[RP] AUBERGE ET TAVERNE - " Au Chaperon Rouge"

Son amie revint chargé de deux chopes de bières, le Duc l'accueillit de nouveau par un sourire. Lorsqu'elle poussa une des chopes vers lui, Thomas lui dit :

Merci bien. Oh vous savez, les nobles ne boivent pas que du vin, et une bonne bière de temps en temps, c'est fort agréable.

Il leva son verre, puis bu une gorgée.

Et elle est très bonne...Large sourire. Alors vous vous plaisez à Saint aignan ? En tout cas, vous avez une bien jolie auberge.
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Chancelier de Berry et Duc de Dun-le-Roy.

Merci bien. Oh vous savez, les nobles ne boivent pas que du vin, et une bonne bière de temps en temps, c'est fort agréable.

Il leva son verre, puis bu une gorgée. Sad trouvait l'homme d'une simplicité appréciable qu'elle avait rarement vue ailleurs chez les gens de titres et de famille, comme en Anjou par exemple...

Et elle est très bonne... Alors vous vous plaisez à Saint aignan ? En tout cas, vous avez une bien jolie auberge.

- Merci bien, j'ai fait ma petite place au village, puis vint la taverne, et les amis, mon fils. Je me plais ici, vraiment. Je prend mes fonctions de tribun demain, la vie est paisible...

C'est vrai que la vie était paisible, en fait il ne lui manquait plus que la paix intérieure... Sad garda le silence un instant puis doucement elle lui dit:

- Je suppose que vous resterez dormir, il est tard vous n'allez pas prendre la route de nuit. La chambre blanche vous plaira, les édredons sont fraichement garnis de duvet d'oie comme ceux de mon fils.
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Tendit qu'il écoutait son sadnezz, Thomas buvait lentement sa chope pour en apprécier le breuvage. Puis la reposant :

Fort bien, je suis heureux que vous ayez trouvé votre place ici et que vous vous y plaisez !

Le Duc reprit sa chope et la fini.

Il se fait tard, et je le voyage m'a fatigué, il est vrai que j'apprécierais une bonne nuit de sommeil dans une chambre.
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Chancelier de Berry et Duc de Dun-le-Roy.

Sadnezz se leva et alla chercher la clef de la chambre blanche. Elle la lui déposa tout près de sa bière.

- Votre chambre est au premier étage, la première à droite, si vous avez besoin de quoi que ce soit je ne suis jamais loin. Le petit déjeuner sera servi en bas aux aurores. Si vous avez faim tout desuite je vous ferais monter une écuelle de civet par mon tavernier avant de vous coucher. J'espère que vous passerez une douce nuitée .

Elle lui sourit, le salua et parti dans le garde manger pour faire du rangement. Thomas monta dans sa chambre, la nuit s'annonçait calme.
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[Le lendemain matin]

Sadnezz se leva tres tôt. Thomas était partit aprés son déjeuner et déja Sad savait qu'elle avait du pain sur la planche. Elle avait dit à son fils que la chambre rouge serait occupée quelques temps par une famille nombreuse et que sa propre chambre de garçon l'attendait à la maison. L'enfant avait prit l'habitude de dormir à l'auberge, mais cas d'urgence ce ne serait pas possible pour quelques petits jours. Elle fit donc grand ménage, changea tous les draps et lessiva les sols. Une fois l'etage reluisant de propreté, elle dressa les tables et mit la cuisine en train. La rouge s'affairait, courant ici et là, s'empressant de tout mettre en ordre pour les clients du soir. A voix basse, elle chantonnait des chants provençaux...

"De vinha, d 'oliu e de mèl,
Tu, mon vilatge,
Calor, torrada, infèrn....
MARSELHA"
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[ Arrivée à Saint-Aignan, le 11 septembre 1457 ]

La petite famille arriva à Saint-Aignan dans la matinée. Ils visitèrent la ville, d’abord, le marché, puis la mairie, prenant connaissances des lois. Jake s’était rendu dans une taverne dans l’après-midi pour se désaltérer. Le voyage lui avait donné soif. Entre-temps, Lauriane discutait avec les domestiques, surveillant les enfants à la sieste.

Dans la taverne Foxy Lady, il y rencontra une Sœur Cistercienne du nom de Typhanie. Elle était accompagnée de son mari Jacouillet, qui ne semblait pas très commode, voir même désagréable. C’est l’impression qu’il lui avait donné quand Jake voulu apporter son aide en soins médicaux à son épouse. La pauvre Sœur avait attrapé froid. Une autre demoiselle, plus courtoise, était présente, Milie. Cherchant un lieu où passer la nuit, la Sœur lui conseilla l’Auberge du Chaperon Rouge.

Le Seigneur rejoint sa promise à la roulotte. Lauriane s’était reposée et semblait en meilleure forme qu’à l’arrivée. Ils se dirigèrent tous les deux vers cette auberge, et fût accueilli chaleureusement par la dame en rouge. Elle s’était débrouillée pour avoir 3 chambres libres. Il fallait bien ça pour la famille. Sa belle rousse irait loger dans la chambre rouge, Jake dans la chambre blanche, et enfin, les domestiques et les enfants à la chambre verte.

Jake fit la connaissance de la tenancière Sadnezz, la dame en rouge. Elle était amicale et assez maniaque de la propreté. Ce qui n’était pas pour déplaire au Seigneur. Au fil de la discussion, il en apprit un peu plus sur la dame. Elle était la tribun de la ville et possédait un atelier de peinture. Mais son attention fut attirée particulièrement par le séminaire médical lescurien qu’elle suivait. Sadnezz le trouvait bien rude. Il venait de le commencer et espérait s’en sortir.

La gouvernante Pétronille, la nourrice Madeleine et les bambins s’installèrent dans la chambre à l’étage. La tenancière devait vaquer à ses occupations. Lauriane et Jake avait décidé de se promener dans Saint-Aignan. C’était à présent le soir, et il commençait à faire plutôt frais. Heureusement que la belle rousse avec prit sa cape pour s’y emmitoufler. Ils pénétrèrent à la taverne de la Sainte-Boulasse où ils furent accueillis par la maire Vroqu et d’autres habitants. Cette dernière était plutôt froide et sèche dans ses paroles, surtout concernant le commerce. Jake aurait aimé vendre quelques marchandises mais cela n’était pas possible. La maire était catégorique. Le couple quitta les lieux et se rendit à leur auberge. Ils passèrent la soirée en compagnie de la tenancière, parlant affaire, mais Jake n’y trouva pas son compte par rapport à la demande de la dame en rouge.

[ Le lendemain ]

Au matin, après discussion, Lauriane et Jake décidèrent de quitter la ville, déçu par l’accueil froid des badauds. Son ami George le Poilu disait pourtant que c’était une ville agréable et accueillante. Mais tout ce qui semblait intéresser les personnes qu’ils avaient rencontrées, était visiblement leur profit personnel.

Jake paya la note à la tenancière et lui informa de son départ, laissant les chambres libres pour d’autres clients.

Un messager apporter une missive d’un douanier. Jake était dépité, laissant sa compagne y répondre. Jake avait l’impression que les habitants n’étaient pas très chaleureux à accueillir de nouveaux habitants.

Avant de quitter l’auberge, il offrit quelques bouteilles de Floc de Gascogne, rangé dans sa roulotte. Il savait que cela pourrait fait plaisir à la tenancière provençale.
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La petite famille était bien arrivée, tout le joyeux raffut des enfants envahit les murs de l'auberge et l'ambiance fut animée pour toute la soirée. Le sire avait décidé d'écourter son passage à Saint Aignan, quelque peu déçu de l'accueil il semblait, celui-ci n'étant pas à la hauteur de ses attentes. De son coté Sad avait préparé le repas du soir, et il fut pris tout en discutant, en parlant économie et affaires. Sad avait tenté de tempérer le sieur à propos de ses projets de ventes au marché, mais sans succes. Ils avaient donc décidé de partir le lendemain. Apres s'être rempli la panse, la petite famille prit possession des lieux, les chambres n'attendaient qu'elle. Bientot, tout fût redevenu calme au rez de chaussé et la Rouge fit un brin de ménage du soir, puis fit ses comptes de la journée. Elle avait apprécié la compagnie de ces gens, et se dit qu'elle les reverraient surement ici ou ailleurs car dans la vie on se croise toujours deux fois. L'homme suivait les même études qu'elle au séminaire de médecine, et Sad regrettait de lui avoir dit qu'elle n'étaient pas facile, apres tout peut être qu'elle avait des difficulté qu'il n'aurait pas, et puis elle n'aimait pas décourager les gens. La dame de Prie Mont Poupon, sa femme, Sadnezz en avait déja entendu parler en Orléan semblait-il, lors d'un voyage. En fait ce fut son nom de famille qui avait marqué le Chaperon. La nuit passa donc sans emcombre sur l'auberge endormie et tout le monde récuperra pour passer une bonne journée le lendemain.

[le lendemain]

Apres un copieux petit déjeuner avec des navettes provençales, du lait et du jus de fruit frais, La petite famille quitta les lieux, laissant un délicieux présent à Sad... Du vin, et pas de la piquette qui plus était! Sadnezz remercia chaleureusement le Sieur et mit les bouteilles en cave dans un coin en retrait, histoire que le tavernier ne les serve pas au premier venu. Elle tenait à se les garder pour sa consommation personnelle. La Rouge leur souhaita la bonne route et monta faire les chambres à grandes eaux. La chambre rouge se vit remeublée pour Yugo et avant midi, tout fût fait.
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Yugo etait inquiet. Il avait finis de travailler et se preparait à aller au terrain de Soule pour l'entrainement mais il son coeur n'y etait pas.
Depuis plusieurs jours déjà sa mère montrait des signes de fatigues. Son teint n'était pas aussi coloré que d'habitude. Elle se deplacait semblait il avec une difficulté qui contrastait enormement avec son entrain habituel.

-"Peut être que maman est malade... Il faudrait qu'elle passe au dispensaire..."

Entre le Travail à la ferme, le temps qu'il avait passé à etudier aupres des miliciens et marechauds, et l'entrainement de Soule avec les Aigles de Saint-Aignan Yugo se demandait s'il etait assez present.
Il se promit de rester plus souvent et longtemps à la maison et à l'auberge pour aider sa maman.

-"Oui! Et comme ca tout rentrera dans l'ordre!"

Ragaillardis par ses bonnes resolutions le jeune Yugo passa un rapide coup de balais dans l'auberge puis , le menage finis, partit en courant pour le terrain de Soule. Il faisait encore beau aujourd'hui. Ca aurait été bête de ne pas en profiter.
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[quelques temps apres...]

Sadnezz entra dans sa taverne, ferma les volets. Aujourd'hui elle ne recevrait pas de clients, elle était fatiguée et les menus n'étaient pas prêts.
Pas de coups de balai, pas de grand ménage d'automne. Juste du repos. Elle devait aller au terrain de soule voir son tout petit pour profiter de lui encore tant qu'il était encore temps. Au village, sa maladie ne faisait plus de secret, tout le monde savait qu'elle allait trépasser. Elle laissa la porte ouverte et mit la clef sur le comptoir. A l'étage tout était en ordre comme toujours, elle pouvait partir. Son regard balaya les murs de la pièce et elle sortit, prenant la route du terrain de soule.
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[Après la mort de Sadou]

La Rouge n'était plus..Mira décida d'aller une dernière fois à l'auberge histoire de tout nettoyer en attendant de savoir ce qui allait se passer... Elle visita rapideùent les chambres..elles étaient toutes en ordre..et puis ça ne lui rappelait aucun souvenir..on ne peut pas dire qu'elle y avait vraiment mis les pieds..elle aurait peut etre du aider plus sadou..moins fatiguée elle aurait peut-être vécue un peu plus longtemps..

Elle redescendit dans la grande salle et s'asseyant sur le comptoir, elle observa les tables les murs..sans pouvoir bouger..hébétée..l'idée que Sadou ne déambulerait entre les tablées la laissait vide..plus de tissu couleur sang virevoltant de chaise en chaise.. plus d'accent provençal proposant civet ou navette...plus de sourire aimable invitant à boire une bière ou a dicuter un instant...plus de voix moqueuse la houspillant pour servir a boire sans renverser..plus rien..il n'y aurait plus rien..

Son coeur se serra à cette pensée et les larmes se remirent à couler, fontaine salée et tiède glissant sur les joues..s'accumulant sur les lèvres puis disparaissant au contact de la langue provoquant une grimace stoppant net les larmes. Il ne fallait pas pleurer..elle grimacerait seulement à chaque evocation du chaperon..une amie de perdue..elle n'en retrouverait pas dix comme elle..

La prunette sauta du comptoir, se dirigea vers la porte et au moment de sortir mumura : Adieu Sadou..on se reverra là-haut un jour..
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Le petit Yugo était prostré, comme sans vie, assis dans un coin de la taverne. Le fils de seulement 12 ans de Sadnezz ne comprenait pas ce qui s'etait passé, ce qui se passait ou ce qui pourrait bien se passer.
Il etait rentré de son entrainement sur le terrain de Soule pour retrouver sa mère qui était... Il ne savait plus.
Sa mère lui en avait parlé pourtant et il en avait pleuré. Mais même alors il n'avait point pu y croire, ou alors il s'imaginait l'evenement comme quelquechose de lointain, auquel il faudrait faire face alors.
Non, il ne comprenait pas. Immobile et silencieux, Yugo restait sans vie et sans reaction dans son petit coin à la taverne.
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