnée et dont on a bandée les yeux, plutôt que de se presser de réparer cet énorme malentendu .. fallait vraiment que le soleil est tapé sur le crâne de cette pauvre personne plus que de raison.
Il chercha pas à donner une réponse, il pouvait pas parler de toute manière
ceut été une perte de temps.
Par contre, il se posait de plus en plus des questions concernant ce quil sétait passé la veille
et ce quil faisait dans cette carriole, avec un homme étrange dont il ne reconnaissait absolument pas la voix
Alors ... on joue encore son malin mon gars ? ... Les godets d'la taverne de Monté' te suffises pas qu'tu dois t'mettre un canon même dans ton château ? Ahahah !
Son sang se glaça en reconnaissant cette voix, en même temps que son cerveau en arrivait à la conclusion qui simposait. Ils lavaient enlevé
Les battements de son cur saccélérait, en même temps que le Gouverneur se mit à bouillir intérieurement. Comment osaient-ils ?
En rage, il força ses liens au niveau de ses poings, et le seul résultat quil eut fut de sentailler la chair.
Au bout dune dizaine de minutes, en nage à cause de leffort, et au bord de lévanouissement, il prit le parti de se calmer et de rester immobile en reprenant son souffle. Une immense tristesse lenvahit en songeant aux gens qui se retrouvaient livrés à eux même parce quil nétait plus là pour eux ... Plume, Wel et dautres .. de lappréhension aussi, en se demandant ce qui allait lui arriver ..
A nouveau, la colère monta en lui .. il respira profondément
il devait absolument rester calme. Il fallait quil garde lesprit clair, et peut-être pourrait-il réussir à tirer profit de la situation
En tout cas, le Penthièvre navait pas lair de savoir dans quel situation il se mettait avec ses collègues
il le tuerait si loccasion lui en était donné .. dailleurs, peut-être quil aimait ça dans le fond, finir étripé
.
Il avait soif ... il dit un "humhumhummmmmmhuuuuuummmmmm". Ils ne comprendraient surement pas, mais s'il leur venait l'idée de génie de lui enlever son baillon, il pourrait le leur demander de vive voix.
Conte_de_balmora a écrit:
Balmo regardait aurelien quand celui ci fixait le gouverneur allongé sur le sol. Il devinait a quoi il pouvait penser a ce moment, il ne pu s'empecher de lui dire :
Ouep, pour une fois que c'est pas nous ... Mais bon, c'est du passé maintenant ...
Et de rajouter pour lui meme :
Et y avait qu'a limoges que j'ai visité les geoles, partout ailleurs, c'etait la relaxe apres le proces, a cause de cet enflure de juge, il etait vendu, j'avais aucune chance
Mouais, toujours est il que l'angevin s'addressa ensuite a leur prisonnier :
Alors ... on joue encore son malin mon gars ? ... Les godets d'la taverne de Monté' te suffises pas qu'tu dois t'mettre un canon même dans ton château ? Ahahah !
Et en reparti d'un grand rire, le breton ne comprenait pas son allusion, mais de toute evidence, ce n'etait pas la premiere fois qu'ils se voyaient, sans doutes une "coïncidence" vachement dependante de la volontée d'Aurelien.
Et la reaction ne se fait pas plus attendre, Balmo pouvait entendre les rouages du cerveau de Phelim, qui peu a peu se rendait compte de la situation dans laquelle il etait fourré. Celui ci commenca alors a gigoter dans tout les sens, se demenant pour se defaire de l'etreinte des liens, sans grande reussite, a part perdre un peu de sang et beaucoup de sueur. Puis il se calma, respira a grand coup l'air moite de l'interieur de la charette et enfin articula se qui ressemblait a un :
humhumhummmmmmhuuuuuummmmmm
Ok, je vois qu'on commence a se servir de sa tete, alors pour commencer laisse moi te dire que tu benefiecies des maintenant d'un voyage tout frais payé par le Lyonnais Dauphinné, alors detends toi. Si tu essayes de me rendre la vie dure, fais moi confiance pour te le rendre au centuple, clair ?
C'etait un question rhetorique, Balmo n'attendait pas de reponse, mais profita du calme pour ranger la charette dans un creux de terrain juste assez eloigné de la ville et de la route y menant pour ne pas etre appercu ni des voyageurs, ni des gardes sur les murs.
On va rester dehors ... on cherche de quoi bouffer et on se tire ... [/b]
Aurelien_de_dhoye a écrit:
[Montbrisson , son marché , son PMU]
Le scipio bien que bousculé restait durement coincé dans ses rêves de brigandage et autre écus sonnant. Aurélien fit la mou en face de son cousin toujours aussi inapte à l'effort matinal, et à coté le gouverneur qui tentait de se défaire de ses liens , mais en vains. Il le regardait s'entortiller dans tout les sens pour ne pas réussir à sortir la moindre de ses mimines des cordes , et de sa bouche un son s'émettais , mais tellement inaudible que le jeune homme ne chercha même pas à comprendre.
Un nouveau coup de pied dans le fils de Tithieu , mais toujours aucune réaction chez le rouquin , c'est qu'il a vraiment le sommeil dur ces temps-ci , faudra faire gaffe qu'il respire encore. Se tournant vers Balmora qui s'amusait à inquiéter encore plus le gouverneur , et une petite tape amical sur le dos du breton pour le faire réagir pendant que Aurélien descendait de la carriole.
Viens ... on va faire un tour ... ils s'occuperont du butin.
Balmora laissa la grimwald et le pionceur professionnel garder le corps du gouverneur . Attention tout de même que l'andégave n'en profite pas trop , on ne sait jamais avec la brune de la compagnie. Et ainsi le duo quitta les chevaux et la victime lyonnaise pour se rendre en ville.
On va faire quoi ?
Les courses ... T'as pas vue qu'on était à sec
A sec , à sec ! * sourit amusé * ... t'as vue les tonneaux ?
Aurélien se marre : tu parles ... tu bouffe que du liquide maintenant ?
Bah on trouve toujours de la bouffe sur les chemins ... * regard qui veut tour dire *
Ouai ... mais pas le temps ... pense bien qu'on doit avoir la moitié des Ost du pays collé à not' cul .
Ouai * grimace désabusé du breton qui espérait refaire quelques poches *
Bon ... on passe tranquillement dans la ville , et on cherche un peu de viande et de pain ... ça suffira.
Il n'échangèrent plus de parole , l'entrée de la citée était devant eux . la grande porte les accueillait dans une ville ou ils avaient déjà posé pieds , et pourtant il restait à visage découvert*** . Petit détour par ci , petit détour par mi , et les voila arrivées à la place du village déjà bien bondé en cette matinée. Ils prirent la direction des étales qui les intéressaient , acquérir quelque victuailles , de quoi tenir la route jusqu'en territoire plus clément à leur liberté.
Faudrait peut être acheter à boire ... car avec juste la bière de la carriole * petite grimace * on risque d'avoir du mal à finir le voyage.
T'as raison ... J'ai vu une étale de vin la bas
Aurélien faisant les grox yeux : Mais ouai ... mais bien sur ...
Bah ouai ...
Enfin bon ... on oubliera les soucis , pourquoi pas !
Dernières emplettes , et deux douzaine de bouteille de rouge et de blanc dans leur corbeille de bon gueux et les courses étaient faites. Les écus partaient , mais allaient sans aucun doute revenir dans un avenir proche . Le jeune homme scrutait tout le temps la place du marché , voir si aucune gros groupe de garde ne passait par la . Il était bien pratique d'enlever un gouverneur pour éviter de se faire faucher par une armée , un otage met toujours une certaine pression , et évite un massacre , mais la , Phelim n'était pas à leurs cotés.
On ferait bien de pas durer ...
Balmora regardant de l'autre coté : Oh ! ... Regarde Auré ... des paris sur une course de lapin
P'tain ... faut pas qu'on dure ...
Ouai mais la , j'vais les plumer .
Comme ma bourse au ramp' ? * Vieux souvenir lyonnais ou le breton avait presque réussi à dévaliser les poches du Penthièvre *
Allez ... deux minutes ?
Non di , dididiou , on s'taille.
Aurélien arrachait le breton de sa contemplation de l'argent facile qu'il aurait put se faire encore une fois. Et maintenant direction la carriole , il ne fallait pas trainer pour reprendre la route , ils étaient peut être déjà reconnu en ville et le BA voulait surement les attraper. La vitesse de croisière pour sortir de la ville était plutôt soutenu , chaque instant était un danger pour le groupe. Rapidement de retour devant la carriole , le breton reprit sa place pendant que le saumurois remit les victuailles à l'arrière de la roulotte, puis grimpa faisant signe au breton de repartir.
Hop , c'est reparti ... hep Yuna réveille moi Scipio la ...
Aurélien laissa la Grimwald faire et rejoignit le gouverneur pour lui permettre de parler , en lui retirant la serviette dans sa bouche , mais gardant bien le foulard pour ne pas le laisser voir.
Ça va ... on survit ?
*** si certain aurait croisé ig le groupe , ils peuvent jouer le rp
Yunagrimwald a écrit:
Dernier ballotement et la charrette s'immobilise enfin dans une petite clairière à l'abri des regards indiscrets à priori...
Le gouverneur avait fait surface, immobile il avait sans doute réalisé sa condition d'otage, pendant que les deux autres s'enquéraient de son état, celui-ci répondant par un vague grognement bon certes il n'avait pas bien le choix avec le bâillon qui obstrué sa bouche limitant pour beaucoup son sens de la répartie.
La brunette se demandait ce que l'on pouvait ressentir en se réveillant ainsi. Sans doute de la peur, puis de la colère voir de l'incompréhension. Pourquoi lui ? Apparemment Aurélien et lui s'était déjà, mais à vrai dire la jeune andegave ne s'était pas vraiment soucier du pourquoi.
Après tout il pouvait leur rapporter gros non ? 'fin d'après les sons de clochers qu'elle avait perçu en taverne Lyonnaise rien n'était moins sûr...Fallait pas rêver, tout s'était passé si simplement depuis l'enlèvement. Il y allait forcément avoir un hic elle en était intiment convaincue...Instinct féminin ? P'tete ou pas...
Viens ... on va faire un tour ... ils s'occuperont du butin.
Encore calée à l'avant de la carriole Yuna mate les deux comparses qui telle des ménagères avisées s'en vont panier sous le bras. Bah quoi ? De dos ça vaut quand même le détour hein !
Les émeraudes se tournent perplexe vers un Scipio qui grince des dents, Ils ? Mouais...quand celui-ci daignerait ouvrir un oeil p'tete.
La brunette se glisse à l'arrière de la carriole et se met à farfouiller impressionnée par la masse de choses accumulées par les deux autres, qu'on lui dise que les hommes voyagent léger ça la fera bien marrer.
Quelques frusques qui volent ça et là, un monceaux d'outils et autres babioles, 'fin dans le fouillis elle trouve tout de même son bonheur et croque dedans à pleine s'agenouillant nonchalamment aux côtés de Phelim une deuxième pomme en main.
Crounch...Crounch...
C'est que lui aussi il doit avoir faim et surtout elle commence sérieusement à s'ennuyer...Emmailloté comme il est, elle risque pas grand chose et au pire elle se servira de sa dague, quoique raide sa valeur marchande doit considérablement diminué.
Regard qui oscille de droite à gauche, Avant qu'elle ne se penche vers Phelim sans attendre vraiment de réponse de sa part.
B'jour vous !
...
Z'avez p'tete un peu faim non ?
Pis vous d'vez avoir un de ces mal au crâne...Faut dire avec ce que vous avez gerber hier...
Vous devez vous demander ce que vous fichez ici...
...
Du bout du doigt elle repousse une mèche du visage du gouverneur pour en apprécier les traits, même si elle ne voit pas ses yeux, dans l'ensemble ses traits même un peu crispés-on se demande bien pourquoi- sont plutôt harmonieux. Croquant de nouveau dans la pomme bien juteuse et sucrée à souhait, Yuna se décide quand même à faire un effort.
Bon, je vais vous enlever le bâillon...Parce que z'êtes pas des plus causant là faut quand même l'avouer...
Mais ! 'tention hein ! Vous vous mettez à hurler comme une donzelle effarouchée et je vous promets qu'après vous pourrez entrer dans la chorale des enfants de chur !
Emeraudes posées sur Phelim dans l'attente d'un acquiescement. Pas le temps de faire connaissance que nos ménagères en goguettes pointent le bout de leur minois les bras chargés.
Hop , c'est reparti ... hep Yuna réveille moi Scipio la ...
Humm...T'as qu'à t'en charger nanmého ! J'suis pas sa mère moa !
Pis j'allais lui filer quelque chose à bouffer, c'pas sec comme une braie au soleil qu'il va nous rapporter quelque chose hein !
Haussement d'épaule, Yuna s'cale dans un des recoins quand la charrette redémarre en trombe histoire de pas se faire éjecter au premier virage, heureusement le roux était calé entre deux tonneaux vu comme il roupillait...
Conte_de_balmora a écrit:
Du pain pas mauvais, du vin -ben oui, de l'eau c'est pas comme la nourriture, on croise toujours une riviere sur les chemin, pis les gourdes sont toujours pleine, vu que bizarrement tout le monde prefere le contenu des tonneaux-, et de la viande achetée a des prix imbattables, faut dire pauv' marchand essayer d'escroquer ce groupe de marchands occasionnels que formaient Balmo et Aurelien, pas sur qu'il encaisserait le deficit. Cette pensée arracha un ricanement au breton.
Parce que bon, ils etaient passé a coté d'une bonne opportunité de se faire de l'argent facile. Mais, il faut avouer que rester plus lontemps dans cette ville qui les connaissait deja aurait considerablement augmenter les risques de se faire prendre. Pas maintenant, pas apres avoir reussit un enlevement parfait du gouverneur du Ld. C'est donc les paniers remplis de bouffes pour le voyage qui s'annoncait -fallait faire des reserves pour les jours ou ils croiseraient pas de ville sur le chemin- qu'ils furent de retour a la charette :
Hop , c'est reparti ... hep Yuna réveille moi Scipio la ...
Balmo consulta la carte:
Bon d'apres, la carte, il faut aller par la ! Grand signe du bras pour illustrer la parole
On va couper a travers la brousse pour rejoindre la route dans une dizaine de lieues, normalement on prend pas de risques vu qu'on ne croisera pas de villes ... Allez hue, c'est parti !
Et au fur et a mesure qu'ils avancaient sur les prairies, le chemin se fit plus plat, ce qui faisait le plus grand bien au fesses du breton, qui ne supportaient plus d'etre tambourinées sur le banc en bois. Il laissa les cheveaux avancer tout seul, pendant qu'il sortait de son sac les quelques bourses qui y etaient "mysterieusement" apparue, et fit les comptes. C'est ce moment que choisit aurelien pour venir s'assoir a l'avant, et et de demander immediatement apres avoir vu ce que Balmo etait en train de faire :
Hey, qu'est c'que c'est qu'ca ? D'ou ca vient ?
Et Balmo lui repondit avec son plus beau sourire
Devinne ! Ben, y a pas a dire, c'est toujours payant de faire le marché pendant les heures de pointes. Avec ca je nous offre un festin dans la prochaine ville qu'on rencontre.
Il ne pu s'empecher de se marrer en voyant l'Angevin tâter le coté de sa ceinture, s'assurant de la presence de sa bourse, avant de retourner a l'arriere parler avec Yuna et leur captif.
Aurelien_de_dhoye a écrit:
[La carriole avance vers le Nord]
Aurélien après avoir enlevé le bâillon du gouverneur fit un tour chez le breton qui sortait l'or dont on ne sait ou . Toujours aussi admiratif devant sa capacité à dérober les bourses , le jeune homme vérifia que la sienne était toujours la . Ouf intact , pas touché ! Petit regard amusé en direction de son compère et il retourna à coté de la Grimwald pour voir si Phelim allait continuer ses foutaises de l'autre soir en taverne . Tout de suite moins facile pensa le saumurois , cette fois-ci le seigneur ne jouait plus à domicile , plus d'Ost pour le protéger , et surtout Aurélien n'était plus seul.
Phelim soupire en constatant qu'on ne lui enlève pas le foulard ...
Autant qu'il est possible d'aller dans de telles conditions *fait une pause puis rajoute* ... j'ai soif ...
ahaha ! *rit grassement* Soif ? ... *regarde Yuna , se demandant si il n'était pas déjà paré pour s'acquitter de sa tache ... mais non. Aurélien prit donc une bouteille de vin du cachot et la balance sur le gouverneur*
Yuna sourit en coin:il le prend bien au moins !
Bien ? ... en même temps ... Peut pas faire grand chose l'gars
Yuna hausse les épaules : mouais
Quoi ? ... T'as peur ?
tsssss peur de quoi ? * Yuna regarde autour d'elle * files lui à boire avant qu'il dessèche complètement !
*Aurélien rit en regardant le gouverneur à leur merci , la grandeur n'était pas des régnants , mais des régnants protégé faut-il croire. Il ouvrit alors une bouteille de vin et la lui plante dans le gosier* Ça devrait aller comme ça *se marre en lui retirant la bouteille de la bouche et se servant à son tour puis la tendit à Balmora assis à l'avant* Alors ... l'a encore soif ?
Phelim avale la vinasse le plus rapidement possible, pour ne pas s'étouffer avec.
mouarf tu l'as presque noyé ! Fais gaffe !
Meuh non ... tu l'as vue hier soir ... * rit *
Yuna tire sur son corset en faisant la moue
Phelim peste entre ses dents : "chien"
Et pis bon ... tant qu'il à l'air vivant ... ça nous suffit
Savez que vous êtes pas léger à ce propos ?!
Phelim hausse les épaules, il est pas d'humeur : j'ai encore soif
La tu va t'gratter mon gars ... * regardant le breton s'enfiler la bouteille seul aux commandes du véhicule * ... c'est Balmo qui t'étriperais sinon
Yuna sourit : faudrait p'tete voir ce qu'on peut en tirer maintenant !
En tirer ? ... C'est not' protection contre ceux qui voudraient nous dégommer .... on nous attaque ... on but l'Phelim !
Juste commencer à faire des estimations rhooo
Tu l'estimes à combien t'a vie la brune ? .... C'est exactement ça le prix * Regardant le gouverneur qui restait froid comme un saumon en arctique * Alors , on joue plus l'malin sans les gardes , hein ?
Phelim hausse les épaules : c'est pas des gardes qui m'empêche de faire le malin, si j'ai décidé de le faire
Yuna baisse ses émeraudes sur Phelim perplexe.
Aurélien regarde le gouverneur étonné de sa réponse.
Et vous comptez faire quoi là exactement ? vot'champs de manoeuvre est plutot restreint ...
Phelim a le réflexe de regarder dans la direction d'où provient la voix, même s'il ne voit rien ... : j'ai faim ...
Ouai Ouai .... c'est pas l'château ici ...
Un instant de silence , Aurélien avait cloué le bec du Seigneur un peu trop imbu de sa personne. Il était temps d'expliquer à l'otage la raison de sa présence dans la cargaison qui prenait la direction des terres angevines.
Mon gars , faut maintenant arrêter de jouer le malin ... on vie , tu vis ... on crève , tu crève ... C'est tes potes qui te sauveront ... pas toi !
Et l'argent ? .... Y'a d'la tune ?Voila que le breton , bouteille vidé , vint dans la conversation.
Yuna se demande qui les sauvera eux mais préfère pas poser la question
T'a encore envie de belle vacance chez ces abrutis ?
.... ppff ... fait chier ...
Ouai balmo ... fait chier ... mais c'est bien à sa qu'il devait nous servir ...
.... Ouai .... enfin faite le bailloner .... on passe à coté d'Moulins la !
Yuna lance le foulard au Penthièvre qui l'attrapa au vol et se dépêcha de remettre celui sur la bouche de Phelim afin l'empêcher d'alerter la population . Il prit l'un des manches qu'il avait prit soin d'acheter au marché de Montbrisson et assomma le Seigneur avec. La Grimwald en semblait presque désolé.
comment ça devait nous servir à quoi ? * Yuna avec une charrette de retard*
De ? * s'arrête dans son action *
bah ouais, on devait pas se faire un petit pécule sur sa personne, nous sert juste de Laisser-Passer.
C'était pour que vous m'suiviez ... Tu sais aussi bien que moi qu'ils attendent que ça en Auvergne de nous descendre ...
Yuna hausse des d'épaules :le temps qu'ils fassent un tour ils ne verront plus que la poussière soulevée par la charrette ... Puis on t'aurait suivi....
mouais ... enfin bon ... On se sera vengé de ce qui c'est passé à Aix ... c'est bien la faute au LD
Yuna jette un il noir à Phelim en effleurant sa cicatrice*ouais et c'est peut-être même pas assez !
On avait pas les moyens d'plus .... mais c'est d'ja assez.
hum ... *songeuse*
la carriole s'arrête sans ménagement dans un coin un peu retiré, les remparts de Moulins en contrebas . La ville semble animé , mais pas d'armée en vue , toujours aucune oriflamme sur le chemin du Penthièvre , il y a de quoi être soulagé tout de même. Dire qu'on lui avait promis la mort lors du prochain passage de sa personne dans cette province . Il s'était déjà trouvé un bouclier d'une valeur inestimable -enfin la même valeur que l'andégave d'après Aurélien- qui lui aurait permis de s'échapper face à n'importe quel Ost.
Erf doucement !
On s'arrête pas les gens ... on file ... Balmo repart !
.... On devait pas ? ... *se fait couper*
Se faire mettre au cachot ? *se marre* Un autre jour .... allez avances.
la charrette reprit la route dans les chemins sinueux pas très balisé , un peu comme lorsque l'on descend de l'autoroute en pleine Papouasie Nouvelle-Guinée . Tout à coup Yunagrimwald se tortille dans tout les sens ça commence à faire long et avec tous ces tonneaux à proximité c'est bien trop tentant pour la jeune brune.
Stoooooooooooooooop !
Quoi ?
humpf bah...euh....'fin...euh....rhoooo faut que j'y aille quoi ! *grimace*
L'breton ... arrête la carriole ... la Grimwald doit .... elle doit !
*Balmora fit arrêter les chevaux et se tourna vers Yunagrimwald en se moquant à moitié* T'a bues quoi ?
*La moyenne angevine -la petite est morte à Arles ... la naine Rani- saute de la carriole sans prendre la peine de répondre jusqu'au premier bosquet afin de se soulager puis revient en se dandinant avec légèreté*
ben presque rien *ment avec aplomb* j'ai juste un peu gouter à ce qui avait dans un tonneau...
Eh ben ....
* Balmora se tordit de rire et reprit les rennes , direction le Berry*