Mysouris
Sainte Ménéhould, me voici revenue ici. Je ne pensais pas y parvenir un jour. Sainte Ménéhould, lieu de ma naissance en des temps où peut de villages avaient vu le jour. Depuis la population n'a cessé d'augmenter, des villages se sont créés. Je suis partie, toujours plus avant, laissant là mon passé, toujours pressée ou vagabondant à mon gré.
Mais aujourd'hui me voici ici, dans le seul but de revoir le lac sur lequel j'ai testé ma 1° canne à pêche. Dans le seul but de me remémorrer des temps anciens, où tout allait bien. Des temps où la vie était rude, mais joyeuse tous les jours. Des temps où les tavernes servaient aux mariages joyeux. Des temps où l'on pouvait trouver un coin pour être amoureux, sans risque de se voir désigné du doigt par les autres villageois. Mais un temps aussi, où les tavernes n'offraient pas la possibilités de se cacher. Tout était dit à haute voix, par tous. Ainsi, la vie de la taverne était elle diférente de celle de maintenant.
Je me souviens de ce concours, où Mat avait lancé une improvisation : Pourquoi les petits pois sont rouges ? J'ignore qui avait participé, qui avait gagné, mais ce que je sais, c'est qu'on a fini la journée en une bataille rangée... de petits pois. Certains croyaient qu'ils étaient verts, d'autres les disaient rouges au sang bleu, et d'autres encore s'en fichait mais les lancaient avec adresse.
Quelle partie de plaisir, nous avions eu là.
Je me souviens aussi, de cette rencontre un soir, Frere Nico était assis là, souriant, confiant et sage. Je l'ai écouté longuement, j'ai appris de lui, et aujourd'hui je suis encore son enseignement.
Je me souviens aussi de ce mariage où je n'étais pas invité, mais où je me suis retrouvé témoin, parce que le témoin avait oublié de venir. C'était le mariage de Mat. C'est ce soir là que j'ai rencontré Messire Prothas. Le lendemain nous nous sommes revus, et... mais laissons le reste de cette histoire.
Tant de bonheur, tant de bonne humeur ici. Et un jour je suis partie, pour la Bourgogne, rejoindre Prothas. Le début de mes malheurs en sommes. Mais aussi le début de tant d'autres bonheurs. Mat en me disant au revoir, avait la larme à l'oeuil de voir ses amis partir. Frere Nico, Prothas, Mysouris... et qui encore ? Bientôt ce fut lui.
Aujourd'hui me voici de retour. J'ai profité de ce court jour pour prendre ma barque et allée sur le lac doré, peché. J'ai peut etre perdu la main, mais ne reviendrai pas vain. Aujourd'hui la ville à changé, les tavernes ont fermées, d'autres ont ouvertes. Aujourd'hui dans l'une d'elles je rencontrai 2 jeunes filles me ressemblant beaucoup. Peut etre avons nous un ancètre commun dans le coin... Je discutais avec elles, et pris conscience, que le village n'avait changé qu'en apparence. Les gens y sont toujours accueillant, les tavernes charmantes, la bière agréable, et les dicussions intéressantes.
C'est pourquoi, lorsque demain je reprendrai mon chemin, je serai heureuse de m'être arrétée ici, d'y avoir passée la nuit. C'est pourquoi je ne regrette pas mon choix, mon halte dans ce pays qui fut mon 1°.
Mon point de départ ne deviendra pas mon point d'arrivé. Car depuis j'ai grandi, j'ai murri, et est d'autres amis, ailleurs, d'autres envies, rien n'est plus pareil pour moi. Et c'est pourquoi je rentre au Berry. Ravie.
Mais aujourd'hui me voici ici, dans le seul but de revoir le lac sur lequel j'ai testé ma 1° canne à pêche. Dans le seul but de me remémorrer des temps anciens, où tout allait bien. Des temps où la vie était rude, mais joyeuse tous les jours. Des temps où les tavernes servaient aux mariages joyeux. Des temps où l'on pouvait trouver un coin pour être amoureux, sans risque de se voir désigné du doigt par les autres villageois. Mais un temps aussi, où les tavernes n'offraient pas la possibilités de se cacher. Tout était dit à haute voix, par tous. Ainsi, la vie de la taverne était elle diférente de celle de maintenant.
Je me souviens de ce concours, où Mat avait lancé une improvisation : Pourquoi les petits pois sont rouges ? J'ignore qui avait participé, qui avait gagné, mais ce que je sais, c'est qu'on a fini la journée en une bataille rangée... de petits pois. Certains croyaient qu'ils étaient verts, d'autres les disaient rouges au sang bleu, et d'autres encore s'en fichait mais les lancaient avec adresse.
Quelle partie de plaisir, nous avions eu là.
Je me souviens aussi, de cette rencontre un soir, Frere Nico était assis là, souriant, confiant et sage. Je l'ai écouté longuement, j'ai appris de lui, et aujourd'hui je suis encore son enseignement.
Je me souviens aussi de ce mariage où je n'étais pas invité, mais où je me suis retrouvé témoin, parce que le témoin avait oublié de venir. C'était le mariage de Mat. C'est ce soir là que j'ai rencontré Messire Prothas. Le lendemain nous nous sommes revus, et... mais laissons le reste de cette histoire.
Tant de bonheur, tant de bonne humeur ici. Et un jour je suis partie, pour la Bourgogne, rejoindre Prothas. Le début de mes malheurs en sommes. Mais aussi le début de tant d'autres bonheurs. Mat en me disant au revoir, avait la larme à l'oeuil de voir ses amis partir. Frere Nico, Prothas, Mysouris... et qui encore ? Bientôt ce fut lui.
Aujourd'hui me voici de retour. J'ai profité de ce court jour pour prendre ma barque et allée sur le lac doré, peché. J'ai peut etre perdu la main, mais ne reviendrai pas vain. Aujourd'hui la ville à changé, les tavernes ont fermées, d'autres ont ouvertes. Aujourd'hui dans l'une d'elles je rencontrai 2 jeunes filles me ressemblant beaucoup. Peut etre avons nous un ancètre commun dans le coin... Je discutais avec elles, et pris conscience, que le village n'avait changé qu'en apparence. Les gens y sont toujours accueillant, les tavernes charmantes, la bière agréable, et les dicussions intéressantes.
C'est pourquoi, lorsque demain je reprendrai mon chemin, je serai heureuse de m'être arrétée ici, d'y avoir passée la nuit. C'est pourquoi je ne regrette pas mon choix, mon halte dans ce pays qui fut mon 1°.
Mon point de départ ne deviendra pas mon point d'arrivé. Car depuis j'ai grandi, j'ai murri, et est d'autres amis, ailleurs, d'autres envies, rien n'est plus pareil pour moi. Et c'est pourquoi je rentre au Berry. Ravie.