Virtuellevinou
[Ici, là-bas
un choix
]
Une voix un cri rauque
Un nom son surnom
Des chuchotements des encouragements
Des caresses du réconfort
Tout cela, la jeune femme le percevait, elle le ressentait, le saisissait dans un épais brouillard. Ses paupières frémissaient, elle avait tellement envie de les ouvrir, de crier que tout allait bien, quelle guérirait, quelle vivrait, quils vivraient Mais tout lui semblait si difficile à faire, pratiquement insurmontable. Elle sentait ses forces labandonner, la fuir comme une nuée de rats quittant un navire qui sombre. Et je sens que je tombe et je sens que je tombe*
Des images se formaient dans son esprit embrumé, des visions de combat, des corps mutilés, inertes ou qui convulsaient, des membres arrachés, éparpillés au gré des combats, des visages défigurés que même la famille la plus proche ne pouvait reconnaître. Il y a avait ce sang, cette odeur nauséabonde qui flottait depuis des jours et des nuits autour delle, cette poisse qui sinfiltrait jusquau plus profond des êtres et dont on ne sait comme se débarrasser. Mais le pire de tout était les cris dagonie des uns et des autres, les gémissements de douleur, les hurlements de terreur, les plaintes sourdes et profondes que poussait les amis, les proches, les familles, Comment se relever après cela ? Comment vivre avec cela ? Comment continuer tout simplement après cela ? On est bien peu de choses*
Comme il aurait été facile de se laisser glisser dans ce songe quelle avait fait, revoir ceux quelle avait aimés, qui lui étaient chers, au près de qui elle savait quelle serait bien. Oh oui, la jeune femme aspirait à tout cela, qui nétait pas grand chose en fait. Elle aspirait à être heureuse tout simplement, être celle quelle était, retirer le masque que nous portons tous à un moment ou à un autre de notre vie et être elle, juste elle, juste une femme tout simplement. Pouvoir montrer ses failles, ses faiblesses, pouvoir dire ses doutes, ses peurs, pourvoir oublier, recommencer où lon voulait sa vie. Et je serai poussière pour toujours demain*
Pouvait-elle faire cela ? Avait-elle seulement le droit de le penser ? Cela faisait-il delle une femme égoïste ? Si elle décidait de courber la tête, de plier léchine, darrêter de se battre qui serait-elle ? Serait-elle encore elle ? Quadviendrait-il se ses enfants et de ce petit être quelle portait en elle et qui navait pas demandé à être là ? Aurait-elle le courage de continuer, se sachant seule avec quatre enfants, nayant plus queux comme famille. Pouvait-elle les laisser sans une mère aimante à leurs côtés ? Elle avait toujours cru en la Lumière du très Haut, elle lavait suivie, avait combattu pour Lui mais à cet instant, elle était perdue, elle avait besoin dun signe dun geste, dun mot ...
Elle voulut serrer la main de son amie présente à ses côtés mais elle ne put rien faire, elle ne pouvait bouger, juste penser et encore à quoi ? Moi jai besoin despoir sinon je ne suis rien*
(*Paroles : Cécile Caulier 1964)
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Une voix un cri rauque
Un nom son surnom
Des chuchotements des encouragements
Des caresses du réconfort
Tout cela, la jeune femme le percevait, elle le ressentait, le saisissait dans un épais brouillard. Ses paupières frémissaient, elle avait tellement envie de les ouvrir, de crier que tout allait bien, quelle guérirait, quelle vivrait, quils vivraient Mais tout lui semblait si difficile à faire, pratiquement insurmontable. Elle sentait ses forces labandonner, la fuir comme une nuée de rats quittant un navire qui sombre. Et je sens que je tombe et je sens que je tombe*
Des images se formaient dans son esprit embrumé, des visions de combat, des corps mutilés, inertes ou qui convulsaient, des membres arrachés, éparpillés au gré des combats, des visages défigurés que même la famille la plus proche ne pouvait reconnaître. Il y a avait ce sang, cette odeur nauséabonde qui flottait depuis des jours et des nuits autour delle, cette poisse qui sinfiltrait jusquau plus profond des êtres et dont on ne sait comme se débarrasser. Mais le pire de tout était les cris dagonie des uns et des autres, les gémissements de douleur, les hurlements de terreur, les plaintes sourdes et profondes que poussait les amis, les proches, les familles, Comment se relever après cela ? Comment vivre avec cela ? Comment continuer tout simplement après cela ? On est bien peu de choses*
Comme il aurait été facile de se laisser glisser dans ce songe quelle avait fait, revoir ceux quelle avait aimés, qui lui étaient chers, au près de qui elle savait quelle serait bien. Oh oui, la jeune femme aspirait à tout cela, qui nétait pas grand chose en fait. Elle aspirait à être heureuse tout simplement, être celle quelle était, retirer le masque que nous portons tous à un moment ou à un autre de notre vie et être elle, juste elle, juste une femme tout simplement. Pouvoir montrer ses failles, ses faiblesses, pouvoir dire ses doutes, ses peurs, pourvoir oublier, recommencer où lon voulait sa vie. Et je serai poussière pour toujours demain*
Pouvait-elle faire cela ? Avait-elle seulement le droit de le penser ? Cela faisait-il delle une femme égoïste ? Si elle décidait de courber la tête, de plier léchine, darrêter de se battre qui serait-elle ? Serait-elle encore elle ? Quadviendrait-il se ses enfants et de ce petit être quelle portait en elle et qui navait pas demandé à être là ? Aurait-elle le courage de continuer, se sachant seule avec quatre enfants, nayant plus queux comme famille. Pouvait-elle les laisser sans une mère aimante à leurs côtés ? Elle avait toujours cru en la Lumière du très Haut, elle lavait suivie, avait combattu pour Lui mais à cet instant, elle était perdue, elle avait besoin dun signe dun geste, dun mot ...
Elle voulut serrer la main de son amie présente à ses côtés mais elle ne put rien faire, elle ne pouvait bouger, juste penser et encore à quoi ? Moi jai besoin despoir sinon je ne suis rien*
(*Paroles : Cécile Caulier 1964)
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