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[RP]Eglise Saint Martial de Châteauroux (+ annonces de Rome)

---fromFRfannette
Fannette, nouvelle venue en ces lieux, se rendit à l'église pour prier. Elle émit le souhait que le Tout Puissant protège les soldats... l'un d'entre eux en particulier.
Milo1
Hrr : désolée, j'ai pas accès au net la semaine

Dededemortecouille a écrit:
Intenses méditations, tu parles. Comme à mon habitude je m'endormis. Durant mes rêveries, un parfum, très différent de celui de l'encens. Un parfum que je reconnaitrais entre mille, celui de Therion. J'entendis dans mon sommeil sa voix mélodieuse résonner, sortie d'outre-tombe. Un sourire béat se dessina sur mon visage.
Les cloches sonnèrent et j'ouvris un oeil. Catastrophe, elle était bien là, à mes côtés et je m'étais assoupi comme un nourrison après son lait. Je passais ma main sur mon visage et dit:


- Belle cérémonie hein ?

Puis je lui murmura, honteux :

- J'ai manqué quelque chose ?



André dormait comme un enfant, seuls quelques mouvements de paupières attestaient de son activité par moment. Elle toussota et lui tapota l'épaule.


- Rien. Enfin tu as juste manqué la demande en mariage à Lulue de Necro mais rien de grave. Tout le monde va en taverne, on ferait bien d'y aller aussi.

La salle commençait à se vider, les gens allant en taverne fêtant l'heureux évènement. Therion se dirigea vers l'autel, regarda un instant toutes ces statuettes, ces vitraux érigés à la gloire d'un homme sans véritable visage. Elle resta un instant ainsi, les yeux mi-clos, récitant une prière pour quel dieu accepterait de l'entendre.
---fromFRDededemortecouille
Lorsque j'entendis la réponse de Therion je me frottais mes yeux fatigués.

- Gné ??? Nécro épousaille Lulue ??? Mais elle a pas le droit de se marier avant moi ! Le respect des plus âgés... On aura tout vu décidément. Bon ben plus trop le choix maintenant.

Je me levais, posai mon genoux endoloris à terre. Puis je regardais la belle femme en face de mo et lui dit d'une voix émue :

- Ne vois pas dans ce geste une quelconque concurrence, mais Therion, veux-tu être ma femme devant Aristote ?
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Z'avez dit SOS RP ?
Milo1
Therion se retourna et vit André à terre. Faisant une rapide vérification, elle aperçue Lulue qui sortait de l'église. A part le bruit du vent dans les tuyaux d'orgues, ils étaient seuls. Quand il lui fit la demande, elle le regarda les yeux écarquillés. Que faire? Accepter, refuser? Elle baissa les yeux, et devint aussi rouge que les flammes de l'enfer.

- Je te préviens, je ne suis pas du genre à rester à broder au coin du feu. Et si jamais tu me fais encore un traquenard comme celui de ton fils adoptif, sans m'en avoir parlé avant, ca va barder, compris, De Morte Couille?

Les yeux émeraude se plongèrent dans leurs homologues gris-vert, elle pencha légèrement la tête sur le côté, autant pour masquer son trouble, que pour se donner une contenance. Elle s'approcha d'André, s'agenouilla et le serra dans ses bras, en lui déposant un baiser sur la joue.

- Merci.

Elle éclata de rire, lui fit un clin d'oeil et repartit en courant, demandant à Lulue de l'attendre pour aller en taverne.
---fromFRDededemortecouille
Ah mais quelle inconfortable position ! Cette tradition de se mettre à genoux existe sûrement pour nous donner un avant-goùt des joies du mariage... Bah qu'importe ! J'attendais que ses lèvres s'entrouvrent pour me donner une réponse, n'importe laquelle. Lorsque des paroles sortirent de sa bouche, je restais coi. Quelle réponse ! Puis elle s'agenouilla et me dit ce simple mot, un merci. Je souriais à sa réponse puis elle partit en courant. Je me levais en maugréant, malgré le sourire qui s'affichait sur ma face. Pendant un instant j'admirais l'église. Les vitraux multicolores illuminaient d'une lumière nouvelle la nef. Le choeur ne semblait plus un lieu d'abattoir, mais un lieu des plus saint. Par l'Unique, me disais-je, cette femme me rend croyant...
Je sortis d'un pas leste de l'endroit sacré pour retrouver l'élue de mon coeur.

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Z'avez dit SOS RP ?
---fromFREberron
Eberron entra dans l'église, lui le non croyant, se signa et s'agenouilla devant l'autel

"Seigneur j'étais égaré et ne croyais point en vous, vous m'avez démontré en me faisant ce beau cadeau qu'est l'amour que votre puissance est grande, que vous pouvez, comme il est écrit, bouger des montagnes.
Je vous demande de bien vouloir pardonner mes années d'athéisme, et veuillez protéger en ces temps de guerre, ceux qui oeuvrent pour la liberté de chacun. Veuillez protéger ma belle si je dois partir en guerre.
Amen"

Eberron se releva ému se signa une nouvelle fois et sortit de l'église
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---fromFREntreri
Dans la cité perdue nocturne animée encore du bruit monotone des projectiles divers s’écrasant sur les créneaux du château, il y a une ombre, cavalier solitaire errant dans les rues vides où se décomposent lamentablement les nombreux cadavres de ces derniers jours. Le regard vide jetant une onde d'effroi aux personnes qui l’aurait connu auparavant, il se laisse traîner par une monture sombre comme la nuit. Il aurait pu passer inaperçu dans ce quartier damné si le fracassement des fers sur les pavés n’annonçait pas irrévocablement sa venue. Au-delà des noms des rues qu’il mémorisait minutieusement, des sculptures perdues dans les méandres tourmentés des places désolées qu’il observait. Comme guidé par une force attirante il recherche des indices, des légendes, que l’œil terne des communs ne voit pas généralement. Mort il semble être et pourtant il bouge… encore.

C’est après plusieurs minutes à errer sans même avoir rencontré un chat que sous la lune pleine, lune triste, il découvrit, une étrange oppression silencieuse. Sautant de selle ce duelliste sur le chemin du Spleen marche comme par automatisme, ses bottes écorchent le sol dur caillouteux, laissant un bruit étrange dans l’allée menant à l’église. Au loin, dans l’obscurité déjà épaisse et le silence du quartier, une flèche dérisoire, dressée vers le ciel, née d’une mâture aux cloches désertées se dresse fièrement afin d’être admiré.
Lieu Saint tout noyé de mousse, percée de mille vitraux, comme un chemin constellé d’étoiles, sous le regard étrange des gargouilles suspicieuses et lasses, étonnées d’être, là, dérangées par cet individu au cœur si changé.
Sa main effleure un petit muret qui n’est plus que pierres ruinées, attaquées à maintes reprises par les langues de glace des hivers qui lèchent chaque anfractuosité avant de les faire éclater.

Amertume dans la démarche, et passé rancunier, l’homme s’approche du vieux portail de fer rouillé.

Doucement, sûrement, ses sentiments le troublent, mélange soucieux de crainte et de recueillement après cette journée à offrir la Mort.

La vieille grille grince en s’ouvrant !
Que la vie semble triste parfois.

La lourde porte en bois toute gainée de fers est encore ouverte et sans hésiter, il s’enfonce dans les chemins étranges de ce lieu, où les murs retiennent encore, quelques lourds chandeliers abîmés et futiles. Avançant inconsciemment il rêve. Réalité déjà passée et pourtant jamais oubliée !

C'était comme ce fameux soir...

Insupportable odeur de chair depuis longtemps passée, qui pourrit sur les dalles disjointes, comme une charogne innommable.

Chœur dénigré, le rêveur regarde ce sang qui poisse le sol tout maculé de rouge, jusqu’aux contremarches de l’autel des morts.

Une lourde cloche abattue gît là, éclatée, noyée dans cette mare sanglante, comme les restes calcinés, d’une arme de guerre.

Elle est là !

Nue, elle se baigne dans ce sang salvateur, comme une vestale sublime.

Ses longs cheveux ondulent en vagues déferlantes jusqu’à ses reins cambrés et, face à un vieux crucifix, elle a écarté les bras, comme un reflet cynique. Le sang coule sur son visage opalin, comme si son front gracieux était percé d’épines. Dans sa main elle tient une rose blanche qui semble puiser son élixir de jeunesse dans ses veines gonflées aux doux reflets bleutés.

Le buste relevé, elle le regarde approcher, et ses yeux sont d’un bleu pâle, un bleu presque gris.

Soulignant ses seins blancs, de longues vomissures luisantes aux éclats carmin, glissent lentement sur sa peau fragile, rejoignant le sol et cette mare de sang.

Elle semble lui sourire, dans sa posture de sacrifiée, et son arrivée inopportune ne semble même pas la gêner.

Entreri s’agenouille devant elle, ange déchue, qui par amour est tombé. Autour de lui, les ombres planent, témoin de la fin d’une vie, véritable cryptique et mortelle assemblée.
Le duelliste regarde passer impuissant, le convoi mortuaire, et sent monter ses larmes, en apercevant cette longue barque noire qui dominant le passage vient se placer derrière lui.

Il lâche sa rapière, son couvre et son mantel.

A quoi bon se battre contre des chimères ?

Doucement la femme se lève, dépose un baiser sur ses lèvres. Puis, ouvre sa bouche et l’embrasse dans le cou, voluptueusement, trop profondément… Qu’il en tombe sur le sol marbré de l’église !

Sans force, Entreri tremble, le lieu change, les lignes se dessinent redeviennent à l’accoutumé. Sur la pierre froide des dalles saintes, il reste immobile… Pleurant, murmurant…


Synyla…
Ann…

Deux fois, deux fois…


Larmes amères, connivence éthérée aux relents de ses peines il est impuissant.

Je vais me jeter à mon tour dans l’abîme, afin de retrouver la paix intérieure, loin de cette vie tourmentée quotidienne.

Qui trouvera ma rose, demain matin de chagrin sur les pierres froides de ce lieu saint, où j’ai perdu mes dernières illusions ?

Synyla ma douce pardonne-moi encore, de ne pas avoir été là ce soir-là. De n’avoir pas tenu cette promesse, notre promesse… Je suis damné en imaginant ta peur lointaine, ténue, nimbée dans des volutes opiacées de tes derniers esprits atones, le contact de leurs chairs, brûlantes de désirs, et la violence soudaine de leurs assauts répétés, tuméfiant tes calices soyeux, sauvagement brutalisés, déflorés sans la moindre affection, mécaniquement, presque sans bruit, et cette sourde langueur et le sang qui frappait tes tempes, je ne sais pas combien ils étaient et je t’assure que depuis j’en ai tué… pas assez… pas assez… je suis damné !

Mon bel ange, pas de sourires, pas même un mot tendre, pas une caresse, rien que des regards froids ce soir là, des gestes précis, sans brutalité excessive, une danse macabre qui tournoie tout autour de toi, et ces corps dénudés qui défilent, ces corps de ces hommes, tous semblables profitants de ta faiblesse.

J’entends encore la nuit dans mes cauchemars le bruit de ces saccades puissantes, qui viennent heurter tes plus intimes parois, au plus profond de ton être… Je n’existe plus.
Combien de temps as-tu enduré cette souffrance, combien encore et encore d’assauts déchaînés, je n’ai pas la moindre idée de combien ils étaient, au moins dix sont passés sous ma lame, peut être plus…

J’ai tué sans haine tel un boucher les profanateurs de celle qui croyait encore à quelques rêves, princes charmants habillés de noir venant la secourir mais rien… personne pour venir à ton secours.

Pardonne-moi…


Il ramasse la rapière, regarde un instant l’autel.

Ann ma belle, pardonne-moi aussi de ne pas avoir pu empêcher cela… de t’avoir rencontrée et de t’avoir entraînée sous ma destinée maudite. Celle qui tue machinalement les personnes que j’aime. Je n’ai rien pu t’offrir d’autre que la Mort et pourtant si tu savais ce que j’avais en tête… Vois-tu mon malheur ?! Je ne peux me résigner à continuer dans ce monde, après Synyla j’ai lutté jusqu’à te rencontrer et pour quel résultat ?! Comme j'aurais mieux fait de ne pas venir vers cette barque sur la Loire où tu étais... Il est temps d’en finir… de partir… te rejoindre sera difficile car là où je vais, les anges ne vivent pas !

je t’aimais… princesse de beauté...


Instant unique, le corps est envahi de froid. Main serrée, il exécute le geste sans hésiter.

Oui je l’ai fait !
Gouttes rouges
Sur le sol frais
Plus rien ne bouge.

Ploc ploc, la vie me fuit
Fini l’ennui, je te rejoins
Ruisseaux méandres maudits
Rien rien rien, trois fois rien.


La rapière tombe invitant le corps… aussi…
Il meurt doucement profitant de cet instant… fini…

Qui pourrait venir le chercher là pour empêcher le convoi des Enfers de venir ici-bas... personne...

S'il savait qu'elle était encore vivante...



_________________
A celle que j'eusse aimée, à celle qui le savait ! Fume un peu trop en attendant la réponse d'Aristote...
---fromFRAlick Cyric
    Tête-à-tête religieux à l'église


La porte ouverte,
Se referme nette !


Le diable est de sortie ce soir,
Voilà pourquoi il fait si noir !


GRoiN de mOuchE et nEz de fReLon !!!
En vérité, j’ai pour stricte coUtuMe d’aller iNcoGnito à l’égliSe mAis en uN jour de galA je préfère lAissEr voir mes insignes. Car en cette nuiT bandante, je suis le rEcRutEur et lUi le préteNdaNT !!! Où est-iL d’aillEurs ?


Alick s’avance,
Petit pas de danse.


A la bonne heure le voilà ! Mmmmhhh écoutez-moi donc cela…

PetiTS batTements de CœuR faTigUés,
UNe sympAthique âMe esSouFflée,
Et ce Corps De Son saNg vidé !


La tête basse et curieuse Cyric s’approche,
Et croyez-moi ses traits sont vraiment moches.


Allons mon bel ami !
YOnAs dit EnTrEri !


En voilà un malheur qui t’arrive là ! Et crois-moi sur parole… hum sur parole ! Je ne me retiens pas de rire mais quand même ! J’ai pris la liberté d’entrer tout droit dans ce lieu appartenant à l’autre pour être là à tes côtés en ce jour si important.

Pose un genou
Fatigué d’être debout.


Nous les diables contrairement à ce que vous pouvez imaginer vous les humains, disposons d’un important trousseau… Mouuuaaahahaha !!!

Passe sa main sur un front froid,
Dérangeant un agonisant plein d’effroi.


Que c’est long de mourir tu ne penses pas ?
Ce sang qui coule et qui ne s’arrête pas !
Quelle idée de vouloir choisir pareille fin !
Encore une fois tu joues au petit malin !


Alick danse,
Cyric pense.


Finir est toujours plus difficile que commencer car je dois avouer que tu me déçois profondément Yonas, j’en attendais bien plus de toi.

Prend la rapière,
Posée à terre.
Rouge la lame,
Œuvre du mal !


Tu m’auras bien diverti en tout cas. Te souviens-tu, oui je me rappelle bien, de ton premier meurtre ? Installes-toi confortablement Yonas, je m’en vais te raconter… Ah j’oubliais, tu ne peux plus bouger ! Mouuaaaaaaaahahaha!!! Ce n’est pas grave, écoute donc !

Ce soir là, tu avais quel âge déjà ? Dix-sept ans ? mmmhh non, seize ans ! Cette arme divine entre les mains, tu étais impatient de la planter entre deux seins. Je plaisante, je plaisante, la première victime n’était pas une femme. Tu m’entends ? Eh faut pas partir de suite je n’ai pas terminé ! Tu m’écoutes là ?


Claquement de doigts pour attirer le regard vitreux
Petite claque et le mourrant va de suite mieux.


Donc je te disais. Cette première victime. Oui c’était un homme, d’âge mur je me rappelle mais le plus jouissif c’est qu’il s’agissait d’un évêque.
Tu te souviens ?
De la mine de ce vaurien ?

Un rEligieux déFroqUé qui lorSQue tu aRrivAs étaiT en plEin seRmOn,
Des caresSeS sAinEs et oSées à une mAgniFique petite Suzon.

Tu n’as pas hésité à le tuer, découper en morceaux et dispersé !
D’une, car c’était ta mission mais pas simplement.
C’était surtout un pédophile tout simplement.

Aveuglé tu pensais fièrement faire le justicier,
Mais en fait tu protégeais tes maîtres d’être dénoncés.

C’est beau, c’est grand, voir ainsi la jeunesse se faire mener en bateau mais tu as rapidement compris qui tu étais et pour qui tu travaillais. Ensuite, tu as distribué généreusement la Mort pas que des innocents il faut l’admettre mais crois-moi bien, je n’ai jamais raté un de ces épisodes et souvent j’introduisais une petite pincette de ma mixture pour voir par exemple débouler pendant l’acte une visite imprévue. On se régale lorsqu’on est un diable.


Lève son nez,
Avant d’avouer.


Allez il est temps de passer aux aveux alléchant Yonas Entreri car je te vois fermer les yeux.
Sais-tu que ton suicide n’est pas fondé ? Oui, oui, oui… pas besoin de me regarder avec cet air là Satan ne dit pas que des bêtises. Tu sembles heureux de partir à un point où je pourrais vomir des succubes là, maintenant !

Tu sais bien qu’Alick Cyric n’est jamais un visiteur tout à fait bien venu, en temps normal on pleure, on tremble, on aime la vie. On ne reste pas là, allongé à écouter mes histoires d’un air fatigué ! Tu me dégoûtes vraiment et il en faut.


Alick inspire,
Cyric expire.


Ton suicide là ! C’est pour l’autre ? La première brunette qui m’avait amusé un moment je veux bien mais l’autre ! Ca aurait pu être une belle fin, si tu y avais mis du tien, le coup de l’homme qui se suicide croyant que sa dulcinée est morte alors qu’elle courre en ce moment même ici, ça aurait pu être du lourd, du grand tragique mais là rien…

Moue dubitatif,
Puis ton agressif !


Yonas Entreri, enlève-moi ce sourire de tes lèvres tout de suite !

Blasé, écœuré, tu m’ôtes l’envie là ! Je te dis que celle avec qui tu aurais pu passer de loNgues années est vivante et toi tu me fais le coup du type content ! Dans d’autres circonstances je t’aurais dit d’Aller au Diable mais là pardonne-moi j’ai en horreur les drôleries de l’amour.


Tape du poing,
Jette l’arme au loin !


Nous voici derechef aux limites de notre amabilité ! Je peux t’assurer que tu m’inspires plus sur Terre à souffrir qu’à descendre joyeusement dans mon domaine.
Use du temps, il passe si vite ! Le proverbe dit bien : un foyer à soi et une brave feMme, valent de l’or et des perles et bien nous allons voir si ceci est fondé car on ne trompe pas le DiAble. Tu vas vivre Yonas Entreri, vivre tellement que tu me reverras pour tous tes malheurs. Profite, profite et continu d’être vivant avec ce sourire là !

Je l’entends qui courre, elle arrive je te laisse.


Une main sur son front pendant que l’autre se pose sur son sourire de c…

Il est jugé et inapte à la dernière virée... pour le moment !

Alick disparaît,
Cyric disparaît.


(Ce message est en accord avec le joueur)
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---fromFREntreri
Une veine froide frappe sa tempe aux rythmes de son cœur harassé. Il est là, venu spécialement pour lui. Sèche au fond de ses yeux une ultime larme, comme pour ne plus jamais devoir couler.
Regard perdu et joue fraîche sur le sol l’agonisant observe un instant son bras, il est violet, couvert de carmin et de cette coupure béante au niveau du poignet. Ses cheveux épars mélangés au rouge glissent sur ses épaules endolories, mèches ondulées qui sentent encore le parfum des sueurs de cette journée à combattre. Il approche, le noir descend et la tête qui tourne sans arrêt, pensée pour celle qu'il aimait, innocente, passant sur son visage masqué à jamais par cette mort rongeuse.

Et puis tout s’enchaîne, observe, impuissant, se dessiner la victoire du seigneur de l’Ombre. Il jubile, content… au moins un heureux et combien d’autres ?!

Ses lèvres bougent, essayent de murmurer une délicatesse pour le Prince mais sans succès. C’est là qu’arrive la chute, le sourire malgré la faiblesse se dessine, elle n’est pas morte, vivante ! Soulagé dans l’instant il peut partir rejoindre les Abysses, son fardeau sera moins lourd pendant la descente qu’on dit lente… qu’on dit lente…

Rompre ses attaches pour la fin, enfin. La nouvelle annoncée brille dans le noir de ses peines.
Etrange paradoxe et curieux destins sous les cieux déchaînés. Il sent la main du diable sur son épaule. Le vide sidéral, son cœur qui se calme, sa fuite éperdue qui semble enfin trouver sa ligne de conduite… stable.

D’un râle étouffé hurle son âme en sentant la main et entendant le verdict du cavalier Satan.

C’est fini !

D’une respiration de plus en plus saccadée, Entreri constate l’effarante situation. Le Malin retourne à ses occupations le laissant là, seul, épargné sur le marbre froid de ce lieu sacré.
Il ressent soudain la peur nouer son estomac constatant invalide, sa posture. Le sang ne coule plus mais la fatigue le tente. Faible il ne se sent pas la force de lutter. Une rafale de vent irrite ses yeux révulsés, il en profite pour les fermer… se reposer… qui viendra le chercher ? La guerre fait rage et personne ne semble vouloir se manifester.

Allez Entreri, pense à nous, tes amis, ta princesse et tutti quanti…

Parfois, de temps en temps, quelques notes suspendent quelques mots dans les airs nébuleux de nos vies effrénées. Une fleur qui pousse entre les pavés disjoints d’une route trop fréquentée… Ainsi est Yonas Entreri… rare, trop rare qu’on ne le voit même pas dans cette masse grouillante.

Lutte encore, quelqu'un va arriver, la promesse de la chenille n'engage pas le papillon Satan l’avait bien dit.

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A celle que j'eusse aimée, à celle qui le savait ! Fume un peu trop en attendant la réponse d'Aristote...
Truffian
Il a tout ce qu’il faut. Son havresac contient changes, gant de crin, pierre ponce, un don de Gunther : « Ach. Un soldat brend soin de ses bieds, touchour », morceau de savon, une bougie, un parchemin sur les tactiques de cavalerie depuis l’antiquité, comportant illustrations scabreuses griffonnés au fil des siècles, huiles essentielles de lavande et de millepertuis, une fiasque de vin, manque que l’eau chaude.

Mordiable. A tout prendre j’aurais dû rester au lavoir.

Marlowe’s soupçonne fortement les habitants de malice à son encontre. Depuis qu’il suit leurs indications, il navigue de porcheries en mairie, sans jamais croiser ces foutues bains. Et maintenant l’église. Certes, elle n’est pas dénuée d’intérêt architectural, mais un bénitier ne lui semble pas le meilleur endroit pour se baquer.

A moins d’investir le presbytère.


Commence à me courir doucement le haricot… M’en vais… Mhmm…

En quelques pas rapides, il pénètre dans la nef, soudain intrigué, une envie subite de sieste reste incongrue pour expliquer cette forme allongée. Une épée projetée non loin, Entreri baignant dans le sang s’écoulant en source paisible de ses poignets, quelle mouche a piqué ce grand pendard.

Hé compadre… Tu nous la joue tragique… Y’a baleine sous gravier, dette de jeu ou jupons se refusant… Te connaissant je mise sur la donzelle.

Il sacrifie une manche de sa chemise, effectuant un bandage sommaire, lueur inquiète à son regard, des rumeurs ont courues sur le comportement étrange du spadassin, hurlant insanités poétiques en plein combat, elle doit être de toute beauté pour pousser Entreri à un tel acte.

Tu mérite mieux compadre. Crever dans une église, veines taillées, hors de question. T’as voulu être Luciole, assume.

Il lui balance une bonne part d’eau bénite à la face, le chope par le colbac, assène un aller retour de giroflée à cinq pétales, le marlou n’est pas connu pour avoir la main légère.

Carogne ! Ouvre les yeux ! Ou je t’étrille ! Trop facile rimailleur, la chevauchée n’est pas finie, tu t’crois où ? Chez ta mère ? Ouvre les yeux j’ai dit !

Marlowe’s claque deux baffes supplémentaires pour faire bonne mesure. Elles résonnent sèchement entre les piliers, sous l’expression effarée des statues, philosophes aux yeux peints. Y’a jamais moyen de faire une bouillabaisse ou de prendre un bain peinard dans ce bled.
Anamel
Anamel arrive dans l'église sombre, comme tout combattant elle a besoin de rencontrer le très haut afin de prier pour toute les actions terribles qu'elle a fait ces derniers jours.
Elle rentre dans la nef et ne comprend pas se qui se passe, s'avance et voit Truffian essayer de sauver Entreri. Elle se jette a côté de Truffian et essaie de l'aider, mais se sent totalement impuissante.... Sa robe s'impregne du sang qui coule sur la dalle, sous les giffles de Marlowes Anamel voit Entreri entre-ouvrire les yeux

Elle prit
"mon dieu aidez nous à le sauver!"
Ottobismarck
Une lettre en provenance de l’Eglise Saint-Jean, arriva par pigeon sur le parvis de l’Eglise de Châteauroux…

Citation:
    A tous les Aristotéliciens de Châteauroux,

    Nous, Père Otto Bismarck, Baron de Châtelet, assurons les fidèles de la ville, de notre indéfectible soutien dans la terrible épreuve qui s’engage. Les paroissiens de Sancerre et moi-même, prions avec force pour que ce supplice du Seigneur soit bref et que nous puissions retrouver la paix dans nos vies.

    Je sais, combien votre souffrance est grande et combien la vacance du Prêtre de Châteauroux, représente un manque dans vos cœurs. Toutefois, sachez que l’épiscopat de Sancerre est avec vous tout comme son peuple. Le Seigneur sait reconnaître les justes et leur donner la rédemption qu’ils méritent.

    Votre bravoure fut exemplaire, puisse le Seigneur, vous rendre grâce de ces sacrifices lourdement consentis afin que s’estompe cette si vive douleur.

    Enfin nous garantissons au Maire de la ville, Dame_Floryne, de notre amitié Aristotélicienne la plus sincère, et croyons dans le succès de ses initiatives futures.

    Aussi, je puis vous assurer que nous prions pour le succès de la résistance qui s’engage, afin d’être, d’une autre manière à vos côtés.

    Religieusement,

    Datum Sacro Cesaris, die triginta mensis Septembris, anno Paschae MCDLV.

    Père Otto Bismarck


---fromFRNeheryn
La nuit venant, la pénombre masquant partiellement les visages figés de ceux qui sont tombés, elle se décide à sortir de son refuge.

La chaumière délabrée de Bertrand avait été le lieu de bien des tourments, de bien des questions concernant sa volonté de continuer à vivre ... ou de se laisser mourir. Son ami si dévoué avait passé la journée à se démener corps et âme pour la sortir de l'état pitoyable où il l'avait trouvée. Son épaule était gravement atteinte mais elle avait lutté, tant lutté dans l'espoir de serrer de nouveau son aimé contre sa poitrine.
Puis ce fut le choc, l'effroyable vérité qu'elle venait de découvrir ...
Bertrand s'était refusé à lui apprendre que le Seigneur de Chasseigne, comme tant d'autres, n'avait pas survécu au massacre. Il savait quelle aurait été sa réaction. Cependant, lorsqu'elle eut repris des forces et trouvant étrange l'attitude de Bertrand, elle l'avait supplié et menacé de se laisser mourir s'il ne lui parlait pas.

Alors il lui avoua tout ... jusqu'aux noms des deux hommes qui s'étaient rués sur lui. La traitrise de l'infâme Razor infiltré dans les rangs castelroussins, la lacheté de son geste quand il aurait asséné un ultime coup d'épée à son fiancé alors qu'il gisait déjà à terre ...


Après avoir pensé sérieusement à en finir, Neheryn, inconsolable, n'aspire, à cette heure, qu'à froide et morbide vengeance ...

Pourquoi a-t-elle choisi de se précipiter dans l'église ? Elle ne se l'explique pas. La religion l'avait souvent rebutée mais cette nuit, elle éprouve le besoin d'une existence divine, le besoin de savoir Yavïn éternellement auprès d'elle.

Sur le parvis de l'édifice règne un calme implacable, le silence pesant qui suit généralement les massacres.
Elle s'avance, hésite encore, pousse doucement la porte. Elle espère trouver en ce lieu de quoi apaiser son esprit.
Il fait si sombre ... elle frémit ... Ses yeux s'accoutument peu à peu à l'obscurité. S'enfonçant plus encore dans l'église, elle réalise qu'elle n'est pas seule ...
Deux silhouettes s'agitent, se mettent à crier, un homme et une femme penchés sur une ombre immobile.

Elle les rejoint, découvre le corps inanimé d'un homme baignant dans une mare de sang. Et pourtant il vit encore.
Elle s'approche, croit reconnaître en ce corps meurtri l'image d'un cavalier blanc croisé sur le champ de bataille. Elle le revoit transperçant sans hésitations les soldats et paysans qui lui barraient le passage.
Son regard revient alors sur l'homme tentant de le réanimer et la femme qui entamait une courte prière. Ils ne sont pas plus castelroussins que lui... Elle leur crie alors :


- Laissez donc cette charogne croupir dans son sang ! Ses actions ne lui valent pas de mort plus douce !

Puis elle croit sentir un faible souffle provenant du corps ensanglanté, il faut croire qu'une bonne paire de claques fait toujours son effet.
Subitement sa vue se brouille, à la place du cavalier blanc elle s'imagine apercevoir Yavïn, son Yavïn respirant encore et pouvant encore être sauvé ...
Son esprit vagabonde quelques secondes semblant s'étendre à une éternité.
Personne ne mérite telle mort, aucun être humain ! Nehe placererait-elle la vengeance au dessus de tout ce pour quoi elle se bat ?
Sans réfléchir davantage, elle ôte sa veste, la dépose avec précaution sur le mourant, ses poignets sont bandés mais son corps est aussi froid que le marbre de l'église. Elle se retourne alors vers la jeune femme.


- Nous devons l'emmener ! La prière seule ne le sauvera pas, pas plus que l'eau bénite, il lui faut des soins au plus vite !
Elle tente de le soulever, demande leur aide ... avant d'ajouter,
- Ne vous méprenez pas Tourangeaux ! Je n'oublie pas ce que vous et vos semblables avez infligé à mes frères et mes soeurs ... à celui qui était tout pour moi!
Je n'en ai pas terminé avec vous, infâmes barbares que vous fûtes durant la bataille !
...
Mais je ne puis pour l'heure supporter, ne serait-ce que l'idée, d'avoir consciemment désiré la mort d'un homme ...


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Truffian
Rien à faire, il s'accroche à sa pâmoison le damoiseau, Marlowe's hésite à poursuivre la cure de mandales lors une femme portant les couleurs de compagnie franche, se jette à genoux à ses côtés, entamant une oraison précipitée. Si Entreri a dans l'idée de trépasser tranquille, l'affaire est mal engagée, d'autant qu'une furie rousse raboule sa hargne, entre malédictions et prières, le marlou pousse un profond soupir. Il veut juste prendre un bain.

Je ne me méprend sur rien. Les deux pieds dans la boue, je n'ai pas d'ennemis, des adversaires souvent... Vous voulez une preuve ? Elle sera simple à fournir.

Il se redresse, récupère son sac, désigne le gisant en souriant à Neheryn.

Voilà un compagnon, un ami, un ennemi, un homme en somme, il m'est cher, à moi qui suit incarnation de vôtre haine, je vous le confie, remet sa vie entre vos mains, en toute confiance. Il est à vous.

Rajuste son chapeau, tiraille un peu sa moustache, regardant Anamel, notant le ruban vert des Tourangeaux engagés auprès des Lucioles.

Et toi ? Je t'ai pas vue au rapport. Escorte les jusqu'à la tour de Guet, et présente toi à Elderlyne, on a une ville à reconstruire, et besoin de bras pour ça.

S'incline en une révérence cordiale devant ces dames, embrasse son poing en direction d'Entreri, et sort de l'église à grands pas. Deux secondes plus tard, sa tête repasse par l'embrasure du porche.

Au fait... L'une de vous a une idée de où se trouve les bains ? Hrm... Oui, patrouille de routine, vérification des... des... de la température. Bref, c'est plutôt par là ?

L'air parfaitement innocent, Marlowe's attends la réponse, en admirant la finesse des traits du visage de ses interlocutrices, la beauté ne connaît pas de frontières, ni de nationalités, et l'eau chaude, qu'elle soit Berrichonne ou Andalouse, reste de l'eau chaude.
---fromFRNeheryn
Ne s'attendant pas à telle réaction de la part de son interlocteur, Neheryn se retrouve un instant abasourdie, déconcertée, voire stupide.
Elle vient de clamer toute sa haine envers cet homme et les siens et ... il dit lui faire confiance !
Elle pourrait très bien se défaire du corps de son compagnon à la première occasion, le laisser choir, sentant la mort s'emparer lentement de lui, prisonnier d'une douleur atroce au milieu des cadavres entassés là par sa faute.

Et pourtant, il est prêt à la laisser seule avec lui ... Et le voilà qui demande le chemin des thermes !
Tiens, ils ont réouverts ?
Non vraiment curieuses gens que ces Lucioles ...

Elle se décide à lui répondre, enfin.


La Tour de guet, dis-tu ? Hum... C'est pas les soldats avides de pouvoir qui sont là-bas qui vont pouvoir m'aider à sauver un mourant !
Non, je l'emmène chez moi !


Surprise de ce qu'elle vient de dire ... chez elle ?
Ses yeux viennent de nouveau se poser sur le gisant ...


Va me falloir une charette, c'est qu'il a pas l'air d'un poids plume ton bonhomme, puis ce n'est pas avec mon épaule que je vais arriver à faire quoi que ce soit. J'ai un ami qui m'attend dehors, on va se débrouiller ...

Elle se demande s'il va la laisser partir, surtout qu'il lui avait prévu une escorte.

Tu me fais confiance ? Alors laisse moi faire, tu n'auras pas à le regretter, Luciole, ton geste m'a touchée, je ne serai pas ingrate. Je m'occupe de le remettre sur pied cet idiot ! Il sera bien mieux soigné par mes gens.

Se tournant alors vers la femme, elle lui jure qu'elle peut la laisser partir sans crainte.

Ah! oui... les Bains !


Tu trouveras les bains rue de la Fronde.
En sortant, traverse la place du Champ de Mars puis prends à droite, c'est au soixante-dix, un grand bâtiment ... et je ne veux pas savoir ce que tu vas y faire ...



Consciente de la tâche qui l'attend, Neheryn ne peut rester à bavarder davantage. Elle se hâte vers la sortie, ralentit, fait demi-tour et s'adresse de nouveau à l'homme :

Au fait, il a un nom ton ami, ennemi, enfin... celui que tu ne veux pas voir mourir ? Parce qu'il n'est pas prêt de me l'apprendre lui-même ...

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