[RP] Soins et réconforts pour tous !

Thea16

Thea réveillée de bonne heure se demandait ou avait bien put aller dormir le petit Sad qu’elle avait croisé hier en taverne.
Cela la contrariait un peu de savoir qu’il dormait dans les rues de lectoure.
Elle décida d’aller voir au dispensaire pour voir s’il avait suivit les conseils de son amie.
Sans un bruit, elle entra dans celui-ci arpentât les couloirs, regardant par les fenêtres pour voir si le petit garçon était-la.
.Elle aperçue Hida qui dormait paisiblement, apparemment la nuit et La tisane contre les douleurs et les spasmes de Kachi avait fait son effet.
Elle laissa Hida se reposer, elle en avait besoin et continua dans le couloir quand elle aperçue enfin le petit Sad qui dormait. Elle entra doucement a pas de velours dans la pièce, pris un tabouret et regarda le petit dormir.

Sadness

Le gosse ouvrit un oeil bouffi qu'il referma vite, sous l'effet de la lumière du jour. Quelques secondes passèrent puis... Il se leva en sursaut. Il n'avait pas souvenir d'avoir dormi dans une couche, puis ces lieux ne lui disaient absolument rien. Il fit un nouveau bond en apercevant une dame qui lui disait quelque chose tout pres de lui, l'observant sur un tabouret. Quel réveil mouvementé! le pas mal assuré et l'esprit encore embrumé il se terra dans un coin de la pièce et la fixa l'air grave.

Son ventre émit un grondement significatif des jours de diète forcée. ça y est, la dame là, elle était en taverne la veille, voila d'où il l'avait déja vue. n'étais-ce pas elle qui avait offert des tournées dont Sad avait chippé deux belles chopes de bière? Il ne savait plus, il était mal éveillé et de très mauvais poil. ses yeux se posèrent sur un petit pain doré et un verre de lait, là tout près de la fenêtre. le gamin saliva à cette vue puis déglutit. Tant pis pour le pain, il fallait qu'il sorte de là, peut être qu'ils cherchaient à l'engraisser pour le revendre sur un marché aux esclaves! Il avait deja échappé à ces types sombres, qui recherchent des âmes perdues dans les rues désertes, pour alimenter leur petit commerce humain... et ils ne sont pas toujours là ou on les attend.

Il bondit vers la porte et sortit en trombe, manquant de renverser une petite table sur son sillage. Tres vite il se retrouva dehors et couru dans la rue avant de disparaitre au coin d'une autre ruelle.

Thea16

Thea s’était assoupi un instant et fut réveillé par des cris qu’elle entendait au loin.
Elle fut surprise de ne plus trouver le gosse dans son lit. Il avait fuit, sûrement par crainte, il avait l’air un peu sauvage.
Elle entendit encore ces petits cris dans les couloirs et ;sortant de ses pensées elle se leva et alla voir ce qui si passait.
-Ba Hida ,c’est toi qui cris comme ça, qu’est-ce qui t’arrive, toujours ses foutues contractions.
Elle embrassa son ami qui avait l’air de souffrir encore un peu, et regarda autour d’elle.
Elle aperçut les tisanes que Kachi avait laissé et alla lui en préparer une ne sachant pas quoi faire d'autre .
-Tiens Hida boit, ça ira mieux après, lui dit –elle en la rassurant sans faire voir ses craintes en la voyant se tordre de douleur.
Elle posa sa main sur son vente et senti le bébé bouger, il donnait même des coups de pieds.
-Ho Hida c’est merveilleux j’ai senti le bébé ,il bouge, WAOUUUUU
et bien il a l’air en forme lui au moins.
Elle pensa que Nauraude avait sûrement raison et que se n’étais que de fausses contractions.

Kachina

Elle s’était levée tôt, dès l’aube. Elle était inquiète à propos d’Hida et voulait savoir si le petit garçon était encore au dispensaire.

Elle fronça les sourcils en voyant la porte de la bâtisse entrouverte, pénétra à l’intérieur, appréciant au passage la fraîcheur des pièces protégées par les murs épais.

Sans surprise, elle vit que le gamin n’était plus là.
Il avait laissé le lait et le pain, quel dommage !!

Un sourire se dessina sur son visage, quand elle entendit des murmures dans la pièce à côté.
Hidatsa n’était pas seule.
Enfin, un peu d’aide ici, des bras supplémentaires, la tâche allait être plus aisée. Les soins plus complets……

- Hida, tu vas bien ?
- Oh, Théa, tu es là ? tu as fait de la tisane ? Oh, mon amie, merci de ton aide. Je suis un peu débordée, moi en ce moment. Merci.

Hida, se tenait assise, sur sa couche.
Fraîche et souriante.
Ses joues avaient retrouvé leurs jolies couleurs.

Un soupir de soulagement, s’échappa des lèvres de Kachi.
Le pire était passé, l’enfant allait encore attendre un peu.
Elle sourit, songeant – impatient ? comme son papa ? – et déposa devant les deux jeunes femmes, des petits pains dorés et encore chauds.

Elle ouvrit grand les fenêtres, laissant entrer le chaud soleil de l’été.

- Bon, tout va bien, je vois. Théa t’a donnée encore un peu de tisane. Je crois que tu vas pouvoir reprendre le cours de ta vie à présent, mais attention, prends soin de toi ma belle Hida…..

Un enfant, ce n’est pas une mince affaire, tu sais. Repose toi !!!!

Allez, je vais ranger un peu ici et puis, j’irai labourer un champ de blé …………..

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Hidatsa

La nuit avait été agitée pour la jeune femme, entre les contractions qui venaient la sortir de son sommeil et des bruits entendus dans le dispensaire sans savoir vraiment ce qu'il se passait. Elle pensait fortement à son fiancé pour se donner du courage et se fit sortir de ses songes par une voix douce et amicale. Elle vit Thea à son chevet, la rassurant et lui faisant prendre de la tisane.

Oh merci Thea, tu es un ange.

La main de Thea posait sur son ventre, elle lui sourit lorsqu'elle sentit le bébé bouger.

Oui merveilleux comme tu dis, c'est une sensation singulière que je souhaite à toutes les femmes de connaitre un jour.
Il n'y a rien de plus beau que de porter la vie, tu sais.

Elle buvait une gorgée de tisane quand Kachi entra dans la pièce, elle lui sourit et l'écouta faire ses recommandations.

Oh chouette, je peux rentrer chez moi, c'est vrai ?

Du repos, du repos, oui oui, pas de soucis !
Enfin...avec Toka, on aurait bien quelque chose à fêter...Elle lui sourit malicieusement pensant aux 8 mois passé aux côtés de son fiancé.

La mine réjouie, elle se leva du lit et prépara ses affaires.

Les filles, je tenais à toutes vous remercier pour vous être aussi bien occupée de moi. Votre attention et votre douceur m'ont beaucoup touché.
Je me demande ce que ce sera quand le jour J arrivera !

Des rires retentirent dans la pièce, les filles l'aidèrent à descendre impatiente de retrouver la chaleur de sa chaumière

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Bee.zee

Bee revenait de la mairie où elle avait consulté le panneau d'affichage pour trouver un emploi. Revenant chez elle les mains vides, elle se promit d'y repasser plus tard, en espérant qu'elle aurait plus de chance...

Elle déambula dans les ruelles, à l'ombre des bâtisses par cet après midi étouffant, profitant des moindres petits courants d'air qui faisaient voleter ses boucles blondes.

Elle se dirigea vers le dispensaire et s'y engouffra.
La jeune femme chercha dans toutes les pièces et trouva enfin Kachi, affairée.
Elle fit une grosse bise à son amie et lui proposa son aide.

"Je viens donner un coup de main, comme promis Kachi !"

Elle sourit à la jeune femme visiblement débordée.

"Qu'est ce que je peux faire, dis moi ? Je te proposerais bien de faire des tisanes ou autres mais j'ai peur d'empoissonner tout le monde, douée comme je suis, pas terrible terrible..."

Elle grimaça et attendit une réponse de son amie.

Kachina

Kachi lui chuchota à l'oreille :

- regarde par toi même, il y a beaucoup de choses à faire ici.
Tu fais comme moi, tu apportes ce que tu peux, ce que tu as.
Chacun fait de son mieux.

Je ne sais pas moi, il y a les lits à changer, du potage à réchauffer, et sinon, tu peux aller en forêt me chercher quelques plantes comme celle ci. J'en manque pour faire le tue la fièvre.

Fais ce que tu peux Bee, toute aide est la bienvenue.

Elle lui murmura encore en souriant :

- tu peux aussi simplement tenir la main d'un malade et le réconforter en lui tenant la main tu sais. ......
Mais bon, pour l'instant tout va bien, nous n'avons plus personne ici.

Il faut que tout soit prêt au cas où .....

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Bee.zee

Bee s'était activée pendant la retraite de son amie. Elle avait suivi les conseils de celle-ci et elle prit du récul pour récapituler ce qu'il restait à faire.

Les draps des lits étaient installés et sentaient le propre.
Elle avait passé sa dernière après midi au lavoir à nettoyer tout ça et en était revenue, un tas de linges trempés mais impéccables dans un grand panier, câlé sur ses hanches.
Elle avait également confectionné quelques couvertures supplémentaires, voyant approcher les mauvais jours à grands pas, avec de la laine dont elle ne s'était pas servie.
Elle les avait disposées au bout de chaque lit, et il lui en restait même une qu'elle rangea avec soin.

"Donc les lits, c'est fait !"

Elle fit un petit tour d'horizon avant de se rapeller les plantes que lui avaient demandées Kachi.

"Zut de zut ! Il va falloir que je pense à aller les chercher, humm, à quoi ça ressemble déjà ?"

Elle allait farfouiller sur une étagère et dénicha une feuille que lui avait montrés son amie quelques semaines plus tôt. Elle essaya de mémoriser sa forme et la replaça sur le meuble, se promettant de partir à la cueillette dès qu'elle avait un moment.

Elle repassa en revue les différents points, des chambres propres au sol ciré, mais pas trop quand même.
Elle s'était fait violence pour ne pas cirer trop, pour une fois...des glissades sont les dernières choses apréciées dans un lieu où l'on soigne, où l'on se rétablit et où l'on s'active tout au long de la journée.

Jossc

Epuisée et grandement malade, Jossc entra dans son dispensaire, la fièvre ne la quittait plus depuis des semaines déjà.
Elle se sentait tellement mal et toussait de plus en plus.
Regardant les lieux elle était contente d'être ici, que de bons souvenirs il y avait.
Elle déposa dans la cuisine un panier remplie d'herbes qu'elle avait ramené de son long voyage, une bonne odeur de soupe se dégageait du fourneau.

Un petit chat traversa la pièce, Jossc le regarda et le prit dans ses bras, même cet effort pour elle lui paraissait insurmontable.

Tellement de choses avaient changés ici. Du bruit a l'étage, surement des patients, cela faisait si longtemps qu'elle était partie...

La tête lui tournait, tout bougeait dans la pièce. Soudain le trou noir elle sentit juste le poids de son corps touché le sol et puis plus rien.

Noiraude

Le retour de son amies jossc n'avait pas été aussi joyeuse qu'elle l'espérait.La vision de son corps amaigrit et de son visage défait et fatigué en taverne ne présageait rien de bon.
Ses amies lui avaient suggéré de passer au dispensaire pur s'y proposer et se faire soigner. Jossc l'avait ouvert pour les malades et blessées du corps et de l'âme mais aujourd'hui c'est elle qui en avanit le plus besoin.

La sage-femme se dirigea vers le dispensaire pensant y trouver son amie Jossc au lit, une tisane prêt d'elle, emmitouflée dans d'épaisses couvertures pour réchauffer son corps gelé.

Noiraude poussai la porte et le spectacle de Jossc gisant au sol lui arracha un cri.

Ho par Aristote ,Jossc!

Elle se précipita vers son amie et guèta un signe de vie.
Son coprs était bouillant de fièvre et sa respiration haché et irrégulière.
Le mal dont elle soufflait semblait la dévorer à grande vitesse.

La jeune femme souleva la mourante,à l'étonnement de Noiraude celle-ci était légère et elle parvint sans trop de difficultés à la poser sur un des lit du RDC.

Elle l'a dévêtit entièrement et commença à lui passer un linge d'eau fraîche sur tout le coprs

Tout en sactivant elle cria vers l'étage

Kachi? Bee? vousêtes là?
vite j'ai besoin de vous!
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Kachina

Kachi, affairée à préparer de nouvelles tisanes, entendit les cris de Noiraude.

Lachant la jatte qu'elle tenait dans les mains, elle courut, dans le couloir, dégringola les escaliers et trouva Noiraude penchée sur Jossc.

Noiraude, qui ne perdait jamais son calme, semblait affolée là, ce qui fut loin de rassurer Kachi.

- Oh, Jossc ! Ma pauvre Jossc !!
Qu'est ce qu'il lui arrive Noiraude ?

Elle prit doucement la main de Jossc, celle ci était brulante. Jossc semblait totalement inconsciente et inerte.
La jeune femme si belle, n'était plus que l'ombre d'elle même, pâle, défaite . Ses merveilleux cheveux étaient collés sur son front.
Ses beaux yeux fermés...

Kachi sentit son coeur se glacer de frayeur. Elle connaissait juste le pouvoir de quelques plantes, c'est tout. Que faire ?

Elle croisa le regard de Noiraude, lui fit un geste d'impuissance.

- Noiraude, dis moi, que faut-il faire ?

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Noiraude

L'arrivée de son amie Kachi rassura un peu Noiraude.
Elle n'y connaissait rien dans les plantes et son aide était la bien venue.

- Noiraude, dis moi, que faut-il faire ?

La jeune sage-femme était bien en peine d'y répondre.La fièvre était intense et le peu de force de Jossc semblait fuir son corps à grands pas.
Sa peau virait au jaune terme preuve d'un ictère

Oh ma kachi je ne sais trop quoi faire,pendant que je m'occupait de la dévêtir j'ai repassé mes cours de médecine dans ma tête.
Je pense que le mal qui la ronge est la fièvre jaune.
Mais Jossc nous a dit être malade depuis plusieurs semaines,la rémission n'a donc pas eu lieu.
Tout ce que nous pouvons faire c'est essayer de faire baisser sa température et de l'hydrater au maximum,enfin si elle arrive à boire.
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Bee.zee

Bee avait à peine terminé d'envoyer quelques lettres et cheminait vers le dispensaire, ayant une couverture de plus à y apporter.
Elle poussa la lourde porte et tomba face à Noiraude et Kachi, agenouillées, affolées autour d'une jeune femme inerte. Elle accourut et son angoisse augmenta quand elle vit la figure livide de l'évanouie.

"Qu'est ce qu'il se passe les filles ? Que lui arrive-t-il ?"

Elle se maudit de ne pas avoir demandé à Kachi de lui enseigner quelques plantes utiles, elle se sentait complètement démunie et inutile...
Elle s'assit à genoux auprès de Jossc et leva les yeux vers Noiraude, lui lançant un regard inquiet et interrogateur...

"Je peux faire quelque chose ???"

--Lepetitchat

lepetitchat revenait de sa chasse, il avait attraper un moineau, une belle prise en somme pour un si petit chat.
Comme à son habitude il revint dans les cuisines du dispensaire des fois qu'une gentille dame soit dans le parage et lui donne du lait ou une caresse.
le lait et les caresses quoi de meilleur pensait-il.

Une dame était la, quand elle le pris dans les bras il l'a reconnue, c'était elle,
c'était LA dame, elle avait changée, semblait bien faible mais c'était bien elle.
Entre ses bras il se mit à ronronner se souvenant de sa première tasse de lait, celle qu'elle lui avait donner ici même. ronronnnnnnn ronronnn.

Soudain, elle ouvre les bras, ou plutôt les laisse choir, surpris lepetitchat se retrouve par terre.
Il ne comprend pas, pourquoi ses bras sont devenu tout mous, pourquoi sa si gentille dame est la, par terre, les humains ne se couchent pas ainsi sur le sol.

Il la regarde, pousse sa joue de son museau, la lèche, elle ne bouge pas. Miahouuuuuuuuu MIAhouuuuuuu MIAHOUUUUU Il miaule de plus en plus fort, ]MIAHOUUUUUUUUU mais rien y fait, elle ne bouge pas.

D'autres dames entre, elles l'amène dans un autre endroit, il les suit de loin. Elles lui retire sa peau, en pose une autre, différente sur elle, tournent autour d'elle, semblent inquiètes.

Lepetitchat profite qu'elles lui tournent le dos pour sauter sur le lit. Il se roule en boule sur ses pieds. Ne t'inquiète pas gentille dame, repose toi, je monte la garde.

Kachina

Kachi ouvrit les fenêtres en grand pour que Jossc , si elle rouvrait les yeux, puisse encore voir le merveilleux ciel de Lectoure, entendre les bruits familiers, les sons du clocher,du marché.....

Aidée de Noiraude, elle rafraichit le corps décharné de Jossc, avec une lotion parfumée.
Et, puis, faisant un signe d'impuissance à Bee qui venait d'arriver à la rescousse, lui fit comprendre qu'il n'y avait rien d'autre à faire.
Elle prit le petit chat dans ses bras , on aurait dit qu'il comprenait, il ne ronronnait plus.
Kachi s'installa avec lui dans un fauteuil tout près de la belle endormie.

Les yeux remplis de larmes, elle chanta à voix basse, une chanson douce, pour accompagner Jossc dans son dernier voyage......

Croisant le regard de ses amies, elle se souvint de la générosité, du dévouement, de l'entrain et de la merveilleuse beauté de Jossc, qu'elle avait peu connue mais beaucoup appréciée.

Sa voix douce résonna dans la pièce et ses amies l'accompagnèrent de leurs belles voix claires....

Vole vole petite aile
Ma douce, mon hirondelle
Va t'en loin, va t'en sereine
Qu'ici rien ne te retienne
Rejoins le ciel et l'éther
Laisse-nous laisse la terre
Quitte manteau de misère
Change d'univers

Vole vole petite sœur
Vole mon ange, ma douleur
Quitte ton corps et nous laisse
Qu'enfin ta souffrance cesse
Va rejoindre l'autre rive
Celle des fleurs et des rires
Celle que tu voulais tant
Ta vie d'enfant

Vole vole mon amour
Puisque le nôtre est trop lourd
Puisque rien ne te soulage
Vole à ton dernier voyage
Lâche tes heures épuisées
Vole, tu l'as pas volé
Deviens souffle, sois colombe
Pour t'envoler

Vole, vole petite flamme
Vole mon ange, mon âme
Quitte ta peau de misère
Va retrouver la lumière

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Soins et réconforts pour tous !

Jossc

Enfin de retour sur Lectoure, Jossc arriva avec ses amis de St Bertrand de Comminges où ils avaient séjourné quelques temps.
Elle avait eu de temps de bien réfléchir à un projet qui lui tenait à cœur et se décida à aller voir le représentant de la ville, qu’elle avait déjà croisé une fois ou deux en taverne.

Sur le chemin de la Mairie des chevaux passaient au trot, villageois allaient aux champs.
Le hasard voulu qu’elle tombe sur lui

--Bonjour cher bourgmestre, Vous tombez bien j’allais justement vous rendre visite.Comment allez-vous ce bon matin ?
--Bien, bien répondit-il et vous-même Dame ? Visiblement il ne se souvenait plus d’elle.

--Jossc du Vivier répondit-elle, voyant son air gêné.
--Oui !!! Comment trouvez-vous notre ville ? dit-il comme pour faire passer son oubli.

--Très bien merci oui je me plais bien ici et justement il y a une chose dont j’aimerai vous parler..
En marchant dans les rues j’ai pu apercevoir un bâtiment qui me semble inoccupé, et j’ai un projet auquel je porte la plus grande attention.

--Un bâtiment, lequel donc est-ce ? nous en avons plusieurs ici, dit-il en se frottant le menton.

Sire Frontenac passait de l’autre coté de la rue petit signe de la main.
--Bonjour Jossc cria t-il de loin .
--Bonjour Fronty Petit signe en souriant à son ami.

--Celui qui se trouve près du parc entre l’église et l’auberge, vous voyez ?--ha! oui je vois, pas très loin du bureau de la maréchaussée.

--J’aimerai installer un dispensaire à Lectoure et je me demandais si vous seriez d’accord pour que la ville me prête cette bâtisse ?
--Oui mais elle est en très mauvais état.

-- Je sais bien oui, il me faut faire quelques travaux dit-elle en minimisant la tâche, qui sera ardu …
--Pour en faire un lieu d’accueil décent pour tous les villageois de Lectoure qui auraient besoin de soins.

Jossc regarda le Maire il restait perplexe… aussi elle reprit de plus belle.

--Je vais embaucher quelques charpentiers et ouvriers pour refaire la toiture. Mes amis m’aideront à aménagé l’intérieur et passer la chaux sur les murs.. Jossc tentai de trouver des arguments valables

Jossc savait déjà que son amie Noiraude serait la sage femme, elle était ravie de sa décision et de son soutien.
Plusieurs charpentiers et forgerons c'étaient déjà portés volontaires, c'est sur elle ne manquerait pas de bras pour l'aider. Elle pensait aussi a Hidasta il y avait encore de la place pour occuper certaines fonctions, elle lui en parlerai plus tard. Le maire la tira de ses pensées qui étaient déjà a l'ouvrage.

--Bon comme vous voulez Dame Jossc, mais je verrai avec le conseil municipal afin que les choses soient claires, mais je ne pense pas que cela pose problème .
Cela nous manquait un dispensaire à Lectoure.

--Ah ! Que je suis sotte, j’ai failli oublier, j’aimerai faire un don a votre ville pour l’animation ou autre chose. Vous en jugerez bien l’utilité.

Petit sourire du Maire. Jossc réfléchissait déjà à la foule de choses qu’elles aurait à faire.

Jedn

Alors que la nuit tombait, Jedn quitta la mairie une torche à la main.
Il gagna rapidement la vieille bâtisse dont Dame Jossc lui avait parlé.
Il fit rapidement le tour du bâtiment, qui faisait peine à voir: les pierres se déchaussaient par endroit, le torchis qui les maintenait avait quasiment disparu, des pans de murs menaçaient même de s'effondrer.
A la lueur de la flamme, il se glissa à l'intérieur en enjambant la porte défoncée.
Le spectacle n'était pas plus réjouissant: l'humidité suintait des murs, par endroit couverts de mousse, la terre du sol était boueuse, des poutres sortaient presque de leur logement tandis que la toiture, ajourée par endroit semblait tenir par miracle sur la charpente en ruine.

et bien! ça ne va pas être simple... se dit-il

Il posa dans un endroit sec son sac à outils pour en extraire une série de cordelettes de différentes tailles. Il commença à l'aide de celles-ci, à prendre quelques mesures qu'il nota sur un parchemin: porte, écartement et dimension des poutres mais dut s'arrêter car sa torche faiblissait.
De guerre lasse, il refit son sac puis quitta les lieux.
En s'éloignant, il commençait déjà à réfléchir aux longs travaux à venir

Solidifier les murs...refaire un toit de fortune pour abriter les travaux...puis la charpente et la porte...les meubles...des lits...un plancher peut-être? Dans quelle galère me suis-je encore embarqué!
Enfin, je repasserai demain...

Il s'éloigna dans la nuit, perdu dans ses réflexions...

Jossc

Jossc avait commandé moult matériaux pour faire effectuer les travaux du dispensaire.
Satisfaite, elle vit arriver les chariots remplit de bois, de chaux et de pierres qui s'arrêtèrent à sa hauteur.
Enfin se dit-elle on va pouvoir commencer sérieusement.

Un Homme un peu rouge descendit du premier,petit et trapu, une vieille paire de braies, retenu par une ceinture de cuir qui faisait ressortir son ventre bedonnant, , se dirigea vers elle.
--Bonjour Dame, dit-il en retirant son vieux chapeau , usé et limé sur les cotés.
--Je doit livrer tout ça à la maison qui se trouve à coté du bureau de la maréchaussée.
Vous pouvez m’indiquer l’endroit je crois que je me suis perdu.

--Bonjour l’ami, non, non, vous êtes bien au bon endroit .

l’homme regarda la bâtisse derrière Jossc , ouvrit de grands yeux tout ronds.Il se racla la gorge et reprit.
--Rheumm. Rheumm pardon mais , excusez moi, c’est pour cette maison tout ça ?Crénom d’un pipe, c’est pas possible….. je m'attendais à une maison, pas une masure.

Son visage offrit un sourire un peu gêné devant Jossc, il reprit.

-- y'a du pain sur la planche dites donc, pourquoi Dame vous vous occupez de ça si je peux me permettre.

Jossc regarda l’homme un peu vexée tout de même, mais que croyait-il trouver un château flambant neuf. Pfff …Volontaire et déterminée elle reprit.

-- ça sera le nouveau dispensaire, oui... bon bref, faites poser ça là ?

Il y avait encore un endroit au sec, puis c’est pas si abîmé que ça tout de même...Avec de la volonté c’est pas trop compliqué de retaper une maison.
Une fois le déchargement terminé Jossc sortit quelques piécettes de sa bourse et les tendit à l'homme.

--Tenez, vous et vos compagnons allez donc boire un verre à la taverne.

--Merci Dame, heu.. bon courage à vous.

elle attendait maintenant les ouvriers, afin que commence les travaux.

Frontenac

Ayant fait la promesse à son amie qu'il serait présent aux aurores, Frontenac avait décidé qu'il y serait avant même que son amie se réveille, afin qu'elle le trouve déjà au travail à son arrivée.

L'endroit faisait peine à voir. En fait c'était encore pire que ce qu'il s'était imaginer.

Rendu là...aussi bien la démolir et en refaire une neuve, se dit-il...mais bon puisque cest Jossc je vais faire un effort.

Il commença par mettre un peu d'ordre dans les matériaux afin d'y voir quelque chose. Il choisit un coin au fond du terrain, derriere ce dispensaire en devenir qui était présentement en piteux état. Il transfera une à une les pierres laissés au devant de la maison. Apres cet éreintant boulot il constata que les rayons du soleil commencait à émerger au dessus des toits des chaumières. Il se dit que c'était là le meilleur moment de prendre la premiere gorgée de calva du jour, afin de se donner un peu de vigueur. Heureusement pour lui la journée n'était pas trop froide, et s'activer le réchauffait amplement.

Il poursuivit le déplacement des matériaux, amenant tout le bois derrière tout près des pierres amenées précédemment. Il ériga un abri de fortune afin de proteger les matériaux des intempéris et commença l'inspection complete des lieux.

À l'intérieur, il y avait une couche de poussiere sur tous les meubles ainsi que des toiles d'araignées un peu partout. La lumiere pénétrait mal les fenetres empoussièrées elles aussi. L'escalier centrale, qui fut sans doute un jour très beau était completement désuet et serait à refaire. Il faudrait aussi refaire le plancher à plusieurs endroits. La structure semblait saine, cependant lorsqu'il examina les fondations, Frontenac remarqua plusieurs pierres manquante, ce qu'ils devrait aussi réparer afin de s'assurer de la stabilité du batiment. Quelques carreaux de fenêtres était à changer mais la tâche n'était pas impossible, une fois rénové ce batiment sera super.

Il ressorti afin d'aller chercher quelques outils qu'il avait oublié chez lui.

Noiraude

En fin d'apres midi sous une pluie fine Noiraude décida d'aller voir l'avancement des travaux du dispensaire.
elle connaissait cette vieille batisse ,elle y passait devant tous les jours mais n'avait jamais pris la peine d'y pénétrer.
Trop peur que le toit lui tombe sur la tête.

Avec jossc elles avaient convaincu les pilliers de taverne de retrousser leurs manches pour faire de cette masure un dispensaire accueillant et propret.

Arrivée sur la place un silence pesant se fit entendre,pas le moindre bruit d'outils frappant sur des clous ou coupant du bois.
Par contre quelqu'un de conscencieux avait abrité les matériaux des intempéris.

Rhaaaaaa ben sont où les zhommes,
encore en taverne à se saouler comme d'habitude!
vont m'entendre les fénéants!

noiraude repartit d'un pas décidé tout en gremelant et se dirigea vers le centre du village, visiter toutes les tavernes à la recherche des ouvriers
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pnj

Agressé par sa jolie compagne, Ulthwe décida de finalement apporter son aide au dispensaire. A l’intérieur de la bâtisse, seul, il s’adossa sur un vieux mur et attendit patiemment l’arrivée des autres…

pnj

Étant seul dans le néant, en profite pour ranger un peu

pnj

Malheureusement, Ulthwe trébucha sur une planche et se fractura le bras GAUCHE, il rampa alors jusqu'à la taverne de Mymy qui lui fit un zoli bandage

Letrokoul

il avait dit oui

les matchs étaient finis

plus d'excuses

quand faut y aller faut y aller

et puis autant que ce soit spontané que de sa faire sortir de tav par Noiraude

Arrivant à la battisse délabrée il manque de faire demi tour . . .

d'autant plus qu'il n'y a pas grand monde alentour

pourquoi pas retourner attendre Jossc et Noiraude au comptoir après tout ?

elles sauront où le retrouver

Letro émet quand même un faible

"HE HO Y A QUELQU'UN ?"

espérant bien ne pas avoir de réponse et s'apprête à retourner à leur taverne toute nouvelle
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Letro,
Choyeur dilettante de sa reine; N°9 et Capitaine des béliers de Lectoure

Noiraude

Noiraude qui avait essayé de rameuter les poivrots au boulot à grand coup de chausses dans le derriere venait voir cela avait donné des résultats.

A premiere vu, rien n'avait changé se désola la jeune femme
son blondinet et son maigrichon avait pourtant promis de venir preter main forte.
Elle était prête à repartir lorsqu'elle entendit la porte vermulu de la masure grincer sur ses gongs.
Elle en vit sortir le cap, les yeux aux aguets.

Hééééééé Cap!
Ah enfin un courageux!
Merci d'être venu
alors tu commences part quoi,
que puis-je faire pour t'aider?

Puis le regardant d'un peu plus prêt

Ben sont où tes outils?
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Jossc

Jossc s'en allait de bon matin pour voir l'avancement des travaux.
Ses amis lui avait promis d'y faire un tour.
c'est un pas guilleret qu'elle marchait saluant Dames par ci Messires par là.
Les habitants de cette villes sont charmant pensa t-elle.
Tiens faudra que j'envoie des nouvelles des petits à mon époux. Petit sourire de satisfaction, ha que cette journée était belle .

Elle arriva enfin près du dispensaire. curieusement peu de travaux avaient l'air d'avoir été fait.

Elle entra et Horreur!!!!!!! Malheur!!!
rien n'avait bougé si ce n'est que les matériaux que son ami Fronty avaient mis à l'abri.

Cré non de non, c'est pas possible se dit-elle, lorsqu'elle entendit du bruit dans la salle d'à coté.

--Ha Noiraude tu es là, tiens sieur Letrokoul, vous ici! vous m'en voyez ravi, vous voulez du travail il n'y a que l'embarras du choix ici.
Commencé donc par le toit il besoin d'un peu de réparation, regardez les solives ils faut en remplacer quelques une afin de replacer les tuiles.

Si ça continue Noiraude je devrais moi même faire les travaux.
Elle se baissa et prit le marteau et quelques clous... à l'intention de l'homme qui était bien courageux d'être venu, lui adressa un sourire.

--Vous voyez je sais m'en servir. elle planta un clou dans la rambarde de l'escalier, sous le regard de son amie Noiraude.

Rire des trois compères.
-- allez je peux aider quand même ranger les outils ou même emmener du bois.
Mais chutt faut pas le dire hein!! je peux aussi vous offrir un verre.

pnj

Celeborn, se tenant l'arrière train, chercha pendant plusieurs heures cette sois disant vielle bâtisse.

Cepandant arrivé à l'adresse donné par la dame Noireaude, il crus recevoir un coup sur la tête ...

Cette chose à retaper ? impossible ! se dit-il .

Mais, après quelques secondes d'hésitation, il crus entendre du bruit et se rendit à l'intérieur, qui ne pouvais etre qualifier .

L'intérieur .... Vétuste, ignoble, inimaginable ....

Puis Noireaude, la femme qui lui avait mit un coups de pied dans le derrière, lui tomba dessus .

- A ba enfin ce n'est pas trop tôt ! dit-elle.
- Vi vi je sais ... Mais bon je suis là pas comme certains
- Oui c'est vrai ... dit Noireaude fier d'avoir convaincu un homme de plus
- Bon et bien j'attends les ordres . dit Celeborn
- Tu commenceras par venir nous aider à enlever tout ce qui traine pour éviter de faire comme Ultwhe . Puis nous regarderons la charpente plus en détails

Alors Celeborn se mit au travail suivant les directives de Noireaude

Noiraude

Le chantier commençait enfin à prendre vie.
Le capitaine de l'équipe de soule Letrokul ,et le compagon de Lyrawill avaient bien avancés.
Noiraude aidait de son mieux, en se rendant utile ca et là.

eh! Noiraude apporte moi des clous....noiraude tiens moi l'échelle...passe moi des tuiles!

Jossc n'était pas en reste non plus .Sa démonstration du planté de clou , après avoir déclanché l'hilarité dans le groupe, l'avait aussi mise à contribution.

Et bien ils sont longs à venir mais apres...
Ils nous prennent pour des esclaves ou quoi ?
enfin on ne va pas se plaindre, ca leur donnerai l'excuse pour partir.
allé ma jossc au boulot!
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--Waldek

Waldek allait devenir fou sinon assurément tourner bourrique...Mais où était donc encore passée la Baronne ? Fichtre! sa carrière d'escuyer au service du baron allait tourner court!

Elle avait encore réussit à tromper sa vigilance et lui qui devait l'escorter et la protèger courait partout ...

--Seul!

--Num de zo ! Lançant quelques boujous! à gauche et à droite n'entendant rien aux réponse qu'on lui faisait, il se mit en chasse...Remontant la piste de la Dame de son protecteur.

Une petite fille le menant par la manche contre promesse d'une piecette. La piste les conduisit à une mazure délabrée où semblait il , remue ménage il y avait.

Mettant ses mains en cornet il lanca un Hola! interrogatif à destination des ouvriers...

pnj

Et Céléborn, le plus habile avec sa langue répondit avec rage :

- Et ben c'est pas trop tôt !, De la main d'œuvre, espagnole, je parierais sur Dalmont !

Cependant, lorsqu'il descendit sur de l'échelle, il se retrouve nez à nez avec une personne de grande envergure .

- Arf désolé messire, je suis Celeborn ... Normalement pilier de taverne.

L'homme paraissait pressé, il demanda, dans un français moyen ou il pouvais trouver la reine . Et Céléborn lui répondit :

- En taverne pardi !, Vous ne pouvez la rater c'est l;a plus belle, elle se prénomme Lyrawill .

Alors Céléborn, vi que l'homme courut hors de la masure et ne se retourna point ... Céléborn se demanda vraiment qui pouvais bien étre cet homme .

Letrokoul

Bravo !

le planté du clou magnifique dame Jossc

il faut pas croire c'est tout un art: tenir le clou d'une main, le marteau d'une poigne ferme et sans trembler asséner un coup violent mais contrôlé en plein sur la cible . . . mais ça frise la perfection ça !

ha que j'aurais tant aimé vous accompagner sur le toit pour revoir ce prodige s'accomplir . . . (soupir)

s'aperçoit que Noiraude et Jossc le regardent d'un drôle d'air

comment ça pourquoi je monte pas la haut ?

euh

mais je suis forgeron moi pas charpentier
et qui c'est qui va vous faire les clous si je m'y colle pas ?

tieng d'ailleurs je crois qu'ils sont à point
bougez pas je reviens aussitôt après être passé chez nous les récupérer !

et il s'apprête à foncer chez Cléo . . . les clous ça attend pas . . . surtout à l'heure de l'apéro
_________________
Letro,
Choyeur dilettante de sa reine; N°9 et Capitaine des béliers de Lectoure

pnj

Délaissant quelques temps l'étouffante chaleur de sa forge pour aller prendre l'air au frais (des coups à attraper la crêve, ça !), Lyllah se dit qu'il était temps d'aller faire la connaissance de ces Normands qui s'étaient installés à Lectoure, et qu'elle n'avait pas encore eu l'occasion de croiser.

Vu l'animation que cela produisait en taverne, il était difficile d'ignorer qu'une certaine Dame prénommée Jossc cherchait de l'aide pour retaper une des maisons inhabitées...

Les petites rues du village l'amenèrent bientôt à une vieille bâtisse qui était restée déserte pendant des années, mais qui aujourd'hui résonnait d'une vie nouvelle :
BANG ! BANG ! CRASSSSSSH !
- Aïïïïïïe !
- ça va ??
- oui oui !!

Sur le pas de la porte, elle manque de se cogner à Letro qui s'apprête à sortir... Tiens, je croyais qu'il fallait donner un coup de main, pas fuir !

Elle aperçoit la tête de Noiraude et s'écrie : Bonjour ! Letro s'en va, je le laisse partir ?

Bloquant toujours la sortie en attendant, elle annonce d'une voix forte :
Bonjour tout le monde, je suis Lyllah, forgeronne ! Il y a besoin d'aide, par ici ?

--Thybald

Il était parti du domaine du vivier, pour rejoindre la Baronne.
Elle lui avait dit surtout soit discret, il ne faut pas qu'on te vois partir. Drôle d'idée que ça encore! comment être discret avec tout ce monde qui lui demandait d'être présent.
Thybald travaillait au service de Jossc, depuis le début, il faisait un peu tout .
Arrivant devant la fameuse maison. si encore ce nom était digne de ces murs ...
A peine fût il arriver qu'il vit Valdek sortir du fameux ou futur Dispensaire.

--Toi ici, c'est que la Baronne n'est pas loin, fichtre!! parle !

--Oui...Non... Sire Valdek,Bafouilla t-il, justement je viens juste pour voir si les travaux avancent et apporter un peu d'aide.

Valdek fronça les sourcils,il ne plaisantait jamais avec le travail qui lui était confié et ne crût pas un mot de ce que Thybald avait dit, il en était certain.
Il se dirigea vers la porte ou une Dame s'appretait à entreil l'a suivit et entra dans le Dispensaire, laissant l'escuyer derrière lui.

Jossc

Jossc sortit d'une pièce à l'arrière du dispensaire et entra dans le hall elle vit son fidèle serviteur thybald et une charmante Dame.

-- Bonjour dame, je suis Jossc entrez je vous prie.

Les travaux avaient à peine commencé et déjà du monde se proposait pour aider.

--Ha! Thybald, entre tu vas aller aider pour la charpente. Personne ne t'as vu?

--Bah... c'est que j'viens de croiser Valdek Madame la Baronne.

Petite grimace de Jossc et geste de désinvolture.

--Pas grave il est parti au moins?

-- Peut être , je ne sais point madame, je l'ai laissé dans la rue.

--Ne perdons pas de temps, il faut avancer dans les travaux, sinon dans dix ans on y est encore.
Thybald acquiesça et monta vers le haut de la maison.
se tourna vers la dame.

--Dame ?vous êtes prête a nous aider, que savez-vous faire exactement?

Jossc attendit la réponse.

--Waldek

--Toi ici, c'est que la Baronne n'est pas loin. Fichtre!! Parles !

--Oui...Non... Messire Valdek.

Bafouilla t-il, avant de reprendre...

--Justement je viens juste pour voir si les travaux avancent et apporter un peu d'aide.

Valdek fronça les sourcils,il ne plaisantait jamais avec le travail qui lui était confié et ne crût pas un mot de ce que Thybald avait dit, il en était certain. La Baronne ne devait pas être loin si ce pendart de Thybald trainait dans les parages...

Il vit Thybald se diriger vers la porte où une Dame s'apprètait à entrer, il se fondit dans l'ombre d'un porche en face du futur dispensaire et observa silencieusement la masure. Après tout son rôle était de protéger la Baronne, pas de l'espionner.

Il sortit de sa sacoche un bout de bois et commença à le tailler avec son coutelas, prenant son mal en patience.

Et murmurant pour lui même.

--Vivement que le Baron revienne

--Thybald

Thybald avançait rapidement dans les travaux. la charpente était maintenant réparé.
Bing Bing, bing!!!
Dans tous les coins ça tapait et cognait de partout,Peu de personnes étaient là mais malgré tout les gens présent montraient leur efficacité.
Toute fois l'homme à tout faire de Dame Jossc avait un peu soif.

--c'est que je boirai bien un petit coup .

Il se dirigea vers le rez de chaussé du bâtiment et en passant devant la fenêtre aperçu une silhouette sous le porche d'en face.
Il allait de ce pas en avertir Dame Jossc.

-- Madame la baronne, je crois bien que votre protecteur est en face là! regardez sous le porche?

-- He oui c'est bien lui.
Allez les amis profitons en pour faire une petite pause, Thybald va porter à boire à ce pauvre valdek, quoi qu'il doit avoir ce qu'il faut sur lui je suppose.

Grand sourire de Jossc

Thybald sourit et sortit sa gourde.

Jossc

Jossc buvait tranquillement son verre quand tous le monde reprit le travail, elle se posa quelques minutes sur des sacs de chaux qui se trouvais là.
Ses pensées vagabondaient, imaginant son dispensaire prêt à fonctionner.
Le jardin havre de paix et de repos, des oiseaux chantaient et parsemés de fleurs multicolores.
Bang, bing bing!!!!
Le bruit fracassant des marteaux la sortit de ses rêves.

-- Thybald Sire Letroukoul va venir faire ça laisse tomber l'escalier et commence à passer la chaux sur les murs du haut .

-- Bien Ma Dame, êtes vous certaine qu'il va venir?

--Oui oui j'ai passé un contrat avec lui, je crois qu'il va le respecter.

--Maxime

Le vieil Homme avait reçu une Missive de son amie Jossc, il l'avait connu enfant prés de Milan.
Prit sous son aile, ensemble ils avaient toujours été très liés.Malgré les lourdes années qui pesaient sur ses épaules il prit la longue route pour aller la rejoindre.
Maxime marchait le corps droit et genoux un peu raides comme si il gouvernait un cheval, fatigué et un peu usé, jamais il n'aurait pensé revoir sa petite, ses souvenirs étaient pourtant bien là, toujours présents.

Posté à l'écart ce petit village perdu au fin fond d'un Comté du royaume de France, il réfléchissait à l' idée folle de Jossc.

Têtue comme il l'a connaissait elle s'était surement mise dans un pétrin monstre.
Mais que faisait donc son époux, franchement Maxime ne le connaissait pas. D'après la petite il était formidable.

--Bon je ferai surement connaissance se dit-il.

Un petit sourire se dessina sur ses lèvres. Plus si petite que ça finalement.
Il reprit son chemin jusqu'à la fameuse demeure.
Entre lézardes, cloques et verrues la façade perdait son crépi par morceaux qui éclatait sur le sol pour se réduire en poudre.
Les herbes folles du jardin se mêlaient jusqu'à la lisère du champs.

Point de clochettes pour annoncer un visiteur, un frappement à la porte et voilà qu'au mépris de ses appréhensions elle s"ouvrit de suite.
Un visage radieux lui faisait oublier d'un coup toutes ces années passées.

--Mon petit poucet, comment vas-tu?

--Maxime!!! s'écriât-elle en se jetant dans ses bras.
--Oh làlà ça fait des années qu'on ne m'a pas appelé comme ça, j'y crois pas te voir ici, dis moi que je ne rêve pas hein?

--Doucement ma belle, tu vas me faire tomber, c'est que je ne suis plus tout jeune, non tu ne rêves pas je suis bien là et heureux d'être arrivé enfin.
Maxime était de constitution solide, le poids des ans ne se voyaient pas autrement que sur la dureté de ses traits.

--Tu es radieuse, mais vas-tu me laisser à la porte?

--Non entre allons c'est l'émotion de te revoir, j'ai tellement de choses à te raconter maxou.

-- Explique moi donc ton soucis, j'ai cru comprendre que tu avais besoin d'un coup de main, ou est-ce un prétexte pour me faire venir?

L'expression du visage de Jossc laissait voir que un peu des deux était la cause de son voyage, ce qui ne déplaisait guère à maxime heureux de revoir sa petite.

Jossc

Quelques coups sourds et volontaires sur la porte fit sursauter Jossc qui s'empressa d'ouvrir.
Un visage qui n'avait guère changer au fil du temps apparu dans l'embrase.

--Mon petit poucet, comment vas-tu?
--Maxime!!! s'écriât-elle en se jetant dans ses bras.
--Oh làlà ça fait des années qu'on ne m'a pas appelé comme ça, j'y crois pas te voir ici, dis moi que je ne rêve pas hein?

Jossc était toute perturbée à la venue de son ami, qu'elle considérait comme son père. Elle se jeta dans ses bras forts et musclés.
Souvenirs d'enfances qui remontaient. Sentiments contradictoires mêlés de peines et de joies.

--Oh mon Maxou, je vais laisser tomber mon projet je crois, je me suis embarquée dans un truc, regarde un peu les travaux, malgré quelques amis nous avons du mal.

-- Allons petit poucet! tu ne vas abandonner comme ça non! je t'ai connu plus volontaire,tu vas voir Maxou est là il va t'aider.

Jossc se souvenait encore le jour ou Maxime l'avait surnommé ainsi, elle avait perdu les quelques pièces de monnaies pour acheter le pain.
Avec son ami sa petite main dans la sienne, ils avaient fait le chemin à l'envers et retrouvé les piécettes une à une sur la route.
Depuis ce surnom lui collait à la peau.

-- Maxime, je suis heureuse tu vas m'aider?
Jossc se sentait tellement à l'abri de tout en sa présenceque cette question lui paraissait bien futile.

-- Évidement que je vais t'aider, mais que fait ton époux, avec ses gens il ne peut pas faire venir du monde lui?

La Baronne sourit et jeta un petit regard par la fenêtre,Valdek était toujours là.

-- Tu sais mon époux est souvent sur les chemins maxime, j'ai hâte de te le présenter tu vas voir c'est un homme charmant, et mes enfants aussi ils grandissent bien maintenant il marchent tu sais!

Jossc et Maxime continuaient a papoter de toutes ces années qui étaient passées si vite.

--Thybald

Thybald en train de réparer le palier de l'escalier, s'attaqua à la rambarde qui était juste déboité, il remboita les morceaux un à un et les vissa de façon à qu'il n'y ai aucun danger de chutes.
en descendant il vit sa maitresse discuter avec un homme de taille assez corpulente. S'arrêta de travailler ce qui fit tourner les têtes des deux personnes vers lui.

--Thybald, viens donc que je te présente mon ami Maxime.

Sourire aux lèvres Tybald s'approcha.

--Maxime voici Thybald, l'homme à tout faire de mon domaine, une personne sur qui je peux compter entièrement.

Thybald s'essuya les mains sur ses braies et serra fermement la main de maxime.

--Enchanté sire, ravi de faire votre connaissance.

--Non! pas de Sire entre nous, je suis là pour aider Jossc, nous allons donc travailler ensemble.
Fais moi donc visiter les lieux. dit-il d'une voix rauque et grave.

Les deux hommes entreprirent donc un bilan rapide des travaux restant.
Thybald avait déjà fait le plus gros bien sur, il restait encore à faire mais cette maison commençait enfin à être digne de son nom.

Maxime regarda son futur compagnon de travail droit dans les yeux.

--Bon des demain nous continuerons ensemble, là j'ai besoin d'un peu de repos après ce voyage. Nous attaquerons les murs à la chaux, je m'y connais bien, j'ai fait ça longtemps en Italie
dit-il avec un rire puissant.

--D'accord Maxime alors reposes toi, je ne doute pas que Dame Jossc t'aura fait préparer ce qu'il faut pour ça, son hospitalité est reconnue de tous, la table est bonne et l'accueil chaleureux.
Je vais arrêter aussi moi pour aujourd'hui, je crois qu'un peu de repos me fera le plus grand bien.

Il était temps de rentrer, avant d'être surpris par la nuit, les routes n'étaient pas rassurantes en ce moment, loups et brigands trainaient souvent sur les chemins environnant.

Letrokoul

tout au fond de sa mémoire il s'en souvient: il a promis de rendre visite au chantier de Dame Jossc.

Comme il est poli il vient donc honorer sa promesse par cette belle journée, prémisse de printemps imminent.
Il arrive avec sa caisse à clous et son gros maillet, avise la Dame en discussion de chantier avec des travailleurs.

Salutations à tous
Il y a encore de l'ouvrage il me semble, je n'ai sans doute pas assez trainé en route.

Petit coup d'œil à Jossc pour vérifier qu'elle n'est pas trop en colère contre lui

Alors qu'est ce qui branle et plus et menace de s'écrouler si je n'y remédie pas de suite ?
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Letro,
Choyeur dilettante de sa reine; N°9 et Capitaine des béliers de Lectoure

Miline

Le soleil se levait à peine lors-ce-que miline passa devant le bâtiment en rénovation, un panier a la main. Il lui sembla que les travaux avensaients bon train. Elle posa le panier devant la porte d’entrée. Il ne contenait pas grand-chose, une couverture et une paire de drap, confectionnés lors des quelques nuit ou le sommeil l’avais fuit.

Dame Jossc en fera surement bonne usage.

Puis elle continua son chemin d’un pas rapide.

Valeria053

Val venait de s'installer à Lectoure, elle passa alors devant un disons, un chantier... Voyant l'enormité du travail, elle fit demi tour et parti en direction de la forge.

A la forge

Elle demanda alors à p'ti Colin de charger la charette avec l'aide de Radigan.

Radigan, aide p'ti colin à charger la charette avec du bois, les outils, et du fer mets aussi quelques vivres, je crois que l'on va avoir besoin de force il y a un gros travail qui nous attends un peu plus loin

Une fois tout chargé, ils partirent en directon du chantier que val avait vu un peu plus loin.

Sur le chantier

Une fois sur place, p'ti colin et radigan dechargerent la charette et Val parti à la recherche du propriétaire afin de proposer son aide[i]

Ohé ohé il y a quelqu'un, je viens de m'installer et j'ai cru voir que vous aviez besoin d'aide, mon fils, mon aide forgeron déchargent du matériel on peut peut etre vous aider?????

Val charcha du regard et attendit qu'on lui reponde

Jossc

Jossc qui rentrait d'un petit voyage s'arrêta quelques instant au dispensaire.
son amie Val était là en train de faire decharger du materiel, ainsi que letroukoul qui attendait en sirrotant qu'on lui trouve de quoi s'occuper.

-- Bonjour tous le monde alors commençons par voir ou en sont les travaux.

Jossc monta a l"étage la toiture était terminée, l'escalier aussi. il restait les portes des chambres a réparer et les peintures a refaire.
elle redescendit et s'adressa aux nouveaux venus.

Letroukoul tu peux aller remettre en état les portes en haut s'il te plait?

Val mon amie, il faudrait me remettre en état les fenêtres du bas, puis la orte d'entrée aussi a besoin de ferrures.

Le regard de jossc fut attiré par un paquet de linge posé délicatement sur une table dans un coin de la pièce, un petit message laissé dessus lui fit connaitre la provenance.

Jossc déplia la jolie couverture et les draps qui sentaient bon la lavande.
elle irai remercier la petite milline pour ce geste qui la touchait droit au coeur.

Hidatsa

Comme tous les matins en allant au poste du guet, Hida regardait l'avancée des travaux du dispensaire. De l'extérieur, la bâtisse ressemblait enfin à quelque chose, le toit avait été refait. Elle décida d'aller jeter un oeil à l'intérieur. Elle entra et salua toute les personnes présentes qui s'attelaient à la tache.

Bonjour tout le monde !!

Wouah ben dites-moi, quelle transformation !!

Joss, il me faudrait la hauteur et la largeur des fenêtres si tu veux que je te fasse de beaux rideaux ! De quelle couleur les veux tu ?

Sort de son baluchon un dizaine de bout de tissus, de matières et de couleurs différentes.

Je t'ai amené quelques modèles, dis-moi si y'en a un qui te plait et je me ferai un plaisir de te confectionner de belles parures.

Si tu as besoin de mes services pour autre chose, n'hésite pas !

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Jossc

Hida venait d'entrer avec un paquet sous le bras, l'air radieux de son visage laissait voir un bonheur qui lui sciait bien.
--Bonjour Hida, je suis heureuse de voir ici, vient que je te fasse visiter, tu as vu les transformations.

Au rez-de-chaussée il y a ce grand hall d'accueil qui dessert quelques pièces, regarde a gauche au fond ce sont les cuisines.

Puis en face un réfectoire ou les gens qui ne sont pas obligés de rester alités pourront venir se restaurer, cela donne sur le jardin, l'été on pourra déjeuner dehors comme ça.
Puis là c'est la salle de consultation.

Jossc ne se tarissait pas d'explications.

-- viens voir à l'étage, il y a plusieurs chambres individuelles et deux grands dortoirs.
Pour la largeur des fenêtres je demanderai à Thybal de te dire tout ça.
Ho !!qu'il est joli ce tissus, couleur madras, cela fera bien dans les chambres.

La Baronne regardai les échantillons et s'arrêta sur plusieurs modèles.
Le vichy pour le réfectoire et la cuisine sera super, ce vert amande pour l'entrée.

--Franchement tes étoffes sont magnifiques chère Hida, je t'en remercie.

Après avoir fait le tour du propriétaire elles redescendirent toute deux et se dirigèrent vers la cuisine afin d'y boire une tasse de café.

Noiraude

Noiraude était revenue à Lectoure depuis quelques semaines mais trainait du pied.
Elle n'avait plus l'entrain d'avant mais les beaux jours revenaient et avec eux son énergie.
Après avoir bu une décoction de Kachina,fort amère, ses maux de tête avaient quelques peu diminués.Cela faisait bien longtemps quelle n'avait pas bu comme cela et le réveil avait été bien dur.
Peu de personnes avaient été témoin de sa gigantesque boulasse .
En entrant dans la bâtisse ,la jeune femme se forgea un sourire éclatant et salua les personnes présentes.

Bonjour la foule!
Et bien je vois que les fainéants ont enfin mis la main à la pâte^^
Oh vous regardez quoi les filles?

Noiraude s'approcha de ses deux amies.
Elles étaient occupée devant un étalage d'étoffe.
un tissu d'un jaune vif lui fit mal aux yeux

Ah berk! qui l'est moche celui là, si les malades le regardent trop ils ne guériront jamais.
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Hidatsa

Hida avait apprécié la visite, tout était organisé pour que les futurs patients soient bien installés et ne manquent de rien.

Wouah c'est immense ! De dehors, on ne voit pas la grandeur des pièces, c'est vraiment du bon travail !

Elles étaient redescendues, Noiraude s'était joint à elles dans la cuisine, une bonne tasse de café les accompagnèrent dans leur discussion.

Merci pour le compliment Joss, je suis ravie que mes étoffes te plaisent, tu as fais le bon choix des couleurs. Pour chaque pièce, il faut une atmosphère différente.

Elle pinça la cuisse de Noiraude quand elle fit une remarque sur un des tissus

Beuh l'est pas moche d'abord ! Disons qu'il ne se prête pas pour une chambre d'un malade, je te l'accorde. Il faudrait de préférence choisir des des couleurs pastelles pour les chambres afin de ne pas agresser la vue des patients, déjà qu'ils auront la voix grinçante de Noiraude...Elle lui fit un grand sourire taquin puis but une gorgée de café.

Je me mettrai à l'ouvrage dès que Thybalde m'aura donné les mesures, après je vais être très occupée avec la construction de l'auberge, j'espère d'ailleurs que vous m'aiderez à la décorer ! Enfin...on en est pas là...

Elle finit sa tasse de café et revient à leur conversation précédente

Joss, tu as une idée de la date d'inauguration de ton dispensaire ?

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--Thybald

Suivant la bonne odeur du café, Thibald arriva dans la cuisine, d'un revert de la main essuya son front et regarda envieusement la boisson qui fumait dans les tasses.

--Oh Thibald mon ami, entre donc!! veux-tu une tasse de café? Jossc se retournant vers ses amies...
--Cela ne vous dérange pas j'espère?

--Oui dame Jossc dit-il en tendant un papier à Hida, griffonné .

--Voici les mesures exactes des fenêtres Dame.

Thibald prit place à coté deNoiraude et se servit une tasse de café.

Miline

Miline rentrai de la foré avec quelques fagots, comme elle en avait de reste elle décida de les porter au dispensaire car il faudra bien y faire du feu sous peut. Elle entra et se laissa guidée par la bonne odeur de café jusque dans la cuisine.
Bonjour, bonjours tous le monde
Bonjour Miline, entre donc et prend un café dit Jossc
Je veux bien merci Miline sourit
Miline s’assoie à la table et prend la tasse de café fument que lui tend Jossc
Dame Jossc j’ai porté quelques fagots, avec les travaux qui sont bien avancés il faudra bientôt pouvoir allumer l’âtre, ils sont devant la porte, il faudra me dire ou les posés.

Kachina

Kachina poussa doucement la porte du dispensaire.

Il n'y avait plus personne.

Apercevant une plume et un parchemin sur la table, elle écrivit.

" Dame Jossc, on m'a parlé de votre projet et je viens vous proposer mes services.

Je connais le secret des plantes.

Je sais les tisanes qui guérissent, les potions qui soulagent et les lotions qui soignent.

Si vous avez besoin de moi, n'hésitez pas "

Elle respira une dernière fois cette odeur de café, en aurait bien bu une tasse, mais bon, ça serait pour une autre fois peut être.

Allez, je vais travailler ........

Sons

en deambulant dans les rues de la ville sons,arrive devant une battisse,ou sembler trainer quelques outillages,finissant d'arriver,il en poussa la porte,en y esperant trouver quelqu'un...holla...il y aurait il du monde par ici !!..puisque je suis la encore pour quelque jour ..je peux vous proposer mon aide..n'entendant pas de reponse,il fit quelque pas pour visiter l'interieur,et voir a quoi ete destiner cette battisse..ça a l'air destiner a un dispensaire..je ne suis pas au courant des soins qu'apporte les plantes..mais je vois qu'il reste quelque menu travaux a terminer..autant que je leur offre mon aide..j'ai une dette envers ces villagois...je pourrais bien pratiquer quelque heure de travaux pour eux..çe serais une façon de les remercier...je sais encore me servir de mes mains..et je suis tres bon charpentier..apercevant une note, deja deposer sur un coin,il decida d'y ajouter deux petits mots de plus

Citation:

en remerciement de tout se que je vous doit,je peux vous faire quelque menu travaux,je sais clouer,couper du bois,faire des toit de chaume si necessaire,et autre oeuvre,demander je me ferais un plaisir de vous venir en aide,je loge chez l'habitant,je travaille a l'exterieur de la ville en journee,et passe quelque fois en taverne, l'orsque je ne suis pas trop pris au tribunal le soir

sons

il repoussa la note vers le centre de la table,et reparti en direction du tribunal voir ou en ete son affaire
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au fil de l'eau.. où le courant le mène..

Jossc

Jossc arriva de bon matin, elle vit thybal déjà au travail.

--Bonjour Dame Jossc, des votre départ hier des gens sont passés, une dame qui m'a parlé d'épices et un homme qui voulait nous aider.

Elle regarda son ami, d'un air dépité.

-- Oh! mince tu leurs a dit de revenir? comment se nomment-ils?

--Sire Sons et Dame Kachina.

La Baronne commença à installer les rideaux aux fenêtres. et alluma la cheminée avec les fagots de son amie miline;

--Nous avons bien travaillé Thybal, as-tu vu maxime aujourd'hui?Quand j'ai quitté le domaine il était déjà parti.

--Oui, je l'ai aperçu qui se dirigeait avec votre chien Mortar, vers la forêt.

Jossc était rassurée et continua son ouvrage, en se disant que tout devait être prêt pour le retour de son mari dans 3 semaines.

Sons

sons, un couvreur en chaume, de passage en cette ville, achevait un soir de couvrir le toit de l'hospice qu'il espérait bien voir fini un jour
Son travail fini, sons descendit de son échelle et l’enleva pour la serrer à l’intérieur de la maison, avec ses autres outils, ainsi qu’il en avait coutume chaque soir au moment de regagner son logis. Mais, quand il ouvrit la porte à cet effet, il fut tout étonné d’apercevoir une ombre debout dans le couloir qui séparait l'espace réserver au lit, de la pièce de décharge.
- Qui est là ?, demanda-t-il, non sans un petit froid dans le dos, car il était certain que, de toute la journée, pas un être vivant ne s’était montré dans les alentours.
L’ombre ne bougea n'y ne répondit. Alors il répéta sa question.
- Qui est là ?
Même silence de la part de l’inconnu.
- Sacré Dié, se dit sons, voici un personnage qui ne semble pas désireux de lier conversation. Il ne doit cependant pas s’être introduit ici pour voler, car, puisqu’il n’y a encore que le toit et les murs, je ne vois pas ce qu’il pourrait emporter. Je vais l’interpeller une troisième fois ; s’il persiste à faire le muet, tant pis, je lui enfonce mon échelle dans le ventre : ça lui ouvrira peut-être la bouche, du même coup.
Et, de recommencer pour la troisième fois :
- Qui est là ?
Et cette fois fut, en effet, la bonne, car l’homme mystérieux releva la tête qu’il avait jusqu’alors tenue obstinément baissée sur la poitrine, et, d’une vois caverneuse, il prononça :
- Da vestr ha mestr an holl, pa teuz c’hoant da glewed (Ton maître et le maître de tous, puisque tu désires le savoir).
La curiosité de sons était plus que satisfaite. Dans le visage de l’homme, la place des yeux et celle du nez étaient vides, et la mâchoire inférieure pendait. Le couvreur ne se soucia pas d’avoir d’autres explications.
Il planta là son échelle et se sauva de toute la vitesse de ses jambes : il avait reconnu la mort qui hanterait un jour ce lieu
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au fil de l'eau.. où le courant le mène..

Jossc

Elle était de retour dans son petit village après un voyage, pour peu de temps le devoir la rappelait déjà.
A peine entré dans son hospice elle vit que peu de choses avaient bougés depuis son départ.
Il fallait absolument que tout soit près pour le retour de son époux.
Jossc avait commandé le mobilier qui ne tarderait plus à venir maintenant.
Bientôt l'inauguration aurait lieu.

Un petit bruit la fit sursauter, perdue dans ses pensées.

Miaouuu miaou !!

--Oh que fais-tu là toi?

Un petit chaton arriva vers elle, sa démarche peu assuré montrait son jeune age.

--Viens par ici, où est ta mère toi?

Jossc l'emmena vers la cuisine pour lui donner un peu de lait qu'il bu rapidement.
En le regardant faire, elle vit ses moustaches trempées dans le lait ce qui donnait un air rigolo.

--T'es trop mignon toi, tiens si ta plus de maman je te garde ici, tu seras la mascotte de cette maison.
Faut que je te trouve un nom maintenant.

--Lepetitchat

Miaouuu miaouuu miaou

le petit chat regardait Jossc tout content d'avoir son petit bidon plein de bon lait frai, il ronronnai.
ronronnnnnnnnnnn

Miaouuu miaoumiaouuu

Lacsap

Lac entre pour la première fois en ces lieux. Son amie Miline lui a conseillée dans son pigeon de venir ici demander un remède, après que Lac lui est raconté ses petit soucis.

Bonjour dame Jossc, j'aurai souhaité un remède pour mes problèmes. Je commence un peu à voyager, et pendant ces voyages le changement de nourriture, la peur des brigants, la fatigue, m'occasionne quelques troubles digestifs. Je vous serait reconnaissant si vous pouviez m'aider.

Lac sort de la demeure après que dame Jossc lui ai demandée de repasser dans plusieurs jours, le temps qu'elle prépare un breuvage.

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Kachina

Kachina, cheminait d'un pas alerte, dans la ruelle qui menait à l'église. Elle dépassa celle ci et arriva au dispensaire de Jossc.

Elle déposa sur le seuil le panier qu'elle avait porté jusque là et l'odeur des herbes médicinales qu'il contenait lui monta aux narines.
Elle frappa doucement à la porte.

- Dame Jossc ? je vous apporte comme promis quelques herbes de ma composition.

Sortant un petit pot qu'elle posa sur la table, elle ajouta :

- j'ai de la crème pour les articulations douloureuses à base d'arnica.

Fouillant dans le panier, elle tira un flacon contenant une lotion pour aider à cicatriser les plaies, faite à base de lait de chèvre bouilli.

- Voici aussi quelques savons parfumés aux fleurs des champs, doux mais efficace pour désinfecter les mains avant les soins.

Souriant, elle prit délicatement les pots de tue -la-fièvre qu'elle avait préparé la veille avec de l'écorce de saule qu'elle avait longuement fait bouillir à petit feu. Elle l'avait ensuite transvasé dans des pots avant de les sceller d'une couche de cire. L'odeur un peu amère de la potion, était désagréable au goût des patients, mais l'utilité de ce remède n'était plus à démontrer.

- Ceci vous sera d'une grande utilité dame, en cas de fièvre. Vous pouvez le conserver un mois au moins, ensuite, je vous en referai. Il faut en prendre un peu sur le bout de votre doigt et en déposer un peu dans la bouche du malade. Vous devrez recommencer toutes les heures jusqu'à ce que la fièvre tombe.[

Elle posa les pots sur la table à côté du flacon et rajouta quelques sachets de tisane de sauge pour les foies fatigués par les beuveries en taverne, et quelques feuilles de menthe sauvage sèchées qu'il faudrait ajouter à de l'eau chauffée pour les estomacs fragiles et perturbés par trop de soucis ou d'excès en tout genre.

[color=darkblue]- Voilà dame Jossc, chose promise, chose due. Je reste à votre service.

Kachina s'inclina dans une petite révérence.

Reprenant son panier, elle rassembla quelques cheveux échappés de son épaisse tresse, puis adressant un dernier sourire à dame Jossc, elle se dirigea vers la sortie........

Lacsap

Lac rentre de voyage, il a les mains abimées par la cueillette des fruits à SBC

Il est bien allé au dispensaire la bas, mais il y avait tant de mourant, qu'il s'est plus fait embaucher que soigner.
Ha Soeursixtine et sa voie forte, claquant ses ordres, et son assistante Gwen, dévouée rassurante.
Finalement après avoir aidé, il du repartir sans ses soins, d'autres en avaient un besoin plus important.

Arfffff se dit il, pas de chance, dame Jossc est en voyage......

Lac s'apprête a repartir quand il aperçoit Kachi apportant herbes, décoctions, savons. Il lui fait signe.

Coucou Kachi, j'espère que tu vas bien. Je rentre de voyage, regarde mes mains comme elles sont abimées par la cueillette, les éraflures et l'usure. Aurais tu ma fois un remède pour les soignées ?

Lac montre ses mains à Kachi, et attend son diagnostique.

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Kachina

Lac ?............. tu es de retour parmi nous ?

Kachi sourit , serre son ami dans ses bras et l'embrasse.

- Je suis heureuse de te revoir. J'espère que ton voyage t'a apporté la paix.
Montre voir ces mains ?

Elle prend les mains de Lac dans les siennes, fait une grimace en constatant qu'elles sont toutes rèches, ternes et abimées

- Eh ben dis donc, tu ne les a pas ménagées.
Attends, j'ai peut être quelque chose pour toi.

La jeune femme fouille fébrilement dans son panier. Elle en sort une jolie pierre plate ramassée près du ruisseau, un joli ruban mauve qu'elle a trouvé accroché à une branche d'arbre et qui lui sert à attacher ses longs cheveux, une lotion de parfum qu'elle a promis à une amie et enfin, une petite file contenant un liquide doré. Elle le tend à Lac en souriant.

- Tiens, voici de l'huile de germe de blé, faite avec le blé de Dark, le meilleur de Lectoure !!!! C'est un excellent cicatrisant, pour la peau. Mets en un peu chaque soir et ça ira mieux.

Je te la laisse, mais ne la gaspille pas. Tout le monde me demande des remèdes ou des parfums et je passe mon temps à ceuillir des plantes.
J'ai du travail moi, tu sais........

Allez, j'y vais, bonne journée mon ami.

Kachi le salue d'un petit signe de tête et part en sautillant.

Elle s'arrête soudain, se retourne, regarde Lac.

- Lac, mais dis moi, tu ne m'as pas dit. Est ce que tu es heureux ?.......

Lacsap

Lac se laisse prendre dans les bras de Kachi et l'embrasse avec joie.

Et oui Kachi, je suis de retour et heureux de voir ma belle.

Lac se laisse prendre et examiner les mains par Kachi

Oui Kachi mon voyage m'a apporté la paix.

Lac regarde Kachi farfouiller dans son panier, une vrai fourretout.
Elle en sort une fiole pour lui. Lac écoute attentivement les consignes.

comment ça le blé de dark est le meilleur, parce que je n'étais pas là, attend de voir le mien !!!!!

Lac éclate de rire, remercie Kachi, la regarde partir et la voit se retourner lui demandant si il est heureux.

Ho oui Kachi, très heureux

Lac passe un du produit sur ses mains comme lui a indiqué Kachi puis s'en retourne aussi chez lui

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Miline

En revenant du marché Miline passe devant le dispensaire, le petit chat est là, il lézarde au premier rayon du soleil levant.

Miahou

Et alors le chat, tu rentre de la chasse au souris ?

Miahouuu Miahouuuuu

Hooooo me regarde pas avec ses grands yeux de chaton affamés.

Miahou Miahouuuuuuuuu

Pfffff bon d’acore tu as gagné je vais te donner du lait.

Miline entre dans le dispensaire et se dirige vers la cuisine, elle y trouve l’écuelle du chat. Elle la rince puis la remplit de lait frais qu’elle vient de prendre au marché. Elle pose l’écuelle à terre et regarde le chaton visiblement satisfait laper le lait.

Aller ce n’est pas le tout mais je file travailler au moulin.

--Lepetitchat

miahouuuuuuuuuuuuu
Le petit chat tourne en rond sur le pas de la porte.
miahouu miahouuuu
Son ventre vide gargouille, cela fait déjà longtemps que la dame à la bouteille de lait est parti.
miahouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu
Il a bien croquer quelques souris imprudentes, mais le lait c'est si bon.
miiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaaaaaaaahouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu

--Jakal

Jakal rassembla ses dernières forces pour gravir le sentier qui mène à l'église.
Il avait entendu parler d'un endroit , non loin de l'église, où on apporte des soins aux malades.
Il trébucha contre une pierre, se redressa et réussit à repartir.

Sa peau ruisselait de sueur, il s'épongea le front, grimaça en regardant sa chemise à la tache de sang de plus en plus grande, retint un cri de désespoir.
La peur et la douleur se mêlaient en lui.
Le souffle court, les poings serrés, le jeune 'homme cherchait des yeux le refuge, le vit , enfin.

Un cheval attelé à une cariole, qui machouillait du foin, le regarda avec des yeux étonnés.
Il songea un instant à le détacher et à partir avec lui , mais pour aller où ?
Il avait besoin de soins, rapidement......

Il approcha de la porte, la poussa du pied et entra.
Un chat vint se frotter contre ses jambes en miaulant.
L'endroit était désert.
Il sentit ses dernières forces le quitter et s'affala sur le sol.

L'obscurité s'abattit sur lui et Jakal perdit conscience........

Kachina

Kachi entendit la pluie avant de sentir les premières gouttes.
C'était comme un petit tambourinement sur les branches des arbres.
Un éclair zébra le ciel, la faisant sursauter.
Le coup de tonnerre suivit.
D'autres éclairs encore, accompagnés d'autres coups de tonnerre retentissants.
Kachi ressentit un étrange sentiment. Une sensation de liberté lui emplissait la poitrine.
Elle aimait les orages. La nature plus puissante que tout, indomptable. L'air était si lourd, si pesant mais la pluie allait rafraichir tout ça. *Il ferait bon dormir ce soir dans les chaumières.

La pluie l'avait déjà trempée. Sa chemise lui collait à la peau.* Elle se mit à courir à la recherche d'un abri, pensa au refuge de Jossc non loin de là et s'y précipita.

La porte était ouverte.
Le petit chat toujours là, maigre et affamé sur le seuil.
Elle entra.

- Eh oh !!!! Jossc ? y'a quelqu'un ? Je peux entrer ? il pleut !!!

Et soudain, elle le vit, là, étendu par terre, le visage blanc, elle le crut mort.
Un frisson lui parcourut le dos.
Elle se pencha sur lui, retenant un cri avec peine.
Il laissa entendre un son étranglé, murmura des paroles qu'elle ne comprit pas.
Il était vivant !

Elle vit le sang sur la chemise et ravala sa salive.
Elle le contempla avec frayeur, ne sachant que faire.

Et puis, elle se reprit , respira un grand coup.

- Allons Kachi, pas le moment de faire ta mijaurée, cet homme a besoin d'aide, il est blessé. Oh, mais il est trop lourd et trop fort pour moi, comment faire ?

Elle chercha du regard une cruche d'eau et un linge........

Damejeanne

-“ oh non l’orage maintenant, …surveillez la bâche Soeur Sixtine il ne faudrait pas qu’elle s’envole ou perce et que Wilhem soit mouillé, il est encore si faible”
Le charriot, que Damejeanne mène adroitement, s’engage dans les rues de Lectoure
-“ le dispensaire doit être par là” elle pointe du doigt un endroit devant eux “ près d’une auberge ont ils dit”.
Les premières gouttes tombent, lourdes et rondes, rebondissent sur la pavée qui devient luisante.
Un éclair strie le ciel suivi aussitôt d’un coup de tonnerre puissant
-“ Nous sommes juste en dessous, vite si nous ne voulons pas être trempés”
D’un appel sur les rênes elle freine le gros percheron. Jeanne saute en bas.
Sarah, la jument barbe accrochée au flan du charriot semble s’énnerver, relève la tête et piaffe –“ doux, ma belle, je vais te trouver une prairie mais d’abord oncle Wilhem”

Une femme est penchée sur le corp d’un homme.
Jeanne et Seour Sixtine se précipitent
“ de l’aide Dame ? ..à nous trois nous pourrions le transporter..il n’y a pas un brancard dans cet endroit?

Damejeanne

La journée s'est bien passée. Les soins ont été donnés. Apparemment Wilhem est solide.: il peut reprendre le voyage.
Jeanne est heureuse...demain une nouvelle vie commence...aurevoir Armagnac !

Kachina

Avec l'aide de Damejeanne et soeur Sixtine, Kachi installa le blessé sur un lit de camp . Elle se pencha sur lui.
En gémissant, il ouvrit les yeux, la regarda.Son front était humide de sueur.
Kachi lui prit la main.

- Tout va bien, vous êtes en sécurité ici, je vais vous soigner.

Kachi prit un morceau de savon durci,se lava les mains, revint au chevet de l'homme blessé qui ne la quittait pas des yeux et examina la plaie de sa poitrine. Le sang avait imprégné la chemise. La blessure était profonde mais sans gravité. Elle commença à nettoyer la plaie.....

Jossc

Un long voyage venait de se terminer, avant une nouvelle destination Jossc décida d'aller rendre visite a ses amies au dispensaire.
Combien de temps qu'elle était parti, trop certainement, elle sacait qu'en son absence du monde était présent pour gérer cet endroit près a accueillir les malades et ceux qui avaient besoin de réconfort.
Poussant la lourde porte elle entra, tout y était propre, calme et paisible.

-- Il y a quelqu'un?

Thybal sortit de la cuisine, les bras chargés de bûches.

--Madame la Baronne !!! Bonjour comment vous portez-vous??

--Bien, bien Thybal, je suis contente de faire une pause, même si elle est de courte durée....

il l'entraina à la cuisine ou du café fumant les attendaient.

--Aller Thybal racontes moi tout.

L'ami de Jossc servit deux bols de ce précieux élixir noir et prit place en face d'elle.

--Le petit chat se porte à merveille, et Dame Kachina s'occupe des blessés en votre absence, heureusement qu'elle est là, une charmante dame sur qui nous pouvons compter.

Jossc était ravie, tout se passait a merveille, tranquille... des lundi elle pourrait reprendre la route.

--Jakal

Il ouvrit les yeux et retrouva la lumière du soleil.
Il était étendu sur un matelas.
On l'avait lavé, soigné, nourri.

Jakal se souvint vaguement d'une longue natte, d'une voix rassurante, et de mains douces et fraiches sur son front.

La douleur à sa poitrine s'était estompée, mais quand il voulut se relever, il grimaça et retomba sans force sur sa couche.
Il abandonna la lutte et se laissa glisser dans un demi sommeil

Au moins, là, il était en sécurité.
Il remercia silencieusement, la bonne âme qui avait eu l'idée d'ouvrir ce lieu aux malades et aux blesssés

Si de telles personnes existaient encore ici bas, tout espoir n'était pas perdu.

Il devait retrouver ses forces avant de continuer.........

Jossc

Après avoir tranquillement écouté son ami Thybald, Jossc décida de monter dans les chambres, respirer l'atmosphère de cette maison.
Ses yeux tombèrent sur un vase d'œillets tigrés, petite sourire en coin.
Thybald était parfait dans sa tâche, aidé grandement par Dame Kachina.

Poussant la porte d'une chambre, la Baronne vit un homme allongé les yeux mi clos, qui tentaient de s'ouvrir.
elle s'approcha doucement et prit son pouls.

--Bonjour, n'ayez pas peur, je suis la propriétaire de ce lieu et médecin a l'occasion, restez allongé.

Il se rallongea et se laissa faire.

--Bon je vois que Dame kachina s'occupe merveilleusement bien de vous.
Je repars ce soir, mais vous laisse entre de bonne main, votre pouls est régulier, ne faites pas d'effort surtout.

Jossc lui passa un linge propre sur le front et sortit en lui souriant.

Noiraude

Noiraude avait entendu parlé du mystérieux voyageur, qui blessé, se retrouvait aux bons soins de son amie Kachina.
Celle-ci lui avait décrit l'homme comme fort séduisant.
La jeune sage-femme,infirmière de nature curieuse décida d'allé voir de plus près ce qui en était.

Elle croisa sur le seuil Joscc la propriétaire de dispensaire et se dit qu'elle n'était pas la seule curieuse de Lectoure.En effet joscc était aussi présente lorsque Kachi parla du mystérieux blessé.

Elle trouva l'entrée déserte, et parmi à la découverte des chambres pour trouvé l'homme au visage si séduisant.
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--Jakal

Jakal avait rêvé d'une jolie brune aux magnifiques yeux verts, mais en ouvrant les yeux, il vit une splendide créature aux cheveux couleur de miel penchée sur lui.

- Par Aristote, je suis au paradis ?
Quel est donc ce pays aux créatures toutes plus belles les unes que les autres.

Il essaya de se relever pour saluer la charmante jeune femme .

- enchanté Damoiselle, je suis Jakal, je.................

Et retomba lourdement, sombrant à nouveau dans le néant................

Noiraude

Noiraude avait fini par trouver la chambre où reposait l'étranger.
Un linge frais sur le front aidait à faire descendre sa température.
A son approche le blessé ouvrit les yeux et lui murmura une brève phrase.
La jeune infirmière cru entendre un nom.

D'accord Jakal, reposez vous,nous prenons soins de vous.
Ne vous inquiétez pas vous êtes en sécurité au dispensaire.

Le blessé retournait déjà dans les abîmes d'un sommeil agité.
Noiraude pu tout à loisir examiné les traits du comateux.
Son amie Kachina ne s'était pas trompé,son visage était avenant malgré la fatigue immense qui s'en dégageait.

Qui était donc cet homme?
D'où venait-il?
Quelqu'un se préoccupait-il de sa disparition?

Autant de questions qui restaient pour l'instant sans réponses.

Noiraude décida de rester à son chevet en attendant le retour de Kachina.
Elle avait peut-être d'autre renseignements concernant l'inconnu au doux visage.
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Kachina

Kachi, poussa la porte du dispensaire,et eut le plaisir de voir Noiraude au chevet du malade.
Elle apportait un bol de ragoût et un morceau de pain ainsi qu'une fiôle d'armagnac . Le blessé devait etre affamé.

Les senteurs d'herbes séchées et de racine pilées embaumaient la pièce. Elle regarda autour d'elle, songeuse.
Il lui faudrait faire d'autres préparations médicinales.
Elle soupira, en songeant au travail supplémentaire que celà lui procurerait.

Elle sourit à Noiraude, posa la main sur le front du malade, constata avec plaisir que la fièvre était tombée et le vit ouvrir les yeux et lui sourire ........

- Tout va bien, vous avez été blessé, mais ça va mieux.
Tenez, il faut manger à présent. Du ragoût et du pain.

Lui souriant, elle ajouta : cette jolie dame là , c'est Noiraude, et moi, je suis Kachina.
Vous êtes à Lectoure, messire.....
Bienvenue parmi nous...
Un peu d'armagnac ?

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Brasigun

Brasigun avait pour une fois décider de suivre les conseil des autres...il était vrai que depuis son attaque a Toulouse la Morsure de lame qui lui traversé le dos ne cicatrisé pas était toujours aussi douloureuse, il poussa donc les porte du Dispensaire et attendit que quelqu'un vienne s'occuper de lui, il pris son samshir dans ses main et pensa au enseignement que lui avait appris son voyage, il avait tiré de cette session beaucoup plus qu'un nouvel art, il était un peu plus calme, plus réfléchi.

Il attendait depuis assez longtemps quand la plaie recommença a coulait laissant un tache rouge sur le dos de sa veste...
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Kachina

Kachi , fatiguée par la longue nuit passée au chevet du malade s'était assoupie,sur un lit de fortune dans une pièce attenante à celle du blessé, dont elle avait la charge.
Une voix d'homme jurant et pestant la tira brutalement de son sommeil.

Elle se précipita, et tomba nez à nez avec son ami Brasi, qui apparemment était revenu de voyage.
Son sourire s'évanouit quand elle aperçut les taches de sang dans le dos du guerrier.

- Oh, Brasi, tu es blessé ? , montre moi vite ça.

Elle retint une grimace en découvrant l'étendue de la plaie. Rapidement, elle reprit ses esprits, plongea les mains dans un seau d'eau, se savonna et examina le dos du jeune homme.Les chairs étaient déchirées et un mince filet sanguinolent s'échappait de la blessure.
Elle nettoya délicatement la plaie, rabrouant Brasi qui protestait et vérifia que l'infection n'avait pas commencé.
Elle appliqua un onguent cicatrisant sur la blessure.
A l'aide d'un vieux drap qu'elle avait déchiré en longues bandes, elle fit un pansement bien serré autour du torse de son ami.

- Bon, ça devrait aller, tiens, prends cette potion, elle t'évitera l'infection.
Amer, mais efficace. Allez, ne fais pas la grimace, avale moi ça.........

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--Jakal

Il reprenait des forces. A force de soin et de patience, son corps avait retrouvé toute sa vigueur. Sa blessure lui arrachait parfois, une douleur quand ses gestes se faisaient trop brusque mais à part ça, il se sentait guéri.

Ses vêtements posés sur un banc avaient été fraichement lavés. On l'avait nourri, veillé et soigné ici pendant tout ce temps.

Il était temps pour lui de reprendre la route. Il reviendrait , un jour peut être quand il aurait achevé sa tâche. Il avait retrouvé la mémoire et savait qui l'avait trahi et lâchement attaqué. Il lui fallait agir.....

Il quitta la pièce, et observa discrètement Kachina occupée à préparer une infusion de cynorhodons. Elle lui en avait fait boire des chopes et des chopes, riant quand il protestait, et réclamait un verre de bière à la place. Elle lui avait expliqué que c'était un fortifiant naturel et il avait obéi, avalant le breuvage.

Des pots de baume et onguent refroidissaient sur la table.
Il pensa à la tristesse de la jeune femme lorsqu'elle lui avait confié sa peine la veille.
Un bougre mal dégrossi l'avait accusée en taverne de ne penser qu'à faire la fête et s'amuser, de ne jamais prendre part à la vie du village.
Il pesta intérieurement, pensa que certains ne comprendraient jamais rien et admira sans se faire voir la jeune femme qui chantait tout en préparant les remèdes qu'elle distribuait généreusement.

Elle lui avait parlé de Lectoure, de cette ville qu'elle aimait tant, de ses amis, de ses amours. Il l'avait écoutée et il avait trinqué un soir autour d'un verre d'armagnac, avec la belle et fière Noiraude, qui venait elle aussi soigner et réconforter.

Il les garderait toutes les deux dans son coeur.

Mais là, il lui fallait faire son devoir et bientôt repartir....

Hidatsa

[Dans sa chaumière]

Alors qu'elle s'apprêtait à profiter de cette belle journée, Hida fut ,terrasser par une douleur au bas ventre. Elle s'allongea un moment, la douleur semblait partir mais elle revint quelques minutes plus tard. Des idées morbides lui traversaient la tête, elle pensait à son bébé qu'elle chérissait déjà...Elle ne voulait surtout pas le perdre. Elle avait entendu parler lors de discussion au lavoir avec des villageoises de fausses couches tardives et ne voulait surtout pas que ça lui arrive.

La peur l'a submergé, elle se retrouvait seule avec des idées plus sombres les unes que les autres. Elle décida de se lever et d'aller tout droit au dispensaire sans en avertir avant son fiancé qui risquait de s'inquiéter de trop.

[Au dispensaire]

Essoufflée, à bout de souffle, Hida arriva sur le pas de la porte et tomba à genoux en criant avec le peu de force qui lui restait.

Ma copine !!! Kachi !!!
Aidez-moi, j'ai trop mal !!!

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Kachina

Dressée sur la pointe des pieds, Kachi mettait le dernier flacon en place sur l'étagère.
Elle était venue faire le plein de remèdes et lotions diverses qu'elle avait préparés la veille.

Un tablier en toile entourait sa taille fine et ses sombres cheveux nattés étaient ramassés sur sa tête.
L'air était lourd et pesant en cette journée d'été, presque suffocant. Elle allait s'accorder un peu de répit, peut être aller voir ses amis en taverne....

Elle s'assit un instant, goutant le calme environnant, appréciant cet instant de repos quand soudain elle crut entendre quelqu'un crier son nom.

Entendant un bruit sourd à l'entrée, elle se précipita , ouvrit la porte et aperçut Hida à genoux, les mains crispées sur son ventre.

Le beau visage de la jeune femme était contracté par la peur et la douleur.
Kachi s'agenouilla à ses côtés, croisa son regard affolé, et songea :

- Oh , par Aristote, oh non, pas maintenant, je ne saurai pas faire ça, je ne saurai pas ......
Oh non !!

Elle entoura la taille de son amie, l'aida à se relever, lui murmurant des paroles d'apaisement :

- ça va aller, ma belle, ce n'est rien, juste le petit ange qui arrive avant l'heure. Mais je vais t'aider, viens t'étendre. Je suis là....

Elle installa Hida, lui tamponna le visage avec un linge humide.
Fébrilement, elle mit à bouillir de l'eau, se lava les mains, les frottant avec des herbes médicinales aux senteurs familières et rassurantes.

Oppressée, elle prit une profonde inspiration pour se calmer et sourit à son amie, priant silencieusement pour que quelqu'un vienne les aider.

- Le petit ange arrive, ma belle. Tu le tiendras bientôt dans tes bras. Courage. Détends toi, ça va aller ........

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Noiraude

Noiraude arriva en trombe au dispensaire.
Des passants l'avaient prévenue qu'ils avaient aperçu sa copine hida se tenant le ventre sur le pas de la porte.

Mon dieu se dit-elle, c'est beaucoup trop tôt pour que le bébé arrive!

hida!Kachi où êtes vous?

Elle continuait de crier le noms de ses amis en visitant toutes les chambres du dispensaire.
Elle les trouva bientôt.
Kachi s'affairait auprès d'Hidatsa,cette derrière grimaçait de douleur et l'on pouvait lire dans ses yeux de la peur.
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Hidatsa

La jeune femme était installée sur un lit, Kachi s'afférait autour d'elle, courant de partout et criant que le bébé arrivait. Hida tenait son ventre fermement paniquant à cette idée.

Quoi ? Le bébé arrive ?? Nan Nan Nan c'est pas possible !!

Elle vit entrer Noiraude en trombe qui accourut vers elles

Oh ma copine, tu es là ! Dis-moi que c'est pas vrai, vais pas accoucher maintenant ?

Une contraction surgit, Hida se tordit de douleur faisant tomber le linge humide posé par Kachina.

Mais pourquoi j'ai si mal ? C'est quoi ? Le bébé a mal aussi ?
Aidez-moi s'il vous plait, j'ai si peur....

Hida respira profondément serrant la main de Noiraude pour trouver un peu de réconfort.

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Bee.zee

Alarmée par des cris, Bee se pressa vers le dispensaire et s'engouffra dans la bâtisse. Elle suivit les éclats de voix paniqués jusqu'à une chambre du couloir. La jeune femme y trouva Kachi, un linge humide à la main, affairée autour d'Hida, tremblante de douleur.
Elle fut soulagée de voir Noiraude, haletante, tenant la main de la jeune femme allongée.

"Je peux faire quelque chose pour vous aider ??"

Kachi lui désigna d'un coup d'oeil les linges humides avec lesquels elle tamponait le visage crispé de douleur de la futur maman.
Bee dénicha des linges propres et les trempa dans le seau posé aux pieds de Kachi et après les avoir rapidement essorés, elle s'approcha d'Hida, et les posa doucement sur la joue de la jeune femme appeurée, elle lui caressa les cheveux de l'autre main en essayant de la calmer :

"ça va aller ma belle, tout va bien se passer, concentre toi sur ta respiration, inspire profondemment. Voilà, comme ça..."

Bee, inquiète, se retourna et interrogea Noiraude du regard.

Noiraude

Noiraude s'approcha de sa copine et commença à l'examiner.Le bébé ne devait arriver que dans plusieurs mois.La sage-femme le visage fermé par la crainte d'une fausse couche tardive,palpait délicatement le ventre rebondit de son amie ainsi que son périnée.
L'auscultation terminé ses traits se détendirent, et c'est avec le sourire qu'elle répondit.

Détends toi ma copine,ce que tu ressent c'est ce qu'on appel de fausses contractions,elles font très mal mais ne permettent pas d'ouvrir le col de l'utérus.

Montre sa main ensanglanté:

Tu perds un peu de sang,mais là aussi c'est normal, c'est le placenta qui commence à se décrocher de la paroi utérine,cela arrive souvent au deuxième trimestre de la grossesse..

Puis se tournant vers Kachina:

Ma kachi peux tu lui préparer une de tes merveilleuses tisanes contre les douleurs et les spasmes abdominaux,ça aidera à arrêter les contractions.

bon ma copine ce qu'il te faut c'est du repos!

chut !pas de mais!

Fini de courir partout pour un certain temps et plus de galipette non plus avec le futur papa.

Rit amusé de la tête des trois jeunes filles et de soulagement, de savoir le bébé hors de danger.
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Cl0e

Voyant toutes ses amies se dirigier au compte goutte vers le dispensaire, Cloé s'y laissa porter par la curiosité.

Voyant les filles s'activer autour d'une couche, elle s'approcha doucement.

- Bah les filles, qu'est-ce qu'il se passe ? Vous en faite une de ces tê... Oh mazette !! Hida !!

La jeune femme se tourna vers une Kachi qui se démenait comme une folle, et lui chuchota :

- Elle accouche déjà ? Mince, qu'est-ce qui se passe ? Tu veux que je fasse quelque chose pour aider ??
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Kachina

Regardant d'un air attendri Bee qui tout de suite avait trouvé les gestes pour aider, Kachi vit arriver son amie Cloé, hésitante sur le pas de la porte.

- Mais oui, Cloé, ne reste pas plantée là, bien sûr que tu peux faire quelque chose !

Elle s'approcha d'elle , murmurant :

- C'est bien trop tôt pour le bébé. Il faut absolument que les contractions s'arrêtent. Elle se surmène trop, elle est trop fatiguée...

Puis continuant à haute voix :

- Fais bouillir de l'eau ! Ajoutes y de la mélisse ! Tu en trouveras sur l'étagère, là, en face de toi. Heureusement, je viens d'en rapporter.
Attends, je vais y ajouter quelques feuilles de framboisier, réputé pour calmer les spasmes.....

Croisant les yeux de son amie, chargés d'une muette interrogation, elle lui fit un grand sourire pour la rassurer.

- Tout va bien se passer, Cloé. Regarde, on est toutes à son chevet. Avec des filles comme nous autour d'elle, rien à craindre. Comme d'habitude, on va se débrouiller et rétablir l'ordre des choses....
C'est notre rôle à nous les femmes. Car vois tu Cloé, dans ces moments là, pas un homme à l'horizon........

Ah là la, je dirais bien quelque chose, mais ....non !!!!

Les jeunes femmes se regardèrent et partirent dans un éclat de rire qui parvint aux oreilles d'Hida lui arrachant malgré elle, un sourire sur son visage crispé..........

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Cl0e

- A tes ordres chef !

Aussitôt dit, aussitôt fait : Cloé prépara en vitesse ce que Kachi lui avait dit, en faisant attention de bien faire comme il fallait.
Elle mit une marmitte d'eau sur le feu, plongea la main dans le récipient de mélisse et en jeta la quantité voulue dans ladite marmitte, puis enfin quelques feuilles de framboisier.

Une fois le mélange porté à ébulition, elle plongea une bassine dedans et la porta aux autres filles.
Dans ces moments-là, Cloé ne savait trop quoi faire, alors elle se contentait du rôle d'assistante. Après tout, il en fallait bien aussi ...

Tout en s'affairant autour de la souffrante, Kachi ne put s'empêcher de plaisanter.

- Oui, c'est vrai Kachi, aucun damoiseau, mais ne dis rien, je sais ce que tu penses. Non mais !!
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Hidatsa

Hida respirait profondément sur les conseils de Bee tout en écoutant les explications de Noiraude . Elle fit la grimace en entendant parler de repos et plus de galipettes. Elle imagina la tête de Toka en apprenant la nouvelle et fit la moue.

Arf mes calins !! Hum...bon d'accord je me reposerai un peu...
Donc ce n'est pas grave ? Ouf...j'suis rassurée !

La chambre se remplissait de plus en plus, la jeune femme était très touchée de tant d'attention de la part de toutes les filles. Cloé arriva à son tour, prise d'assaut par Kachi, elle prépara ce qui semblait être une décoction ou une tisane et approcha du lit.

Malgré la douleur qui persistait, Hida pouffa de rire aux remarques de Kachi au sujet des hommes.

Toka, mon chéri, il n'est pas au courant, il doit encore travailler à cette heure...Mais je ne veux pas qu'il s'inquiète, je ferai mieux de rentrer chez moi et on ne lui parle pas de cet incident, d'accord ?

Je suis sûre que la tisane de Kachi va faire des merveilles sous peu.

Regarde la bassine remplie d'eau bouillante et d'herbes en tout genre.

Euh...je dois boire ce truc ?

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Sadness

Sad approcha du dispensaire dans la nuit, à pas de velours. C'est ici le dispenmachin ...? c'est fichtrement grand comme baraque! La dame brune qui lui avait dit de passer dormir là voulait peut être le détrousser aussi... de quoi on se demande bien, son petit haillon crasseu peut être. Avec méfiance il considera les allées et venues qui en découlaient. Dans son coin de rue, bien caché, il observa le manège un instant. Il tenait en sa main une miche de pain volée juste avant dans la taverne ou il avait rencontré la dame. Elle avait voulu le laver... mouarf. Bien longtemps qu'on ne savait pas de quelle couleur était exactement sa peau au gosse. On lui avait parlé d'une couche pour la nuit... l'idée avait de quoi séduire; ça changerait des rues mal famées et des bas fond de la cour des miracle... Ne sachant pas trop quoi faire, il s'assit derrière une charette et scruta le dipensaire.

Kachina

Elle marchait dans la nuit, regagnant sa chaumière, songeant aux belles rencontres faites ce soir en taverne.

Elle leva les yeux, vit une étoile filante, fit un voeu.
Elle était lasse, la journée avait été chaude, le travail difficile.
Son dos la faisait souffrir.
Une bonne nuit de sommeil, enfin !!!
Se reposer, dormir, rêver à lui peut être !!!

Elle fronça les sourcils, en apercevant le petit garçon, endormi, recroquevillé derrière une charrette.
Doucement, elle s'approcha pour ne pas l'éveiller, le regarda et le prit dans ses bras.

Il émit un petit gémissement dans son sommeil.
ar Aristote, qu'il était léger, qu'il était petit.
Le coeur de Kachi se serra.

Elle poussa la porte du dispensaire du pied , tenant le gamin contre elle, le déposa sur une couche propre, le recouvrit d'un drap et le regarda un instant dormir.

Elle chantonna à voix douce une petite chanson de son enfance , lointain souvenir :

- Autour du feu, j'ai chaussé les escarpins du bon Dieu
la braise sussure une histoire de fous
autour du feu de bois mort
tu t'endors .............

Elle prit soin de laisser à côté de l'enfant un petit pain doré et croustillant, parfumé au miel qu'elle avait cuit le matin même , lui versa un verre de lait, referma la porte doucement et sortit dans la nuit ..............

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Thea16

Sadness

Thea16

Kachina

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Hidatsa

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Bee.zee

Kachina

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Bee.zee

Jossc

Noiraude

Kachina

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Noiraude

Bee.zee

--Lepetitchat

Kachina

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--Lepetitchat

De temps à autre lepetitchat jetait un coup d'œil aux dames qui s'activaient. L'une d'elle ouvrit les fenêtres, puis le pris dans ses bras.
Quand elle commença à chanter, lepetitchat en profitât pour retourner prestement se rouler en boule au pied de sa gentille dame, posant sur elle ses yeux mis clos.

Jossc

Ses yeux restaient définitivement clos, elle entendait ses amis s'activer autour d'elle, une douce voix mélodieuse s'éleva dans la pièce.
Jossc se lassa aller a ce chant magique qui la transportait vers les cieux.

Depuis longtemps elle se sentait bien, apaisée. des tas de souvenirs lui revinrent en mémoire.
Son arrivée ici même, la construction de son dispensaire et l'arrivée de son grand ami Thybal.
Il saurai prendre soin de sa petite fille Alix, un grand regret peut être.... de partir sans pouvoir embrasser les siens une dernière fois, mais de la haut près des anges elle veillerait à les protéger.

Elle sentit une petite perle d'eau couler sur sa joue brulante, sans pour autant pouvoir ouvrir les yeux.
Une petite caresse douce lui parcourait le bras, que pouvait être cela? Le petit chat serait-il toujours présent ici?

Alix_du_vivier

La jeune femme entra dans la chambre le coeur meurtri et l'âme en peine, sa mère était là sur son lit immobile, un petit chat à ses pieds, beaucoup de monde était à ses cotés.

--Bonjour, je suis Alix, la fille de Dame Jossc.

Alix s'asseya sur le bord du lit et prit les mains de sa mère. Dans un élan de grande tristesse elle déposa un tendre baiser sur sa joue.
Jossc entrouvrit les yeux et d'ans un souffle sortit de loin lui dit.

--Ma fille.... prends..; mon pend..entif en souvenir.

Alix détacha le petit collier avec la licorne que son père avait offert à sa mère. Les larmes coulaient malgré elle, une peine immense l'envahit. Ou était-il lui, c'est auprès de sa mère qu'il devrait être. Une rage folle la gagna.

--Mère, ou est père?

--Pard..onne lui ma fille.. Il est très prit...Embrasse le .. pour moi, dis lui qu'il a été toute..Ma vie.

--chuttt mère ne vous fatiguez pas, reposez-vous.

--Non ma fille.... s'en est fini pour moi... Embrasse tes frères mon enfant, protège les, tu es forte .... Comme moi.

Alix avait une peine immense, comme-ci on lui otait une partie d'elle même.
Sa mère avait lutter et tenue jusqu'à sa venue, son père avait cru bon rester je sais trop ou, jamais elle ne lui pardonnerai de ne pas avoir été présent aux derniers instant de sa mère, qui en toute occasion l'avait toujours soutenu et défendu aux yeux de tous.

--Tu es belle... ma fille je ..suis fière de toi....

Ses yeux se fermèrent, des mots, un dernier soupir, s'en était fini.

--Mère!!!, maman Non je t'en prie reste.

Elle éclata en sanglot, en maudissant son père.

Kachina

Kachi prit la jeune femme dans ses bras, la serra longuement contre elle sans un mot....

Une dernière fois, elle posa les yeux sur Jossc.
Gravant à tout jamais dans son coeur le visage de celle qui avait crée ce dispensaire.
Elle adressa une prière à Aristote........

Puis, elle sortit doucement sur le pas de la porte, et regarda longtemps à l'horizon, les champs de blé, l'esprit ailleurs, la tristesse au coeur ......

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--Le_petit_chat

"Lepetit chat n’avait pas bougé, les dames avaient chantés longtemps, puis une jeune femme était arrivée.

Sa voie était encore plus triste que celle des autres femmes.

Elle devait être très importent, car la gentille dame faisait de grand efforts pour lui parler, elle semblait presque heureuse, tendre aussi.

Les derniers mots de la gentille dame à la jeune femme lui semblaient comme des caresses d’une infinie douceur.

Puis elle se tu, plus rien, Lepetitchat n’entend plus rien, juste le silence assourdissant d’un cœur qui cesse de battre, le temps semble s’arrêter.

Miahouuuuuuuuuuuuuuuuuu « adieu gentille dame, que le grand chat t’accueil dans son jardin aux fontaines de lait »

Liselotte*

Une moue sur les lèvres, elle avait quitté le poste de douane...Messire Cyke lui avait laissé entendre qu'elle pourrait certainement déménager ici...De toutes les façons elle n'avait pas le choix alors...

Une douleur diffuse dans le bas ventre fit qu'elle dû s'arrêter là au milieu de la rue. De surprise, sa main droite vint frotter l'endroit névralgique..

Tournant son regard de droite et de gauche dans l'espoir de trouver de l'aide, elle aperçut une enseigne... SOINS ET RECONFORT POUR TOUS...

Gonflant d'air ses poumons pour pouvoir se mouvoir, elle marcha lentement vers le dispensaire...Car apparemment s'en était un...

Un chat, telle une statue, semblait réfléchir...

-Beau Minet! Je ne peux te caresser sinon je vais m'effondrer! Y a t il quelqu'un à part toi ici?
Mais je divague là! Comme si tu allais me répondre pfffff...

Faisant un ultime effort pour arriver à la porte, elle s'arcbouta, bandant les quelques forces qu'il lui restait et frappa quelques coups rapides et fort sonnores pour quelqu'un dans son état....

Noiraude

Le dispensaire était de nouveau vide.
Tout avait été briqué de fond en comble pour l'arrivé de la nouvelle propriétaire.
les obsèques de Jossc venaient de se terminer et sa fille allait bientôt reprendre la gestion des lieux.
Noiraude essayait de réconforter le minet qui miaulait à fendre l'âme.
Elle lui avait proposé un bol de lait et des morceaux tendres de viande mais il semblait bouder sa gamelle.

Le chaton dans les bras elle sursauta en entendant frapper à la porte.

Oui oui j'arrive!

Elle ouvre la porte et découvre une étrangère sur le seuil, se tenant l'abdomen en grimaçant.

Oh entrez dame, je vois que votre visite n'est point de courtoiserie, entrez, entrez
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Kachina

Affairée dans la réserve, Kachi dressée sur la pointe des pieds terminait de ranger le dernier flacon. Elle avait répertorié tous les différents remèdes, .

De grands bouquets de fleurs séchées pendaient, accrochés aux poutres. Elle en ferait des tisanes plus tard.

Elle respirait avec plaisir toutes ces senteurs d'herbes médicinales, parfum familier et rassurant.

Elle entendait Noiraude, dans la pièce principale qui parlait au petit chat.

Prenant place devant un bureau, elle entreprit de recopier quelques recettes connues d'elle seule afin que tout le monde puisse en profiter au besoin.

En ces temps troublés, tout devait être prêt pour accueillir d'éventuels blessés.
Le front soucieux, la jeune femme, réprima un soupir et s'appliqua à écrire d'une écriture lisible pour tous.

- Alors, un bol de feuilles de menthe , et quelques branches de thym, puis ajouter....Oh, il faut bien un h après le t à menthe ? Rhoo, je ne sais plus moi !!

Les sourcils froncés, elle redressa soudain les épaules, releva la tête et prêta l'oreille. Il lui semblait avoir entendu frapper. Et Noiraude, parlait à quelqu'un.

Rangeant sa plume, elle se leva et se pressa de rejoindre son amie .......

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Liselotte*

La porte s'ouvrit alors que le front de Liselotte se couvrait de sueur.
Faisant un pas en avant, elle s'accrocha à l'épaule de la charmante damoiselle qui l'invitait à entrer, le visage crispé par la douleur qui lui labourait le ventre.

-Bon..jour damoiselle...Diou biban! Je ne sais ce qui se passe! Je ne dois enfanter qu'à la fin du mois de novembre...Enfin je pense...Mais un mal de ventre subit...Diou biban!
Pourtant je n'ai mangé que du pain et de la viande séchée...Et pas une goutte de bière en plus!

Un soupir accompagna ces paroles

Pouvez vous m'aider? J'crois que j'ai frappé à la bonne porte, non?

Des effluves de plantes séchées et autres concoctions effleurèrent les narines de Liselotte. Levant la tête, elle aperçut une autre personne qu'elle salua d'un signe de tête, le visage crispé.

Kachina

Ouvrant la porte, Kachi aperçut une jolie jeune femme . Mais elle était très pâle et les yeux fièvreux. Les yeux de Kachi glissèrent sur la silhouette de la jeune femme, remarquant le ventre rebondi qui annonçait une naissance proche.

Elle pensa : oh non, pitié , par Aristote, ça recommence !

Mais déjà la jeune femme précisait que le bébé ne devait pas arriver tout de suite.

Un soupir de soulagement s’échappa des lèvres de Kachina, qui s’approchant de la jeune femme, lui posa un bras rassurant sur l’épaule, l’entrainant avec elle jusqu’à un coffre qui servait de banc près de la cheminée.

- Mettez vous là, dame, je suis Kachina ! Nous allons prendre soin de vous !
- Oh,mais, en ce moment, tout le monde attend un bébé ! hum, les champs de blé , les soirs d’été, je pense !!!

Kachi mit machinalement sa main sur son ventre toujours plat, puis croisant le regard de Noiraude :

- Noiraude, à toi de jouer, je vais préparer ma tisane anti contractions, j’ai l’habitude maintenant……

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Noiraude

L'étrangère était maintenant installé dans un lit.
L'annonce de sa grossesse avancée donna des renseignements pour la traiter au mieux.
Les contractions semblaient fortes et rapprochées .

Noiraude prodiguait des paroles douces à la jeune femme pour l'apaiser.

Kachi va vous donner à boire une tisane qui devrait arrêter vos contractions, si elle se révèle sans effets nous devront vous aider à accoucher.

Tout en parlant la sage-femme épongeait le front moite de la future mère.

Vous n'êtes point fiévreuse c'est déjà très bon signe .
Comment vous nommez vous?
Je suis Noiraude et mon amie c'est Kachina vous êtes en de bonnes mains.
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Liselotte*

Elle s'était laissée emmener.
Paradoxalement les douleurs se faisaient moins intenses...Le bien être de cet acceuil sans doute...

Mais elle n'avait retenu qu'une fin de parole.

-nous devront vous aider à accoucher.

Liselotte plongea son regard dans celui de la damoiselle qui lui épongeait le front.

-A...Accoucher? Que nenni ma brave dame! Il n'est point l'heure pour moi! Ou alors j'ai mal calculé...Mais cela m'étonnerait fort! Cet enfant ne doit naître que fin novembre comme je vous l'ai dit!

Elle s'agitait tant qu'elle se rendit compte qu'elle avait failli à la politesse, ne s'étant pas présentée.

Posant une main sur le bras de sa soigneuse.

-Excusez moi...Je suis désolée je ne me suis guère présentée!
-Je suis Liselotte de Claye Souilly! Enchantée de faire votre connaissance à toutes deux même si les circonstances ne se prettent pas à des mondanités...

Un petit rire vite réprimé par l'apparition d'une nouvelle douleur...

-Je suis à Lectoure depuis une bonne semaine...En fait mon compagnon et moi nous nous y sommes installés, trouvant le village en accord avec nos idées....

-Diou biban! En parlant de mon compagnon! Il doit me chercher, nous avions décidé de nous rejoindre devant la mairie!

Liselotte leva son regard à nouveau vers Noiraude.

-Vous serait il possible de lui faire parvenir un pigeon? Je pense qu'il me rejoindrait ici et m'aiderait à retourner chez nous lorsque vous m'aurez prodigué vos soins... Je vous en serais reconnaissante damoiselles!

Xyno

Xyno n'avait pas vu revenir Lise et commençait à s'inquiéter. N'en pouvant plus de tourner en rond, il décida de se rendre au village dans l'espoir d'y croiser Lise.

L'inquiétude grandissait, chaque pas ne faisait que renforcer ce sentiment. Première taverne en vu, il s'arrêta à la fenêtre, mais n'y vu personne. Grommelant intérieurement, il traversa le marché bien vide à cette heure, jetant des regards de chaque coté avec répétitions, l'anxiété se lisant dans ses yeux et sa démarche. Celle ci de plus en plus accélérée, pas de Lise en vue au marché.

Rentrant dans la deuxième taverne, il se pressa d'aller questionner quelques buveurs invétérés.

Excusez moi vous n'auriez pas vu une jeune femme enceinte? Elle se prénomme Lise .

Un regard fiévreux se posa sur lui, une réponse baragouiné entre quelques hocquettements.

Hips.. enceinte? ... Hips... N... an .. Hips Hips..

Bien trop imbibé pour pouvoir avoir remarqué quoique ce soit. Claquant la porte de la taverne sans saluer ni remercier, Xyno s'assit sur le banc de pierre face à la taverne. Quelques gouttes de pluie se mirent à tomber tandis qu'il ne bougeait pas. L'inquiétude le rongeait, le manque de nouvelles n'était pas dans les habitudes de Lise.

--Piaflepigeon

Il volait depuis de longues minutes,survolant le ciel de Lectoure,chargé de nuages en ce jour d'automne.

Kachina, la jeune femme à la longue natte brune, lui avait enroulé un message autour de la patte gauche lui murmurant de sa voix douce :

- va , mon beau pigeon, va porter ce message à Xyno, le compagnon de cette jeune femme !
Fais vite, elle a besoin d'avoir auprès d'elle celui qu'elle aime, elle le réclame !
Dis lui que sa belle a besoin de lui, qu'elle se trouve au dispensaire, qu'elle est en de bonnes mains, rassure le, dis lui qu'on prend soin d'elle.
Mais qu'il vienne vite !
Vole mon bel oiseau,vole !

Elle lui avait caressé tendrement la tête, l'encourageant du regard, lui avait donné quelques graines qu'il aimait tant et puis l'avait laissé voler vers sa mission.

Il croisa dans les airs, une jolie pigeonne, d'un gris tendre, au bec mutin , failli faire demi-tour pour la poursuivre puis se ravisa.

Chez les pigeons , existait un code d'honneur, porter toujours le message à bonne destination.

Seulement, là, il avait un gros problème. Il ne trouvait pas le jeune homme en question.

Désemparé, presque à bout de force, il avisa soudain la fenêtre d'une taverne, s'y posa un instant pour se reposer et là il le vit .

La tête dans les mains, un homme assis sur un banc qui aurait pu correspondre à la description que Liselotte en avait fait : beau, séduisant, irrésistible, magnifique, d'après elle .
Bon pour l'instant, le pigeon voyait plutôt un pauvre messire,abattu, les cheveux mouillés par la pluie, le regard perdu , mais il allait essayer.

Son instinct lui soufflait que c'était là le destinataire du message.

Rassemblant ses forces, il reprit son vol et atterrit dans un bruissement d'ailes sur l'épaule du jeune homme..........

Alix_du_vivier

Le coeur lourd Alix entra dans le dispensaire de sa mère. Son odeur, son âme y était encore très présente.
Elle regarda de tout coté, c'était splendide, elle est ses amis en avait fait un lieu charmant et accueillant.

Elle entendit des paroles à l'étage, n'osant pas trop déranger elle se dirigea vers la cuisine et griffona un petit mot.

Je pars me reposer jusqu'a la fin de semaine prochaine Dame Kachina merci d'avoir tant aidé ma mère dans cette lourde tâche qu'est la tenue d'une lieu comme celui ci, des que je reviens je vous aiderai du mieux que possible.

Amicalement

Alix

Xyno

Perdu dans ses pensées, Xyno sursauta à l'approche du pigeon. Lorsque celui ci se posa sur son épaule, il s'empressa de retirer le vélin de sa patte et d'en lire la missive espérant des nouvelles de Lise.

Une caresse sur les plumes, ébouriffant légèrement la tête du pigeon, celui ci reprit son envol vers son propriétaire certainement. Xyno le suivit du regard quelques instants avant de reposer ses yeux sur les quelques phrases du parchemin.

Il se leva d'un bond et pris immédiatement la direction indiqué. Lise semblait être entre bonnes mains mais la savoir souffrante l'inquiétait malgré que la lettre se fasse rassurante, une boule de nerfs se forma dans l'estomac de Xyno.

Il fila si vite qu'il dut rebrousser chemin pour repasser devant l'entrée pour s'arrêter devant une large porte ou il était indiqué qu'en ce lieu l'on prodiguait des soins en tous genres.
Toquant fortement à la porte, Xyno attendit une réponse avant de se permettre de rentrer.

C'est bien ici que Lise se trouve? Je viens de recevoir un pigeon ! Cela semble être important. Ouvrez c'est Xyno !

Noiraude

En attendant que la tisane agisse,Noiraude avait entrepris de faire tomber les tensions du corps de la future mère par des massages.
Après lui avoir demandé de fermer les yeux de s'allonger et de se détendre au mieux ,elle avait commencé par poser ses mains sur la tête en sueur de la jeune femme.

Le visage encore crispé par la douleur commençait à reprendre des traits plus naturels

TOC TOC TOC!

C'est bien ici que Lise se trouve? Je viens de recevoir un pigeon ! Cela semble être important. Ouvrez c'est Xyno !

Noiraude délaissa la malade et couru ouvrir au nouveau visiteur.

Entrez messire Xyno,oui vous êtes arrivé au bon endroit,votre compagne est là haut .
Veuillez me suivre, je vous conduit à sa chambre.

Dame liselotte regardez qui je vous amène?
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Liselotte*

Les yeux fermés, se laissant gagner par une douce torpeur prodiguée par la tisane qu'elle avait ingurgité et les bons soins de Noiraude, Liselotte se sentait comme transportée de douceur.

La douleur s'estompait doucement et la jeune femme soupirait de soulagement quand la voix de sa soigneuse la sortit de ce bien être.
Ouvrant les yeux, elle tourna la tête vers Xyno dont le visage reflétait une vive inquiétude.
Un doux sourire empreint de confusion et d'amour accueillit son visiteur.
Elle tendit une main et murmura.

-Xyno...Te voilà...J'ai eu quelques douleurs mais cela va mieux...Et ce grâce à ces charmantes dames que voilà...

Elle regardait s'approcher le père de son enfant, son visage exprimant un vif soulagement..

Xyno

Xyno entendit la porte s'ouvrir et pu voir une dame montrer le bout de son nez.

Bonjour dame, je suppose que vous etez Kachina , je viens de recevoir un pigeon m'indiquant que Lise se trouvait ici.

Un bref sourire de courtoisie lui fut adressé, pendant qu'il essayait de jeter un oeil derrière l'épaule de la jeune dame.
Un peu trop inquiet, il en oubliait presque les principes de politesse et rentra juste au moment il fut invité par celle qu'il pensait être dame Kachina. Comme demandé, il la suivit jusqu'à la chambre de Lise, un sourire un peu moins crispé se dessina sur son visage lorsqu'il l'aperçu enfin. Lise rouvrit les yeux lorsque la dame prit la parole et lui offrit un joli sourire, rassuré par ses paroles murmurées et sa main tendue il s'empressa de lui récupérer et de la serrer dans les siennes.

Que c'est'il passé? Je m'inquiétait ne te voyant pas puis j'ai eu le pigeon m'indiquant que tu étais ici.

Se retournant vers une autre dame qu'il n'avait pas encore remarqué il l'a salua d'un geste de la tête puis se retourna vers celle qui lui avait ouvert la porte quelques instants plus tôt.

Rassuré moi c'est juste de la fatigue?

Son regard se reposa sur Lise laissant transparaître sa tendresse et son anxiété bien qu'il ne voulait pas le montrer.

Kachina

La cruche de tisane fumante encore à la main, Kachi regardait la jeune femme .
Celle-ci semblait déjà plus détendue. Noiraude avait encore fait des miracles.

Et, penchée sur elle, un jeune homme l'air inquiet, la regardait tendrement.

- Kachina ? Mais, c'est moi Messire ! Je vois que vous avez reçu mon pigeon !

Désignant d'un geste la jolie femme aux longs cheveux châtains clairs :

- Voici, mon amie Noiraude qui a pris soin de votre amie . Elle est infirmière .

- Moi, je lui ai juste donné à boire une tisane qui va calmer les contractions .

Le soir tombant, elle entreprit d'allumer quelques bougies et bientôt la pénombre fut envahie par des petites flammes qui venaient réchauffer la pièce.
Elle remit une buche dans la cheminée, soufflant sur les braises, puis s'approcha de la jeune femme alitée, la recouvrit d'une courtepointe en velours vert.

- Rien de grave, ne vous inquiétez pas, une fausse alerte. le bébé va attendre encore un peu je crois .

- Mais dites moi, il lui faut du repos à cette jeune femme. Elle porte un enfant, ce n'est pas une mince affaire.

- Ah vous les hommes, toujours en train de courir par monts et par vaux !
Mais là, il faut qu'elle se pose un peu, qu'elle profite de l'air de notre merveilleuse ville.
- Je vous en prie, suivez mon conseil ! Vous pouvez passer la nuit ici auprès d’elle si vous le souhaitez.

- Euh, messire, une tisane aussi pour vous ? vous me semblez bien perturbé là !

Avec un petit rire étouffé, elle lui murmura d'un air malicieux :
- Ou peut-être préférez-vous un peu d'armagnac ?

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Xyno

Surpris par la réponse de la jeune femme, il avait prit Noiraude pour Kachina...

Autant pour moi, je vous avez prit pour dame Kachina. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres amusé par l'erreur.

Kachina lui proposa peut de temps après discrètement un peu d'armagnac qu'il s'empressa d'accepter. Le regard toujours posé sur Lise qui s'était redressé et semblait reprendre des couleurs. Rassuré, il ne la perdait pas vraiment de vue tout en discutant avec les deux personnes qui avaient pris soins d'elle.

Les remerciant encore une fois pour les soins prodigués et le pigeon, il prit la main de Lise attendant un signe d'elle pour prendre congé de ces dames.

Nous devons partir impérativement.. mais je prendrais bien soin de Lise, dans la chariotte et au pas quitte à mettre deux jours pour arriver à la ville suivante.

Les yeux se remirent à briller plein de malice, connaissant deja la réponse de Lise ou presque..

Liselotte*

Elle avait repris du poil de la bête et rapidement grâce aux charmantes damoiselles qui tenait ce lieu de réconfort...

Tournant la tête vers Xyno, elle eut le temps de le voir ingurgiter un liquide couleur d'ambre pâle et se dit qu'il y avait droit lui, alors qu'elle devait se contenter de tisane, fort goûteuse au préalabe.

Un soupir....Un sourire....

Elle se leva et rejoignit son compagnon et remercia chaleureusement Kachina et Noiraude pour l'avoir si bien remise en forme.

Puis avant de passer la porte, Lise se pencha vers Xyno.

-Dis donc! Attendre un enfant n'est pas handicapant hein? On ira au plus vite...Dailleurs je te laisserai conduire...Tu dormiras quand nous serons arrivés.

Un petit rire cristallin, un signe de la main vers les deux femmes et ils s'en allèrent.

Noiraude

Les passagers du fiacre jouaient un peu du coude pour trouver une place dans le petit habitacle.

Ouch! Kachi fait attention tu es en train de me meurtrir les côtes,et Théa fait gaffe, le pauvre Mertin n'a pas besoin de voir ton popotin en aussi gros plan.

La route inégale sous les roues du fiacre laissait les amies dans l'embarras pour trouver une place assise confortable, heureusement le trajet touchait à sa fin.

Dame Noiraude , vous êtes arrivé à destination!
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Bee.zee

Bee était affairée autour des lits. Elle avait sorti les grandes couvertures de l'imposante étagère en chêne du premier étage, et les bordait soigneusement autour des matelats.

"Une bonne chose de faite" marmonna-t-elle tandis qu'elle repliait la dernière couverture en laine pour la ranger, étant de trop.

La jeune femme releva la tête en attendant le choc des sabots d'un attelage juste en bas, dans la ruelle. Elle descendit les marches de l'escalier deux par deux, manquant de tomber une énième fois, se cramponna à la rambarde juste à temps et attérit sur le tapis moelleux de l'entrée. Bee ouvrit les battants de la seule fenêtre restés close, et apercevant ses amies, encadrant Mertin, elle se hâta de faire de même avec la porte massive donnant sur la rue.

Thea16

Théa se mit à rougir en entendant Noiraude lui dire que Mertin avait les yeux fixer sur son derrière.

-Heu, les filles c’est pas ma faute si vous prenez toute la place. Et Mertin regarde ailleurs s’il te plait, ça devient gênant la.
-Ha, je crois que nous sommes arrivés. Oufff.

Théa sortit la première, suivie de ses amis.
Elle s’approcha du cocher le salua et lui dit :

-Merci messire Max pour le voyage.

Elle aperçut Bee devant la porte du dispensaire et alla la rejoindre.

-Coucou Bee, nous amenons Mertin pour lui soigner ses blessures.

Bee.zee

Coucou Théa ! Oui oui, entrez !

Bee ouvrit la porte le plus largement possible et s'écarta pour laisser entrer Mertin, flanqué de Kachi et de Noi. Elle se pencha vers Théa, à ses côtés, et lui demanda, inquiète :

Mais... il est gravement blessé ?? Rien de grave j'espère !

Après avoir adressé un large sourire d'encouragement au jeune homme, elle se précipita dans une large pièce attenante.

Je vais chercher des linges propres et de l'eau chaude ! Il faut autre chose ?

Noiraude

Les femmes soutiennent Mertin jusqu'à sa couche.
le pauvre est tellement épuisé qu'il dort déjà ,à savoir même s'il s'était rendu compte du trajet en carrosse.

Je te remercie Bee mais nous avons déjà pensé les blessures de Mertin, ce qu'il lui faut maintenant c'est beaucoup de repos.
Ici il sera très bien,il le restera le temps de sa convalescence.
Il vaudrait mieux que l'on se relaye ici pour ne pas laisser seul, il risque de prendre peur s'il ne trouve personne à son réveil.
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Bee.zee

D'accord, je veillerai sur Mertin aujourd'hui. Mais vous pouvez rester une petite heure auprès de lui le temps que j'aille au marché acheter des légumes pour préparer une bonne soupe fumante ? Un bol à son réveil lui fera le plus grand bien !

Bee posa son pied sur la première marche de l'escalier, mais avant de descendre, elle s'arrêta un court instant, le temps de leur chuchoter :

Les filles ! Si il y a besoin, il reste une autre couverture dans l'armoire du bas...

Kachina

Le jeune homme dormait.
Kachi était restée au dispensaire.
Elle en avait profité pour vérifier les quantités de plantes séchées qui serviraient à faire des tisanes pendant les grands froids.
Déjà, avec l'arrivée de l'automne, les plantes se faisaient plus rares.
La jeune femme notait soigneusement, au fur et à mesure, la liste des herbes à disposition.

De temps en temps, elle jetait un œil sur Mertin.
Elle avait suivi le conseil de Bee et avait recouvert le jeune homme.
Elle avait ensuite, doucement glissé sous son oreiller, des herbes odorantes, aux propriétés apaisantes.
Elle s’activait sans bruit, marchant sur la pointe des pieds, attentive à ne pas le réveiller.

Quand tout fut rangé, elle prit place à son chevet et le contempla, pensive.

Ses yeux, ne pouvaient se détacher de son visage............. de ses traits marqués par la fatigue. Ils détaillaient la marque de sa joue : une croix entre deux faux qui se croisaient.

Intriguée, elle se demandait ce que signifiait ce signe ……….. la marque d’une famille, d’un noble ?
Enfin…………. un noble qui n’aurait eu de noble que de nom……

Pourquoi avoir marqué Mertin ? Avait-il commis un forfait, était-ce une marque d’infamie ? Avait-on voulu revendiquer la propriété du jeune homme comme on marque un esclave ?

Kachi souhaita à cet instant avoir le pouvoir d’effacer cette marque du bout des doigts……

Il faudrait du temps et de la patience pour que le jeune homme consente à livrer son secret.

Il était impossible qu’il n’ait pas une famille quelque part. Et puis surtout, il était important de connaître le nom du scélérat capable de tels méfaits.

Nul ne savait ce qu’un tel homme était capable de faire.

Oui, il faudrait que Mertin dise d’où il venait et qui il fuyait………….

Mais pour l'instant, il devait se reposer, reprendre des forces.......

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Bee.zee

Bee referma doucement la porte derrière elle, en prennant soin de ne faire aucun bruit. Elle posa son châle à cheval sur la chaise de l'entrée et monta les marches sur la pointe des pieds. Arrivée devant la chambre dans laquelle Mertin prennait un peu de repos, elle toqua un petit coup sourd pour ne pas réveiller le jeune homme et aperçut Kachi, relevant la tête de ses pensées.

Je vais préparer une soupe, je suis en bas si tu as besoin de moi... Je te réserve un bol aussi et je viendrais veiller.

La jeune femme referma avec précaution le battant de bois et redescendit, panier au bras.
Dans la cuisine, elle mis de l'eau à chauffer dans la grande marmitte, alimentant régulièrement le feu. Elle sortit les poireaux, les pommes de terre et les carottes de leur abris d'osier. En cherchant plus au fond, elle attrapa quelques oignons. Une fois le tout pelé et découpé, elle les plongea dans l'eau.

Bee finit de s'activer et remonta, plus tard, un grand plateau dans les bras, sur lequel tronnait deux bols fûmants. Elle poussa la porte du pied et déposa son chargement sur une petite table de chevet.

J'ai apporté deux bols pour nous Kachi. Il en reste encore en bas, mais j'irai lui en chercher quand il se réveillera.

Bee tendit un des récipients à son amie, et se réchauffa les mains sur le sien, en soufflant doucement dessus.

Il n'a pas bougé depuis tout à l'heure ? Tout va bien ? Pas de changement ?

Kachina

Kachi sourit en prenant le bol .
Une bonne odeur de soupe enchanta ses narines . Par Aritstote, elle était affamée.

- Quelle bonne idée Bee …………….Je suis heureuse de partager ce repas avec toi. Merci !

Sans façon,les deux amies prirent place et se régalèrent , tout en bavardant de la vie, de leurs amours, échangeant de petits potins entendus en taverne , riant parfois, se confiant quelques secrets………..

La nuit tombait déjà, les bruits de la ville s’estompaient peu à peu. Les rues se vidaient. Chacun rentrait dans sa chaumière retrouver un amour, des enfants, un chat ou un chien, un feu de cheminée ………

Soir d’automne à Lectoure.

Ici au dispensaire, le calme et la paix.
Simple soupe partagée entre amies……..un goût de bonheur…………C’était tout simplement délicieux, ce mélange de saveurs de tous ces légumes, qui réchauffait le corps et le cœur.
.
Et Mertin qui dormait, reprenait des forces. Il ne le savait pas encore mais il avait trouvé à Lectoure un trésor plus précieux que tous l'or du Royaume : l’amitié, la générosité, l’entraide.

Ces deux damoiselles, différentes et semblables à la fois, assises non loin de lui , étaient riches de ça.
Il ne le savait pas encore mais pour lui , tout irait bien à présent……..

Le malheur était derrière. Le temps de rire et de chanter et danser était arrivé………………

Du moins Kachi l’espèrait-elle……………

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Mertin

Quand c'était-il endormis? Lui même ne le savait pas. Il avait résisté, même quand ces paupières étaient devenu lourde. Il avait voulut chasser cette fatigue, l'avait combattu de toute ses forces. Mais il avait perdu la bataille. Le sommeil l'avait envahit, avant même qu'il ne s'en aperçoive. Il l'avait emmené dans un autre monde entre ombre et lumière, peur et espoir, doutes et certitudes.

Toutes ces années de souffrances, avaient transformés Mertin. On lui avait enlever sa dignité, sa joie, sa personnalité, ses rêves. Il n'était presque plus qu'une enveloppe vide, un objet, l'ancêtre des machines. Même endormit, il n'osait bougé. Une habitude qu'il avait prise, un réflexe pour survivre. Mais au plus profond de lui, une flammèche brulait encore, bien qu'avec difficulté. Cette frêle partie de lui, si fragile, si vulnérable avait été choyée, protégée par son possesseur. Et dans son sommeil elle lutait pour sa survie.

Dans le calme de la chambre, Mertin dormait. Son visage témoignant de la lutte qui se faisait à l'intérieur de lui. Ses mâchoires se serraient de temps en temps. Ses poings se refermaient avant de se rouvrir. Son souffle devenait plus rapide avant de se calmer. Un combat silencieux, de temps un temps perturbé par un petit cri. Un gémissement qui ressemblait plus à un soupir, comme s'il était retenu, lâché de mauvaise grâce. Son corps avait fuit la servitude, mais son esprit luttait encore pour la trouver.
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Description RP

Thea16

Théa était rester la, observant ses amies a installer confortablement le jeune homme épuisé dans un lit.
Elle le regarda un instant voyant les traits de son visage se crisper de temps en temps.
Il semblait encore effrayé.
Ne voulant pas s’approcher trop près de lui, elle marcha sur la pointe des pieds vers la sortie.
Mertin dormait et il était en sécurité, les filles étaient la pour veiller sur lui.
Elle devait aussi se reposer. Elle embrassa Bee, Noiraude et Kachi et leur murmura :
-J’ai sommeil moi aussi, je vais me reposer un peu, appelez moi s’il se réveille.

Thea16

Théa était venue prendre des nouvelles de Mertin.

Tout semblait calme, pas un bruit seulement des ronflements, assez bruyant d’ailleurs.
Elle entra dans le dispensaire, s’approcha de la chambre et entra.
Elle ne put s’empêcher de rire, tout le monde dormait.
Les filles c’étaient endormi et c’étaient bien elles qui ronflaient.
Elles avaient pris des couvertures et c’étaient endormi au chevet de Mertin a même le sol.
Elle eut soudain l’envie de les secouer mais, n’osa pas, de peur de réveiller le pauvre Mertin encore très fatigué.

Elle s’éclipsa doucement et alla dans une autre pièce, elle commença à fouiller dans les placards, cherchant un remède, une potion, quelque chose de fort pour lui redonner goût a la vie, elle avait envie d’être heureuse à nouveau, elle avait envie de redevenir la Théa d’avant, celle qui riait, dansait et fessait la folle dans les tavernes.
Elle sortit plusieurs pots, elle ne savait pas trop ce qu’il y avait dedans, fouilla encore et avec maladresse en fit tomber un le brisant sur le sol.
-Ho, flûte et reflute, si c’étais mieux ranger aussi.
Elle s’accroupit et commença à ramasser ses bêtises.

Bee.zee

Bee se fut réveillée par le fracas du pot. Elle entrouvrit les yeux, et se maudit de s'être endormie, alors que Mertin pouvait se réveiller d'un moment à l'autre...
La jeune femme se leva d'un bon et se rassit aussitôt, en proie à des vertiges. Elle patienta quelques secondes puis se remit sur pieds et tendit l'oreille, inquiète par les bruits venant du rez de chaussé. Les cheveux encore tout en bataille, elle jetta un coup d'oeil à Kachi et Mertin, tous deux assoupis, et se retourna vers la porte entrouverte. Elle descendit prudemment les escaliers, pestant contre ses mèches rebelles qu'elle emprisonna dans un chignon. Une fois en bas, elle vit Théa, au sol, en train de ramasser des bouts de terre cuite. Bee s'approcha de son amie. Elle regarda son visage sombre et rongé par des pensées mausades.
Bee s'accroupit à ses côtés et posa sa main sur son épaule.

Coucou Théa ! Comment vas-tu ma belle ?

Bee lui adressa un sourire d'encouragement. Elle s'en voulait de ne pouvoir rien faire contre le tristesse de son amie... Mais elle ne savait pas, elle ne savait rien de ce qui la tourmentait.

Laisse ça, je m'en occuperai. Assieds toi. Qu'est ce qu'il t'arrive Théa ? Qu'est ce qui ne va pas ? Tu veux en parler devant un bon bol de potage ?

Kachina

Elle rêvait…………. un horrible cauchemar. Le maître de Mertin l’avait retrouvé et elle essayait de le défendre du mieux qu’elle pouvait sans y parvenir.

Soudain, un bruit de verre brisé la tira du sommeil. Encore toute imprégnée de son mauvais rêve, elle crut un instant que le triste sire était réellement présent au dispensaire et qu’il venait de briser une vitre avant d’entrer. (Ne dites pas mauvaises langues que Kachi lisait trop de mauvais romans le soir avant de dormir........).

Son cœur s’affola dans sa poitrine……

Elle se leva d’un bond, vit que Bee n’était plus là et regarda d’un air attendri Mertin toujours endormi.
Même dans le sommeil, le visage du jeune homme conservait une expression craintive.

Elle s’approcha du lieu d’où provenait le bruit et poussa un soupir de soulagement en apercevant Théa agenouillée en train de ramasser du verre brisé,et Bee à ses côtés.

Une douce odeur de verveine parfumait l’air.

Kachi grimaça de dépit : la précieuse lotion , préparée la veille n'avait pas résisté à la maladresse de la jolie brunette.

Théa avait sa tête des mauvais jours. Elle ronchonnait, occupée à nettoyer, ne l’avait pas vue arriver et murmurait d’une voix bougonne :

- Si c’était mieux rangé aussi !!!

Les mains sur les hanches, Kachi resta là à la regarder sans voix .

- Mieux rangé ? mais dis donc, j’y passe assez de temps à tout ranger ça !
- Tu râles, et tu casses mes flacons de lotions !

- Qu’est ce qui t’arrive ma belle Théa ?

Regardant Bee, elle haussa les épaules en signe d’incompréhension et ajouta :

- Allez, après le délicieux potage de Bee, je vous propose un bol de tisane .
Théa, viens et raconte nous ce qui te chagrine . Et faisons doucement, les filles pour ne pas réveiller Mertin !!!!!!
!

Elle la prit par le bras, et entraina son amie auprès d’une table, et prépara de la tisane de menthe fumante et odorante et tout en préparant les chopes, lança un regard interrogateur à son amie ………..

Heureusement, tout ce bruit n’avait pas réveillé Mertin …….

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Thea16

Théa ramassait les morceaux de verre brisées sur le sol ,quand elle s’aperçue que Bee suivie de près par Kachi l’avait rejoint ,elle leva les yeux vers ses amies et leurs dit :
-Désolé les filles ,je ne voulais pas vous réveiller.
-Je cherchait juste une tisane spéciale ,pour me remonter le moral.
-Et en fouillant ,un bocal ma échappé des mains.

Elle regarda Kachi les mains sur les hanches qui lui disait :

-Mieux rangé ? mais dis donc, j’y passe assez de temps à tout ranger ça !
- Tu râles, et tu casses mes flacons de lotions !

-Je râle ,je râle ,mais regarde il y a pleins de bocaux et moi j’y connaît rien ,on s’y retrouve pas ,je sais même pas a quoi ça sert tout ça ,bon je sais j’aurais pas du fouiller comme ça ,je suis désolée mais je voulais pas vous réveiller.

Thea alla s’asseoir près de la table ,laissant Bee ramasser ses bêtises et Kachi préparer une tisane.
Une bonne odeur d’infussion se dégageait de la piece.
Kachi avait fini et servi les tisanes sur la table ,les trois filles se retrouvèrent assise autour de la table.

Théa les regarda et commença a leurs raconter se qui la tracassait :

-J’ai une peite baisse de moral
-j’ai plus envie de rien les filles .
-je suis fatiguée
-je dors mal
-Meme ma farine ne se vend plus.
-je regarde même plus les hommes en taverne .
-Je n’arrive même pas a en garder un, il s’en vont tous.
-Je n’arrive pas a aimer.
-Je crois que je ne serais jamais heureuse comme vous.
-Je crois que je vais finir par allez m'enfermer chez les moines,si ça continue.

Kachina

Elles étaient assises toutes les trois .

Kachi avait oublié Mertin .

Elle écoutait son amie se confier. Elle l’encourageait parfois du regard ou en posant sa main sur son bras.

Au fur et à mesure que Théa, parlait, Kachi se sentait un peu honteuse. Elle n’avait pas perçu l’ampleur de la tristesse de son amie.
Bien sûr, elle savait qu’ une fois encore ,un homme l’avait déçue, mais elle pensait Théa forte et indestructible.

Mais là apparemment, la jeune fille était vraiment en détresse.

Kachi, réprima son envie de la prendre dans ses bras. Il ne fallait pas s’apitoyer, il fallait réagir.

Elle se leva d’un bond, le front plissé par la contrariété , regarda Bee et leva les yeux au ciel :

- Théa, arrête de geindre. Regardes toi, tu es une des plus belles femmes de la ville.
- Tout le monde t’apprécie, on recherche ta compagnie en taverne.
- Tu as de nombreux amis fidèles et dévoués.

- Plus envie de rien ? mais si ma belle, je ne veux pas croire que le feu qui brûle en toi soit éteint, tout ça pour un homme qui n’a pas su te garder……

Elle haussa les épaules, excédée……et prit machinalement un flacon sur une étagère, le porta à son nez et respira le parfum de fleurs sauvages qui s’en dégageait.

Tu dors mal ? bien sûr, tu bois trop en taverne !

Souriant, elle ajouta :

- A moins que tu ne boives pas assez, peut être ?

Elle fit face à son amie et se rapprocha d’elle !

- Tu ne sais pas garder un homme, tu ne sais pas aimer, et puis quoi encore. Bee te diras comme moi, que tous les couples connaissent parfois une crise.
Tu n’as juste pas encore trouvé le bon. Celui qui saura voir la perle rare qui est en toi !

Souris ma Théa, souris à la vie !!!!

Quand à te réfugier chez les moines ?

Kachi ne put réprimer un petit rire nerveux :

- Tu leur apprendrais à danser sur les tables aux moines ? Je pense moi, qu’ils ne te garderaient pas longtemps ou plutôt que c’est toi qui te lasserais la première…Tu aimes trop rire et danser ma jolie !!

Et puis, je suis là, moi, près de toi. Je suis là !!!

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Bee.zee

Bee soufflait machinalement sur sa tisane brûlante. Elle écoutait Théa. Elle écoutait son amie parler des pensées qui la tourmentaient. Elle l'écoutait, marquée par la tristesse de son amie, mais elle ne savait que dire. Elle avait envie de prendre sa main, et lui dire souffler d'être forte, de relever la tête et de vivre, de se battre contre l'appréhension et les doutes.

Elle écouta Kachi, l'approuvant fervemment du regard, ou hochant la tête par moment.

Laissant sur la table son bol fûmant, Bee posa sa main sur le bras de Théa.

Ne baisse jamais mes bras, ne perd pas confiance en toi ! Surtout ! Comme le dit Kachi, tu trouveras le bon, et ce jour là, je t'assure que toutes les peines que tu as connues, toutes les angoisses seront ballayées...
Continue à croire en l'amour, et en toi. Vis Théa ! Je suis persuadée que tu ne resteras pas seule longtemps.

Elle lui fit un petit clin d'oeil et lui colla une grosse bise.

Thea16

Elles étaient assises toutes les trois a papoter des histoires de cœur de la belle brunette, elles essayaient de la réconfortés du mieux qu’elles le pouvaient.
Elle les regarda, un petit sourire s’échappa de son visage.

-Merci, les filles ça me fait du bien d’avoir pu en parler avec vous, je vous adore, je me sens déjà beaucoup mieux.
-et puis il faut que je me secoue, la.
-je ne suis pas du genre a pleurnicher d’habitude.
-Et , je vous ennuis avec mes petites histoires.

Théa se leva d’un seul coup, brossa ses braies, reserra sa ceinture, remonta sa poitrine arrangea son chemisier, se recoiffa et attacha ses cheveux avec un ruban rouge.

Elle regarda Bee et Kachi et dit :

-Comment vous me trouvez, mes yeux ne sont pas trop rouge, j’ai pas trop de cernes la ?

-Allez ma Théa réveille toi, tu es belle, la vie est belle et tout va bien.

-Bon, Kachi ,tu pense à moi pour les tisanes, hein !!!!!

Elle s’approcha de ses amies et leur fit des gros bisous.

-Merci encore, et si vous avez besoin un jour je serais la, vous pouvez compter sur moi, mais bon j’espère que ça n’arrivera pas, vous avez trouvez le bon toutes les deux et je vous souhaite tout plein de bonheur.

-Allé, les filles, dites-moi comment va Mertin ?
-il a passez une bonne nuit, pas trop agité ?
Il va peut être bientôt se réveiller, il faudrait lui préparer quelque chose pendant qu’on est la, non ?

Kachina

Quelques jours plus tard.

Kachi s'ennuyait. Le village était endormi. Trop de ses amis étaient partis en voyage.
Lassitude, plus envie de rien......

Elle hésitait entre partir, elle aussi ou alors aller dire bonjour à ses amis les moines pendant un moment.

Et puis, chassant ses idées noires, elle poussa la porte du dispensaire. Là, elle respira le parfum des plantes séchées et un long soupir s'échappa de sa poitrine.

D'un geste machinal, elle écarta de son épaule une longue mèche de cheveux échappée de sa natte, et se mit à l'ouvrage.

Fenêtres ouvertes pour laisser entrer la lumière de ce jour d'automne.....

Elle mit à sécher soigneusement les dernières racines de verveine qu'elle avait ramassées dernièrement. Portées autour du cou, elles éloigneraient les maux de gorge. Avec les feuilles, elle ferait des emplâtres. Et puis bien sur, une fois séchée, ce serait une délicieuse tisane à boire devant le feu les soirs d'hiver.

En souriant, elle se frotta les mains avec les feuilles, pour les imprégner de leurs parfums.

Une vieille femme lui avait confié que pour avoir l'amour d'un homme, il suffisait de se parfumer les mains de verveine et de toucher celui dont on souhaitait être aimé...........................
Elle n'oubliait jamais ce rituel et puis, l'odeur était si agréable.

Bon, tout semblait en ordre. Le dispensaire était prêt au cas où.............

Les dalles avaient été fraichement balayées dans cette pièce.
Elle laissa sur la table quelques bâtonnets de bois parfumés et referma les fenêtres.

Un dernier regard et elle reprit le chemin de la forêt...............
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Bee.zee

Un énorme panier calé au creu des hanches, Bee quitta le marché et se dirigea d'un pas rapide vers le dispensaire. Depuis trois semaines qu'avait duré son voyage, elle n'avait pas remis les pieds dans la bâtisse. Tout ça lui avait manqué...
La vie ici lui avait manquée, son travail, sa chaumière, son champs, la halle, les tavernes, et surout, surtout, ces amis...

Elle passa le seuil, l'esprit un peu ailleurs. La jeune femme traversa la première pièce et posa son sac en osier sur la table.
Elle fit le tour des pièces. Tout était minutieusement rangé... Quelques plantes trainaient encore sur les étagères... Kachi était passée par là... Bee en profita pour ouvrir les fenêtres de toutes les pièces, faisant rentrer un courant d'air glacial mais nécessaire. Elle frisonna quelque peu, remonta ses boucles blondes en un gros chignon et défit les lits. Toutes les couvertures étaient soigneusement empilées.
La jeune femme les emporta dehors, et les secoua énergiquement une à une. Pas question que ça prenne la poussière !

Elle rentra tout ça, refit les lits avec application, referma toutes les fenêtres et s'atela aux citrouilles restées dans le panier.

Zoupsss, la cheminée ! Dans la catégorie étourdie je reporte la première place moi !!!

Bee se tut. C'était quoi cette manie de parler à voix haute quand elle était toute seule ? Elle rit de sa bêtise et ramena des fagôts qu'elle déposa dans l'âtre.

Une bonne chose de faite ! Maintenant, le potage de citrouille !

Bee.zee

Il avait gélé cette nuit, et c'est cachée sous une montagne de laine qu'une Bee frileuse poussa la porte du dispensaire.

Elle fut attirée vers la cheminée et ni une ni deux, elle quitta sa grande cape pour le feu. La douceur ambiante eu tôt fait de faire retrouver une couleur normale à son nez rouge. Une fois tout à fait réchauffée, elle appela Noiraude. Elle lui avait promis hier de passer au dispensaire, mais où était son amie ?

Noiiiiii ?

Noiraude

Noiraude se hâtait dans la fraîcheur du matin.Elle déposa ses litres de lait au marché, donna la liste des courses à sa cuisinière ,vérifia les offres d'embauches à la mairie puis se dirigea d'un pas pressé au dispensaire.Bee devait l'attendre et elle ne voulait manqué se rendez vous.

Elle entra au dispensaire en se frettant les mains pour les réchauffer.

Coucou ma Bee me voici, excuse mon retard je suis à toi de suite

.Lui fait un gros bisous.

Déshabilles toi et installes toi sur la table d'auscultation pendant se temps je vais me réchauffer,je n'ai pas envi de te donner des frissons sur tout le corps^^
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Bee.zee

Bee s'exécuta, rassurée qu'à moitié. Elle se retrouva donc sur la table en question, roulée en boule sous une courverture en attendant Noiraude.

Fais vite Noi !! ça caille là haut !
Et... et puis tu es sûre que c'est obligatoire ? Juste un remède anti vertiges-nausées me suffirait tu sais !...

La jeune femme sourit de sa bêtise, il était temps qu'elle devienne un peu plus raisonnable. Résignée, elle cria :

Mais viiiiite s'il te plait ! Je grelotte moi ! Elles ont intérêt à ne pas être glacées tes mains !

Bee sourit et attendit son amie...

Kachina

Elle arriva en courant.
Noiraude l'avait fait prévenir. Bee avait besoin d'aide.
Elle les trouva toutes les deux , Bee recroquevillée dans une couverture, Noiraude a des côtés.

Après les avoir saluées, elle sortit dans la resserre située à l'arrière cour et rapporta un panier de buches, puis elle entreprit d'allumer un bon feu . Elle brula, des parchemins contenant de vieilles recettes de tisane qu'elle connaissait par coeur.

Elle s'affairait, faisant chauffer de l'eau pour préparer de la tisane, jetant un oeil de temps en temps sur Noiraude , attendant son avis.

Bee était pâle et défaite, l'air fatigué, mais sinon, elle avait l'air sereine.

Elle posa enfin devant ses deux amies un bol de tisane fumante.

- Tenez, buvez moi ça pour vous réchauffer !
Alors Noiraude, tout va bien ?

C'est alors que la souris traversa la pièce .
Kachi hurla et grimpa sur le vieux banc de bois, la cruche d'eau chaude à la main.

'- Ahhhhhhh !!!!!!!
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Noiraude

Noiraude avait ausculté son amie avec sérieux, elles se doutaient déjà toutes les deux la cause de ses malaises,mais une consultation consciencieuse était préférable.

Et bien Bee tout est en ordre dans moins de neuf mois tu seras une maman comblée avec des cernes sous les yeux^^.

Kachi venait d'entrer avec des tasses fumantes.

ah merci Kachi tu tombes bien,j'aurai besoin de tes......

Noiraude ne pu finir sa phrase et sursauta violemment aux cris de l'herboriste.

Hein quoi qu'est ce qui se passe , un serpent?
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Bee.zee

Bee sourit, aux anges quand Noiraude lui annonça la nouvelle... Elle le savait, mais là, c'était plus qu'officiel !
Elle redescendit bien vite de ses rêveries quand elle entendit le cri de Kachi !

Eh !! Qu'est ce qu'il se passe ?
Hein ??? Un serpent ??

Elle resta soigeneusement en haut de la table et regarda par terre.

Mais ce n'est qu'une souris Kachi !

La jeune femme ria nerveusement.

Allez, zouuuu !

Une fois la petite bête partie, affolée plus que les jeunes femmes, elle se tourna vers Noiraude

Euh, sinon dis Noiraude, si je calcule bien, hummmmmm, je peux dire qu'en .... août il montrera le bout de son nez mon ptit ange, non ?
Au fait, Kachi, tu aurais une tisane contre les petits malaises et nausées s'il te plait ?

Kachina

Les yeux affolés de Kachi fixaient l'endroit où la bestiole avait disparu.

Prudemment, elle descendit de son banc, reposa la cruche et désigna à Bee la tasse qu'elle avait posée sur la table auparavant.

- Tiens ma belle ! voici du tilleul.
Bois vite .............! ça te permettra de te détendre un peu . Tu es toute émoustillée à l'idée de ce petit...........
Peut-être as tu des craintes aussi ? C''est normal la première fois ! .

Kachi pensait pour elle même : mais qu'est ce que tu en sais, toi , Kachi ......?.

Elle expliqua patiemment à Bee les vertus de la plante et ajouta :

- Il te faut du repos aussi ........du calme et l'attention et la tendresse de Piot.......

Et elle regarda son amie d'un air amusé...................
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Bee.zee

Bee but de longues gorgées de la tisane en écoutant son amie.

Du calme ? Du repos ? Mais je peux rien faire si je m'y tiens ! Bon, le repos je vote pour, parce que je suis épuisée en ce moment, mais bon...

La jeune femme grimaça quelque peu et regarda Kachi

C'est quoi ce petit rictus amusé ?

Enfin bon, merci infiniment pour la tisane ! ça va me calmer un peu... Au fait, tu n'as rien contre les nausées ? Je sais, je sais, j'abuse...

Noiraude

En l'absence de son amie Kachina, la sage-femme se dicida à faire un peu de ménage dans le dispensaire. Bee était là elle aussi mais Noiraude ne voulait pas la voir dans de gros travaux,elle devait se ménager, sa grossesse se passait bien maintenant mais elle avait besoin de repos.

Noiraude commença à farfouiller sur les étagères, observant diverses plantes et se demandait comment son amie arrivait à connaitre chaque nom de celles-ci et leur utilité.
Ne sachant si les feuilles,racines, écorce étaient périmés, elle se contenta de dépoussiérer les étagères et de soulever les pots remplis de senteurs diverses.

Tout à son ouvrage,elle pensait à ses amis sur les routes. Un frisson l'a parcourue à cette pensée. Entreprendre un voyage par ce temps hivernal,ils étaient bien courageux et elle bien au chaud.
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Bee.zee

Absorbée par la préparation quelques chambres à l'étage, Bee n'entendit qu'à peine le mouvement de Noiraude, en bas, qui s'appliquait à râler consciencieusement contre les plantes.
Tout en souriant, amusée, elle laissa là les couvertures et la rejoint.

Qu'est ce que tu fabriques, Noiraude ?
Boudiouuuu ! Tous ces pots !

La jeune femme écarquilla les yeux.

Ah bah tu as du boulot, là ! Tu veux un coup de main ? ça ne sera pas de trop, je pense !

Noiraude

Noiraude tout à son ménage vit descendre Bee et se diriger vers elle la avec la démarche quelque peu dandinante.

Dis donc Bee tu ressemble de plus en plus à un canard en marchant^^
Je veux mettre de l'ordre au dispensaire avant le retour de Kachi mais tous ces pots inconnus me désespère.
Tu t'y connais toi en herbe?
Mais pas question de m'aider hein!
tu t'assoies là, lui montre le fauteuil si confortable près de la cheminée, et tu me dis si tu connais les plantes que je te montre.
Je voudrais les mettre par ordre alphabétique , ça sera plus commode et afficher leur nom sur les pots, comme cela si Kachi à besoin d'une herbe pour une tisane on pourra venir la chercher sans se tromper.
Qu'en penses tu ?
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Bee.zee

Ah bah merci ! Nan mais j'te jure ! Une démarche en canard !!

Bee tire la langue à son amie et croisa les bras.

Meuuuh, je t'en montrerai moi des démarches en canard !
Mais la cane-qui-dandine te donne un coup de main, bien sûr ! Bonne idée !

Je m'asseois, alors ?

La jeune femme avise le fauteil avec un large sourire.

Je vais finir par m'y habituer, tu sais, à ce genre de traitements, c'est pas bon ça !

Après un bref éclat de rire, elle se concentra.

Je te donne le nom de ceux que je connais. C'est à dire pas tous. Mais à force de voir Kachi faire, je m'y connais déjà mieux !

Kachina

Quelques jours plus tard

Depuis son retour, elle n’avait pas encore mis les pieds au dispensaire.

Il lui avait fallu colmater tant bien que mal le toit de chaume de sa chaumière qui fuyait.

Le pain à cuire, chaque jour.
Les poules et les lapins à nourrir, le bois à rentrer……..

Aujourd’hui, elle avait pris machinalement le chemin qui conduisait au bâtiment qui accueillait les malades.
Elle gravit les quelques marches, en poussa la porte, et eut l’agréable surprise de voir que tout était en ordre.

- Bee et Noiraude sont passées par ici , aucun doute.

Elle se rendit dans la petite pièce qui lui servait d’atelier pour confectionner des remèdes .
Les tisanes avaient été rangées . Il y avait beaucoup de récipients et les étagères devenaient trop petites.

Et puis , elle avait confectionner de nouveaux onguents. Un baume pour les bébés qui n'allaient pas tarder à arriver, une tisane aussi pour les douleurs de l'accouchement. Où mettre tout ça ?

La jeune femme soupira. Elle croulait sous le travail depuis son retour. Elle dormait mal , le froid la réveillant souvent quand le feu s'éteignait au coeur de la nuit.

- Tout ce travail, je voudrais juste me reposer un peu moi !

Lanceline

Lanceline entra dans le dispensaire, et dit d'une voix faible:

Coucou, je suis...

Mais elle s'interrompit, prise d'une violente quinte de toux.

Je pense que vous aurez compris... Ca dure depuis deux jours, j'ai eu de la fièvre, et j'ai pas pu faire un pas hors de mon lit. C'est la première fois que je ressors de ma chaumière, j'en ai interdit l'accès à tout le monde.

Soudain, elle tomba sur le sol, épuisée par ce long discours et par cette marche qu'elle venait de faire.
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- Mais j'ai rien fait!
- Si. Tu existes.

Badboy80

Jérémy était blessé depouis son voyage a Agen, décida enfin d'aller au dispensaire. En arrivant il vit Lanceline.

Bonjour .....

Lanceline tomba a se moment et Jérémy la rattrapa de justesse.

Tu est blessée du voyage?? Tu as une petite mine tu n'est pas bien mon amour.

Jérémy amena Lanceline sur les chaises pour qu'elle puisse s'assoir.

Moi je viens pour mes cotes cassées.

Bee.zee

Bee était assise confortablement sur le chauteuil à bascule de la pièce principale, près du feu. Dehors, le vent sifflait, faisant voleter les quelques feuilles qu'il restait aux arbres.

Soudain la porte claqua et la sortit de ses pensées. Sa filleule, à bout de souffle, parvint à articuler un phrase tout au plus avan de s'écrouler.

Oh bonté divine ! Lanceline !!

Maladroitement, et génée par son ventre, elle s'extirpa de son siège et courut vers sa protégée. Secourue par Jeremy qui, lui aussi, venait demander de l'aide, ils aidèrent la jeune femme à s'asseoir.

Houlaaa, une chose à la fois ! Euhh...

Un peu perdue, Bee regardait autour d'elle. Non, pas perdue, paniquée. Elle ne savait que faire. Elle inspira un bon coup. Ne pas se laisser dépasser. Son visage prit un air résolu et ferme, et s'écria.

Jeremy, aide moi à la porter à l'étage. Je l'installe dans la chambre la plus proche. Hors de question qu'elle rentre chez elle dans son état !

Aidée comme il le pouvait par Jeremy, Bee, tant bien que mal, réussie à atteindre la chambre avec Lanceline. Son ami soutenait sa fiancée pendant qu'elle s'activait autour du lit.

C'est bon, allonge-la ici. Et assis toi veux-tu ! Pour tes côtes, tu ne gigotes plus, tu me laisses faire ! Il te faut du repos, pas de gestes déplacés, tu ne guériras jamais, sinon ! Je m'occupe de toi après.

La jeune femme, ferme le poussa jusqu'à la chaise, près du lit, puis sortit rapidement, après avoir annoncé qu'elle revenait.

Elle voulait se montrer ferme, mais elle souffrait. Son ventre la genait, et elle avait de plus en plus de mal à faire les gestes les plus normaux. Mais ils avaient besoin d'elle. Pas de le temps de flancher ! Tu t'accroches ma vieille !

Tout en grimaçant, une main sur son ventre, elle descendit les escaliers pour rejoindre la cuisine. Là, elle prit un brasero et des braises qu'elle glissa dans une poele en fonte. Tout en remontant le tout, elle appella :

KACHI !!! Où es-tu ??

Péniblement, les dents serrées, elle remonta les escaliers et lacha le matériel au pied du lit.

Jeremy, aide moi s'il te plait, j'y arriverai pas toute seule. Va me cherche une couverture dans l'armoire du fond, et allume le brasero. Place le là, près de la couche.

Se faisant, Bee passa la poele avec les braises sur le matelas pour tenter de réchauffer le lit. Elle allongea Lanceline plus confortablement, remonta sur elle les couvertures, et se laissa tomber sur la chaise la plus proche.

Excuse moi, Jeremy, laisse moi souffler deux minutes, s'il te plait... Avec le bébé...

Cinq minutes passèrent, et la respiration de Bee se ralentit progressivement.
Elle inspira un grand coup et se retourna vers Jeremy.

C'est bon. Viens. Je t'installe dans la chambre d'à côté. Je n'ai pas assez de connaissances pour te soigner de quelques façons que ça soit. Kachi pourra peut-être d'aider. En attendant que je m'occupe de Lanceline, repos ! Compris ? Tu t'allonges, et tu te reposes !
Allez, file, te t'apporterai une couverture supplémentaire, il ne fait pas chaud...

Son ami parti, elle passa la main sur le front brûlant de sa filleule et grimaça.

La jeune feme souffla entre ses dents...

Vite, Kachi, vite...
Lanceline, je vais te faire un peu de soupe, ma belle, prend du repos. Kachi va bientôt arriver avec ses tisanes miracles, tu verras, tout ira bien.

Pour la énième fois déjà, la future maman repartit au rez-de-chaussée. Epuisée plus qu'elle ne se l'avouait, elle prit le temps de s'enfoncer dans les coussin du fauteuil et ferma les yeux, essoufflée, les mains protectrices sur son ventre.

Badboy80

Jérémy aida Bee a transporté Lanceline. Il resta debout a son chevet en la regardant inquiet.

Et assis toi veux-tu ! Pour tes côtes, tu ne gigotes plus, tu me laisses faire ! Il te faut du repos, pas de gestes déplacés, tu ne guériras jamais, sinon ! Je m'occupe de toi après.

Il regarda Bee et s'assoit. Lorsque cette dernière sortit, il se leva déposa un baiser sur le front brulant de Lanceline. Il voulait rester mais il ne pouvait pas, il devait s'oocuper de sa taverne.

Je repasserais mon ange. Je t'aime.

Kachina

Il y avait deux personnes à secourir au dispensaire.

Kachi avait été prévenue et elle arriva en toute hâte, tirant son baluchon.

- Jérémy je n'ai pas beaucoup de temps, là. Je dois prendre la route tout à l'heure. On m'attend.

Se hissant sur la pointe des pieds, elle atteignit sur l'étagère la plus haute, une petite fiole en verre bleu.

- tiens, deux gouttes de liqueur de pavot pour calmer tes douleurs. Trois fois par jour, hein , et pas plus , sinon tu vas dormir........

Et pour Lanceline,, il faut qu'elle boive de la tisane de thym. Donne lui aussi un peu de tue la fièvre. Je l'ai préparé cet été, il m'en reste encore.
C'est amer mais efficace....

Bee saura la préparer. Je lui fais confiance.

Je pars, je reviens vite. Quelqu'un à aller chercher .

Et elle quitta la pièce en courant .....................
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Badboy80

Jérémy revient rapidement de la taverne et vit Kachi.

Désolé Kachi de te dérangée avant ton départ. Moi je peux attendre! Mais Lanceline....

Jérémy ecouta Kachi et fut soulagé.

J'ai eu peur en plus on m'as dit qu'elle serait peut etre enceinte.

Jérémy fit une bise a Kachi puis s'assoit a coté de Lanceline en lui tenant la main.

Lanceline

Lanceline se réveilla. Elle avait passé une mauvaise nuit, à bouger dans tous les sens. Elle distingua une silhouette assise près d'elle.

Jérémy...

Elle essaya de se redresser, et eut juste le temps de tourner la tête de l'autre côté du lit pour vomir.
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- Mais j'ai rien fait!
- Si. Tu existes.

Badboy80

Jérémy était au chevet de sa douce Lanceline lorsqu'elle se reveilla.

Jérémy...

Jérémy s'appretait a lui repondre lorsqu'elle se tourna et vomit.

BEEEEEEEEEEEEEEEE!!! Viens vite s'il te plait!!

Jérémy commencé a avoir vraiment peurpour sa fiancée et ne pensé plus du tout a ses cotes. Ce qui lui comptait a present c'était l'état de santé de Lanceline. Il commencait a imaginait plein de choses mais celle qui revenait souvent c'était que Lanceline était enceinte.

Je vais chercher Bee mon coeur. Je reviens vite.

Jérémy descendit les escalier aussi vite que ses côtes lui permétait et vit Bee qui dormait. Il la secoua doucement pour la réveilléé.

Bee viens vite s'il te plait Lanceline ne va pas bien du tout.

Bee.zee

Bee ouvrit péniblement les paupières.

Hummm ? HUM ! Jeremy ! Qu'est ce qui ne va pas ??

Devant son air alarmé, Bee se leva de son fauteuil, et fila à la cuisine.

Viens m'aider à tout porter !

Là, Bee, munie des recommandations de Kachi, prépara les remèdes et posa le tout sur un plateau qu'il tendit à Jeremy.

Va, j'apporte la basine d'eau chaude.

Tout deux se précipitèrent à l'étage et s'affaièrent autour de Lanceline.

Eh beh ma belle ! Redresse toi, doucement... Là, comme ça. Inspire à fond, calmement...

La future maman plaça quelques coussins dans le dos de la filleule pour l'aider à se relever, et passa sa main sur le front de la jeune femme. Bouillant...

Ma belle, prends cette tisane, d'après Kachi, ça t'aidera à aller mieux. Je te pose une bassine là, sur la chaise, si tu es reprises de nausées...

Elle se pencha vers son amie et lui murmura : Tu ne serais pas enceinte, toi ? Pas de retard ? Bon, ça n'expliquerait pas la toux, mais bon...

Badboy80

Jérémy aida Bee a tout monter dans la chambre de Lanceline puis au bout d'un moment il décida de faire un rapide saut en taverne.
Quelques minutes plus tard il revient dans la chambre souriant. Il embrassa Lanceline sur son front brulant.

Mon coeur, j'ai une grande nouvelle a t'annoncé. Je suis conseiller municipal.

Jérémy regarda Lanceline puis s'intalla a coté d'elle en lui souriant mais en restant inquiet quand meme de son état de santé.

Taka

Taka arriva au dispensaire. Elle venait de rentrer chez elle, ici à Lectoure et avait grand besoin de s'occuper et de se rendre utile. Et, tant qu'à faire, autant se rendre utile avec ce qu'elle savait faire le mieux : soigner les gens. Même si ses façons étaient peu orthodoxes.
Elle avait promis à Kachi de venir l'aider de ses services. Elle avait croisé Bee et lui avait conseillé de rester tranquille... il fallait vraiment qu'elle vienne.

En entrant, donc, elle sentait qu'il y avait déjà de quoi faire. Et, déjà, elle vit Bee debout, en plein travail. Elle reconnut Jeremy et une demoiselle qu'elle ne connaissait pas encore. Surement la fameuse Lanceline, qui était malade.

Elle s'approcha des garde-malades :

- En quoi puis-je vous être utile? J'ai apporté tout mon attirail... elle tapote sa besace, accrochée en permanence à sa ceinture.
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Mes yeux remarquent des merveilles
Que d'autres yeux ne soupçonnent pas.

(HBL)

Lanceline

Bee s'approcha

Citation:

Tu ne serais pas enceinte, toi ? Pas de retard ? Bon, ça n'expliquerait pas la toux, mais bon...

Elle sourit à cette question.

Non, marraine, je ne suis pas enceinte. Je ne sais pas ce que j'ai, mais ça, c'est sur et certain!

elle se laissa redresser, mettre des coussins dans le dos. Bee lui tendit la tisane. Elle la prit et la but.

Merci Bee, merci Jérémy...

Elle sourit quand elle entendit Jérémy lui annoncer qu'il était conseiller municipal.

Alors comme ça, Hyaannos est maire et toi conseiller? Félicitations!!!

Puis elle vit une silhouette passer. Qui était-ce?
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- Mais j'ai rien fait!
- Si. Tu existes.

Kachina

Des jours plus tard

Le soleil pointait le bout de son nez à travers les nuages en cet après midi de mars 1458.

Kachi gravit la côte qui menait au dispensaire. Trop longtemps qu'elle n'y avait pas mis les pieds. Mais le dispensaire sans la présente rassurante et bienveillante de Noiraude, ce n'était plus pareil.

Mais, Jossc avait crée ce lieu et pas question de le laisser à l'abandon.

Elle poussa la porte qui grinça quelque peu sur ses gonds, releva le loquet et entra dans la pièce.

Elle fit glisser sa cape de ses épaules, releva ses cheveux en un chigon lâche sur sa nuque et commença par aérer. Ouvrant grand les fenêtres, elle fit entrer la lumière.

Sur les étagères les flacons de potions et les pots d'onguents attendaient de servir. Elle nota mentalement, le peu de tue-la-fièvre qui restait, il lui faudrait en refaire bientôt. Avec l'arrivée du printemps, le retour de la floraison, elle reprendrait ses promenades dans la forêt à la recherche des plantes qui lui manquaient...

Elle souleva le couvercle du vieux coffre en bois, y rangea les serviettes propres qu'elle avait pris soin d'emporter avec elle.

Se baissant, elle nettoya l'âtre de ses cendres, prépara du petit bois, ainsi il ne resterait plus qu'à allumer le foyer en cas de besoin.

Elle prit place sur le vieux banc, près de la fenêtre et recopia une nouvelle recette , apprise la veille par un voyageur de passage......
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Sarane

Tahis marcha doucement vers le dispensaire. Cette marche lente n'était pas dû à son ventre qui commençais à bien s'arrondir mais à la simple envie de profiter de cette marche matinal. Elle avait jeté un épais manteau sur ces épaules car même si le soleil refaisait son apparition, l'aire restait frai.

Elle passe les grilles. Une fois devant la porte, elle hésita.

Pourquoi était-elle là au juste? Elle n'en était pas sur. Elle caressa son ventre d'une main distraite. Pour se rassurer, voilà pourquoi! Certe, tout se passait bien. Elle n'avait pas de saute d'humeur ni de mal particulier, hors mis au dos parfois. Elle avait sentit le petit bouger, pour la première fois, il y quelques jours et s'était arrivé de nouveau depuis. Mais elle était inquiéte. C'était son premier et elle redoutait un peu son arrivé. Comment cela se passerait-il? Où? Elle avait besoin de réponse, elle avait besoin de savoir qu'elle ne serait pas seule le moment venue...

Elle prit une profonde inspiration et toqua à la lourde porte en bois.

Kachina

Kachi releva la tête. Quelqu'un frappait...

Elle retroussa le bas de sa jupe et se précipita à l'entrée.
Elle releva le loquet et entrouvrit la porte....

- Tahis ? Tout va bien ? Entre , entre vite !!!

Elle conduisit la jeune femme, auprès de la fenêtre, la fit asseoir, remis une buche dans la cheminée et prépara une tisane....

- Hum, ma jolie.....C'est le bébé ? Tu es anxieuse ? Tout va bien se passer tu verras...

Elle regardait la jeune femme assise à ses côtés. La grossesse la rendait encore plus belle, plus séduisante. Son ventre arrondi la faisait paraitre plus douce, plus tendre, plus fragile aussi....Ses beaux yeux , trahissaient l'inquiètude qui l'habitait

- Allez, raconte moi !

Mais tu sais, avoir un enfant de l'homme qu'on aime, ça ne doit être que bonheur.
C'est un cadeau du ciel, un présent précieux.
Tu portes la vie en ton sein, Tahis, et quelle vie.....

Kachi la regarda, éclata d'un rire franc.....

- Si ce bébé, a le même caractère de feu que son père, mon cher ami Islaban, ça promet !

Elle s'empressa alors de lui remplir une chope de tisane de tilleul, elle rajouta un peu de miel , la tendit à la jeune femme blonde....

- Raconte moi tout .....
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Sarane

Tout était tellement silencieux qu'elle ne s'attendait pas à se qu'il y ai du monde. Alors quand elle vit Kachi lui ouvrir elle en fut tout à la fois soulagé et ravie. Elle adorait la jeune femme et ne l'avait pas vu depuis longtemps.

Elle se laissa entrainer à l'intérieur par la tempête brune et s'installa prêt de la fenêtre comme elle le lui indiquait.

Tahis acquiesça doucement à c'est paroles, remerciant secrètement Kachi de sa compréhension si vive, et sourit tendrement en entendant les suivantes, étant tout à fait d'accord avec elle.

"Ho oui un enfant de l'homme que l'on aime, il n'y a pas plus beau cadeau, plus belle espoir!"pensa-t-elle.

Voyant la jeune femme assise en face d'elle partir d'un rire franc et ne pu s'empêcher de la suivre.

- Ne t'en fait pas, quand je sens les coups qu'il donne, je suis prête à parier qu'il aura le tempérament de son père...ce dernier l'espère beaucoup d'ailleur.

Elle accepta avec plaisir la tisane, et remercia Kachi d'un petit merci discret, puis redevins sérieuse.

- C'est le bébé, en effet!
Ho tout vas parfaitement bien pour le moment...Je l'ai même sentit bouger plusieurs fois depuis quelques jours!

Elle sourit timidement en pausant une main sur son ventre.

-Ce n'est pas pour la grossesse en elle même que je me soucis, c'est pour son arrivée...Je ne sait pas comment ça va se passer, où?
Ho bien sur Isla est présent! Je n'aurai pas pu espérer être avec un homme aussi prévenant, aussi tendre, malgré son caractère de feu...

Tahis fit un petit sourire et un clin d'œil à la beauté assise en face d'elle.

-Mais le moment venu c'est une histoire de femme...Comprends tu? Je ne me vois pas le mettre au monde seule...

Lanceline

Quelques semaines plus tard.

Lanceline entra dans le dispensaire.

Toc toc... Il y a quelqu'un?

Elle entra, mais personne ne lui répondit. Peut-être parce que personne n'était là...
Elle soupira. Peut-être lui faudrait-il chercher Bee ailleurs...
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- Mais j'ai rien fait!
- Si. Tu existes.

Bee.zee

Aujourd'hui, elle avait du temps. Bon, un peu de temps, parce qu'après, on va croire que la police ne fait rien de ses journées.

Donc Bee avait un peu de temps devant elle, et la jeune mère comptait bien en profiter pour passer du temps avec sa fille, et vaquer à d'autres occupations que la surveillance quotidienne du marché, des groupes armés, des offres d'embauche et l'écriture de multiples parchemins.
Elle revenait du petite promenade avec sa fille, et avait laissé cette dernière aux bons soins de Georgia.
L’Alençonnaise avait tout d’abord un peu rouspété, prétextant du travail, du linge à apporter au lavoir, le repas à préparer, un brin de ménage à faire. Mais vite soumise par la bouille de du bébé, un petit soupir de défaite laissa place à l’esquisse d’un sourire lorsqu’elle eut l’enfant dans les bras. Et voilà, comment rendre l’impitoyable Georgia gaga en deux leçons. Mais bon, il n’y avait qu’avec les enfants qu’on pouvait la faire plier, le reste….hum…

Cela faisait un moment qu’elle n’était pas passée au dispensaire, supposant tout d’abord que Kachi s’y rendait régulièrement, mais vite forcée de constatée que la jeune femme était partie en voyage, et n’avait remis les pieds à Lectoure que depuis peu de temps. Une petite visite d’inspection s’imposait. Un peu coupable de ne pas s’en être absentée pendant tant de temps, elle accéléra le pas.
La porte était entrouverte. Doublant de vitesse, elle poussa complètement le battant pour tomber sur sa filleule.

Lanceline ! Bonjour toi ! Tu vas bien ma belle ?

Une paire de bises et un sourire plus tard, elle invitait la jeune femme à s’asseoir sur le premier fauteuil tandis qu’elle s’employait à ouvrir les volets et faire rentrer un peu d’air dans la bâtisse.

Je suis contente de te voir ! Je ne te croise que peu en taverne… Qu’est ce qui me vaut l’honneur de ta visite ? A moins que tu cherchais juste quelqu'un ?
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Lanceline

Toujours personne. Elle allait faire demi tour, quand:

Citation:

Lanceline ! Bonjour toi ! Tu vas bien ma belle ?

Coucou! Oui, ça va, merci! Et toi?

Elle fit la bise à sa marraine et lui sourit. Puis, elle s'assit sur un fauteuil. Elle se rendit compte que Bee s'escrimait à ouvrir les volets. Elle bondit.

Attends, je vais t'aider!

Elle s'empara du volet que tenait Bee et arriva à l(ouvrir en conjuguant leurs forces. Puis, elles retournèrent s'asseoir.

Citation:

Je suis contente de te voir ! Je ne te croise que peu en taverne… Qu’est ce qui me vaut l’honneur de ta visite ? A moins que tu cherchais juste quelqu'un ?

C'est vrai qu'on ne se voit plus beaucoup...
A vrai dire, je venais pour quelque chose, et aussi j'espérais que ce serait sur toi que je tomberai.

Elle se pencha vers sa belle marraine, et lui murmura: Voilà, j'aurais besoin d'un cataplasme d'orties... Dame Isambour m'en avait préparé, ça fait des merveilles! Le problème, c'est que je n'en ai plus... Alors, j'osais espérer que tu accepterais, toi, de m'en faire?
Elle se redressa et regarda sa marraine, curieuse de connaître sa réponse.
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- Mais j'ai rien fait!
- Si. Tu existes.

Bee.zee

Ahemmm… Euh… Vite, vite, une idée, une idée ! Mais macarel ! Arf, zut ! Et non. Elle ne se souvenait plus de l’utilité de l’ortie. Essayer de gagner du temps pour tenter de se souvenir. Un coup d’œil à sa filleule informa la jeune femme que Lanceline attendait une réaction. Et flûte !

D’accord, on rend les armes. Un dernier regard aux alentours histoire de vérifier si rien ne pouvait l’occuper une seconde de plus. Se rappeler de la conversation… Bee finit par se taper le front avec une petite moue de dépit.

Je suis désolée, Lanceline ! Je suis d’une piètre aide ici pour ce genre de chose. Je me souviens qu’elle t’avait donné quelque chose, mais j’ignore les vertus des orties. Après, faire le cataplasme, je peux m’en charger ! Eclaire juste moi sur son utilité…

Elle adressa un sourire gêné à sa filleule.

Excuse-moi ! Tu sais comme j’ai tendance à oublier ! La sénilité précoce, c’est grave ?

Les jeunes femmes échangèrent un éclat de rire avant que Bee ne redevienne sérieuse. Elle entraina son amie sur les deux fauteuils, seuls mobiliers vraiment confortables, dans cette pièce. Amis coussins, merci.

Alors, dis-moi, qu’ai-je loupé ?
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Lanceline

Citation:

Je suis désolée, Lanceline ! Je suis d’une piètre aide ici pour ce genre de chose. Je me souviens qu’elle t’avait donné quelque chose, mais j’ignore les vertus des orties. Après, faire le cataplasme, je peux m’en charger ! Eclaire juste moi sur son utilité…

Ne t'en fais pas, tout le monde peut oublier! Puis, toi, en tant que maman, tu travailles également à la police et tu es tisserande...
Alors, je comprends que tu n sache plus où donner de la tête et que tu sois débordée...

Elle lui adressa un sourire bienveillant.

Citation:

Excuse-moi ! Tu sais comme j’ai tendance à oublier ! La sénilité précoce, c’est grave ?

Lanceline rit de bon coeur, puis fut entraînée par sa marraine qui était avant tout son amie sur des fauteuils confortables.

Citation:

Alors, dis-moi, qu’ai-je loupé ?

Alors...
J'ai eu la bêtise de monter sur un cheval, et du coup, il est parti au galop! Il a filé droit vers la forêt, résultat, j'ai pas eu le temps de rien faire, que des branches m'ont fouettées! Ca m'a fait mal, mais maintenant je suis sur pied, grâce au cataplasme...

Voilà de quoi il s'agit!

Elle sourit.
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- Mais j'ai rien fait!
- Si. Tu existes.

Cl0e

Besace pendue à l'épaule et qui se balançait au rythme de ses pas, la blonde se baladait dans le village, allègrement. Elle était de bonne humeur ce jour là.
Pas de mauvaises nouvelles, rien de rien pour gâcher sa journée. Elle cherchait de la pommade pour sa fille, qui s'était cognée en jouant avec les chats.
Elle avisa le dispensaire. Quel meilleur endroit pour trouver ça ?
Faudrait qu'elle y envoie son amie rêveuse, Séraphina, qui connaissait les plantes sur le bout des doigts. C'était vraiment impressionnant. Oui, il fallait qu'elle lui dise. Ce serait assurément un plus pour le village. Et tout le monde y trouvait son compte. Elle en se faisant sa clientèle, et eux avec des conseils avisés. Elle ouvrit doucement la porte et entra dans la fraîcheur des locaux et lança à la claironnade.

- Bonjour bonjour ! Oh ! Je ne vous avais pas vues. Dîtes, je cherche de la pommade pour apaiser les coups dus aux mauvaises chutes. Non qu'il y en ait de bonnes, chute,s mais bref. Une idée ? Kachi m'avait bien dit le nom, mais je ne me souviens plus. Pourtant je devrais, maladroite comme je suis et qui tombe tout le temps pour un oui ou pour un non ..
Pourquoi vous faîtes cette tête ? Il vous manque quelque chose ou quoi ?
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Bee.zee

Un cheval ?

Bee regarda sa filleule, amusée.

Et sans en avoir jamais fait… Tu vis dangereusement, toi !

Elle lança un sourire amusé à sa filleule. Maintenant qu’elle le disait… les orties ! Pour les douleurs, bah oui… Il allait vraiment falloir qu’elle demande à Kachi de l’aider à confectionner un grimoire qui répertorierait toutes les vertus de ces plantes. Elle était vraiment d’une inutilité impressionnante, dans ce dispensaire, sans ce savoir. Border les lits, elle savait, faire la cuisine, elle savait, les pommades et onguents aussi. Bon, tout compte fait, elle n’était pas complètement irrécupérable.

Je vais te faire ça de suite, Lanceline ! Patiente un peu, je m’en occupe.

La jeune femme se leva et se dirigea vers la pièce qui servait de cuisine. Il y ferait de plus en plus chaud… La cheminée devrait toujours autant cracher ses flammes, estomacs affamés obligent. Les hautes températures revenait, et le travail promettait d’être encore plus dur. Si les longues heures passées dans les champs étaient éreintantes en hiver, elles étaient insupportable en été, sous la chaleur écrasante. Elle avait déjà vécu ça, mais désormais, avec le luxe de pouvoir choisir d’aller en forêt, durant ces mois chauds. Ce n’était pas le cas de tous, et l’été qui arrivait promettait de fréquentes visites au dispensaire, de travailleurs évanouis. Les malaises seraient courants, même si le courage ne manquait à personne. Mais quand la bourse était vide, les ventres aussi. Bee soupira… Ses débuts lui permettaient de mieux profiter de son confort actuel.
Elle jeta un œil à son amie, assise. Elle regrettait de ne pouvoir passer plus de temps avec elle. SA compagnie était rafraichissante, et ne pas avoir de réelles conversations avec sa filleule la désolait sincèrement. La blonde se promit de kidnapper Lanceline à Jeremy, une heure ou deux, de temps en temps, pour profiter de son amie. Sûre qu’il râlerait… Mais bon, le plus râleur des deux n’est pas forcément celui qu’on croit !
Mais ce n’était pas le temps des réflexions. Elle avait un cataplasme à préparer. Normalement, tout était dans la réserve, les achats avaient été effectués il y avait peu.
La jeune femme s’apprêtait à quitter l’entrée lorsque d’une tornade, ici en la personne de Cloé, fit une arrivée des plus discrètes….

Arf…. Des connaissances médicales, encore.

On parlait des vertus de l’orties. Ça calme les douleurs, il paraît ! Tu savais ça toi ?
Et…comment ça, tu as oublié, Cloé ? Mémoire courte…

Au haussement de sourcil de sa marraine, elle s’empressa de corriger, hilare.

Tu as beaucoup d’autres choses à penser, de toutes façons ! Et je ne suis pas mieux ! Le dispensaire se met à se moquer de la charité, nous voilà bien parti !
Pour ce qui est des solutions pour les coups et bleus, je pense, cette fois, avoir une réponse à te donner. Etant moi-même très adroite dans ma catégorie –amie ironie, bonjour- j’ai, il me semble, quelques remèdes. Tu as deux solutions. La première, ce sont des plante d’arnica. Efficaces contre les gros coups, mais qui comportent néanmoins l’inconvénient majeur d’être longues à préparer. Il me faudrait 4 à 5 jours, donc je suppose qu’on exclue cette proposition. Sinon, on peut voir avec une tisane de souci. Attends, je regarde.

Bee s’éloigna un peu de ses amies pour rejoindre les étagères sur lesquelles un nombre incalculables de pots en tout genre regorgeant de plantes. Kachi avait eu l’idée brillante d’annoter chaque bocal avec le nom des plantes. D’un air concentré –admirez bien, c’est pas tous les jours- elle passa le doigts sur chaque petits parchemins, avant de pointer, victorieuse, une étiquette en particulier.

Oh, et sinon, tu peux toujours tenter les orties, comme Lanceline, mais comme je connais pas, je préfère pas t’en conseiller.

J’ai ce qu’il te faut. Les filles, vous m’excuserez un petit quart d’heure, la bobologie a du boulot !
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Lanceline

Citation:

Un cheval ?

Ben oui, un animal qui hennit... Un cheval quoi!

lle soutient le regard amusé de sa marraine.

Citation:

Et sans en avoir jamais fait… Tu vis dangereusement, toi !

Je sais que je vis dangereusement... Mais, enfin, faut de tout pour faire un monde, non?

Citation:

Je vais te faire ça de suite, Lanceline ! Patiente un peu, je m’en occupe.

D'accord, merci, je t'adore!

Elle regarda sa marraine aller préparer le cataplasme. Quel dommage qu'elles n'aient pas plus de temps pour se voir! Et, quand elle avaient enfin quelques minutes à s'accorder en taverne, Jérémy venait râler qu'elle traînait! Elle sourit en songeant qu'il lui faudrait lui mettre les points sur les i. Pour les rares fois où elles avaient la chance de se voir...!
Pourtant, ce n'est pas l'envie qui lui manquait. Sa marraine avait de bonnes réaction, une manière pertinente de voir les choses, toujours de bon conseil...

Besoin d'aide?

Elle rit doucement, puis fut surprise de voir arriver... -non, débouler, c'est le mot - Cloé.

Citation:

Bonjour bonjour ! Oh ! Je ne vous avais pas vues. Dîtes, je cherche de la pommade pour apaiser les coups dus aux mauvaises chutes. Non qu'il y en ait de bonnes, chute,s mais bref. Une idée ? Kachi m'avait bien dit le nom, mais je ne me souviens plus. Pourtant je devrais, maladroite comme je suis et qui tombe tout le temps pour un oui ou pour un non ..
Pourquoi vous faîtes cette tête ? Il vous manque quelque chose ou quoi ?

Et voilà, Cloé parlait vite, sans laisser à personne le temps de répondre.

Attends Cloé, souffle un peu, quoi, c'est pas à quelques minutes près que les choses vont s'aggraver... si?

Alors, dans l'ordre: Bonjour!
Ben non, tu pouvais aps nous voir avant, tu viens juste d'arriver!
Aucune idée de ce qu'on peut faire contre les chutes, bonnes ou mauvaises.
Je pense pas qu'on tire une tête d'enterrement, si?

Citation:

Tu as beaucoup d’autres choses à penser, de toutes façons ! Et je ne suis pas mieux ! Le dispensaire se met à se moquer de la charité, nous voilà bien parti !

Lanceline rit à nouveau.

Citation:

Pour ce qui est des solutions pour les coups et bleus, je pense, cette fois, avoir une réponse à te donner. Etant moi-même très adroite dans ma catégorie –amie ironie, bonjour- j’ai, il me semble, quelques remèdes. Tu as deux solutions. La première, ce sont des plante d’arnica. Efficaces contre les gros coups, mais qui comportent néanmoins l’inconvénient majeur d’être longues à préparer. Il me faudrait 4 à 5 jours, donc je suppose qu’on exclue cette proposition. Sinon, on peut voir avec une tisane de souci. Attends, je regarde.

Ben, tu vois que tu te souviens quand même!

Elle vit sa marraine aller voir près des étagères et eut un pincement au coeur en reconnaissant l'écriture de Kachina.

Citation:

J’ai ce qu’il te faut. Les filles, vous m’excuserez un petit quart d’heure, la bobologie a du boulot !

Pas de soucis, Bee, on t'excuse!

Elle sourit et se tourna vers Cloé.

Alors, quoi de neuf, sinon?
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- Mais j'ai rien fait!
- Si. Tu existes.

Bee.zee

La farine de lin trainait encore dans un bol en terre cuite, et les soucis recouvraient un vieux parchemin. Les vestiges des cataplasme de Lanceline et des tisanes de soucis pour Malvi jonchaient encore la cuisine du dispensaire, qui servait accessoirement de salle de préparations.
Les filles étaient parties. L'une en voyage, l'autre à l'autel. Mais pour un baptème, faut pas rêver hein ! Pas de frustrations inutiles, voyons.
Bee tressa ses cheveux, qu'elle remonta adroitement en un chignon qui lui dégagea la nuque.

Au travail ! La jeune femme s'activa. La chaleur dehors se faisait moins étouffante et un léger vent rafrachaissait les rues. Ainsi, elle ouvrit les fenêtres pour tenter de rendre l'air ici plus respirable. Une douce brise plus carrassait le visage tandis qu'elle faisait place nette dans la pièce.
Les plantes étaient conservées dans l'herbier, sait-on jamais. Elle annota quelques étiquettes sur les bocaux qui trônaient sur les étagères, histoire de s'y retrouver, la prochaine fois qu'une catastrophe médicale déboulerait dans le dispensaire -et oui, les gros rhumes, ça fait pas du bien.
Quelques coups de balai par ci, un brin de chiffon par là et un peu de rangement plus tard, la jeune femme fut satisfaite.
Elle allait donc pouvoir s'emplyer à ce pourquoi elle était venue initialement. L'idée s'était imposée après le passage des ses amies et son incapacité à connaitre les médecines. Tenir un grimoire qui répertorierait les vertus médicinales des plantes, et les remèdes à divers malaises.

Attablée au petit écritoire, elle trempa soigneusement sa plume dans l'encre et entama son travail, non sans songer un moment à l'organisation de ces pages.
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Badboy80

Jérémy arriva a la porte du dispensaire et frappa en grimacant. Les mains enroulé de linges en sang et le front qui laissé couler un leger filet de sang. Il entra en espérant que Bee ou quelqu'un d'autre était la.

Il y a quelqu'un??? Bee??

Jérémy s'intalla dans un fautail en attendant.
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Jérémy
Propriètaire de la taverne "L'Irresistible Taverne"
Fiancé à Lanceline
Conseille municipal fillière bouchère

Bee.zee

Plongée dans son grimoire qu'elle voulait le plus complet possible, Bee ne se préoccupait pas le moins du monde de ce qui pouvait se passer dans la rue.
Il avait donc fallu un Jeremy à moitié ensanglanté pour la sortir de sa concentration.
Posant vivement sa plume, elle se tourna vers le jeune homme, un peu effrayé.

Jeremy ??... Mais qu'est qu'il t'est arrivée bon sang ? Regarde toi ! Tu saignes de par tous les côtés ! Euh... pis évite ce fauteuil, les coussins sont propres... Assieds toi là et je bouge plus ! Pour une fois que tu viens au dispensaire...

Un coup d'oeil à la fenêtre. Et non, il ne neigeait pas. Le jeune homme avait décidé de se montrer raisonnable.
Bee lui désigna une chaise prêt de la fenêtre.

Montre moi ça...

Doucement, la jeune femme écarta les mèches de cheveux pour regarder la blessure sur front, d'où coulait un mince filer de sang. Elle grimaça. Elle en avait vu, du sang, mais n'était toujours pas imperméable au mélange de dégoût et d'angoisse que sa vue provoquait.

Donne tes mains, voir les dégats.
Sans attendre de réponse, elle prit les mains de Jeremy et observa d'un oeil un peu intrigué.

C'est pas joli joli, tout ça... D'où te viennent ces blessures ?
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Badboy80

Jérémy souria en voyant Bee.

Désolé de te dérangé mais bon je suis venu car je crois que Lanceline n'aurait pas était très contente si je n'étais pas venu.

Jérémy laissa Bee regarder ses mains en enlevant les linges qui les protégées.

Oh ce n'est rien de grave une bonne bagarre contre une porte pour se calmé. Malheureusement la porte n'as rien sentie.

Jérémy ria a sa blague. Même bléssé il trouvait encore le moyen de rire.

J'ai confiance en toi je sais que tu pourra me prodigué de très bon soins.
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Jérémy
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Fiancé à Lanceline
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Bee.zee

Une bagarre contre une porte ??? Mais qu'est ce qu'elle t'avait fait, la pauvre bougresse ? Regarde toi !

Bee avisa avec une grimace les plaies de Jeremy. Une porte.... On la lui avait jamais faite, celle la ! En regardant de plus près, elle aperçut en effet des échardes au niveau des mains.

Mais pour te défouler de quoi, bon sang ? Pas de quelqu'un, j'espère ! Parce que tu lui avais fait la même chose... 'serait pas en très bon état ! Allez, place toi là, et ne bouge plus, je vais m'occuper de ça !

Abandonnant le jeune homme sur un tabouret, elle se dirigea vers la cuisine et revint cinq minutes plus tard, une bassine d'eau savonneuse sous une bras, et grand tissu propre dans l'autre.
Le but avant tout était de nettoyer la plaie. Le reste viendrait après seulement. La jeune femme trempa donc le linge dans l'eau chaude, qu'elle passa ensuite délicatement sur les blessures, arrachant une grimace à Jérémy.
Une fois les mains et le front lavés et rincés, elle retourna à la cuisine, qui faisait office de salle de préparation. Elle aurait bien utilisé du choux pour les plaies, comme elle en avait l'habitude, mais on n'en trouvait plus sur le marché, ce n'était plus la saison. Tant pis, elle ferait avec du millepertuis.
Un d'air concentré, elle parcouru du doigt les bocaux qui se bousculaient sur l'étagère, et dénicha enfin ce qu'elle cherchait : de l'huile infusée de millepertuis. Ces fleurs jaunes, elle en avait eut, dans son jardinet, mais elle n'avait découvert ses vertues cicatrisantes qu'il n'y a peu.

Bee trouva Jeremy dans la contemplation de la fenêtre, songeur.

Ne bouge pas, je termine avec ça, et je te libère !

Elle appliqua généreusement le liquide sur les plaies. Normalement, ça devrait suffir. La plante ne s'utilisait en général en premiers soins.

Cela sera tout, Jérémy. Maintenant, à toi de faire attention en limitant les travail qui implique trop les mains... Moui, je sais... Très, très dur, mais essaie de te ménager. Sinon, je vais te retrouver ici dans quelques jours avec tout ça dans un état pitoyable !
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Badboy80

Jérémy se laissa soigné. Il souria et fit une bise a Bee lorsqu'elle eut terminée.

Merci Bee et promis je vais faire attention.

Jérémy remercia encore une fois Bee et pris congé.
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Jérémy
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Fiancé à Lanceline
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Matitine

Titine arriva au dispensaire et ouvri la porte elle attendi lontemp très lontemp .

Elle décida de poser une lettre .

Sur la lettre etait écrit :

Bonjour je suis titine ,je suis sage-femme et j'aimerais savoir ci je pouvais travailler avec vouss comme sage-femme .

Bee.zee

Toute occupée qu'elle était à gratter sa plume sur les pages du grimoire, Bee se retourna un peu tard, après avoir entendu le grincements caractéristiques des gonds de la porte d'entrée.
Et c'est avec le plus grand amusement qu'elle surprit une jeune femme scruter le pièce méticuleusement sans la voir. La Lectouroise, dans l'ombre d'un paravent, sourit avant de sortir de son siège et de venir à la rencontre de la visiteuse.... qui fila avant même de la voir, en laissant un mot sur la table.
Toute étonnée de ce départ précipité et surtout embarrassée de ne pas s'être montrée plus tôt, même si elle n'avait jamais été cachée, elle prit le parchemin et lut avec attention les quelques mots.

Titine ?

Bee réfléchit un instant, mais ce nom ne lui disait rien du tout ! Une Lectouroise ? Nouvelle arrivée dans les parages ? Une voyageuse qui passe du temps ici ?

Boudiouu...! Eh bah, ça se voit je ne déserte les tavernes, moi !

Il fallait dire aussi qu'elle n'avait jamais été douée pour retenir les noms. Peut-être que Titine était une victime de plus de son manque de mémoire...
Se promettant de recroiser cette Dame en taverne, ou dans le dispensaire, elle se remit à l'ouvrage.
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Matitine

Le lendemain matin titine arriva au dispensairze

[/b]il y a quelqu'un

Bee.zee

Ah ! Titine !

Bee s'empressa de posa sa plume sur l'écritoire et d'aller à la rencontre de la jeune femme qu'elle avait rencontrée la veille en taverne. Elle avait pu constater que la sage-femme... était enceinte. Cela avait amusé la Lectouroise déjà maman. Pourquoi ? Aucune idée... Peut-être parce que la seule image de sage-femme qui s'imposait dans son esprit était celle de Georgia. Aussi avait-elle du mal à l'imaginer adoucit, une main couvant son ventre. Hummm.... très peu probable, quoique !
C'était une jolie épidémie, en ce moment. Il lui semblait que les ventres ronds pullulaient.

Un coup d'oeil à la jeune femme qui s'avançait vers elle, et force était de constater que ça ne serait pas pour demain, le marmot qui pleure dans le dispensaire. Combien avait-elle dit, déjà, hier ? Deux mois ?... Titine devait être sujète à des nausées... Enfin, simples conjectures.

Bonjour, tu vas bien ? Tu viens t'installer ? On a des chambres à l'étage, je t'en réserve une, si tu veux y mettre des affaires, si tu en as... ça sera peut-être plus simple pour toi !

Mais attention à bien te ménager, quand même... T'es plus toute seule à être dans la course, maintenant...
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Matitine

Titine souria

Oui je ne suis plus toute seule je vais m'installé ci il y a des cliente dit leur de monté dans la chamre .

Titine s'intalla

Bee.zee

Euh.....

Pause, pause. Y'a quelque chose qui cloche. Elle arrive, et elle se pose ? C'est logique tout ça ? Rien d'autre ? Euh... ça reste quand même de la médice. Bon, elle n'était pas experte dans les accouchements. Son expérience se limitait à.... ah, bah à être de l'autre côté du rideau ! Mais quand même. C'était peut-être pas une science exactement... Enfin, c'était de la médecine quand même !
Un rapide retour en arrière. Mois de février de cette même année. Cabane à l'orée des bois. Georgia. Elle avait eu quand même besoin d'un minimum, si les souvenir de la jeune maman étaient bons.

Dis moi, Titine ! Tu n'as besoin de rien d'autre qu'un lit, pour les accouchements ? Enfin, on peut toujours monter des affaires, mais bon... Pas forcément pratique. Et il te faut peut-être quelque chose, non ? Tu n'as rien amené ? Une pièce un peu fournie, et.... sans noeuds hein !

Et Bee de jeter un regard interrogateur à la future mère.
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Matitine

Titine regarda bee .

[b]Non j'ai besoin rien j'ai tout amener .

Badboy80

Jérémy venait de rentré a Lectoure et il alla directement au dispensaire. Un jambe cassée, une entorse de la cheville... il en pouvait plus.
Il poussa la porte gricante. Il marcha en grimacant e't s'intalla sur un fauteuil.

Bee? Tu es la?? Je suis de retour et j'ai besoin de ton aide si possible.

Jérémy attendit donc une reponse en restant assis confortablement en evitant de bougé sa jambe.
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Jérémy
Propriètaire de la taverne "L'Irresistible Taverne"
Fiancé à Lanceline
Conseille municipal fillière bouchère

Matitine

Titine entendis un bruit .Elle décendi aussitot .

Ah bonjour que t'arrive dil mon ecoute je suis ma médiscastre mais sage-femme donc tu vas venir avec moi sur le lit .

Titine aida le jeune homme est puis le mit sur le lit .

Badboy80

Jérémy vit une jeune femme qui était enceinte descendre.

Oh Bonjour! Ben j'ai ma jambe gauche de cassée je voulais savoir si Bee pouvait m'aidé a aténué la douleur car je dors pas.

Jérémy monta aidé de la jeune femme et s'installa sur le lit.

Je savais pas que vous travaillé ici!!
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Jérémy
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Matitine

Oui je travail ici ben bee est parti mais je peux surment vous faire un platre .

Bee.zee

Elle avait passé la matinée le museau dans la paperasse, et avait été plutôt efficace. Petit à petit, elle prenait ses repères, et arrivait à s'organiser pour ne pas se sentir dépassée. Tout était calme, à Lectoure. Tout ? Nooon, une poignée de denrées prenaient racine sur le marché. Sales bêtes.
Bref, toujours était-il qu'une visite au dispensaire s'imposait, après tant de temps laissé seul. Retraite, bébé et mairie obligent.

C'est donc sous un soleil pas assez paresseux à son gout que Bee traversa la ville pour rejoindre le bâtiment.
Et la jeune Mairesse de se retrouver nez à nez avec Jérémy, une pâte folle à son actif, et Titine, qui, aux dernières nouvelles, était souffrante, de peut être une fausse couche. Quand la logique s'y mêlait !
Dites, qu'est ce qu'il vous arrive, vous deux ?
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Badboy80

Jérémy souria en voyant Bee.

Moi ca va c'est juste ma jambe... cassée a Mont de Marsan mais me demande pas comment sinon je serais obligé de tout inventé.

Jérémy sourit a Bee puis lui montra son atlère faite avec 2 bouts de bois qui commencé a faiblir.

Comme tu peux le voir j'ai mis une attèle très rapidement et elle rique de cassée.
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Jérémy
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Fiancé à Lanceline
Conseille municipal fillière bouchère

Bee.zee

Une moue dépitée à la vue de la petite atèle de misère qu'il s'était faite, c'est la seule réaction qu'elle eut. Il faut dire qu'avec ce loustic, elle avait vu passer, des vertes et des pas mures.

Tiens, les mûres, d'ailleurs, il n'en restait sur les buissons de derrière ? Hum, on s'égare là.

Donc je ne te demanderais pas comment tu t'es fait cet horreur. Avec des bouts de bois, je suppose, mais alors, dans le genre "ça ne tenait plus guère que par un grand mystère.... et deux piquets ... bah pas droits du tout !"

Jérémy Jérémy ! Bouge pas.

La jeune femme s'affaira autout de la jambe du casse coups. Pas de plaie ouverte, Dieu merci. Les fractures ouvertes, foi de Bee, ça coupe l'appétit.

Appliquée, elle banda tout ça, et fit tous les soins nécessaires à une jambe cassée. Hélas, elle n'y pouvait pas grand chose. Elle n'avait pas de solutions miracles.

Le meilleur remède, c'est la patience et SURTOUT, tu m'entends, SURTOUT, l'immocilité ! Ta jambe, telle quelle, tu ne la mets pas à l'eau, tu te reposes, mine interdite, travail interdit ces prochains jours s'ils recquièrent un minimun de force physique. Compris ?
Attends....

Et Bee d'aller en vitesse chercher des béquilles et de les colles dans les mains de Jérémy.

Ah ! Pis j'oubliais ! Ne pose pas ta jambe trop longtemps par terre.
Et tu as de l'huile de foie de morue, chez toi ?
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Kachina

Les marchands repliaient leurs étals, à cette heure de la journée. Kachi cheminait par les rues de la ville. Légèrement vêtue , portant une coiffe blanche censée la protèger de la chaleur, elle répondait au salut du sabotier qui la hèlait de loin :

- De retour à Lectoure, Kachi ?

- Juste de passage, Petitjean, comment vont ta femme et tes petiots ?
Tout est calme par ici ? Tout va bien ?

Elle portait dans ses bras, Lorenzo, l'enfant d'Anabel. La jeune femme épuisée par un accouchement qui avait failli lui couter la vie, se reposait à Saint Bertrand. Et Joran avait pris l'enfant en charge pendant quelques jours.

Elle grimpa la pente qui menait au dispensaire, gravit les quelques marches de pierre et poussa la lourde porte en chêne sculpté.

Elle savait la trouver là. On lui avait dit en taverne que le dispensaire était toujours ouvert. Et qui d'autre que Bee aurait su garder la grande bâtisse en étât.

La brune apportait avec elle de pleines brassées de lavande, ainsi que quelques flacons d'eau de rose . De la verveine sèchée rangée soigneusement dans des petits sacs de toile, dépassait de sa besace pleine.

Le bébé souffrait de coliques depuis ce matin et Kachi espèrait trouver ici de quoi le soulager. Tout en le berçant contre elle pour tenter de calmer ses pleurs, elle cria depuis l'entrée :

- Bee ? C'est Kachi !
J'ai quelques surprises pour toi ?

Dis moi, aurais -tu du sirop de fenouil ? J'aimerais en donner à Lorenzo !
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Bee.zee

Elle se partageait un peu partout. Pas evident de donner au dispensaire, au Castel, à la Mairie, et j'en passe. Mais bon, elle avait choisi, et tout ça lui donnait satisfaction. Moins qu'une nuit de sommeil, mais quand même.

Les étagères avaient droit depuis peu à un rangement rigoureux, et c'est entre deux bocaux étiquetés soigneusement que Bee entendit les gonds de la porte ronchonner.
Qui que se soit, il avait choisi le bon moment pour venir, car une heure plus tard, elle n'aurait plus été là.

Et Bee de voir, à son plus grand étonnement, Kachi avec un bébé dans les bras !
Kachi ! Mais... mais il est à toi, ce bout d'chou ????
Bah ça pour une surprise.....!

Euh, du sirop de fenouil, oui, j'ai. Problèmes de coliques ?
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Kachina

Kachi eut un petit sourire devant les yeux écarquillés de Bee fixant Lorenzo.

L'enfant, lui, agitait ses mains, tentant d'attraper le rayon de soleil qui jouait dans les cheveux d'or de Bee.
Kachi ne put se retenir de lui claquer un bisou sur sa joue rose et douce.

- Hey ! Bee ! Non, cet enfant n'est pas à moi. C'est le bébé d'Anabel, la soeur de Joran !
Elle a eu un accouchement difficile et a failli y laisser la vie !
Elle se remet doucement à Saint Bertrand. Nous prenons soin de Lorenzo en attendant !

Oui, coliques ! Ce sirop devrait arranger tout ça !

Regardant Bee, elle lui tendit son panier :

En échange, je t'ai apportée de la lavande ! L'eau de rose est fabriquée par Isambour et j'ai ramassé et sèche la verveine !
Mais donne moi des nouvelles de Lectoure !
Tout le monde va bien ? Et Roxane ?
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Bee.zee

C'est une Bee amusée qui suivit la scène. Et un bisou claqué sur la joue du p'tit prince, un ! Et ça ne serait certainement pas le dernier, vu comme Lorenzo était mignon.

Ah ! Je comprends mieux. Tant que la maman se porte mieux...
Dis... il a vraiment une tête à bises, ce bonhomme ! Tu dois vraiment craquer !

Le temps de fouiller dans les affaires, et la jeune femme tendit à Kachi le fameux sirop.

Tiens, et qu'il aille mieux. Mais ...oh.... qu'est ce que tu as amené ?

Un oeil sur ce que Kachi avait eu la gentillesse de ramener, et une grosse bise à cette dernière était de rigueur.

Merci beaucoup pour tout ça ! Tiens, assieds toi un peu. A Lectoure, tout va bien. C'est plutôt paisible, avec les retraites estivales. Les tavernes se remplissent un peu à nouveau. On voit peu de nouvelles têtes, alors je suis contente de croiser des voyageurs ! Mais la ville est toujours aussi belle...

Pour ce qui est de Roxanne, elle va à merveille ! Elle a fêté ses un an il y a quelques jours ! Elle est un peu timide, quand elle connait pas, mais toujours souriante, cette puce.
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Kachina

Un dernier bisou à Bee avant de reprendre la route.
Lorenzo dormait paisiblement dans les bras de Théa. Le sirop avait fait son effêt.
L'enfant était apaisé et tranquille.

- Merci , Bee !

Elle se dirigea vers la porte et se retournant une dernière fois :

- N'oublie pas ce que je t'ai dit !

Son rire éclata dans la nuit , alors qu'elle quittait la pièce :

- Lorenzo !
Il viendra un jour sur son cheval blanc et il enlèvera Roxanne !

Et sautant sur sa monture, elle rejoignit le groupe de ses amis, disparaissant , s'avançant à pas tranquille, en direction de la porte de la ville

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Alix_du_vivier

Cela faisait des mois, trop de mois qu'elle n'était pas revenu ici. Alix poussa la porte avec nostalgie, de la tristesse dans ses yeux qu'elle ferma un instant.
Trop de souvenirs douloureux...Mam..... la fin du mot de voulant pas sortir.
Pourtant une immense douleur rien qu'en pensant a toute l'ardeur qu'avait mit sa mère dans ce dispensaire.
L'odeur et les essences qui régnait dans les lieux la ramena à la réalité.

Personne mais une telle présence tant par ses souvenirs d'enfants qui remontaient d'un coup.

Elle se dirigea vers la cuisine, peut être qu'il avait un petit chat encore.
Elle flottait comme sur un nuage, ne voulant pas descendre, pensant ou croyant un instant apercevoir Jossc sortir les bras chargés de bois pour le feu....

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Sebastian

Sébastian avança au trot devant le dispensaire que Bee lui avait indiqué, une fois devant il se baissa et attrapa dans une de ses sacoches de selle une lettre qu'il déposa au pied de la porte de l'édifice, tenue par un objet arcbouté.

Citation:

Cher Bee,

Plutôt que vous rendre cette couverture gentiment prêtée, je vous donne ma compassion et ma présence. Prennez cette Corne et lorsque la menace viendra, soufflez le vent dans le dos trois fois et l'armée viendra...
Pigeonnez moi pour m'assurer que celà ne vous dérange pas.

Sébastian de Nucingen

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Venem, ganham, el anam!
Force et honneur

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