[RP]Eglise Saint Martial de Châteauroux (+ annonces de Rome)

Dimitrof été rempli d'émotion car l'heure de son baptême approchait, il se mit en route pour l'église il vit alors que la porte été ouverte, d'un pas hésitant il entra. Il découvrit alors Antoine avec qui il avait longuement correspondu, l'archidiacre été afféré aux préparatifs, Dimitrof s'approcha puis dit :

Bonjour monseigneur, merci d'avoir fait le déplacement.

Puis il décida de ne pas le déranger plus longtemps, il s'éloigna et fit un petit tour dans l'église certes un peu poussiéreuse, mais cependant Dimitrof été émerveillé par l'architecture. Dimitrof s'assit sur un banc, pensif.

Dimitrof vit Altho qui le salua, il lui rendit son salut. Puis il s'approcha du nouvel arrivant.

Mon père je suis heureux de vous voir ! Dimitrof salua de nouveau le prêtre, chaleureusement.

Puis il se retourna, admirant et prenant soin de noter dans sa tête chaque geste qu'accomplissait Antoine.

Antoine sortit de la sacristie, arriva dans le choeur, se dirigea vers l'autel, s'agenouilla devant la croix puis se retourna vers l'assemblée des fidèles, sourit à Dimitrof_ et Altho et prit la parole.

Mes enfants, nous sommes réunis en ce beau jeudi 14 juin de l'année 1455 pour célébrer le baptême de Dimitrof_. Cette célébration permettra son entrée sur le chemin de l'Amitié Aristotelicienne. La prière, les sacrements, les témoignages de douceur et de compassion envers les autres, le feront avancer sur cette voie et parvenir à l'union spirituelle avec les autres baptisés et à la communion avec les Saints. Ce jour est donc un jour de fète pour tous les fidèles!

Se tournant vers le futur baptisé, son parrain le père Altho et les fidèles présents.

Adressons pour commencer une prière à Dieu. Répétez après moi le Credo:



Puis antoine se recueillit un instand. Ensuite il s'adressa à Dimitrof_:

Mon enfant, vient approches toi du baptistère, et que ton parrain te suive.

Antoine regarda l assemblée présente, puis d'une voie forte, afin que tous entendent et pèsent chacun de ses mots.

Par ce sacrement tu renonces au péché, tu choisis de vivre selon les règles de notre sainte Eglise, tu choisis de t'abstenir de tout mal, et de te rapprocher de Dieu par la voie de l'amitié aristotélicienne.
Dimitrof_, acceptes-tu cela?

Antoine se saisi de sa cruche en bronze. Il s'approcha de Dimitrof_ et versa un peu d'eau sur son front. Puis il fit le signe de la croix avec son pouce oint d'huile sainte.

Dimitrof_, répètes après moi le serment du baptème:

L'archidiacre le fixa et à nouveau, éleva la voix:

Mon fils, je te baptise, au nom du Très Haut, de Christos et d'Aristote. Amen.

Après avoir béni Dimitrof_, antoine se tourna vers son parrain et les personnes présentes.

Dieu tout puissant entend mes paroles, désormais Dimitrof_ est touché par ta grace. Donne lui le courage de surmonter les épreuves de la vie et guides le sur le bon chemin.

Antoine alluma un Cierge et le tendit à Dimitrof_ en disant:

Va en paix dans le monde et par ce symbole va dispenser la lumière et les paroles du Seigneur et d'Aristote.

Dimitrof_, je te remets cette médaille, symbole de ton baptème


Je te laisse à présent te recueillir en compagnie de ton parrain. Nul doute qu'il pourra t aiguiller, lui l'homme d Eglise, curé de Bourges.
Vas en paix mon fils, que Saint Arnvald veille sur toi.
Je me chargerais de faire enregistré ton baptême à la cathédrale.

Le regardant droit dans les yeux.

Je l espère mon fils. Car il ne s'agit pas là d'un acte qui se fait à la légère. Il s'agit d'une démarche empreinte de symbolique. Tu as à présent rejoint la grande famille de l'amitié aristotélicienne. Il va te falloir vivre dans le respect des Vertus. Car même si tu es baptisé, saches que le Très Haut te regarde.

Souriant suite aux propos Dimitrof_

Mon fils, je vous en ferais parvenir un exemplaire dès que votre baptême sera enregistré en notre archevêché, afin d'en garder trace écrite.
Si vraiment vous souhaitez en obtenir un exemplaire

antoine se dirigea vers la sortie. Il s'installa sur le parvis, afin de remercier tous les fidèles qui avaient participé à la cérémonie de baptême de Dimitrof_.

Pendant ce temps on pouvait entendre la chorale chanter

La jeune fille revenait de la forêt où elle s'était promenée en cette douce soirée lorsqu'au hasard des rues ses pas la menèrent devant l'église de la ville. Tenant le bébé dans ses bras, elle s'arrêté un instant devant les louds battands et admira l'architecture de l'édifice, ses pignons se découpant sur le ciel encore flamboyant, ses statues de saints et d'archanges postées comme des gardiens éternels dans les niches de part et d'autre du bâtiment...

Aredhel se sentit envahie d'une atrange émotion devant les murs imposants, et après avoir longuement hésité, elle inspira profondément et entra.
Un choeur de voix angéliques l'accueillit dès son entrée, et elle s'arrêta un instant pour fermer les yeux et s'imprégner de la musique suave.
Des éclats de voix !
Prise d'une crainte aussi soudaine qu'inexpliquée la demoiselle serra le bébé tout contre elle et se faufila dans l'obscurité de la colonnade du bas-côté droit. Là, appuyée contre une effigie de la sainte Vierge qui tenait l'enfant Jésus exactement comme elle tenait Neithan, elle aperçut Dimitrof en compagnie d'un homme d'église qu'elle n'avait encore jamais vu...
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En cette fin de matinée Dimitrof prit le chemin de l'église, il s'approcha de l'autel se signa et pria :

Saint Arnvald, tant que tu as vécu parmi nous
Tu as été l’avocat des pauvres,
Le magistrat impartial, sévère mais juste,
La Providence de tous les justiciables ;
Écoute aujourd’hui notre prière.

Obtiens nous d’aimer la justice comme tu l’as aimée.
Fais que nous sachions défendre nos droits,
En cherchant avant tout la réconciliation et la paix.
Pour que « justice soit rendue dans l’amour aristotélicien»,
Sans indulgence pour la culpabilité d’un ami ou d’un puissant.

Guide nous sur la chemin parsemé d’embûches de l’intégrité,
Capable de résister à l’attrait du pouvoir et des richesses,
Respectueux de la parole donnée et de l’idéal d’honneur chevaleresque,
Protège nous de la tentation de la facilité et de la créature sans nom.

Toi, le modèle du prélat humble,
Qui parcourais nos campagnes en quête de vertu
Bouleversant les foules par le feu de ta parole
Et le rayonnement de ta vie,
Obtiens à notre pays les hommes vrais il a besoin.

Saint Arnvald le justicier, priez pour nous,
Aide nous à concilier l’idéal du juste milieu aristotélicien
Avec ton exemple de quête de Justice, de Vérité et d'Intégrité



Merci de m'avoir accordé de l'attention. Que Christos vous garde!

Puis Dimitrof se signa encore une fois et reparti.
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Diacre de Châteauroux
Ex Copiste de la Biblihomélie

Dimitrof alla a l'église, il se pressait car il été en retard pour le nettoyage. Il pénétra dans l'Eglise que l'absence du curé et la démobilisation des fidèles avait laissé poussiéreuse. Il se dit que s'il lustrait un peu les statues, les candélabres ... l'Eglise n'en serait que plus attrayante pour les gens.
Mais avant toute chose il alla en direction de l'autel puis murmura :

Grâce à la pensée et la création du Très-Haut,
Nous pouvons vivre sur ce monde.
Grâce à l'éducation du prophète Aristote,
Nous avons retrouvé la voie Divine.
Grâce à Christos montré en exemple.,
Nous savons de qui nous inspirer.

Tout les jours nous en sommes reconnaissant,
De vivre et prospérer pour Sa gloire.
Tout les jours nous en sommes reconnaissant,
de vivre dans la Foi et Sa lumière.

La Créature sans Nom,
Essaie de nous détourner.
La Créature sans Nom,
Veut qu'on s'égare de la voie divine.
La Créature sans Nom,
Nous trompe avec ses paroles.

Mais grâce à la raison,
Qui nous donne le pouvoir de résister.
Mais grâce à la Foi,
Qui nous aide à passer les tromperies.
Mais grâce à l'amour,
Que Dieu Créateur et Père nous inspire.

Nous savons nous défendre de la tentation et des péchés.

Puis Dimitrof se mit au travail : il récura, dépoussiéra, lustra chaque objet, chaque partie de l'Eglise, il rangea également deux ou trois dossiers. Puis finalement au bout de plusieurs heures de labeurs il eu fini. Puis il s'assit sur un banc ...
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Diacre de Châteauroux
Ex Copiste de la Biblihomélie

Il été très tôt lorsque Dimitrof se présenta a l'église ce jour là. Il sortait tout juste de la taverne ou Aredhel (qui avait assisté a la fin de la cérémonie de son baptême a son insu) lui avait fait ses adieux.

Finalement il rentra dans l'église s'assit sur un banc et resta pensif un long moment ...

C'est derniers jours l'église avait été son meilleur refuge.
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Diacre de Châteauroux
Ex Copiste de la Biblihomélie

La jeune femme brune entra dans l'église presque furtivement. Impressionnée par l'épaisseur du silence et du recueillement, elle baissa les yeux. Le sol de dalles en pierres lui renvoyait le murmure étouffé de ses pas. Respectueusement, elle alla s'assoir dans un coin sombre, à l'abri des regards. Elle avait toujours eu la piété discrète, mais sensible. Elle commença par réciter le crédo, seules ses lèvres bougeaient, n'émettant aucun son.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
....


Elle s'arrêta, se mit à y réfléchir, plongée dans une espèce de cohue intérieure. Nulle place au doute dans le crédo... je crois en Dieu... Y croyait-elle sans douter? Oui, on le lui avait appris. Elle devait y croire, il n'y a pas place au doute devant Aristote. Tout de même...

Elle gigota un peu et confuse reprit sa prière adressant au Créateur quelques remarques chuchotées

- Avez vous prévu le Bonheur, Très Haut? Sur quel chemin se trouve-t-il? Avez-vous prévu le doute? Avez vous pensé aux méfiants et aux indécis? Que faire pour toucher du doigt ce bonheur de ne jamais douter au profond de soi? Dois-je me faire baptiser? Oui, il faudrait, je devrais l'être depuis longtemps... à mon retour chez moi peut-être. Dites Très Haut, merci à vous pour ces quelques heureux hasards, et heu..à la prochaine.

Ce discours était peu conventionnel, mais elle ne savait trop comment s'adresser à Aristote, alors même en y mettant de la bonne volonté, elle n'arrivait pas à se montrer toujours très respectueuse.

Kerowynn se releva, laissa ses yeux maintenant habitués à la pénombre scruter l'édifice, y trouvant de la beauté. Elle tomba en arrêt sur un homme, elle reconnut le Diacre de cette Eglise croisé précedement en taverne.. Elle s'approcha pour le saluer.

- Bonjour Messire... votre Eglise est fort belle.

Puis hésitante mais fermement décidée à demander un jour à quelqu'un, elle s'inclina légèrement et lui demanda:

- Puis-je vous poser une question?

Elle se mordilla la lèvres et réfléchit un moment à la formulation de sa question. Il ne s'agissait pas de finir sur un bucher pour hérétique

- Et bien, je me demandais plusieurs choses... enfin, vous savez, je suis croyante, même si non baptisée, mais enfin, parfois je me pose des questions.

Un silence, elle s'enferrait. Il ne pouvait être question de douter. mais ce diacre avait l'air sympathique, il saurait sans doute éclaircir sa foi

- hem..et bien voilà, il m'arrive de questionner le Très Haut, évidement, je ne reçois jamais de réponses, mais vous, vous saurez peut-être...

Elle s'enhardit enfin, et y alla franchement

- Dites, est ce qu'on a le droit de douter un peu, juste un tout petit peu? s'empourprant elle ajouta pour se justifier Je veux dire, je crois, sinon je ne serais pas là, mais est ce qu'on a le droit de questionner le dogme? De chercher des explications, une logique?

Elle écouta la réponse, fronçant les sourcils, signe de concentration et de contrariété. Foi inébranlable, doute humain..tout cela était un peu contradictoire. Elle ne dit rien cependant de son insatisfaction, elle avait la sensation d'être déjà allée bien trop loin.

- Bien Messire, je vous remercie de votre réponse. Je sais où étudier le dogme oui, et j'essayerais d'y trouver mes réponses.

Elle détourna le regard et salua pour sortir

- Au plaisir de vous revoir, qu'Aristote veille sur vous et sur cette Eglise. Puissent les fidèles affluer.

Elle entrouvrit à nouveau le lourd battant de bois et s'éclipsa, retrouvant l'animation et la chaleur de la rue

Ce matin là, comme tout les jours Dimitrof alla a l'Eglise, aujourd'hui il été un peu en retard il avait donc un peu trottiné et il arriva a bout de souffle. Il poussa la lourde porte et entra puis comme a son habitude marcha en direction de l'autel, s'agenouilla puis récita un credo :

Christos a souffert et est mort sur la croix
Toute sa vie il nous a donné
Pour qu'avec la divine vérité
Ainsi nous soit montrée la voie

Pour toujours souvenons-nous
De ce sacrifice qui était loin d'être un rien
Ensemble, unis, Aristotéliciens
Pour diffuser sa foi, notre foi, unissons-nous

La mémoire du prophète ainsi préservée
Les enseignements seront diffusés, perpétués
Et la vérité sera connue de tous les fils
Du Très-Haut, prère de la création
Souvenons-nous, croyons

AMEN
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Diacre de Châteauroux
Ex Copiste de la Biblihomélie

Laird entra dans l'Eglise alluma un cierge et fit une courte prière avant de sortir.
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[

Lulue arriva juste à temps pour le baptême de son amie Nouche. Elle avait fait le voyage avec Nortimeer. Ayant perdu Nortimeer dans les ruelles de Châteauroux, elle prit place discrètement au fond de l’église. Saluant d’un signe discret les visages connus…
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Aux sons des cloches, Gilggalad entra dans l'église.
A la première rangée, il aperçut Nouche et s'avança jusqu' à elle.

Gil embrassa sa future fillote et s'installa à ses côtés.
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Cricri arrivait au bras de Htfrison et accompagnée de Bernold.
Tandis que Cricri rejoignait Nouche et Gilou, Ht et Berni allait s'asseoir.
Elle embrassa sa fillote et lui fit un sourire.
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Sdg était étonné de voir autant de monde dans son église et se dit qu'il faudrait agrandir les portes afin que les fideles puissent entrer plus vite.

Le prêtre se signa devant l'autel et se tourna vers les fidèles présents dans l'église.

"
Mes enfants, nous voici réunis pour célébrer le baptême de Nouche. Cette enfant est connue et très apprécier par notre belle communauté, je ne vous la présenterai pas plus mais j'invite ceux qui ne la connaisse pas à la découvrir. Approche mon enfant!

Nouche, tu as demandé à entrer dans la grande famille d'Aristote et tu a choisi pour te guider Dame de Lazenay et Gilgaalad?

Est-ce là ton souhait?
"
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Lieu dit Gourdon, après le grand chêne sur la route du sud.

Actuellement en quête de repos!

Sdg se tourna alors vers la marraine et lui sourit. D'une voie ferme il lui dit

"
Cricri tu a été choisi pour être son guide.
Saches que ce rôle n'est pas a prendre à la légère et que tu engages non seulement envers ton filleul, mais aussi devant notre Seigneur.

Es-tu prêts à assumer ce rôle, de le guider sur les voies d'Aristote et de Christos?
"
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Lieu dit Gourdon, après le grand chêne sur la route du sud.

Actuellement en quête de repos!

Le Vicomte et la Vicomtesse d’Issoudun étant toujours en voyage, un pigeon pénètre dans l’Église de Châteauroux et se dépose sur l’épaule de Nouche



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OUI mon père je suis prête à assumer ce rôle et je la guiderai sur les voies d'Aristote et de Christos
Regarda Nouche et lui sourit
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En voyant s'installer Isis a ses cotés, Mys lui sourit puis ses yeux se tournèrent vers Nouche car la cérémonie venait de débuter ...
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Marraine de Circéa de Rhodes, Seagram et d Atrois

Sdg se tourna ensuite vers le parrain et lui posa la meme question:

"
Gilgaalad, tu as été choisi pour être son guide.
Saches que ce rôle n'est pas a prendre à la légère et que tu engages non seulement envers ton filleul, mais aussi devant notre Seigneur.

Es-tu prêts à assumer ce rôle, de le guider sur les voies d'Aristote et de Christos?
"
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Lieu dit Gourdon, après le grand chêne sur la route du sud.

Actuellement en quête de repos!

Sdg poursuivit alors la cérémonie.

"
Afin d'aider les fidèles dans cette lutte contre le péché, l'Église enseigne des commandements qui sont au nombre de dix. Loin d'être des carcans qu'impose une autorité despotique ils se veulent une aide pour acquérir un vrai bonheur sur terre et dans les cieux. Les voici:

1) Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement.
2)Son Saint Nom tu respecteras, fuyant blasphème et faux serment.
3)Le jour du Seigneur garderas, en servant Dieu dévotement.
4)Tes père et mère honoreras, tes supérieurs pareillement.
5)Meurtre et scandale éviteras, haine et colère Identiquement.
6)La pureté observeras, en tes actes soigneusement.
7)Le bien d'autrui tu ne prendras, ni retiendras injustement.
8)La médisance bannira, et le mensonge également
9)En pensées, désirs, veillera à rester pur entièrement.
10)Bien d'autrui ne convoiteras pour l'avoir malhonnêtement.
"
Sdg souffla par trois fois sur le visage de Nouche

"Par ce geste je procède à la purification de ton âme et de ton esprit pour chasser le démon."

"Accueille la Foi et ses enseignements divins, et vis de telle manière, que tu puisse être désormais le temple de Dieu."

"Prions tous ensemble"

Seigneur tout puissant, écoutez ces paroles venant de vos fidèles.
Exprimez votre bonté : entourez constamment de votre puissante protection votre Elu.
Faites qu’il garde les marques de la gloire divine et que, par leur fidélité à vos commandements, il puisse parvenir à la gloire de la nouvelle naissance.

Daignez regarder votre serviteur, que vous avez appelé à la Vraie Foi.
Ecartez le de tout chemin périlleux, de tout égarement du coeur. Seigneur, de part votre enseignement empli de bonté et de charité, acceptez le en votre sein, afin que son âme ne puisse être altéré par les voix du Malin et que sa foi en vous et en la Sainte Eglise Aristotélicienne progresse de jour en jour.

Ainsi soit-il.


SdG pose sa main sur l'épaule de Nouche

"Crois-tu que le bonheur par le Corpus Aristotélicien est bien un présent divin et qu’il est en même temps ce qu'il y a de meilleur, de plus beau et de plus agréable."

"Crois-tu que le bien par le Corpus Aristotélicien consiste dans une activité de l'âme en accord avec la vertu.
Que si la vertu ne suffit pas à assurer le bonheur, la méchanceté suffit à rendre malheureux. Que le sacrifice de soi est la condition de la vertu."

"Crois-tu que, par le Corpus Aristotélicien, lorsque les hommes sont amis, la justice n'est point nécessaire, mais quand ils sont justes, ils ont encore besoin de l'amitié.
Que l'amitié est une forme d'égalité comparable à la justice. Que chacun rend à l'autre des bienfaits semblables à ceux qu'il a reçus."
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Lieu dit Gourdon, après le grand chêne sur la route du sud.

Actuellement en quête de repos!

SdG pris alors une voix solennelle et dit
"Nouche, je te baptise au nom de notre Prophète Aristote et de notre Sainte Eglise, va en paix, et que le Seigneur soit avec toi et éclaire ton chemin de sa lumière."

Tout en prononçant ses paroles, SdG versa par trois fois de l'eau bénite sur le front de Nouche.

"Le fait d’être baptisé t'ouvre les portes du Corpus Aristotélicien.
N’oubliez pas que le commencement est beaucoup plus que la moitié de l'objectif. Les hommes se rassemblent dans la religion Aristotélicienne pour vivre la vie. Ils y restent ensemble pour jouir de la vie.

Ainsi soit-il."

SdG alluma alors un cierge et le donna a Nouche. Il dit alors
"va en paix dans le monde et par ce symbole va dispenser la lumière et les paroles du Seigneur et d'Aristote.

Avant de nous quitter Louons Notre Seigneur et nos guides Saints.

Citation:
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

"
Les cloches sonnent pour annoncer la fin de la messe.

SdG dit alors

"que les chopines se remplissent et que votre vision grandisse, nous sommes un de plus"
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Lieu dit Gourdon, après le grand chêne sur la route du sud.

Actuellement en quête de repos!

Jo, sauta à bas de son cheval, et sans attendre Mono, entra dans l'église.

Elle se glissa au fond, d'où elle pourrait tout voir. Discrètement, elle vit un signe de la main à Nouche et sourit à ses amis.


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Nouche s'essuya discrètement le front , éloigna le cierge de ses cheveux pour éviter un incendie , puis se retourna vers ses parrain et marraine pour les embrasser.

Bon et bien , tous en taverne pour fêter aussi la sainte boulasse !!!!

NORTIMEER baissa les yeux...

bien pour la discretion pensat'il....
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Cricri se retrouna et vit tout ce monde, elle apperçut jeoffrey Mono ne devait pas être loin, qu'elle joie de les revoir.
Elle s'approcha de sa filleule et l'embrassa
Bienvenue dans la famille d'Aristote ma fillote.Elle fit également une bise au parrain afin qu'il ne soit pas jaloux !!!! et un clin d'oeil à son ptit mari qui ne la quittait pas des yeux.
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Gilgaalad s'approcha de sa filleule et l'embrassa pour la féliciter.


Félicitations fillote.
Bienvenue dans la communauté aristotélicienne.

Je me rappelle de quelques paroles d'un ancien curé de Château qui devraient t'aider à suivre les principes aristotéliciens avec foi et persévérence.
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Lulue vit enfin arriver son Norti… elle ne fut pas la seule d’ailleurs. Elle lui fit discrètement signe. Elle regarda le prête et lui fit une petite mine confuse, afin qu’il pardonne à Nortimeer ce retard. Elle fusilla faussement du regard celui qu’elle aimait pour s’être fait à ce point remarqué puis suivi à nouveau la cérémonie. Elle fût surprise voyant que celle ci touchait déjà à sa fin. Elle se tourna vers Norti et lui dit avec un sourire taquin :

Bah tu vois finalement, t’es presque venu pour rien…

Puis elle parti embrasser Nouche afin de la féliciter…
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Jo sourit a Nouche, et lui rendit son bisou, elle en profita pour lui offrir son cadeau.


voilà de quoi commencer la fête, j'espère que ce vin te plaira.

Puis se tournant, vers Mono, elle lui dit en souriant.

-- C'est pas moi qui suit pressée, c'est toi qui est toujours en retard.
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Necro arriva encore plus à la bourre que Nortimeer, constatant que la plupart des invités étaient déjà partis vers la taverne boire un coup...

Il alla rapidement féliciter et embrasser Nouche, pressé d'aller prendre une petite... tisane .

"Bravo Blondinette. Maintenant, y a plus qu'à ."

Nouche remercia Jo qui connaissait si bien ses penchants naturels , sourit amusée en regardant les gens qui se croyaient en retard .

Disons que c'est le baptême le plus rapide du Berry, mais ça va pas nous empêcher de boire

Cricri se dirigea en compagnie de Ht vers Mono et Jo contente de les voir
elle les embrassa, alors vous deux, Mono comme d'hab en retard !!!elle étouffa un petit rire.Qu'est ce que ça fait du bien de se retrouver tous là comme avant!
Elle essuya une petite larme (de joie) et prit sa filleule dans ses bras.
Ils se dirigèrent vers la sortie.
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Darian ravis de cette belle cérémonie decida a son tour de suivre le chemin de la taverne,il ouvra les lourdes portes et alla prendre sa monture.
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Sir Darian - "Cultive sur ces terres des légumes" - "Protecteur du Duché du Berry"

[img]http://img140.imageshack.us/img140/2859/striderssworduh8.jpg[/igm]

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Ananou arrive de bon matin à Chateauroux, ses blessures la gènent toujours, elle pousse difficilement la porte de sa main valide et entre dans l'édifice.

Henrietta, sa louve, la suit. Elle sait qu'elle doit être sage dans un lieu saint et la pauvre bête baisse la tête toute penaude. Sa maîtresse se dirige vers le bénitier et se signe de sa main droite malgré la douleur qui perce son coeur à chaque mouvement.

Elle se dirige vers la nef, non sans verser une larme, ce genre d'endroit lui a toujours laissé un gout amer dans la bouche, sans trop savoir pourquoi... Les mytères de l'enfance sûrement...

Elle s'agenouille sur un prie-Dieu pour la première fois de sa vie et prie pour le salut de son âme. Quel sera son avenir maintenant que tout est boulversé ? Seul le Très-Haut le sait et préfère la laisser dans une brume d'incompréhension permanente.

Au bout de quelques instant elle se relève, se signe en réfreinant un rictus de douleur et, après avoir laissé une poignée d'écus pour les bonnes oeuvres de l'Eglise, sort discrètement, comme elle est entrée.
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Morte le 23 février de l'an de grâce mil quatre cent cinquante six
Fantôme officiel de Bourges

Pour des raisons de problème de connexion, mon baptême s'est tenu sur le forum de la mairie de Saint Aignan, que nous remercions pour son accueil... En voici la retranscription, puisque RP, tout cea a bien eu lieu ici

Arde blottit contre Gil au milieu de l'assemblée était très emue par ce moment qu'elle attendait tout particulièrement.... ainsi c'était sur il serait son parrain!

Arde se retourna vers Gil, elle avait bien entendue? une demande en mariage? chouette une nouvelle occasion de faire la fête et de ....non pas dans une église....

Gil avait écouté la cérémonie avec un réel plaisir de voir un de ses amis rejoindre la communauté d'Aristote.

Il était sûr que les enseignement de Tourist le guiderait sur les chemins de la spiritualité.

Gil se tourna vers sa fiancée et murmura

Voilà une cérémonie pleine d'imprévus qui ne s'oubliera pas de sitôt.
Deux églises, une demande en mariage!

Il ne nous reste plus qu'à féliciter le baptisé et la future mariée.
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Les yeux de Lulue étaient étincelants. Elle dévorait littéralement Necro des yeux, ne réalisant pas encore complètement la demande qu’il venait de lui faire. Cela allait certainement prendre quelques jours.

Lorsqu’il annonça à leurs amis qu’il effectueraient leur fiançailles à Châteauroux, elle lui étreignit un peu plus fort la main, ravie de voir qu’une fois de plus ils étaient sur la même longueur d’ondes.

Regardant l’assistance, elle vit Flamelia. Elle alla la saluer en lui faisant une bise.

Je suis contente que tu es pris le temps de venir… tu vas bien venir aec nous en taverne ?

Puis avec un petit sourire malicieux et afin que son amie ne puisse se défiler, elle ajouta tout bas.

Et puis tu as promis au Dragon de boire avec lui un verre, lorsqu’il serait plus présentable… le montrant d’un léger signe de tête.

Puis elle rejoignit Necro, pendant que les invités se dirigeaient vers la sortie, pressés de fêter ses évènements en taverne, Lucie le retenu quelques instants au seuil de la porte de l’église . Elle plongea à nouveau dans son regard et lui donna un baiser.

Bienvenue dans la famille d’Aristote mon chéri… puis un peu confuse… je vous rejoint dans deux minutes…

Sans attendre, elle avança à nouveau au premier rang. L’église était désormais vide. Elle prit le temps de repenser à se qui s’était passé ces dernières semaines, jusqu’à aujourd’hui. Elle fit une prière puis alla rejoindre l’homme de sa vie…
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Intenses méditations, tu parles. Comme à mon habitude je m'endormis. Durant mes rêveries, un parfum, très différent de celui de l'encens. Un parfum que je reconnaitrais entre mille, celui de Therion. J'entendis dans mon sommeil sa voix mélodieuse résonner, sortie d'outre-tombe. Un sourire béat se dessina sur mon visage.
Les cloches sonnèrent et j'ouvris un oeil. Catastrophe, elle était bien là, à mes côtés et je m'étais assoupi comme un nourrison après son lait. Je passais ma main sur mon visage et dit:

- Belle cérémonie hein ?

Puis je lui murmura, honteux :

- J'ai manqué quelque chose ?
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Z'avez dit SOS RP ?

Lorsque j'entendis la réponse de Therion je me frottais mes yeux fatigués.

- Gné ??? Nécro épousaille Lulue ??? Mais elle a pas le droit de se marier avant moi ! Le respect des plus âgés... On aura tout vu décidément. Bon ben plus trop le choix maintenant.

Je me levais, posai mon genoux endoloris à terre. Puis je regardais la belle femme en face de mo et lui dit d'une voix émue :

- Ne vois pas dans ce geste une quelconque concurrence, mais Therion, veux-tu être ma femme devant Aristote ?
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Z'avez dit SOS RP ?

Ah mais quelle inconfortable position ! Cette tradition de se mettre à genoux existe sûrement pour nous donner un avant-goùt des joies du mariage... Bah qu'importe ! J'attendais que ses lèvres s'entrouvrent pour me donner une réponse, n'importe laquelle. Lorsque des paroles sortirent de sa bouche, je restais coi. Quelle réponse ! Puis elle s'agenouilla et me dit ce simple mot, un merci. Je souriais à sa réponse puis elle partit en courant. Je me levais en maugréant, malgré le sourire qui s'affichait sur ma face. Pendant un instant j'admirais l'église. Les vitraux multicolores illuminaient d'une lumière nouvelle la nef. Le choeur ne semblait plus un lieu d'abattoir, mais un lieu des plus saint. Par l'Unique, me disais-je, cette femme me rend croyant...
Je sortis d'un pas leste de l'endroit sacré pour retrouver l'élue de mon coeur.
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Z'avez dit SOS RP ?

Dans la cité perdue nocturne animée encore du bruit monotone des projectiles divers s’écrasant sur les créneaux du château, il y a une ombre, cavalier solitaire errant dans les rues vides où se décomposent lamentablement les nombreux cadavres de ces derniers jours. Le regard vide jetant une onde d'effroi aux personnes qui l’aurait connu auparavant, il se laisse traîner par une monture sombre comme la nuit. Il aurait pu passer inaperçu dans ce quartier damné si le fracassement des fers sur les pavés n’annonçait pas irrévocablement sa venue. Au-delà des noms des rues qu’il mémorisait minutieusement, des sculptures perdues dans les méandres tourmentés des places désolées qu’il observait. Comme guidé par une force attirante il recherche des indices, des légendes, que l’œil terne des communs ne voit pas généralement. Mort il semble être et pourtant il bouge… encore.

C’est après plusieurs minutes à errer sans même avoir rencontré un chat que sous la lune pleine, lune triste, il découvrit, une étrange oppression silencieuse. Sautant de selle ce duelliste sur le chemin du Spleen marche comme par automatisme, ses bottes écorchent le sol dur caillouteux, laissant un bruit étrange dans l’allée menant à l’église. Au loin, dans l’obscurité déjà épaisse et le silence du quartier, une flèche dérisoire, dressée vers le ciel, née d’une mâture aux cloches désertées se dresse fièrement afin d’être admiré.
Lieu Saint tout noyé de mousse, percée de mille vitraux, comme un chemin constellé d’étoiles, sous le regard étrange des gargouilles suspicieuses et lasses, étonnées d’être, là, dérangées par cet individu au cœur si changé.
Sa main effleure un petit muret qui n’est plus que pierres ruinées, attaquées à maintes reprises par les langues de glace des hivers qui lèchent chaque anfractuosité avant de les faire éclater.

Amertume dans la démarche, et passé rancunier, l’homme s’approche du vieux portail de fer rouillé.

Doucement, sûrement, ses sentiments le troublent, mélange soucieux de crainte et de recueillement après cette journée à offrir la Mort.

La vieille grille grince en s’ouvrant ! Que la vie semble triste parfois.

La lourde porte en bois toute gainée de fers est encore ouverte et sans hésiter, il s’enfonce dans les chemins étranges de ce lieu, où les murs retiennent encore, quelques lourds chandeliers abîmés et futiles. Avançant inconsciemment il rêve. Réalité déjà passée et pourtant jamais oubliée !

C'était comme ce fameux soir...

Insupportable odeur de chair depuis longtemps passée, qui pourrit sur les dalles disjointes, comme une charogne innommable.

Chœur dénigré, le rêveur regarde ce sang qui poisse le sol tout maculé de rouge, jusqu’aux contremarches de l’autel des morts.

Une lourde cloche abattue gît là, éclatée, noyée dans cette mare sanglante, comme les restes calcinés, d’une arme de guerre.

Elle est là !

Nue, elle se baigne dans ce sang salvateur, comme une vestale sublime.

Ses longs cheveux ondulent en vagues déferlantes jusqu’à ses reins cambrés et, face à un vieux crucifix, elle a écarté les bras, comme un reflet cynique. Le sang coule sur son visage opalin, comme si son front gracieux était percé d’épines. Dans sa main elle tient une rose blanche qui semble puiser son élixir de jeunesse dans ses veines gonflées aux doux reflets bleutés.

Le buste relevé, elle le regarde approcher, et ses yeux sont d’un bleu pâle, un bleu presque gris.

Soulignant ses seins blancs, de longues vomissures luisantes aux éclats carmin, glissent lentement sur sa peau fragile, rejoignant le sol et cette mare de sang.

Elle semble lui sourire, dans sa posture de sacrifiée, et son arrivée inopportune ne semble même pas la gêner.

Entreri s’agenouille devant elle, ange déchue, qui par amour est tombé. Autour de lui, les ombres planent, témoin de la fin d’une vie, véritable cryptique et mortelle assemblée.
Le duelliste regarde passer impuissant, le convoi mortuaire, et sent monter ses larmes, en apercevant cette longue barque noire qui dominant le passage vient se placer derrière lui.

Il lâche sa rapière, son couvre et son mantel.

A quoi bon se battre contre des chimères ?

Doucement la femme se lève, dépose un baiser sur ses lèvres. Puis, ouvre sa bouche et l’embrasse dans le cou, voluptueusement, trop profondément… Qu’il en tombe sur le sol marbré de l’église !

Sans force, Entreri tremble, le lieu change, les lignes se dessinent redeviennent à l’accoutumé. Sur la pierre froide des dalles saintes, il reste immobile… Pleurant, murmurant…

Synyla…
Ann…

Deux fois, deux fois…

Larmes amères, connivence éthérée aux relents de ses peines il est impuissant.

Je vais me jeter à mon tour dans l’abîme, afin de retrouver la paix intérieure, loin de cette vie tourmentée quotidienne.

Qui trouvera ma rose, demain matin de chagrin sur les pierres froides de ce lieu saint, où j’ai perdu mes dernières illusions ?

Synyla ma douce pardonne-moi encore, de ne pas avoir été là ce soir-là. De n’avoir pas tenu cette promesse, notre promesse… Je suis damné en imaginant ta peur lointaine, ténue, nimbée dans des volutes opiacées de tes derniers esprits atones, le contact de leurs chairs, brûlantes de désirs, et la violence soudaine de leurs assauts répétés, tuméfiant tes calices soyeux, sauvagement brutalisés, déflorés sans la moindre affection, mécaniquement, presque sans bruit, et cette sourde langueur et le sang qui frappait tes tempes, je ne sais pas combien ils étaient et je t’assure que depuis j’en ai tué… pas assez… pas assez… je suis damné !

Mon bel ange, pas de sourires, pas même un mot tendre, pas une caresse, rien que des regards froids ce soir là, des gestes précis, sans brutalité excessive, une danse macabre qui tournoie tout autour de toi, et ces corps dénudés qui défilent, ces corps de ces hommes, tous semblables profitants de ta faiblesse.

J’entends encore la nuit dans mes cauchemars le bruit de ces saccades puissantes, qui viennent heurter tes plus intimes parois, au plus profond de ton être… Je n’existe plus.
Combien de temps as-tu enduré cette souffrance, combien encore et encore d’assauts déchaînés, je n’ai pas la moindre idée de combien ils étaient, au moins dix sont passés sous ma lame, peut être plus…

J’ai tué sans haine tel un boucher les profanateurs de celle qui croyait encore à quelques rêves, princes charmants habillés de noir venant la secourir mais rien… personne pour venir à ton secours.

Pardonne-moi…

Il ramasse la rapière, regarde un instant l’autel.

Ann ma belle, pardonne-moi aussi de ne pas avoir pu empêcher cela… de t’avoir rencontrée et de t’avoir entraînée sous ma destinée maudite. Celle qui tue machinalement les personnes que j’aime. Je n’ai rien pu t’offrir d’autre que la Mort et pourtant si tu savais ce que j’avais en tête… Vois-tu mon malheur ?! Je ne peux me résigner à continuer dans ce monde, après Synyla j’ai lutté jusqu’à te rencontrer et pour quel résultat ?! Comme j'aurais mieux fait de ne pas venir vers cette barque sur la Loire où tu étais... Il est temps d’en finir… de partir… te rejoindre sera difficile car là où je vais, les anges ne vivent pas !

je t’aimais… princesse de beauté...

Instant unique, le corps est envahi de froid. Main serrée, il exécute le geste sans hésiter.

Oui je l’ai fait !
Gouttes rouges
Sur le sol frais
Plus rien ne bouge.

Ploc ploc, la vie me fuit
Fini l’ennui, je te rejoins
Ruisseaux méandres maudits
Rien rien rien, trois fois rien.

La rapière tombe invitant le corps… aussi…
Il meurt doucement profitant de cet instant… fini…

Qui pourrait venir le chercher là pour empêcher le convoi des Enfers de venir ici-bas... personne...

S'il savait qu'elle était encore vivante...



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A celle que j'eusse aimée, à celle qui le savait ! Fume un peu trop en attendant la réponse d'Aristote...

Une veine froide frappe sa tempe aux rythmes de son cœur harassé. Il est là, venu spécialement pour lui. Sèche au fond de ses yeux une ultime larme, comme pour ne plus jamais devoir couler.
Regard perdu et joue fraîche sur le sol l’agonisant observe un instant son bras, il est violet, couvert de carmin et de cette coupure béante au niveau du poignet. Ses cheveux épars mélangés au rouge glissent sur ses épaules endolories, mèches ondulées qui sentent encore le parfum des sueurs de cette journée à combattre. Il approche, le noir descend et la tête qui tourne sans arrêt, pensée pour celle qu'il aimait, innocente, passant sur son visage masqué à jamais par cette mort rongeuse.

Et puis tout s’enchaîne, observe, impuissant, se dessiner la victoire du seigneur de l’Ombre. Il jubile, content… au moins un heureux et combien d’autres ?!

Ses lèvres bougent, essayent de murmurer une délicatesse pour le Prince mais sans succès. C’est là qu’arrive la chute, le sourire malgré la faiblesse se dessine, elle n’est pas morte, vivante ! Soulagé dans l’instant il peut partir rejoindre les Abysses, son fardeau sera moins lourd pendant la descente qu’on dit lente… qu’on dit lente…

Rompre ses attaches pour la fin, enfin. La nouvelle annoncée brille dans le noir de ses peines.
Etrange paradoxe et curieux destins sous les cieux déchaînés. Il sent la main du diable sur son épaule. Le vide sidéral, son cœur qui se calme, sa fuite éperdue qui semble enfin trouver sa ligne de conduite… stable.

D’un râle étouffé hurle son âme en sentant la main et entendant le verdict du cavalier Satan.

C’est fini !

D’une respiration de plus en plus saccadée, Entreri constate l’effarante situation. Le Malin retourne à ses occupations le laissant là, seul, épargné sur le marbre froid de ce lieu sacré.
Il ressent soudain la peur nouer son estomac constatant invalide, sa posture. Le sang ne coule plus mais la fatigue le tente. Faible il ne se sent pas la force de lutter. Une rafale de vent irrite ses yeux révulsés, il en profite pour les fermer… se reposer… qui viendra le chercher ? La guerre fait rage et personne ne semble vouloir se manifester.

Allez Entreri, pense à nous, tes amis, ta princesse et tutti quanti…

Parfois, de temps en temps, quelques notes suspendent quelques mots dans les airs nébuleux de nos vies effrénées. Une fleur qui pousse entre les pavés disjoints d’une route trop fréquentée… Ainsi est Yonas Entreri… rare, trop rare qu’on ne le voit même pas dans cette masse grouillante.

Lutte encore, quelqu'un va arriver, la promesse de la chenille n'engage pas le papillon Satan l’avait bien dit.
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A celle que j'eusse aimée, à celle qui le savait ! Fume un peu trop en attendant la réponse d'Aristote...

Anamel arrive dans l'église sombre, comme tout combattant elle a besoin de rencontrer le très haut afin de prier pour toute les actions terribles qu'elle a fait ces derniers jours.
Elle rentre dans la nef et ne comprend pas se qui se passe, s'avance et voit Truffian essayer de sauver Entreri. Elle se jette a côté de Truffian et essaie de l'aider, mais se sent totalement impuissante.... Sa robe s'impregne du sang qui coule sur la dalle, sous les giffles de Marlowes Anamel voit Entreri entre-ouvrire les yeux
Elle prit
"mon dieu aidez nous à le sauver!"

La nuit venant, la pénombre masquant partiellement les visages figés de ceux qui sont tombés, elle se décide à sortir de son refuge.

La chaumière délabrée de Bertrand avait été le lieu de bien des tourments, de bien des questions concernant sa volonté de continuer à vivre ... ou de se laisser mourir. Son ami si dévoué avait passé la journée à se démener corps et âme pour la sortir de l'état pitoyable où il l'avait trouvée. Son épaule était gravement atteinte mais elle avait lutté, tant lutté dans l'espoir de serrer de nouveau son aimé contre sa poitrine.
Puis ce fut le choc, l'effroyable vérité qu'elle venait de découvrir ...
Bertrand s'était refusé à lui apprendre que le Seigneur de Chasseigne, comme tant d'autres, n'avait pas survécu au massacre. Il savait quelle aurait été sa réaction. Cependant, lorsqu'elle eut repris des forces et trouvant étrange l'attitude de Bertrand, elle l'avait supplié et menacé de se laisser mourir s'il ne lui parlait pas.

Alors il lui avoua tout ... jusqu'aux noms des deux hommes qui s'étaient rués sur lui. La traitrise de l'infâme Razor infiltré dans les rangs castelroussins, la lacheté de son geste quand il aurait asséné un ultime coup d'épée à son fiancé alors qu'il gisait déjà à terre ...


Après avoir pensé sérieusement à en finir, Neheryn, inconsolable, n'aspire, à cette heure, qu'à froide et morbide vengeance ...

Pourquoi a-t-elle choisi de se précipiter dans l'église ? Elle ne se l'explique pas. La religion l'avait souvent rebutée mais cette nuit, elle éprouve le besoin d'une existence divine, le besoin de savoir Yavïn éternellement auprès d'elle.

Sur le parvis de l'édifice règne un calme implacable, le silence pesant qui suit généralement les massacres.
Elle s'avance, hésite encore, pousse doucement la porte. Elle espère trouver en ce lieu de quoi apaiser son esprit.
Il fait si sombre ... elle frémit ... Ses yeux s'accoutument peu à peu à l'obscurité. S'enfonçant plus encore dans l'église, elle réalise qu'elle n'est pas seule ...
Deux silhouettes s'agitent, se mettent à crier, un homme et une femme penchés sur une ombre immobile.

Elle les rejoint, découvre le corps inanimé d'un homme baignant dans une mare de sang. Et pourtant il vit encore.
Elle s'approche, croit reconnaître en ce corps meurtri l'image d'un cavalier blanc croisé sur le champ de bataille. Elle le revoit transperçant sans hésitations les soldats et paysans qui lui barraient le passage.
Son regard revient alors sur l'homme tentant de le réanimer et la femme qui entamait une courte prière. Ils ne sont pas plus castelroussins que lui... Elle leur crie alors :

- Laissez donc cette charogne croupir dans son sang ! Ses actions ne lui valent pas de mort plus douce !

Puis elle croit sentir un faible souffle provenant du corps ensanglanté, il faut croire qu'une bonne paire de claques fait toujours son effet.
Subitement sa vue se brouille, à la place du cavalier blanc elle s'imagine apercevoir Yavïn, son Yavïn respirant encore et pouvant encore être sauvé ...
Son esprit vagabonde quelques secondes semblant s'étendre à une éternité.
Personne ne mérite telle mort, aucun être humain ! Nehe placererait-elle la vengeance au dessus de tout ce pour quoi elle se bat ?
Sans réfléchir davantage, elle ôte sa veste, la dépose avec précaution sur le mourant, ses poignets sont bandés mais son corps est aussi froid que le marbre de l'église. Elle se retourne alors vers la jeune femme.

- Nous devons l'emmener ! La prière seule ne le sauvera pas, pas plus que l'eau bénite, il lui faut des soins au plus vite !
Elle tente de le soulever, demande leur aide ... avant d'ajouter,
- Ne vous méprenez pas Tourangeaux ! Je n'oublie pas ce que vous et vos semblables avez infligé à mes frères et mes soeurs ... à celui qui était tout pour moi!
Je n'en ai pas terminé avec vous, infâmes barbares que vous fûtes durant la bataille !
...
Mais je ne puis pour l'heure supporter, ne serait-ce que l'idée, d'avoir consciemment désiré la mort d'un homme ...

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Ne s'attendant pas à telle réaction de la part de son interlocteur, Neheryn se retrouve un instant abasourdie, déconcertée, voire stupide.
Elle vient de clamer toute sa haine envers cet homme et les siens et ... il dit lui faire confiance !
Elle pourrait très bien se défaire du corps de son compagnon à la première occasion, le laisser choir, sentant la mort s'emparer lentement de lui, prisonnier d'une douleur atroce au milieu des cadavres entassés là par sa faute.

Et pourtant, il est prêt à la laisser seule avec lui ... Et le voilà qui demande le chemin des thermes !
Tiens, ils ont réouverts ?
Non vraiment curieuses gens que ces Lucioles ...

Elle se décide à lui répondre, enfin.

La Tour de guet, dis-tu ? Hum... C'est pas les soldats avides de pouvoir qui sont là-bas qui vont pouvoir m'aider à sauver un mourant !
Non, je l'emmène chez moi !

Surprise de ce qu'elle vient de dire ... chez elle ?
Ses yeux viennent de nouveau se poser sur le gisant ...

Va me falloir une charette, c'est qu'il a pas l'air d'un poids plume ton bonhomme, puis ce n'est pas avec mon épaule que je vais arriver à faire quoi que ce soit. J'ai un ami qui m'attend dehors, on va se débrouiller ...

Elle se demande s'il va la laisser partir, surtout qu'il lui avait prévu une escorte.

Tu me fais confiance ? Alors laisse moi faire, tu n'auras pas à le regretter, Luciole, ton geste m'a touchée, je ne serai pas ingrate. Je m'occupe de le remettre sur pied cet idiot ! Il sera bien mieux soigné par mes gens.

Se tournant alors vers la femme, elle lui jure qu'elle peut la laisser partir sans crainte.

Ah! oui... les Bains !

Tu trouveras les bains rue de la Fronde.
En sortant, traverse la place du Champ de Mars puis prends à droite, c'est au soixante-dix, un grand bâtiment ... et je ne veux pas savoir ce que tu vas y faire ...


Consciente de la tâche qui l'attend, Neheryn ne peut rester à bavarder davantage. Elle se hâte vers la sortie, ralentit, fait demi-tour et s'adresse de nouveau à l'homme :

Au fait, il a un nom ton ami, ennemi, enfin... celui que tu ne veux pas voir mourir ? Parce qu'il n'est pas prêt de me l'apprendre lui-même ...
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Il cache un grand sourire sous sa moustache, ravi de ne s'être trompé sur le caractère entier de cette femme. Entreri sera en bonne compagnie, et cela déchargera Errance, déjà durement éprouvée, bien plus qu'elle ne le laisse paraître.

A merveille. Connaissant le zigoto, il va aimer vous avoir comme prime vision au réveil. Et je ne regrette jamais ma confiance, les autres parfois si...

Il y aurait sans doute encore beaucoup à dire, malgré les circonstances délicates, pourtant l'heure n'est encore à ôter les armures, il se contente d'incliner la tête.

Mon ami et vostre ennemi, en théorie... Il se nomme Entreri. Le barbare crasseux que je suis vous remercie, il va pouvoir se laver, et ainsi devenir un barbare propre, ce qui est plus convenable vous en conviendrez.

Il acquiesce silencieusement à la proposition d'Anamel, si il lui convient ainsi... S'en va dans la direction indiquée, non sans leur lancer de loin.

Au fait, ne vous étonnez pas, mon ami à la facheuse tendance de s'exprimer en vers, un genre de tic...

Et le marlou s'éloigne, plus rien ne le sépare de son bain, et ensuite, préparation du dîner, il y arrivera mordiou, Truffian le tenace, ou Marlowe's la gaffe...

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*Bannière en construction*
Evêque d'Angoulême

Dimitrof poussa la lourde porte de l'église, puis il pénétra dans l'édifice. Cela faisait longtemps que l'ex Diacre de Chateauroux (il c'était dit qu'après sa longue période d'absence une autre personne avait été trouvé pour lui succéder) n'avais pas remit les pieds dans sa ville et par conséquent dans ce lieu. Il marcha d'un pas lent, laissant glissé un doigt au passage sur un banc où il se rendit compte que la poussière s'y été accumulé. Il y avait un moment que Dimitrof avait disparu du jour au lendemain sans donner aucune explication. Il resta debout, silencieux, devant l'autel et repensa a tout ces moments qu'il avait passé ici a prier, et a faire du nettoyage dans l'église ; a l'époque peu fréquenté. Il avait pourtant essayer ... en vain apparemment ...

Il alla dans le petit bureau, jadis destiné au curé, il été vide... il s'assit sur un banc et plongea dans ses pensées ...
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Diacre de Châteauroux
Ex Copiste de la Biblihomélie

[Chateauroux - Aux abords de la ville - Campement de l'armée]

Marche forcée. Chateauroux. Point d'ennemis en vue.
Soulagement, colère.

lems marchait aux côtés de Otto.
Les deux hommes s'étaient rapprochés pendant ce long périple. Enclins à discuter de leur motivation réciproque.
Lems se souvint de discussion la veille dans les quartiers de Saint Aignan.

Quelques milices étaient encore présentes en Chateauroux empêchant toute entrée dans la ville. Et puis il fallait du temps. Et réfléchir aussi.

Otto vint trouver lems et lui demanda de l'aider pour une messe.
Lems touva l'idée excellente.
De toute façon les troupes volantes ennemies savaient déjà qu'ils étaient là. Les tours de garde étaient assurés.

Et puis puisqu'apparemment les milices dans la ville étaient peu nombreuses, peut estre que les habitants de la ville sortiraient,
du moins penseraient ils que cette messe était pour nos soldats mais aussi pour eux.

lems s'attela à monter les éléments requis afin que la messe puisse se dérouler tandis que otto préparait son prêche.

Floryne avait vu les armées berrichonnes arriver devant les murs de Châteauroux. L'un des deux chefs était Scanx07 le chef douanier. Floryne sourit intérieurement en pensant à la douane.
Elle apprit aussi que le prêtre Otto les accompagnait et faisait des préparatifs pour célébrer une messe à l’extérieur du village. En effet les troupes ne pouvaient pas encore entrer.
Elle se dit aussi qu’elle devait aller parler avec les deux chefs d’armée. Elle devait les convaincre de ne pas entrer dans Châteauroux par la force, qu’ils devaient la laisser reprendre la mairie. Et qu’elle leur ouvrirait les portes ensuite pour qu’il n’y ait pas encore plus de morts. Oui car il y avait la milice, de pauvres castelroussins qui avaient besoin de ce travail pour se payer leur pitance quotidienne.
Elle ne pouvait pas les laisser mourir eux aussi. Les morts c’était fini, y’en avait eu assez. Pas de morts castelroussins par les armées berrichonnes.
Il fallait qu’elle leur parle, qu’elle les convainque de lui laisser le temps de rassembler les castelroussins encore valides afin qu’ils reprennent eux-mêmes ce qu’on leur avait arraché de force.
C’était comme une revanche sur la Touraine, une revanche sur ce déferlement de violence, un moyen de se libérer du poids de la défaite.
Elle se dit aussi qu’il y avait bien longtemps qu’elle n’avait été écouter une messe. Il faut dire que depuis plus d’un mois que la Touraine avait envahie le Berry et plus de 10 jours d’occupation, Floryne avait besoin de se vider l’esprit des pensées guerrières qui l’habitaient.
Elle décida donc de se rendre hors du village dans cette église improvisée

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[Chateauroux - Aux abords de la ville]


lems avait fini ses préparatifs.
Les deux hommes en silence faisaient ce qu'ils avaient à faire.
Il était heureux d'estre ici en cet endroit en cet instant.
Du haut des remparts au loin, un peu d'agitation.
lems sourit en regardant Otto

sourire échangé complice. Les soldats venaient, Otto avait revêtu ses habits d'homme d'église.

lems était heureux en cet endroit, en cet instant.

Escalibur était actuellement en déplacement avec l'armée Berrichonne à Châteauroux. Depuis longtemps, elle envisageait de se faire baptiser. Elle profita d'un petit temps mort dans le conflit pour aller voir un des curés présents à Châteauroux.

Elle savait qu'Otto, le curé de Sancerre, était également présent dans ce village. Il accepta de suite de la baptiser et lui proposa de réaliser la cérémonie sans attendre.

Ils allèrent ensemble près des fonts baptismaux et le père prononca un sermon qu'Escalibur écouta attentivement. Une fois qu'il eut fini, elle dit d'une voix sûre :
Oui, je le veux
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La route avait été parcourue à bons pas et Chateauroux dévoila enfin ses remparts. il fallait s'installer, monter quelques tentes, s'affairer utilement et attendre les ordres.
Jelubir entendit qu'Otto allait organiser une messe. Il n'avait pas eu le temps de consacrer son âme à Christos, avant son départ. Il se dirigeat donc vers "l'église de campagne" et alla se recueillir. Il attendait le prêche d'Otto qui serait certainement à la hauteur de l'évènement. IL pria, en attendant pour tous les valeureux déjà tombés aux combats, pour le retour de la paix, pour la libération du Berry et pour sa Douce qui avait sagement décidé de rester à Sancerre.
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nos courants d'airs sont liés dans un tourbillon de bonheur que personne n'arrêtera

Escalibur se recueillit durant le credo prononcé par le prêtre.

A la fin de l'office, elle alla le remercier d'avoir bien voulu la baptiser. Il lui glissa qu'une messe aurait lieu dans les minutes suivantes. Elle lui sourit et lui signala qu'elle s'y rendait immédiatement.
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Melior avait entendu l'appel du père Otto, elle se présenta donc pour entendre son office et se recueillir. Elle pensait à tout ce sang versé, à celui qui le serait encore...
La jeune femme songea à son époux qui priait à Sancerre, il lui manquait tant... sans lui, elle se sentait si seule. Sa présence lui donnait la force de se battre pour ce en quoi elle croyait. Elle leva les yeux aux ciel : Pardon ! ce n'est pas pour blasphèmer, mais...Un sourire se dessina sur ses lèvres.
Puis, tournant ses pensées vers le Très Haut, Melior se signa, et se mit à prier.
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[Chateauroux - aux abords de la ville]

lems était installé non loin d'Otto. A sa demande, il l'assiterait à donner l'office.
lems voyait arriver les premiers fidèles. Il reconnut quelques visages de sancerre. Il sourit à jelubir. Puis il se prépara à écouter le prêche en cette église de fortune, se recueillant déjà.

Face à une masse de fidèles, le Père Otto s'avança afin de débuter son prêche...

Mes très chers frères, mes très chères sœurs,

C’est avec beaucoup d’émotion que j’officie aujourd’hui, à Châteauroux, symbole de la barbarie et de la souffrance d’un Peuple, en proie aux passions qui animent les puissants, dont nous ne saisissons pas toujours la vertu des desseins. Leurs démoniaques projets ont hélas abouti. Deux peuples frères, le Berry et la Touraine se sont adonnés sans retenue, à des luttes sans merci, avec une violence sans pareille et des raffinements de barbares. Nous contemplons chaque jour, l’étendue du malheur qui s’abat sur notre tête en voyant défiler ces corps sans vies. Tous les Berrichons et les Tourangeaux ont dans leur cœur, marquée à jamais, la trace visible de ce conflit dont nous ne saisissons pas encore, l’essence et les causes. Je suis intimement convaincu, qu’il faudra des siècles et des siècles aux hommes, pour savoir et comprendre ce qu’il s’est passé. L’heure n’est pas à la vengeance et aux conflits, mais plutôt à la construction de la paix et d’un ordre nouveau.

Oui mes Enfants, aujourd’hui je veux parler d’avenir. Le Seigneur offre à nos âmes si indignes, l’occasion de nous racheter auprès de lui. Saisissons cette chance, cette unique chance de la rédemption des pêchés, pour que nous puissions, après notre mort, trouver le repos éternel. Dieu, l’Être de toute chose, est prêt à faire aux hommes, sa plus belle place, s’ils sont prêts à consentir au pardon. Confessons nous, prions, louons le Seigneur pour qu’il sache, qu’ici bas, les guerres ne sont que l’œuvre du malin et que ses adorateurs ne sont pas des nôtres.

Mes Enfants, la chance que nous offre le Seigneur de nous racheter, c’est la reconstruction et l’établissement d’un monde de paix, où règnera l’ordre et le bon sens. Le but de nos vies est il de poursuivre indéfiniment une lutte, dont le prix serait immense ? Non. Le Seigneur veut que nous soyons vertueux, dans la finalité d’un Amour, celui qui brûlera dans nos cœurs, pour que nos vies aient un sens, la réconciliation de son Peuple.


Mes enfants, mes frères, lavons nous de nos pêchés. Prions :

Et tous les fidèles dirent en coeur

Amen
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Aureliani Episcopus

Clopinette avait écouté religieusement les paroles d’Otto, curé de Sancerre. Il se tenait sur le parvis de l’église et attendait les fidèles.
Quoique non-baptisée, elle n’avait pas perdu la foi et, doucement, se remettait de sa blessure mortelle. Elle eut une pensée pour son fiancé, Karnbeh, qui, lui aussi, avait souffert dans sa chair, ainsi que son ami Rh qui avait pris la tête de l’armée castelroussine.
En attendant la messe, elle pria pour eux, du mieux qu’elle put. Communier avec le Seigneur lui ferait le plus grand bien, elle avait besoin avant tout, d’apaisement.
Le père Otto saurait trouver les paroles qui convenaient à ce genre de circonstance.
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Scanx entra discretement dans l'eglise,il entendit Otto commencer la messe ,il se signa ,puis se glissa sur un banc,il regarda a droite et a gauche ..apparement personne ne l'avait vu rentrer.Il ecouta la messe en regardant Otto,il pensa egalement a celle su'il aimait qui etait a Saint aignan.

scanx dit "Amen " et se signa .

Dans cette église de fortune où l'on célébrait une messe destinée à panser les coeurs des Berrichons, Neheryn aussi avait pris place.
Les paroles du Père Otto se voulaient apaisantes. Pourtant ce n'était pas tant pour les écouter qu'elle se trouvait ici, mais bien parce que la religion a ce pouvoir incontesté de rassembler les peuples et qu'elle éprouvait le besoin de se retrouver parmi les siens.

La foi, s'il fut un temps où elle pensait s'en approcher, n'avait plus aucun sens pour elle désormais.
S'il était une puissance divine, jamais Yavïn ne serait tombé, jamais Châteauroux n'aurait connu tel bain de sang !

Malgré ses croyances, le lieu et l'atmosphère la réconfortaient. Le regard dans le vide, c'est machinalement qu'elle prononça le "Amen" final.
Puis ses yeux se fermèrent comme pour accorder à son esprit un instant de repos, tenter de faire le vide, ne serait-ce que quelques secondes ...
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Otto reprit

Maintenant que nos âmes sont lavées, affirmons notre foi envers le seigneur en récitant le credo. Répétez après moi :

Credo in Deum,
Altium omnipotentem,
Creatorem caeli et terrae,
Inferos et paradisi,
Ultima hora animae judicem nostrae

Et in Aristotelem, prophetam,
Nicomaqui Phaetique filium,
De sapienta universique
Sanctis legibus errantes homines erudire.

Credo in Iesum Christum,
Natum ex Maria Virgine et Joseph,
Vitam dedit ut noBis paradisi viam monstraverit
Sub Pontio passus
Martyrus perivit
Ascendit in caelum
Ubi Aristoteles ad dexteram Dei Eum expectabat

Credo in Divinam Actionem,
Unam, indivisibilem, sanctam, aristotelicianam Ecclesiam
Sanctorum communionem,
Peccatorum remissionem,
Carnis resurrectionem
Vitam aeternam.

Et tout le monde dit après avoir récité le credo

Amen
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Aureliani Episcopus

Amen
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Le père Otto vit Madame le Maire qui attendait devant l'Eglise. Un peu en retard, il vint à elle et l'invita à entrer. Après avoir fait sonner les cloches et que les fidèles sont arrivés, il commença la cérémonie...

Mes amis, mes amies, mes enfants soyez bienvenue en cette église.
Nous allons procéder au baptême de Dame_Floryne ici présente qui va rejoindre la communauté des enfants de Dieu.

Otto se dirigea vers les fonts baptismaux et fit signe à la Vicomtesse de se placer près de lui.

Une fois Dame_Floryne en place, Otto prononça le sermon du baptême :

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Aureliani Episcopus

Reconnais-tu en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde ?
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Aureliani Episcopus

Je le jure
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oui je le veux
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Le plus discrètement possible, Clopinette était sortie du confessionnal et alla s'asseoir à l'avant de l'église afin de bien entendre les paroles du père Ottobismarck et son amie Floryne.
Un grand jour que celui d'un baptême dans l'Eglise aristotélicienne.
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Floryne se concentrait sur ce que lui disait le père Otto. Elle vit arriver ses amies Nouche, Clopinette et Cid.

Elle se recentra sur son baptême et répéta le credo aristotélicien :


Credo in Deum,
Altissimum Omnipotentem,
Creatorem caeli et terrae,
Inferos et paradisi,
Ultima hora animae judicem nostrae

Et in Aristotelem, prophetam,
Nicomaqui Phaetique filium,
Missum ut sapientiam et universi
Divas leges errantibus hominibus erudiret

Credo etiam in Christum,
Natum ex Maria et Ioseph,
Vitam dedit ut nobis paradisi viam monstraret
Sic, postquam sub Pontio passus est
Propter salutem
Nostram martyr perivit
Consecutus est Solem
Ubi Aristoteles ad Altissimi dexteram eum expectabat

Credo in Divinam Actionem,
Sanctam Ecclesiam aristotelicianam, romanam, unam et indivisibilem
Sanctorum communionem,
Peccatorum remissionem,
Carnis resurrectionem
Vitam aeternam.

AMEN
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Langelau était depuis le début de la cérémonie resté debout à côté des portes de l'église.
La cérémonie fit son chemin et Langelau attendait la fin de celle-ci afin de féliciter son amie et mairesse Floryne.
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Berrichon quoiqu'on en dise....

Ma Fille, te voilà désormais baptisée, va et prêche la bonne parole dans nos paroisses.

Bon Dimanche à tous !

Le baptême était désormais terminé. Après avoir invité les fidèles à rentrer chez eux, le prêtre retourna vaquer à ses occupations, heureux, tout simplement...
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Aureliani Episcopus

Floryne sourit largement au père Otto lorsqu'il lui dit qu'elle était baptisée.
Elle était contente de voir ses amis venus la soutenir dans ce moment particulier.
Elle leur dit :

Et maintenant tous à la taverne pour fêter ça.
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Il régnait comme un parfum d'encens dans l'église quand lapin sortit de la retraite qu'elle s'était imposée ces deux derniers jours...y aurait-il eut un évènement particulier...Elle lut l'annonce.....Baptême de floryne de Loisel...ho, elle avait râté cela!

Elle fit un petite prière pour son amie flo et sortit rapidement!

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Gente demoiselle Ptilapin "L'essentiel est invisible pour les yeux"Chevalière de l'ordre des piliers de la cave...

Ce soir là Dimitrof poussa la lourde porte de l'église et pénétra dedans. En effet il était en relation depuis quelques jours avec le nouvelle Archevêque, il l'avait également rencontré dans son bureau. Dimitrof allait passer sa nuit a confectionner une messe en guise de test afin d'accéder au poste de diacre. Châteauroux en avait besoin. Il s'assit, sortit une plume et un parchemin sale puis il se mit a l'oeuvre.
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Diacre de Châteauroux
Ex Copiste de la Biblihomélie

Floryne de son bureau de la mairie, avait entendu les cloches de l'église sonner.
Tiens se dit-elle, nous n'avons plus de curé, comment cela se fait-il que les cloches sonnent ? Je vais aller voir ça de plus près. Elle se dirigea vers l'église Saint Martial et entra.
Elle vit alors Dimitrof, qui fut diacre à Châteauroux puis qui avait du se retirer quelques temps à Noirlac.
Elle l'écouta.
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Depuis son champ, Yawë entendit les cloches sonner au loin.

Surpris dans un premier temps, il se dit que leur son n'était pas trop mauvais.

Il se débarbouilla et se rendit à la messe. Grande première pour lui, il n'avait jamais eu la chance d'assister à l'une d'elle.
Aussi, c'est d'un pas mal assuré qu'il entra dans l'église.

La messe commença. Reprenant les paroles de dimitrof :

Suivis ensuite le credo et la communion. Yawë, n'ayant pas été baptisé, se demanda s'il pouvait participer à ce moment de partage.

Dimitrof reconnu quelques personnes qu'il avait rencontré en taverne majoritairement. Puis il vit Yawë, un autre habitué, qui hésitait a s'approcher afin de célébrer la communion. Dimitrof lui fit signe puis il dit :

Venez, venez, elle est ouverte à tous !
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Diacre de Châteauroux
Ex Copiste de la Biblihomélie

Le nouvel archevêque de Bourges, MrGroar, était présent depuis le début dans l'église de Châteauroux. Sieur Dimitrof lui avait envoyé une lettre plusieurs jours auparavant afin de lui demander s'il pouvait assurer la charge de diacre de son village, l'archevêque lui avait alors répondu qu'il se déplacerait en personne afin d'officialiser la messe qu'il lui avait demandé d'officier en guise d'épreuve. Le diocèse de Bourges manquait de curé pour assurer le suivi spirituel des fidèles dans chaque paroisse, aussi la perspective de nommer ce volontaire prometteur enchantait MrGroar.

A moment du partage du pain, l'archevêque se glissa parmi les fidèles et fit la queue comme tout un chacun ainsi qu'il aimait le faire, il n'appréciait point les hommes qui se plaçaient au dessus des autres aussi prenait-il un soin particulier à montrer l'exemple.
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Grotte de MrGroar (Cartes, Guides...) - Ecrire un article dans ma Grotte

- Je me suis déplacé ainsi que l'exige ma fonction de responsable du diocèse de Bourges, et sans curé à Châteauroux j'avoue qu'il est bien difficile de déléguer comme je le devrais.

L'archevêque mangea le petit bout de pain et se signa.

- Vous pourrez me rejoindre à mon bureau dès que vous aurez un moment pour parler avec moi.

Sur ce il quitta la file de fidèles et s'en retourna à son dur labeur.
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Grotte de MrGroar (Cartes, Guides...) - Ecrire un article dans ma Grotte

Un cavalier s'arrêta devant la porte de l'église et placarda un parchemin. Il rebroussa aussitôt chemin en sens inverse. Il partait en direction de Guéret...

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Curé de Guéret

Dimitrof dit au revoir au père Khandagon et le remercia pour la route qu'il avait fait. Les cloches avait donc résonné ce matin dans la ville de Châteauroux et les fidèles c'étaient pressés afin d'assister a la messe et par la même occasion au diaconat de Dimitrof. Ceci fait, Dimitrof se tourna vers les fidèles puis il prit la parole :

Mes frères, mes soeurs,

Merci d'être venu ! En premier lieu et avant toute chose nous allons laver nos âme souillées par le pêché. Répétez après moi :

Ensuite je vous invite à chanter un cantique pour le Très-Haut :

J'aimerai que chacun n'oublie pas qu'avant lui il y eu d'autres personnes et ce sont ces autres personnes qui permettent a vous aujourd'hui de vivre dans les conditions dans lesquelles vous vivez. Ceci est très important et il ne faut jamais perdre de vu ça ! C'est dans cette optique que j'aimerai vous parler un peu de Saint-Arnvald. Vous avez peut-être vu que dans le Berry certaines églises portent ce nom. Je souhaiterai vous lire quelques passages de ça vie car ce fut un homme important et de plus originaire du Berry où il a participé au bonheur de chacun.



Dimitrof prit le livre des vertus qu'il avait disposé préalablement en ayant mit un marque-page à l'endroit qui l'intéressait. Il commença à lire :

Prions pour lui :

J'espère avoir participé à l'enrichissement de votre savoir. Mais cela nous apprend aussi que dans tout acte répréhensible il faut que la sentence soit juste.
Mais d'un point de vue émotionnel, une fois de plus nous avons la démonstration que l'amour, le respect de l'autre et la générosité sont les fondements même du bonheur de notre vie sur Terre. Le Très-haut n'oubliera pas vos vertus lorsqu'il vous rappellera a lui. Soyez bon mes frères et mes soeurs, soyez juste, soyez généreux.

Une dernière chose : N'oubliez pas qu'à partir de maintenant je suis disponible pour vos baptême, mariage. N'hésitez pas !

Allez en paix.

Dimitrof raccompagna les fidèles présent sur le parvis, puis il remercia chacun d'être venu.
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Diacre de Châteauroux
Ex Copiste de la Biblihomélie

A la fin de l'office dominical, Yannis se rapprocha de Dimitrof et, en le
saluant, il le félicita de son diaconat.

Je suis heureux d'apprendre que notre village est retrouvé un guide
spirituel. Vous me verrez de nouveau tous les dimanches à la messe.
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Dimitrof, sur le parvis rencontra Yannis, ce dernier le félicita.

C'est une bonne chose mon frère, Châteauroux manque de paroissiens assidu !

Puis se retournant vers Clopinette :

Merci ! Mais pour le moment rien n'est fait. Je ne suis que simple diacre enfin nous verrons bien mais il me reste beaucoup à apprendre.

Dimitrof se félicita de ce nombre grandissant de fidèles qui venaient.
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Diacre de Châteauroux
Ex Copiste de la Biblihomélie

Vêtue de vert, Cunégonde pénétre dans l'eglise .

YOUHOUUUUU Y QUELQU'UUUUUN??? ah bin non y a personnne... bon, je suis allée à l'eglise, on ne peut pas dire le contraire, mais je sais pas pourquoi je dois venir et puis s'il n'y a personne pour me le dire bin je m'en vais faire mon autre gage et declarer je sais pas quoi à la malette de valatar...
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Aspirante Maréchale de Moulins

Cela faisait presque une semaine maintenant, que Necro et Lulue étaient arrivés à Châteauroux, après avoir traversé furtivement Sancerre et Bourges. Leur amie Nouche, se proposa de les loger. Au cours d’une conversation existentielle sur la boulasse, sa blondinette l’informa qu’une fois de plus, il ne fallait pas compter sur la messe dominicale pour l’entretenir justement… Lucie fit une petite moue.

Elle qui, il y a quelques mois, faisait son possible pour mettre le moins souvent possible, les pieds dans une église, regrettait aujourd’hui de ne pouvoir aller à une cérémonie. Les choses avaient vraiment changé…

En ce jeudi, Lulue ressenti, toutefois, un fort besoin de s’adresser à Aristote. Elle prit donc la direction de l’église Saint Martial. En entrant dans la grande bâtisse, la jeune femme ressenti une certaine émotion. La dernière fois qu’elle avait mis les pieds ici, son aimé la demandait en fiançailles, lors de son baptême.

Comme pour se donner du courage, elle se réinstalla à cette même place, au premier rang. Puis se rappela de la guerre, de la mort de Flamelia, de Pik, de Lmilou, de Guanette, aujourd’hui, c’était celle de HT…

Lucie commença donc à prier, et se souvint soudain, des paroles d’un vieil homme, qui était aux funérailles de ses parents…

Comment accepter ?
Vous que nous connaissions et aimions, temps.
Hier présent, aujourd’hui vous n’êtes plus là.
Ainsi, autour de nous des êtres disparaissent,
Tandis que d’autres naissent.
La roue tourne…dit-on,
Une roue humaine,
De chair et de sang, de vie et de mort.
Elle tourne si bien, qu’il est facile de s’y habituer.
Nous en prenons notre parti.
Que faire d’autre que de se plier à la fatalité ?

Et s’il n’y avait pas de roue ?
Si nous n’étions pas prisonniers de la fatalité ?
Si nous étions embarqués ers une autre destinée,
Homme et femmes, parents et étrangers, comme et inconnus ?

Alors la mort serait passage.
Si la mort n’était pas la fin mais le commencement,
La naissance d’une nouvelle vie.
Si celui qui est là, couché,
Devait à nouveau, se tenir debout,
Alors nous pourrions espérer…

Pure folie ou clairvoyance ? Lulue se posait toujours la question. Ne pouvant vraiment accepter leur disparition, et les oublier, elle se permit d’espérer, durant quelques minutes, qu’ils étaient tous, près du Très Haut, pour une vie meilleure…

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Degaulle, en ces jours de fêtes,décida de se rendre à l'église. Il admirait les fastes décrotations, les vitraux... Puis, il vit une tête qu'il ne lui était point méconnu. il s'approche, regarde attentivement.

-"Tiens ! S'écria Degaulle. Hans ! La dernière fois que je vous ai vu, Châteautoux était sous occupation tourangelle. Vous prenez des riques, les blessures sont encore vives et la paix n'est pas encore signée.

Degaulle s'assit à côté de Hans, puis dit

-"Je sais que durant l'occupation touragelle, vous n'étiez pas comme la plupart des tourangeux 'c'est-à-dire belligéreux et cruels. Mais pourquoi, revenir à Châteauroux où le climat est encore malsaint pour les tourangeux ?
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"Vive le Berry libre"
Degaulle, le 25 septembre 1455, lors du 1er assaut tourangeau contre Châteauroux

Pensées :
" Sa grandeur, ainsi que son bien être, est, pour moi, chose essentielle. Sinon, ce n'est pas Châteauroux."

Ex-Maire de Châteauroux
CAC extérieur de Châteauroux

Degaulle fut touché par les paroles de Hans, il avait remarqué que celui-ci était toujours le même c'est-à-dire humble, courageux. Il avait reconnu, non pas un ennemi ou un sauvage en lui, mais un homme qui s'était battu pour son pays tout comme l'avait fait Degaulle pour le sien.

-"Et bien messire Hans, allons boire un verre en taverne. Le seul risque que vous puissiez courrir avec moi, c'est d'être ivre."
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"Vive le Berry libre"
Degaulle, le 25 septembre 1455, lors du 1er assaut tourangeau contre Châteauroux

Pensées :
" Sa grandeur, ainsi que son bien être, est, pour moi, chose essentielle. Sinon, ce n'est pas Châteauroux."

Ex-Maire de Châteauroux
CAC extérieur de Châteauroux

Tôt le matin de ce deuxième jour de l'année, une jeune femme, emmitouflée dans une épaisse cape de fourrure, devant la haute porte de l'Eglise, regarde l'édifice. Bras resserrés autour d'elle, afin de maintenir la cape au plus près de son corps, les yeux mi-fermés entourés de larges cernes, elle observe, sans vraiment savoir si elle va y entrer ou non.

Cette nuit n'a pas été de tout repos pour elle, de noires pensées l'empêchant de sombrer dans le sommeil. Pas de nouvelles de Nevers. Wish, parti seul, ne lui a toujours pas écrit. L'épidémie de peste y fait-elle toujours rage ? Quelqu'un s'est-il occupé du corps d'Ettan ? Non, décidément, elle n'arrivait pas à se faire à l'idée qu'elle ne la reverrait plus, et qu'elle n'avait pu lui dire un dernier au revoir. Et quoi qu'en dise un sien ami, qui pense qu'il n'est point besoin d'être devant une sépulture pour penser à la personne chérie, elle n'arrive toujours pas à ne plus s'en vouloir. La quitter sans même un seul adieu...

La large porte parait vraiment immense, et l'édifice, à vrai dire, l'inquiète un peu. A part la cathédrale de Nevers, elle n'est pas souvent rentrée dans les églises. Chez elle, étant jeune, dans un petit hameau de Lorraine, peu de temps pour les prières entre les travaux des champs et de la maison ! Les rares visites de prêtres n'étaient ponctuées que de quelques sermons improvisés dans de minuscules chapelles. Et puis, arrivée à Nevers, elle n'était finalement rentrée dans la cathédrale que pour célebrer des mariages. Rarement pour les messes du père Sydney, encore moins pour prier... D'ailleurs, comment faire ?

Entrer, il s'agit avant tout d'entrer. Ensuite, viendrait le temps de se demander quoi dire. Quelques pas, une main pousse la lourde porte, qui grince - car, oui, il parait que les portes d'Eglises grincent :p - la jeune femme pénètre dans l'édifice. Quelque peu intimidée, elle s'avance, regardant les vitraux depuis l'allée centrale. Elle marche un instant, puis, avant d'arriver trop près de l'autel, elle avise un banc, sur lequel elle s'assoit.

Toussement. Echo dans le grand bâtiment vide. Moment de solitude.

Pourquoi être entrée là ? Pour quoi faire ? Faut-il dire ce qu'on a envie de dire ? Ce qu'on pense ? Faire des demandes ? Perturbée, la jeune fille s'apprête presque à se lever et à ressortir. Une seule image en tête l'en empêche. Celle d'une jolie tête blonde, princière, qui plus est. Perdue dans ses prières, souvent. Qui pénètre dans toutes les églises croisées depuis le début du voyage. Et à qui cela a l'air de faire du bien. Non, il ne faut pas quitter cette église sans avoir prié. Il ne faut pas.

Un murmure.

Aristote... Ettan... Prend soin d'elle...
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Grotte de MrGroar (Cartes, Guides...) - Ecrire un article dans ma Grotte

Susu entra pour la toute première fois à l'église.
L'odeur de l'encen et de la cire lui procura une sensation étrange. Elle frisonna.

"C'est donc ici que j'aurai du me marier voici quelques temps....soit seigneur, vous m'avez fait ouvrir les yeux sur ce qui n'était qu'une illusion" Pensa t-elle.

Elle était venu à ce jour pour quelque chose de bien plus important. Quelque chose qui, sans doute, pourrait changer sa vie pour toujours. Quelque chose qu'elle désirait par dessus tout.
Quelque chose qui pourrait être comparable à un pecher, tant son envie était forte.

Seulement, il lui manquait le courage, afin de l'obtenir.
C'est pour cela qu'elle se trouvait en ces lieux aujourd'hui.

Elle prit un cièrge dans ses mains, l'alluma à l'aide d'un autre, qui se conssumait déja, puis s'agenouilla devant une statue.

Une force émannait de la sculpture.

Elle releva la tête pour l'observer, et pu apercevoir son regard rivé sur elle, comme si elle l'écoutait vraiment, comme si elle était dans l'attente de sa demande.

Susu versa une larme, tant son voeu lui était cher, puis baissa à nouveau la tête, ferma les yeux, et serra le cièrge fort dans ses mains pour entamer la prière.

[...]

Quand elle les réouvrit, elle constata que son cierge avait fondu et qu'il n'en restait que quelques centimètres. La cire lui coulait sur les mains, pourtant elle n'en ressentait ni la chaleure, ni la douleur.

Elle se releva, posa ce qu'il restait de la bougie devant la statue, et sorti de l'èglise.
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~~Ti Tengu Caru~~

Vous êtes tous invités en gargote du Berry afin de rendre un dernier hommage à père Altho.

http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=8191351


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Grotte de MrGroar (Cartes, Guides...) - Ecrire un article dans ma Grotte

Zezelique arriva en courant dans l’enceinte de l’église, le visage baigné de larmes. Elle courut jusqu'à l’hôtel et se jeta a genoux au sol

Elle n’arriver plus à sécher ses pleures
Le seigneur avait t’il donc encore beaucoup d’épreuves à lui faire traverser
Elle posa ses mains sur son ventre …..Une crampe a l’estomac la faisait souffrir depuis qu’elle avait appris la mort de son amour, son ange, le seul et l’unique

Oh !! Seigneur rendez le moi !
Seigneur ! je vous en pris je ferais n’importe quoi pour qu’il revienne

Et devant cet hôtel elle déversa son chagrin, un chagrin qu’elle ne voulait pas montrer aux autres, ici elle pouvait tomber le masque qu’elle c’était forger pour ne pas montrer la peine
Car elle ne pouvait pas mentir a son dieu
Dans ses tripes une douleur pareil a la perte de Alice petite ange dans ses bras…., puis celle de Rhum petite fille adopté massacré par des angevins…
Tremblante de froid, d’émotions, elle resta la agenouillé au sol le visage posé sur la dalle de l’hôtel
Attendant un signe de dieu
Attendant peux être que la mort l’emporte a son tour
Plus rien n’avait d’importance sans rek_drannow, celle fois elle en n’était sur elle s’en remettrait pas

Zézé releva la tête elle ne savait pas depuis combien de temps elle était restée la coucher sur le sol de l’église
Elle se sentait flagada
Elle leva les yeux vers Surella
Essuyant ses larmes elle s’agenouilla auprès d’elle et se laisse guider dans un recueillement mutuel
Quand Su alluma un cierge et l’a suivi et fit de même
Se recueillant un cours instant devant la statue

Elle n’avait pas dit un mot depuis que surella était arrivé
Elle se retourna vers elle

Merci beaucoup..

Ses yeux étaient remplis de larme
Elle voulait en dire plus mes les mots restaient coinçaient dans sa gorge
Elle prit à nouveaux la main de surella pour signaler que son intervention la touchait plus qu’elle n’arrivait à l’exprimer
Puis se leva d’un pas rapide et sortit du lieu de receuillement

Susu revint à l'église, essoufflée car elle était venu en courrant.
Elle avanca vers le cièrge qui se conssumait toujours et souffla dessus pour l'éteindre.

Elle s'agenouilla de nouveau devant la statue, et la regarda fixement durant un long moment.

Le temps s'écoulait et les larmes defferlaient sur son visage.

Comment avait il pu lui faire endurer ca...comment avait il pu disparaitre sans rien lui dire...comment avait il pu mourir comme ca...et surtout, et c'est pourquoi elle venait d'éteindre le cierge, comment avait il pu revenir à la vie...et boulverser la sienne.

Troublée, perdu, mais cependant soulagée qu'il soit en vie, elle resta planté là, à genoux, hantée par tous ces souvenirs qui revenaient à la surface.

"Je vous en prie seigneur, aidez moi... vous savez que j'aime io par dessus tout...mais je suis perdu...aider moi a retrouver mon chemin..."

Elle répétait cette phrase en boucle...esperant recevoir un signe du trés haut.

Soudain, elle se remémora les moments passer avec io, toutes ces fois ou il avait été là pour elle, toutes ces fois ou il avait su la consoler, lui rendre cette joie qu'elle avait peine à montrer.

Elle se mit à sourire.

"Merci...Merci..."

Elle se releva, et quitta les lieux, l'âme en paix... enfin.
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~~Ti Tengu Caru~~

Degaulla entra péniblement dans l'église. Ce qu'il avait à dire n'était pas chose aisée pour lui. Il marcha dans la direction du "curé par intérim" et lui adressa ces paroles.

Mon père, j'ai une requête à vous demander.

Le curé attentif

J'ai appris la disparition soudaine d'un ami, Langelau. Et, j'aimerai savoir s'il était plausible de faire une messe en son honneur.
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"Vive le Berry libre"
Degaulle, le 25 septembre 1455, lors du 1er assaut tourangeau contre Châteauroux

Pensées :
" Sa grandeur, ainsi que son bien être, est, pour moi, chose essentielle. Sinon, ce n'est pas Châteauroux."

Ex-Maire de Châteauroux
CAC extérieur de Châteauroux

Intronisation du nouveau recteur de l'Ordo Cisternencis Frère Roger. les cloches de l'abbaye Saint Arnvald de Noirlac sonnent à toute volée pour battre le rappel



Le Père Zabouski, venu à pied de l'abbaye Saint Arnvald de Noirlac pour vérifier si tout était bien prêt et faire le tour du voisinage pour cette cérémonie exceptionnelle célébrant l'Intronisation du nouveau recteur de l'Ordo Cisternencis Frère Roger. Ensuite, il alla préparer la sacristie avec les pères cisterciens Bardieu et Néocor et demanda aux novices de faire sonner les cloches à la volée afin de prévenir le voisinage que la Cérémonie commencerait mercredi à la première heure jusqu'à la fin de la semaine pour les retardataires.



Les dignitaires du Chapitre Général Cistercien se préparaient à attendre la communauté berrichone, les représentants épiscopaux, les clercs romains et les amis sur le parvis de l'abbatiale afin de célébrer l'arrivée à la tête de l'Ordo Cisternencis d'un nouveau recteur dans la droite lignée des pères Arnvald, Fredstleu et Pobelcourt. La célébration sera présidée par les Cardinaux MaisseArsouye, chancelier de la congrégation de la Diffussion de la Foi et le père Aaron chancelier de la Nonciature Apostolique en coordination avec les dignitaires cisterciens.





HRP: L'intronisation aura lieu du mercredi à la première heure jusqu'à la fin de la semaine pour les retardataires. Tous ceux qui veulent venir se joindre à la cérémonie religieuse, en faisant une lecture, un sermon, une prêche, un chant ou tout autre rp à connotation religieuse sont les bienvenus. Lieu ICI

Susu revint une nouvelle fois à l'église.
Elle contempla de nouveau la statue, d'un air détaché cette fois, puis se posa sur l'un des bancs.

"De nouveau mort...pour combien de temps cette fois ci ?" pensa t'elle
"Il finira par me tuer moi si il continue..."

Elle resta un moment à reflechir sur le pourquoi du comment il décidait toutes les 2 semaines de mettre fin à ses jours, puis en vint à la conclusion que de toute facon, cela ne la concernait plus.
Toutefois, elle ne pouvait s'empecher à chacune de ses morts, de venir allumer un cièrge à sa mémoire.

"Tu sais...un jour il ne te ramenera plus...même si je suis certaine que c'est ce que tu espere..."

Apres une longue serie de soupirs, elle alluma le cièrge et l'observa jusqu'à ce qu'il eut fini de se consumer.

Pour une fois, aucune larme ne s'était echapée de ses yeux, et elle en était fière.

Elle fini par se lever, et, arrivée sur le seuil de l'èglise, leva les yeux au ciel en souriant.
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~~Ti Tengu Caru~~

Baptême de SirSeb le 26 mars 1456

Jean arriva tôt, cela faisait longtemps qu'il n'avait plus accueilli une nouvelle brebis au sein de l'église Aristotélicienne
Revêtu de sa bure, de sa corde à nœuds, enfin lui-même, il rejoignit enfin le Chœur et l’autel.
SirSeb était déjà là. Sa marraine, Dame Ysabeau et son parrain Messire Aldebbarant étaient à ses côtés pour l'aider à franchir ce pas important dans sa vie. Quelques invités étaient également déjà installés.
Jean alla les saluer et tapoter comme à son habitude les bras des unes et des autres.
Puis il alla vérifier qu’il avait bien rempli le baptistère, et prit enfin la parole.

Notre Eglise d'Aristote et la communauté aristotélicienne vont s’enrichir de d'une nouvelle recrue. Ce n'est pas un inconnu pour un grand nombre d’entre vous ! C'est pourtant une âmes toute neuve devant l’amour du Très-Haut qui frappe à la porte ! Qu’elle entre ! la baignoire fume et l’air se réchauffe !
L’entrée de SirSeb, car c’est de lui dont il s’agit, dans la communauté, n'est pas un acte anodin, mais non !
C'est une action qui va engager entièrement cet enfant, car il est un enfant aux yeux du Très-Haut et de l’Eglise, son corps, mais aussi son âmes. C’est une renaissance, la véritable naissance, un engagement total et impossible à rompre. Même la mort ne pourra rompre le lien qui t'unira à la grande famille des Aristotéliciens.
Cet engagement n’est pas un jeu ! Devenir aristotélicien c’est une tache quotidienne et un labeur ardu ! regardes moi, dans quel état j’erre, et tu comprendra la portée de ton engagement ! On ne passe pas de contrat avec le Très Haut ! Ni avec le salut de son âme ! c’est un don de soi, gratuit, une projection absolue et sans retenue !
Avec le baptême tu vas pouvoir faire le premier pas vers le Soleil, ce premier pas devra être suivi d'une vie exemplaire répondant aux exigences du Livre des vertus.
Approches-toi devant le baptistère cher SirSeb, et répètes ta profession de foi, celle-ci exprime avec tes mots les raisons pour lesquelles tu veux rejoindre notre grande église Aristotélicienne.
Que ta douce marraine, Dame Ysabeau, baptisée à Sancerre par le curé Lunaire et ton parrain Messire Aldebbarant, baptisé à Sarlat par feu Monseigneur Vilca, témoignent ensuite en ta faveur
Et que les paroissiens qui le souhaitent enfin apportent leur contribution.

SirSeB s'approcha du baptistère et répéta sa profession de foi
-Mon père, je souhaiterai être baptisé car j'ai envie d'enter dans la voie de l'Église, je veux être un vrai fidèle, j'ai envie d'apprendre sur Aristote, de le connaître ! C'est donc pour cela que je souhaiterai me faire baptiser... Car je crois en Aristote et j'ai envie qu'il me reconnaisse comme proche fidèle.
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Bannière en "réparation"

-Mon père, il y aura sûrement que ma marraine pour témoigner car mon parrain a eut un empêchement sur la route... Il devrait arriver ce soir tard ou demain... Désolé...
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Bannière en "réparation"

Zoyah pénétra discrétement dans l'église, salua d'un signe l'assemlée présente et alla s'asseoir parmis les paroissiens. La cérémonie venait juste de commençer et le futur baptisé était visiblement ému.

Ysabeau répéta avec ferveur le credo Aristotélicien


Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’ a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Paradis, et tous les petits oiseaux de Lausanne,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.

Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !
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Comme c'est beau !!
Approches-toi maintenant, SirSeb, de notre baptistère et descends ces quelques marches.
Tu sera purifié de ta vie passée et de ses fautes par l’eau et, par cette immersion, tu seras baptisée et renaîtras.
Aidez-moi chère Ysabeau à guider notre agneau.

Jean entra dans le baptistère, suivi par Ysabeau. Ils tinrent SirSeb et l'aidèrent à s'allonger dans l'eau, jusqu'à immersion complète, en basculant en arrière, et à se relever. Ses superbes habits dégoulinèrent d'eau.
Jean apposa ensuite sur son front le signe de croix avec l’huile que contenait une fiole qu’il avait en main : le chrême.

Voici la croix des fidèles, portes là en toutes circonstances



Voilà mes amis, mon désormais frère, je suis heureux de t'accueillir dans la communauté d'Aristote et je crois qu'il y a quelques personnes qui voudraient te signifier leur amour et leur joie.
Allons, pendant ce temps, je vais sonner les cloches tout de même pour célébrer ce baptême comme il se doit !

Incroyablement rapide, un pigeon à longues pattes entra dans l'église de Châteauroux. Un petit message était accroché à sa patte.

Pourquoi dès qu'il s'agissait de cérémonie religieuse elle ne parvenait jamais à être ponctuelle ? ...
C'était la deuxième fois qu'elle s'approchait de l'église de Châteauroux depuis ce fameux soir pendant la guerre.
Curieux mélange de gêne et d'appréhension lorsqu'elle entendit retentir les cloches. Mais il se trouvait à l'intérieur un ami qui avait décidé de rejoindre comme tant d'autres la grande famille d'Aristote et elle avait promis.

Elle prit une grande inspiration avant de pénétrer dans l'édifice.
Entrée plus que discrète, il s'agissait de ne point interrompre une cérémonie qui semblait si importante pour Sirseb.
Elle aperçut Wandrian installée un peu trop sagement non loin du nouveau baptisé.
Petit coup de coude à la nobliote hautaine lorsqu'elle la rejoignit ...

Psssst Wandy ! J'ai râté quelque chose ?

S'apercevant alors qu'on la fixait, la petite Aile rousse, le visage écarlate, baissa les yeux avant d'adresser un sourire radieux à Sirseb étrangement ... humide.
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SirSeB vit arriver Ysaoth et lui dit à la fin de la cérémonie
- Merci Ysa .
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Aldebbarant arriva en retard mais point volontairement. Il avait du secourir des âmes tourmentés par des brigands, vil engeance du Crétin comme il s'amusait à appeler l'incarnation du coté obscure de chaque être. Le temps de les conduire à une hostellerie et de faire quérir des soigneurs à leur chevet, il se trouva en retard pour assister à la cérémonie de son filleul, Sirseb.

Il savait que le Très Haut lui pardonnerait, mais le prêtre qui devait officier serait peut être moins compréhensif. Il avait donc fait faire les derniers kilomètres à son cheval aussi rapidement qu'il pouvait endurer et il arriva en fin de soirée. Il sauta de la selle et attacha prestement son destrier à un anneau. Puis il gravit les marches du perron prestement et poussa la porte.

Il chercha du regard le curé et se dirigea vers le Maitre Autel. Au pied de celui ci il mit genoux à terre et se signa. Puis il se risqua à demander à voix basse.

Mon père? mon père? je suis Aldebbarant Ypriex, le parrain de SirSeb.

(hrp: ma réponse viendra au mieux demain soir et plus surement samedi maintenant désolé, un boulot IRL qui me prend juste à mes heures de connexions)
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tetelle poussa doucement la porte de l'église , ses yeux s'habituant lentement à la pénombre.
Elle s'avança dans l'allée principale , regardant autour d'elle.
Elle alluma un cierge et s'agenouilla devant l'autel , priant pour toutes les personnes qui lui étaient chéres.
Elle avait un bout de parchemin dans la poche , elle devait laisser un message à Ysaoth....elle savait que son baptême était aujourd'hui...et elle regrettai sincerement de ne pas pouvoir venir ( dsl imprevu irl.. )

elle continua donc de se receuillir et laissa le parchemin sur un petit coin de l'autel.

Elle sortit aprés avoir attendu que son cierge se soit consummé....

Ysaoth n'avait pas eu l'habitude d'être le centre des attentions. Il était tellement concentré qu'il ne faisait attention à rien. Pas même aux personnes qui assistaient à la cérémonie. Plus rien n'existait en cet instant. Seul les paroles du curé comptaient. Et il suivit ces indications. Ysaoth s'avanca vers le baptistère et pris la parole bien qu'il ne savait pas trop par quoi commencer...

La..... Il inspira profondémment La raison qui me pousse à me baptiser est simple. Elle est surtout pour moi essentielle. Je souhaite être baptisé pour pouvoir vivre auprès de mon amour Ealaena pour le reste de ma vie selon les preceptes de la Foi aristotélicienne. Je l'aime et je veux que notre union soit reconnue par le Très Haut. C'est aussi simple que ça...
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Deja installé dans le fond de l'église Vischius faisait acte de présence... Les office religieux étaient toujours trop longuets a son goût, et la morale du cureton le rendait aigri... Il était venu assister au Baptême d'Ysaoth, futur pilier de la communauté castelroussine, brillant par son esprit vif, son dévouement, et sa gentillesse... Il vit Eal pleurer, rit sous cape et quand la jeune fille regarda vers le fond de l'église il lui fit un clin d'oeil amical.

Entre deux phrases du curé, il prenait une gorgée de poire, de la réserve personnelle du Vicomte de Bretagné, subtilisée en cachette lors d'un échange verbal houleux en taverne.

- Bon dieu qu'elle a bon goût la potion du vicomte! murmura t-il pour lui même... Rasséréné par le breuvage, il attendait la suite, et la fête qui suivrait.
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Lieutenant de police Célibataire de Châteauroux

Ysaoth était ému des paroles de son parrain. Lorsque le prêtre l'invita à répeter le Serment d'allégeance envers le Très Haut il s'exécuta.

Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’ a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Paradis, et tous les petits oiseaux de Lausanne,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.

Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !
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SirSeB arriva à la fin... Mais il était là !
- Je te félicite Ysa, je te souhaite aussi une bonne continuation dans ta vie Aristotélicienne .
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Bannière en "réparation"

Ardegonde et Gilgaalad étaient discrètement installés dans le fond de l'église pour écouter la cérémonie.

Gil observait Arde super attentive au chemin qu'elle allait prendre d'ici quelques jours.

Ils écoutèrent Ysaoth réciter avec application ses paroles d'engagement.

Gil sourit lorsque Ysaoth sortit dégoulinant du baptistère.

Voilà une bonne douche qui purifie son homme.

Une fois la cérémonie terminée, Gil et Arde se dirigèrent vers l'autel et félicitèrent Ysaoth.

Bienvenue dans la grande communauté aristotélicienne.
Que Bernie t'aide à grandir selon les principes de Cristos et Aristote.
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Noko avait travaillé tard ce soir, elle n'avait pas vu le temps passé...; elle n'était pas trop pressée de rentrée directement chez elle, Ce soir , elle avait décider de faire le tour des rues de châteaux, il faisait encore doux et voulait encore en profiter, elle flanait, ainsi, sans réfléchir où elle allait....
Soudain, elle vit de loin quelques personnes sortant de l'église , chose inhabituel pour elle....Et là elle compris, il venait d'y avoir une cérémonie mais ignorait laquelle elle compris quand elle vit Ysaoth sortir de l'église tout dégoulinant, c'est ça.... c'était le baptème d'Ysa....
Noko s'approcha , vit Gil avec sa bienaimée Ardégonde . Elle s'approcha d'eux et les salua

Bonsoir Gil, tu es venu assister au baptème d'Ysa Dommage que j'aie rater la cérémonie.... , mais je vais de suite le féliciter.... au fait, Dame Ardégonde, c'est bientôt a vostre tour, mais je serais bien présente ce jour,... là je vais féliciter Ysa....

Noko alla vers Ysaoth, le félicita, non seulement pour son baptème , mais aussi pour son élégance, légèrement mouillée....
Si tu vas boire un coup , j'irais t'offrir un bon verre ...... E ncore toutes mes félicitations Ysa .....
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Puisse Mon Esprit Garder la Droiture de Mes Pas où qu'ils Me Mènent...

S'être retrouvée une fois de plus dans cet édifice avait provoqué en elle nombre de sentiments diverses mais au final, elle s'était sentie plus sereine que ce à quoi elle s'était attendue.
Nehe avait suivi toute la cérémonie, installée à l'avant de l'église, silencieuse, plus sérieuse qu'à l'accoutumé. Ce soir, le jeune homme qu'elle s'amusait à nommer parrain depuis quelques temps venait de rejoindre lui aussi la grande famille Aristotélicienne.
Les paroles du prêtre lui étaient certes encore apparues quelque peu obscures, mais elle avait deviné à l'air grave et tendu d'Ysa à quel point ce baptême était important pour lui. Les mots qu'il avait prononcés à l'encontre d'Eal pour justifier les raisons de cette cérémonie l'avaient confortée dans l'idée qu'il ne se trompait pas. Quant au choix de son parrain, il n'aurait pu en faire de meilleur.

Les cloches retentirent alors et Neheryn suivit la foule qui se précipitait vers Ysaoth pour le congratuler.
Regardant tout ce petit monde autour d'elle, elle ne put qu'admettre que la présence d'un homme d'Eglise dans sa ville faisait énormément de bien aux Castelroussins. Dans quelques jours, c'est un autre baptême puis un mariage que l'on célèbrerait en ces lieux.

Arrivée devant Ysa, elle déposa une petite bise sur la joue mouillée du jeune homme, lui sourit, avant de lui lancer chaudement :
Toutes mes félicitations ... parrain !

Puis plus bas ...
Tu peux te détendre maintenant, allons fêter ça !
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Tout le monde était présent et Ysaoth se snetait maintenant appaisé. Comme lui soulignait sa futur filleule, il pouvait se détendre maintenant. Mais avant il fallait retrouver des vêtements un peu plus sec. C'est à peu près à ce moment qu'il s'apperçu du pigeon posé sur le dossier d'un banc de l'église. Il le pris et lu le message que lui portait le volatille.
Un message de la lointaine Italie. Dame Floryne de Loisel, grande Dame de Châteauroux, lui adressait ces félicitations d'Italie. Cela complétait parfaitement le cercle de personnes présentent ici, physiquement ou non, qui comptaient énormement pour lui. En effet il avait appris à connaitre et apprécier l'ancienne maire de Châteauroux, qu'il avait choisit quelques semaines plus tôt comme adjointe à la banque afin qu'elle partage son expérience avec lui.
Le pigeon avait repris son envol alors qu'Ysaoth était reparti dans ses pensées, une fois de plus, et les invités quittaient l'église déjà dans l'optique de rejoindre la taverne. Seul le son des cloches de l'église activée par le père Jean pouvait couvrir le brouhaha provoqué par les convives.
Ysaoth profita alors de ces quelques instant pour s'assoire sur le banc qui avait acceuillit le pigeon quelques minutes plus tôt. Il fit le vide dans son esprit. Les portes de l'église laissèrent apparaitre la lumière exterieur. Ysaoth s'appercu qu'une silouhète se tenait encore dans l'encadrement de la porte gigantesque..... Un ange? Mieux... Son ange... Eal l'attendait, souriante comme à son habitude.
Ysaoth se leva et alla rejoindre son amour. Il la pris par la main et l'embrassa.
Voila qui mettait fin parfaitement à ce moment si particulier.
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lettre adressée à Ealena

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"Vive le Berry libre"
Degaulle, le 25 septembre 1455, lors du 1er assaut tourangeau contre Châteauroux

Pensées :
" Sa grandeur, ainsi que son bien être, est, pour moi, chose essentielle. Sinon, ce n'est pas Châteauroux."

Ex-Maire de Châteauroux
CAC extérieur de Châteauroux

SirSeb avait les larmes aux yeux, et dit tout bas,
tu nous manqueras Von, mais tu dois être bien mieux où tu es...
puis, il alla vers le Père Jean et lui dit,
je vous remercie pour cette cérémonie. C'est vraiment sympathique pour nous tous.
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Moi la fiancée, se fesait petite dans l'église, ne voulant pas que les amis et autres personnes voient qu'elle pleuraient toutes les larmes de son corps.

Elle resta là, silencieuse dans un coin, écoutant le dernier adieu que fesait le Petit Jean à son seul et unique amour Vondrak qu'elle n'oubliera jamais et qu'elle aimera toujours.

Tout au fond d'elle, elle se disait que c'était injuste; qu'elle n'aurait pas du être là pour dire adieu à son amour. Mais qu'elle aurait du être là, avec lui a ses côtés afin de célébrer leurs baptêmes respectifs en vu de leur mariage.

A la fin de la cérémonie d'enterrement, toujours aussi effondré, elle sorti de l'église sans dire mots à qui que ce soit, de toute manière elle n'en avait pas la force. Elle disparu dans les rues de Chatô, et rentra chez elle.

Ysaoth était là. dans un coin sombre, la ou il à l'habitude de se mettre, un peu à l'écart de toute le monde, écoutant le sermon du prêtre. Von était parti trop tôt. Il n'y avait rien d'autre à dire...mais au moins là ou il est il sera protégé des hommes et de leur folie.
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Baptême de Dame Ardegonde le 21 avril 1456

Jean était resté à Saint Martial, malgré la tristesse de l'assemblée, il fallait continuer et une nouvelle brebis demandait à entrer dans l'église Aristotélicienne.
Revêtu de sa bure, de sa corde à nœuds, enfin lui-même, il rejoignit le Chœur et l’autel.
Dame Ardegonde était déjà là. Sa marraine, Dame Nouche et son parrain Messire Necroman étaient à ses côtés pour l'aider à franchir ce pas important dans sa vie. Quelques invités étaient également déjà installés.
Jean alla les saluer et tapoter comme à son habitude les bras des unes et des autres.
Puis il alla vérifier qu’il avait bien rempli le baptistère, et prit enfin la parole.

Notre Eglise d'Aristote et la communauté aristotélicienne vont s’enrichir de d'une nouvelle recrue. Ce n'est pas une inconnue pour un grand nombre d’entre vous ! C'est pourtant une âme toute neuve devant l’amour du Très-Haut qui frappe à la porte ! Qu’elle entre ! La baignoire fume et l’air se réchauffe !
L’entrée de Dame Ardegonde, car c’est d’elle dont il s’agit, dans la communauté, n'est pas un acte anodin, mais non !
C'est une action qui va engager entièrement cet enfant, car elle est un enfant aux yeux du Très-Haut et de l’Eglise, son corps, mais aussi son âme. C’est une renaissance, la véritable naissance, un engagement total et impossible à rompre. Même la mort ne pourra rompre le lien qui vous unira à la grande famille des Aristotéliciens.
Cet engagement n’est pas un jeu ! Devenir aristotélicien c’est une tache quotidienne et un labeur ardu ! Regardez moi, dans quel état j’erre, et vous comprendrez la portée de votre engagement ! On ne passe pas de contrat avec le Très Haut ! Ni avec le salut de son âme ! C’est un don de soi, gratuit, une projection absolue et sans retenue !
Avec le baptême vous pourrez faire le premier pas vers le Soleil, ce premier pas devra être suivi d'une vie exemplaire répondant aux exigences du Livre des vertus.
Approchez-vous devant le baptistère chère Dame Ardegonde, et répétez votre profession de foi, celle-ci exprime avec vos mots les raisons pour lesquelles vous voulez rejoindre notre grande église Aristotélicienne.
Que votre douce marraine, Dame Nouche, baptisée à Châteauroux par Sire de Gourdon et votre parrain Messire Necroman, baptisé à Si Aignan par le curé Kuzcau, témoignent ensuite en votre faveur
Et que les paroissiens qui le souhaitent enfin apportent leur contribution.

Necro était arrivé à la fin de la cérémonie précédente. Il se recueillit quelques instants et murmura : "Je suis rentré trop tard pour te connaître. Paix à ton âme..."

Il rejoignit Gilgalaad, manifestement abattu. Il salua le curé, puis se prépara à accompagner Ardegonde dans sa démarche spirituelle, comme Totox et sa regrettée Iguanette l'avaient fait pour lui, en ces lieux, à peine quelques mois plus tôt...

Il retrouva le sourire en voyant entrer sa pétillante filleule de coeur, qui l'avait choisi il y a de cela bien longtemps. Beaucoup d'eau avait coulé sous les ponts, il avait parcouru du chemin, mais il était présent en ce jour... Hasard ou coïncidence ? Peu importait finalement.

Il écouta Ardegonde professer sa foi puis s'avança pour son témoignage :

Nouche gratifia son ex tavernier préféré d'un sourire quand il s'approcha de leur filleule .
Reprenant le sérieux qui s'imposait , elle attendit que Necro ait fini sa déclaration pour enchainer en ces termes .

Ealaena et Ysaoth se trouvaient sur un banc d'une des premières rangées. Le brun ténébreux, éclairé par la lumière de son ange, assistait au baptême de la future épouse de Gil. Ils la connaissaient moins certes, mais ne manqueraient la cérémonie pour rien au monde. C'est une étape de plus sur le chemin qui les conduiraient tous deux, Gil et Arde, jusqu'à l'union devant Dieu. Eal et Ysaoth étaient bien placés pour comprendre à quel point cela était important dans la vie d'un couple. Ils vivaient la même chose en ce moment.

Alors ils assitaient à ce moment, privilégiés de le partager avec le cercle de proches, heureux d'en faire partis, à ce baptême, symbole d'une nouvelle arrivée dans la communauté aristotelicienne, celle de Arde. Et bien que le moment des congratulations n'était pas encore venu, Eal et Ysa s'associaient déjà pleinement et sincerement au bonheur de leurs amis.
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Jean, recueilli pendant ces interventions aimantes et dévotes, s’avança vers Dame Ardegonde et reprit la parole.

Aristote est bon pour ses enfants et il sera toujours là pour vous quand vous aurez perdu le chemin. Vous n’aurez qu’à vous plonger en vous pour vous ragaillardir, et à nouveau, vous courrez à travers les champs une fleur à la main.
Si vous perdez foi, il saura vous pardonner et par sa force il vous donnera le courage et la sérénité.
Votre marraine et votre parrain seront aussi là, avec moi même, pour vous guider vers Aristote.

Ecoutez maintenant l'Ethique à Nicomaque:
"L'amitié est ce qu'il y a de plus nécessaire pour vivre. Car sans amis personne ne choisirait de vivre, eût-il tous les autres biens. Et dans la pauvreté comme dans toute autre infortune, les hommes pensent que les amis sont l'unique refuge. L'amitié d'ailleurs est un secours aux jeunes gens pour les préserver de l'erreur; aux vieillards, pour leur assurer des soins et suppléer à leur manque d'activité dû à la faiblesse; à ceux enfin qui sont dans la fleur de l'âge, pour les inciter aux nobles actions, car on est alors plus capables à la fois de penser et d'agir".

Vous, mon enfant Dame Ardegonde, qui désirez rejoindre la communauté des croyants, il est temps pour vous de faire Serment d'allégeance à l'Eglise Aristotélicienne, et de répéter après moi, le credo aristotélicien, comme tous ceux qui sont ici, après vous.

Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Paradis, et tous les petits oiseaux de Lausanne,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.

Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on ne voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !

Ardegonde écoutait religieusement le Père Jean en se concentrant sur les mots qu elle entendait. Elle regarda son amoureux en se demandant si il lui serait d un quelconque secours si elle venait à oublier la prière. Elle ferma les yeux et les mots vinrent finalement tout seul...


Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Paradis, et tous les petits oiseaux de Lausanne,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.

Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on ne voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !