Mysouris
Un manuscrit, usé par l'usage, ayant visiblement été maint et maint fois ouvert, refermé, ayant subit les assaut du temps, pluie, neige, froid et chaud, tout cela bien sûr montre à quel point ce manuscrit fut précieux pour son détenteur.
Sur la page de cuir, on peut y voir en écriture délicatement gravé : Récits de voyage... par Mysouris 1453 à ...
Une fois ouvert, on y découvre une fine et délicate écriture féminine. Le journal commence par ses mots :
Moi, Mysouris en l'an de grâce 1453, décide de rédiger un journal de mon voyage. En effet... d'ici 2 jours je vais partir... encore... Mais passons les formalité et commençons de suite.
Plus que 2 jours, je me sens fébrile, mais aussi un peu angoissée... des voyage j'en ai fait pleins, mais pas si long, pas si loin... Bien sur... j'ai l'habitude de prendre les routes, mais pas comme cette fois. D'habitude je pars pour m'installer ailleurs. Cette fois non... cette fois je pars pour... je ne sais pas trop, je crois que c'est simplement pour partir... Pour voyager, voir du pays, et surtout ne plus me faire refuser chaque matin de l'Université... et de repartir vers ma forge, dépitée, impatiente, et de devoir aller bruyamment battre le fer chaud afin de passer mon impatiente et ma colère contre le garde de l'Université, qui je le sais, n'y est pour rien...
Mais ce matin, au réveil, je fus surprise de me dire : plus que 2 jours à passer ici... et l'angoisse me reprit de plus belle. L'angoisse mais aussi le doute... Pourquoi aller si loin? pourquoi ne pas rester ici? il fait bon vivre dans cette ville non? Mais non, ce n'est pas là le problème. Bien sur comme partout je me fais des amis, bien sur comme à chaque fois il me sera difficile de les quitter, et bien sur comme à chaque fois je me promettrai de revenir les voir...
Alors, plutôt que de m'attrister sur mon propre sort, plutôt que de m'apitoyer sur moi même, je me levai pleine d'entrain et me disant qu'il était temps. Plus que temps même de préparer sérieusement mon voyage. Voyage si loin, voyage si long, il ne fallait surtout pas... comment dire, louper quelque chose... Il fallait que tout soit pour le mieux dans le meilleur des mondes... Et cela n'est pas facile...
Aussi, je partis tranquillement sur la place du village, et là au marché déjà bien fourni, j'achetai, une bonne 20aine de pains de voyage. De ça pain qui meme dur ne moisi pas, et reste mangeable. Un pain sans levain, plat, mais qui nourri son homme comme pas deux. Puis je vérifiai l'état de ma hache dans ma forge. Les routes ne sont pas sures de nos jours... une fois cela fait, je partis tranquillement vers mes champs, le maire m'avais offert à mon arrivé un emplacement pour y laisser brouter mes vaches et un bout du jardin municipale pour y faire pousser mes légumes. En échange de quoi j'engageai des villageois pour entretenir tout cela. Je ne sais pas encore comment durant tout ce long voyage je vais faire pour entretenir ce champ et cet élevage... peut être bien que... je vais devoir les abandonner un jour où l'autre, faute d'argent... mais pour le moment il n'était pas temps de penser à cela.
Une fois ces quelques opérations faites, je partis acheter une charrette pour ma forge ambulante. En effet pour le moment je pensais voyager avec ma forge, d'ailleurs mes vaches et mes légumes m'accompagnerons demain vers ma 1° destination : le Sud... Marseille
La forge ambulante? qu'est ce donc? c'est bien simple... Vous voyez une forge habituelle? avec le grand foyer, l'enclume, la réserve de bois pour 1 mois à l'arrière et les multiples outils? Et puis les barres de fer entreposé dans le coin là bas?
Et bien ma forge est pareil. Sauf que... je n'emmène que l'enclume, les outils et à peine de quoi allumer un feu. Ensuite lorsque j'arrive à un endroit convenable, j'achète du bois du fer, et je loue un four. Et là je peux sans problème battre le fer, et en faire les outils dont a besoin mon village d'accueil.
Mais une fois à ce stade... récapitulons... j'ai de quoi me nourrir, de quoi nourrir mes vaches durant le voyage... mes légumes seront récoltés demain, donc je pourrai les emmener pour manger sur la route pour varier d'avec le pain. J'ai vu aussi qu'ici il y'avait une multitude de maïs à vendre, et je pense en acheter un peu, afin de ne pas manger que du pain sur ma route... De plus je mangerai aussi dans les auberges accueillantes...
Mon plus gros problème reste le moyen de financer le voyage... uns fois sur les chemins... je ne gagne plus d'argent... sauf si par hasard je tombe sur une bourse perdue au milieu d'un chemin, ce qui n'est quand meme pas très fréquent... Je peux bien sur travailler quelques jours dans un village de temps en temps... le temps de me refaire quelque argent pour continuer à financer la nourriture. Mais qu'en sera t'il de mes champs le temps que je les possède? Comment acheter une vache à distance? et des couteaux ou seaux dont le travailleur aura besoin? et comment payer la récolte des légumes le temps venu? En fait peu m'importe... je pense que je ne vais garder que le jardin.
Une fois ces quelques réflexions, je me rends à ma forge pour le reste de la journée, j'ai des seaux à cercler, et demain aussi... et ensuite... ensuite... une larme coule sur ma joue en pensant à cet instant... ensuite... je pars... vers Marseille, où j'espère que mon mari Tritium pourra me rejoindre, et nous ferons le chemin ensemble, s'arrêtant par moment pour qu'il continue ses études de médecins...
Mais allons, mes seaux n'attendent que moi... alors je vais finir ici pour aujourd'hui.
Sur la page de cuir, on peut y voir en écriture délicatement gravé : Récits de voyage... par Mysouris 1453 à ...
Une fois ouvert, on y découvre une fine et délicate écriture féminine. Le journal commence par ses mots :
Moi, Mysouris en l'an de grâce 1453, décide de rédiger un journal de mon voyage. En effet... d'ici 2 jours je vais partir... encore... Mais passons les formalité et commençons de suite.
Plus que 2 jours, je me sens fébrile, mais aussi un peu angoissée... des voyage j'en ai fait pleins, mais pas si long, pas si loin... Bien sur... j'ai l'habitude de prendre les routes, mais pas comme cette fois. D'habitude je pars pour m'installer ailleurs. Cette fois non... cette fois je pars pour... je ne sais pas trop, je crois que c'est simplement pour partir... Pour voyager, voir du pays, et surtout ne plus me faire refuser chaque matin de l'Université... et de repartir vers ma forge, dépitée, impatiente, et de devoir aller bruyamment battre le fer chaud afin de passer mon impatiente et ma colère contre le garde de l'Université, qui je le sais, n'y est pour rien...
Mais ce matin, au réveil, je fus surprise de me dire : plus que 2 jours à passer ici... et l'angoisse me reprit de plus belle. L'angoisse mais aussi le doute... Pourquoi aller si loin? pourquoi ne pas rester ici? il fait bon vivre dans cette ville non? Mais non, ce n'est pas là le problème. Bien sur comme partout je me fais des amis, bien sur comme à chaque fois il me sera difficile de les quitter, et bien sur comme à chaque fois je me promettrai de revenir les voir...
Alors, plutôt que de m'attrister sur mon propre sort, plutôt que de m'apitoyer sur moi même, je me levai pleine d'entrain et me disant qu'il était temps. Plus que temps même de préparer sérieusement mon voyage. Voyage si loin, voyage si long, il ne fallait surtout pas... comment dire, louper quelque chose... Il fallait que tout soit pour le mieux dans le meilleur des mondes... Et cela n'est pas facile...
Aussi, je partis tranquillement sur la place du village, et là au marché déjà bien fourni, j'achetai, une bonne 20aine de pains de voyage. De ça pain qui meme dur ne moisi pas, et reste mangeable. Un pain sans levain, plat, mais qui nourri son homme comme pas deux. Puis je vérifiai l'état de ma hache dans ma forge. Les routes ne sont pas sures de nos jours... une fois cela fait, je partis tranquillement vers mes champs, le maire m'avais offert à mon arrivé un emplacement pour y laisser brouter mes vaches et un bout du jardin municipale pour y faire pousser mes légumes. En échange de quoi j'engageai des villageois pour entretenir tout cela. Je ne sais pas encore comment durant tout ce long voyage je vais faire pour entretenir ce champ et cet élevage... peut être bien que... je vais devoir les abandonner un jour où l'autre, faute d'argent... mais pour le moment il n'était pas temps de penser à cela.
Une fois ces quelques opérations faites, je partis acheter une charrette pour ma forge ambulante. En effet pour le moment je pensais voyager avec ma forge, d'ailleurs mes vaches et mes légumes m'accompagnerons demain vers ma 1° destination : le Sud... Marseille
La forge ambulante? qu'est ce donc? c'est bien simple... Vous voyez une forge habituelle? avec le grand foyer, l'enclume, la réserve de bois pour 1 mois à l'arrière et les multiples outils? Et puis les barres de fer entreposé dans le coin là bas?
Et bien ma forge est pareil. Sauf que... je n'emmène que l'enclume, les outils et à peine de quoi allumer un feu. Ensuite lorsque j'arrive à un endroit convenable, j'achète du bois du fer, et je loue un four. Et là je peux sans problème battre le fer, et en faire les outils dont a besoin mon village d'accueil.
Mais une fois à ce stade... récapitulons... j'ai de quoi me nourrir, de quoi nourrir mes vaches durant le voyage... mes légumes seront récoltés demain, donc je pourrai les emmener pour manger sur la route pour varier d'avec le pain. J'ai vu aussi qu'ici il y'avait une multitude de maïs à vendre, et je pense en acheter un peu, afin de ne pas manger que du pain sur ma route... De plus je mangerai aussi dans les auberges accueillantes...
Mon plus gros problème reste le moyen de financer le voyage... uns fois sur les chemins... je ne gagne plus d'argent... sauf si par hasard je tombe sur une bourse perdue au milieu d'un chemin, ce qui n'est quand meme pas très fréquent... Je peux bien sur travailler quelques jours dans un village de temps en temps... le temps de me refaire quelque argent pour continuer à financer la nourriture. Mais qu'en sera t'il de mes champs le temps que je les possède? Comment acheter une vache à distance? et des couteaux ou seaux dont le travailleur aura besoin? et comment payer la récolte des légumes le temps venu? En fait peu m'importe... je pense que je ne vais garder que le jardin.
Une fois ces quelques réflexions, je me rends à ma forge pour le reste de la journée, j'ai des seaux à cercler, et demain aussi... et ensuite... ensuite... une larme coule sur ma joue en pensant à cet instant... ensuite... je pars... vers Marseille, où j'espère que mon mari Tritium pourra me rejoindre, et nous ferons le chemin ensemble, s'arrêtant par moment pour qu'il continue ses études de médecins...
Mais allons, mes seaux n'attendent que moi... alors je vais finir ici pour aujourd'hui.