[RP] AUBERGE ET TAVERNE - " Au Chaperon Rouge"

La petite famille était bien arrivée, tout le joyeux raffut des enfants envahit les murs de l'auberge et l'ambiance fut animée pour toute la soirée. Le sire avait décidé d'écourter son passage à Saint Aignan, quelque peu déçu de l'accueil il semblait, celui-ci n'étant pas à la hauteur de ses attentes. De son coté Sad avait préparé le repas du soir, et il fut pris tout en discutant, en parlant économie et affaires. Sad avait tenté de tempérer le sieur à propos de ses projets de ventes au marché, mais sans succes. Ils avaient donc décidé de partir le lendemain. Apres s'être rempli la panse, la petite famille prit possession des lieux, les chambres n'attendaient qu'elle. Bientot, tout fût redevenu calme au rez de chaussé et la Rouge fit un brin de ménage du soir, puis fit ses comptes de la journée. Elle avait apprécié la compagnie de ces gens, et se dit qu'elle les reverraient surement ici ou ailleurs car dans la vie on se croise toujours deux fois. L'homme suivait les même études qu'elle au séminaire de médecine, et Sad regrettait de lui avoir dit qu'elle n'étaient pas facile, apres tout peut être qu'elle avait des difficulté qu'il n'aurait pas, et puis elle n'aimait pas décourager les gens. La dame de Prie Mont Poupon, sa femme, Sadnezz en avait déja entendu parler en Orléan semblait-il, lors d'un voyage. En fait ce fut son nom de famille qui avait marqué le Chaperon. La nuit passa donc sans emcombre sur l'auberge endormie et tout le monde récuperra pour passer une bonne journée le lendemain.

[le lendemain]

Apres un copieux petit déjeuner avec des navettes provençales, du lait et du jus de fruit frais, La petite famille quitta les lieux, laissant un délicieux présent à Sad... Du vin, et pas de la piquette qui plus était! Sadnezz remercia chaleureusement le Sieur et mit les bouteilles en cave dans un coin en retrait, histoire que le tavernier ne les serve pas au premier venu. Elle tenait à se les garder pour sa consommation personnelle. La Rouge leur souhaita la bonne route et monta faire les chambres à grandes eaux. La chambre rouge se vit remeublée pour Yugo et avant midi, tout fût fait.
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Yugo etait inquiet. Il avait finis de travailler et se preparait à aller au terrain de Soule pour l'entrainement mais il son coeur n'y etait pas.
Depuis plusieurs jours déjà sa mère montrait des signes de fatigues. Son teint n'était pas aussi coloré que d'habitude. Elle se deplacait semblait il avec une difficulté qui contrastait enormement avec son entrain habituel.

-"Peut être que maman est malade... Il faudrait qu'elle passe au dispensaire..."

Entre le Travail à la ferme, le temps qu'il avait passé à etudier aupres des miliciens et marechauds, et l'entrainement de Soule avec les Aigles de Saint-Aignan Yugo se demandait s'il etait assez present.
Il se promit de rester plus souvent et longtemps à la maison et à l'auberge pour aider sa maman.

-"Oui! Et comme ca tout rentrera dans l'ordre!"

Ragaillardis par ses bonnes resolutions le jeune Yugo passa un rapide coup de balais dans l'auberge puis , le menage finis, partit en courant pour le terrain de Soule. Il faisait encore beau aujourd'hui. Ca aurait été bête de ne pas en profiter.
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[quelques temps apres...]

Sadnezz entra dans sa taverne, ferma les volets. Aujourd'hui elle ne recevrait pas de clients, elle était fatiguée et les menus n'étaient pas prêts.
Pas de coups de balai, pas de grand ménage d'automne. Juste du repos. Elle devait aller au terrain de soule voir son tout petit pour profiter de lui encore tant qu'il était encore temps. Au village, sa maladie ne faisait plus de secret, tout le monde savait qu'elle allait trépasser. Elle laissa la porte ouverte et mit la clef sur le comptoir. A l'étage tout était en ordre comme toujours, elle pouvait partir. Son regard balaya les murs de la pièce et elle sortit, prenant la route du terrain de soule.
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[Après la mort de Sadou]

La Rouge n'était plus..Mira décida d'aller une dernière fois à l'auberge histoire de tout nettoyer en attendant de savoir ce qui allait se passer... Elle visita rapideùent les chambres..elles étaient toutes en ordre..et puis ça ne lui rappelait aucun souvenir..on ne peut pas dire qu'elle y avait vraiment mis les pieds..elle aurait peut etre du aider plus sadou..moins fatiguée elle aurait peut-être vécue un peu plus longtemps..

Elle redescendit dans la grande salle et s'asseyant sur le comptoir, elle observa les tables les murs..sans pouvoir bouger..hébétée..l'idée que Sadou ne déambulerait entre les tablées la laissait vide..plus de tissu couleur sang virevoltant de chaise en chaise.. plus d'accent provençal proposant civet ou navette...plus de sourire aimable invitant à boire une bière ou a dicuter un instant...plus de voix moqueuse la houspillant pour servir a boire sans renverser..plus rien..il n'y aurait plus rien..

Son coeur se serra à cette pensée et les larmes se remirent à couler, fontaine salée et tiède glissant sur les joues..s'accumulant sur les lèvres puis disparaissant au contact de la langue provoquant une grimace stoppant net les larmes. Il ne fallait pas pleurer..elle grimacerait seulement à chaque evocation du chaperon..une amie de perdue..elle n'en retrouverait pas dix comme elle..

La prunette sauta du comptoir, se dirigea vers la porte et au moment de sortir mumura : Adieu Sadou..on se reverra là-haut un jour..
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Le petit Yugo était prostré, comme sans vie, assis dans un coin de la taverne. Le fils de seulement 12 ans de Sadnezz ne comprenait pas ce qui s'etait passé, ce qui se passait ou ce qui pourrait bien se passer.
Il etait rentré de son entrainement sur le terrain de Soule pour retrouver sa mère qui était... Il ne savait plus.
Sa mère lui en avait parlé pourtant et il en avait pleuré. Mais même alors il n'avait point pu y croire, ou alors il s'imaginait l'evenement comme quelquechose de lointain, auquel il faudrait faire face alors.
Non, il ne comprenait pas. Immobile et silencieux, Yugo restait sans vie et sans reaction dans son petit coin à la taverne.
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Sadnezz rentrait du marché, et trouva son fils attablé, une lettre en main et un air soucieux qui lui faisait un joli pli sur le front. Elle posa ses courses devant le garde manger, se découvrit puis dans un soupir de soulagement vint s'assoir en face de lui. Elle l'observa un instant puis rompit le silence.

-Tu as bien dormi Bambino?

L'enfant avait une expression inhabituelle et cette lettre l'intriguait.

-Tu es bien jeune pour avoir cette expression sur le visage... Elle parcouru de son index le petit pli d'inquiétude qui barrait son front. Aurais-tu quelques soucis dont tu voudrais me faire part?

Sad trouva qu'à cet instant il avait vraiment un air Valmont, mêlé à un silence typique Corleonien... L'idée fut amusante. Elle remarqua que la lettre possedait un sceau et là elle prit un tout autre visage. Une lettre officielle... Elle se retourna brièvement pour voir si Mira était dans les parages mais personne.

-Cette missive t'es adressée Yugo?
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Yugo etait pour le moins étonné.
Lui jeune Yugo, 11 ans était appelé par le Tribunal du comté. Il avait d'abord reflechit aux possibles plaintes qu'on pourrait lui faire mais rien ne lui venait à l'esprit. Il lut la suite de la missive dans l'espoir de comprendre ce qu'on pouvait bien lui vouloir.
Il s'agissait de MaitreYoda, le paysans qui avait bien voulu le prendre en apprentissage les jours precedents. Il avait bien appris à bicher les legumes grace à cet homme d'un age certain, bourru mais concilliant avec le jeune Yugo. Ce MaitreYoda donc était accusé d'esclavagisme. L'esclavagisme etait un delit qu'on commetait si l'on payait ses employés, commis ou apprentis à moins de 15 ecus la journée. C'etait, semblait il, ce qu'on reprochait à MaitreYoda.
Yugo reflechit. Combien avait il été payé? Il avait bien fait attention et etait certain qu'il avait été correctement payé. Lisant la suite de la missive il compris qu'on l'appelait à temoigner pour la defense. Le MaitreYoda avait probablement voulu montrer au juge qu'il payait correctement même de jeunes enfant inexperimenté comme Yugo.

-"Cette missive t'es adressée Yugo?"

Yugo remarqua enfin sa mère. Tout concentré sur sa lecture il ne l'avait pas vu approcher.

-"Ah. Maman! On me demande de temoigner au Tribunal comme un grand! Le pauvre MaitreYoda est accusé surement à tort d'esclavagisme et l'on me demande de temoigner quand à mon emplois chez lui. Je vais certainement faire de mon mieux!" Le jeune Yugo bomba son petit torse de fierté difficilement contenue.

-"Oui" reflechit le Jeune Yugo. Il etait enfin traité comme un membre à part entiere de la vie à Saint-Aignan.
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-"Ah. Maman! On me demande de témoigner au Tribunal comme un grand! Le pauvre MaitreYoda est accusé surement à tort d'esclavagisme et l'on me demande de témoigner quand à mon emploi chez lui. Je vais certainement faire de mon mieux!"

Yugo bomba son petit torse de fierté difficilement contenue et sad sourit doucement à cette vue. Qu'il était beau... Et que le temps passait vite. Aujour'hui appelé à la barre, demain peut être preux chevalier ou Duc! Oui bon, la Rouge s'enflammait un peu là... Mais elle avait toujours su entrevoir des prouesses en l'avenir de ses enfants au point de parfois se réveiller la nuit pour réfléchir au futur de ses progénitures. D'autant plus que Yugo était entré par la petite porte dans ce monde abrupte et dangereux, Malingre et fragile, elle avait dû le veiller longtemps, l'envelopper de mille et mille soins pour caresser l'espoir de le voir forcir et quérir une santé satisfaisante. Elle l'avait porté proche de la mort en son sein, puis dans un état d'extrême maigreur et de mélancolie. Le petit être s'était accroché à la vie, mais naquit chétif. Sadnezz s'en sentait indéniablement fautive. Aujourd'hui il était frais et fringuant, et semblait bien vouloir prendre sa revanche sur la vie. Elle saisit la lettre et la lu attentivement puis hocha la tête.

- Bien bien, fais ce que tu dois, la loi est la loi Fils. Sois digne c'est le plus important.

Elle fit volte face et ouvrit le garde manger pour y ranger les courses. Elle avait ramené du lait frais de chèvre, des oeufs, des légumes de saison et un petit quelque chose pour Yugo. Sans rien dire, une fois son rangement terminé, elle monta dans la chambre de l'enfant et déposa un paquet sur son édredon. Le paquet contenait une paire de chausses toute neuve avec un petit mot :

Apres un petit tour d'horizon pour voir si tout était rangé elle sortit et descendit pour faire la vaisselle qu'elle n'avait pu faire la veille, l'heure était aux manches remontées.
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Yugo etait plutot fier de lui. Depuis que sa mère était revenu le chercher chez les Bon religieux il avait tenté de se comporter en bon fils du mieux qu'il le pouvait. Les habitants de Saint-Aignan avaient dût y être sensible et tout le monde le traitait bien. Evidement cela avait aussi à voir avec la bonne reputation de sa mère.
Il avait temoigné au tribunal du mieux qu'il le pouvait. MaitreYoda avait été un chouette patron et il esperait qu'il ne finirait pas en prison. Yugo avait fait un portrait plutot flatteur du paysans. Il esperait que cela l'aiderais. Ensuite il etait allé calmement faire son travail au champs chez dame Guenievre. Il avait travaillé d'arrache pied.
Yugo poussa un juron. Ses sabots lui faisaient mal. Ils commencaient à être trop petit. La plupart des enfants des environs ainsi qu'un certain nombre d'adultes peu fortunés se baladaient en sabot. Bien que ces chausses en bois fussent tout sauf confortable elles avaient l'avantage d'être assez economique car inusable. En fait le pied s'usait bien avant le sabot.
Yugo avait entendu parler de la creation de l'equipe de Soule et aurait voulu participer. Mais c'etait peine perdu. On avait jamais vu un gars en sabots jouer (bien que cela aurait permis certain coups pervers).

Il arriva enfin devant l'auberge familial:
-"Maman! Je suis rentré!" Point de Sadnezz ou de Miramaz à l'horizon. Elle etait probablement en son echope de banière. L'auberge se remplissait un peu plus tard en soirée d'habitude.

Yugo monta dans sa chambre qu'il retrouva mieux rangé que d'habitude. C'etait quelquechose qui l'embetait un peu. Sa mère trouvait normal de ranger sa chambre quand il n'etait pas là. Heureusement il n'avait rien à cacher. Il allait pour s'allonger cinq minutes (qui duraient souvent une heure) dans son lit quand il remarqua quelque chose dessus.
Un paquet tronait au niveau de son edredon. Il s'approcha. Un mot était accroché dessus. Le jeune Yugo lut avec application

Dans le paquet se trouvait une paire de Chausse marron! Sadnezz avait bien ecouté son fils qui lui avait parlé de l'equipe de Soule et lui avait acheté des chausses qui pouvaient supporter de rester un peu dans la boue!
Yugo sauta de joie! Magnifique! Il allait pouvoir Sir Landdel immediatement. Il reflechit... Il ferait mieux d'y aller tout de suite. Si il faisait tout de suite part de son envie de faire partie de l'equipe de Soule à sa mère elle pourrait bien lui interdire de participer jusqu'à ce qu'elle lui ait preparé une veritable armure.
Yugo enfila la paire de chaussures neuves et partit en courant. Il devait se depecher!
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[ à la vêprée ]

le ciel s'assombrissait et Sad était derrière ses fourneaux depuis des heures pour trouver son nouveau menu. Elle avait fait gouter Mira à diverses recettes l'apres midi et avait demandé l'avis de ses clients, le civet devais rester à la carte, il était le plus demandé de ses plats. Elle opta donc pour une viande fraîche de porc, pour le plat qu'elle cuisinait depuis des lustres. Bref coup d'oeil à la fenêtre, il se faisait tard et Yugo n'était toujours pas rentré du terrain de soule. La rouge essuya ses mains sur son tablier et sortit voir s'il n'était pas au coin de la rue. Personne. Elle savait qu'elle se faisait du mouron pour rien mais c'était plus fort qu'elle... Elle retourna a ses marmites et continua sa tâche. Son menu serait fin prêt pour le lendemain, Sad inscrivit le tout sur la carte de ses menus.



Le temps que tout finisse de mijoter, elle dressa une table ou elle plaça trois couverts. Apres de longues minutes d'attente, n'y tenant plus elle se mit seule à son repas et mangea l'esprit ailleurs.
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De retour à Saint Aignan, après son escapade tourangelle, Thomas visita un peu les tavernes de la ville afin de se tenir informer de ce qui c'était passé en Berry durant son absence, ainsi que boire quelques verres en compagnies des habitants qu'ils connaissaient, ou pas.

Puis, le soir venu, le Duc de Dun-le-Roy alla à l'Aubergne "au chaperon rouge" chercher un lieu où rester ce soir et surtout tenir une promesse.
Il se présenta donc à l'entrée de l'établissement, cherchant du regard la propriétaire des lieux afin de savoir s'il pourrait y rester cette nuit, mais aussi afin de la saluer.
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Chancelier de Berry et Duc de Dun-le-Roy.

Tables débarassées, linge lavé, taverne rangée... Sadnezz servait les quelques clients de passage ce soir. Allant et venant entre les chaises, la brune chantonnait, torchon à l'épaule. Son regard fut attiré par une personne a l'entrée, qu'elle distinguait mal a cause de la pénombre du coin. Une écuelle fumante en main elle s'approcha , encore et encore jusqu'à reconnaitre Thomas, Son gentil Duc. Elle sourit en coin et l'apostropha sans trop de manières, peut-être parce qu'elle était chez elle, ou simplement trop concentrée sur l'équilibre de son chargement.

- Bonsoir vous! entrez donc, je ne mords pas....

Les mains prises, elle fit une petite reverence en guise de salut et lui montra une table propre près de la cuisine.

- Je vais prendre une petite pause, j'arrive, installez vous.

Tout en ramenant ses plats en cuisine elle continua de loin:

- Contente de vous voir! Vous avez visité Vendôme?
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Le Duc sourit en voyant son amie venir à sa rencontre et rit doucement à sa remarque sur le fait qu'elle ne mordait pas, heureusement que ce n'était pas le cas, sinon son auberge serait peu visitée, ce qui ne serait pas bon pour ses affaires.

Le bonsoir chère amie. Inclinaison du chef en guise de salutation. Je sais bien que vous ne mordez pas, n'ayez crainte.

Thomas alla s'installer à la place indiquée, tendit que son hôte s'éloignait.

Oui, ainsi que Lôches et Tours, ce fut rapide, mais agréable. Hélas, on m'attend en Bourgogne, alors je n'ai pu m'y attarder.
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Chancelier de Berry et Duc de Dun-le-Roy.

Un sourire, une salutation le voila assis.

- Oui, ainsi que Lôches et Tours, ce fut rapide, mais agréable. Hélas, on m'attend en Bourgogne, alors je n'ai pu m'y attarder.

Sad dépose son chargement, saisit deux choppes propres et les remplit de bière fraîche. Elle passe une main sur ses reins qui lui font mal depuis peu, il est temps de faire une petite pause bien méritée. De la cuisine:

- La Bourgogne vous dites? Vous voyez du pays en ce moment dites donc.

La brune le rejoint en dissipant tout air fatigué qui pourrait lui trainer encore au coin des yeux et s'assoit face à lui, déposant les chopes à leur coté.

- Bon ce n'est pas une cuvée des plus extraordinaire pour un noble mais...

Elle fait une petite moue et de son index pousse la chope du duc plus pres encore. Elle prend une gorgée du breuvage gardé au frais de sa cave de longs jours durant et observe son hôte. Réflexe de féminin, elle passa rapidement en revue les chambres et leurs état dans son esprit ainsi que les victuailles qu'elle pouvait servir à cet invité qui changeait de sa clientèle habituelle...
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