Raffaelh
[Un après-midi, dans la région d'Olintla mais pas à Olintla]
Raffaelh marchait le long d'une rivière plus ou moins éloignée d'Olintla. Tout en suivant le chemin que dessinait celle-ci, le Guerrier regardait et observait autour de lui le paysage peu commun pour lui qui était habitué à la pampa de sa région.
Là, de chaque côté de la rivière, une végétation plus verte et plus luxuriante semblait vivre sans soucis. Certes, c'était loin d'être la jungle comme bien plus au Sud du monde connu, mais cela était assez pour que l'on se sente isolé, protégé et comme sûr qu'ici, on ne sera dérangé par rien ni personne... Ou peut-être un animal affamé.
Alors que le guerrier à la peau de bronze et yeux azurs observait ce lieu si original qu'il n'aurait jamais découvert si Kala ne lui avait pas indiqué son existence, il se cogna violemment la sandale, et donc aussi le pied, à un rocher blanc de 2 mètres de long environ qui, idiot comme il était, s'était mis en travers du chemin du Raff'.
-Humpffff... !
Le Humpfeur Huamantlèque, après avoir Humpfé de son ton habituellement Humphmeur, grogna puis se baissa pour se frotter le pied endolori.
Quelle idée avait-il eu d'accepter la proposition de la Plumée ?! Lui-même se le demandait encore, car il avait toutes les raisons pour refuser.
D'un, cette rencontre avait pour but qu'il se lave. Or, l'eau et lui, c'était pas vraiment l'amour, surtout quand on ne savait pas nager et que comme lui, on avait peur de l'eau.
De deux, il ne trouvait pas ce fichu gros rocher blanc en forme de plume qui devait être leur lieu de rendez-vous, alors que cela faisait bien une demi-heure qu'il marchait le long de la rivière dans cette journée nuageuse mais pas pluvieuse.
De trois... Bon, le trois faudra chercher encore un peu mais on trouvera plus tard.
Bref, toutes les raisons du monde pour ne pas venir, si ce n'avait été qu'elle serait présente, ce qui changeait tout à ses yeux.
Poussant un énième soupir désemparé, le désormais Calpullec d'Olintla allait se remettre à marcher lorsqu'il découvrit une étrange forme de... plume au gros rocher auquel il venait de se cogner le pied.
Et finalement le soupir désemparé se transforma en soupir de soulagement. Aussi, tout heureux d'avoir enfin trouvé ce fichu caillou, il s'assit dessus, attendant l'arrivée de celle qui hantait ses pensées et ses rêves.
[...]
Un petit quart d'heure après, le Raffa est toujours assis sur ce rocher, le rivière coulait toujours dans le même sens, y'avait à peu près le même nombre de nuages, les cailloux étaient toujours des cailloux, les Dieux régissaient toujours l'univers, et malheureusement, la Prêtresse des Dieux, elle, n'était toujours pas arrivée.
Un dernier regard circulaire qui embrassait tout le paysage alentour lui démontra encore une fois, strictement aucune signe de la Kalamité.
Haussant les épaules comme à son accoutumée, il se leva d'un bon, face à la rivière. Son regard se perdit dedans... Un instant, il se rendit compte qu'il serait complètement ridicule, terrifié qu'il serait pour entrer dans l'eau. Aussi, ne voulant pas donner une image de lui qu'il n'aimait à Kalamite, il décida d'y entrer seul une première fois avant qu'elle n'arrive, car il pensait que de toute façon, prise dans le travail comme elle l'était souvent, elle serait très en retard.
Lentement et avec une certaine appréhension, il se défit de ses sandales, puis de son pagne qu'il laissa au bord de l'eau à côté de ses sandales.
Grande inspiration, puis il trempa un premier pied dans l'eau froide qui en fait, était loin de l'être autant qu'il le pensait. Le deuxième pied suit, puis lentement, il entra dans l'eau, s'avançant prudemment, jusqu'à que l'eau lui arrive à la taille. Pétrifié de peur, il décida de s'appuyer sur un énorme rocher qui surplombait la rivière, et s'y appuya le dos, observant le bord de l'eau où il avait laissé ses affaires.
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Raffaelh marchait le long d'une rivière plus ou moins éloignée d'Olintla. Tout en suivant le chemin que dessinait celle-ci, le Guerrier regardait et observait autour de lui le paysage peu commun pour lui qui était habitué à la pampa de sa région.
Là, de chaque côté de la rivière, une végétation plus verte et plus luxuriante semblait vivre sans soucis. Certes, c'était loin d'être la jungle comme bien plus au Sud du monde connu, mais cela était assez pour que l'on se sente isolé, protégé et comme sûr qu'ici, on ne sera dérangé par rien ni personne... Ou peut-être un animal affamé.
Alors que le guerrier à la peau de bronze et yeux azurs observait ce lieu si original qu'il n'aurait jamais découvert si Kala ne lui avait pas indiqué son existence, il se cogna violemment la sandale, et donc aussi le pied, à un rocher blanc de 2 mètres de long environ qui, idiot comme il était, s'était mis en travers du chemin du Raff'.
-Humpffff... !
Le Humpfeur Huamantlèque, après avoir Humpfé de son ton habituellement Humphmeur, grogna puis se baissa pour se frotter le pied endolori.
Quelle idée avait-il eu d'accepter la proposition de la Plumée ?! Lui-même se le demandait encore, car il avait toutes les raisons pour refuser.
D'un, cette rencontre avait pour but qu'il se lave. Or, l'eau et lui, c'était pas vraiment l'amour, surtout quand on ne savait pas nager et que comme lui, on avait peur de l'eau.
De deux, il ne trouvait pas ce fichu gros rocher blanc en forme de plume qui devait être leur lieu de rendez-vous, alors que cela faisait bien une demi-heure qu'il marchait le long de la rivière dans cette journée nuageuse mais pas pluvieuse.
De trois... Bon, le trois faudra chercher encore un peu mais on trouvera plus tard.
Bref, toutes les raisons du monde pour ne pas venir, si ce n'avait été qu'elle serait présente, ce qui changeait tout à ses yeux.
Poussant un énième soupir désemparé, le désormais Calpullec d'Olintla allait se remettre à marcher lorsqu'il découvrit une étrange forme de... plume au gros rocher auquel il venait de se cogner le pied.
Et finalement le soupir désemparé se transforma en soupir de soulagement. Aussi, tout heureux d'avoir enfin trouvé ce fichu caillou, il s'assit dessus, attendant l'arrivée de celle qui hantait ses pensées et ses rêves.
[...]
Un petit quart d'heure après, le Raffa est toujours assis sur ce rocher, le rivière coulait toujours dans le même sens, y'avait à peu près le même nombre de nuages, les cailloux étaient toujours des cailloux, les Dieux régissaient toujours l'univers, et malheureusement, la Prêtresse des Dieux, elle, n'était toujours pas arrivée.
Un dernier regard circulaire qui embrassait tout le paysage alentour lui démontra encore une fois, strictement aucune signe de la Kalamité.
Haussant les épaules comme à son accoutumée, il se leva d'un bon, face à la rivière. Son regard se perdit dedans... Un instant, il se rendit compte qu'il serait complètement ridicule, terrifié qu'il serait pour entrer dans l'eau. Aussi, ne voulant pas donner une image de lui qu'il n'aimait à Kalamite, il décida d'y entrer seul une première fois avant qu'elle n'arrive, car il pensait que de toute façon, prise dans le travail comme elle l'était souvent, elle serait très en retard.
Lentement et avec une certaine appréhension, il se défit de ses sandales, puis de son pagne qu'il laissa au bord de l'eau à côté de ses sandales.
Grande inspiration, puis il trempa un premier pied dans l'eau froide qui en fait, était loin de l'être autant qu'il le pensait. Le deuxième pied suit, puis lentement, il entra dans l'eau, s'avançant prudemment, jusqu'à que l'eau lui arrive à la taille. Pétrifié de peur, il décida de s'appuyer sur un énorme rocher qui surplombait la rivière, et s'y appuya le dos, observant le bord de l'eau où il avait laissé ses affaires.
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