--Zoya
[Ce RP est ouvert à tous]
Après plusieurs jours de marche, Zoya était enfin arrivée aux abords de la clairière. Ses vêtements, qui avaient connus de meilleurs jours, étaient tout aussi fatigués qu'elle, un large trou dans le bas de sa robe remplaçant le ruban d'antan. Elle s'assit sur un gros caillou bien lisse, sans même se donner la peine d'y passer sa main pour enlever les aiguilles de pin brûlées par le soleil.
Elle fouilla dans son baluchon, toute sa fortune avec elle. Pèle-mêle, en faisant un petit tas, elle sortit un grand livre à la couverture de cuir, dont les pages élimées contenaient mille et un secrets, une robe froissée, une paire de chausse, quelques plantes ramassées le long de son parcours, une outre d'eau et enfin le parchemin, qu'elle relut à haute voix.
Zoya, ma chère sur,
Des mois durant j'ai pu vivre en paix dans cette jolie contrée. Hier, le prévôt, ce bel homme au visage buriné à qui j'ai accordé quelques faveurs, est venu discrètement me prier de quitter la Ville. Les gens grondent, diacre en tête préparant un bûcher, m'accusant d'avoir aidé quelques pauvres servantes violentées, préparé quelques filtres d'amour pour ces nobles, et j'en passe.
Il est temps de nous revoir, de parcourir à nouveau un bout de chemin ensemble et de te transmettre quelques connaissances afin que notre sang ne se meurre.
Viens, retrouvons-nous là où tu sais. La première attendra l'autre.
L'heure est venue, ma chère sur, que la flamme chasse les ténèbres et que la vérité chasse la peur.
Zely
Après plusieurs jours de marche, Zoya était enfin arrivée aux abords de la clairière. Ses vêtements, qui avaient connus de meilleurs jours, étaient tout aussi fatigués qu'elle, un large trou dans le bas de sa robe remplaçant le ruban d'antan. Elle s'assit sur un gros caillou bien lisse, sans même se donner la peine d'y passer sa main pour enlever les aiguilles de pin brûlées par le soleil.
Elle fouilla dans son baluchon, toute sa fortune avec elle. Pèle-mêle, en faisant un petit tas, elle sortit un grand livre à la couverture de cuir, dont les pages élimées contenaient mille et un secrets, une robe froissée, une paire de chausse, quelques plantes ramassées le long de son parcours, une outre d'eau et enfin le parchemin, qu'elle relut à haute voix.
Zoya, ma chère sur,
Des mois durant j'ai pu vivre en paix dans cette jolie contrée. Hier, le prévôt, ce bel homme au visage buriné à qui j'ai accordé quelques faveurs, est venu discrètement me prier de quitter la Ville. Les gens grondent, diacre en tête préparant un bûcher, m'accusant d'avoir aidé quelques pauvres servantes violentées, préparé quelques filtres d'amour pour ces nobles, et j'en passe.
Il est temps de nous revoir, de parcourir à nouveau un bout de chemin ensemble et de te transmettre quelques connaissances afin que notre sang ne se meurre.
Viens, retrouvons-nous là où tu sais. La première attendra l'autre.
L'heure est venue, ma chère sur, que la flamme chasse les ténèbres et que la vérité chasse la peur.
Zely