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Récits de voyage

Mysouris
Toujours rien en vu de Saint Aignan. L'espoir fait vivre en ces jours sombres.
J'ai écrit à Tritium, je lui ai fait part de la situation. Il m'a répondu, il n'aime pas l'idée que je parte détruire quand lui s'acharne à sauver des vies... Je ne peux que le comprendre.

Mais, c'est mon Duché, c'est mon Berry, mon Village et mes Amis. Je ne peux laisser tout cela sombrer sans faire un geste pour les sauver. Et ce geste passe par les armes.

En ce jour, la lance que je dirige a rejoint l'armée dirigée par Scanx. Une boule dans la gorge, et l'estomac noué, j'ai ordonné à mes hommes de s'aligner et ensemble nous nous sommes présentés. Un contrôle de routine pour vérifier notre armement, et nous voilà dans l'armée. La peur se fait sentir, grandissante. Malgré elle, tout le monde semble joyeux et insouciant. Sans doute nous faut il faire semblant pour ne pas risquer la destruction avant l'heure par notre propre peur. Tout le monde rit, va en taverne, ou se détend d'une partie de dés.

Ma lance est prête, nous le sommes tous depuis longtemps en fait. Notre armée vaincra, ou ne vaincra pas. Mais au moins nous aurons essayé.

Une fois les hommes en ordre, et leurs équipements vérifiés, je leur ai laissé quartier libre pour la journée. Retour au campement ce soir. De mon côté je suis allée m'installer sur la muraille pour écrire. Je regarde par dessus nos murs, je vois nos forêts, nos champs et loin de la fumée me fait penser à Chateauroux.

Au Berry, si tu savais,
Tout le mal que l'on t'as fait

Mais même pour chanter le coeur me manque. Allongée sur le mur d'enceinte, je vais dormir un peu, tant que je le peux encore. En espérant que le rêve ne revienne pas...
Mysouris
Cela fait maintenant plusieurs jours que nous attendons. Quoi ? On ne le sait pas. Mais nous attendons toute la journée avant de pouvoir travailler enfin, lorsque toutes les offres d'emploi sont parties.

Je dépéris, j'ai besoin de bouger, de me promener et non pas de rester ainsi à ne rien faire. Chaque jour j'occupe mes hommes par de vagues manœuvres. Il nous faut apprendre à former un groupe compact. C'est cela qui nous sauvera pendant la bataille.

Mais de bataille il n'est point encore question, et en attendant on attend, tristement. Je repense à mes voyages. Je repense à mes premiers faits d'armes. Je pense à Tritium à chaque instant. J'aimerai qu'il soit à mes côtés pour m'aider dans la tache lourde et difficile de diriger quelques hommes.

Toutefois cette expérience m'a donné envie de m'engager dans l'armée. Peut être le ferais je, si le coeur m'en dit encore à la fin de cette guerre qui me semble devoir durer éternellement.

Je me promène sur les murailles tout le jour. Le soir, je rentre à ma forge, et m'occupe du mieux que je peux, avant d'aller inspecter mes hommes. Quelques tisanes avalées en taverne et puis je rentre à ma demeure. Jamais ce château ne m'a semblé si austère qu'en ces longs jours d'attente. Il va me falloir penser à le redécorer dès que possible !
Mysouris
Un cri dans la nuit. Un ordre lancé à un bout du campement. Ricochets entre les chefs de sections. Chacun est prévenu. Lever des hommes déjà couchés. Mise en rang pénible pour certain après journée de manœuvres. Un ordre, un seul est donné. Soldats ! En rang, en ordre ! Et en avvvvvaaaaaant !

Immense armée qui se met en branle. Hommes soudés, marchant au pas. Cadence infernal pour marche infernal. Cette fois on y est ! Notre départ est là. Nous partons. Murmures dans ma section. Où partons nous ? Si je le savais... Nous partons, et c'est déjà bien. Nous traversons la forêt immense environnant Saint Aignan. Bruits de métal dans la nuit. Armures et armes s'entrechoque presque gaiement au rythme des pas. La forêt est grande, l'orientation difficile, bientôt je ne sais plus vers où nous nous dirigeons. Losses ? Chateauroux ? Je l'ignore.

Tout en marchant, je repense à mon erreur du matin. Un ordre trop vite et mal mené. Au lieu de dire au soldat Crategos : on suit le meneur, j'ai dit au capitaine que Crategos était renvoyé. Ni une ni deux. On ne plaisante pas avec les renvoie dans l'armée. Surtout en cette période de guerre. Nul demande de confirmation ne me sera demandé. Et Crategos sera bien renvoyé sans avoir le droit de s'exprimer. Au moins, restera t'il vivant.

Sortie des bois, une ville au loin, une ville qui porte drapeau Tourangeau. Sommes nous à Losses à Chateauroux ? J'essaie de m'aider des étoiles pour connaitre notre direction. Mais les nuages bas m'en empèchent. Temps pis, nous avançons.

Un pas, un autre. Un pas, un autre. Marche forcée fatiguante. Je suis à bout. Les autres hommes fatiguent aussi. Enfin, nous nous installons sous les remparts. D'aucun s'exclame : C'est Chateauroux ! Les armées sont parties ! Nous montons le camp avant d'aller inspecter la ville endormie. Une taverne ouverte, quelques uns entrent pour se rafraichir. Mais bien vite, nous voyons qu'en effet il n'y a plus d'armée ici. Nous repartons au campement. Sommeil bien mérité. Nous sommes arrivés à Chateauroux. C'est heureuse que je me glisse dans ma couche, et que je sombre bien vite dans le sommeil du soldat heureux.
Mysouris
Flo est redevenue maire de Chateauroux. Une bonne chose de faite. Il nous reste à reprendre la ville dans le Berry et à finir notre reconquête.

Je vais aller voir Flo pour lui demander de mettre un petit mot dans mon carnet, si elle veut bien.
Dame_floryne
Mysouris lui a demandé un petit mot sur ces carnets. Alors voilà.


Châteauroux n’avait plus les armées tourangelles en ses murs. Châteauroux se réveillait doucement après ces 10 jours d’occupation.
Châteauroux avait décidé de reprendre en main son destin et Sa mairesse légitime organisa une révolte. Echec. Qu’à cela ne tienne, on recommence demain.
Le lendemain : armées berrichonnes en vue. Arrivage massif de berrichons venant soutenir Châteauroux dans sa reconquête de son village.
Et dans cette foule, Mysouris. Apportant avec elle du ravitaillement. Bienheureuse Mysouris qui pensait aux berrichons.
Elle n’avait pas les fonds suffisants et n’avait pas encore repris la mairie, aussi l’envoya t-elle vers une berrichonne de confiance qui avait encore quelques écus de la mairie. Changement de mains de marchandises.
Nouvelle révolte. Ouiiiiiii réussie.
Elle allait pouvoir reprendre la gestion

_________________
Mysouris
Nous revoici à Saint Aignan. J'ignore quand nous repartons, si même je repars. Quelques jours pour réfléchir à tout cela seraient les bienvenus. Je tourne et retourne dans mon esprit torturé les différents choix qui s'offrent à moi. Et je ne sais pas quoi faire, je m'interroge sur mon avenir, et je ne trouve aucune réponse me satisfaisant pleinement.
Mysouris
Ce matin, en rangeant ma forge, je t'ai retrouvé, petit carnet, camarade des chemins. En ce moment tout me donne goût à repartir, le ferais je ? Je l'ignore encore. Mes amis tentent de me retenir, mais mes chausses me démangent. La guerre pourrait bien éclater n'importe quand, mais peu importe la guerre.

Je fus maire, et ne le suis plus, je fus conseillère ducale, et ne le suis plus, que faire à présent ? Je n'ai plus d'obligations me retenant ici, plus que mes amis, mes habitudes. Et je te retrouve carnet de voyage, m'invitant une fois de plus au départ sur les routes. Que faire ? je l'ignore. Réfléchir, prendre du temps sans doute. Ai je seulement le temps de réfléchir ? Attendre et Voir, ou Voir sans Attendre ?

Je vais reposer ce carnet, tenter de l'oublier, peut être ne plus le voir... peut être ou peut être pas. Adieu donc petit carnet de voyage. Reste sagement là à te languir, moi je reste ici sans partir.
Mysouris
Il suffit d'un rien parfois. Une lettre et quelques mots pour faire changer d'avis la personne la plus déterminée. Alors que n'eut il pas fallu pour me faire changer d'avis ? Mes amies m'avaient vaincus, les mots triomphants sur l'envie. Mais, sans doute ne pouvaient elles pas prévoir que le lendemain je repartirai tout de même. Il n'a pas fallu grand chose pourtant, quelques mots bien écrits, un appel au secours d'un pays en guerre. Il n'en fallait pas plus pour que je prenne mes affaires et que sans plus attendre je prenne la route.

Il fait froid, je me souviens avoir voyagé l'hiver, mais quel froid. Je n'arriverai pas avant quelques jours, je vais en direction du Maine. Traverser la Touraine n'est pas une chose aisée, et je dois dire que chaque bruit, chaque ombre me fait peur à chaque instant.

La nuit tombe vite, et je dois m'arrêter sans avoir eu vraiment l'impression d'avoir avancer. Demain où serais je ? Aristote le sait sans doute, moi non. Comment ai je pu partir, laisser mes amies ? Je l'ignore, et sans doute est ce mieux ainsi pour le moment, je verrai déjà leur réaction à mon retour. Si je reviens ai je envie d'ajouter. Car je pars sur un chemin dont le retour est incertain, car je pars pour détruire et tuer ou pour être détruite et tuée, car je pars pour guerroyer...

Ma route devrait être tracée, droite, large et lumineuse, mais chaque instant de ma vie la voit tortueuse, sombre et parfois elle me fait peur. Un jour il y aura un voyage de trop, j'y pense parfois le soir en regardant mon feu de camp et sa fumée monter vers le ciel étoilée. J'y pense parfois en écoutant un geai crier à mon approche pour que je ne le dérange pas. J'y pense parfois en voyant un tas de noix laissé à l'abandon par un écureuil apeuré de m'avoir trouvé sur son chemin. J'y pense parfois en sentant mon cheval frémir dans la brume glacée. Mais encore plus souvent je n'y pense pas, car cela ne sert à rien, si ce n'est à se mettre peur au ventre sans raison apparente.

Aujourd'hui il me faut rester fidèle à ma pensée, il me faut aller aider mes amis dans le besoin, mais en même temps il me faut éviter au maximum de semer chaos et désordre sur mon passage. Mon cher Frère Nico, mon cher ami, je me remet entre tes mains, guide ma route comme tu l'as toujours fait, guide mon épée, qu'elle blesse sans tuer, guide mon bouclier qu'il part pour me protéger.
Mysouris
Il est des voyages qui sont monotones et d'autres pleins d'imprévus. Celui ci fait parti de la 2° catégorie. En chemin tard dans ma journée, j'aperçus un feu de camp. La peur m'a pris puissante, et je voyais des hordes de bandits en face de moi. Mais ce n'était que les ombres des 2 personnes réunis là. Soudain je me souvint, je devais rejoindre Amberle et Shanamir en ce jour. Je couru aussitôt à leur rencontre, mais le temps que je ne sorte de mes fourrés, que je ne redevienne présentable et ne remonte à cheval, ils étaient partis, sans moi, las d'attendre sans doute. Alors, je me mis en route sur la route que je pensais qu'ils avaient pris. Demain me donnera raison ou tord.
Mysouris
Pas réussi à les rattraper... je vais devoir traverser la frontière seule... Un peu peur.

J'ai attendu toute la journée, j'espère que la nuit me portera chance. Sinon, priez Aristote pour moi. Je fonce tête baissée dans la nuit froide et glacée. Je fonce sur mon cheval, espérant ne m'arrêter qu'à Montmirail. Il est temps de se lancer. Il est temps...
Mysouris
Finalement j'avais traversé la frontière sans encombre. Cela me rappelais un vieux souvenir, une histoire de frontière à traverser aussi, une histoire de marchand ambulant qui passait. Mauvais souvenirs.

J'ai eu bonne surprise en arrivant. Un ancien ami, Zegaut, est là. Il fait parti de la Licorne et m'a aperçu à mon arrivée. Il a eu du mal à croire que c'était bien moi. Je dois dire que moi aussi j'ai eu du mal à le reconnaitre. Il a changé. Cela ne nous rajeuni pas...
Jason
Madame,Pour avoir leu le plaisir de vous rencontrer en taverne de Montmirail, et d'en ressortir sous votre charme.

Madame mes hommages
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Lysesl
Dame Mysouris, ce fut un plaisir de vous rencontrer à Montmirail,
J'espère que nos chemins se croiseront à nouveau, et que vous aurez l'occasion de découvrir Montmirail dans une période plus calme.

Bonne route
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Syriuss
Syriuss regrettait une chose après avoir fait la connaissance de cette charmante personne qu'est Dame Mysouris

Il avait pas donné son adresse à Agen pour l'inviter , il était sur que sa futur épouse Claudicus serrait heureuse de connaitre une telle personne

Il vint le faire ici même
Dame Mysourit , si vous passez par Agen , faite nous l'honneur de passer quelque temps chez nous , vous avez tant a conter ,a nous faire connaitreet je vous remercie pour le bon moment passé en taverne
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Mysouris
Un temps de repos en un monastère du Maine, puis une rentrée vers Saint Aignan en catimini. Il parait que le Berry et la Touraine ne peuvent plus se voir, ça ne date pas d'hier. Mais ce qui est plus récent, c'est la fermeture des frontières de la Touraine avec le Berry. Fermeture ? que nenni, j'ai pu passer comme un pigeon voyageur... Mais à peine arrivée à Saint Aignan, j'ai eu à peine le temps de vendre mes productions accumulées durant mon absence, et de jouer, que dis je de me faire plumer de 96 écus au ramponneau par George, que me revoila déjà en mouvement. Ce n'est pas ce que j'avais prévu. Mais peu importe pour le moment. Je suis avec Chloé, Chloé qui a envie de voyager elle aussi. Escalibur nous en veux un peu, parce qu'on part sans elle, mais je reviendrai la chercher et nous partirons ensemble alors.

Décidément la frontière est mal gardée, nous sommes encore passé facilement. Peut être cette fois est ce du à Wandrian qui a un acte commercial à faire en Touraine ? Mais tout de même pour une frontière gardée, on a pas vu grand monde sur le chemin.

Il parait que la Touraine à changer, et bien, en m'arrêtant à Losses je verrais bien. J'ignore ce qu'a prévu Chloé pour la suite. Une fois n'est pas coutume je me laisse guider pendant mon voyage, et je profite du paysage.
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