Cristòl
Le jeune Sìarr lâcha la main de sa cavalière, et avant qu'elle ne partît, conclut :
-« Vous ne pouvez guère juger que ce que vous connaissez, et j'apprécie votre honnêteté à reconnaître les limites de vos informations, plutôt que me flatter sans savoir, comme certains n'hésiteraient pas à le faire. Vous avez l'âme trop franche pour appartenir à ces courtisans sans scrupules : c'est un don précieux. Bonne fin de soirée à vous. »
Il eut un salut de la tête, un nouveau sourire, et regarda alentour... Restait-il quelque jeune femme esseulée à inviter, ou devrait-il se rabattre sur le buffet ? Un sourire parut dans son cur lorsqu'il songea aux médisances de son Bailli, qu'il était une coqueluche pour les Languedociennes, et autres taquineries importunes.
Non, vraiment... Qui s'épuiserait à courtiser un homme déjà fiancé ? Il se félicitait parfois d'avoir signifié plus ou moins à tout le Languedoc qu'il était engagé. Cela lui évitait quelques situations dans lesquelles son cur et son corps seraient bien en peine de se mettre d'accord.
Il avisa sa conseillère préférée, qui faisait la moue, et l'approcha.
-« Mestra Maëlie... J'ai vu que vous aviez dansé avec Mestre Jhaampe, tantôt, lors que je dansais avec sa fiancée. Souffrirez-vous que je vous invite désormais ? Et vous me direz ce petit air insatisfait sur vos traits si doux ! »
Et le Coms de tendre la main à sa filleule (déjà, pas encore ?).
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-« Vous ne pouvez guère juger que ce que vous connaissez, et j'apprécie votre honnêteté à reconnaître les limites de vos informations, plutôt que me flatter sans savoir, comme certains n'hésiteraient pas à le faire. Vous avez l'âme trop franche pour appartenir à ces courtisans sans scrupules : c'est un don précieux. Bonne fin de soirée à vous. »
Il eut un salut de la tête, un nouveau sourire, et regarda alentour... Restait-il quelque jeune femme esseulée à inviter, ou devrait-il se rabattre sur le buffet ? Un sourire parut dans son cur lorsqu'il songea aux médisances de son Bailli, qu'il était une coqueluche pour les Languedociennes, et autres taquineries importunes.
Non, vraiment... Qui s'épuiserait à courtiser un homme déjà fiancé ? Il se félicitait parfois d'avoir signifié plus ou moins à tout le Languedoc qu'il était engagé. Cela lui évitait quelques situations dans lesquelles son cur et son corps seraient bien en peine de se mettre d'accord.
Il avisa sa conseillère préférée, qui faisait la moue, et l'approcha.
-« Mestra Maëlie... J'ai vu que vous aviez dansé avec Mestre Jhaampe, tantôt, lors que je dansais avec sa fiancée. Souffrirez-vous que je vous invite désormais ? Et vous me direz ce petit air insatisfait sur vos traits si doux ! »
Et le Coms de tendre la main à sa filleule (déjà, pas encore ?).
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