Récits de voyage

Mysouris

Ce fut un très bon accueil que nous reçume à Losses. Etrange lorsque l'on sait que les frontières sont fermées, les négociations rompues et les menaces bien réelles... Mais peu importe, il est rare de recevoir une lettre de bienvenue de la sorte, si bien que je vais l'ajouter à mon écrit habituel.

lettre de bienvenue à Losses a écrit:

Bonjour à vous,

Bienvenue en Touraine, grand centre de commerce, la Touraine est connue pour son sens inégalable de l'accueil, un duché où la paix se dessine au bord d'un lac ou sous un arbre du verger...

Voyageurs, qui venait de fort loin pour venir contempler la belle ville de Loches, faites un petit détour dans nos tavernes réputée pour leurs ambiances festifs et leurs bières abondantes.
Vous pourrez aussi prendre un bol d'air frais sous les arbres de notre verger, où l'on raconte que les fruits sont en tels abondance qu'ils n'y à qu'a s'allonger en dessous d'un arbres pour en récolter.
Non loin de la, vous rencontrerez surement une troupes de dame.
N'ayez point peur ce ne sont que les dames actives.
Je vous invite aussi à faire un saut sur notre beau marché riche en produits divers et variés.

Bon séjour en Touraine,
Cordialement.
Valzan,Maire de loches

Mais nous n'avons pas eu vraiment le temps de profiter de tout ce que le maire nous promettais, car nous repartions déjà sur la route. Aujourd'hui, nous sommes à Tours. Capitale de la Touraine, point stratégique en cas de siège, ville étrange et belle. Il restait un petit appartement de libre, alors je l'ai acheté. On ne se refait pas. Et puis comme cela, en cas de besoin de longue durée, j'aurai de quoi me loger... Mais je me cherche des excuses et ce n'est pas mon genre, et puis, il est trop tard pour regretter, les 500 écus sont déjà partit et les clefs devraient me parvenir bientôt. De plus, cela me permettra de savoir si la justice a fait quelque chose contre la vente d'appartement fantôme. Ah voilà les clefs, alors je vais visiter mon nouveau bien.

Mysouris

La Touraine c'est fini, ce fut vite fait comme traversé. A peine eu le temps de bavarder un peu avec des gens de Tours en taverne que déjà Chloé me prenait par la main en me disant : allez viens, on va coucher à la belle étoile à la prochaine étape. Elle m'a bien eu, justement la veille je lui faisais remarqué combien il était difficile de vouloir toujours dormir dans une bonne auberge. Elle m'avait dit alors que la prochaine étape serait à la belle. Ce sera donc chose faite.

D'ailleurs, elle n'a pas voulu s'arreter de toute la journée. Et que je galoppe, et que je trotte, et que je mange en marchant. 30 lieues de parcourues sans arrêt. Et voila que soudain elle me dit : allez stop, il est l'heure de s'arrêter. Bien sur qu'il était l'heure, les chevaux n'en pouvaient plus. Ils ne vont pas tenir 20 jours à ce rythme là.

Enfin, le campement est montée pour la nuit, et je vais de ce pas aller me coucher une fois que j'aurai mangé. Au moins le temps est beau, la nuit sera froide mais seche. Quelles tristes journées que celles qui suivent une nuit arrosée (d'autre chose que de la Bug). Allez, les fourrures seront bien chaude posées près du feu. Tout va bien, nous sommes libres sur les routes.

Décidément j'aime voyager ainsi. Et une agréable compagnie en prime, c'est encore mieux.

Mysouris

Une fois encore me revoici sur les chemins. Une fois encore me voici seule. Chloé, Chloé où es tu partie ? Il y a deux jours encore je te voyais tapant sur un arbre pour l'abattre. Hier toutes les haches étaient louées quand je suis allée voir à la forêt. Aussi ne me suis je pas promenée dans la forêt et me suis je dirigée vers l'église. Là j'ai travaillé toute la journée. Je ne t'ai point vue. Déçue de ne pas bouger, je t'ai écrit pour te demander quand nous partions.

Ce matin... ce matin j'ai reçu une lettre de ta part. Tu me disais que tu étais partie déjà, avec un inconnu. Chloé, oh Chloé où vas tu ? En tout cas, bonne route à toi. Je m'en vais vers la Champagne, mon pays d'origine. Peut être irai je voir ma soeur en Lorraine. Peut être, ou peut être pas. L'avenir seul me le dira. En attendant je marche. Demain je serai en Alençon. Jamais encore je n'y suis allée. Nouveau duché pour moi, nouvelle terre, nouveaux amis peut être.

Mysouris

Ce matin en me réveillant, une nouvelle couche de neige avait recouvert l'ancienne. Si bien que l'on ne voyait plus les routes tracées par les villageois.
J'ai tenté vainement de trouver une taverne ouverte pour pouvoir discuter un peu avec les gens de ce village qui semblait si accueillant sous son manteau blanc. Mais les taverniers semblent aimer moins la neige que mon cheval et aucun n'a eu la délicatesse de me laisser entrer pour m'offrir à boire, même une tisane eut été la bienvenue.

Si bien qu'un peu dépitée de cette morne journée, je suis repartie comme je m'en suis venue, à cheval et lentement. Ce soir le brouillard c'est levé en plus du froid et de la neige. Je tente de me guider à la lueur que semble emettre un village plus loin. Mais j'ignore si je suis sur une route ou en plein champ. La forêt du Berry me manque. Dans une forêt au moins, il est impossible de se perdre ! La route c'est là où y'a pas d'arbre ! Mais ici en plein champs, entouré de minuscules vergers comment sais je où je me situe ? J'espère vivre assez longtemps pour dévouvrir le nom du village que je tente de rejoindre dans la nuit froide et glacée.

Il fait froid, mon cheval tremble, je tremble sous ma cape de laine. Je n'ai pas envie de m'arreter. Sortir mes doigts de mes gants de fourures pour écrire m'a donné bien de la peine. Je le sens presque gelés, et déjà ils semblent bleuir et ne réagissent plus aux coups. Il va me falloir redoubler de vigileance si je veux survivre. Au loin j'entends des loups hurler, je n'ai pas prévu de devenir leur repas. Pas encore. Vite il me faut trouver un abri ou je ne résisterai pas à la nuit qui s'annonce encore plus froide. Le brouillard ne se lève pas, je ne sais pas où je vais, il ne manquerai plus que la neige pour me perdre définitivement. Mais restons positifs, je suis encore apte à écrire.

Mysouris

Il s'agissait bien d'un village que je voyais au loin. Verneuil apparemment. Mais la neige a du recouvrir toute trace d'être vivant, car bien qu'ayant passée la journée tapis dans un coin abritée je n'ai pas vue âme qui vive dans le coin. Etonnant ces villages saupoudrés de neige d'où plus personne ne sort. En Berry, les tavernes sont toujours pleines, ou peut être surtout pleines lorsque le temps fait rage à l'extérieur. Mais chaque Comté ou Duché à son usage.

A la tombée du jour, j'ai repris ma route. La route est plus grande par ici, de l'autre côté du village et le brouillard n'est plus. La lune est pleine, et son reflet est partout dans la blancheur des champs. J'ai traversé un petit verger, encore un, où il ne poussait que bois sec en cette saison. Il est bon d'avoir une forêt, c'est toute saison au moins. Demain je ne sais où j'arriverai. Je marche lentement en ce moment, à cause des intempéries. Et puis, je l'avoue je prend le temps de voyager. J'espère me diriger vers la Champagne, car je voyage à l'aveugle ici, dans une région qui ne m'est pas connue. Quelque part c'est grisant comme situation.

Parfois au milieu de la campagne, je pense à mes amis. Chloé qui est partie sans moi, et dont je n'ai pas eu de nouvelles depuis. Escalibur qui est restée au Berry à cause de son poste au conseil ducal. George qui ne quittera sans doute le Berry que pour aller prendre possession de terres en Touraine, et tous les autres... Johanara, Amberle qui n'a plus le droit de mettre pied en Berry, Scanx, et tous ceux que j'oublie mais auquel je pense aussi. Pouruquoi donc entreprends je des voyages ainsi ? Pour me vider l'esprit. Mais alors pourquoi l'encombrer d'amitiés qui viennent me tourmenter lorsque je suis loin de tout ? Pour ne pas sombrer dans la solitude. Ah mes amis, si vous saviez comme nous sommes nombreux sur les routes quand je pense à vous.

pnj

Scipio sur la demande de Mysouris deposa un mot dans son carnet de voyage.

Citation:

Aujourd'hui, j'ai pu avoir le plaisir de vous recontrer dans notre belle taverne de l'hotel de ville d'Argentan, nous avons pu discuter et malgrès l'avis que j'ai exprimé sur ce duché, vous avez décidé de vous y attarder quelques jours. En espérant qu'un jour nos chemins se recroisent dans un bien meilleur duché. Sachez que ce fut un plaisir de vous recontrez.

Scipio Seïgura

Paddy_versifiet

Fidèle à son habitude dès qu'il le peut, Paddy était présent à la taverne de l'hôtel de ville pour y accueillir les habitants de la ville et les voyageurs.

En ce 23 janvier 1456, une charmante voyageuse entra dans la taverne.

Citation:

Très chère Mysouris,

C'est un grand plaisir pour moi de vous avoir accueilli dans notre taverne de l'hôtel de ville et je conserverai le souvenir de la poire de Sancerre que vous avez bien voulu nous faire gouter.
Vous m'avez fait pas de votre désir de demeurer quelques jours dans notre ville et c'est avec grand plaisir que je vous croiserai dans notre verger et nos tavernes.

Paddy_versifiet

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Mysouris

Enfin un village accueillant. Je vais rester quelques jours ici avant de reprendre la route. Vers l'Est m'a t'on dit est la Champagne, et moi qui partais vers le Nord... Je me serai retrouvée en Normandie sans rien y comprendre. Heureusement brave homme m'a remis sur le bon sentier.

Ce jour d'hui je suis au verger. Je ne sais comment font ces arbres pour donner des fruits en plein hiver. Mais ils sont pourtant couverts de fruits qui semblent délicieux. J'en ai ramassé 2 paniers pleins dans la journée.

Demain est un autre jour, mais cette nuit je pourrai dormir bien au chaud et nous aller voir les routes et les sentes. Ce soir j'oublie le froid pour me réchauffer en finissant la bouteille de Poire que j'avais emmenné et que j'ai ouverte pour une dégustation avec les villageois. Une taverne, pleine, voila je crois qui m'a fait le plus de bien en ce jour.

Mysouris

Me revoila sur les routes. Vers le Nord. On m'a dit que la Champagne était à l'Est, mais décidément je n'aime pas revenir sur mes pas. Et puis, il me semble que le chemin n'est pas plus long en passant par la Normandie. Aussi demain, je serai à Honfleur. Il me semble que c'est le pays de naissance de Tritium. D'ailleurs, bien que la route soit encore longue, je pense que je passerai par chez lui voir s'il est là. Je passerai aussi par Pontarlier voir ma soeur Vivid que je n'ai pas revu depuis une éternitée. Mais il est encore loin le temps où je serai là bas, en attendant, marchons gaiement, moi et mon bâton vers Honfleur.

Mysouris

Ce n'était pas Honfleur mais déjà Bayeux. M'y suis arretée une demi journée avant de reprendre ma route. Demain, si tout va bien je serai à Amiens. J'aurai aimé passé par Dieppe, mais quand je suis arrivée dans le village tout le monde dormait déjà, et moi je n'étais pas encore fatiguée. Alors j'ai continué à marché encore un peu.

Il fait de plus en plus froid, mais au moins ici, je n'ai pas entendu de loups hurler. J'ai du doubler l'épaisseur de ma couverture. Mais c'est normal, nous sommes au plus profond de l'hiver actuellement. Demain je dormirai dans un bon lit avant de reprendre ma route tôt le matin.

Mysouris

Et bien à Amiens ils sont réactifs. Plus de 12h pour repmarquer un intrus dans leurs rues. Mais bon, je ne suis pas ici pour tergiverser, et donc je passe mon chemin.

J'avais un bonjour à donner, mais je n'ai vu personne si ce n'est des portiers dépressifs devant des tavernes trop souvent fermées. J'ai appris par rumeurs que les frontières de Champagne étaient fermées. C'est devenue une manie de fermer les frontières à mon approche. Serait ce moi que l'on crainds ainsi ? Norf de norf. En tout cas, ils feront ce qu'ils voudront, car de laisser passer, je n'aurai pas ! Je voyage pour mon plaisir, pas pour des raisons politiques, si je devais m'encombrer de tous ces parchemins sur mon chemin, je n'avancerai plus.

Rien que ce carnet. Ils n'auront qu'à me faire un laisser passer sur celui ci s'ils veulent.

Mysouris

Décidément je n'y comprendrai jamais rien. J'ai demandé un laisser passé avec l'aide de Dame Mentaïg que j'ai contacté par pigeon. J'ai eu ce laisser passé, sans que personne ne me demande rien de plus. Et il semble que pour ce faire je n'aurai nul papier. Après tout, tant mieux, cela sera toujours moins encombrant.

Demain... demain je serai à Sainte Ménéhould. Son lac, ses souvenirs, ses poissons et ses tavernes. Ma ville natale. La dernière fois que j'y suis passée je n'avais pas le temps de rester bien longtemps. Cette fois ci, je me prend une semaine de vacances, avant d'écourter le reste de mon voyage pour rentrer rapidement pour préparer les élections ducales en Berry. Dommage, ce n'est pas encore cette fois ci que je reverrai ma soeur, et que j'irai en Savoie pour revoir mon cher Tritium.

Mais je sais déjà que je repartirai un jour. Et ce jour là, je ferai mon tour dans l'autre sens partant vers l'est et non vers l'ouest. Pour l'heure je me dépèche pour arriver à Sainte Ménéhould avant la fin de la nuit.

Mysouris

Village accueillant, comme à mon souvenir. Sainte Ménéhould, ville de mon enfance, ville de mon errance. Quelques personnes en taverne, personne que je ne connaisse. Mais nous avons discuté. La région est tourmentée en ce moment. Où est passé la paix de mon enfance ? A présent tout n'est que guerres meurtières et tentatives de prise de pouvoir par interêt.

Joie toutefois d'avoir retrouvé le lac où j'ai appris à pécher, à nager et où si souvent j'ai failli me noyer. Plein de gens pêchent ici, nous sommes réunis tous au même endroit pour avoir le lus beau de tous les poissons du lac, en son milieu.

Combien de temps resterais je avant que la guerre ne me ratrappe et ne me fasse fuir plus loin ? Combien de temps de clémence pour mes souvenirs d'enfance ? Je verrai bien, il n'est pas temps d'avoir ire contre la folie des hommes.

Mysouris

Encore une fois je suis sur les routes. j'ai quitté Sainte Ménéhould hier, j'ai dormi sur la route. Le sol est gelé, les nuits sont glacés et le chemin en est éprouvant. Mais, il ne me tarde pas d'arriver.

J'ai du prendre une grande décision avant de partir ce matin. Quelle route prendre ? J'avais envie de partir plus loin, vers la Franche Comté, la Savoie et la Bourgogne. Mais, encore une fois, la politique m'a ratrappé, et je dois rentrer pour figurer sur la liste ducale chez moi, au Berry. Je n'ai pas vraiment envie de rentrer, mais parfois la raison doit se faire plus forte que l'envie, et parfois il est important de savoir ne pas s'écouter pour écouter d'autres que soit. Et justement, j'en entends qui me disent de rentrer, qui me disent que ma place est près d'eux, à la tête du Duché, qui me disent que je dois revenir plutot que de poursuivre une route sans fin et peuplée d'ombres et de fantomes du passé, qui me disent que ma raison doit gagner le combat à la fourche de ces chemins, et me reconduire chez moi à Saint Aignan et non là bas loin dans des contrés dont j'ignore tout.

Alors, après avoir longuement médité, j'ai pris cette petite route tortueuse vers le Sud. Cette petite route qui me mennera à Troyes. Cette petite route qui va vers la Bourgogne, pays d'Armoria. Cette petite route que j'eusse aimé prendre dans d'autres conditions, pour d'autres raisons et en d'autres temps. Cette petite route, je la maudit presque d'être si petite et si tortueuse, et si longue. Puisque je dois rentrer, autant que le calvaire soit rapide ! Puisque je dois rentrer, pourquoi encore trainer ainsi ?

Le vent me pique les yeux, je ne pleure pas, c'est le vent. Ou bien non. Mon coeur me fait mal de voir la route défiler sans que je puisse l'admirer. Le coeur me fait bondir en pensant que j'aurai pu voir d'autres comtés. Le coeur me fait frémir quand je vois que je me rapproche de chez moi, de mes amis, de ma vie.

Je rentre donc, quand arriverais je ? d'ici peu, bien trop peu. Cette nuit, je dormirai à Troyes.

Mysouris

Après une nuit à dormir sur la route, me revoila en Berry. Demain serais je à Sancerre ? Ou bien à Bourges ? Je crois que je vais encore trainer un peu sur les routes. Visiter et reprendre gout à mon si beau Duché. D'autant plus que les jours sont beaux ces derniers temps. Il fait froid, mais les oiseaux chantent dans les arbres, certains arbres s'apprètent même déjà à bourgeonner. Chaque jour est plus long que le précédent, et j'ai goût à la flannerie.

Je vais peut être profiter de ce temps pour visiter, un peu partout, des bouts de forêt, des bouts de verger et des bouts de champ. Ai je déjà été à Sancerre ? Je ne me souviens plus. Sans doute, mais quand ? Alors retournons y. Puis je passerai du temps à Bourges, il parrait que la ville est morte, redonnons lui vit. Ensuite, un petit tour à Chateauroux pourrait se faire avant de rentrer à Saint Aignan. Oh non, ma soif de voyage n'est pas encore épuisée. Le Berry n'est pas grand, mais il est si beau que je pourrai y voyager longtemps avant de vouoir repartir ailleurs.

Récits de voyage

Mysouris

Un manuscrit, usé par l'usage, ayant visiblement été maint et maint fois ouvert, refermé, ayant subit les assaut du temps, pluie, neige, froid et chaud, tout cela bien sûr montre à quel point ce manuscrit fut précieux pour son détenteur.

Sur la page de cuir, on peut y voir en écriture délicatement gravé : Récits de voyage... par Mysouris 1453 à ...

Une fois ouvert, on y découvre une fine et délicate écriture féminine. Le journal commence par ses mots :

Moi, Mysouris en l'an de grâce 1453, décide de rédiger un journal de mon voyage. En effet... d'ici 2 jours je vais partir... encore... Mais passons les formalité et commençons de suite.

Plus que 2 jours, je me sens fébrile, mais aussi un peu angoissée... des voyage j'en ai fait pleins, mais pas si long, pas si loin... Bien sur... j'ai l'habitude de prendre les routes, mais pas comme cette fois. D'habitude je pars pour m'installer ailleurs. Cette fois non... cette fois je pars pour... je ne sais pas trop, je crois que c'est simplement pour partir... Pour voyager, voir du pays, et surtout ne plus me faire refuser chaque matin de l'Université... et de repartir vers ma forge, dépitée, impatiente, et de devoir aller bruyamment battre le fer chaud afin de passer mon impatiente et ma colère contre le garde de l'Université, qui je le sais, n'y est pour rien...

Mais ce matin, au réveil, je fus surprise de me dire : plus que 2 jours à passer ici... et l'angoisse me reprit de plus belle. L'angoisse mais aussi le doute... Pourquoi aller si loin? pourquoi ne pas rester ici? il fait bon vivre dans cette ville non? Mais non, ce n'est pas là le problème. Bien sur comme partout je me fais des amis, bien sur comme à chaque fois il me sera difficile de les quitter, et bien sur comme à chaque fois je me promettrai de revenir les voir...

Alors, plutôt que de m'attrister sur mon propre sort, plutôt que de m'apitoyer sur moi même, je me levai pleine d'entrain et me disant qu'il était temps. Plus que temps même de préparer sérieusement mon voyage. Voyage si loin, voyage si long, il ne fallait surtout pas... comment dire, louper quelque chose... Il fallait que tout soit pour le mieux dans le meilleur des mondes... Et cela n'est pas facile...

Aussi, je partis tranquillement sur la place du village, et là au marché déjà bien fourni, j'achetai, une bonne 20aine de pains de voyage. De ça pain qui meme dur ne moisi pas, et reste mangeable. Un pain sans levain, plat, mais qui nourri son homme comme pas deux. Puis je vérifiai l'état de ma hache dans ma forge. Les routes ne sont pas sures de nos jours... une fois cela fait, je partis tranquillement vers mes champs, le maire m'avais offert à mon arrivé un emplacement pour y laisser brouter mes vaches et un bout du jardin municipale pour y faire pousser mes légumes. En échange de quoi j'engageai des villageois pour entretenir tout cela. Je ne sais pas encore comment durant tout ce long voyage je vais faire pour entretenir ce champ et cet élevage... peut être bien que... je vais devoir les abandonner un jour où l'autre, faute d'argent... mais pour le moment il n'était pas temps de penser à cela.

Une fois ces quelques opérations faites, je partis acheter une charrette pour ma forge ambulante. En effet pour le moment je pensais voyager avec ma forge, d'ailleurs mes vaches et mes légumes m'accompagnerons demain vers ma 1° destination : le Sud... Marseille

La forge ambulante? qu'est ce donc? c'est bien simple... Vous voyez une forge habituelle? avec le grand foyer, l'enclume, la réserve de bois pour 1 mois à l'arrière et les multiples outils? Et puis les barres de fer entreposé dans le coin là bas?
Et bien ma forge est pareil. Sauf que... je n'emmène que l'enclume, les outils et à peine de quoi allumer un feu. Ensuite lorsque j'arrive à un endroit convenable, j'achète du bois du fer, et je loue un four. Et là je peux sans problème battre le fer, et en faire les outils dont a besoin mon village d'accueil.

Mais une fois à ce stade... récapitulons... j'ai de quoi me nourrir, de quoi nourrir mes vaches durant le voyage... mes légumes seront récoltés demain, donc je pourrai les emmener pour manger sur la route pour varier d'avec le pain. J'ai vu aussi qu'ici il y'avait une multitude de maïs à vendre, et je pense en acheter un peu, afin de ne pas manger que du pain sur ma route... De plus je mangerai aussi dans les auberges accueillantes...

Mon plus gros problème reste le moyen de financer le voyage... uns fois sur les chemins... je ne gagne plus d'argent... sauf si par hasard je tombe sur une bourse perdue au milieu d'un chemin, ce qui n'est quand meme pas très fréquent... Je peux bien sur travailler quelques jours dans un village de temps en temps... le temps de me refaire quelque argent pour continuer à financer la nourriture. Mais qu'en sera t'il de mes champs le temps que je les possède? Comment acheter une vache à distance? et des couteaux ou seaux dont le travailleur aura besoin? et comment payer la récolte des légumes le temps venu? En fait peu m'importe... je pense que je ne vais garder que le jardin.

Une fois ces quelques réflexions, je me rends à ma forge pour le reste de la journée, j'ai des seaux à cercler, et demain aussi... et ensuite... ensuite... une larme coule sur ma joue en pensant à cet instant... ensuite... je pars... vers Marseille, où j'espère que mon mari Tritium pourra me rejoindre, et nous ferons le chemin ensemble, s'arrêtant par moment pour qu'il continue ses études de médecins...

Mais allons, mes seaux n'attendent que moi... alors je vais finir ici pour aujourd'hui.

Mysouris

Ca y'est apres l'attente du voyage, voici enfin le voyage lui même. Première étape de ce laborieux périple... simplement un changement d'adresse. Je suis à présent établie à Forcalquier en Provence. Là Tritium m'a rejoints, et ensemble d'ici quelques jours nous partirons réellement. Vers où? là où nous menerons nos pas...

Mysouris

Une route... rien qu'une route... mais non... en Provence... pas de route...
Aussi nous devrons attendre avant de poursuivre, enfin de commencer notre route. Mais peu importe, nous retarderons notre voyage d'une semaine. Qu'est ce donc qu'une semaine sur un voyage si long?

En attendant je soigne mes vaches, et n'en rachete pas de nouvelles. Le but étant de changer de champ avant le départ, ou presque, de manière à pouvoir gérer l'exploitation de loin.

Pour le moment, je profite du soleil du sud. Et me réchauffe en cette douce fin d'automne. Bientot il fera froid, et nous serons sur les routes, bientot, mais pour l'instant nous sommes ici, coincés pour encore quelques jours...

Mon itinéraire est tout tracé, mais il sera varaible. Pourquoi? parce que comme moi, la plupart de mes amis voyagent aussi... et il me faudra modifier l'itinéraire en chemin... Le réajuster mais toujours avoir un objectif clair.

Puis surtout ne pas oublier qu'il nous faudra nous reposer parfois, laisser à Tritium le temps pour étudier... et ainsi avancer doucement, mais surement... Avec un de ses beaux cheval emprunté grâce à notre maigre fortune...

Pour sur, les manants qui nous trouveront en route, et tenterai de nous attaquer ne feront bientot pas bonne figure... mais ne parlons pas maintenant de prochaines rencontres, et attendons plutot.

Attendre et voir... comme toujours... Ne soyons pas pressé et allons à notre rythme. Attendons nous à avoir chaque jour notre fardeau à porter, et surtout ne baissons jamais les bras.

Car de ce voyage j'attends beaucoup, non pas seulement de rencontrer des amis, mais aussi une source de jouvence, me lancant un nouveau défit. Une source de réflection, rien n'est meilleur que la sollitude pour réfléchir sur soi meme et le monde environnant. De ce voyage j'espere sortir grandi, et heureuse. J'espere aussi que Tritium me suivra tout au long des chemins, devoir l'abandonner une fois de plus... me rendrai triste à jamais... Mais ne parlons pas de mauvaises choses...

Attendons et nous verrons...

Mysouris

Une nouvelle fois sur le départ. Demain... cette fois j'espère que ce sera la bonne. Demain, donc, je pars. Direction? Hum... il semblerait qu'en Savoie on veuille bien m'offrir un terrain gratuitement pour ma forge et mes champs. Je pense donc m'établir là bas le temps de mon voyage...

Mysouris

Nous voici partis... Cette fois c'est la bonne.

Mais dès Belley, j'ai l'impression que mon envie va etre courte. Tout d'abord j'ai la douloureuse nouvelle du décès de Thaddeus à apprendre à Azalée... Je me demande si mon voyage ne sera pas une suite de mauvaises nouvelles à apporter à mes amis...

Et puis... je rencontre Timviking, curé de Belley... et... je me demande pourquoi repartir... pour quitter des anciens amis et des nouveaux? Mon voyage pourrai bien tourner court si ma raison ne dictait pas mes pas...

J'ai décidé de voyager pour voir mes amis... je n'avais pas prévu que j'en rencontrerai de nouveau en chemin... j'avais oublié aussi combien il est difficile de partir d'endroit où se trouve des amis...

Mais... je me dois de continuer ma route. Elle ne fait que commencer... et je ne peux m'arreter si pres du départ...

La route sera longue, mais j'irai jusqu'au bout. C'est décidé! Je ne peux pas m'arreter et me questionner à chaque étape... il me faut aller de l'avant, d'autres amis attendent ma visite...

---fromFRtimviking

Et c'est en effet à Belley en Savoie que Dame Mysouris installa son enclume et son brasier, dans une échope aménagée dans un réduit attenant à l'église du village. Derrière le cimetière, la voyageuse intrépide avait béché la terre, aligné quatre rangées de poireaux, et planté son épouvantail en une matinée à peine. Son camp de base était prêt, elle pourrait à présent voyager léger, de biens comme d'esprit.

Bien qu'impatiente de sillonner les routes des Royaumes, elle ne put se résoudre à partir sans son cher et tendre Tritium, qui, sage et sérieux, étudiait toujours à Annecy, et ne la rejoindrai qu'à la nuit tombée. Rendez-vous était pris dans la chaleureuse Nouvelle Taverne du Chti, tenue par sa bonne et tendre amie Azalée du Mélantois, Procureur et Rectrice de l'Université de Médecine de Savoie.

Dame Mysouris s'y rendit le coeur plein d'espoirs et de rêves, ravie de retrouver une camarade des premières heures. Ce fût une grande joie pour les deux amies de pouvoir se serrer dans les bras l'une de l'autre, et d'échanger de bons souvenirs. Jusqu'à temps que la conversation n'en vienne, comme toujours, à l'amour... Dame Mysouris eut la lourde et triste tâche d'annoncer à Dame Azalée la mort récente de son ancien amant Thaddeus. Azalée s'effondra soudain, et inconsolable, s'en fût s'isoler dans la réserve de la taverne.

C'est alors qu'entra Timviking, bonhomme curé intérimaire et franciscain du village. Etonné de ne pas trouver la tavernière, d'habitude toujours au présente, il s'en retourna vers la voyageuse pour des explications. Dame Mysouris conta alors qui elle était et ce qui venait de se passer. La discussion s'orienta bien vite sur la vie, plutôt que sur la mort, et la voyageuse et le curé se rendirent bientôt compte qu'une personne les liait. Cette personne n'était autre que Frère Nico. C'était lui qui avait sauvé Mysouris de la famine alors qu'elle vagabondait encore. C'était lui qui avait tant impressionné le curé, de par sa réputation, son travail et sa grande et simple sagesse.

Alors commença à naître une discussion de plus en plus amicale, comme sait en faire naître le hazard des rencontres, et l'on rit même, quand Dame Mysouris appela le curé "ma Soeur"... eh oui...

Toujours est-il qu'elle lui tendit son carnet de voyage, et le pria de bien vouloir inaugurer une longue liste de mots amicaux de soutien et d'encouragements, pour le souvenir de son grand voyage. Quand le curé s'eût exécuté avec grand empressement, on pouvait lire sur le carnet:

Pour "Mimi",
sans offense à ses parents, avec grande admiration et sincère amitié.
Je vous souhaite le plus beau et le plus enrichissant des voyages.

Que Dieu vous garde! Et Belley veillera sur vos poireaux!

Tim
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Ainsi désormais demeurent la foi, l'espérance et l'amour,
et ces trois-là seulement!
Et le plus grand des trois, c'est l'Amour.

+SI.VIS.PACEM.PARA.PACEM+

Mysouris

3 jours... 3 jours que je suis ici... mon voyage stagne t'il déjà dès le départ?
Mais non... nous attendons un peu que Tritium puisse acquerir une base sur le rhume avant de poursuivre notre route.

En attendant je passe une partie de mon temps à la forge et l'autre à la taverne. De plus... ce laps de temps d'attente me permet de changer de champs avant mon départ.

Mais je partirai demain, ou plus tard, un pincement au coeur à quitter une ville où je fus si bien accueilli par d'anciens amis, et où j'en trouvais de nouveaux...

Une première étape qui aura duré plus longtemps que prévu, mais qu'importe, le temps est la seule chose dont je ne pourrai pas manquer...

Azalee59390

Azalée, réfléchit quelques minutes, prend la plume et écrit dans le carnet de Mysouris.

mon amie,
J'ai été heureuse de te voir, malgré la triste nouvelle que tu m'a amenée.
Je me souviens.....

La première fois que je t'ai rencontrée, c'était dans le Poitou, chez les FM.
Nous avions décidé de t'aider à avoir la mairie, de Thouars, alors aux mains d'un incapable. et je partis alors, avec Thaddeus, mon amant.
Je n'ai qu'un seul bon souvenir, de Thouars, Mysouris!
Ma promenade en forêt, avec Thaddeus, le jour où il m'a demandé d'être sa fiancée C'est un peu grâce à toi!

Puis je te revoie aujourd'hui, porteuse d'une triste nouvelle: Thaddeus est mort. C'était notre ami, à toutes deux.
Merci de me l'avoir annoncé, avec ménagement

Ta visite m'a fait bien plaisir! J'ai rencontré ton mari, Tritium, que je ne connaissais pas.
Tu parles déjà de repartir! Si tôt! mais je comprends ta soif de voyage!
alors mon amie, je te souhaite bonne route!

Et à bientôt!
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Mysouris

Je m''éclipsai de la forge où la fête régnait encore, sans que personne ne me remarque... Tout en remerciant le Pere Timviking d'avoir béni notre forge... Ainsi je pouvais partir à présent, l'esprit tranquille. Calme et confiante je me suis rendu à l'étage, j'y ai pris mon petit baluchon, contenant bon nombres de pain et mais pour le voyage. J'attrapai ma hache, que je fixai à ma ceinture.

Puis regardant autour de moi, je retrouvai quelques légumes. je les pris, ils pourraient changer mon ordinaire sur la route. Puis, comme il fait froid, je pris une des couvertures épaisses pour ne pas mourrir sur les chemins la nuit, et proteger ma nouriture... De plus mes chausses et mes bas sont bien usés... alors... j'en ai acheté de nouveau, j'espere qu'ils seront assez chaud pour l'hiver, et assez résistant pour le voyage.

Une fois tout cela prête, je descendis, prenant garde de ne pas faire craquer la 5° marche... et partis vers mon élevage de vache aujourd'hui vide... Il fallait que je laisse les instructions pour que dès que j'ai l'argent je puisse y mettre une belle production de maïs...

Puis apres avoir vérifié qu'il ne me manquait rien, je partis bon train sur le chemin. Sans me retourner, jamais... C'est bien trop dur sinon. Tiritium me rejoindra demain, là il étudie... Mais demain, il sera là... et nous pourrons partir ensemble plus loin... Pour le moment il me faut parcourir la distance pour Bourg dans la nuit, c'est faisable, mais il ne me faut pas trainer... Alors allons y...

Mais... avant de partir, je ne pu m'empecher de repenser à mes amis que j'abandonnais, et je leur dédie cette petite bafouille :

Mes amis, je m'en vais,
A bientot, je vous le dit,
Sereinement, je pars,
Avec l'espoir
Qu'un jour
Je vous reverrai.
Toujours,
Moi, Mysouris,
Au hasard
Je parcours les routes
Sans aucun doute.

Mais à Belley,
Je reviendrai
Peut etre dans longtemps,
Peut etre juste un moment,
Mais ici
Mes amis.

Allant bon train,
A présent
Il est temps,
La route est longue,
La nuit est courte,
Alors sans doute
Mes pas s'allongent,
Sur les chemins.

Au revoir,
Mes amis,
Je suis partie,
Avec espoir.

Puis, me laissant porter par le vent et la douce chaleur de l'ivresse commencant, je me mis en route, pour de bon cette fois, vers le Nord, vers Bourg, vers d'autres amis, vers d'autres villages, toujours vers ailleurs... Toujours plus loin, toujours sur les chemins...

Eternelle voyageuse m'a t'on dit un jour... Oui... Sans aucun doute... Mais peut etre qu'un jour je trouverai un village qui me plaira tant que je ne voudrais plus le quitter, sinon temporairement...Maiis pour le moment, une fois de plus, je laisse derriere moi bon nombres d'amis... Mais, sans tristesse, puisque je ne les laisse que pour aller en voir d'autres... Simplement un petit pincement au coeur, comme à chaque fois...

Allons, fermons ce carnet, il est n'est plus tempsd'écrire, il est temps de marcher... Sinon Tritium va finir par arriver avant moi...

Mysouris

Nous voilà parti... Et revenu... déjà la fin du voyage? mais non, même pas... Mais... Tritium s'est vu dévaliser, un voyage qui commence bien mal... Mais nous retournons sur nos pas, prenons notre temps, pour chercher ses bandits... Et peut être nous les trouveront... Tritium a alerté les autorités compétentes... Et... nous ne pouvons qu'attendre... attendre et voir...

Pour la suite du voyage donc, nous retournons vers Belley, puis nous verrons bien... nous repartirons, ou peut être que je repartirai seule, ne voulant pas risquer la vie de Tritium pour une de mes fantaisies... Mais... nous verrons bien, pour le moment, il est temps de chercher ses bandits, ses...

Enfin... voilà, nous n'avons même pas encore commencé que nous revenons déjà...

Mysouris

Belley, Bourg, Macon, les villes se succèdent, et ne se ressemble pas... C'est aujourd'hui seule que je parcours les Royaumes... Tritium ayant préféré rester à étudier à Belley, plutôt que de se faire racketter sur les routes...

Ma prochaine direction? Je me dirige vers Autun... Sémmur, ou tout autre ville de Bourgogne ayant des amis que je désire revoir... Mais pour l'instant je suis encore indécise, et je consulte ma carte...

Mysouris

Autun... Un peu de repos, bien mérité en ce début de voyage... Je n'ai pas encore pu revoir les amis que j'ai ici... Mais je profite de ce laps de temps pour travailler pour le village... Ainsi je pourrai demander que l'on embauche des gens sur mon champ, et ainsi je me sent utile ici...

J'espere pouvoir revoir mes amis bien vite... Je vais commencer à me sentir seule sinon... sans Tritium, et loin de ceux qui me connaissent...

Néanmoins je suis bien en Bourgogne... Quelle joie de revoir ces Terres qui m'avaient si bien accueillie dans ma jeunesse... Quelle joie de revoir ces Terres dont j'ai dirigé l'économie... Quelle joie de revoir des chemins et des champs qui me sont connus, et de dire : Tiens voilà Untel, tiens là bas on a fêté le mariage de Trucs & Astuces... Tiens revoila la belle forêt de Bourgogne... et le vignoble si noble et si...

Bref... me revoici dans un lieu que j'ai beaucoup aimé avant de le fuir pour des raisons sentimentales... mais laissons de coté les mauvais souvenirs pour ne garder que les bons moments... La vie est faite de bons et mauvais moments... Ce voyage en est un bon, alors ne le gachons pas avec les anciens mauvais...

Je crois que je vais laisser là ce carnet pour aujourd'hui et que je m'en vais retourner travailler au champ où j'ai été embauchée...

Mysouris

Autun... Finallement j'ai rencontré Lecouscous... Bien peu de temps... car elle semblait fort occupée. Aujourd'hui je me demande si je reste encore un peu, ou bien si je quitte Autun pour Cosne ou Sémur ou Tonnerre... La Bourgogne... Que de souvenir vraiment... Que de joies et de peines en parcourant ses routes autrefois si familières...

Elvenking et notre marchandage ambulant qui nous vallut quelques ennuis avec le Roy... Celui ci croyant qu'Elvenking avait fait de la corruption envers moi même pour gagner plein d'écus... Prothas et le duché... Lecouscous et nos longues heures à parler d'économie... Et tout les autres... Le conflit Tonnerrois et Pouerk le maire qui ne voulait pas entendre raison devant le conseil. Mais qui quand on sait lui parler et ne pas la froisser est très compétente en tant que maire.
Mac Do maire de Cosne et le poisson trop cher (ou pas)

Bref... Un contrat de Commissaire au Commerce pas fini, et pourtant bien rempli...

Une fuite aussi... La Bourgogne... je l'avais fuit... Je me rends compte à présent que cette fuite a été le début de mes envies de voyages... Sans elle je serais resté là à ne pas bouger... à cultiver mon maïs et à faire croitre mes légumes... Peut être serais je devenue maire de Sémur... après le départ de Coacharno... Peut être aurais je tenter les Ducales...
Mais non... J'ai fuit la Bourgogne, et j'ai voyagé... je n'ai jamais retrouvé de Terre où j'avais envie de rester... Peut être est ce mieux ainsi...

Mais je divague... et je ne sais toujours pas si je reste encore quelques jours ici ou si je repars aujourd'hui...

Je vais tenter de demander à Lecouscous de remplir mon carnet... et on verra après...

Mysouris

Sémur, ancienne demeure
Ici je fus bien,
Ici je reviens
Après de durs labeurs...

Me voici à Sémur... ville de ma première expérience politique... Commissaire au Commerce... ville d'amis chers... ville où il a fait bon vivre durant les mandats de Coacharno...

Sémur, te revoir fait tréssaillir mon coeur, mes jambes flanchent un peu en voyant les nombreux changements, les Tavernes différentes mais toujours accueillantes.

Mais Sémur est aussi une ville où j'appris le... le décès d'une amie... la douce Cosette... décédée à l'enfantement... j'avais du annoncer le décès de Thaddeus à Azalée... aujourd'hui c'est à mon tour de recevoir de bien tristes nouvelles... et mon âme pleure de cette douleur languissante et incessante... qui me fait me rappeller combien nous sommes éphémères... et ô combien nous devons profiter de la vie tant que nous le pouvons...

Et je me sens un peu las pourtant... une vie pour tant de malheurs, tant de bonheurs... pour quoi? pour qui? Pour combien de temps? Nul n'a de réponse à cela... et pourtant tant de personnes se questionnent la dessus... mais peut être trouverais je un début de réponse... ou bien un moyen de vivre sans se poser un tas de questions...

Pour le moment... je vais prier... pour Cosette, pour mes amis ici ou ailleurs... pour Tritium qui me manque tant et de qui je suis si loin actuellement du moins en distance...

Mysouris

Ce soir je repars. Direction? Je verrai bien. Tonnerre, Cosnes, Cosnes, Tonnerre... l'un ou l'autre en tout cas.

En attendant j'ai acheté plein de pain pour la route. Je vais pouvoir passer plusieurs jours sans m'arreter, et ainsi aller plus vite, plus loin...
Tonnerre, Cosne, ou Cosne, Tonnerre, puis... direction le Poitou le plus vite possible.

Par ailleurs, il n'est pas impossible que je stoppe mon voyage un moment pour aider à la construction du 1° monastère. Je le reprendrai ensuite bien évidemment...

Marcher toujours marcher, plus loin, plus longtemps... Je vais peut etre loué un cheval aussi... si cela me permet d'aller plus vite pour quelques jours...

Après un moment de méditation, j'ai choisi. Ce sera Cosnes, je crois qu'il ne me reste plus d'amis à Tonnerre... Ou du moins, pas que je sache...
Par la suite, je me rendrai sans doute dans le Berry et l'Auvergne... puisque je viens d'apprendre que mes amis ont quitté le Poitou pour la Provence ou les Flandres. J'en profiterai donc pour aller voir d'autres amis avant...

---fromFRHludowic

Juste avant le départ de la noble dame de Sémur, Hludowic avait réussi à obtenir une entrevue avec Mysouris afin de faire un article à son sujet dans le Caneton Sémurois. A la fin de leur entretien, Mysouris lui présenta son carnet de voyage afin qu'il y écrivît le petit mot que voici :

Citation:

Chère Mysouris,
Ce fut un réel plaisir et un grand honneur pour moi de vous rencontrer et d'avoir pu discuter un peu avec vous. Vous avez fait l'histoire de la Bourgogne et de notre beau village de Sémur et je ferai en sorte que nos habitants s'en souviennent.
J'espère vous revoir bientôt dans notre beau duché et sachez que nos portes seront toujours ouvertes pour vous accueillir.
Faites un bon voyage et soyez encore pour longtemps un architecte de notre histoire.

Affectueusement.

Votre dévoué,
Hludowic.

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Se dore la pillule sur le Soleil, en sirotant une bonne bière

Mysouris

Cosne est une ville fort sympathique, bien que d'apres les villageois un peu troublée actuellement.
J'y ai retrouvé Biquette, pour qui le voyage se termine, en effet lui revient chez lui en Bourgogne tandis que moi je poursuis ma route... mais vers où?

Chaque jour, chaque pas me fais penser que je n'ai nulle part actuellement où je me sente vraiment chez moi... si ce n'est dans les bras de Tritium.

Mais la soirée fut bonne à la taverne. Bien arrosée, joyeuse, il y a ici pleins de gens accueillants. Et je vais peut etre rester un jour de plus. Surtout que je n'ai pas pu voir Arfax ce soir...

De plus j'ai tant bu que je ne sais meme pas si je vais arriver à me réveiller demain...

Mais je n'oublierai pas cette agréable soirée, du moins je l'espère. Biquette m'a invité à danser, et je dois dire qu'un peu de divertissement m'a fait grand plaisir. Surtout que Biquette danse bigrement bien.

pnj

Archimbaud fut étonné en entrant dans la taverne. Il remarqua tout de suite cette femme au délicat mélange de détermination, de mélancolie, de force et de douceur.

Il l'avait vue l'après-midi, les pieds dans l'eau à la recherche de poissons. Sa technique l'avait impressioné et il s'était dit à ce moment-là que si elle avait eu une barque, elle aurait pu pescher tous les poissons de la Loire.

Mais ce soir, elle paraissait bien seule et pensive.

Ils discutèrent un court moment, la taverne se remplit petit à petit, Terry, Palustris, Lubin, Biquette, Valarion puis Sigrid. Ils discutèrent de tout et de rien, du passé et du futur en plaisantant, buvant. La bière Cosnoise (y'a d'la pomme dedans, si, si...) coulait à flot, les tabourets et les chopines se renversaient. Rires, chansons, danses. Toute l'agitation de la journée, les tensions, se délitaient dans l'alcool et la bonne humeur.

Puis vint la fin, les danseurs et chanteurs titubaient. Les rires se firent plus sonore et dame Mysouris cherchait en vain la porte de sortie. Avant de partir, elle eu néanmoins la force de tendre son carnet de voyage dont Archimbaud s'emparat pour y griffoner ces quelques mots avant de le lui rendre.

Archimbaud a écrit:

J'ai pris plaisir à cette soirée, à vostre compagnie. J'espère qu'elle vous a rappelé en partie l'ambiance bourguignone, cette région que vous avez quittée.
J'admire cette détermination qui vous pousse à aller toujours plus loin ainsi que cette fidélité qui vous fait revenir, par d'étranges détours sur des lieux familiers.
Je serais heureux de vous revoir à nouveau avant vostre départ, car ce dernier arrivera bientost, à n'en point douter.
Que le Très Haut vous protège.

---fromFRterry

Entrant dans la taverne ca jeudi soir aprés 2 semaines en retraite il apercu d'abord Archimbaud qui discutait avec une gente dame.

Il s'approcha de son ami et demanda sa nouvelle amie, il lui répondit que c'était dame Mysouris qui était en voyage et qui restait quelque jours a Cosne avant de repartir.
Voyant leurs pintes vides il leurs offris un verre a chaque

2 jours aprés le samedi soir il retournait a la taverne et il commenca a discuté avec dame mysouris qui venait de rentrer et repartir sur les chemins du royaume de France vers Sancerre et elle lui preta son carnet pour écrire un mot

Citation:

Je fus trés content de discuté avec vous dame mysouris, je peux dire que je ne mourerai pas idiot(j'en ai appris un peu plus au niveau des épées et haches et grace a vous). Quand vous serrez sur le route et que vous voyez un voleur ne l'attaquez pas tout de suite laisser le venir et quand il est a bout de bras attraper-le et faites lui comprendre que les routes ne sont pas toujours sécuriser pour les voleurs.J'espere qu'un jour nous nous reverons et que nous rediscutrons autour d'une pinte de bonne bière.

---fromFRbiquette

Le Comte de Hainaut était heureux d'avoir pu discuter avec Dame Mysouris qu'il n'avait revu depuis une éternité, après une discussion agréable autour d'une bonne pinte, Biquette eut l'occasion de laisser un petit mot sur le carnet de voyage de son amie:

Biquette a écrit:

Chère amie, quel plaisir d'avoir pu vous voir à nouveau dans des conditions heureuses. Vous m'avez retrouvé tel que vous m'aviez quitté, Connétable de Bourgogne et habitant de Cosne, pourtant, que de chemins parcouru pour nous deux entre temps. Je vous souhaite tous mes voeux de bonheur pour l'avenir que vous semblez devoir écrire avec Messire Tritium. Puissiez-vous trouvé votre bonheur et trouver le terme de votre périple pour vivre heureuse avec l'élu de votre coeur.

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Tristan de Salignac, dit "Biquette"
Prince de Condé, Comte de Hainaut, Baron de Beaune et Pair de France

Mysouris

Le Berry ! Sancerre... voici un village que... je n'ai fait que traverser rapidement. J'en ai profité pour louer un cheval afin de me rendre plus rapidement jusqu'à Saint Aignant.

Saint Aignant, une belle petite bourgade apparemment. Je ne sais pas encore quoi en dire de plus... j'espère que je verrai mon ami Juju dans la soirée, et que nous pourrons discuter un peu.

Tarok n'a pas su suivre le cheval au galop... mais, je sais qu'il reviendra vite, je ne m'en fait pas pour lui. Il m'a trouvé un jour, il me retrouvera toujours...

J'avoue que j'ai un peu mal partout apres cette longue course à cheval, et dormir dans un endroit plus, euh... moins dur que la terre battue des chemins me ferrait un grand bien. Je pense que je vais donc rester ici quelques jours avant de reprendre la route.

Georgepoilu

Après une dure journée de travail à la mine, je me suis rendu à la taverne pour prendre un dernier verre avant de rentrer dans ma bicoque délabrée.

En rentrant dans la taverne, une charmante damoiselle remplissait l'établissement de sa bonne humeur et sa joie de vivre. Après quelques instants passés en sa compagnie, malgré la mélancolie due à son errance sur les routes de France, elle m'a fait oublié, l'espace d'une soirée, la dureté de ma vie de vagabond.

Après plusieurs bonnes pintes, elle m'a tendu son carnet de route pour que j'y laisse une trace:

Dame Mysouris,

Ces quelques lignes pour te remercier de cette soirée passée en ta compagnie. J'ai été ravi de faire ta connaissance et j'espère que nos routes se croiseront encore. Je te souhaite de trouver le bonheur au bout des chemins du Royaume et si jamais ton errance te ramène à Saint Aignan, n'hésites pas à venir à la taverne, tu m'y trouveras certainement. Je te promets que j'essairai de courir moi souvent dehors...

George le poilu

Mysouris

Saint Aignant est un village comme on aimerait en voir plus souvent. Les gens y sont aimables et accueillant. La bière y est excellente, et l'ont y trouve des tavernes pleines assez souvent pour pouvoir se faire des amis.

Ce soir, un peu émechée je l'avoue, j'ai écrit cette petite chansonnette après que le maire n'est joué sur sa petite guitare.

Saint Aignant, Saint Aignant,
Petit village charmant,

Un jour j'arrivai ici,
Pour revoir un ami,

Saint Aignant, Saint Aignant,
Petit village charmant,

Dans une taverne je me reposais,
Bien d'autres amis je rencontrais

Saint Aignant, Saint Aignant,
Petit village charmant,

Le lendemain soir,
Encore je vins boire,

Saint Aignant, Saint Aignant,
Petit village charmant,

Parmi les braves gens,
Je passais bon temps,

Saint Aignant, Saint Aignant,
Petit village charmant,

Le Duc Juju,
Je ne l'ai point vu,

Saint Aignant, Saint Aignant,
Petit village charmant,

Mais encore demain,
L'attendrai en vain,

Saint Aignant, Saint Aignant,
Petit village charmant,

De braves amis, Je dejvrais quitter,
Mais mon voyage un jour achevé,

Saint Aignant, Saint Aignant,
Petit village charmant,

Je vous le promet,
Je reviendrai,

Saint Aignant, Saint Aignant,
Petit village charmant,

Pour avec les amis boire
Encore comme en ce beau soir

Saint Aignant, Saint Aignant,
Petit village charmant,

Saint Aignant, Saint Aignant,
Petit village charmant,

Saint Aignant, Saint Aignant,
Petit village charmant,

Scanx007

Comme patiquement tous les soirs,j'ouvris la porte de la taverne de mon ami Max,et la....je m'en rapellerai toute ma vie.....
Mon regard s'arreta immédiatement dans les yeux de cette Dame assise a cette table....je crois que je n'oublierai jamais ce visage!!!!
Je pris une profonde respiration,puis me mis assis a coté d'elle.Apres lui avoir dit bonjour comme il se doit quand on rencontre une aussi jolie Dame.Elle me dit qu'elle s'appelle Myssouris et qu'elle recherche un ami du nom de Juju.Je faillis tombé de ma chaise....car juju est notre Duc!Puis nous avons discuté comme cela une bonne partie de la soirée!!
Puis il se fit tard,je du rentrer!!!
En rentrant chez moi je ne pu m'empecher de lui écrire une lettre,lui disant que j'aimerai avoir de ces nouvelles au cours de ces voyages,car,comme chacun de nous le sais, les routes ne sont pas sures!
Cela me rassurerai de la savoir en bonne santée!!
Je la revis le lendemain a la taverne,puis,aprés une conversation fort sympathique,elle me tendis son journal,en me disant:J'aimerai que vous ecriviez quelques mots sur mon journal,j'aimerai avoir un souvenir de vous!!
c'est alors que je pris le journal et écrivit"
Dame Myssouris,
C'est avec émotion que j'écrit ces quelque mots,pour vous dire de bien prendre soin de vous au cours de votre voyage,je serai tres triste si il vous arrivait malheur!!j'espéres avoir de vos nouvelles de temps a autres.
Mon plus grand souhait serai de vous revoir ,ici,a Saint-Aignan,et sachez que je ne vous oublierez jamais!!!

scanx007

---fromFRAnonymous

Dame Mysouris,

Je prends aujourd'hui ma plus belle plume et me permets de vous laisser quelques mots:

Ce fut pour moi un honneur de jouer pour vous, votre voix est magnifique, ainsi que votre splendeur.
Il est agréable de rencontrer nos voyageurs, nous conter leurs aventures, qui nous viennent de loin nous apporter leur culture.
Je vous souhaites une bonne route, en espérant un jour vous revoir.

Mes hommages Madame, Renyho.

---fromFRle_mobeur_fou

veuillez accepter d'un humble citoyen de saint Aignan ce maillot de soule de notre équipe "les cougars de saint Aignan" je vous remerci pour ces soirées en votre compagnie à la taverne, votre bonne humeur et votre gaitée... merci pour cette chanson et votre voix si envoutante
il est rare de voir une Dame comme vous je vous souhaite bon retour et bonne continuation j'espere que vous reviendrez nous voir

amicalement, le_mobeur_fou

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**Qu'importent l'absence et le temps
si je sais que je vis dans ton coeur...**

**tavernier de l'ordre de la Kanterbrau**
**n°10 des cougars**
**cadet de SA 1er bataillon**
**Fou amoureux de marie1961**

pnj

A ma chere Mysouris.

Je sais bien qu'il ne faut point t'appeller MyMy et pourtant je l'ai fait. Bien content de t'avoir revus.
j'espere sincerement que l'etape berrichonne te laisseras un bon souvenir et que tu y reviendras peut etre un jour en compagnie de ton epoux. Pourquoi pas pour votre retraite.

Je te salue encore une fois, et je te souhaites de faire de bonnes rencontres sur ton chemin.

Amicalement

Mysouris

Une fois de plus je repars. Bien contente de cette étape, un peu longue mais si bénéfique. J'ai pu me reposer, rencontrer de nouveaux amis. Et surtout revoir JuJu. Quelle ne fut pas ma surprise en apprennant qu'il était devenu Duc... moi qui me souvient encore lui donner des conseils il y a quelques temps. Tout cela ne me rajeuni pas...

Ma route est longue encore. Je ne m'arreterai pas pour Chinon. La ville m'avait laissé un trop mauvais souvenir pour que je m'y arrete cette fois... Bien sur ce n'est là qu'un a priori d'il y a longtemps... mais... non... je n'ai pas envie. Je préfère foncer vers le Poitou revoir ceux qui y sont encore...

Ma route est longue, mais mon cheval est rapide, et j'espere bien pouvoir etre au Poitou dans quelques jours, et ceux malgrès les évenements troublés qui se passent en ce moment...

Caedes est revenu... une bonne chose je pense. Mais je ne m'attendais pas à ce que son retour soit... si... mouvementé...

Enfin... Attendre et voir... comme toujours.

En attendant je pense à Tritium, à mes amis que je quitte une fois de plus, à ceux que je vais rejoindre bientot, et à tous ceux que j'aurai malheureusement oublié, ou qui ne serait plus de ce monde...

Mysouris

Il fait froid sur les chemins. Et me voici dans une impasse... Je suis entre Saumur et Chinon depuis 2 jours... Je ne peux pas aller plus en avant pour rejoindre Thouars. La route entre Saumur et Thouars semble solidement gardé pour une raison que j'ignore...

Je pourrai tenter de forcer le passage, ou bien passer par un auter endroit... Mais je préfèrerai passer par là si c'était possible. Après tout, je ne propose pas de commerce, n'est rien à revendre, et rien besoin d'acheter... Que pourrais je faire que l'Anjou redoute? Rien c'est certain !

Enfin pour l'instant j'attends la réponse à mon pigeon... Peut être aurais je au moins une expliquation sur cette situation pour le moins incofrtable...

Je ne fais que rendre visite à mes amis... rien de mal à cela il me semble...

Mysouris

Aujourd'hui ca y'est je me suis décidée à passer par ce chemin barricadé. Ce sont peut être ici mes derniers mots... Si les soldats foncent sur moi, je ne pense pas que je puisse leur résister... malgrès les propos de certains amis qui me flattent...

Je ne sais pourquoi j'ai pris cette décision... peut être par bravade, peut être par dépit... Car... je n'ose pas l'écrire ici, mais ces 3 derniers jours me rendent un peu honteuse... D'un côté je tentais de déployer toute une diplomatie pour passer là où l'on ne passe pas... mais de l'autre... je... je prenais ma hache, et attendais quelque passant non méfiant...

Peut être vaut il mieux que je passe par ce chemin et que je n'arrive pas au bout...

Je... je... La phrase n'est pas achevée, et la page est auréolée de gouttes d'eau

Mysouris

Et bien... finalement je suis passée sans problème... Thouars est toujours aussi jolie... Ce devrait être une joie pour moi d'arriver ici... surtout saine et sauve... mais je ne peux m'empecher de penser à ce malheureux que j'ai laissé courbaturé la veille de ma venue ici...

Je crois que les pauvres le seront un peu moins ce soir...

A présent que je suis ici... il me faut tenter de reprendre goût en ce voyage...
Mais avant toute chose, je suis ici pour voir les quelques amis qui sont encore ici...

---fromFRErasmus

Erasmus était extrêmement heureux d'avoir revu mysouris. Il se permit donc ces quelques mots sur son carnet :

Ma chère mysouris, nous sommes heureux ici à Thouars et au Poitou de ta fidélité, et que tu n'aies point oublié la ville que tu as administrée.

Il faut que tu gardes toujours ce même souvenir de Thouars.

Je t'embrasse.
_________________
Erasmus de la Varende, Comte de Charroux, DECEDE le 13 août 1454

Ne faites jamais confiance aux vivants !!! - SOUVENEZ VOUS DE TENOCH

Fiancé de Damoiselle Emolas

Mysouris

C'est le 4° jour que je suis à Thouars... et cette ville est toujours aussi agréable... même si malheureusement, les tavernes sont fermées pour nettoyage depuis 2 jours consécutifs...

Néanmoins j'ai pu rencontrer des habitants forts sympathiques et qui ont le levé de verres faciles... Je me suis retrouvée bourrée pendant 1 jour et demi... ca faisait longtemps que ca ne m'étais pas arrivé...

J'ai été dans la nouvelle taverne : le boudoire à Boulasse, tenue par Stefie joyeuse successeur de Dame Hekate...

J'y fut joyeusement accueilli par bon nombres de jeunes gens... si bien que j'oubliais un peu mes aventures récentes sur le bord des routes...
Enfin... jusqu'à ce que le Comte et mon ami Erasmus me dit que l'Anjou avait porté plainte contre moi... et qu'ils demandaient que je sois jugée... Ce que je trouverai juste... mais pour l'instant... il semblerait que la situation ne prévoie pas mon extradition... donc... Attendre et Voir...

Pour finir j'espere revoir toute cette joyeuse communauté dans cette si bonne taverne... et ainsi passer encore quelques bonnes soirées ici, avant mon départ prochain...

Je pense en effet que je partirai dimanche, après la messe, déclinant la proposition de devenir marchand ambulant pour le Poitou, avec un peu d'amertume certe... mais je ne peux pas poursuivre mon chemin, et être prète à entrer au monastère si j'accepte de devenir marchand ambulant par ici... même pour peu de temps...

En attendant, comme je l'ai souhaiter, et comme marque de rédemption, je ne travaille plus qu'à l'église.

Mysouris

Après une semaine passée à Thouars me voici à nouveau sur les chemins... direction la Bretagne... avec juste un petit détour par les prisons de Nantes... euh non d'Anjou... En effet, j'ai décidé de me rendre en Anjou afin de subir la justice des hommes suite à mon acte de barbarisme que je regrette chaque jour un peu plus...

Thouars a été très accueillante malgrès la guerre... la guerre, à peine arrivée au Poitou que des rumeurs de guerre se déclarent... à croire que j'attire la guerre ici... Visiblement les problèmes entre le Poitou et l'Anjou ne sont pas encore réglés... peut être le seront ils un jour? Enfin... moi je pars... je reviendrai ici... comme partout je pars le coeur un peu triste de devoir quitter d'anciens amis... de devoir en quitter de nouveaux... Mais je pense que je reviendrai... ceci n'est qu'un premier voyage, et je pense que je repartirai faire un tour plus tard... En effet mes pieds ne sont jamais fatigués de marcher... la seule chose qui me fait mal, c'est de savoir que je suis vulnérable à la solitude, et que cela peut apporter malheur et désolation autour de moi... notamment si je rencontre sur un "monstre" sur la route... Je suis désolée pour ce marchand ambulant sur la route... je suis tellement désolée que je me rends en Anjou pour tenter de payer ma dette à la société...

Mysouris

Me voici de retour en Anjou... Ce soir sans doute je serai en prison et mon procés pourra débuter... J'espère que je pourrai continuer à écrire ici durant mon séjour dans les geoles Angevines

Mysouris

Que c'est long un procés... J'espère qu'ils vont se dépêcher un peu.... j'ai hate de reprendre la route pour la Bretagne... et d'aller voir Mat là bas... puis j'ai hate de m'en aller vers les Flandres, avant de commencer le chemin de retour par la Champagne...

Mon Dieu, qu'est ce qui m'a pris de me livrer ainsi, alors que j'aurai pu continuer ma route, bravant les intempéries... Mais non, j'ai bien fait, ma conscience me travaillait trop... Si seulement ils pouvaient se dépecher de statuer sur mon sort... Surtout qu'il n'y a qu'un seul procès en cours... le mien...

Mysouris

Cela fait maintenant plus d'une semaine que je suis ici... en procès... et je ne sais plus quoi faire en attendant ce jugement qui n'arrive pas... Je crois que je vais demander au juge s'il peut se dépecher un peu... c'est que ma route est encore bien longue...

Mysouris

Ca y'est je suis jugée... J'ai été condamné à rendre les marchandises et à payer 1 écus de frais de dossier. Je vais donc pouvoir repartir d'ici sereinement pour la Bretagne. Mat me voici bientôt devant ta porte. A bientôt l'ami.

Mysouris

Me revoici sur les chemins... La Bretagne, que c'est beau, si j'avais su je serai sans doute venue ici plus tot... Jarkov, mon ami, n'y est plus... La Bretagne aussi finit par changer... Mais ici, plus qu'ailleurs, on sent les pierres chargées d'histoire... chargées de légendes, plus ou moins anciennes...

Il me faut aller toujours plus loin, toujours plus à l'ouest à présent, pour rejoindre Mat, un de mes 1° amis... Un ami de Sainte Ménéhould... cela fait une trotte que je ne l'ai pas vue... mais aussi quelle idée de s'en aller si loin? Moi j'étais partie en Bourgogne, juste à coté... de là je serai revenue en Champagne pour le revoir... mais aller jusqu'en Bretagne, s'était loin, trop loin...

Aujourd'hui plus aucune destination n'est lointaine, mes pieds ne sentent plus les lieus parcourues, et mon esprit conserve un petit peu de chacun des paysages traversé... les forêts monstrueuses d'Anjou, les Tavernes de Saint Aignant, les amis retrouvés de Poitou, les clochers que je visite à chaque village... que de souvenirs déjà alors que je ne suis pas encore à la fin de ma peine, de mon périple...

Il me reste encore la Bretagne tout entière à découvrir... puis la Normandie, les Flandres, l'Artois, et enfin, berceau de la civilisation, mais aussi mon berceau, la Champagne à redécouvrir... une fois cela fait, je pourrai revenir vers chez moi... vers Tritium qui m'attends chaque jour sans doute... et qui doit trouver le temps au moins aussi long que moi...

Peut etre, trouverai je l'entrée du monastère avant la fin de mon voyage... et peut être y aiderai je à la construction avant de reprendre la route... mais rien n'est moins sur... Attendre et Voir comme toujours...

Pour l'instant, il me semble que mon cheval commence à s'épuiser, et je crainds qu'il ne me faille en louer un autre d'ici peu... à moins que je ne décide de continuer à pied... Je ne sais pas encore, cela dépendra du temps... On m'a dit qu'il pleuvait en Bretagne... mais en ce jour de février, le soleil brille... il fait froid, oui... mais il ne pleut pas...

De toute manière, depuis que je connais Tritium, il a cessé de pleuvoir pour moi... même si parfois loin de lui, je subis quelques averses passagères...

Mysouris

Saint Pol de Léon... c'est loin... mon cheval parviendra t'il à tenir jusque là? j'y suis presque... j'y serai dans 2 jours à cette allure... Mais avant d'aller rendre visite à Mat, il me faudra me recueillir un moment... une semaine de détente dans un monastere austère, voilà qui devrait me requinquer...

Allons, au galop... on se reposera à la nuit tombée... allons, cours encore un peu... il fait jour, la pluie ne nous mouillera pas... allons cours, au galop, mon beau... durant presque 20 jours déjà tu m'as permis de gagner en vitesse et en temps... allons, ne te décourage pas maintenant...

Mysouris

Apres une semaine de repos dans un petit monastere breton, j'arrive enfin à Saint Pol... pour découvrir avec stupeur que Mat s'en est allé... à l'ouest, à Brest... à l'ouest, toujours à l'ouest... si l'Amérique n'était pas déjà découverte, il le ferait le Mat, et je souris en pensant à cette perspective.

Mais malheureusement pour moi, avant de savoir que Mat avait quitté Saint Pol, je me suis lancée dans la pêche au gros... et me voilà ici pour au moins une journée. Mais ce n'est pas grave, bien au contraire, les amitiés se forgent uniquement si on reste en de pareilles endroits.

Saint Pol est une ville des plus sympathiques, j'y ai reçu un excellent accueil de la part du maire actuel Valuu, et recu quelques verres d'un excellent Chouchen à la taverne de la Marée Basse. J'ai rencontré également la fiancé de ce cher Mat, j'avais déjà eu l'occasion de bavarder par pigeons interposés avec elle, et je la découvre toujours aussi charmante. Mat a bien de la chance de l'avoir trouvé, il mérite au moins si gracieuse compagne. La voyant je ne peux que penser que ma tenue laisse à désirer ces derniers temps avec toute cette route parcourue sans relache ou presque. D'autant plus que ce soir, c'est les mains enflées et les pieds trempées que j'écris, la pêche, j'avais oublié combien c'est fatiguant, mais agréable de passer la journée les pieds dans l'eau et la canne à la main. C'est une activité que j'ai pourtant beaucoup pratiqué dans ma jeunesse dans le beau lac de Ste Ménéhould... Mais on oublie vite ce qu'on ne fait pas souvent... Et je me demande si en revenant je saurai encore forger un couteau de bonne facture...

Enfin... je suis loin... presque dans le village le plus à l'ouest... presque, car un petit village résiste encore et toujours à l'envahisseur... enfin je veux dire... Brest est plus à l'ouest que Saint Pol, et je pense que c'est ce qui a plus à Mat... mais je le lui demanderai en l'y rejoignant. J'ai ici quelques actions commerciales à remplir avant de repartir pour une rapide marche d'une journée à peine pour me rendre à Brest.

A présent je crois que je vais aller dormir, une bonne journée de pêche mérite une bonne nuit de sommeil. Et mes yeux se ferment déjà. Allons, fermons ce carnet avant de le tremper d'eau plutot que d'encre et dormons jusqu'à ce que le soleil me réveil.

pnj

Merci d'avoir été aussi courtoise et généreuse envers Kastell Paol.

Je suis sincèrement ravie d'avoir fait la connaissance d'une personne aussi intéressante et intègre que toi.
Merci pour ta disponibilité et ta retenue, tu m'as semblée en peu de temps une personne de valeur, et pourtant j'ai plutôt tendance à être peu accessible pour ce genre de considération amicale.

Merci, et au plaisir de nous revoir si l'avenir vient à s'écrire ainsi.

Mysouris

Ca y'est me voici à Brest. Mat y est aussi... ouf, me voici au bout du monde, au bout des Royaumes... Quelques pas de plus, et c'est la chute dans l'Océan qui s'étends vaste devant moi... Je vais rester ici, jusqu'à ce que je ne me souvienne plus de mon nom à force de boire cet excellent chouchen. Enfin... je vais reste ici quelques jours, au moins une semaine. En attendant je pêche...

Ma prochaine destination sera Dieppe, pour revoir l'ami Zegaut, et puis j'entamerai le voyage de retour, en passant par le Sud...

Tritium, tu me manques, je pense à toi, tout le temps... j'ai hate de te revoir, mais je ne saurai faire autrement que de finir ce que j'ai commencé... j'espère que de là bas dans les montagnes à l'autre bout des Royaumes, tu le comprends... Je taime... je ne t'oublie pas... bien au contraire

Mysouris

Après quelques jours de repos, je sors enfin de ma grippe. Ce soir je reprends la route... Vers Dieppe, en passant par St Pol à nouveau, puis Treguier peut être, puis tout droit vers Dieppe. Mat m'a prévenu de faire bien attention à leur dire que je n'étais pas Bretonne, mais Savoyarde. Je prend note de son sage conseil. Et je verrai bien. Attendre et Voir, comme toujours.

J'ai appris que TimViking, mon ami était décédé, voilà déjà quelques temps. Je n'avais pu lui rendre hommage, et je brule un cierge en sa mémoire ce soir. J'ignore ce qui s'est passé, la disparition a été soudaine... Paix à toi Tim, ma Soeur. Je garderai de toi un souvenir d'un pretre joviale, un des premiers à m'avoir acceuilli à Belley, et celui qui a innauguré mon carnet avec sa si belle et large écriture. Je ne t'oublierai pas l'ami.

Mon poisson en main, je m'en vais à présent, les souvenirs trottants dans ma tête. Et bien vite, c'est Tritium que je vois, Tritium qui m'attends là bas. Et moi qui m'éloigne encore...

Mysouris

Je marche, sans relache, je marche, sans contrainte, je marche, sans effort, je marche, sans arret, je marche, jusqu'au bout, je marche...

Me voici devant Tréguier... Je ne m'arrete pas... je passe doucement dans le village encore endormi, et je marche, comme toujours. J'aurai pu m'arreter là, vendre des légumes, peut être autre chose, mais je n'en ai pas le temps, je marche vers Dieppe, le plus vite possible. Le dernier bout, 15 jours de voyage sans arret, et j'y serai ! En passant je m'arreterai peut être dans un village pour vendre quelques fruits, quelques échelles peut être... Mais sinon je marche, comme toujours, avec pour seul but de rejoindre Dieppe. Le dernier village, celui qui annonce le retour... Je marche, toujours plus loin, toujours plus vers le Nord... Je marche, aujourd'hui, comme hier et comme je marcherai demain.

Depuis le début de mon voyage je n'ai jamais été attaqué sur la route, je prie pour que cela continue... en attendant, je marche... le bâton en main, le sac plein, je marche sur les routes de tous les périls, le coeur vagabond comme à mon habitude...

---fromFRmat

La visite de Mysouris en Bretagne fut un moment fort appréciable. Je ne l'avais point revut depuis un temps fort ancien où en compagnie de Prothas, Dante et d'autres nous écumions les tavernes de Sainte-Ménéhould dans la bonne humeur.
Nos chemins avaient divergé à l'époque de l'explosion des Royaumes et de sa population, elle s'était depuis marriée à Tritium dans une lointaine contrée du Royaume de France, la pauvre (pour la localisation, hein

).

Malgré mes incessantes envies de bouger où nous aurions put passer pour des enfants jouant à chat et souris (ce qui est assez original pour madame Radagast), nous avons enfin réussit à trinquer ensemble à Brest. Je remarque au passage que la belle n'a pas perdu la main, où le lever de coude comme on veut.

J'ai été heureux de revoir une si "vieille" amie et je lui souhaite un avenir doré et vite retrouvé son mari adoré!
_________________
Mat d'Ys
Duc d'Ouessant

Mysouris

Un repos d'une journée après quelques jours à marcher en rase campagne sans voir personne d'autre que quelques voyageurs tel que moi. Les routes semblent bien toutes les mêmes quand on a voyagé si longuement que moi... Seuls changent les villages rapidement traversés. Un village... et revoilà la campagne. Et bientôt on ne se souvient même plus d'avoir vu une auberge, une église, une mairie... On ne voit que des arbres, des champs, un chemin qui nous mène toujours plus loin. Et bientot on a sommeil, on ne sait pas aller plus avant. Alors... on dépose son sauc, on s'entoure de sa cape de voyage et pelotonné, on se couche enfin à même le sol. Le sommeil n'est guère réparateur, mais c'est tout ce qu'on a pour se reposer. Et le lendemain on repart, la tête un peu douloureuse d'avoir dormi dehors. Le corps meurtri de n'être pas sur ne serait ce qu'une couchette en paille...

Puis vint un jour, où par hasard, on arrive vers le soir dans un petit village. Alors on en profite, on s'arrete, et on fait quelques transactions au marché du coin. Puis on doit repartir, sans quoi on serait en retard sur notre itinéraire.

Voilà... c'est à peu près ce que je vis tout les jours depuis ce jour où je me suis décidée à partir en voyage... loin toujours plus loin. Je ne regrette pas encore ce départ de ma terre, des bras de mon mari... Mais chaque jour, les pas me sont un peu plus difficile. Et je commence à avoir hate de revenir. Tout en sachant qu'une fois rentré... je n'aurai qu'une envie... celle de repartir...

Pour l'heure je me suis remise en route... presque machinalement, allant de l'avant, vers Dieppe. Dernière étape d'un vaste voyage. Avant d'entammer le retour.

Mysouris

Après quelques jours, Mysouris retrouva enfin son carnet... En le retrouvant elle soupira de soulagement, ce carnet contient en effet tout ces souvenirs depuis son départ il y a un moment. D'une main un peu tremblante Mysouris écrivit :

Aujourd'hui je suis à Dieppe. C'est là mon dernier village, je suis là pour mon dernier jour. Demain je repars, demain je commence le chemin de retour. Sans doute ce chemin sera moins long, bien moins long, du moins je l'espère. J'ai hâte de retrouver Tritium. Je suis si loin de lui aujourd'hui... Tritium, tu me manques, ne bouge pas, attend moi encore un peu, je reviens vers toi !

A présent je vais fermer ce carnet pour un moment... je l'ouvrirai à nouveau demain sur la route, sur le retour...

Mysouris

Il fait beau ce matin, on sent le printemps qui s'éveille. Je suis partie au début de l'hiver, et comme les hirondelles je reviens avec le printemps. Bien sur j'ai un peu de retard pour le printemps, mais je reviens bel et bien. Je ne suis qu'une hirondelle sur les chemins, qui c'est peut etre un peu perdue en route et a sans aucun doute trainer avant de rentrer... Mais je reviens.

Pourtant ma route pourrait etre encore plus courte, je vais faire un léger détour pour le Poitou, Tritium, ne m'en veut pas je t'en prie, je vais y voir Alkal. Puis ma route passant par Saint Aignant je ne manquerai pas de m'arreter pour revoir le Duc Juju et les amis Georgepoilu et Sanx007.

A présent je me hâte sur les routes, à pied, je n'ai pas trouver de loueur de chevaux pour le moment. Mais je me dépèche, je marcherai jusqu'à dormir sur place... jusqu'à Fécamp ! Je ne m'arrete plus jusqu'à la fin, à moins de n'avoir plus rien à me mettre sous la dent. J'arrive, je reviens, me revoilà bientôt.

Belley, quand je pense à toi, je ne te vois plus, je ne vois que Tritium qui m'attends. Toi je ne te connais plus, pourtant tu m'avais bien accueilli, mais mon pigeon n'est pas revenu, je ne sais comment je dois prendre cette nouvelle... Ma foi je verrai bien, comme je le disais à mon cher amis TimViking à l'époque... Attendre et Voir... Tim... tu es parti toi aussi... Belley doit être bien triste à présent... Mais qu'importe puisque Tritium y est ! J'irai voir Magdalenae à Annecy sans doute aussi, j'ai cru comprendre qu'elle avait très envie de me rencontrer...

Mais j'écris et j'écris, et je n'enverrai plus ma lettre à Tritium ce soir si je traine trop... Alors allons, debout et allons trouver un messager rapide pour lui transmettre la nouvelle de mon retour.

Tritium je reviens, Belley sera denouveau mon objectif chaque jour dans quelques temps !

Mysouris

Perdue, je me suis perdue... et par la même occasion j'ai perdu 2 jours de marche... Mais pourquoi donc mes pas m'ont mené jusqu'à Lisieux aux lieu de Bayeux ?

Me voici à me morfondre sous le soleil brulant, me demandant ce que je fais encore en Normandie aujourd'hui au lieu d'être en Bretagne...

Mais qu'importe, je trouverai la route et regagnerai ces jours perdus...

Mysouris

Apres quelques jours sans écrire me revoici devant ma page blanche. Et ma plume à la main, je trace ces lignes d'une main sure. Me voici dans le Poitou, allant vers un ami rencontrer à Thouars. Un léger détour sur la rotue du retour. Ensuite direction Saint Aignant avant d'atteindre la Savoie, Belley et surtout Tritium.

Ma marche est rapide, et je n'ai pas trop le temps de m'attarder à rédiger ces mots. Aussi je vais cesser là et reprendre mon chemin

Mysouris

Me voici à Saintes, j'ai revu Alkal, ca faisait un moment que je n'avais plus vu de figure connue.

Apres une discussion rapide en taverne nous sortirent pour parler affaire... euh... voyage. Alkal va m'accompagner pendant un moment, peut etre jusqu'en Savoie, peut etre meme ensuite avec Magda...

Je repars dans quelques jours le temps pour Alkal d'être pret à partir pour 15jours de voyage sans arret...

Mysouris

Repartie vers La Rochelle cette fois je ne pars pas seule. Alkal m'accompagne vers Belley, on ira ensuite rendre visite à Magda et l'aider dans la tâche qu'elle veut nous confier.
Je serai à Saint Aignant dans 2 semaines, j'y resterai sans doute quelques jours pour reprendre de la nourriture. Puis encore 2 semaines et je serai à Belley. Tritium tu me manques, oublie tout propos concernant le monastere, c'est vers toi que je vais et vers nul autre.

---fromFRAlkal

Les temps étaient devenus ombrageux depuis les réformes agraires et comtale du bon Roy Lévan. Jamais dans ma vie, je n'avais assisté à une déflation et à des stocks aussi importants. Bref, le découragement total m'etait venu. J'avais deja pris mes engagements auprès du Monastère de St Oubli pour y passer le reste de ma vie en retraite spirituelle.

Puis vint à passer mon amie Mysouris, connue lors de ma prime jeunesse du jeu qui me proposa une alternative salutaire à mon désarroi. Pour quoi ne pas changer d'air et partir par-dela les chemins pour voir si l'herbe était plus verte ?

J'acceptai avec joie sa proposition de l'accompagner dans cette odyssée qui la conduirait jusqu'à Belley. Moi j'allais vers l'inconnu car personne ne m'attendait.
"Partir, c'est mourir un peu" me dis-je. J'allais laissé ici mon Hannah, qui me pardonnera j'espère, mes amis vivants et passa sur la tombe des autres. Non, je pars pour ne pas mourir dans cet univers et même si je quitte au moment où deux de mes amis, Yahoops et Virk, vont en retraite spirituelle, je sais qu'ils reviendront...

J'ai laissé beaucoup de mes idéaux à Saintes, Je suis la au bord du chemin à la sortie de Saintes avec mon ane chargé et j'attends Mysouris rayonnante comme d'habitude.

- Je suis prêt Dame Mysouris pour notre voyage à travers la vie.

Nous partîmes alors d'un grand éclat de rire pendant que notre allure s'accordait en direction de La Rochelle.

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_________________
Voyageur accompagnant Mysouris.
Inventeur du "Maïs sauté" façon Alkal
Promis de la Fière Hannah

Mysouris

Voyager à deux... voilà qui est agréable, le chemin semble moins vide et l'air plus doux. Le vent souffle moins fort et les oiseaux chantent plus gaiement. On n'avance moins vite, mais on rit plus. Une seule crainte me prends parfois devant le manque d'entrain d'Alkal certains matins au moment où il ramasse son sac. Son visage sombre me dit : je sais pas si je reste avec toi longtemps, la vie me semble bien peu amusante ces derniers temps...

Mysouris

Dans 2 jours me revoici à Saint Aignant, un petit village qui m'avait laissé les meilleurs souvenirs. Et le seul autre que Belley, qui me donne envie d'y revenir. J'y ai des amis là bas, des anciens et des plus récents. J'espere qu'Alkal souhaitera tout comme moi rester là quelques jours, le temps que la vie soit de la grosse boulasse (si je puis dire ainsi) avant de reprendre la route pour 15 jours de voyage non stop. 15 jours avant Belley, avant Tritium !
Vite la route est longue, et ce soir nous dormirons à la belle étoile. Non ce n'est pas le nom d'une auberge des environs... Point de village pour nous ce soir, mais demain seul 10 lieux nous restera à parcourir. Courons et nous y serons !

Mysouris

Saint Aignant Saint Aignant
Petit village charmant

Un jour deja je suis venue
Ici je m'étais plue

Saint Aignant Saint Aignant
Petit village charmant

L'ami Georgepoilu
Maire est devenu

Saint Aignant Saint Aignant
Petit village charmant

Le Duc, Juju
Il ne l'est plus (en fait si mais ca rime pas sinon...)

Saint Aignant Saint Aignant
Petit village charmant

Aujourd'hui c'est ici
Qu'avec un tas d'amis

Saint Aignant Saint Aignant
Petit village charmant

J'ai eu envie de venir boire
Tout cela en mémoire

Saint Aignant Saint Aignant
Petit village charmant

D'un soir où j'ai attendu
En vain le Duc Juju

Saint Aignant Saint Aignant
Petit village charmant

Soir où je rencontrais
Des amis qui m'ont aidé

Saint Aignant Saint Aignant
Petit village charmant

C'est pour eux que je reviens
D'un détour sur mon chemin

Saint Aignant Saint Aignant
Petit village charmant

Cette comptine je chantonne
Et mes pas raisonnent

Saint Aignant Saint Aignant
Petit village charmant

Ici encore je reviendrai
Pour boire à souhait

Saint Aignant Saint Aignant
Petit village charmant

Ce soir assise à une table
Je reste là, affable

Saint Aignant Saint Aignant
Petit village charmant

Pleine comme une vache
Je reprends ma hache

Saint Aignant Saint Aignant
Petit village charmant

Et abats un arbre de mes mains
Pour manger le lendemain

Saint Aignant Saint Aignant
Petit village charmant

Saint Aignant Saint Aignant
Petit village charmant

Saint Aignant Saint Aignant
Petit village charmant

Mysouris

J'ai beaucoup marché ces derniers temps... Pas vraiment pris le temps de me reposer ou de remplir ce carnet. Aujourd'hui j'arrive à Autun, je serai chez moi d'ici la fin de la semaine !

Quelle joie de revoir des paysages familiers... Que ce soit la Bourgogne comme en ce moment, ou bien la Savoie dans 2 ou 3 jours. Je peux présenter ces paysages à Alkal le long du chemin. C'est bien agréable d'avoir ainsi de la compagnie. Loin de moi ces jours de folies passées à attendre l'accès à la route pour Thouars. Loin de moi ces jours sans fin à marcher seule sur les chemins toujours plus avant, toujours plus seule.

Tritium me manque, il me manque malgrès la présence d'Alkal, et je dois dire que cela me rassure. Ce voyage n'a en rien dissouds mon amour pour lui. J'arrive mon Amour ! J'arrive !

Encore quelques jours de marche et j'y suis.

Tiens Tarok m'a retrouvé. Il a un peu maigri ! Je crois qu'il a vécu dans la forêt un long moment, et ne sachant plus où j'étais, il sera retourné sur nos pas et m'aura attendu. Il a recu un beau poisson ce matin. Brave bête !

La prochaine fois que j'écris ce sera de chez moi, au coin du feu...

Theognis

A Chalon, la vie suivait tranquillement son cours. De bon matin, ma hache dans le dos, je partis débiter quelques stères dans la forêt aux arbres épais. Mais que ne fut pas ma surprise en apercevant Dame Mysouris, luttant avec véhémence contre un chêne de vingt pieds de haut! Invitation fut faite de passer venir boire un coup dans l'après midi dans ma taverne, 'La chopine joyeuse'.
Là, nous avons devisé agréablement, en compagnie de quelques amis chalonnais, eux comme moi assez intimidés par le passé de la Dame, mais eux comme moi charmés par la jovialité de sa conversation.
C'est ainsi que le soir venu, nous nous séparâmes le rire au coeur et la joie dans les esprits. Regagnant mes pénates, je marquai un temps d'arrêt avant de rentrer chez moi. je regardai l'horizon. Je regardai cette route qui le tranchait en deux.
Je me dis alors qu'un jour, moi aussi, j'accompagnerai le vent, et je foulerai de mes pas ce chemin usé déjà par de nombreux pas, mais neuf pour moi.
Rentrant enfin, je remerciais secrètement Dame Mysouris de nous avoir, le temps de quelques tournées, fait partager le goût du voyage.
_________________

Partage des RP
Les Terres d'Arquian

Mysouris

Me voici revenue. Bien sur... rien ne s'est passé comme prévu. Tritium n'est pas là. La forge est à l'abandon. Elle n'a pas du servir depuis bien longtemps. C'est Azalée qui m'a ramassé sur le chemin, j'étais trop fourbue pour continuer. J'ai mal à la cheville. J'ai mal au coeur. Tritium mon amour, reviens ! Je suis là ! Je suis revenue ! Reviens !

C'est la fin de ce premier voyage. Comme à mon arrivée ici, je suis porteuse de mauvaise nouvelle. TimViking qui était aimé ici, est décédé loin d'ici. Je ne sais si la nouvelle leur est parvenue... C'est à moi de leur annoncé cette triste nouvelle.

Tritium reviens ! Je ne partirai plus si loin ! Je ne peux te le promettre, tu sais comme je suis, toujours à la recherche de nouvelles sensations. Je repartirai avec ta soeur dans quelques temps, et avec mon ami Alkal aussi. Mais en attendant je t'attends ici. Reviens je t'en prie !

Mysouris

Contrairement à tous ce que j'ai pu dire,
J'ai continuer à repartir,

La Savoie
Restera,
Gravé là

Je suis repartie
Vers le Berry

C'est par là
Que je m'endors
Ce soir et que je sors
Dans le noir

Mysouris

Partie pour 2 jours pour une simple transaction pour la mairie de Saint Aignan, me voilà partie pour 7 à 9 jours pour la même transaction. Car une barque (la mienne) genait le passage, et le marché a été complètement bloqué pendant 1h. Du coup, nous avons décidé tokagero et moi même d'aler jusqu'à chez lui pour finir les transactions demandés par nos maires respectifs.

Je me suis fait très bien accueillir à Guéret, malgrès mon offre abondante de fruits et légumes peu cher. La taverne était pleine de jeunes gens arrivant ici, et qui se sont ennivrés pour l'occasion...

Enorig

Merci Dame Mysouris pour votre récit. Je désespérais de vous revoir ici.

j'efface ce post dès que vous l'aurez lu. Je ne veut pas de flood sur ce topic.
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Mysouris

Sachez, que je viens régulièrement ici, dès que je repars en voyage... Mais en ce moment, mes pieds se sont calmés, n'ayez craintes toutefois, je repartirai

Mysouris

Le petit carnet avait trainé longtemps posé sur une étagère au pied du lit de la Dame, mais aujourd'hui, si tant est qu'un carnet puisse l'être il était heureux, car il reprenait du service. La veille, Mysouris l'avait pris et l'avait mis bien protégé dans la poche de son sac de voyage (un sac spécialement conçu pour porter sans problème : 40 morceaux de viande, 200 demi-quintaux de carcasses de cochon, 1000 stères de bois
et 5 barques).

Ca y'est me voici repartie sur les routes, cela faisait longtemps que je n'avais plus entrepris de voyage. Mais celui ci n'est qu'une mise en jambe. 10 jours pour me rendre à Bézier à cheval, en passant par Puy pour quelques transactions. Le but ? marchander pour ma mairie. Comme d'habitude je ne retirerai rien de ces transactions sinon la joie de marcher, et le bonheur de pouvoir faire un petit détour sur le chemin du retour pour aller rendre visite à mon Tritium.

Mysouris

Ouf ! Je vois que j'ai plus l'habitude de marcher... Premier jour déjà et je me perd... Heureusement, ce n'était qu'un léger détour sur ma route. Et comble de joie, je m'apercois aujourd'hui que ce détour n'en était même pas un ! Je me retrouve donc à nouveau sur ma route, sans retard et sereine. Je passe actuellement dans la petite bourgade de Moulins, et j'arriverai ce soir à Montpensier. Si tout va bien, dans 3 jours je suis au Puy, première étape de mon voyage.

Mysouris

Quelques jours se sont passés. Quelques jours sans rien de bien palpitant à raconter ici. Si ce n'est que j'ai croisé d'autres voyageurs, mais aucun bandit. Jai eu le droit à une lettre d'un compté me donnant les lois de celui ci... mais après que j'en sois partie... ca m'a fait bien rire. Sinon je suis arrivée tranquillement à Le Puy, où j'ai fait d'excellente transaction avec Monsieur le Maire. Il m'a offert 15 miches de pain à 1 écu pour prix de mon voyage de Saint Aignan à Le Puy. Je ne m'y attendais pas, et j'en fus d'autant plus ravie.

A présent je me dirige tranquillement vers Bézier, ma prochaine destination, avant de reprendre la route tranquillement mais surement vers Tritium et la Savoie, puis de rentrer chez moi à Saint Aignan. Azalée m'a dit que cela faisait un long moment que Tritium ne venait plus à l'Université, et j'espère qu'il va bien ! Je passerai voir sa soeur Magdalenae, elle aura peut être des nouvelles à me transmettre. J'espère que tu vas bien Tritium, j'espère que tu vas bien...

Mysouris

Hier je parlais de messages d'accueil de la part des vaillants douaniers qui surveillent les frontières. J'en ai encore recu un, et je vais en mettre un exemple ici, afin que tous ceux qui me liront et qui n'ont pas voyagé puissent eux aussi comprendre de quoi il s'agit. J'entrai au village de Mende, et j'y recu ceci :

Citation:

Cher voyageur, bienvenue dans la ville de Mende.

J'espère que tu apprécieras ton séjour dans notre ville.
Je m'excuse du ton un peu sec de cette lettre mais il existe un arrêté dans notre ville concernant le commerce.

(cf forum: http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=130355)

Si tu as l'intention de faire du commerce dans notre ville (autre que l'achat de nourriture pour ton usage personnel), merci de bien vouloir t'annoncer auprès de notre CaC Arganossius ou de notre maire actuel Vanyel (c'est moi^^).

Je sais que cela fait beaucoup, mais il existe également une liste de prix maximum que tu peux trouver sur le panneau de la mairie ou à cette adresse:
http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?p=4127902#4127902

Merci de ton attention et bon séjour en ville.

Amicalement
Vanyel, douanière de Mende

Mysouris

Me voici déjà sur le chemin du retour... Bézier, une affaire rondement bien menée ! Le mandat, plus quelques achats pour moi, et puis le tour était joué. J'ai voté aujourd'hui, pour une liste ducale, sur demande d'un ami, pour un ami... Que ne fait on pas pour ses amis. Enfin...

A présent, je vais quitter le Languedoc, pour rejoindre bientôt les Alpes, la Savoie, Tritium dont je n'ai toujours pas de nouvelles. Où serais je dans quelques jours à l'annonce de la renaissance de la lumière ? Cette fête plus ou moins paienne, appellée Noël ? Fête de la paix, et de la naissance de Christos le prophète. Où serais je en ce jour, où tous se précipitent chez ses amis pour fêter dignement ce renouveau autour d'un verre ? Où serais je en ce jour de la nouvelle année, décrété comme étant le 1° jour du prochain mois, depuis peu par le calendrier dit d'Horace ? Où serais je dans 1 mois, dans 1 an ? Où vais je ? Hola... mais calmons nous, je commence à devenir trop philosophe, ce n'est pas bon quand on est seule sur les routes... Après on risque de prendre un honnête voyageur pour un monstre, et l'attaquer avant de comprendre la méprise... Ne riez pas vous qui me lisez peut être... Telle situation m'est déjà arrivée, et se reproduira sans doute.

Quelle déception, que ces Royaumes encore si mal cartographié ! Il me faudra marcher encore de longs jours, avant de trouver une carte à l'entrée de chaque village... Mais qu'a cela ne tienne ! Attendre et Voir comme toujours, comme jamais.

Tritium, où que tu sois, attends moi, j'arrive !

Mysouris

En regardant la carte ce matin avant de partir, j'ai vu que je passais pas loin de Lyon. Ca me dirait bien de m'y arreter, un cours moment pour voir comment ont évolué les capitales. Surtout que mon cheval commence à montrer des signes de fatigue, et je crainds de ne pas arriver à aller aussi vite que précédemment. Il me faut rapidement trouvé une ville où m'arreter que je puisse changer de cheval et en avoir un plus frais, moins fatigué.

Bien, je crois que j'ai assez marché pour aujourd'hui, ah... ne serait ce pas Vienne que j'aperçois au loin ? J'ai passé valence ce matin, et ce ne peut donc être un autre village que Vienne ! Je vais de ce pas aller jusque là bas,et y laisser mon cheval se reposer !

Mysouris

Voilà je me suis décidée ! Je passerai la nuit prochaine à Lyon, Capitale du Lyonnais Dauphiné. Je vais ainsi pouvoir voir à quoi ressemble une capitale nouvellement bâtie.

Aujourd'hui j'ai eu l'agréable surprise de rencontrer un Sergent de police des plus prévenant. Il ne m'a pas accosté abruptement comme la plupart de ses confrères, mais il m'a très simplement expliqué les différentes règles. Je suis descendu de cheval pour lui répondre, et je lui ai même proposé de noter un petit mot par ici. Car il est si rare de rencontrer homme (ou femme) aimable sur les routes, notamment quand il s'agit de l'autorité.

Demain je serai à Lyon, et ensuite je file rapidement vers Belley, puis Annecy. Avant d'amorcer le voyage de retour bien tranquillement.

Mysouris

Lyon, finalement c'est guère plus qu'une ville en construction, sauf qu'elle est même pas en construction. Il s'y passe des choses bizarres par contre, j'y arrive au petit matin, et un garde m'a réclamé 1 écu pour passer la nuit à l'auberge. Me dire ca alors que j'ai voyagé toute la nuit, il avait du culos tout de même. Ma foi, j'ai payé, et je suis parti faire un tour dans le verger pour me trouver un fruit à grignoter, j'ai ramassé 2 belles poires bien mûres.

Puis j'ai trouvé un homme bien habillé, qui m'a dit : Bonjour vous voulez ne plus payer la nuit à l'auberge ? J'ai répondu que oui, bien sur je ne voulais plus payer pour ne pas y dormir. Alors il m'a fait visiter, un très bel appartement avec vue sur l'Université, et m'a expliqué que si je le voulais je pouvais le louer et y dormir quand je voulais, et que c'était nettement mieux que ces lits inconfortables. Qui plus ai m'a t'il dit, j'aurai un grenier à remplir de denrés pour mes passages dans le coin, une sorte de cache entre 2 parties de voyage. Cela m'a plus et j'ai accepté de signer le papier qu'il me tendait. Ce n'est qu'en lisant la fin (après avoir signé) que je me suis rendue compte que ca m'en couterai 500 écus. La tête que j'ai du faire !

Mais cela m'a donné une idée ! Pourquoi ne pas établir ainsi un lieu de villégiature dans chacune des capitales que je fréquente ? Ainsi, non seulement je pourrai dormir l'esprit tranquille chez moi, au chaud et sans punaise. Mais en plus je pourrai stocker des objets à récupérer lors de mes voyages. Je vais tacher de voir pour arriver à un beau petit réseau d'appartement. Dommage que je ne puisse pas à mon tour louer mon appartement à d'autres voyageurs !

Enfin, sur ce, je suis repartie vers Macon, où je passerai quelques jours peut être, le temps de laisser mon cheval se reposer. Puis en un jour je suis à Belley, et en 2 ou 3 de plus à Annecy. Je n'aurai malheureusement pas assez d'argent sur moi pour louer un apparement en Savoie, mais le temps viendra. Après tout, je n'ai pas besoin d'argent, sauf pour manger, du moins tant que je n'apprends rien à l'Université...

Mysouris

Je suis restée à Macon plus longtemps que je ne l'aurai voulu. J'avais décidé de faire une partie de pêche sur le lac si accueillant. Mais je n'avais pas prévu ce qui allait suivre...

Je pêchais tranquilement, et avais déjà récupérer le plus beau poisson des environs. Mes voisins pêcheurs m'enviaient et je me réjouissais d'une si bonne journée. Je méditais à cet étrange coutume des Royaumes qui découpait dans chaque village le lac, ou l'étang en parcelles de pêche. Cela ressemble un peu au découpage des parcelles de terre cultivable, mais sur l'eau. C'est à dire que des pieux ont été répartis et planté dans le lac de manière à délimiter des "aires de pêche". Ainsi chacun décide de l'emplacement en début de journée, et n'en bouge plus par la suite. Il ne reste plus qu'à apater le poisson...

Enfin, j'en étais là de mes réflections, lorsqu'une prise énorme semblait il mordit à mon hamecon, et qu'arc bouté sur ma canne, je tentais de l'arracher au liquide ! Je me souvient m'être levée dans ma barque, puis... plus rien...

Plus rien jusqu'à ce matin, où je me suis réveillée les muscles endoloris, et la goutte au nez. Je ne reconnu pas l'endroit, avant d'y apercevoir un de mes voisins de pêche, et un aubergiste que j'avais rencontré le matin même. J'étais allongée dans sa taverne ! Ne comprenant rien, je demandais des précisions.

Me voyant réveillé mes 2 veilleurs sourirent et m'expliquèrent que... a force de tirer, le poisson avait gagné et m'avait précipité à la baille. Les autres pêcheurs qui observaient me repéchèrent bien vite, inconsciente, et frigorifié. L'un d'eux se proposa pour m'héberger le temps que je reprenne conscience. M'emportant avec lui dans sa barque, il me laissa au soin du tavernier le temps de récupérer ma barque à la dérive.

A présent, je suis rétablie, je me suis réveillée consciente pour la 1° fois depuis le 24 au soir, et j'ai pu reprendre des forces grace aux soins attentionnés de mes 2 veilleurs. Après les avoir chaleureusement remercié, je vais pouvoir reprendre ma route, mais au ralenti, histoire de ne pas trop me fatiguer.

Mysouris

Me voici presque à Annecy... Tritium n'était pas à Belley... Personne ne semble avoir de nouvelle de lui depuis bien longtemps... Je ne sais pas quoi faire ou penser... Peut être Magdalenae aura t'elle des nouvelles de lui...

J'espère mais j'ai mal de penser qu'il lui est peut être arrivé quelque chose justifiant son absence...

Mysouris

Je suis repartie... sans nouvelles de mon aimé... Le sourire triste et la mine abatue, à pied, à côté de mon cheval nouvellement loué...

Enfin ca c'était hier... aujourd'hui je suis montée sur mon cheval et je me dirige rapidement vers Saint Aignan, afin de rendre ses biens au village, et de repartir tout aussi rapidement vers ailleurs, à la recherche de mon mari.

Jazz, je t'avais dit que je serai de retour pour le 6 janvier, ce sera chose faites ! Si malheur ne m'arrive pas en route...

Mysouris

Autun, ville que longtemps je crus hautaine, alors qu'elle est des plus accueillantes. Je n'aurai pas la joie de m'y arreter aujourdhui, je ne fais que passer, comme on dit... Je franchirai ses portes ce soir, pour les franchir à nouveau demain matin.

Une nouvelle perspective de voyage s'offre à moi... Il me faut me rendre à Pontarlier pour y acheter un gros lot de vetement de tout genre. Cette fois il s'agit d'un voyage pour raisons personnelles.

Par ailleurs, le pigeon messager d'Akias et son envie de remonter le temps pour écrire l'histoire de Sainte Ménéhould me donne à mon tour un esprit de voyageur dans le temps. Ainsi je me rendrai dans cette petite bourgade que j'espère prospère, revisiter des lieux que j'aimais, me remémorer les souvenirs de ma jeunesse et du temps de mes premiers pas.

---fromFRTonny05

Mysouris

on t'a trouver trés SIMPAS (HIPS)lol reviens nous voir de temps en temps et bonnes continuations

Mysouris

Autun, j'avais hate de te revoir, de retrouver Dame Lecouscous... Mais voilà... Dame Lecouscous n'est plus de ce monde... Encore une grande Dame qui s'est eteinds. Cela ne cessera t'il donc jamais ? Mais je sais bien que non... que c'est la vie, et la mort qui font ce monde. D'autres remplacent les anciens, peut être mieux, peut être moins bien... mais en tout cas différemment. Un jour viendra où moi aussi je laisserai ma place. J'espere que ce jour là, d'autres se seront levés pour parcourir les routes à ma façon. C'est tout ce que je souhaite.

Encore quelques jours et je serai de retour. Demain je visite Nevers.

Mysouris

Une fois n'est pas coutume, c'est de nuit que j'écris. Je vois au clair de la lune suffisamment clair pour écrire ses quelques lignes.

En vue de Saint Aignan,
Ce village si charmant
Je me dis
Dieu merci
Je suis revenue
J'ai survécu.
Chaque voyage est un danger
Que j'aime à tenter
Ravie de là où mes pas m'ont mené
J'ai envie de chantonner :

Saint Aignan, Saint Aignan
Petit village charmant

Je t'ai quitté
Pour voyager

Saint Aignan Saint Aignan
Petit village charmant

Je suis émue
A ta revue

Saint Aignan Saint Aignan
Petit village charmant

Il fait tout noir
Mais quel espoir

Saint Aignan Saint Aignan
Petit village charmant

J'ai de voir tes feux
Brillés vont mes yeux

Saint Aignan Saint Aignan
Petit village charmant

Je suis de retour
Et sans détour

Saint Aignan Saint Aignan
Petit village charmant

Pour avec les amis boire
Encore comme en ce beau soir

Saint Aignan Saint Aignan
Petit village charmant

Où le Duc Juju
Je n'avais pas vu

Saint Aignan Saint Aignan
Petit village charmant

Saint Aignan Saint Aignan
Petit village charmant

D'ailleurs à propos de Juju, j'ai entendu des rumeurs sur sa disparition... j'espère qu'elles sont infondées... où qu'il a été retrouvé...
Ce soir je dors dans ma forge ! Aller encore quelques kilomètres et j'y suis !

Mysouris

Voilà, je suis rentrée chez moi. Et petite surprise de dernière minute... Alors que je rejoignais les premières maisons qui n'ai je pas vu ? Georgepoilu et Jazette accompagnés de Kuzcau et de Motarde.49
Je les saluais d'un bref signe de la main avant de poursuivre mon chemin pressée de dormir un peu.

Mysouris

Demain je repars. Je serai bien partie dès aujourd'hui, mais j'ai commencé à traiter du minerai de métal, et je me dois de finir le travail commencé.
Du coup le marchand avec qui je vais m'attendra à Loches. De là nous irons à Chinon, ville que je n'avais pas aimé lors de ma 1° venue. Je m'y étais installée quelques jours avant de partir vers La Rochelle. J'étais jeune alors et peut être, sans doute même que les choses ont changées depuis...

Bon, je vais finir ce morceau de fer, avant de partir...

Mysouris

Aujourd'hui c'est le desespoir qui me fait écrire. Ce matin, alors que j'allais pour ouvrir mon sac, pour prendre mes 2 sacs de maïs quotidients, je remarquais que mon sac était ouvert.

La peur me prit, je vidais le contenu de mon sac, et y trouvais, une hache, une épée, un poisson et 1 kilo de fer brut. Où sont passé mes 80 maïs, mon poisson, ma 2° épée, mes autres haches, mes vêtements de secours, mes fruits et légumes, tous mes autres biens ?

Et la une nouvelle fois la peur me saisie, affollée je regardai dans la poche où je range mon argent. Mes 1480 écus ont disparus ! A la place un simple bout de parchemin avec indiqué : Salut, et encore merci pour le poisson. C'était signé : Nastyjuju, de PATITY et Vadikura.

Raquetté, je m'étais fait raquetté. Pendant que je dormais sans doute, se sont ils approchés lentement de moi, ont lentement ouvert mon sac et m'ont tout pris, ou presque. J'ignore si Lorie_blé qui m'accompagne a subit le même sort, mais j'enrage, et je comprends soudain la peur qu'inspire le voyage à certain, et la fureur de ce voyageur que j'avais pris pour un monstre, et qui m'avait alors laissé tout ses biens.

J'espère qu'on retrouvera ses sacrippants, et qu'ils me rendront mes biens, ainsi que ceux de Lorie_blé si elle a subit le même sort.
En attendant, j'ai mangé mon poisson, et me suis engagé dans la milice locale pour avoir 15 écus... de quoi me nourir demain, et boire en taverne pour oublier.

Mysouris

Bon et bien... je pêche ce jour, puis demain je ne sais pas... Je verrai bien. J'ai acheté un peu de maïs pour me nourir pendant 3 jours. Je vais attendre de voir si on peut retrouver mes bandits... Sinon, je me mets en chasse personnellement ! Ou alors je rentre me refaire une santé et faire un eu de politique plus tôt que prévu. Dire que je voulais donner cet argent à quelqu'un dans le besoin... Ces bandits l'étaient ils ?

Mysouris

La pêche ne me rapportera rien, vu le prix dérisoire du poisson par ici.
Ils ont attrapés mes voleurs, et ces derniers sont tous les 3 en jugement pour trouble à l'ordre publique.

Comble de paradoxe, Medietroll, qui s'est plus ou moins ouvertement moquée de moi lors de ma mise en accusation au bureau de police locale, m'a rappellé aujourd'hui les règles de vente ici... Comme si j'avais encore grand chose à vendre tiens.

Mais pourtant... le peu que j'avais, c'est à dire une épée, un poisson, et un morceau de fer brut, m'ont posée problème. Enfin c'est l'épée qui m'a posé problème... Je l'avais mise en vente à 190 écus (les leurs sont dans les 200), histoire de pouvoir acheter de quoi manger pour le retour... et éventuellement avec accord du maire quelques produits en trop, du poisson par exemple. Et tiens, justement, c'est le maire qui achète l'épée. Et que fait il pas ce si charmant maire qui m'avait aidé lors de mon attaque ?
Il me menace de trouble à l'ordre publique, pensant que j'ai vendu cette épée sur mandat. Mais j'ai des preuves que j'avais cette épée dans mon sac. Puisque j'ai le parchemin de déposition de plainte qui prouve que je la possédais.

Enfin... j'ai proposé au maire de racheter cette fichue épée, s'il en voulait vraiment pas pour ses soldats... J'espère qu'il ne va pas trop me tourmenter... Comme si les jours n'étaient pas assez long dans l'attente de mon témoignage pour le procès...

En tout cas, dès que cette affaire est finie, je rentre me reposer. Là, c'est le voyage le plus cours, et le plus fatiguant que j'ai jamais fait !

Mysouris

Bon sang que c'est long un procès. Voilà déjà 3 ou 4 jours que l'on me dit à l'entrée de la cours de justice. Les accusés ont 2 jours pour déposer leur défense, revenez plus tard Madame. Mais, pendant ce temps, les accusés ont tot fait de dépenser mes biens comme ils l'entendent. Car bien évidemment les accusés ne sont pas en prison préventive. Je ne retrouverai jamais mes biens, j'en suis presque sure. Si au moins je pouvais récupérer une partie en argent sonnant. J'avais 1400 écus, une épée d'une valeur de 190 écus, un kilo de fer brut d'une valeur de 40 écus, 70sac de maïs d'une valeur de 3.50 écus/sac, soit : 245 écus. Ce qui me fait au mions un total de : 1 835 écus. Si je pouvais en recevoir 1850, celà serait formidable. Car je sais que je possédais d'autres biens, mais n'en ai pas le décompte exact...

Une fois cela fait, je rentrerai chez moi, me reposer et taper dans du fer.

Ce soir, mon ami Frere Nico sera enterré à Rome. Il faut que j'envoie un pigeon porté un message à mon ami si cher.

Mon Frère et Ami,
Durant toute ma vie,
Je me souviendrai
De notre amitié.

Pour toi l'ami,
Je ferai la cartographie
Comme promis
De notre beau pays.

Je n'oublierai pas
Tes enseignements
Qui guident mes pas
A chaque instant.

Repose en paix
Et demeure à jamais
Dans nos mémoires.
Je te dis à plus tard.

Un jour aussi
Je te rejoindrai
Car ma vie
Sera achevée.

En attendant je me promène
Et partout j'ammène
Du mieux que je peux, l'ami
Des conseils aux plus démunis.

Je ne t'oublierai pas
Sois en sur
Je t'assure
Guide encore mes pas.

Reste comme autrefois
Accessible à tous
Humble et grand à la fois
Souriant à tous.

Je garde de toi
Des souvenirs de jeunesses,
Des souvenirs de tendresses,
Je ne t'oublierai pas.

Prends soin de toi
Ou que tu sois
A bientôt l'ami
Mysouris

Mysouris

Pêcher, travailler chez quelqu'un, pêcher, travailler chez quelqu'un... Et ainsi de suite. Voilà 7jours que mes bandits sont en jugement, et le procès n'avance pas ! C'est quoi cette justice ? J'en ai marre d'attendre, je voudrai rentrer maintenant...
Mais que fait le juge ? Je vous le demande tiens !
Décidément je n'aime pas Chinon, à chaque fois j'y ai de mauvais souvenirs. Vivement que je parte d'ici. Mais je ne peux pas partir avant la fin de ce maudit procès.
Gens qui pillez les autres, vous êtes... je ne trouve même pas le mot qui vous qualifie...

Bon je m'arrete là, sans quoi je n'aurai plus de carnet, je vais finir par m'enerver sur lui, et il conserve tout de même plus de bons souvenirs que de mauvais...

Mysouris

Puisque ce procès n'en fini pas, et que de toute facon, je ne récupèrerai pas les biens, je vais quitée cette ville maudit. Je n'ai plus rien dans mon sac, ou presque, et ne risque donc plus rien à continuer à voyager. Aussi je vais attendre Mononoke et partir avec lui vers l'Anjou qui ont besoin urgents de bras et d'épées.

Mysouris

Me voici à Saumur, une ville que je connais bien, pour y avoir pratiqué des gestes peu recommandables, dont je fus victime moi même il y a peu. Et justement, qui je ne retrouve pas à Saumur ? Ma bande de malfrats. Je leur ai envoyé un message à chacun. Pour l'instant un seul m'a répondu, me disant qu'ils étaient là pour autre chose... Bin voyons. Ils voulaient pas me raquetter, mais ils ne m'ont pas proposé de me rendre mes biens ensuite...

Enfin, ce n'est pas grave. Il semblerait que la guerre soit en marche, et que j'en sois juste au croisement. Je verrai quel en sera le dénouement, si elle a lieu. En attendant, je vaque à mes occupations, c'est à dire la pêche ou l'activité paysanne.

Ce carnet n'est aujourd'hui pas assez sure pour que j'y dévoile tout ce que je vis en ce moment. Un jour viendra peut être pour que je puisse en parler entre ces pages. Mais pour l'heure, je ferrai mieux de ranger ce carnet...

Mysouris

En ce moment, on vit un temps assez perturbant. Chaque jour le conflit peut explosé. Nul ne sait vraiment à quoi s'en tenir. Aussi chacun se prépare comme il peut. J'ai acheté de quoi mangé pour plusieurs jours aujourd'hui. Et je m'engage dorénavant chaque jour à la mairie comme Maréchal de guerre.

Ce carnet en aura décidément vu de toutes les couleurs. De carnet de voyage, il devient aujourd'hui carnet de guerre.

J'ai recu il y a peu la certitude que Juju se trouve dans l'autre camp. Il me l'a dit lui même. Mais que faire ? Mon coeur est avec les insurgés, mais ils contiennent mes bandits. Une partie de mes amis se bats avec moi, une autre contre moi. Et pourtant, je l'ai décidé, je ne me retirerai pas de ce conflit ! J'espere que la paix pourra encore être sauvée.

George dit le Poilu nous a fait passé un message aujourd'hui. Voici la partie concernant la guerre soigneusement recopiée ici :

lettre du Duc Georgepoilu a écrit:

RUMEURS DE GUERRE
Effectivement, il existe un risque très élevé de conflit militaire à l'ouest de notre duché !

a/ Raisons du conflit
La Bretagne a refusé de confirmer le traité la liant au Royaume de France (traité de Tours) et l'Anjou a proclamé son indépendance (refus de confirmer son appartenance à la couronne de France). La pairie (les conseillers du Roy) a donc décidé de mobiliser l'armée royale et solliciter l'assistance de ses provinces pour mettre un terme à ces volontés souverainistes.

b/ Position du Berry
Le Berry a son coeur en Anjou et sa raison à Paris. L'Anjou a toujours été un Duché "ami" et nombreux sont les berrichons qui ont de la sympathie ou de la famille en Anjou. Mais le Berry appartient au Royaume de France et doit répondre à la demande d'assistance militaire du Roy.
Pour éviter l'affrontement militaire, le Berry a proposé ses services de médiateur entre l'Anjou et Paris. L'avenir nous dira si la volonté de paix des berrichons aura triomphé des pulsions guerrières de ses voisins...

c/ Conséquences pour les berrichons
Si la guerre éclate, elle devrait s'étendre au Duché voisin de Touraine. Si on ne connaît pas encore les répercussions de ce conflit sur notre économie, il ne devrait logiquement pas y avoir de champs de bataille dans notre Duché mais on sait toujours comment commence un conflit armé, jamais comment il se termine. Les Pour éviter de voir nos villages pillés, nos champs brûlés et nos familles attaquées, notre armée recrute tous les volontaires !
Notre capitaine Ethelred vous accueillera avec plaisir pour vous expliquer les démarches à effectuer !

J'espere survivre à ce conflit. Bonne chance à tous, et qu'Aristote nous guide vers le chemin de la paix et non celui de la guerre.

Je vais tacher de tenir ce carnet encore plus à jour que d'habitude. Ainsi la mémoire de ces jours à venir sera conservée.

Mysouris

La guerre n'est même pas encore déclarée que déjà les prix flambent. Le maire Kilia (enfin maire pour le moment, mais j'en parlerai dans le prochain paragraphe), a demandé à chacun de faire des provisions pour une semaine. Aussitot on a pu assister à une ruée sur le mais. Et si quelques volontés dans le village ne gardaient pas un prix honnète, on ne trouverait plus à cette heure que du maïs à plus de 4écus. Alors qu'il était encore en abondance hier à 3 écus 50.

J'ai proposé au maire de vendre mes légumes et mon bois, pour aider à l'effort de guerre (et à l'enrichissement du Berry, mais cela n'est pas l'objectif premier). Je n'ai pas eu de réponse encore. Mais le maire va changer. Malheureusement... une sorte de coalition s'est montée contre le maire actuel. Si bien que Patity sera sans doute élu. Pourquoi une coalition ? Parce que 4 candidats sur les 5 sont Patity ou ses amis/familles. Je me demande si je fais bien de rester ici... Mais j'ai décidé de rester, et je le ferai. D'autant plus qu'ayant fait pars de mes soupcons à Kilia, elle m'a dit que c'était bon... qu'elle se "portait garante" de Patity. J'espere qu'elle ne se trompe pas... Je m'en voudrai d'avoir aidé le mauvais camp...

La guerre semble se rapprocher de plus en plus tout de même. Et parfois mes jambes se mettent à trembler. Aurais je le courage de mon action jusqu'au dernier souffle si besoin ? Tritium, te reverrais je un jour, toi qui a disparu de Savoie ? Depuis quand ne t'ai je plus revu ? Tu me manques, en ce moment, encore plus que d'habitude. Adieu peut être. Chaque jour est un sursis, désormais je comprends mieux cela.

Néanmoins, ne perdons pas espoir, et gardons à l'esprit qu'il faut toujours Attendre et Voir. Ne pas se précipiter, ne pas aller trop vite, et ne pas se laisser dominer par la peur pour imaginer les pires choses. Mais écrivant ses mots, je les vois ces morts, ces blessures, ces atrocités... et je me demande si je vais devoir moi aussi les prodiguer. Aristote soit mon guide. Frere Nico, de là où tu es, guide moi sur le chemin le plus tortueux, mais le plus juste parmi tous les chemins. Je ne suis pas venue pour donner la mort, mais pour aider des amis.

Mysouris

Aujourd'hui, j'ai aidé à capturer un des gars qui voulaient piquer la mairie. Je l'ai reconnu quand il a hurlé son nom haut et fort. Je l'ai aussitot mené devant la maire, qui m'a dit : merci, on le mets en procès, mais il nous faut des preuves ! Je suis donc partie à la recherche de ses preuves et les ai trouvé cet après midi. Aussi tot je les ai remise à la mairie.

Aujourd'hui, je n'ai pas trouvé d'empoi dans l'armée. Sans doute suis je arrivée trop tard, à force de chercher des indices partout. J'espere que ca va aller. Du coup j'aide un type dans son champ...

Je vais vendre mes légumes, verrai bien s'ils partent, et pareil pour le bois.

J'ai demandé à la maire de me laisser un message, si elle a le temps, j'espere qu'elle le fera. Ca me ferait plaisir de garder un souvenir autre que les miens pendant cette période de tention extreme.

Au fait, malgrès mes suscpicions, elle a été rééelue. Je suis bien contente !

Kilia

Kilia pris sa plume pour écrire dans ce cahier comme Mysouris lui avait demandé.
En quelques lettres elle avait compris que la jeune femme était quelqu'un de confiance et elle l'avait plus d'une fois remercié pour ses lettres et son soutient.
Mysouris trouvait sûrement le temps long dans notre petite ville de Saumur où il est vrai les gens étaient assez stressé par les derniers événements.

J'espère que ton séjour ce passe pas trop mal. Les Saumurois sont parfois taquins, ont parfois aussi la langue bien pendue. Moi je t'avoue j'ai essayé de me mettre un peu à l'écart des Berrichons au début, mais ça c'est mes histoires personnelle qui des fois peuvent empiéter sur ma bonne humeur.
Si tu me croises aujourd'hui dans l'auberge Espagnole c'est la journée crêpes, j'en avait amené une grande quantité et les gens n'ont pas grand appétit en ce moment.

A te voir tous les jours devant la mairie et sur le pourtour du village, bien décidé a ne laisser personne nous dérober nos biens, on voit que tu es quelqu'un à ne pas céder et tu as toute ma confiance. Étrange, tu me diras donner sa confiance à une personne qu'on ne connaît pas. Mais je fais souvent confiance avant qu'on me démontre que j'avais tord.
J'espère te croiser bientôt, je pense vu la lettre que je viens de t'envoyer que ça va pas tarder.
Encore bien joué pour le Sieur Jao. Je crois qu'il n'a pas encore compris ce qui lui été arrivé, au nombre où vous lui êtes tombé dessus il n'est pas près de récupérer.

A Bientôt
Kilia
_________________
[J'aime pas le nouveau forum!] Pair de France et Mère d'Anjou

Mysouris

Aujourd'hui, je suis heureuse. Malgrès tout ce qui se passe en ce moment. Je dois dire que je viens de retrouver mon carnet. Je l'avais égaré au cours d'une ronde, et le revoilà. Heureusement que nous passons toujours au meme endroit ! Et qu'il ne pleuvait pas aujourd'hui.

Madame le maire m'a écrit, et cela aussi m'a fait plaisir. J'espere ne pas la décevoir lorsque la bataille viendra.

Et comble de bonne humeur, mon ami Juju, bien que de l'autre coté de la frontière m'envoi des pigeons me donnant de ses nouvelles. Je fais de même de mon coté. Cela me réconforte de savoir qu'il y'a des gens qui essaient d'empecher la guerre encore à l'heure actuelle, où la paix semble déjà perdue.

Je vais ranger mon carnet bien soigneusement à présent et reprendre ma ronde inlassablement.

Mysouris

Il m'est arrivé un truc bien étrange aujourd'hui. J'étais encore Maréchal ce matin, et Kilia était mon chef. Je lui ai fait savoir que je continuerai à la suivre aujourd'hui encore.
Mais ce midi, sans que je comprenne pourquoi, on avait dissous mon groupe me laissant seule à tourner autour de la mairie, mais sans armes... j'avais du les rendre. Sans instructions, et ne sachant que faire, j'ai continué à tourner ainsi...

Mysouris

Ca y'est la guerre semble déclarée pour de bon cette fois. On se prépare au siège à Saumur. Je prends tous les jours mon poste de Maréchal. Lundi j'aurai un groupe auquel me joindre si tout ce passe bien.
Mononoke m'apporte toujours des nouvelles quand il faut. Il est bien brave, on peut compter sur lui !

Le marché est saturé de prix haut... mais j'ai quand meme trouvé du pain pas cher pour me faire une réserve.

Je vends aussi mes fruits et mon bois du mandat. Car ils en manquent pour faire des boucliers et des reserves de nouriture.

Aujourd'hui le village à l'air calme. L'ordre du jour est : pecher, faites du pain, et prenez les postes pourvus mais pas plus.

Attendre et Voir. Cette devise n'a que plus de sens dans ce cas extreme d'attente

Mysouris

Cette fois on y est ! La guerre est déclaré, L'Ost royale en marche avec Juju à sa tête. Déjà a Saumur, les problèmes arrivent. Des groupes se sont formés pour attaquer. Déjà à Saumur, mes problèmes arrivent... Un de mes amis se trouve là pour attaquer Saumur. Et joyeusement il m'envoie une lettre me demandant ce que je fais ici... Le croyant dans mon camp, je lui répond que je suis là pour défendre Saumur de l'opression royale. Et là... c'est le drame, il me dit qu'il vient pour mater la rébellion...

Que faire ? avertir le maire ? Ne rien faire ? Essayer de le convaincre de nous rejoindre ? Je l'ignore...

Aujourd'hui l'alerte est à son maximale, je vais suivre mononoke dans une lance. Peut être devrons nous nous battres dès aujourd'hui, ou peut etre ce ne sera que pour demain... nous verrons bien...

Mysouris

Je n'ai pas pu écrire ces 2 deniers jours. En effet, ma lance sous le commandemande de Finam est partie vers Angers. Or je suis actuellement dans l'incapacité de me loger la nuit dans une capitale. Aussi chaque soir, je me suis retrouvée en prison, et les gardes malgrès mes paroles me confisquèrent mes affaires... Bien entendu je continue malgrès tout à veiller à la sécurité de l'Anjou. Mais j'en veux encore plus à ces vils brigands de m'avoir voler mon argent, argent qui m'aurait permis d'acheter un appartement ici et de ne plus avoir à subir les moqueries des gardes qui ne savent visiblement pas à qui ils s'adressent. Non pas que je sois très connue ici, mais me traiter de loque, c'est tout de même un peu fort !

Mon ami, qui était dans l'autre camp est passé dans celui de l'Anjou. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il agit en défenseur de l'opprimé, et qu'il s'est rendu compte suite à ma lettre que le Roy agissait contre les principes que mon ami s'était fixé. Je suis bien contente d'avoir ainsi ramené quelqu'un dans ce camp où tout semble perdu d'avance, mais où chaque homme et femme est prêt à verser son sang pour ce qui lui semble juste !

A ce propos justement, le Capitaine Finam s'est assuré que je ne risquais rien pendant la bataille. Il a vérifié mon état de santé, et mon équipement. Je lui en suis bien sure très reconnaissante et je pense ne pas risquer grand chose, mon épée et mon bouclier étant en parfait état, et malgrès mes séjours en prison chaque soir, je suis en parfaite santé également. J'ai tout de même insisté auprès de Finam, lui expliquant que j'étais ici pour mettre ma vie au service de l'Anjou, quitte à y laisser des plumes.

A présent et pour quelques temps, Finam s'est retiré, pour des raisons qui lui sont propres. Aussi je rentre ce jour sous le commandement de Mononoke. Attendre et Voir, et surtout... Advienne que pourra.

Les temps sont durs avec nous, soyons donc dur avec le temps !

Mysouris

J'ai rencontré le fils de Juju aujourd'hui. Puissant qu'il s'appelle. Il fait parti du "camp adverse" vu qu'il protège son père. Mais bon, il passera le bonjour à Juju et lui redira que si je le croise sur le champ de bataille je m'engage à ne pas croiser le fer contre lui, et tant qu'on y est contre Puissant non plus.
Par contre si je croise un de mes brigands qui sont dans mon camp, je ne répond pas de mes coups d'épée... Comme quoi, le bon camp n'est pas forcément le sien ou celui de l'adversaire... Mais plutot un beau mélange d'amitié, de rancune et de politique...

J'ai appris hier soir tardivement que Jazzette avait eu un soucis lors de la naissance de son fils. J'ai aussitot demandé à George dit Le Poilu ce qu'il en était, et il m'a assuré qu'elle allait mieux. Me voilà rassurée. Je vais pouvoir continuer mes rondes sans fin entre 2 verres à la taverne.

Mysouris

Mission accopmie ! Et quelle mission ! Pas moins que prendre la mairie d'assaut pour y mettre un autre maire, plus présent en ces temps troublés. Cela m'a valu 2 repas de pain en récompense, et aussi pas mal de remords, car le maire élu me semblait compétent. Néanmoins c'est une de ces conseillères qui a pris le pouvoir, et j'espere qu'il ne nous en veux pas, et meme qu'il était d'accord avec notre action... Enfin bon, de toute facon, mainteant c'est fait !

Belle journée à la taverne aujourd'hui. J'ai vu Juju, Valatar, un Thouarais qui m'a dit que Thouars n'allait pas très bien en ce moment, et puis enfin Mat, venu juste dire bonjour avant de se retirer. Il me semble avoir un peu vieiili depuis la derniere fois que je l'ai vu...

Je suis bien contente d'avoir pu voir Juju malgrès les circonstances. Et je suis encore plus heureuse de voir que tout ce petit monde, ami ou ennemi, une fois réuni à la taverne ce saoule ensemble sans arrière pensé. Chacun étant siumplement là pour ce qu'il a à faire. Soldat d'un coté ou de l'autre, peu importe, dans la taverne les verres sont les mêmes pour tout le monde ! Alors Santé à tous !

Mysouris

Je me sens coupable... Coupable d'avoir pris la mairie alors que l'ancien maire n'était pas au courant. Coupable d'avoir privé un homme de son "pouvoir" sous pretexte qu'il ne vivait pas 24h/24 dans son bureau...
Mais bon... C'est fait, et même si je regrette mon action, je ne peux pas revenir en arrière...

J'ai vu Vadikura à la taverne. C'est un des brigands qui m'avait agressé et volé. Il m'a offert 2 verres en dédommagement. Je lui ai dit qu'il m'en devait encore 1898, mais je crois qu'il est pas d'accord. Bizarrement maintenant que j'ai mieux vu l'homme, peu m'importe ce qu'il m'a pris... Il avait l'air tellement désolé d'avoir tapé quelqu'un qui vient maintenant défendre son comté.

Mononoke a proposé un mouvement de troupe. Donc on part d'Angers ce soir. Mes écus resteront bien au chaud dans ma bourse !

Je vais quitter le groupe un moment pour aller voter au Berry. Puis je reviendrai. A moins que nous ne partions tous ensemble pour voter.
Reste 12 jours avant les élections, c'est suffisant, mais il ne faut pas tarder.

Mysouris

Ca y'est j'ai formé ma lance. La lance de l'amitié. Sa mission : allez au Berry pour les élections et en revenir le plus vite possible. De préférence avant le début de la guerre. Sans quoi... on aurai eu l'impression de rester en Anjou pour rien, et d'avoir louper le fondement même de notre action là bas...

C'est complexe d'organiser un voyage, pourtant 3 jours c'est pas long... Et 5 personnes c'est bien peu. Mais tout de même ! Envoyer des pigeons, s'assurer que tout le monde a de quoi manger. Trouver un cheval à chacun pour le trajet. En tant que chef de lance c'est à moi de leur trouver un bon cheval. Puis prévenir tout le monde du départ, afin que tous se mettent en rang en bon ordre pour me suivre. Et enfin d'un geste donner le signal du départ. Direction : la Touraine, mais on s'arrete à la frontière c'est plus prudent.

Des rumeurs disent que la guerre est pour demain, mais on dit ca depuis si longtemps... Passerons nous sans encombre ? Je l'espère...

---fromFRmorillon

Ayant appris que Mysouris rentrais sur Saint Aignan, je me dirigeas vers elle pour lui demander si elle pouvait m'accepter dans sa lance.

Je rassembla mon baluchon et mes armes ayant appris le départ pour ce soir.

Puis je lui pris doucement son journal de bord quelle me tendait pour lui modifier mon passage dans l'Anjou a ces côtés.

" en ce jour, je me lève et par ma présence, je te suivrais pour le retour vers notre terre natale"
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---fromFRMononoke

Ecrire dans le carnet de quelqu'un d'autre, c'est une sensation étrange. C'est personnel un carnet de voyage, on y met pleins de petites choses de soi.
Mais puisque Mysouris me l'a demandé… allons y

Tu sais que je te connais depuis fort longtemps Mysouris !!! je me souviens de toi quand tout jeune arrivé à Saumur, lorsque la guerre faisait rage entre l'Anjou et le Poitou (une autre guerre), et que malgré le blocus des noeud tu avais tenu tête aux soldats angevins et poursuivi ta route coute que coute. j'avais alors admiré ton courage et appris quelques temps après avec soulagement que tu étais passé saine et sauve !!!
Lorsque bien plus tard j'étais arrivé à Saint Aignan, j'avais appris avec plaisir ton arrivée au Berry.
Je te connais depuis fort longtemps mais de très loin en fait. Tu restes pour moi quelqu'un de bien mystérieux…
Je me rends compte que je n'ai aucune idée des raisons pour lesquelles tu es venue en Anjou mais en fait peu m'importait…
Maintenant tu t'en vas et j'en suis fort triste. je ne sais pas si tu reviendras mais je te remercie d'avoir bien voulu me suivre jusqu'ici
Bonne route à toi
J'espère avoir le plaisir de recroiser ta route
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Mysouris

Ca va ! Le 1° bout du voyage s'est bien passé. Espérons que cela continue ainsi pour les 2 derniers jours. La Touraine, est une région que je n'aime pas et continuerai à ne pas aimer vu les problèmes que j'y ai rencontré plusieurs fois déjà. Mais j'espère toutefois que tout ira bien cette fois ci.

Je vais parler à celui que le Capitaine d'Anjou m'a conseillé. Ainsi j'espère que nous pourrons plus facilement passer sans encombre.

Bon à présent en selle, partons. En avant !

Mysouris

Nous voici rendu à Saint Aignan. Les élections ont lieu demain. Nous voterons et repartirons directement. J'espere que tous auront de quoi se nourir pour le retour, et ensuite en Anjou...
Pourvu que le voyage de retour se déroule aussi bien que l'aller.

Mysouris

Me revoici de retour pour l'Anjou. Seule malheureusement, les autres n'ayant pas voulu repartir. C'est ce que craignais Mononoke... J'ai voté ce matin avant de monter sur mon cheval. Mais toute la journée, les gens du PLB, la liste averse au FIER m'ont ennuyé par courier. Tout de même, un courier suffit, pas besoin de faire de la propagande à grande échelle... Enfin avec un peu de chance cela agassera les gens plus qu'autre chose. J'espère que le FIER a fait sa campagne proprement et humblement.
Allez les amis ! Bonne chance, et tenez moi au courant des résultats.
Moi je repars combattre en Anjou. Enfin pour l'instant on a pas beaucoup combattu tout de même.

Mysouris

Loches, un petit village où les gens sont inatentifs. Une jeune fille se présente à moi et me demande de lui faire un couteau, juste parce que j'avais mon marteau de forge qui dépassait de mon sac. Que fais je avec le marteau ? je me le demande moi même... Mais il me suit partout pourtant... Je lui ai répondu des plus aimablement que je ne pouvais pas lui forger, je n'avais pas ma forge sur moi... Et je n'ai pas de couteau dans mon sac. En plus... je dois pas avoir le droit de vendre avec toutes les lois qui trainent partout...

Mysouris

Angers, je me suis arretée, le temps d'un échange de denrées avec la mairie via le maire Smartfluid.
A présent je vais vers Craon, village que je ne connais pas et que je voulais visiter. Euh non, que je dois défendre avec Mononoke.
Ordre, contre ordre, contre contre ordre. Que de suspens cette avant guerre nous offre. Le climat commence à être tendue. Les négociations semblent avancées un jour pour reculer le lendemain.

De jour en jour la guerre semble inévitable. Et si ce n'est pas la guerre ce sera au moins des tiraillements aux frontières. Une lance contre une autre lance. De manière à affaiblir l'ennemi sans prendre de grand risque malgrès tout.

Demain, je verrai Craon. Alors marchons !

Mysouris

Sitot à Craon, je dois déjà m'en retourner. Et pourtant je n'ai rien oublié en route. Simplement les ordres et les contreordres qui font perdre la tête.
Chaque jour on nous envoi ailleurs. A ce demander qui est l'ennemi... les autorités qui fatiguent les soldats en les faisant sans cesse voyager, ou bien ceux qui à la porte de l'Anjou, attendent une occasion ?

Le sergent de Craon m'a presque jetté dehors à coup de pied, me demandant ce que je fais ici. Je lui ai répondu bien fièrement, que s'ils ne voulaient pas de ma vie, et de mon aide... je repartais... et je changeais de camp ! Apres cela, le sergent c'est calmé, heureusement.

Mysouris

Prépare ton épée
Car on va taper
Apprends à la manier
Car on va taper
Demande à l'aiguiser
Car on va taper

Demain, enfin bientot
Elle sortira du fourreau
Allez Damoiseau
Elle sortira du fourreau
Fais leur en cadeau
Elle sortira du fourreau

Acculés au mur
Nous sommes surs
Malgrès les murmures
Nous sommes surs
Malgrès les parjures
Nous sommes surs

C'est aujourd'hui ou demain
On verra bien
Et nous seront combien ?
On verra bien
Amis serrez biens vos poings
On verra bien

Le came est dans les rangs
Nous sommes tous partants
Seront nous gagnants ?
Nous sommes tous partants
Ou bien les perdants ?
Nous sommes tous partant

Demain nous seronts morts
Ou pas encore
Avions nous tord ?
Ou pas encore
Auront nous des remords ?
Ou pas encore

A cheval ou à pieds
Pour le duché
Nous seront sans pitié
Pour le duché
Combattant pour la paix
Pour le duché

Vive l'Anjou, vive l'Anjou libre !

Ca y'est cette fois c'est la bonne ! Et moi qui suis à la pêche... Plus de place dans l'armée pour moi... mais que fait la justice ?
Enfin, il y aura d'autres demains... et je serai là moi, fraiche et dispo !

Juju a déclaré que si l'Anjou perdait, nous serions mis en procés pour traitrise, enfin en gros c'est ca... Il ne reste donc plus qu'à faire en sorte que l'Anjou gagne !

Mysouris

Me voici sur la muraille du chateau d'Angers. Certains soldats à mes cotés rient en plaisantant en disant : Danger, oui, il y en a du danger ce soir au chateau. Ils sont heureux, ils vont enfin pouvoir mettre en pratique ce qu'on leur a enseigné. Peu se rendent compte que le combat sera innégal.

Un peu plus tot dans la soirée, des pigeons m'ont assailli. George, Jazzette, Gilgaalad, tous voulaient me prévenir que je devais rentrer. Arreter les frais, et ne pas y laisser ma vie. Ma vie... mais qu'est ce donc que ma vie ?

Ne suis je pas venue ici pour la mettre en péril cette vie ? Y tiens je seulement ? Actuellement je ne sais plus.

Juju, me promet procès et amende, voir pendaison pour félonie, sauf si je reviens demain. Mais demain, serais je seulement encore là ?

Je me suis assise dans un coin sombre de la muraille. Suffisamment de lumière pour écrire à la lumière d'une bougie posée au sol. Je laisse mes idées vagabondées, et les mots de Juju reviennent en ma mémoire.

Il m'a dit de rentrer au Berry, de me reposer, avant de repartir me promener. Il m'a dit d'abandonner l'Anjou à son sort, que je ne pouvais plus rien faire pour eux. Que nous étions trop peu nombreux pour leur résister. Lorsque je lui ai demandé ce que je risquais en restant, il m'a parlé de ma vie et de mes amis. Me disant que les Angevins ne m'en voudrait pas de partir demain, que j'avais fait le maximum. Que je ne pouvais faire mieux, et que je devais rentrer, pour eux, autant que pour moi même. Il est vrai que j'ai de nouveaux amis ici... Smartfluid par exemple. Des amis qui m'ont dit plusieurs fois que je ne devais pas risquer ma vie pour eux. Que j'étais après tout, étrangère au confilt, et qu'ils ne pourraient m'en vouloir de partir. Je leur ai toujours dit que je resterai jusqu'au bout. Et aujourd'hui je doute.

Un soldat s'approche de moi, il me demande quels sont les ordres. Je le regarde, il semble bien jeune. Je lui dit de rester et d'attendre l'ennemi qui ne tardera pas d'arriver. Il me demande ce que je fais moi là assis par terre. Je ne répond pas. Il s'en va.

J'ai donné des informations à Juju au début de ce confilt. Lui faisant état des troupes à Saumur. Ainsi, il pouvait mener à bien les négociations en possédant toutes les cartes en main. Je pensais pouvoir éviter le conflit. Je pensais naïvement que nous rentrerions chez nous bientot. Qu'espérais je ? Demain, je ne serai plus là peut etre. Alors autant vider ma conscience maintenant.

Ais je mal agis en parlant à Juju ? C'est un ami de si longue date... Ai je mal agis en venant ici ? J'ai toujours voulu aider le plus pauvre. Est ce ce que j'ai fait ici ? Au début je suis venue pour taper mes bandits. Il se trouve qu'ils sont dans mon camp... Puis je me suis rendue compte, que comme je cherche à le faire le plus souvent, j'étais en train d'aider les plus démunis. Mais aujourd'hui je ne sais plus.

Je me demande si je ne suis pas venue ici pour finir ma vie. N'ayant plus de nouvelles de Tritium vaut elle encore le cout de la vivre ? Qu'ai je encore à y gagner ou perdre à pars des amis ? Mais ces amis comptent plus que ma vie.

Et pourtant, bien que je n'ai pas peur de mourir ici aujourd'hui pour une cause que j'ai estimé juste, j'ai envie de revenir au Berry. J'ai envie que ce soir ne soit pas le dernier que je vive. Qui suis je pour juger de ma vie ainsi ? Par Aristote !

J'entends le bruit des pas de nos hommes. Certains sont angoissés, d'autres semblent sereins. J'entends et ne réagis point. J'entends et ne bouge pas. Certains me regardent, j'en ai vu un mettre son doigt à son front. Me prend il pour une folle ? Sas doute, il a du croire que j'ai perdu pieds. Je crois trahir l'Anjou si je pars demain... mais ne l'ai je pas déjà trahie par exes de zèle en donnant des informations à Juju ?

FrereNico, pourquoi n'es tu plus là pour m'aider et me guider ? Tritium où es tu ? Tu me manques. Si tu avais été à mes côtés serais je là ?

Peu importe, voilà des murmures qui s'élèvent du pied des murailles. Je crois qu'il est l'heure. J'ai trouvé une fissure où placer mon carnet. Si je suis encore en vie demain, je l'y récupèrerai. Sinon, peut etre quelqu'un d'autre le trouvera ! Mon épée... Ces mots sont peut êtres les derniers. Allez courage ! Ensemble nous pouvons vaincre !

Je chantonne doucement :

Mon épée est prète
Dégainée la voyez vous ?
Vous qui contre l'Anjou
Venez taper nos têtes.

L'aurore est encore loin
Mais déjà résonne
Le son des tambourins
Et les soldats entonnent

Des cris de peur
Des cris de guerre
Des cris de stupeurs
Des cris de pauvres hères

Moi je suis là
Suivez moi
Allez les gars
On les aura

A présent je ferme ce carnet, tout en continuant à me demander qui a dupé qui... Juju et le Roy qui ne veulent pas de l'Anjou libre, ou les dirigeants qui n'écoutent pas leur peuple ? Car où sont les Angevins ? Je vois des Bretons, des Berrichons... mais des Angenvins combien sont venus ? Ils devraient être les plus nombreux pourtant ! Peut être sont ils ailleurs... de l'autre coté du chateau... Je l'ignore. Peut etre Juju leur a fait peur avec ses menaces... Je l'ignore. Et il n'est plus temps d'y penser à présent... Allons j'y vais, veillons toute la nuit, et attendons l'attaque. Il fait bon dehors. Et puis... ce ne sera plus bien long...

Adieu peut être...

pnj

Elle était inquiète .... Soucieuse !! Elle venait d'apprendre l'assaut victorieux de l'Ost royale conduite par le Grand Maîre de France, Juliano di Juliani.

Elle savait Mys en première ligne de défense du château d'Angers et n'avait aucune nouvelle de Mono. Elle connaissait leur courage et craignait le pire ... Les combats avaient dû être sanglants et son coeur souffrait de savoir des êtres auxquels elle tenait à l'abandon, peut être bléssés ... sans soins.

Seule la prière pourrait maintenant les aider ...

Oh Très Haut !! Ayez un peu de compassion pour ceux qui se battent et ramenez moi mes amis sains et saufs

Mysouris

La bataille a été rude. J'en suis encore tremblante. Nous avons vu débarqué l'Ost Royale. Nous étions armées de lances, eux aussi. Nous étions une 40aines, eux plus de 200 à première vue. Nous avons vaillamment défendu le château. A l'aube nous y étions encore. Ils n'osaient pas user de toutes leurs forces. Sans doute avaient ils peur de nous massacrer. C'est si facile de faire un faux pas face à des hommes énervés de voir leur cause perdue d'avance.

Car en voyant les torches s'allumer une par une, en voyant les hommes de l'Ost Royal nous encercler, en voyant la mairie d'Angers prise, nous savions que nous ne tiendrions pas. Mais notre courage n'en a été que plus grand. Et nul n'aurait pu nous faire lâcher prise sans combattre.

Des ordres étaient donnés de toute part. Les hommes couraient partout, ou se cachaient dans l'ombre. Le but était de faire croire que nous étions plus nombreux, et en même temps de préparer l'assaut pour surprendre l'adversaire aux endroits critiques.

Ce n'est que dans l'après midi que l'assaut fut réellement lancé. Pour sur, c'était un spectacle à voir. Tout ses soldats se précipitant ensemble visant le même but. Ces cris de rage de nos hommes, et les cris d'encouragement des hommes montant à l'assaut. Chacun de nous savait ce qu'il devait faire. Aucun n'a renoncé à son devoir, malgré la peur, malgré un certain découragement parfois. Nous avons tous veillé toute la nuit et une bonne partie de la journée, attendant l'assaut, attendant la chute. Nous n'étions pas assez nombreux, nous ne pouvions que contenir l'assaut. Les murailles sont suffisamment hautes pour ne pas risquer une pose d'échelles. Aussi nous sommes nous regroupés aux portes, afin de les protéger. Mais le temps que nous compriment ce qui se passait, c'était déjà trop tard. Les portes battaient librement, grande ouverte, la moitié de nos hommes assommés ou tués, et le reste tentant vaillamment de se réfugier plus loin, ou de s'enfuir.

C'est là que j'ai vu Juju. Comme promis, je me suis efforcée de l'éviter. Jusqu'à cet instant, où je me suis trouvée face à lui. Je ne sais pas s'il m'a reconnu, mais moi oui. Aussi plutôt que de le combattre rompant ainsi ma promesse, j'ai tenté de trouver un autre combattant. J'eu à peine le temps de voir un signe de Juju, adressé à sa garde, avant de sombrer dans le néant, assommée. Quand enfin j'ai rouvert les yeux, c'était pour voir que tout était fini. Ceux qui s'enfuyaient étaient presque tous rattrapés, ceux qui avaient tenté une ultime défense étaient tombés aussi... Je me suis relevée, meurtrie par les nombreux coups de pieds que j'ai reçu au passage, montrant ainsi ma présence, et me suis laissée entraîner au dehors...

Juju m'a aperçu de loin a fait un signe et les soldats m'ont laissé partir. Je suis partie au bord du lac, me reposer, et me baigner. Mon moment d'étourdissement ne m'a pas laissé indemne. Dans une bataille comme celle ci, les soldats ne font pas attention à ceux tombés, et leur marche dessus dans leur course. Oh bien sur, ils tentent d'éviter de les écraser, car ils pourraient trébucher et tomber à leur tour, mais peu importe les coups délivrés au passage...

Que va t'il se passer à présent ? Je ne sais pas encore. J'attends les ordres de Smartfluid qui s'en ai sorti elle aussi. Voilà, c'est décidé : on ne fait rien aujourd'hui... pour tromper l'ennemi peut être. Ainsi la contre attaque aura lieu demain. Mais elle se fera sans moi.

Mes bras et mes jambes meurtries ne me permettront pas une nouvelle journée de bataille. Aussi... je préfère rentrer. Comme me l'ont dit Juju, George et d'autres, j'ai fait ce que je pouvais. Bonne chance à ceux qui combattront encore pour leur cause. Mais pour moi c'est fini...

Sur les rives du lac, j'ai vu Mononoke, il va bien lui aussi. J'en suis heureuse. Je suppose qu'il va rester ici malgrès les dangers. Je partirai sans doute demain à l'aube. Pour ce soir, il me faut me reposer.

Mysouris

Me voici partie. Abandonnant mes amis derières moi. J'espère les retrouver vivants.

J'ai à pein fait quelques pas que la tête me tourne déjà. Je crois bien que ce voyage sera long... bien long.

Je suis au milieu de nulle part. Juste entre Saumur et Angers. Je m'arrete quelques instants, pour me reposer. Mais je sens que je ne vais pas aller plus loin aujourd'hui. J'ai perdu mon cheval dans la bataille. J'ai mal partout, et mes pieds ne me portent pas tellement. J'ai du parcourir 10 lieues depuis la zone des combats d'Angers. Et me trouve à 10 lieues de ceux pour qui j'étais venue ici.

Mysouris

J'ai bien mal dormi cette nuit. J'avaois oublié déjà la terre dure, et les nuits courtes. Des chiens ou des loups ont hurlé à l'aube, et je me suis levée aussitot. Un bref reflexe m'a fait vérifier que tout mes biens étaient là. Ils y sont. Ouf, une vague de soulagement s'empare de moi.

Quand je me suis levée, j'avais mal partout. Courbaturée par les coups reçus, courbaturée par la mauvaise nuit, courbaturée par la marche d'hier.

J'ai trouvé une petite source où boire et me restaurer. Car là, se trouvait, abandonnée, une belle miche de pain. J'ai appellé, personne n'a répondu. La miche était dur, mais mangeable. Je l'ai prise. Il se passe des choses parfois qu'on ne comprends pas.

Au moment de me remettre en route, j'ai pensé à mes amis que j'ai abandonné. Je sais qu'ils comprennent pour la plupart que je n'avais pas vraiment le choix. Mais je m'en veux quand même. Je suis bien lâche sur ce coup là. Et dire que Mononoke me trouvait si courageuse lors de mon premier passage à Saumur. Cette journée sera longue, encore une.
Par Aristote, amis, pardonnez moi, je vous en prie. J'avais tout mis dans cette guerre pour vous aider, et voilà que je m'en retire si près de la fin. Mais la fin de qui, la fin pour qui ? Vous, moi, tout le monde ? C'est dans cette inquiétude que je suis partie. Je savais en vous rejoignant que votre action, bien que noble était des plus dangereuses, et des plus incertaines. Malgrès cela j'étais partie, et aujourd'hui que me reste t'il ? Que vous reste t'il ? Une dame en fuite, des morts, des blessés, des prisonniers, et que sais je encore.

Je me suis trouvée un baton pour m'appuyer. Ma jambe droite me fait beaucoup souffrir. Le pied a enflé, et je me demande si elle n'a pas plus souffert que je ne le pensais. Ce bâton, permet à mon corps comme à mon âme de se reposer un peu, du lourd poids que ma fatigue et mes remords leur impose.

Ce soir, si tout va bien, je devrai arriver à Saumur.

Vadikura

Citation:

Saumur 14 mars 1455,

Chére Dame.

Notre premiére rencontre fut un peu hasardeuse, que dire d'autre. Je vous ai croisé sur un chemin et n'ai pu resister a la tentation de vous dépouiller!
Ma seule excuse vous étiez en touraine, et je me trouvais sur ces chemins pour répondre a l'arrogance de certaine compagnie Franche.

Je vous ai apercu dans notre bonne ville de Saumur puis d'Angers et n'est qu'un regret celui de ne pas eu avoir plus de discernement!

J'ai apprécié votre compagnie et attends de vous revoir bientot. Me reste quelques 985 choppes avous payer pour régler ma dette!

Bien a Vous

Vadikura
Capitaine d'Anjou

_________________

Penthiévres parce qu'il en faut bien!

Mysouris

Me voici coincée en Anjou. Kilia m'a fortement déconseillée de poursuivre ma route, vue le nombre de troupes en mouvement un peu partout.
Du coup, puisque je suis coincée ici, autant que je me rende utile. Pour commencer j'ai vendu mon pain à Kilia. Puis j'ai rejoind un groupe, et je fais ce que me dira mon supérieur. Je me remets entre ses mains.

Il se peux que ses actions me fassent trahir la royauté, et bien, c'est que c'est mon destin. J'ai tout fait pour fuir le combat après la 1° défaite. Aristote en aura décidé autrement, voilà tout !

Juju, pardonne moi si tu peux et que tu juges mon action comme une traitrise à la couronne.

Mysouris

Aujourd'hui encore, je protège la mairie. Je vais sans doute faire ca encore tout ce week end. Avant de tenter de repartir vers le Berry, peut être en faisant un détour et en passant par le Poitou, pour être pllus tranquille sur les routes... Enfin ma cheville me fait encore mal, elle est bleue comme si j'avais pris un coup de marteau de ma forge dessus, et est encore toute enflée.

Je pense qu'elle n'est pas cassé, sans quoi je ne pourrai sans doute plus marché. Mais je n'ose pas trop m'appuyer dessus pour le moment. Aussi je garde la mairie en étant assise devant la porte. Bien sur, il faut que je fasse attention à ne pas m'endormir au soleil de cette fin d'hiver.

J'espere qu'il n'y aura pas d'attaques, ni aujourd'hui, ni un autre jour où je suis ici. J'espere que Juju ne pourra rien me reprocher...

Une habitante d'ici m'a demandé pourquoi j'aidais l'Anjou alors que j'avais eu des problèmes avec l'Anjou il y a un moment. Je lui ai expliqué, que c'était le Poitou qui avait unproblème avec l'Anjou, et lui ai parlé de mon procès ici. C'était d'ailleurs la 2° fois dans la journée que j'en parlais. Beucheumeu était procureur lors de l'affaire, et il s'en souvient. Il m'a dit, qu'il avait failli se trouver avec Vadikura, Patitiy et Nastyjuju lors de mon agression. Une chance que lui et Dea se soit trompés de route ce jour là. M'en serai pas sorti avec 5 personnes sur le dos...

---fromFRtoucoul

Une rencontre fortuite dans une taverne.

Saumur au matin.

La bataille fait rage toute la nuit mais la mairie reste aux mains des angevins. Ce devait être la nuit du sang pour nos ennemis, elle le fut mais pas simplement pour eux.
Une nouvelle fois je ne suis pas fier de moi. Je blesse à mort un homme. Il devait être père ou mari de quelqu'un. Je le surprends au détour d’une des ruelles jouxtant la mairie. La lame de mon épée lui transperce le flan, il ne m’a pas entendu arriver. Au moins n’a-t-il pas vu venir sa dernière heure.

Durant le reste de la nuit, ce ne sont qu’attaques et replis. Nos assauts sont vains, la mairie tient.
Le soleil se lève enfin. Je suis toujours vivant. Je rejoins mes amis, tous sont saufs. Au moins une bonne nouvelle !

Un songe m’envahit, le souvenir d’un poète. Ces paroles sont de mises maintenant

La guerre

L’Histoire en est remplie
De l’antiquité à nos jours
Elle fait toujours battre les tambours
Et coûte de plus en plus de vies

Certains disent qu’elle a évolué
De sale elle devient noble
La paix semble morte
Elle n’est peut-être jamais née

Leurs causes ont bien changé
Seul l’orgueil est toujours présent Toujours déclarée par les dirigeants
Mais c’est le peuple qui se fait tué
Elle aspire à la domination du monde

Elle aime le sang, l’agonie, la peur
Elle haie l’ amour, la vie, le bonheur
Elle prend la Terre pour une tombe
Verrais-je un jour le monde sans elle?

Quand ira-t-elle se faire juger par l’être éternel?
En attendant, je mène une vie blasée
C’est affreux mais rien ne semble me choquer

Zodelius m’entraine dans une taverne, lieu de trêves. Je n’ai pas envie ayant déjà deux duels en préparation. Je comprends les saumurois mais que diable, qu’ils cessent de nous insulter et de nous provoquer alors que nous cherchons tous un havre.
Pourtant ce matin le calme est présent, je suis désabusé par nos chefs, par cette guerre mais je suis fidele à mon Roy.

Nous entrons dans la taverne, les personnes présentes semblent aussi fatiguées que nous le sommes. Angevins et membres de l’Ost sont attablés. Pas de visages connus mais dans les méandres d’une discussion, un nom attire mon attention

Mysouris.

Une bien charmante dame !
Elle me rappelle qu’elle fut mairesse de Thouars dans un passé maintenant révolu.

Aristote , que sa présence me comble de bonheur. Un bonheur simple…..

Qu’il est agréable de discourir avec elle. Sa douceur contraste avec les armes et l’équipement qu’elle porte. Les souvenirs remontent maintenant…….
Nous restons ainsi quelques heures, parlant du temps passé, de son engagement envers la cause angevine.

J’espère la croiser une nouvelle fois.
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Mysouris

Hier la mairie a été assailli, je ne comprends pas, apparemment nous nous sommes perdus dans ma lance, car nous n'avons pas participé. Mais ce n'est que partie remise, je suis toujours mon chef de lance aujourd'hui.

J'ai été en taverne bien longuement ce matin, comme souvent en ce moment... La guerre me lasse, et j'ai besoin de boire pour oublier un peu.

J'ai appris que des ennemis s'étaient incrustés dans nos lances. Comment pouvons nous alors défendre la ville correctement ? Je me le demande bien.

Ca commence à être tendu dans les tavernes, les Angevins prennent tout étranger pour un ennemi, et les ennemis voudraient pouvoir s'y reposer. Néanmoins malgrès tout ca, j'ai rencontré un jeune homme, Toucoul, qui m'a invité à venir le voir au Poitou après le guerre, si nous sommes tout deux encore de ce monde. Je n'y manquerai donc pas !

J'ai communiqué par pigeon avec Juju, tout est calme en ce moment à Angers à ce qu'il m'a dit, mais peut etre ne me dit il pas tout. Il m'a assuré que les routes sont libres et que tout bandit est mis en jugement imédiatement.

Mysouris

Bon sang de bois ! Jazzette est terrible, elle veut que je pactise avec l'Ost. pire que je leur livre des ressources. Les affaires sont les affaires m'a t'elle dit. Norf, je me bats contre eux, et je devrais les ravitailler ? Enfin... c'est elle qui est propriétaire du mandat que je porte. J'ai eu beau en faire à peu pres qu'a ma tête depuis mon arrivée ici... je peux pas lui désobéir.

Néanmoins, j'ai pu arriver après de vives négociations à convaincre Jazzette de me laisser vendre des carcasses à Smartfluid plutot qu'à l'Ost. Il m'a fallut plusieurs heures à subir les : mais les affaires sont les affaires, je vends au plus offrant, tu rentres chercher des marchandises après, et autres discours Jazzien de la sorte, mais au final j'ai eu l'autorisation de me rendre à Angers pour vendre du blé à l'Ost et vendre des carcasses à Smart.

Et je me suis dit, que si déjà j'étais à Angers... autant voir ce qui s'y passe et tenter de reprendre la ville si les habitants sont d'accord.

J'ai louer un nouveau cheval, non sans mal. Je pourrai ainsi aller tranquillement à Angers demain, sans me faire mal au pied plus que nécessaire. Il faudra que je pense à me faire soigner en rentrant de ballade, mais c'est pas encore pour tout de suite...

Mysouris

Me voici à nouveau sur la route. Je suis partie vers Angers. Fixou à tenu à me mettre dans un groupe pour quand je reviendrai défendre Saumur. J'espère seulement que je reviendrai...

J'ai hate d'arriver, et de faire mes transactions, puis de repartir vers où, je l'ignore encore.

Juju m'a expliqué par pigeon, que tous les membres du conseil provisoire sont étrangers. J'espere que je ne vais pas créer d'incident diplomatique...

De plus les Angevins ont été un peu stupide, je pense. D'après ce que j'ai compris, ils sont partis en emportant tout ce qui se trouvait au duché, y compris les matières premières servant à construire les murs et les armes, mais surtout à consolider les mines. A présent ces mines menacent de s'effondrer et risquent d'être fermées. Ce qui engendrerait une perte de place sur le marché du travail angevin... Mais Jazzette a aider Wonderbidule, qui m'excusera si j'éorche son nom, mais je ne le connais pas en entier. En effet Wondertruc ne sait pas bien combien de ressources demande l'entretien d'une mine, et Jazzette l'a aidé à trouver le fer pour garder la mine d'or ouverte... C'est Saumur, là d'où je viens de partir, qui devra livrer les ressources... J'aurai pu le faire, si j'étais partie plus tard... Dommage...

Mysouris

Voilà, mes marchandises ont été livrés. Je retourne faire le plein à Saumur, et puis j'en profiterai pour défendre la ville.
J'ai l'impression que c'est en train de se calmer... L'ardeur des premiers jours a disparu pour ne laisser plus que quelques combattants dans chaque camp.
Je n'ai pas pu voir Juju en taverne, mais j'espère le voir plus tard, peut être à mon prochain passage ici.

Je ne visiterai pas le Maine cette fois, je crois...
Je crois que je vais bientot quitter la région, partir me reposer un peu au Berry, avant de reprendre la route, toujours plus avant, toujours plus loin, toujours en voyage...

Pour l'heure je retourne à Saumur. Personne n'a voulu de mon bois et de mes beaux fruits, tant pis... je les mettrai à nouveau à mon retour ici.

Mysouris

J'ai rencontré Tgigi qui m'a remis 100 pains pour nourir la population angevine. Il a un chargement de fer pour le duché. Cortex, un habitant angevin, m'a soutenu que les royalistes ne faisaient rien pour l'Anjou. J'ai tenté de lui prouver le contraire, sans être sur d'y etre parvenue.
Le conseil cherche à ce que l'Anjou souffre le moins possible de la guerre, et c'est pour cela que Tigigi est ici. Pour pouvoir faire fonctionner les mines grace au fer berrichon. Mais peut etre ne se rendent ils pas compte ici, de ce que le conseil fait pour eux. Tigigi c'est fait appeller royaliste du coup. J'ai bien évidemment pris sa défense.

Aujourd'hui je suis au repos, je travaille pour un habitant. J'ai piqué l'emploi à Fixou, mon chef de lance. Il n'était pas très content, mais ne m'en veux pas. Tant mieux. Je resterai définitivement ici tant qu'une menace plane, ensuite je rentrerai au Berry pour me reposer et soigner mon pied qui malgrès les quelques soins que je lui donne reste bleu et enflé

Mysouris

Me revoici à défendre la mairie. Encore et toujours assise sur les marches de la place à observer tout ce qui se passe alentour. Je ne vois presque plus de soldats, mais il n'empeche que je dois surveiller, alors je surveille.

Les Bretons ont attaqué le Maine. Je n'adhère pas à ce nouveau conflit découlant de celui d'Anjou. Que l'on se batte pour sa liberté d'accord, mais pas chez le voisin... Enfin cela ne me concerne pas cette fois ci je n'y prendrai pas part. Le Duc de Bretagne est retenu prisonner en Anjou à ce que disent les rumeurs. Je comprends que les Bretons veuillent récupérer leur Duc, mais pas de cette facon. Enfin, la voix des hommes est bien mystérieuse parfois... Attendre et Voir ?!

J'espère que je n'aurai plus à défendre longtemps encore ici. Juju viens de faire une déclaration publique, je verrai alors ce qui en découle. Suivant le cas c'est la fin, vraiment la fin, de la guerre cette fois, ou alors ca en redevient le début.

Mysouris

Aujourd'hui je peche. Les jours deviennent monotomne, un jour à pecher, un jour à défendre, un jou à aider un paysan, un jour à défendre...

George m'a dit par pigeon que les fetes du nouvel an Berrichon aurait lieu du 15 au 30 avril, il faut donc que j'y soit ! Je note cette date ici pour ne pas l'oublier. Et puis au pire ca me fera une excuse pour me retirer d'Anjou.

Mysouris

Norf, j'aurai du défendre la ville aujourd'hui. Mais à la mairie il est dit que seul le groupe 5 défend. Et je suis dans le groupe 2, j'ai donc gaiement été à la pèche. J'espere que la ville ne sera pas prise par ma faute. Je m'apercois que je note beaucoup de choses dans ce carnet, tant que quelqu'un qui le lit sait presque tout sur moi, ma vie, mon passé, mes joies et mes erreurs. Mais il ne sait pourtant pas tout. Car je garde des secrets au plus profond de moi. Des secrets que je n'écrirai pas, jamais, même ici, où je dis presque tout.

En péchant tout à l'heure j'ai écris une petite bafouille, rien de bien grand, mais qui vale la peine d'être gardé :

Marchant toujours, le coeur vaillant
Y allant gaiement sans arrières pensées
Souriant aux passants et aux marchands
Oubliant soucis, mais pas amitiés
Unissant les mains pour aider
Riant devant d'autres gaités
Ignorant tout ce qui fait de la peine
Soir et matin je me promène

Je ne sais pas ce que j'ai ce soir, mais je me sens bizarre. J'ai presque envie de me jetter dans le lac là si près de moi. La monotonie d'ici ? La discution d'avec Smart par pigeon ? La mélancolie de mes amis ? ou de Saint Aingan ? Je ne sais pas... En tout cas... je me sens pas en train et en gaité comme d'habitude. Ca m'a pris comme ca d'un coup, sans que je comprenne comment. Je péchais gaiement, et ca m'est tombé dessus sans prévenir...

Tritium où est tu ? Tu me manques, le sait tu ?

Mysouris

Voilà c'est fait. Ces mots suffiraient à définir ma journée. Néanmoins je vais détailler un peu les évènements, histoire que dans 2 ou 3 mois je me rappellerai encore de ceux ci.

Nous sommes partis de Saumur il y a 3 jours à présent. Nous avond mis une journée pour nous rendre ici à Angers. Et hier, la décision a été prise de prendre le chateau. Durant toute la journée, j'ai tournée en rond, j'ai vu mes camarades s'en aller par bandes, complotant, préparant leurs plans. La bataille devait avoir lieu à 4h dans la nuit. Pour ma part, j'ai passé la journée à me reposer à flemmarder et à me questionner. Devais je participer à la prise du chateau et braver ainsi la justice. Et surtout devais je rompre la promesse d'avec Juju consistant à ne pas contre-attaquer. La tention était de plus en plus forte. Et je n'avais toujours pas pris de décision. Certains me voyaient la tête dans les mains et se demandaient, puis me demandaient ce qui se passait. Je ne pouvais rien dire. C'était mon combat. Avant l'assaut je devais déjà choisir mon camp, faire mon combat intérieur.

Finalement, je me suis décidée. J'ai attendu longtemps, très longtemps. Et à peine avant l'attaque, j'ai décidée d'attendre et de voir ce qui se passait. Personne ou presque ne surveillait le chateau ! Mes compagnons de route, que j'avais si longuement aidé à la sauvegarde de Saumur avancaient toutes armes dehors en hurlant. L'euphorie de la bataille m'a poussé et je me suis retrouvée sans vraiment comprendre comment à me frayer un chemin jusqu'à la salle du conseil.

Mais le temps que je prenne ma décision, tout était fini. Je voulais qu'il n'arrive rien à Juju. Je voulais savoir s'il était sur place comme je le soupconnais, et l'aider lui autant que mes autres amis. Je voulais aller dans la salle du conseil et lui dire que tout était perdu, ou je ne sais pas vraiment, mais je voulais y aller. Mais il était trop tard, quand je suis arrivée, Beucheumeu montait sur le trone ducale et se proclamait Duc de la reprise d'Angers.

Ainsi Angers fut reprise, je n'ai pas eu encore de nouvelles de Juju. Y était il, qu'est il devenu ? je l'ignore. J'espere qu'il va bien, qu'il était sur le front Breton, et pas ici.

Je vais à présent participé à la défense et sauvegarde d'Angers, avant de reprendre la route vers le Berry pour y feter dignement le nouvel an Berrichon à grand coup de Bug.

Il me reste une chose à accomplir ici. Recueillir les signatures de ce conseil ducal Angevin.

---fromFRDea

A ma plus grande fan (oui bon j'ai toujoyus révé d'ecrire ça),
Merci pour ton aide !!!

Dea .
_________________

... et Maman Buse (par alliance, faut pas pousser non plus)

---fromFRDea

Dea a écrit:

A ma plus grande fan (oui bon j'ai toujours révé d'ecrire ça),
Merci pour ton aide !!!

Dea .

_________________

... et Maman Buse (par alliance, faut pas pousser non plus)

---fromFRDea

Euh désolée on peut pas effacer là?

_________________

... et Maman Buse (par alliance, faut pas pousser non plus)

pnj

Je poste par solidarité avec Dea, elle n'assume pas bien de faire des boulettes à outrance.

Sinon j'ai été ravi de te croiser en taverne et je te remercie de ton soutien depuis le début de l'invasion de l'OST. Merci pour tout et à bientôt j'espère.

Beuch

pnj

Mysouris,

J'aurais aimé te connaître dans un autre contexte et pouvoir passer plus de temps avec toi en taverne. Néanmoins, je suis très heureux d'avoir partager cette aventure avec toi.

Merci beaucoup pour ton engagement à nos côtés, j'espère que l'on ne perdra pas contact.

Tu as du caractère et tu es un personne pleine de ressource, bonne continuation !

Fixou.

Mysouris

Ca y'est je commence le voyage de retour. J'accompagne Fixou à Saumur, puis je reste là bas pour les défendre encore jusqu'à la fin de la semaine. Ensuite, je m'en retourne chez moi, au Berry. J'arriverai tout juste pour les festivités du Nouvel An

Mysouris

Norf de norf. Sans Jazzette, je m'ennuierai sans doute beaucoup plus. Alors que je m'apprétais à prendre la route demain pour le Berry, me voila obligée de faire un saut à Angers. Il est vrai que c'est ma faute, j'ai oublié mon mandat ducal, et n'ai rien vendu de ce qui m'avait été confié.

Heureusment que j'avais pas trop bu, enfin presque, ce matin, et que j'avais pas pu m'engager dans la maréchaussé. Car j'ai pu partir de suite pour Angers. J'ai contacté Smartfluide, elle a besoin de pain, j'en ai. Demain j'en mettrai à pas cher sur le marché avec son autorisation. Pour le soir lui vendre la suite. J'espère que ca ira.

Ensuite, il faut que je me débarasse des fruits et du bois, avant de pouvoir, enfin, rentrer sans risque de me voir finir entre les doigts de Jazzette. Pour le moment, elle m'a plutot promis une cuite à ma revenue.

Allez, je me dépèche à présent, la route est pas très longue, mais dès que je marche longtemps, j'ai à nouveau mal au pied. Faudra que je pense à me faire soigner tout de même. Je pensais que cette douleur passerai vite, mais ce n'est pas le cas...

Mysouris

Norf, Jazzette m'a épuisée avec ce détour en plus vers Angers. Enfin, j'ai vendu son pain... quand au reste... le Cac ne réponds pas, Kila non plus, je ne peux pas non plus inventer des marchés qui n'existent pas...

A présent je rentre, quoi qu'elle me disent, je rentre et ne repars plus avant quelques temps, enfin je l'espere. Car je sais qu'une fois rentrée, on me dira : tu veux pas aller là ? allez Mys s'il te plait. Et moi j'irai comme toujours. Mais il faut que je pense à moi pour une fois. Que je soigne ce pied, une bonne fois pour toute, et que je me repose.

Je rentre à pied, je pense que je n'aurai pas la force de rester à cheval, épuisée comme je suis. A pied au moins, je m'arrete quand je veux, où je veux, et je repars quand je veux.

Vivement mon retour en Berry !

Mysouris

Me voici enfin sur la dernière étape de ce long séjour. Je devais partir m'offrir un appartement à Angers, et un autre à Tours, puis aller jusqu'en Franche Comté voir ma soeur dans le besoin. Finalement je me suis fait raquetter le 2° jour de voyage, j'ai attendu attendu elle n'ai jamais venue l'amende de ces malfrats. Puis j'ai poussé jusqu'en Anjou où circulait rumeurs de guerre. Rejointe à Chinon, la maudite par Mononoke.

J'ai combattu longtemps, offrant de ma sueur et de ma lame à l'Anjou. J'ai rencontré de braves gens, parmi les Angevins et l'Ost. J'ai du défendre Juju du mépris et de la haine des combattants pour l'Anjou. Pour finalement rompre ma promesse faite a Juju et reprendre le chateau et Angers.

Dans la première bataille, je me suis blessée, et j'ai encore une douleur lancinante dans tous le pied et qui remonte parfois à la cheville, m'empechant de me tenir à cheval.

Mais voila Saint Aignan. Voila mon village, les amis qui m'attendent. Je reviens, enfin. Dix fois j'ai dit à Juju, j'ai dit à George que je revenais. Dix fois je suis restée combattre. Mais à présent je rentre. J'y suis presque. 10 lieues à parcourir dans la journée. Je sens que je vais prendre mon temps, regarder les bourgeons qui se réveillent, les oiseaux qui chantent gaiement le retour du printemps.

Depuis peu les dernière congère de neige ont fondu laissant place partout à la verdure, au renouveau. C'est ce renouveau que l'on fetera durant quelques temps en Berry en fetant la nouvelle année. Comme les hirondelles, je rentre avec le printemps. Comme les cigognes dont me parle ma soeur de Franche Comté, je rentre de loin, non pas comme elle en distance, mais la guerre est aussi éloignée de la paix que les cigognes le sont de chez elles en hiver.

Une Dame migrateur, voilà ce que je suis devenue au fil du temps. Comme tout un chacun, j'avais commencé ma vie dans un pays. C'est la seule partie des Royaumes que je n'ai pas revue !

Mais pour l'heure, je rentre dans ma terre d'accueil, la seule qui après de si longue pérégrination m'offre un retour mérité, et le réconfort dont j'ai besoin après un si long périple. La seule vers qui j'ai envie de revenir en ce moment. Et comble de joie, c'est ce que je fait ! Je reviens ! Et je ne repartirai plus avant quelques temps, enfin, je dis ca tout le temps, et à chaque fois, je repars tout de même... Mais j'ai vivement envie d'aider cette Terre qui m'a accueilli, de l'aider à grandir encore, et pour cela de m'investir politiquement parlant pour elle.

La politique, 2 choix, FIER avec George ou PLB ? Mon choix est fait, ce sera le PLB monté par Juju. Pourquoi ne pas aller avec George et mes autres amis ? Parce que c'est trop simple, parce qu'en allant au PLB, j'aurai une autre vision des choses, parce que je me ferai sans doute d'autres amis ainsi. Et pour moi la politique ne doit permettre de se mettre sur la goule verbalement que lors des campagnes, idéalement le reste du temps tous devraient travailler ensemble. J'espère pouvoir ammener cette union au sein du Berry où je vois depuis longtemps PLB vs FIER, chacun crachant sur l'autre...

Mais il est temps de commencer ces 10 derniers lieues et de rentrer au pays ! Peut être vais je passer par la forêt, cela me fait un détour, certes, mais elle doit être si belle, sentir si bon en cette mi-avril. Peut être verrais je de courageux bucherons à l'oeuvre et pourrais je leur souhaiter le bonjour. Allez c'est décidé je pars pour la forêt !

Une chanson me trotte dans la tête, et si les paroles changent constamment, aujourd'hui je me contente de la siffloter gaiement.

Mysouris

Me voici rentré. A présent, je vais fermer ce carnet pour un moment, du moins je l'espère. Mais je sais déjà au fond de moi que je repartirai, reprendrai la route et ce carnet pour encore raconter chaque jour ce que je vis sur les routs des Royaumes.

Il me faut aller voir ma forge, soigner mon pied, entretenir mes champs, bien des choses que je n'ai plus faites depuis longtremps maintenant. Et puis surtout, il faut que j'aille en taverne, et que je salue de vive voix mes amis rester ici à m'attendre !

Mysouris

Exceptionnellement, bien que n'étant pas en voyage, j'ai envie d'écrire un peu ce soir.

Les conditions sont anormales, je suis asise sur une coté de la salle qui accueille en ce jour le grand bal de la nouvelle année au Berry ! Je lève la tête et bien des gens me regardent assez surpris. C'est peu courant je le leur accorde une Dame qui écrit pendant que toutes les autres dansent, discutent, boivent...

La soirée est bonne, tout à commencé par l'arrivée des invités. George m'a dit en avoir invité un certain nombre lui même. Je souris rien qu'à la pensée de voir George courir à droite et à gauche pour ramener du monde. Toutefois, avec l'autorisation de Jazzette, bien que tardive, mais oublions cela, j'eu le privilège et l'immense plaisir d'écraser les pieds de George au cours d'une danse des plus endiablées. Norf, je ne sais pas danser, qu'est ce qui m'a donc poussé à lui demander cette faveur ? La joie sans doute, d'être ici, d'être tout simplement.

La musique se finissait à peine qu'une autre commencait déjà. Une cadence que je connaissais bien mieux que la 1° danse. Une marche, pas besoin de compte compliqué, de pas anormaux ou autre subterfuges pour m'obliger à marcher sur le pied Ducal tous les 4 mouvements... Une simple marche, facile, concrète, ce que je fais tous les jours,mais en plus souple et plus agréable. Mais une marche tout de même.

Norf, rien qu'a repenser à la manière dont s'est terminée cette danse, j'en suis confuse... Oubliant où j'étais, je me croyais en forêt tranquilement à marcher tout en discutant de l'air du temps. Quand soudain, je crus rencontrer une branche morte ou une racine et m'étalais de tout mon long. En réalité c'est la robe, cette traitre de robe sur laquelle j'avais réussi à ne pas marcher jusque là qui s'est sournoisement glissé sous mon pied. Heureusement, George m'a aidé à me relever et nous sommes retournés vers Jazzette qui attendait sur le bord de la piste.

Les laissant discuter, je me suis servie un verre de poire, excellente d'ailleurs. Et quand je levais à nouveau la tête, je vis mes 2 amis réunis dans une même danse. Instant magique, je n'osais détourner mes yeux de Jazzette qui danse est bien meilleure danseuse que moi !

Puis écoutant et regardant partout je continue la soirée, tranquilement.

Ma cheville me fait à nouveau souffrir... Tout ca à cause de cette robe, je sais maintenant pourquoi je ne la porte pas souvent. J'irai me faire examiner demain. Il est temps qu'elle guérisse enfin pour de bon !

En attendant la soirée se poursuit, et je vais fermer mon carnet et ranger ma plume. J'apercois Jazzette qui se dirige vers un petit groupe, je vais voir si je peux me joindre à eux.

Mysouris

Je le savais ! Je le savais que je repartirai vite !
Me voici "engagée" par Jazzette pour les manoeuvres militaires du Berry. Bien sur comme je travaillais déjà à ma forge hier je suis partie en retard aujourd'hui. Mais qu'a cela ne tienne, j'arriverai demain à Bourges pour m'intégrer à la lance de Jazzette.

J'espere que cela ne durera pas trop longtemps, j'ai des haches à forger.

Mysouris

Bon, bin... Jazzette est peut être douée en commerce, mais pour ce qui est de diriger une lance... elle a encore des choses à apprendre. Elle a perdue la moitié de sa lance en route, et quand il a fallu rentrer, elle nous a dit : Suivez moi ! Mais elle n'est allée nulle part..;

Enfin, j'ai fait 2 aller-retour à Bourges pour pas grand chose, sauf m'apercevoir qu'on avait piquer les cléf de mon appartement durant mon abscence ! Je dois dire que cela ne m'a pas telement enchanté... Il semblerait qu'un écriteau ai été mis sur ma porte, et que la serrure ai été changé, de facon à prétendre mon appartement en vente, et à m'empecher d'y entrer ou de chercher mes affaires. Mais dans leur grande mansuétude, ceux qui ont fait ca, m'ont permis de me loger gratuitement, dans une chambre miteuse, à la taverne du coin.

Il faudrait que j'aille voir à Lyon si le même cas c'est produit ou non.

Je retourne à Bourges la semaine prochaine pour voir si cela c'est arrangé... Si ce n'est pas le cas, j'en ferai appel au Roy lui même

Mysouris

Voilà déjà 3 jours que je suis repartie. Vers l'Artois, en passant par la Bourgogne et la Champagne. Je dois y vendre du fer, 18 jours de voyages en tout.
Mais arrivée à Cosnes, je me suis aperçue que j'avais oublié d'aller voter aux élections ducales. Et donc me voici de retour sur mes pas, en direction de Sancerre pour aller voter avant de repartir. Je vais voir pour négocier avec Jazzette pour revenir tranquillement, en prenant le temps de m'arrêter à Sainte Ménéhould, lieu de mon enfance. Et puis ensuite de trainer un peu encore en passant peut être par Cosnes, de là je ne serai pas loin de la Franche Comté, mais je n'y passerai pas pour le moment.

Décidément, malgrès mon entrée en politique, je m'ennuie toujours autant à ne pas bouger, et je préfère de loin voyager ainsi avec mon cheval et mon carnet.

Je suis sur une liste ducale, mais je n'ai pas grande chance d'être élue, si tel était pourtant le cas, je reviendrai le plus rapidement possible pour participer pleinement à ce à quoi je me suis engagée. En attendant je sers le Berry, à ma manière.

Mysouris

Après être repassée rapidement par Cosne, me voici au dessus de Tonnerre et je verrai passé Sainte Ménéhould, berceau de mon enfance demain dans la journée. J'ai fait une absurde bourde... En partant je me suis dit que 100 écus suffiraient pour le voyage. Mais j'avais oublié que je voulais manger des fruits, et que sur place, je devrai acheter du pain. Aussi, je me retrouve avec à peine 8 fruits, 12 écus et 2 champs à labourer... C'est la peur des bandits qui m'avaient fait poser tous mes biens dans ma propriété. C'est bien la première fois que j'ai peur ainsi avant de partir. Mais ce sera la dernière où je ne prends pas toutes mes affaires !

Mysouris

Et voilà, à force de marcher, de penser à mon enfance, je me suis plantée de route. Il fallait prendre à l'est au petit pont après Sainte Ménéhould, et moi j'ai pris plein ouest. Bien sur, j'ai marché 10 lieues pour rien avant de m'en rendre compte. Et aujourd'hui je me retrouve à faire un voyage qui aurait déjà du être fait ! Norf de norf ! Ca m'apprendra à flemmarder, à regarde la belle campagne de Champagne et à me demander si le raisin sera bientot mur.

Bah du coup j'arrive à Compiegne ce soir, j'en profiterai pour me reposer à l'auberge. Dormir dans un lit, c'est toujours mieux que le sol humide. Mais quand même j'aurai du être arrivée ce soir ! Norf. Enfin... pas bien grave tout ca tout de même.

Mysouris

Finalement ce détour a été profiteur. Le Marchand Ambulant d'Artois arrive demain, en même temps que moi. De plus j'ai pu me reposer un peu à Compiègne, et discuter en taverne. J'ai rencontré une jeune dame en détresse qui s'est fait attaqué lachement sur la route. Elle m'a demandé si je pouvais l'escorter un moment. Je l'accompagnerai donc jusqu'à Peronne où j'arriverai demain.

Là bas je pourrai vendre mon fer, recevoir mes pains et reprendre le chemin inverse vers Sainte Ménéhould. Cela fait si longtemps que je n'ai pas revu son lac que j'en trépigne d'impatience. Vivement que j'y sois.

Maeva83

Dame Mysouris

C'est grand honneur et réel plaisir pour moi de laisser une trace de notre rencontre dans votre précieux carnet

.
J'ai été ravie de traiter avec vous et de bavarder un peu de nos expériences réciproques.
Votre sagesse ma ouvert les yeux sur des calculs alambiqués et saugrenus

que je m'apprêtais à faire, et je vous en remercie sincèrement car nous avons gagné beaucoup de temps

.
Je serai ravie de traiter à nouveau avec vous et parfaire ainsi mes connaissances à votre contacte.
Je vous souhaite un bon retour en espérant vous revoir très bientôt.
Amitiés
Roxy
_________________

Mysouris

Ah voici une affaire rondement mené. 30 minutes de négociations au marché, le temps de vendre les 1700kg de fer. Ca c'était la partie simple.

Ensuite il a fallu me vendre le pain. La consigne de Rox était de me le vendre à 1 écu pièce. Elle me dit : achete le à 12 écus, vends le à 11 et rachete à 11.
Ne réfléchissant pas trop sur le coup, je dit que c'est bon comme ca. Mais un instant après je me rends compte que non, c'est pas bon du tout... Ca fait du pain à 12 écus la miche !

Je le signale à Rox, et nous avons alors passé plusieurs heures à tenter de trouver LA solution pour vendre ce pain au prix du contrat. Finalement, je l'ai acheté 2 écus, revendu à 12 et racheté à 11, et voilà... Tout ca pour 13 miches de pain !

A présent me voici sur la route du retour, arrêt prévu pour Compiegne, et Sainte Ménéhould où je passerai 2 jours je pense.

Ensuite 5 jours à cheval et je suis chez moi. Jazzette sera contente devant cette belle berouette de pièces d'or.

pnj

Bigboss prit sa plume pour laisser une petite note dans le carnet de voyage de Dame Mysouris qu'il avait pu croiser en taverne à Compiègne
Dame Mysouris,
Je me permets de laisser un message dans votre carnet, comme vous me l'avez si gentiment demandé.
Votre passage à Compiègne, bien que rapide, fut agréable, et je vous souhaite bonne route et bonne continuation dans la suite de votre voyage.

Mysouris

Revoici Compiègne. Le voyage de retour s'annonçait bien, jusqu'à ce que Jazzette ne m'envoie une liste de courses supplémentaires. Enfin, c'est les joies des marcheurs. Et puis c'est Jazzette quand même, que puis je faire que de tenter de la contenter ?

J'ai passé une bonne partie de l'après midi en taverne, à discuter, de choses et d'autres. On a fait une jolie bataille pour engueler le portier qui faisait sortir tout le monde impertupablement.

J'attends la réponse du maire avant de pouvoir me remettre en route. Mais viendra t'elle avant mon départ pour Sainte Ménéhould ?

---fromFRArnegonde

Flattée par la demande de Dame Mysouris de laisser un mot dans son carnet, Arnegonde prend la plume et tente de s'appliquer à écrire correctement.

Au plaisir de vous revoir peut-être, vous à la vie si bien remplie et moi au printemps de la mienne.Bonne route .

Mysouris

Sainte Ménéhould, me voici revenue ici. Je ne pensais pas y parvenir un jour. Sainte Ménéhould, lieu de ma naissance en des temps où peut de villages avaient vu le jour. Depuis la population n'a cessé d'augmenter, des villages se sont créés. Je suis partie, toujours plus avant, laissant là mon passé, toujours pressée ou vagabondant à mon gré.

Mais aujourd'hui me voici ici, dans le seul but de revoir le lac sur lequel j'ai testé ma 1° canne à pêche. Dans le seul but de me remémorrer des temps anciens, où tout allait bien. Des temps où la vie était rude, mais joyeuse tous les jours. Des temps où les tavernes servaient aux mariages joyeux. Des temps où l'on pouvait trouver un coin pour être amoureux, sans risque de se voir désigné du doigt par les autres villageois. Mais un temps aussi, où les tavernes n'offraient pas la possibilités de se cacher. Tout était dit à haute voix, par tous. Ainsi, la vie de la taverne était elle diférente de celle de maintenant.

Je me souviens de ce concours, où Mat avait lancé une improvisation : Pourquoi les petits pois sont rouges ? J'ignore qui avait participé, qui avait gagné, mais ce que je sais, c'est qu'on a fini la journée en une bataille rangée... de petits pois. Certains croyaient qu'ils étaient verts, d'autres les disaient rouges au sang bleu, et d'autres encore s'en fichait mais les lancaient avec adresse.
Quelle partie de plaisir, nous avions eu là.

Je me souviens aussi, de cette rencontre un soir, Frere Nico était assis là, souriant, confiant et sage. Je l'ai écouté longuement, j'ai appris de lui, et aujourd'hui je suis encore son enseignement.

Je me souviens aussi de ce mariage où je n'étais pas invité, mais où je me suis retrouvé témoin, parce que le témoin avait oublié de venir. C'était le mariage de Mat. C'est ce soir là que j'ai rencontré Messire Prothas. Le lendemain nous nous sommes revus, et... mais laissons le reste de cette histoire.

Tant de bonheur, tant de bonne humeur ici. Et un jour je suis partie, pour la Bourgogne, rejoindre Prothas. Le début de mes malheurs en sommes. Mais aussi le début de tant d'autres bonheurs. Mat en me disant au revoir, avait la larme à l'oeuil de voir ses amis partir. Frere Nico, Prothas, Mysouris... et qui encore ? Bientôt ce fut lui.

Aujourd'hui me voici de retour. J'ai profité de ce court jour pour prendre ma barque et allée sur le lac doré, peché. J'ai peut etre perdu la main, mais ne reviendrai pas vain. Aujourd'hui la ville à changé, les tavernes ont fermées, d'autres ont ouvertes. Aujourd'hui dans l'une d'elles je rencontrai 2 jeunes filles me ressemblant beaucoup. Peut etre avons nous un ancètre commun dans le coin... Je discutais avec elles, et pris conscience, que le village n'avait changé qu'en apparence. Les gens y sont toujours accueillant, les tavernes charmantes, la bière agréable, et les dicussions intéressantes.

C'est pourquoi, lorsque demain je reprendrai mon chemin, je serai heureuse de m'être arrétée ici, d'y avoir passée la nuit. C'est pourquoi je ne regrette pas mon choix, mon halte dans ce pays qui fut mon 1°.

Mon point de départ ne deviendra pas mon point d'arrivé. Car depuis j'ai grandi, j'ai murri, et est d'autres amis, ailleurs, d'autres envies, rien n'est plus pareil pour moi. Et c'est pourquoi je rentre au Berry. Ravie.

Mysouris

Sainte Ménéhould, petit village
Lieu de ma naissance
Maintenant quand j'y pense
C'est là que j'ai été sage
Alors jeune et sans prétention
J'ai grandi sans rébellion
Jusqu'au jour où je suis partie
Vers une autre pays

Aujourd'hui je reviens
Aujourd'hui je suis de passage
Dans ce qui fut mon petit village
Mais encore je me souviens
De mes tous premiers tours
Dans la taverne des alentours
C'est ici, oui mes amis
Que vous m'aviez accueilli

De revenir ici,
Je me trouve réjouie
Ah que de bon souvenirs
Ah que de bons délires
Mat le Troubadour
Frere Nico le Sage
Prothas qui fut mon amour
Etaient de ce village

J'en suis partie un jour
Et depuis multiples détours
M'ont empechés
De regagner
Ce petit coin de paradis
Où autrefois j'ai grandi
Je ne pensais pas revenir
Autrement qu'en souvenir

Mes pas m'ont conduit là
Et ce soir je dormirai
Sous le ciel étoilé
Là où je péchais
Comme ces soirs d'été
Où je sombrais là bas
Sur les berges du lac
Etendue parfois dans une flaque

Me revoici sur la route, ce séjour à Sainte Ménéhould m'a permis de retrouver un tas de souvenirs que je croyais perdus. J'ai trouvé plus vieux que le vieux Krocodil d'Artois. Il s'agit de, norf j'ai perdu son nom déjà.

Enfin, je repars avec mes 2 poissons, et mes souvenirs, vers Saint Aignan. J'ai raflé tout le lait présent ici. 74 litres pour moins de 10 écus le litre, c'est Jazzette qui sera contente. Avec un peu de chance je trouverai de la laine et du blé à Cosne ou ailleurs.

Hirnan

Que de voyages ! En lire les minutes serait aussi long que d'aller de Sainte ménéhould à Troye à cloche pied. J'avoue que je ne me risquerait ni à l'un, ni à l'autre.

Dussé-je être couverte de l'opprobe publique pour ma fainéantise.

J'avais gardé souvenance du nom de Mysouris lorsqu' Akias avait naguère (au vu de l'âge de Mysouris, tout est relatif !) tenté de reconstituer des archives, de retrouver les souvenirs de Sainte Ménéhould.

Aussi ai-je été ravie de la croiser ce jour-ci.

Aprés avoir échangé une bonne demi-heure pour constater que nous n'avions point de souvenir commun (10 mois de différence d'âge fairont toujours la différence), il nous est apparu que malheureusement pour Mysouris, j'étais la plus ancienne habitante de la ville qu'il lui ait été donnée de voir pendant son escale.

Je carins que sa quête de jouvence en ait quelque peu patie. Puisse-t-elle revenir vite pour voir de vrais anciens.

pnj

Golitor de Compiegne en voyage à Sainte Ménéhould a écrit:

Dame Mysouris, j’ai été enchanté de faire votre connaissance
Dans une taverne du lieu de votre enfance
Si j’avais prêté plus d’attention à ce que vous griffonniez
Nous aurions pu discuter poésie plutôt que mon alcool renier

Je fus tout de même honoré
De vous voir accepter
Nous sans quelques précautions
Deux verres de boisson

La soirée fut des plus agréables
Vous découvriez mon humour affable
Vous vous êtes même prêtée
A quelques facéties grimées

Au plaisir d’à nouveau vous rencontrer
Sur les routes ici ou dans votre contrée
J’arrêterai de parler du temps passé
Qui vous rend mélancolique et prostrée

Cette fois j’espère que vous me ferez
L’honneur de boire sans raison garder
Et qu’en d’autres lieux d’autres temps
Vous vous laissiez aller à la fête pleinement

Mysouris

C'est sur la route que je m'arrete ce soir pour prendre un peu de temps pour écrire. Mais vite, car il pleut et ce n'est pas agréable d'écrire sous sa capuche en prenant garde de ne pas mouillé le carnet.

Donc demain je me trouverai à Tonnerre. En attendant je laisse passer l'orage sous une pierre qui semble là exprès pour moi.

Mysouris

Norf de norf, je me suis endormier hier. Tant et si bien que j'ai oublié de partir. Cela me retarde encore d'une journée sur le voyage. Jazz va finir par m'avoiner vraiment si je continue comme ça.

Néanmoins me voici à présent sur la route vers Cosne. Peut être là bas y trouverais je laine et blé comme demandé. Sinon, je rentrerai enfin.

Mysouris

Cosne non plus n'a rien à m'offrir. J'aurai du rester à Sainte Ménéhould et ramener 5 ou 6 berouettes de lait à Jazz. Enfin... Je vais me remettre en route et rentrer chez moi au plus vite. Je vois d'ici la frontière.

Apparemment passé la bruine matinale, il devrait faire beau aujourd'hui. Me le disent les oiseaux chantant gaiement, et les nuages noirs filant vers le fond de la Bourgogne. Je m'en vais vers le ciel bleu. Vers le beau pays du Berry.

J'ai entendu dire que Juju rentrait cette semaine. Je devrai arrivé chez lui en même temps que lui !

Mysouris

Revoici le Berry, et avec lui s'annonce la fin de ce voyage ci. Je serai à Saint Aignan demain. Je me presse sur la route, je sens mon cheval pressé d'arriver. Il est fatigué le bougre. Aussi je vais pas en écrire plus aujourd'hui.

Mysouris

Fin du voyage pour cette fois. J'ai fini par arrivée à Saint Aignan, après un détour par le chateau de Juju, où il donnait réception pour son retour et la présentation de sa fille. J'y suis arrivée vêtue de mes habits de voyage, et je dois dire que si j'avais su qu'il faisait quelque chose comme les festivités qu'il a organisé, j'aurai mis autre chose. Enfin... Smart, qui l'accompagne partout, m'a aidé à me vétir d'une facon plus présentable.

Cette journée fut belle. Amis, jeux, et buffet. Mais j'ai aussi rencontré Zivapa la Bohémienne. Elle avait installé sa petite roulotte sur invitation, et proposait à qui le souhaitait de se faire tirer les cartes au tarot. Je ne sais ce qui m'a conduit chez elle, mais j'ai bien fait. J'y ai gagné une amie, qui voyage comme moi. Et une réponse à la question qui me turlupine en ce moment.

En effet, Juju m'a proposé d'officialisé l'amitié que j'ai pour lui, et réciproquement, en me proposant de devenir son vassal. Je ne savais que faire... Les cartes ont dit ceci :

Tout d'abord l'Hermite qui est sensé me définir si j'ai bien tout compris. Il m'évoque la marche incessante que je fais. Zivapa a rajouté à cela que je suis indépendante, et murit mes décisions... que je suis pour l'heure comme un peu en retrait, mais que j'ai envie de faire le tri dans ma vie. Il indique que j'ai choisi la reflexion avant de prendre ma décision.

Ensuite est venu l'Amoureux : qui semble être symbole de doute, de conflit entre le bien et le mal... Il annoncerait les contraintes de la vassalité.

Puis nous avons découvert la Roue de la Fortune qui indique qu'un chemin est fait de multiples choix. Pour Zivapa c'était lié aux voyages, à la liberté. Mais cette roue indique surtout que c'est à moi de choisir. C'est mon destin.

Pour poursuivre nous avons trouvé le Soleil, qui éclaire les chemins, les vies et toutes choses. Il évoque la réussite. Mais aussi une forte personnalité qui refuse d'être à un role inférieur. Ce qui ne cole pas avec la vassalité...

Enfin, nous avons trouvé après un calcul laborieux la Justice. Elle indique que c'est à moi de prendre la décision. Celle qui se relevera juste pour moi, suivant mes attentes. Elle indique aussi que la décision une fois prise est irrévocable.

Pour finir Zivapa a conclu ainsi : Alors... Les Tarots vous voient comme une personne indépendante et réfléchie... un peu solitaire... Sur votre chemin d'ambition, les obstacles seront dus à une forme de tyrannie, d'exigences et de conflits... un manque d'entraide. Cela bien sûr m'a fait penser à votre description de la vassalité, et non point à l'autre choix. Les côtés positifs de ce chemin ce sont les opportunités, les évènements inattendus... les cycles de la vie... le changement... cela bien sûr me fait plutôt penser à la vie de voyage... Et pour conclure, nous avons le soleil qui représente là la maîtrise, la prise de décision... et non point le fait d'être aux ordres de quelqu'un mais plutôt de diriger... Puis vient le conseil en synthèse : Prenez soin que votre décision corresponde à vos vraies aspirations, aux vôtres propres car elle sera irrémédiable. Voilà ce que je lis mais songez-y à l'occasion, et peut-être qu'au regard de votre propre vie, vous en ferez lecture différente.

Après cette lecture des cartes, j'ai trouvé un autre sens à ma devise : Attendre et Voir. Pour moi jusque là, elle parlait de l'attente dans le bon sens, c'est à dire ne pas montrer d'impatience face au destin. Savoir prendre ce qu'on a, et pour le reste, voir ce qu'on aura demain. Mais à présent, j'y ai trouvé un autre sens, moins glorieux. Peut être indique t'elle que je ne suis pas capable de prendre une décision moi même, et que je préfère attendre, et voir ce qui va m'être imposée.

Quelque part, je sais que c'est vrai et faux. Mais là n'est pas la question pour le moment...

Après cette scéance, j'espérais y voir plus clair, mais ce fut presque le contraire. J'en sortit un peu penaude, et errait un moment dans les jardins à réfléchir. Je sais que Juju ne m'imposerai pas ses choix. Mais cela reste assez confus pour moi encore à présent. Si je ne suis pas d'accord avec ce qu'il me demande de faire, j'aurai toujours crainte, non, en fait pas crainte, plutot, remords parce que je ne l'ai pas suivi, mais cela est mon problème et non le sien. Bien que cela ne m'empêche pas de mettre en doute cette proposition. C'est un tournant dans ma vie, et je ne sais toujours pas vraiment ce qui est important pour moi... sinon marcher. Mais je sais que Vassal ou non, rien ne m'empechera de marcher... Norf, je ne sais que faire... J'ai l'impression de ne pas avoir toutes les cartes en mains. Et pourtant, Zivapa les a tiré pour moi.

Pour l'heure, il me faut aller me reposer, et laisser un peu ma reflexion se faire seule.

Mysouris

Ah bin te voilà... Je suis partie en voyage... Et j'ai même pas pris le temps d'écrire dans tes pages. Enfin me voilà bientôt de retour. Un court voyage pour acheté de la laine à Guerêt. 6 jours de voyages, pas grand chose en somme.

Mysouris

Non je ne voyage pas, mais alors pourquoi te prendre toi petit carnet de voyage ? Pour une raison simple, la guerre est venue frappée à ma porte.
Ce matin, alors que j'allais à ma forge tout allait bien, semblait il. Mais au coup de clocher suivant, j'entendais des rumeurs affirmant qu'une armée Tourangaine approchait.

Je n'y ai pas cru, j'ai continué à forger... Toute la journée j'ai vu des lances s'armées, des corps d'arme se lancée, et des hommes et des femmes courir partout. Ce soir, Jazzette m'a dit : viens dans ma lance, je n'ai pu que refusé, l'épée chaude est à ce point commencé qu'il m'est impossible d'arrêter le travail maintenant.

Pourvu que le village tienne bon, demain j'irai renforcé l'armée se pressant contre les murailles. J'entends à présent les hommes parler fort pour se donner courage, et je me demande ce que je fais encore ici. Mon coeur sonne fort dans ma poitrine au rythme des pas des gardes sur le chemin de ronde. Mon marteau brandie je pourrai intervenir, mais non, j'ai cette épée à finir.

Par Aristote, que Saint Aignan tienne et que demain je puisse me joindre à la défense. Sinon... je prendrai le chemin de la reconquête.

Mysouris

Saint Aignan en ces temps de guerre. Ce soir, je suis troublée, plus que d'habitude ? non peut etre pas. Mais je le suis pour plusieurs raisons. La première est que cette guerre ne se déroule pas autant qu'on eu pu le croire... C'est à dire que les Tourangeaux ne bougent pas ne tentant rien contre nous, du moins rien d'autre qu'une prise de nos forêts. La deuxième est que depuis quelques jours je me demande ce que je fais ici. Pourquoi je ne peux rien faire pour défendre mon duché ? Du moins rien d'autre que d'attendre presque aussi lâchement que les Tourangeaux que la mort ne me tombe dessus.

Par Aristote, que ne ferais je pas pour être sur une route, dans une armée à bouter ces ennemis hors de chez nous. Apparemment ils se sont perdus, raccompagnons les chez eux, et qu'on en finisse ! Mais non, rien, rien, rien. Nous attendons sagement que l'ennemi attaque, tout en sachant qu'il ne le fera pas. Une armée à nous, voilà ce qu'il nous manque à présent. De quoi nous défendre, et combattre l'assaillant.

Mysouris

Trois armées devant Saint Aignan, Trois armées seulement. Trois armées rien que pour nous, petit village du Berry. Faisons nous si peur que cela à ces Tourangeaux ?

Cette nuit j'ai veillé sur la muraille. Je viens seulement de me réveiller de cette nuit éprouvante. Mais comme toujours, rien, pas l'once d'une attaque. Chaque nuit, tant que nous pourrons voir leurs oriflammes flottées au bas de nos murailles, je veillerai. Demain, serais je encore en vie ? Sans doute, vu la couardise des attaquants Tourangeaux. Ils ne savent faire qu'une seule chose, nous saper le moral. En cela ils réussissent plutôt bien les bougres. Mais nous ne nous laisserons pas faire. Jamais !

Ce soir, je reprends ma place au côté des hommes qui auront décidé de me suivre. Je leur indiquerai la position à tenir, et ensemble nous veillerons. Ensemble nous tiendrons si l'ennemi se donne la peine de nous attaquer enfin.

Mysouris

En vie, je suis en vie. Le temps s'annonce beau. Les lucioles décollent. Vais je pouvoir me reposer aujourd'hui ? Je l'espère. Invectives lancées par delà les murailles tôt ce matin. Pourquoi donc les lucioles nous fuient ainsi ? Vont elles partir vers un autre village ?

La peur se fait encore sentir. Mais le danger semble s'être éloigné, un court instant. Des rumeurs se lèvent, disant que l'on aperçut armées en marche se diriger vers Châteauroux. Aristote, pitié pour nous. C'est là bas qu'est notre armée !

Amis tenez bon, armez vous de courage autant que d'épées ! Si je pouvais je vous rejoindrai ! Mais je suis coincée ici.

Mysouris

La fin est proche qu'il disait l'autre... Mais avait il tord ou raison ? La mort se fait sentir, chaque jour un peu plus. Châteauroux résiste, mais à quel prix ? La vie au Berry n'est plus qu'une suite de morts sans nombre. Tourangeaux, Berrichons, tous réunis dans la même paix. La paix éternelle, celle d'Aristote.

Cela fait quelques jours que je fais un rêve, toujours le même. Je suis dans une armée sous les ordres de je ne sais qui. Nous sortons vaillamment, courageusement, combattre l'ennemi de Touraine. La bataille fait rage. Un coup d'épée, menée d'estoc, de main de maître. Une main que je ne vois pas. Une main qui brise mon attaque d'une manière fulgurante. Hurlante piétaille, ne servant qu'à faire marcher les chevaux dans des herbes moins hautes... Pourtant c'était bien sur un cheval que je me trouvais juchée. Sombre bataille. Mordante épée qui me fait choir. L'herbe est douce, le sol est dur, la bataille est pleine de bruit. Et moi je gémis, longtemps. Un trou noir soudain. La bataille a pris fin. Court choc entre deux titans armés. Sombre jour, un de plus, pour le Berry. De nombreux blessés se relèvent. D'autres se font ramasser par les médecins. Tourangeaux, Berrichons s'aident sur le champ de blessés et de morts. Chacun guidant l'ennemi de l'heure d'avant à retrouver ses hommes gisant. Parmi tout ces blessés, je me cherche, et ne me trouve pas. Parmi tout ces vivants, je me cherche et ne me trouve pas. Où suis je ? Ame perdue dans une guerre qu'elle n'a pas voulue. Petite Dame, grande Voyageuse, ignorant son triste sort. Une chose est sure, je ne me relève pas.

Chaque fois, je me réveille, en sursaut, en sueur. Mon lit, mon château, comme si de rien n'était. Mais je sais que c'est faux. Je sais que ce rêve pourrait bien être réalité dans quelques jours... Qu'Aristote me guide. Qu'il me permette de mourir avant d'avoir pu donner la mort moi même, si mourir je dois. Tourangeaux rentrez chez vous ! Nous ne voulons plus de morts, nous avons peur d'icelle, comme tout le monde. Mais nous ne voulons encore moins de vous chez nous. Du moins avec vos armes. Repartez, je vous en serai gré, et sans doute tout les Berrichons encore debout le seront il aussi. Mais victoire ainsi aura déjà laissé trop de marques dans nos mémoires pour que nous n'ayons envie de venger nos morts.

Par Aristote, jamais je ne tuerai si je peux l'éviter. Amitié, paix, justice, liberté sont pourtant des mots qui me font prendre les armes. Et c'est en ces valeurs que je crois, et c'est pour elles que je défends ma Terre, mon Berry.

Adieu peut être, vaillant journal. Nul ne sait quand le mort frappe. Mais tous savent qu'elle frappe souvent en ce moment.

Mysouris

Toujours rien en vu de Saint Aignan. L'espoir fait vivre en ces jours sombres.
J'ai écrit à Tritium, je lui ai fait part de la situation. Il m'a répondu, il n'aime pas l'idée que je parte détruire quand lui s'acharne à sauver des vies... Je ne peux que le comprendre.

Mais, c'est mon Duché, c'est mon Berry, mon Village et mes Amis. Je ne peux laisser tout cela sombrer sans faire un geste pour les sauver. Et ce geste passe par les armes.

En ce jour, la lance que je dirige a rejoint l'armée dirigée par Scanx. Une boule dans la gorge, et l'estomac noué, j'ai ordonné à mes hommes de s'aligner et ensemble nous nous sommes présentés. Un contrôle de routine pour vérifier notre armement, et nous voilà dans l'armée. La peur se fait sentir, grandissante. Malgré elle, tout le monde semble joyeux et insouciant. Sans doute nous faut il faire semblant pour ne pas risquer la destruction avant l'heure par notre propre peur. Tout le monde rit, va en taverne, ou se détend d'une partie de dés.

Ma lance est prête, nous le sommes tous depuis longtemps en fait. Notre armée vaincra, ou ne vaincra pas. Mais au moins nous aurons essayé.

Une fois les hommes en ordre, et leurs équipements vérifiés, je leur ai laissé quartier libre pour la journée. Retour au campement ce soir. De mon côté je suis allée m'installer sur la muraille pour écrire. Je regarde par dessus nos murs, je vois nos forêts, nos champs et loin de la fumée me fait penser à Chateauroux.

Au Berry, si tu savais,
Tout le mal que l'on t'as fait

Mais même pour chanter le coeur me manque. Allongée sur le mur d'enceinte, je vais dormir un peu, tant que je le peux encore. En espérant que le rêve ne revienne pas...

Mysouris

Cela fait maintenant plusieurs jours que nous attendons. Quoi ? On ne le sait pas. Mais nous attendons toute la journée avant de pouvoir travailler enfin, lorsque toutes les offres d'emploi sont parties.

Je dépéris, j'ai besoin de bouger, de me promener et non pas de rester ainsi à ne rien faire. Chaque jour j'occupe mes hommes par de vagues manœuvres. Il nous faut apprendre à former un groupe compact. C'est cela qui nous sauvera pendant la bataille.

Mais de bataille il n'est point encore question, et en attendant on attend, tristement. Je repense à mes voyages. Je repense à mes premiers faits d'armes. Je pense à Tritium à chaque instant. J'aimerai qu'il soit à mes côtés pour m'aider dans la tache lourde et difficile de diriger quelques hommes.

Toutefois cette expérience m'a donné envie de m'engager dans l'armée. Peut être le ferais je, si le coeur m'en dit encore à la fin de cette guerre qui me semble devoir durer éternellement.

Je me promène sur les murailles tout le jour. Le soir, je rentre à ma forge, et m'occupe du mieux que je peux, avant d'aller inspecter mes hommes. Quelques tisanes avalées en taverne et puis je rentre à ma demeure. Jamais ce château ne m'a semblé si austère qu'en ces longs jours d'attente. Il va me falloir penser à le redécorer dès que possible !

Mysouris

Un cri dans la nuit. Un ordre lancé à un bout du campement. Ricochets entre les chefs de sections. Chacun est prévenu. Lever des hommes déjà couchés. Mise en rang pénible pour certain après journée de manœuvres. Un ordre, un seul est donné. Soldats ! En rang, en ordre ! Et en avvvvvaaaaaant !

Immense armée qui se met en branle. Hommes soudés, marchant au pas. Cadence infernal pour marche infernal. Cette fois on y est ! Notre départ est là. Nous partons. Murmures dans ma section. Où partons nous ? Si je le savais... Nous partons, et c'est déjà bien. Nous traversons la forêt immense environnant Saint Aignan. Bruits de métal dans la nuit. Armures et armes s'entrechoque presque gaiement au rythme des pas. La forêt est grande, l'orientation difficile, bientôt je ne sais plus vers où nous nous dirigeons. Losses ? Chateauroux ? Je l'ignore.

Tout en marchant, je repense à mon erreur du matin. Un ordre trop vite et mal mené. Au lieu de dire au soldat Crategos : on suit le meneur, j'ai dit au capitaine que Crategos était renvoyé. Ni une ni deux. On ne plaisante pas avec les renvoie dans l'armée. Surtout en cette période de guerre. Nul demande de confirmation ne me sera demandé. Et Crategos sera bien renvoyé sans avoir le droit de s'exprimer. Au moins, restera t'il vivant.

Sortie des bois, une ville au loin, une ville qui porte drapeau Tourangeau. Sommes nous à Losses à Chateauroux ? J'essaie de m'aider des étoiles pour connaitre notre direction. Mais les nuages bas m'en empèchent. Temps pis, nous avançons.

Un pas, un autre. Un pas, un autre. Marche forcée fatiguante. Je suis à bout. Les autres hommes fatiguent aussi. Enfin, nous nous installons sous les remparts. D'aucun s'exclame : C'est Chateauroux ! Les armées sont parties ! Nous montons le camp avant d'aller inspecter la ville endormie. Une taverne ouverte, quelques uns entrent pour se rafraichir. Mais bien vite, nous voyons qu'en effet il n'y a plus d'armée ici. Nous repartons au campement. Sommeil bien mérité. Nous sommes arrivés à Chateauroux. C'est heureuse que je me glisse dans ma couche, et que je sombre bien vite dans le sommeil du soldat heureux.

Mysouris

Flo est redevenue maire de Chateauroux. Une bonne chose de faite. Il nous reste à reprendre la ville dans le Berry et à finir notre reconquête.

Je vais aller voir Flo pour lui demander de mettre un petit mot dans mon carnet, si elle veut bien.

Dame_floryne

Mysouris lui a demandé un petit mot sur ces carnets. Alors voilà.

Châteauroux n’avait plus les armées tourangelles en ses murs. Châteauroux se réveillait doucement après ces 10 jours d’occupation.
Châteauroux avait décidé de reprendre en main son destin et Sa mairesse légitime organisa une révolte. Echec. Qu’à cela ne tienne, on recommence demain.
Le lendemain : armées berrichonnes en vue. Arrivage massif de berrichons venant soutenir Châteauroux dans sa reconquête de son village.
Et dans cette foule, Mysouris. Apportant avec elle du ravitaillement. Bienheureuse Mysouris qui pensait aux berrichons.
Elle n’avait pas les fonds suffisants et n’avait pas encore repris la mairie, aussi l’envoya t-elle vers une berrichonne de confiance qui avait encore quelques écus de la mairie. Changement de mains de marchandises.
Nouvelle révolte. Ouiiiiiii réussie.
Elle allait pouvoir reprendre la gestion
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Mysouris

Nous revoici à Saint Aignan. J'ignore quand nous repartons, si même je repars. Quelques jours pour réfléchir à tout cela seraient les bienvenus. Je tourne et retourne dans mon esprit torturé les différents choix qui s'offrent à moi. Et je ne sais pas quoi faire, je m'interroge sur mon avenir, et je ne trouve aucune réponse me satisfaisant pleinement.

Mysouris

Ce matin, en rangeant ma forge, je t'ai retrouvé, petit carnet, camarade des chemins. En ce moment tout me donne goût à repartir, le ferais je ? Je l'ignore encore. Mes amis tentent de me retenir, mais mes chausses me démangent. La guerre pourrait bien éclater n'importe quand, mais peu importe la guerre.

Je fus maire, et ne le suis plus, je fus conseillère ducale, et ne le suis plus, que faire à présent ? Je n'ai plus d'obligations me retenant ici, plus que mes amis, mes habitudes. Et je te retrouve carnet de voyage, m'invitant une fois de plus au départ sur les routes. Que faire ? je l'ignore. Réfléchir, prendre du temps sans doute. Ai je seulement le temps de réfléchir ? Attendre et Voir, ou Voir sans Attendre ?

Je vais reposer ce carnet, tenter de l'oublier, peut être ne plus le voir... peut être ou peut être pas. Adieu donc petit carnet de voyage. Reste sagement là à te languir, moi je reste ici sans partir.

Mysouris

Il suffit d'un rien parfois. Une lettre et quelques mots pour faire changer d'avis la personne la plus déterminée. Alors que n'eut il pas fallu pour me faire changer d'avis ? Mes amies m'avaient vaincus, les mots triomphants sur l'envie. Mais, sans doute ne pouvaient elles pas prévoir que le lendemain je repartirai tout de même. Il n'a pas fallu grand chose pourtant, quelques mots bien écrits, un appel au secours d'un pays en guerre. Il n'en fallait pas plus pour que je prenne mes affaires et que sans plus attendre je prenne la route.

Il fait froid, je me souviens avoir voyagé l'hiver, mais quel froid. Je n'arriverai pas avant quelques jours, je vais en direction du Maine. Traverser la Touraine n'est pas une chose aisée, et je dois dire que chaque bruit, chaque ombre me fait peur à chaque instant.

La nuit tombe vite, et je dois m'arrêter sans avoir eu vraiment l'impression d'avoir avancer. Demain où serais je ? Aristote le sait sans doute, moi non. Comment ai je pu partir, laisser mes amies ? Je l'ignore, et sans doute est ce mieux ainsi pour le moment, je verrai déjà leur réaction à mon retour. Si je reviens ai je envie d'ajouter. Car je pars sur un chemin dont le retour est incertain, car je pars pour détruire et tuer ou pour être détruite et tuée, car je pars pour guerroyer...

Ma route devrait être tracée, droite, large et lumineuse, mais chaque instant de ma vie la voit tortueuse, sombre et parfois elle me fait peur. Un jour il y aura un voyage de trop, j'y pense parfois le soir en regardant mon feu de camp et sa fumée monter vers le ciel étoilée. J'y pense parfois en écoutant un geai crier à mon approche pour que je ne le dérange pas. J'y pense parfois en voyant un tas de noix laissé à l'abandon par un écureuil apeuré de m'avoir trouvé sur son chemin. J'y pense parfois en sentant mon cheval frémir dans la brume glacée. Mais encore plus souvent je n'y pense pas, car cela ne sert à rien, si ce n'est à se mettre peur au ventre sans raison apparente.

Aujourd'hui il me faut rester fidèle à ma pensée, il me faut aller aider mes amis dans le besoin, mais en même temps il me faut éviter au maximum de semer chaos et désordre sur mon passage. Mon cher Frère Nico, mon cher ami, je me remet entre tes mains, guide ma route comme tu l'as toujours fait, guide mon épée, qu'elle blesse sans tuer, guide mon bouclier qu'il part pour me protéger.

Mysouris

Il est des voyages qui sont monotones et d'autres pleins d'imprévus. Celui ci fait parti de la 2° catégorie. En chemin tard dans ma journée, j'aperçus un feu de camp. La peur m'a pris puissante, et je voyais des hordes de bandits en face de moi. Mais ce n'était que les ombres des 2 personnes réunis là. Soudain je me souvint, je devais rejoindre Amberle et Shanamir en ce jour. Je couru aussitôt à leur rencontre, mais le temps que je ne sorte de mes fourrés, que je ne redevienne présentable et ne remonte à cheval, ils étaient partis, sans moi, las d'attendre sans doute. Alors, je me mis en route sur la route que je pensais qu'ils avaient pris. Demain me donnera raison ou tord.

Mysouris

Pas réussi à les rattraper... je vais devoir traverser la frontière seule... Un peu peur.

J'ai attendu toute la journée, j'espère que la nuit me portera chance. Sinon, priez Aristote pour moi. Je fonce tête baissée dans la nuit froide et glacée. Je fonce sur mon cheval, espérant ne m'arrêter qu'à Montmirail. Il est temps de se lancer. Il est temps...

Mysouris

Finalement j'avais traversé la frontière sans encombre. Cela me rappelais un vieux souvenir, une histoire de frontière à traverser aussi, une histoire de marchand ambulant qui passait. Mauvais souvenirs.

J'ai eu bonne surprise en arrivant. Un ancien ami, Zegaut, est là. Il fait parti de la Licorne et m'a aperçu à mon arrivée. Il a eu du mal à croire que c'était bien moi. Je dois dire que moi aussi j'ai eu du mal à le reconnaitre. Il a changé. Cela ne nous rajeuni pas...

Jason

Madame,Pour avoir leu le plaisir de vous rencontrer en taverne de Montmirail, et d'en ressortir sous votre charme.

Madame mes hommages
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Lysesl

Dame Mysouris, ce fut un plaisir de vous rencontrer à Montmirail,
J'espère que nos chemins se croiseront à nouveau, et que vous aurez l'occasion de découvrir Montmirail dans une période plus calme.

Bonne route
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Syriuss

Syriuss regrettait une chose après avoir fait la connaissance de cette charmante personne qu'est Dame Mysouris

Il avait pas donné son adresse à Agen pour l'inviter , il était sur que sa futur épouse Claudicus serrait heureuse de connaitre une telle personne

Il vint le faire ici même
Dame Mysourit , si vous passez par Agen , faite nous l'honneur de passer quelque temps chez nous , vous avez tant a conter ,a nous faire connaitreet je vous remercie pour le bon moment passé en taverne
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Mysouris

Un temps de repos en un monastère du Maine, puis une rentrée vers Saint Aignan en catimini. Il parait que le Berry et la Touraine ne peuvent plus se voir, ça ne date pas d'hier. Mais ce qui est plus récent, c'est la fermeture des frontières de la Touraine avec le Berry. Fermeture ? que nenni, j'ai pu passer comme un pigeon voyageur... Mais à peine arrivée à Saint Aignan, j'ai eu à peine le temps de vendre mes productions accumulées durant mon absence, et de jouer, que dis je de me faire plumer de 96 écus au ramponneau par George, que me revoila déjà en mouvement. Ce n'est pas ce que j'avais prévu. Mais peu importe pour le moment. Je suis avec Chloé, Chloé qui a envie de voyager elle aussi. Escalibur nous en veux un peu, parce qu'on part sans elle, mais je reviendrai la chercher et nous partirons ensemble alors.

Décidément la frontière est mal gardée, nous sommes encore passé facilement. Peut être cette fois est ce du à Wandrian qui a un acte commercial à faire en Touraine ? Mais tout de même pour une frontière gardée, on a pas vu grand monde sur le chemin.

Il parait que la Touraine à changer, et bien, en m'arrêtant à Losses je verrais bien. J'ignore ce qu'a prévu Chloé pour la suite. Une fois n'est pas coutume je me laisse guider pendant mon voyage, et je profite du paysage.

Mysouris

lettre de bienvenue à Losses a écrit:

Mysouris

pnj

Scipio sur la demande de Mysouris deposa un mot dans son carnet de voyage.

Citation:

Paddy_versifiet

Citation:

_________________

Mysouris

Me voilà à Sancerre. Mon voyage se termine t'il ? ou bien un autre plus court commence t'il déjà ?

J'ai eu le plaisir de retrouver Drizz, bien que sa présence ici est mauvais signe pour son couple. Mais notre joie de nous revoir est merveilleuse. Je suis connue ici, bien plus que je ne le pense, comme toujours. Populaire moi ? Je dirai non, mais tout me prouve le contraire.

J'ai reçu une lettre surprenante aujourd'hui. Une lettre d'un ami de TimViking. Une lettre qui m'a apporté souvenirs et joies autant que tristesse. Tim, un vieil ami parti trop tôt trop vite, comme tant d'autres.

Peut être un jour irais je à la rencontre de cet homme qui m'a écrit aujourd'hui. Nous pourrions parler de notre ami commun. Mais pour l'heure, il me faut décuver la cuite que ma offert Drizz pour mon retour, et il me faut ensuite finir par annoncer mon retour à mes amis du PLB. Car c'est un peu pour eux que je suis revenue si vite, sans quoi je serai en Franche Comté actuellement.

Mysouris

Après quelques jours passé à couper du bois, à boire et discuter en taverne, je reparts. Direction Bourges. J'ignore ce que je vais y trouver, j'ignore même si mon appartement existe encore. Je verrai bien. En tout cas je n'ai plus un denier sur moi et si je n'ai plus d'appartement c'est en prison que j'écrirais.

Pour l'heure je reprends mon bâton, ma cape de laine pour me couvrir et je vais sur la route. Parfois je crois entendre le cri d'un loup, mais ce n'est que le vent qui siffle entre les sapins. Je grelotte, et je me sentirai mieux si j'étais en groupe, mais j'avance pourtant.

Un pigeon d'Escalibur m'apprend qu'elle part aujourd'hui et cherche des compagnons pour faire la route. Elle part pour Bourges elle aussi. J'aurai eu ce message plus tôt... je serai partie avec elle... Norf de norf

Mysouris

De Bourges je ne me souviendrai que d'une seule chose... Mon appartement à la porte close. Je pensais que depuis ce temps, le serrurier avait fait son travail. Il n'en est rien, je ne peux toujours pas entrer dans mon appartement qui doit sacrément sentir le renfermé depuis tout ce temps.

Résultat, je suis rentrée à Saint Aignan. Les élections municipales approchent. George sera t'il encore candidat ? Les élections ducales approchent aussi. Serais je élue ? Nous verrons bien. En attendant j'ai retrouvé ma forge, et me suis remis au travail.

Mysouris

Dans une vie pleine de rebondissements, il est des choses qui changent, il en est d'autres qui ne changent pas.
Ainsi durant presque 1 an, je n'ai presque pas bougé, car les choses changent. Mais durant cette année, j'ai pourtant bien bougé, car les choses ne changent pas. Mais ce voyage contrairement à tous les autres permet d'être ailleurs tout en restant au même endroit.

Tu ne me croiras jamais, toi qui ne changera jamais et qui me sera toujours fidèle, toi mon carnet de route, toi mon compagnon des jours de solitudes sur des routes peu fréquentées. Tu ne me croiras pas quand je te dirais que ce que je viens de vivre, et de finir pour le moment, c'est un voyage intérieur. Une sorte de transumance de l'âme, du corps et de l'esprit. Ainsi durant un an j'ai laissé mes pensées vagabonder de chemin en chemin. Libres elles ont dévalées les pentes, et se sont retrouvées cernées par d'autres pensées qui n'étaient pas les mêmes. Prisonnières elles se sont prises sur un chemin sans savoir ensuite s'en détourner. Et oui, j'ai fait de la politique.

La politique c'est un chemin ardue, tortueux et dans lequel on se perd toujours. Il faut savoir reconnaître les signes sur sa route pour ne pas s'égarer et se retrouver seule en moins de temps qu'il ne faut pour s'arrêter prendre une bouffée d'air. Il s'agit de rester en groupe, de trouver une pensée qui fera office de guide et de bâton de marche. Elle doit être ferme, solide, et surtout ne jamais faire défaut. Cette idée j'avais cru la trouver. J'ai du la perdre en route, et cela fut le début de ma déroute. Une bande d'amis, ensemble sur un même chemin, allant vers un même but, un horizon parfait dans notre champ de vision. Seulement, un coup à droite, un coup à gauche pour traverser une route où passent des chariots de marchandises, et quelques amis ont disparus. Avancer encore un peu sur le chemin, et bientôt vous avez pris une route divergente. Alors vous faites demi tour, vous allez vers vos amis. Mais ils sont déjà plus loin sur le chemin, et jamais plus vous ne les ratrapperez.

Mon chemin à moi, je l'ai tracé en zigzaguant entre deux routes sinueuses. L'une d'elle s'appelle politique, et l'autre amitié. Elles vont parallèlement sans jamais se toucher, sauf parfois ou elles s'emmêlent au point de ne plus savoir les distinguer. Si bien qu'au moment où elles se séparent à nouveau, je ne savais plus quelle route était celle que je voulais suivre. Il existe des routes les croisant toutes les deux. J'ai souvent pris du retard sur la route de la politique pour aller voir comment était celle de l'amitié. Cela m'a porté préjudice, et bientôt j'ai perdu de vues les idées que je suivais. Je n'étais alors plus qu'un zombie sur ma route, avançant sans le vouloir, vers un horizon qui n'était déjà plus le mien. J'ai mis longtemps à m'en rendre compte. J'ai mis longtemps à me décider. Et il a fallu un départ réel pour me faire ouvrir les yeux et voir ma véritable route intérieure. En réalité il m'a fallu plus que cela. Une histoire politique au Berry, le départ de mon amie Escalibur du chemin pour rejoindre sa route propre, une route parallèle plus proche de celle de l'amitié. Puis il m'aura fallu une dernière chose, un gravier dans ma chaussure. Un nouveau village, une nouvelle et dernière tentative. Le Béarn. Partie pour rejoindre des amis, pour rejoindre mon mari Tritium, et décidée à reprendre le guide de ma route politique. J'ai couru, je suis tombée. La douleur s'estompe vite, mais elle reste un peu. Elle est là au fond des yeux, larmes douloureuses en y repensant, nuages gris sur ciel pourtant si bleu une minute avant.

Alors, je décidais de reprendre ma véritable route. La mienne propre, et non une route tracée par d'autres. Je quittais la route politique pour traverser les champs et rejoindre ma route habituelle. Sans faire de distinction avec les autres routes, la mienne propre. Amitié, politique, voyage, et tant d'autres choses s'y rencontrent.

Il est des choses qui changent, il en est d'autres qui ne changeront jamais. Je change chaque jour, tout en ne changeant jamais ! Aujourd'hui, je vais reprendre mon quotidien, mes voyages et revivre une jeunesse que j'ai fini par croire perdue et oubliée au loin dans une ornière sur le chemin. Je reprends les routes, les vraies !

Mysouris

Une ville Tarbes. Un comté le Béarn. Une destination la Bretagne. Une action la guerre. Voila à quoi pourrait se résumer mon prochain voyage. Mais je préfère prendre le temps de faire le voyage sans penser à la finalité de ce voyage. Prendre le temps de voir les routes ensoleillées du Sud des Royaumes. Prendre le temps de vider quelques chopines sur le passage. Prendre le temps de prendre le temps. Se ressourcer dans ce voyage qui finira par un dur affrontement.

Pour l'heure, je tente vainement de vendre mes épées avant de partir. Si je ne puis pas les vendre, il faudra que je parte en les laissant dans ma demeure. Les brigands seraient bien trop heureux de tomber sur un lot de 10 épées fraîchement aiguisées.

Une bonne 20 aine de pains, de la viande pour le cas où, un peu d'argent pour gérer mes champs. Me voila prête au départ. Voyage vers l'ouest. Voyage vers le nord aussi. Voyage vers une destination que j'ai déjà connu sous de meilleurs jours. Voyage que je prendrai plaisir à faire. La chaleur de cette fin de printemps commence à m'étouffer. Où sont les fraîches forêts du Berry ? Même la fraîcheur moite de la rivière poissonneuse ne me fait pas de bien.

Et puis, ici, les décrets commencent à pleuvoir. Le temps est au beau fixe, mais déjà une première averse de décret. Interdiction d'acheter du poissons pour les habitants de Tarbes. Toute la pêche est pour la seule mairie. Que faire pour gagner de l'inteeligence tout en travaillant chez sois ? Mais peu importe, la route, la route, il faut que je pense à la route. Déjà préparer mon itinéraire, ou bien aller à tatons sur les routes. vers l'Est, puis vers le Nord. Le Poitou, je trouverai bien le Poitou. De là je saurai où aller.

Ainsi, je repare sur une route qui m'est encore inconnu. Lorsque je l'ai prise à mon arrivée ici, tout est allé si vite, que je n'ai pas fait attention. Et puis, la route a changé depuis, sous le travail des jeunes gens oeuvrant pour le Comté.

Mysouris

Etrange réveil que celui de ce matin. Un rafu de tous les diables. Je me réveille, la peur au ventre. Des bandits ? déjà ? Mon épée vite mon épée ! Je me lève, la main sur la garde.
Des bandits à 4 pattes se penchent sur mes provisions. Je pousse un cri, et... la harde de chevreuils s'éparpille, le cerf restant en arrière pour les protéger.

Sur le coup j'ai pas su comment réagir, et puis, une fois mes affaires rassembler, et mes yeux en face des trous, j'ai éclaté de rire. Peur d'une harde de chevreuils, pauvre de moi.

Finalement ça a au moins eu le mérite de me faire me lever tôt. Avec les chevreuils quoi ! Petit déjeuner constitué d'une moitié de pain et en avant pour la journée ! Faut que j'arrive à Dax avant la fin de la nuit.

Mysouris

Me voici à Dax. Je ne fais que passer. J'avais oublié les sergents de douane qui accueillent les visiteurs, si bien qu'en voyant celui ci arrivé, je n'ai pas tout de suite compris ce qu'il voulait. Il m'a expliqué qu'il y avait des brigands, j'ai cru qu'il m'avait dit que j'en étais une. Il m'a dit aussi que les marchands devaient se signaler, j'ai une tête de marchand du haut de mon cheval ? Norf de norf. Et enfin il a tenté de m'assomer à coup de lois et décrets que je n'ai pas pris la peine de lire.

A présent, je me repose, je suis au bord de l'eau. Ah l'Océan, cela faisait bien longtemps que je ne l'avais plus vu. Il n'a pas changé, bleu, mouillé et salé. De belles vagues par ici, si bien que je n'ai guère envie de me baigner. L'eau doit être encore froide en ce début de juin. Peut être à mon retour la température sera t'elle plus élevée. En attendant, je n'ai pas à me plaindre du temps, il fait beau, un léger vent, mais pas trop, le ciel est bleu strié de quelques nuages blancs, tout va bien en somme.

Mysouris

Un estuaire a retenue toute mon attention, il s'agit apparemment de la Gironde qui finit ici sa course vers l'Océan. Toute cette eau parcourant des centaines de kilomètres pour finalement aller se noyer dans une masse d'eau encore plus grande, me laisse réveuse. Que sommes nous pauvres voyageurs à coté de cette eau si puissante que rien ne saurait arreter ?

J'ai essayé d'imaginer, si nous étions des rivières et des fleuves, nous voyageurs infatiguables sur les routes des Royaumes, alors que seraient les brigands qui nous interceptent et nous rejettent un peu plus loin sur notre chemin ? Finalement une image bizarre m'est venue, et j'ai vu de l'eau dans des rigoles comme pour les champs, mais des rigoles profondes au point que les bateaux pouvaient y passer. Et des énormes barrages en bois retenaient l'eau par endroit pour la détourner de sa route, et l'y remettre un peu plus loin. Mais je me suis réveillée alors, endormie contre un arbre au bord de l'eau, et me suis dit que cette hisoire de rivière artificielle pour bateaux n'existeraient peut être jamais. En tout cas ce n'était pas pareil que les brigands, toute l'eau prise étant rejetté ensuite, pas moyen d'en garder, alors que les brigands eux, savent très bien garder leurs prises.

Sur ce rêve et cette idée saugrenue je suis repartie vers le Poitou, je croiserai Saintes dans la journée avant de m'arrêter un peu plus loin pour me reposer.

Mysouris

Niort ici Niort. Ah bin non, déjà plus. Une journée de repos à Niort, mais j'en suis repartie le soir pour arriver presque à destination. Je vois la frontière Bretonne qui s'approche, oh c'est pas encore pour demain, mais après demain j'y serai. Je vais donc arriver par Nantes.

Ce matin il faisait frais. Bien que je me sois éloignée de l'Océan, on sent encore sa fraîcheur en se réveillant à la belle étoile. J'ignore où se trouve le front actuel, il va falloir que je me renseigne maintenant. Ce fut une belle balade il va falloir repenser au but de cette escapade. Mais cela peut encore attendre demain, oui, oui, demain il sera toujours trop tôt pour penser que je vais combattre des Bretons. Seul mon coeur sait ce que j'aurai envie de faire, mais mes ordres sont formels il faut taper les Bretons, alors c'est ce que je vais faire.

Mysouris

Et voila la Bretagne. Mais vais je vraiment y combattre ? Maintenant que je suis là j'hésite. La situation se dégrade en Guyenne, et je serai tentée de m'y rendre. Pour l'heure je continue jusqu'à Fougère, il sera temps de faire demi tour demain.
Et puis j'aimerai beaucoup rencontré Altéa.

Mysouris

Les ordres sont les ordres. Interdiction de se battre ailleurs qu'en Bretagne pour tous les ordres royaux. Et bien, il va donc falloir que je me batte ici. Pauvres Bretons, je ne voulais pas devoir vous frapper. Il parait que vous avez pris Orléans, je me gausse. Comment ont ils pu vous laisser sortir de Bretagne pour aller jusqu'à Orléans ? avec 3 armées qui plus est. Finalement c'est là bas que je devrais être. A Orléans au moins j'aurai une raison de venir vous chercher noises, tandis qu'ici à Fougère... Pourquoi donc, devrais je défendre une ville contre ses propres habitants ?

Dépitée, je vais me chercher une armée pour y mourir en femme d'honneur. Peut être en réchaperais je, j'en suis presque à espérer que non. Oh Tritium, que ne maudit tu pas, moi qui t'es encore abandonné pour partir si loin.

Mysouris

Me voila dans une armée. Consigne chaque jour, suivre le meneur. Mais vers où vers quoi ? Si on doit suivre pour ne rien faire à quoi cela sert il ? Comment seront nous payés et occupés ? Norf de norf, que j'aimerai être ailleurs en ce moment.

En Guyenne je me serai sentie utile, ici que suis je sinon un instrument de l'ego démesuré d'un Roy qui préfère s'occuper de punir que de protéger. Sous quel prétexte battons nous les Bretons ? Parce que depuis trop longtemps ils taquinent le Roy. Quand comprendront ils que si on les laissait tranquille ils le resteraient ? Pendant ce temps d'autres en profite pour s'attaquer aux plus faibles. La Guyenne, la Gasconne souffrent de la guerre de Bretagne bien plus que les Bretons qui s'amusent à prendre d'assaut Orléans et à en dérober le trésor.

Quelle tristesse que cette guerre inutile que j'aimerai n'avoir pas à faire. Finalement ceux qui la gagne, ce sont encore les Bretons. Et bien tant mieux, qu'ils montrent au Roy qui ils sont une fois pour toute, et qu'on leur fiche la paix ensuite !

Mysouris

Parfois on fait des actions qu'on ne comprends pas bien. Parfois on se demande ce qu'on fait là. C'est bien mon cas aujourd'hui. Mais je me rassure, au rhytme où vont les choses, je ne risque pas de taper du Breton. La famine m'aura eu avant !

10 écus une miche de pain, c'est le prix le moins cher ici.
4 écus un épis de maïs
11 écus un légume
27 écus un morceau de viande
Lait et poissons introuvables

L'armée m'a fournie 4 viandes, j'ai vendu celle ci à 20 écus pièce. 4 Bretons autochtomnes en ont profité pour augmenter un peu leur force à moindre coup, ce qui n'est pas pour me déplaire. Et puis cela m'a permis d'acheter... 8 pains, de quoi tenir une semaine. Une maigre semaine au pain et à l'eau, car il me faut en plus garder l'esprit clair pour suivre le chef de l'armée, qui ne va nul part.

De quoi sera fait demain ? De vie et de mort, mais pour qui, pourquoi et comment ? Cela nous verrons bien. Pour le moment j'ai de quoi tenir 8 jours de plus. Espérons que la situation s'éméliore d'ici là.

Mysouris

Chaque jour c'est le même combat. C'est à dire qu'on ne fait strictement rien. Depuis que je suis ici on m'a demandé de toujours suivre l'armée. Mais à quoi bon si cette armée ne bouge pas ? J'aurai pu travailler durant ce temps, me faire une réserve de fruit et les vendre. Au lieu de ça on nous fait attendre en plein soleil toute la journée des ordres de mouvements qui ne viennent pas.

Dérision que cette attente, dérision que cette guerre où personne ne dit rien, personne ne sait rien, et personne ne semble s'en soucier. Les Bretons repoussent les François de leurs tavernes. Hier j'ai été jetté de toutes les tavernes de la ville. Les unes me jugeant trop Françoise, les autres pas assez sans doute. Je m'ennuie, mais je ne peux rien faire d'autre qu'attendre, patienter pour enfin bouger, ou voir les Bretons se rebeller, et reprendre leur ville.

Je n'ai même pas de nouvelles d'Armoria qui a été blessée, ou du front d'Orléans, nous sommes dans le flou le plus parfait. Finalement, le Berry à l'époque on savait tout, et c'était bien organisé !

Mysouris

Je dormais dans ma tente, malgré la chaleur étouffante. Il fallait dormir pour ne pas suivre le meneur toute la journée suivante.

Soudain des clameurs dans la nuit claire. Je me levais prestement, pris mon arme et mon bouclier et me retrouvait dès la sorte de ma tente entourée d'une 10 aine d'hommes en armes qui parlaient breton et donc devaient l'être. "Demat" leur dis je, sans conviction. Aussitôt je pris un coup d'épée. Peu importe, je pare le coup et attend la suite. Face à la horde d'hommes qui nous attaquent, je ne peux rien faire d'autre que de tenter de protéger ma vie.

Les Bretons tournent autour de moi, l'un s'approche parfois et tente de me toucher. J'esquive, je pars sans jamais chercher la riposte. Mais je fatigue, et je sais que je finirai par succomber. Ils ne comprennent pas que je ne leur ferai rien ? Apparemment non.

L'un deux s'approche plus vaillamment, il m'accole au cercle de ses amis, et finit par me toucher à l'estomac. Je me plie en deux. Un autre en profite pour me laisser une estafilade dans le dos. Tandis que je vois des étoiles, j'ai l'impression qu'ils ont rompus le cercle et que les coups pleuvent sur moi. Déjà je me suis recroquevillée, j'ai laissé tomber mon arme et mon bouclier inutiles.

Plusieurs heures passent, je me réveille dans un chaos étonnant. Je ne suis plus sur le champs de bataille. J'apprend par bribes ce qui m'est arrivée ensuite. Une fois que les Bretons me crurent morte, et je n'en était pas loin d'ailleurs, ils me délaissèrent pour aller combattre ailleurs. Je restais donc au pied ou presque de ma tente, semblant sans vie, saignant abondamment et sans secours.

J'ignore comment se déroula le reste de la bataille, ni qui en fut vainqueur, mais les combats finirent par cesser et les civières par les remplacer. Tout d'abord, les blessés légers qui criaient sur le champ de bataille, facilement repérable et transportable. On du passer souvent à mes cotés sans même me regarder. Il semblerait qu'ensuite, chaque cadavre est ramené et qu'alors on regarde s'il vit encore. Et c'est ainsi qu'on s'aperçut que c'était mon cas. Aussitôt on me plaça dans une chambre, avec les autres "cadavres" vivants, et on attendit. Il fallait panser les blessures, mais surtout attendre. Car comment faire autrement que prier Aristote pour que la mort ne vienne pas sur tous ?

Ce soir, j'ouvris les yeux, hagards, mais vivante. Sauvée ? peut être, mais mon sort est encore entre les mains des médecins. J'ai eu l'ordre d'un médecin de ne pas bouger, ou du moins le moins posibles. De toute façon je ne peux rien faire. Ma vision est brouillée, mes bras, mes jambes, mon dos et mon ventre me font mal. J'ai l'impression que je vais mourir maintenant, de douleur, et me demande pourquoi je ne suis pas morte avant pendant mon sommeil.

Ce soir, j'ai dicté par mots entrecoupés de souffles longs ce que je voulais écrire, un médecin a rédigé pour moi ces pages dans le carnet qu'il a retrouvé dans ma tente sous mon oreiller comme je l'y laisse si souvent. Ce jour ce n'est plus un carnet de voyage mais un carnet de convalescence.

Mysouris

J'ai dormi toute la journée ou presque. Ce qui est écrit là est comme hier réecrit par un médecin qui s'occupe de moi.

J'avais mal partout en me réveillant ce matin, alors j'ai préféré sombrer dans les pommes pour ne pas voir, ne pas sentir, ne pas entendre. Et puis, mes rêves étranges m'ont réveillé. Bruits de lames, cris d'hommes et de femmes. Reveil en sueur, et en douleur.

Mon regard reste comateux, le médecin se veut rassurant. Il m'a expliqué, que j'ai pris un coup de plat d'épée dans la figure, au niveau des yeux. Ils m'a fait comprendre qu'il ne pouvait rien faire d'autre qu'attendre. Il ne sait pas si je reverrais un jour correctement ou non. Pour l'instant ce me semble ni mieux ni pire qu'hier. Il m'a dit de ne pas m'inquieter surtout, que si je m'inquiétais cela mettrais plus de temps à guérir. Puis, comme j'avais des grimaces de douleur, il m'a fait boire une mixture au gout de plantes (Houblons, Eucalyptus, Thym et menthe, sauge, note du médecin)
Ils ont profité alors de mon demi sommeil pour refaire mes pansements. Cela sent bon (Aloe vera, et Consoude, note du médecin)

Ce soir, j'ai des vertiges, mais il parait que c'est du à la déshydratation. Je dors, il fait chaud, mais comme je dors je ne bois pas. Ils m'ont fait absorbet un clairet de légumes pour me nourir et me faire boire.

Mysouris

Citation:

Ma Dame, me pardonerrez vous d'avoir écrit dans votre journal à votre place sans que vous n'eussiez dit mot ? Toutefois, ayant eu l'opportunité de lire ce journal si bien entretenu, je n'ai pu m'empêcher de penser que cela vous ferrez plaisir. Un jour je l'espère vous pourrez le lire, ou du moins l'entendre. Car, voir, je ne sais si vous pourrez à nouveau un jour.

Vous avez perdu beaucoup de sang, hier, avant hier, avant que l'on vous trouve, et encore aujourd'hui. Tout cela vous a épuisé, et malgré nos soins attentifs, nous ne savons pas comment vous vous en sortirez. Une chance, malgré la chaleur, la gangrène ne s'est pas installée et pour le moment, il n'est pas question de vous emputez. Vous avez reçu nombreux coups. Chacun eut pu vous tuez, et pourtant vous vivez. Bras, jambes, torse, et même visage, rien n'a échappé aux coups de lame.

Ce soir, nous ne vous avons pas vu ouvrir l'oeil, et bien que nous ne soyons pas trop inquiet, nous le sommes tout de même. Durant les 7 permiers jours, nous ne sommes pas maître de votre destin. Une journée à dormir, c'est répérateur, ou bien c'est mauvais signe. Nous saurons demain, si vous vous réveiller ou non.

Vos pansements sont propres, et je veille. Vous vous agitez dans votre sommeil, appellez par bribe. Tritium, Juju, Esca, Chloé, George, et d'autres reviennent souvent sur vos lèvres. Vos amis surement. De ce que j'ai lu, j'ai cru les reconnaitre. Me pardonnerez vous jamais cette lecture d'ailleurs.

Lorsque vous vous réveillerez, ne vous inquietez pas, je serai là. Mais si vous ne voyez rien, ce sera normal. Nous avons mis sur vos yeux, un bandeau pour les protéger de la lumière qui pourrait empirer la situation. La marque s'estompera surement, mais les yeux sont fragiles, reverront ils un jour ? Nous l'ignorons.

Je viens de vous lire ce que j'ai écrit. Je n'ai plus qu'une seule chose à vous dire, Ma Dame. Courage, tenez bon !

Doc'ile médecin

Mysouris

Citation:

Aujourd'hui, Ma Dame, vous avez semblé moins agitée. Cela n'est pas forcément du à un début de rétablissement, nous le savons, mais nous espérons que c'est le cas pourtant.

Comme vous n'êtes pas réveillée, ou pas assez pour savoir comment se déroule vos journées, je vais vous l'écrire. Ainsi à votre retour parmi les valides, vous saurez.

Tout commence par le matin, changement des pansements après nettoyage des plaies. Nous sommes consciencieux, ne vous inquietez pas. Vos blessures ne semble plus saigner autant. Nous avons souturé la plupart d'entre elle pour aider la cicatrisation. Je pense que c'est pour cela que cela ne saigne plus. Parmi mes collègues d'aucun voudrait mettre des sangsues pour améliorer la cicatrisation. Mais nous n'en avons pas assez pour tous les blessés, alors... Une fois vos pansements refait de propre, nous vous faisons manger un peu de clairet de légumes. Bon d'accord on vous en mets plein partout et vous n'en absorbez surement pas assez. Mais au moins vous avez quelque chose. De la même manière nous vous donnons de la tisane apaisante. C'est elle qui vous fait dormir depuis 2 jours complets. C'est aussi bon que mauvais. Le sommeil peut aller vers... ou bien vers la guérison.

Ensuite, durant une bonne partie de la journée, nous ne faisons rien d'autre que de vous raffraichir le visage, à l'exception des yeux, toujours soigneusement couverts d'un bandeau pansement. Ceci afin de faire tomber une éventuelle fièvre, mais aussi de ne pas vous faire souffrir de la chaleur environnante. La fièvre serait signe d'infection, mais pour l'instant vous semblez toujours avoir de la chance de ce coté là. Vos plaies ne noircissent pas, et la chair est ferme.

Le soir, c'est pareil que le matin, pansements, clairet, et ensuite, nous médecins prenons un peu de repos, si nous le pouvons. Mais le nombre de blessés nous empêche bien souvent de dormir une nuit complète. Il en est toujours un qui se plaind au courant de la nuit. Pour cela au moins vous nous aidez. Pas un gémissement, pas un sanglot. Parfois cela me fait peur, je me demande si vous vivez encore. Mais si vous semblez respirer avec lenteur et péniblement à cause des coups à la poitrine, vous respirez pourtant.

J'espère que demain vous irez mieux. De tout coeur.

Doc'ile médecin

Mysouris

Citation:

Paleur et fièvre sont les mots qui résument le mieux ce début de journée. Une poussée de fièvre nous inquiète. Une plaie suppure, nous l'avons nettoyée abondamment. Début d'infection ? J'espère que non. Votre visage est pâle ce qui n'est pas du meilleur augure. Mais avec le sang que vous avez perdu, c'est une réaction normale.

J'ai trouvé que vous respiriez mieux, mais est ce moi qui m'habitue à votre rythme un peu saccadé, ou bien est ce vraiment que vous guerissez un peu ? Je ne sais pas, mais je garde confiance. Vous me semblez forte et d'une volontée à tout épreuve. Si vous voulez vivre, vous vivrez.

Par contre cet après midi, vous nous avez réservé une petite surprise. Mains fébriles essayant d'arracher le bandeau des yeux. Votre réveil ne dura pas longtemps, mais le fait même que vous vous soyez réveillé est un miracle en soit. Hier encore, j'ignorai si c'était un sommeil d'ange ou un sommeil de vie que vous nous faisiez. Aujourd'hui je ne sais toujours pas, mais Aristote ne vous a pas encore rappellé devant Dieu. Nous vous avons expliqué pour le bandeau. Pas sur que vous ayez compris, mais au moins vous avez cessez de vouloir le retirer. J'ignore comment vous voyez, et pour le moment, il vaut mieux ne pas s'en soucier. La vue est importante, mais la vie l'est plus encore. Du moins à mon sens.

Courage, réveillez vous encore, demain et les autres jours. Guérissez Ma Dame.

Doc'ile Médecin

Mysouris

Citation:

Je m'excuse auprès de vous, ni aujourd'hui, ni demain je ne serai là pour vous. Ce sont mes jours de repos. et avec tout ce que nous devons faire en ce moment, nous en avons bien besoin de jours de repos. Le vendredi et le samedi sont immuables pour moi.

Je vous retrouverai en bonne forme le jour du Seigneur, n'est ce pas ? Cela fera alors 7 jours, nous saurons si vous êtes condamnée ou s'il vous reste une chance.

Tenez bon.

Doc'ile médecin

Mysouris

Voila 7 jours que je suis ici. Aujourd'hui je vais mieux parait il. Comment peuvent ils dire cela alors que je ne vois rien ? Ils m'ont expliqué que le bandeau était temporaire, que je finirait par revoir. Un surement ajouter à la fin de cette dernière phrase m'a fait frissonner. Comment voyager, comment écrire, comment travailler si je ne vois rien ?

Le médecin qui est le plus souvent à mes cotés est rentré ce soir. Il m'a expliqué qu'il avait écrit dans mon carnet, qu'il l'avait tenu à ma place. Je lui en veux sans lui en vouloir. Et il le sait, puisque c'est lui qui encore aujourd'hui écrit ce que je lui dicte. Je lui en veux parce qu'il n'avait pas mon autorisation pour faire cela. Par ailleurs, je ne peux lui en vouloir, il n'a fait que poursuivre une route que ma plume avait commencé. Il a voulu me lire ses écrits, je lui ai dit non. Je préfererai ne pas savoir ce qui s'est passé pendant ses 4 jours de sommeil quasiment inninterrompu. Il n'a pas insisté. J'apprécie.

J'ai moins mal, mais est ce du à une cicatrisation des blessures, ce qui me semble tôt, ou aux infusions qui me sont administrés si souvent dans la journée ? Peut être un savant mélange des deux. Le hochement du médecin lorsque je lui dicte cela me confirme mon opinion.

Ainsi, je guérirai, et je promet que dès que possible, d'ici un mois m'ont dit les soignants, je reprendrai la route. Qu'elle me soit visible ou non ![/quote]

Mysouris

J'ai voulu me lever hier. Mes mes jambes ne me tiennent pas encore. Les médecins m'ont permis de m'asseoir toutefois, et c'est déjà un progrès.

J'ai longuement discuté avec le médecin. Il pense que je pourrai me lever d'ici une dizaine de jours. En attendant il me faut attendre ; alors j'apprends à entendre. Les pas des médecins, tous différents, je ne sais pas les reconnaître, mais je connais celui du médecin qui écrit pour moi ces derniers jours. J'entends des pas inconnus aussi, visiteurs ou autres malades. Impossible de distinguer un malade eclopé ou un visiteur ancien malade eclopé...

Moi, par contre, pas de visiteurs. A croire que personne ici ne s'intéresse à moi. Que sont devenus mes soeurs ? Sont elles en vie ? Sont elles ici ? Sont elles à Orléans ? Je l'ignore, je n'ai aucune nouvelle.

Une idée me turlupine, je pourrai surement écrire dans mon carnet, si je sais où écrire. Ce ne sera surement pas aussi lisible qu'avant, mais les gestes je les connais, et avec le pouce, il est facile de faire des interlignes pour ne pas écrire une ligne sur l'autre. Mais comment savoir quelle page j'ai écrite en dernier ? Il faut que je réflechisse à ce problème, du moins si je continue à ne pas voir plus que de la brume.

Mysouris

Finalement nous avons trouvé avec le médecin qui reste à mon chevet. Pour mon carnet, je veux dire. Un ruban de soie attaché sur le haut de la couverture et qui marquera la page dernièrement ouverte. il suffit alors de commencer chaque jour sur une page de gauche, et de penser à tourner la page le soir si la page de droite ne suffit pas. Il y aura des pages libres, mais peu importe, l'important c'est de pouvoir écrire mon récit lorsque je suis sur les routes.

L'air est étouffant dans l'hospice : chaleur du lieux confiné, malsainité des malades, humidité locale. Il ne pleut pas en Bretagne, mais l'air est constamment chargé d'une humidité venue de la mer. J'ai envie d'un orage qui purifie l'air. J'ai surtout envie de me lever et d'aller dehors, il parait qu'il fait bon dehors. Les médecins m'interdisent de tenter une nouvelle fois de me lever. Ils me demandent d'attendre. Comprennent ils que je n'ai jamais eu besoin d'attendre pour prendre la route ? Comprennent ils que je m'ennuie dans mon lit de malade ? Comprennent ils que je préfère être dehors qu'enfermé ? Comprennent ils que ma vie est faite de voyages et non de sédentarisation ?

Toutefois aujourd'hui ils m'ont promis que demain je pourrai profiter de l'extérieur. Ils vont me transporter sur une chaise dehors, comme on fait pour les tuberculeux. Un bain de soleil pour la bonne humeur. En attendant, le médecin m'a offert du parchemin de mauvaise qualité, une plume et de l'encre pour que je m'entraine un peu à écrire. Mon bras est raide par la blessure qu'il a reçut. Le médecin dit qu'il faut du temps pour le rendre comme avant, ne pas le brusquer, mais lui faire faire des gestes quotidiens quotidiennement. Alors j'écris. Et quand je m'ennuie et que j'écris ça donne ceci :

Que faire dans un lit ?
Lorsqu'on s'ennuie ?
Rien d'autre que l'envie
D'aller dans une autre vie

Rêve serein, dehors inateignables
Médecin courtois et affables
Qui d'une voix suave
T'en dissuades

Mourrir ou vivre, il faut choisir
Mais lorsqu'on en soupir
On aimerait mourir
Si c'est pour ne plus languir

Ou bien prendre le choix de la vie
Si on en ressort enfin guérit
Et qu'alors sans plus ennuie
On peut encore aller sous la pluie

Mort ou vie, vie ou mort
Tout cela n'est qu'accord
Entre ici et l'au dehors
Mais je ne suis pas encore mort

Je m'ennuie
Sur ce lit
Alors pour rester en vie
J'écris de la poésie

Mysouris

J'ai été terrassée par la chaleur pendant 2 jours. Chaleur, maladies et autres gangrènes qui sont familières dans ces lieux d'hospice. Résultat fort simple, mais inquiétant, je n'ai pas pu m'alimenter pendant une journée complète, me laissant en état de faiblesse extrème le lendemain.

Aujourd'hui je vais à nouveau mieux, mais je crois que je vais mettre du temps, vraiment beaucoup de temps à guérir pleinement. Et en disant cela, je ne parle même pas de ma vue. Les médecins se montrent distant à ce sujet, et ne veulent pas me parler de mes yeux. Cela m'inquiète bien sur, et si c'est une manière de ne pas m'angoisser et bien c'est raté.

J'ai envie de sortir de ce lit. Mes plaies commencent à cicatriser correctement, et encore une semaine et je pourrai refaire mes premiers pas. Avec des béquilles certainement dans un premier temps. Puis avec un bâton pour me guider, tant que je n'y verrai rien. Tout à l'heure, j'ai retiré mon bandeau. Les médecins m'ont obligé à le remettre. Je ne veux pas qu'on me voit ainsi. Que je ne vois pas, soit, mais que les autres le voient ! Norf de norf. Que vais je devenir sous le regard de pitié de ces gens qui me croiseront ?

Mysouris

Dormi toute la journée d'hier. Pas grand chose à dire. Marre d'être au lit.

Toutefois si je ne vois aucune amélioration à ma vue, je commence à percevoir des sons différents suivant les pas. Je reconnais celui du médecin et d'autres. Un oiseau qui chante, et c'est ma journée qui s'illumine. Chaque son, chaque râle me parvient en plus aigue, plus distinct qu'auparavant. J'ai passé une bonne partie de l'après midi assise dans mon lit, la tête penchée à écouter autour de moi.

Collection d'images remplacée par une collection de sons. Mon humeur est un peu meilleur du coup, et je me dis que peut être je pourrai vivre, même ainsi. Je ne pourrai surement plus tout faire comme avant, mais je pourrai tout de même survivre. Il y a quelques jours, je me demandais à quoi bon guérir si je ne revois jamais le ciel. Aujourd'hui j'entend le ciel, et je l'imagine. L'eau du crachin, le bruit des enfants qui jouent dans les jardins de l'hospice, le son claudiquant de l'infirme avec sa béquille, le cri d'une chouette en pleine nuit, l'aboiement d'un chien au loin dans un champ de moutons dont me parviennent les clarines.
Images de rêves sans rien voir. Images de rêves sans bouger. Sons mouvants, sons uniformes, sons de vie, sons de peurs et de douleurs. J'apprend à les décoder un à un.

Lettre envoyée aux Dames Blanches il y a 2 jours. Elles doivent savoir maintenant. Peut être viendront elles me chercher quand je serai rétabli. Je ne leur ai pas écrit grand chose, juste ces quelques mots :

Citation:

Mes soeurs,Vous reverrais je un jour ?

Loin là bas en Bretagne, je suis allée me battre.
Loin là bas en Bretagne, j'ai failli partir rejoindre Aristote et mes ancètres.
Loin là bas en Bretagne, j'ai perdu plus que la vie.
Loin là bas en Bretagne, se sont posés mes derniers regards.
Loin là bas en Bretagne, les médecins m'ont dit que peut être, sûrement même, je ne verrai jamais plus la lumière du soleil et le scintillement des étoiles.
Loin là bas en Bretagne, mes yeux ont cessé de voir, suite aux blessures infligées par l'ennemi.
Loin là bas en bretagne, ma vie est devenue noire, opaque, sans couleur.

Mes soeurs, vous reverrais je un jour ?

Mysouris, par la plume d'un médecin

Mysouris

J'ai eu le droit de sortir ce soir. Pas longtemps, et pas loin. La taverne la plus proche m'a donc accuilli. Armoria était là, et d'autres aussi que je ne connaissais pas ou peut être que si. Des Tarbais.

Ils ont mis du temps à comprendre que je ne voyais pas ce qui se passait. Ils dansaient, j'ai profité de la musique et des bruits, de la joie qui se dégageaient de leurs pas. Armoria va mieux, elle a une jambe cassée, mais ce n'est pas grand chose après tout.

Je me sens presque coupable, en comprenant ce qui m'arrivait elle a été bouleversée. Elle n'y ait pour rien pourtant si je me suis engagé dans la seule armée qui dormait dehors quand tout le monde dormait dedans. J'ignorais cela, les ordres avaient été donné de transporter le camp à l'intérieur, et Armoria était persuadé que cela avait été fait. Peu importe après tout, pour ce que ça change maintenant.

J'ai trouvé Messire Paillard et Messire Sebo et sa Dame qui se proposent pour me raccompagner ou me trouver une escorte pour rejoindre le Béarn. De là je vendrai mes biens, et je partirai surement pour le Berry. Je connais si bien le Berry que je ne peux pas m'y perdre, je pourrai parcourir forêts et champs sans heurter un rocher. Le Berry je le connais par coeur.

J'ai envoyé un pigeon à Juju, pour lui faire part de ma mésaventure et des ses séquelles. J'ignore comment il prendra la chose de si loin. Cela me fait bizarre de penser que je ne reverrai plus sa barbe blanche. Mais ce n'est qu'une goutte d'eau dans l'Océan de ce que j'ai perdu par ses 2 choses que sont les yeux.

En taverne ils m'ont dit de garder confiance et espoir, mais je n'y arrive pas pour le moment. Encore 28 jours à me morfondre dans cet hospice, mais au moins je peux en sortir à présent.

Demain j'essaierai d'écrire seule ce que je veux dire dans mon carnet. Advienne que pourra. Il faut bien tester un jour, et je n'en verrai pas le résultat après tout.

Mysouris

Inutilité de ma vie. Je ne vois plus. Je me morphond seule dans le noir. La taverne m'apporte un peu de chaleur et de réconfort, mais si peu par rapport à tout ce noir autour de moi. Revverais je un jour le ciel et le soleil ?

Les médecins voudraient que je me repose encore et encore. Ils n'arrivent pourtant plus à me garder au lit. Mes autres blessures sont presque toutes finies de cicatrisé, en tout cas elles ne risquent plus de se rouvrir si je fais un peu attention.

Le médecin qui s'occupe toujours de moi m'a dit qu'il allait me trouver une canne, et qu'il m'enseignerait la manière de l'utiliser pour me déplacer avec moins de risque. Il m'a conseillé aussi de me trouver un chien pour me guider et me prévenir des dangers que je ne peux voir. Je repense à mon vieux Tarok, lui aurait su me protéger. Mais il n'est plus là depuis longtemps, perdu un jour, et trop vieux à présent pour être encore en vie.

Ce soir je suis interdit de sortie. Mes deux derniers tour à la taverne ayant été bien arrosé. Il parrait que ce n'est pas bon de boire lorsqu'on est en mauvais état de santé. Les médecins comprennent t'ils le bien être que cela apporte pourtant ? L'oubli durant une soirée de tous les malheurs. Sauf un. Celui ci, je ne peux pas l'oublier.

Seuls mes rêves m'apportent vision, c'est bien peu. C'est tout ce qui me reste aujourd'hui.

Mysouris

Je suis restée une bonne partie de la journée à la fenêtre. Les autres malades se demandaient ce que je faisais là. Nombre d'entre eux m'ont fixé longuement. Je le sais. Sensation de picotement dans la nuque lorsqu'on me fixe. Puis je suis sortie, allant de taverne en taverne jusqu'à entendre une voix connue.

J'ai rencontré Valric ainsi, en taverne. Il n'a pas vu tout de suite, n'a pas compris, comme tant de personne. J'ignore à quoi je peux ressembler actuellement, le corps couvert de cicatrices, le visage encore rougi de ce coup qui m'a oté la vue. Surement qu'on ne remarque pas immédiatement que je ne puis voir. C'est si naturel la vue. Cela manque tant à ma vie. Pourtant il faut que je persévère et m'habitue. Valric m'a dit, j'espère de tout coeur qui était sincère, que je pourrai peut être jouter à nouveau si je prend conscience des dangers et que je sais utiliser mes autres sensations.

Ma devise était "Attendre et Voir" qu'en dire maintenant que je ne vois plus ? J'ignore si elle signifie encore quelque chose pour moi, mais je n'ai pas l'intention d'en changer, ne serait ce que par souvenir de mon ancienne vie.

Mysouris

Dure journée que celle ci. Les médecins ont jugé qu'il était temps de retirer les fils qui avaient servi à maintenir les plaies fermées. Ils ont donc procédé cicatrice après cicatrice retirant doucement les fils. Douleur aigue, que n'aurais je pas donné pour m'évanouir et les laisser me maltraiter sans que je ne sente rien. Toutefois je ne peux pas me plaindre, au moins je ne voyais pas ce qu'ils faisaient.

Une chance aussi, le coup qui m'a voilé les yeux n'a pas eu besoin de se faire recoudre. Coup de bâton au lieu de coup d'épée, moins grave, enfin si on veux. Mais je n'aurai pas supporter je crois une telle douleur au visage, sans parler de la cicatrice que cela m'aurait laissé.

Rassurée, là au moins je ne vois pas, mais je ne suis pas défigurée. Triste consolation en vérité.

Et je n'ai même pas pu aller en taverne. Les médecins m'ont obligé à rester couché pour le restant de la journée. Pas le droit de tester si leur petites soudures au fil de tendon tiennent vraiment... Mais demain j'aurai le droit de sortir si tout va bien. Et dans quelques jours je pourrai même aller cueillir des fruits, si tant est que j'y arrive.

Mysouris

Longue journée passée pour la plupart du temps en taverne. Finalement je n'ai pas été faire la cueillete, pas le coeur à ça, peut êre demain. Il va falloir de toute façon. J'ai été consulter mes réserves, et elles sont bien basses, à peine de maïs pour 6 jours. Heureusement il me reste quelques réserves d'argent pour survivre dans une ville ou trouver du pain tiens du miracle.

En taverne ils ont fait un streap teese. Triste joie que de les entendre s'amuser sans pouvoir voir l'éclat de la Demoiselle qui se déshabillait ainsi. Triste joie chaque jour de devoir vivre ainsi, malgré tout cela. Pourquoi par Aristote pourquoi ? Qu'ai je fais pour mériter cela ?

Je n'ai pas de réponses à mes lettres. Pas de nouvelles de Juju, pas de nouvelles de mes soeurs Dames Blanches. Tout le monde se désintéresse t'il de moi ? Je me sens seule, éperdue, et j'ignore combien de temps je vais tenir ainsi. Les difficultés augmentent, trouver de quoi se nourir, trouver du travail malgré tout. Vivre chaque jour une peine de ne pouvoir voir ce qui se passe autour de moi. Vivre chaque jour la pitié que j'inspire lorsque les gens, qui sont longs à s'en apercevoir d'ailleurs, comprennent enfin que je ne peux les voir. Vivre chaque jour tout ceci. Je n'en puis plus. J'ai envie d'être à mille lieus d'ici. J'ai envie d'être dans une contrée familière. J'ai envie de rentrer au Berry. Mais... les médecins m'ont demandé de patienter encore au moins 21 jours avant d'entreprendre un voyage.

21 jours, pour eux le temps dont ont besoin mes blessures pour finir de guérir. 21 jours, pour eux le temps d'être sur que je ne verrai plus, à moins d'un miracle. Je prie chaque soir, sans espoir pourtant. 21 jours, pour moi le temps de la souffrance loin de chez moi. 21 jours, pour moi le temps de la solitude comme je ne l'ai encore jamais connu. 21 jours, pour moi le temps de me faire à ma nouvelle vie si dure soit elle dans le noir absolue.

Hier j'ai révé que je voyais. C'est un rêve que je fais souvent depuis ce jour fatidique. Mais je me suis réveillée d'un bond, sure de voir, sure d'en avoir fini avec ce cauchemard. Il faisait nuit. Il faisait aussi noir dans ma vision que dans l'hospice. Mais j'ai attendu longtemps, jusqu'à être sure que le jour ne se soit levé pour comprendre que mon rêve n'était bel et bien qu'un rêve. Tristesse de début de journée.

Les médecins voudraient que je mette un bandeau. Je vais finir par y penser. Ainsi tout le monde verra de suite que je ne vois plus. Mais je n'ai pas envie de la pitié des gens dans la rue. Pas encore, le plus tard possible. Pour voyager, je le mettrai. Chez moi, peut être aussi. Mais pas encore, pas ici, pas maintenant. Je veux garder le peux d'espoir qu'il me reste en laissant volontairement ce bandeau de côté. Me laisser croire que je suis comme les autres, du moins de l'extérieur.

Mysouris

Reçu une canne de la part d'Armoria. Il faudra que je la fasse retailler pour l'utiliser convenablement. Mais en attendant je peux commencer à apprendre à me déplacer avec une aide sensorielle. C'est bizarre, le bois raclant sur le sol permet de connaitre au son et comment expliquer, aux vibrations du bois quels sont les obstacles devant soi. Il faut faire trainer le batôn en tatonnant au sol devant soi, de droite à gauche et de gauche à droite. Un obstacle ? Hop le baton racle, et me voila prévenu. Un trou ? Une bosse ? Soit le bâton ne touche plus terre, soit le bâton percute. Dans les 2 cas je peux le sentir.

Mais il me faudra du temps et du courage pour parfaire ce moyen de "vision". Néanmoins je crois qu'ainsi je pourrai voyager peut être pas seule, mais sans aide pour me prendre par la main et me guider. C'est un progrès remarquable. Les médecins doivent me fabriquer une canne plus adéquate, mais en attendant, je sais désormais que n'importe quelle bâton sur le chemin pourra faire l'affaire s'il a la longueur suffisante.

J'ai rencontré Altea en taverne. Malheureusement elle confirme le diagnostique des autres médecins. Elle a parler de lueur qui ne serait plus dans mes yeux. C'est la première fois qu'un médecin me parle véritablement sans me laisser de faux espoirs. Les autres me disent : Priez, un miracle est toujours possible. Mais, je n'y crois pas. S'ils ne peuvent rien faire qu'ils me le disent une bonne fois pour toute et que je trace ma route droit devant à tatons mais fièrement !

J'ai perdu son nom, mais j'ai rencontré en taverne une Dame qui n'a pas été prise de pitié pour moi quand elle a compris mon problème. Je la remercie encore ici. C'est rare que les gens me disent : continuez à vivre malgré tout et pensez qu'au moins vous êtes en vie ! Au lieu de : Ne vous inquiétez pas, tout est encore possible, gardez espoir.
De l'espoir je n'en ai plus pour mes yeux. Celui qui me reste je veux le garder pour croire que je peux vivre ainsi, comme avant, ou presque.

Sur ce, je vais reposer mon carnet, je dois encore avoir de l'encre plein les doigts et j'ai du laisser de vilaines traces partout. Mais peu importe, l'important pour moi est de pouvoir écrire moi même ce que j'ai envie d'écrire. Et depuis plusieurs jours c'est ce que je fais !

Mysouris

Je passe énormément de temps en taverne en ce moment. Armoria et Dede dit de la gratte sont là souvent itou. J'aime aller en taverne. Bruits, paroles, je revis à travers les autres attablés.

Hier deux choses importantes. Tout d'abord Armoria m'a appris à lancer un couteau, enfin un objet en bois en tout cas, sur une cible vivante. Pas facile d'apprendre à tirer dans le noir. Pourtant j'ai fini par y arriver. Premier coup je savais qu'elle était dans mon dos, j'ai voulu anticiper son déplacement, j'ai échoué. Deuxième tir, j'ai du viser la porte ou je ne sais quoi parce que quelqu'un est entré pendant ma concentration. Troisième tir, Armoria m'a dit : il n'y a pas que le son. J'ai réfléchi, j'ai fini par trouver ce qui caractérise Armoria dans la nuit. Elle sent la vanille dont elle aime se parfumer. Ainsi j'ai pu la toucher. Sans douleur je l'espère.

Puis plus tard dans la soirée, j'ai rencontré Dame Paprika2. Elle ne comprenait pas ma présence ici. Elle m'a dit que je ne devais pas m'apitoyé sur mon sort alors que je venais jouer à la guerre. Je me suis mise en colère, je ne pouvais pas lui faire comprendre que... je peux faire une guerre en ayant des amis dans le camp opposé au mien. J'ignore si elle m'écoutait seulement, j'avais l'impression de parler dans le vent. Au final j'ai pris ma canne, je me suis levée, et j'ai changé de table. Mais même cela ne lui a pas fait comprendre que j'avais payé cher si j'étais venue jouer à la guerre. Dédé qui était là a fini par lui dire de se calmer, et à y parvenir. Il lui a indiqué que je ne voyais plus. Cela a eut l'air de calmer Dame Paprika, bien qu'elle est encore lancé un : Ah bin pas facile de se battre en ce cas. J'étais enragée, n'ai je pas assez donné de moi même pour mon Roy ? Faut il encore que l'on vienne me le reprocher ?

Ce matin par contre, je l'ai revu, Dame Paprika. Nous avons beaucoup discuté, bien plus calmement. Elle a tenté de me faire comprendre que je ne pouvais pas être partout et que si j'étais à Fougères, je n'avais pas pu aller à Orléans avec mes soeurs. Que j'avais fait un choix qui m'avait semblé le meilleur et que ce n'était pas ma faute si aujourd'hui j'avais du payé le prix de ce choix.

Je me rend compte que j'ai choisi de suivre les ordres des Dames Blanches parce que je ne voulais pas ne plus les voir en quittant l'ordre. Sinon c'est en Guyenne que je serai allée, ou bien en Gascogne, aidez contre les brigands alentour. Seulement j'ai préféré rester avec les Dames Blanches et aujourd'hui, je ne peux de toute façon plus les voir.

J'espère qu'une fois la convalescence passée, une fois que je serai sur les routes à nouveau, je pourrai respirer, et cesser de me morfondre. Aujourd'hui, ici, tant que je suis à l'hospice tout me rappelle qu'avant c'était autrement, que c'est la guerre qui me vaut cette douleur en ce changement.

Mysouris

Instant délicat de bonheur. Perdue dans le verger, tatonnant de la main les fruits à porté d'icelle. Trouver les murs, les mettre dans le panier. Remplir deux paniers par jour est possible en cette saison. Et soudain, au détour d'un feuillage dense qui ne laisse pas passer la chaleur, un doux rayon de soleil qui traverse. Chaleur sur ma peau. Douce sensation agréable innatendue. Le soleil, que ne donnerais je pas pour le revoir. Lui et les étoiles. Un nuage, ou le vent qui fais changer le feuillage de place et le rayon disparait soudain. Ephémère sensation. Oiseaux qui gazouillent qui me font sourire. Fruits frais qui me sert de repas accompagné d'un maïs tendre. Journée sereine.

Jusqu'à ce que je rentre. Une route. J'écoute. Rien. Je traverse. Lentement. Doucement. Ne pas tomber. Le bâton pour guide. Un bruit à droite. D'instinct je tourne la tête comme si je pouvais voir ce que c'était. Hennissements. Bruits de roues. Un coche. Rapide. Pas le temps. J'angoisse. Où suis je ? Que faire ? Une main me prend et m'entraine. Le coche passe tout prêt, derrière moi. Une voix qui dit : Et bien Dame ! Une autre lui répond, la mienne : Merci. Tremblements. Dangers partout, tout le temps. Ecouter ne suffit pas. Il va me falloir autre chose pour survivre. La voix étrangère me raccompagne à l'hospice avant de me laisser sans même se présenter. Un fruit offert, presque rien pour un accident évité. Réfléchir à la mésaventure. Comprendre et trouver. Comment survivre dans le noir ? Rien n'y fait, je ne sais pas.

Lulue

Wonderanny, Grande Amazone des Dames Blanches, m’avait chargé d’écrire un mot à notre sœur Mysouris. Je le fis avec plaisir, mais la tâche fut difficile. Difficile de coucher des mots sur le parchemin après nous avoir annoncé qu’elle ne reverrait plus jamais la lumière du jour, les étoiles…

Quels mots pourraient lui réchauffer le cœur, lui remonter le moral, si cela est toutefois possible… Après des heures de ratures, de pages blanches, de parchemins froissés, Lulue obtenue un résultat à peu près convenable…

Citation:

Ma sœur,

Je t’écris de la part de toutes, et je peux t’assurer que nous enrageons de ce qui t’arrives, de te savoir si loin et toute seule. Un sentiment d’injustice plane sur la commanderie depuis l’arrivée de ton pigeon.

Nos pensées t’accompagnent. Nous te savons forte.

Garde courage ma sœur,

A très vite

Lulue

Petit soupir. Le résultat escompté n'y était pas, mais Lulue espérait que le message serait compris. Tout à coup, elle saisit plus que jamais pourquoi il est dit qu'un geste ou un silence, valent mieux que des mots.

Faucon attrapé, lettre scellée… il ne restait plus qu’à espérer que la missive arriverait jusqu’à la destinataire…
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Mysouris

Le médecin s'approche de mon lit tandis que je suis encore à me demander qu'écrire ce soir, n'ayant rien à dire de particulier. Il hésite, se demandant s'il me dérangera ou non. Un toussotement de sa part. je lève la tête. S'il savait que j'ai sentit sa présence dès son entrée discrète, il ferait moins de simagré. Hésitation de sa part, je le sens, il n'ose parler.

J'offre un visage d'inquiétude alors, quelle mauvaise nouvelle n'ose t'il pas me dire ? Il doit lire sur mon visage car il s'assoit sur le bord de mon lit, me prend une main et me dit : Ne vous inquiétez pas, c'est juste que je n'osais vous déranger. Une lettre est arrivée pour vous. Dois je vous la lire ?

J'hésite. De qui est elle ? Juju ? Mes Soeurs ? un ami ? Je le questionne, il me dit ne pas savoir, mais que l'écriture est féminine et que le pli provient d'un faucon qui l'a apporté jusque là. Un faucon répétais je doucement, alors lisez là, ce sont mes Soeurs dames Blanches. Sourire sur mes lèvres qui aura répondu ?

Quelques mots plus tard, me voici en connaissance de cause. Elles savent, elles ont compris. Elles m'encouragent donc. Joie et timidité m'entraine. Comment rester forte autant qu'elles l'attendent de moi ? Mais leurs pensées sont avec moi, et rien que cela m'emplit de joie. Je remercie le médecin et lui prit de me laisser la lettre et de se retirer. Je le retiens un bref instant. Qui a écrit ? Lulue me répond t'il. Et il sort.

Odeur du faucon. Odeur de l'encre et du parchemin. Je la range pas loin. Je pourrai me la relire de mémoire de temps en temps. Mes Soeurs, je reviendrai, bientôt. 15 jours encore.

Maintenant j'écris, et cela me rapporte satisfaction. Une journée anodine changée en journée de bonheur pour seulement 5 minutes de lecture d'une lettre. Merci à vous mes Soeurs. Merci Lulue.

Ce soir je dormirai heureuse.

Mysouris

Las, je suis las. Cueillir des fruits, les vendre. Manger du maïs encore et encore. Je n'ai presque plus d'argent à présent. Il va falloir que je rentre vite, très vite. 12 jours à attendre encore, 12 jours de marche ensuite. je commence à chercher un groupe pour partir ensemble. Si je dois faire la route seule, je le ferai assurément. Mais si je peux trouver quelques uns pour me raccompagner au moins sur un bout de chemin. Je demanderai sac à dos du voyageur à mon ami Juju. Il n'aura qu'à le confier à un de mes accompagnateurs pour le récupérer ensuite une fois que je serai au Berry.

Juju... il ne m'a pas répondu. M'a t'il oublier ? Ne sait il pas quoi dire ? Juju, pourquoi est ce que je reste sans nouvelles ?

Tristes jours qui vont me rester à passer. Les Bretons commencent à vouloir "chasser les français". Interdiction de prendre un emploi par exemple. Bientôt interdiction de ramasser des fruits et de les vendre. Que nous restera t'il ? Tous au verger à consommer nos fruits chaque jour. Par Aristote, pourvu que ça n'en arrive pas là.

Armoria va rester ici jusqu'à ce que le dernier blessé puisse repartir. Je dis bravo, et courage a elle. Les Bretons ne vont certainement pas la ménager.

---fromFRredpat

Citation:

Dame My,

Quand vous m'avez tendu votre carnet, avec votre si joli sourire, je l'ai gardé longtemps entre les mains avant de prendre la plume...

Que dire si ce n'est qu'à chaque fois que j'entends le bruit de votre canne heurter à petits coups la porte de la taverne, un sourire me vient aux lèvres car je sais déjà que je vais passer un agréable moment en votre compagnie.

Je n'aurai pas le temps d'apprendre les gestes d'amitié qui ne vous surprendraient pas : ne pas vous toucher la main comme je l'ai fait un jour sans vous prévenir en vous faisant sursauter, ou vous faire la bise comme ce soir où, heureuse, j'ai embrassé toute la taverne... même Armoria (il est vrai qu'elle était encore plus choquée que vous).

Nous serions devenues amies, nous n'en aurons pas le temps : le 1er corps de la Bande de Normandie repart dans trois jours pour Avranches. Cependant je sais déjà que je ne vous oublierai jamais...

Peut-être aussi que le destin emmêlera nos routes à nouveau, je l'espère.

Je vous serre sur mon coeur, My, en ayant pris soin de vous chuchoter avant "laissez moi vous prendre dans mes bras pour un dernier salut"

Redpat

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Redpat

Hans

Dame Mysouris,

Je n'ai pas l'honneur de vous connaître personnellement et je ne vous ai pas immédiatement reconnu lors de votre entrée en taverne ce jour, mais votre nom m'est familier depuis des années, depuis que je fus jeune ambassadeur nommé en Berry.
Car croyez le ou nom, vous faîtes bien partie à mon sens des personnalités berrichonnes qui auront laissé une marque importante dans la région.

Vous m'avez appris votre retour prochain à Saint-Aignan, et je me réjouis à l'avance d'avoir une "voisine" de qualité.
Si mon histoire avec votre duché est longue, et chargée, c'est pourtant souvent avec plaisir que je croise certains de ses représentants, et surtout représentantes ne le cachons pas mais évitons de le dire à mon épouse, au cours de mes pérégrinations à travers le royaume. Je garde en effet un respect certain pour nombre de personnes, même parmis celles dont je fus l'ennemi dans un passé pas si lointain.

Malgrés votre cécité, dont je n'ai pas pris immédiatement conscience tant vous m'êtes d'abord apparue comme une charmante norfeuse berrichonne, je pense que vous serez en état de reprendre la route et de quitter Fougères bien avant moi. En effet, une lame bretonne m'a laissé boitillant et le souffle court. La guérison complète n'étant pas pour tout de suite, ni même acquise.
J'espère cependant avoir la chance de vous revoir avant votre départ. Je sors peu, mais votre présence et votre conversation me sont agréables.
Sinon, Loches et Saint-Aignan ne sont pas si éloignés et des visites pour entretenir des relations de bon voisinage seront largement envisageables. Vous serez d'ailleurs la bienvenue et je souhaite être présent pour vous accueillir dans les règles de l'art si vous faites le déplacement.

Mes Hommages Dame, et peut-être à bientôt

Hans

Mysouris

Tourangeau en salle. Un certain Hans. Son nom me dit quelque chose, et pour cause. Il était ambassadeur au Berry, il était là aussi au moment de la prise de Chateauroux. Souvenirs douloureux de mauvaises relations entre nos 2 pays. Aujourd'hui chacun commence à accepter son voisin, à oublier, à aller chez l'autre. J'ai pratiquement promis que j'irai d'ailleurs. Et si je le peux, je le ferai.

Profiter des quelques jours restant ici pour récolter mots souvenirs pour mon carnet. Dame Redpat commence, suivit de Messire Hans le Tourangeau. D'autres suivront ou non. Lecture faite au calme à l'hospice par un médecin passant par là.

Médecin qui me dit d'ailleurs que je pourrai bientôt sortir pour de bon de l'hospice. Plus de risque d'infections pour mes blessures. Pour mes yeux, ils ne peuvent rien faire de plus. Impuissants, ils ne savent pas me dire ce qui ne va pas. Encore une fois ils me disent de mettre un bandeau sur mes yeux. L'un d'eux m'explique alors, que ceux qui me regardent peuvent être géné par l'oeil fixe, le blanc laiteux qui se fait plus important la plupart du temps. Il m'explique que quelques soit la manière dont je suis, avec ou sans bandeau, ils sauront que je ne vois pas à m'observer un peu. La pitié que je redoute tant sera là de toute façon s'ils veulent la donner. Mais si je peux leur supprimer le dégout, alors ils auront plus facilement le tact de ne pas questionner, ou au contraire de venir me parler au lieu de m'éviter.

Un bandeau m'a été proposé depuis le début. Pour le moment je ne l'ai jamais mis. Je le mettrai surement sur les routes. Pas avant de toute façon. Je n'arrive pas à me résoudre à cela. Porter ce bandeau c'est affirmer partout mon handicap, et cela... j'aimerai pouvoir l'éviter. Mais de toute façon, la canne tatonnante, la tête que je penche pour mieux entendre ne sont ils pas suffisant pour que les autres comprennent ? Se résigner, et faire ce qu'il y a de mieux. Surement ce qu'il faut faire. Bah... encore 11 jours avant de partir. 11 jours, ensuite je mettrai ce bandeau, et suivant comment je me sens le mieux, je le garderai ou non, voila tout.

Paillard

Citation:

Dame,

C'est à une agréable invitation que je réponds ce soir. Il est rare, je dois le reconnaitre, de rencontrer personne de votre qualité, qui plus est sur un champ de bataille.

Fougères, lieu de notre rencontre. Une bien triste ville, ravagée par les batailles, aux champs nourris de sang qui Breton ou Français n'est qu'humain. Une ville coupée en deux, à la haine tenace autant qu'imbécile, triste aventure dans laquelle l'ont plongée ambitions et poussées d'égos.

Fougères où comme beaucoup vous futes blessée. Drôle de blessure que la votre, qui vous permet de ne plus voir les horreurs humaines, mais qui vous empeche aussi, (est ce un mal d'ailleurs ?) de constater les foies et les errements de taverne de vos compagnons^^.

Mais nous avons quelques jours encore, puisque je suis de ceux qui restent jusqu'a pouvoir récupérer nos derniers blessés. Quelques jours pour un peu mieux se connaitre. Quelques jours pour souder un peu plus ceux qui finiront par se nommer "vétérans de Bretagne", qu'ils soient de Normandie, du Dauphiné, de Bourgogne ou d'ailleurs. Communauté hétéroclite qui a appris a s'apprécier peu à peu, resserrée dans ses tavernes, noyant l'ennui avec force chopines.

Alors les adieux seront pour plus tard, et d' ailleurs je deteste les adieux...

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Thegoldendragon

Golden fort ravie d'avoir été invitées à laisser un mot dans ce carnet qu'elle avait déjà compulsé pour de bonnes raisons avait pris sa plume et s'était mise à écrire.

Citation:

Dame Mysouris,

Pardonnez ma familiarité mais j'ai un peu l'impression de vous connaître un peu mieux que la réalité ne le voudrait...
Tout d'abord j'aimerais vous remercier de me permettre de vous laisser ces quelques mots.

On ne s'est croisées que quelques fois mais j'espère sincèrement vous rencontrer de nouveau dans d'autres circonstances que la guerre, si Aristote le veut.

Enfin, si l'on ne se revois pas d'ici le grand départ, je vous souhaite une bonne continuation et tout le bonheur que vous méritez. Ainsi qu'une guérison, vous êtes vraiment d'un grand courage.

A une prochaine fois je l'espère, je n'oublierai point votre visage.

Qu'Aristote vous préserve,

Golden.

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Mysouris

Encore 9 jours à attendre ici. 9 jours ce n'est rien lorsque ce sont les premiers d'une attente, mais c'est bien trop quand il s'agit des 9 derniers et que la soif de partir se fait sentir à nouveau. Les médecins m'ont vivement conseiller de prendre quelques jours de repos plein avant de partir sur les routes. Ils voudraient que je reste encore, je le sais, je le sens, mais je ne peux pas rester. Je ne veux pas rester. Mauvais souvenirs pour le moment. Un jour j'en rirai, pas encore.

Alors en attendant, et pour qu'ils me laissent tranquille, j'ai promis. Samedi et dimanche je serai en un monastère de la région pour me reposer avant de partir mardi ou mercredi.

Snell

Citation:

Fougères, le 29 juillet 1456

Dame Mysouris,

Quel plaisir de vous avoir rencontré. J'ai trouvé en vous une femme avec une force de volonté surprenante et inspirante. Je ne connais guère de gens qui se seraient relevés aussi bien ayant subit votre blessure. Je garderai de vous un excellent souvenir.

De votre côté, vous allez pouvoir vous vanter d'avoir rencontré l'infâme Borgne de Bourgogne.

Quelle chance!

Plus sérieusement, prenez soin de vous-même sur cette longue route qu'est la vôtre. Et si jamais vous avez besoin d'aide, vous pourrez toujours compter sur le Borgne.

Bien à vous,

Snell du Quai Baudon

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Mysouris

J'ai enfin reçu des nouvelles de Juju. Il était chez les moines et le courrier a été mal filtré laissant le mien dans la pile des moins importants ou urgents. Pour lui, comme pour d'autres, il ne sera plus question pour moi de jouter sans d'énormes risques dès l'entrainement. Pourtant, je le sais déjà, je le tenterai. Quelque soit la façon dont je pourrai entrer sur la lice je le ferai. Je crois que plus on me dit que je ne devrais pas et que c'est dangereux et que c'est un risque inutile plus ma détermination grandit. Plutôt mourir dans une lice que me morfondre en entendant les jouteurs. Plutôt me blesser encore plus gravement en essayant que de regretter toute ma vie de n'avoir pas au moins essayé.

J'espère que je trouverai quelqu'un pour m'aider à m'entrainer. Messire Valric c'était proposé. Peut être irais je lui demander ce service.

Armoria

Mysouris,

Je me souviens, oh oui, je me souviens d'une morne taverne où nous dépérissions, le père de ma fille à venir et moi, voici bien longtemps. Je me souviens de la route faite ensemble, du cours de lancer de dagues...

Vous avez vite appris à force d'opiniâtreté. Trait de caractère retrouvé chez vous par la suite. Force que vous avez conservée.

Je voudrais pouvoir vous aider encore à affronter ce qui va suivre. Cependant, les miracles existent... Je vous attends demain en l'église de Fougères. Ensemble, nous prierons Sainct Bynarr, qui me fut si proche, loué soit-Il ! Dans ma prière pour vous, je mettrai toute la ferveur dont je puis faire preuve. Main dans la main, nous prierons ensemble. C'est ainsi que je me bats, avec près de moi ceux que j'aime, et Dieu pour seul Juge de nos destinées.

S'Il décide d'éclaircir de nouveau votre chemin, vous serez la preuve vivante qu'il faut croire.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Tardas

Citation:

Dame Mysouris,

Je repond a votre invitation a écrire un petit mot dans votre carnet. Car vous avez insisté et je me dois bien de vous l'écrire.

A l'heure où j'écris, je viens de vous accompagnez a l'hospice où vous vous reposez après vos blessures que je pense avoir bien nettoyer. Si elles sont mal nettoyés revenez me voir. Ou allez voir un médecin vous gagnerez surment du temps.

J'espère que ces mots seront pris serieusement et pas humouristiquement. Car les mots serieux n'ont jamais été mon fort.

Quoi qu'il en soit. Je vous promet une longue et heureuse vie,
A vous qui portez tant de traces d'un conflit qui ne devait pas être votre,
Bonne soirée dame Mysouris,

Tardas,
P.S : Lorsque l'on vous lira ce mot, dîtes a la personne d'imiter ma voix.

Mysouris

Drôle de mésaventure aujourd'hui. Alors que je restais seule en taverne avec une dame du nom de Frid quelque chose elle se jeta sur moi en poussant des grognements. Je ne compris ce qui m'arrivait que lorsque je sentis sa langue me lécher le cou et ses dents tenter de me mordre. Le pire c'est qu'elle y parvient. Par deux fois je la repoussais d'un coup de canne. Mais la canne fut perdue au cours de l'étrange bataille pour sauver ma vie.

Bientôt elle me mordit le bras, et me fit rouler au sol. Je tentais de me dégager sans succès. Mais occupée la dame monstrueuse ne vit pas venir le couteau que je sortit de ma botte. Il semble que c'est son fessier que j'ai atteinds.

A cet instant un Messire est entré et la dame a cessé de me harceler. Quelle horreur. Je ruisselais de bave, de sang et de sueur. Réclamant mon couteau la dame me l'envoya. je senti sa lame fendre l'air proche de moi. Le messire me le rendit. Puis m'expliqua un certains nombre de choses étranges à propos de loup garous, de vampires, de dragons et autres chimères.

Enfin Tardas est arrivé et m'a soigné avec attention. Redpat arrivant il a pu finir le travail en ajoutant de l'eau de thym pour aseptisé et faciliter la cicatrisation. Puis un bandeage plus tard, j'étais presque rétablie. Il me raccompagna à l'hospice où je devais prendre du repos après cette tavernée mouvementé. Avant de partir il me rendit mon carnet.

Les médecins me demandèrent ce que m'était arrivé. Ils rirent quand je leur expliquais mais en voyant les blessures leur rire se tut en leur gorge. Le travail ayant déjà été bien fait, ils ne firent que changer les bandages.

Mysouris

Demain je serai en retraite. et dans 6 jours je serai sur les routes avec Sebonemo et sa Dame j'espère. Sinon... et bien je tacherai de me débrouiller seule, mais j'irai forcément moins vite.

Tout le monde me dit que je doit prendre vers Laval ou Avranches, mais j'ai envie de passer par la Bretagne, comme à mon arrivée. Les côtes, le son de la mer et le cri des mouettes. Il faut que je trouve moyen d'obtenir un laisser passer pour prendre par la Bretagne.

pnj

Cela faisait bien une semaine que Nymfea était devenue Sergent de Police de Fougères. Très heureuse qu'on eut pensé à elle, elle essayait d'être à la hauteur. Plusieurs fois par jour, elle se rendait devant le panneau d'affichage de la mairie devant lequel elle notait scrupuleusment sur un carnet tous ceux qui ne respectaient ps les décrêts du nouveau maire, à savoir embaucher à un tarif illégal, ou se faire embaucher bien que non fougerais.
Une fois de retour, dans son bureau, elle faisait chauffer sa plume.
Elle envoyait des courriers de rappel à tous les contrevenants dont la plupart, lui étaient inconnus...c'est donc sereine, qu'elle faisait parvenir ses rappels à l'ordre.
Même si son chef aimait à lui rappeler qu'elle classait mal, elle avait l'impression de très bien faire son travail.
Mais ce que Nymfea aimait pardessus tout, c'était relever son courrier. (Jamais elle n'en avait reçu autant...)
Bien sûr, certains n'hésitaient pas à lui renvoyer des lettres d'intimidation, mais d'autres employaient un ton, ma foi, qu'elle trouvait fort délicieux. Comme ce messire Hans qui au bout de quelques échanges se proposait de lui offrir à boire en taverne...
C'est donc avec beaucoup d'empressement et d'excitation qu'elle ouvrait les réponses. Or un matin, ou peutêtre étais-ce un soir, qu'elle ne fut pas sa suprise de découvrir le courrier-ci :

nymfea a écrit:

Bonjour,

Vous m'excuserez ou non en apprenant que je ne peux lire les décrets que la mairie impose à ceux qui sont encore blessés et contraints de rester chez vous.

En effet, un malencontrueux coup de bâton délivré par un soldat qui était venu reprendre Fougères encore au mains royales m'a fait perdre l'usage de mes deux yeux. C'est donc en aveugle que je vous envoie cette missive.

J'ajouterai à cela que vous mettez donc tout le monde dans le même camp sans savoir qui est là ou qui n'est pas là pour vous aider ou vous nuire.

Mettez moi donc en jugement, condamner moi, vengez vous vous et pensez que des Bretons sont aussi à l'étrangers blessés et que peut être eux ont le droit de travailler là où ils se trouvent.

Sachez que si demain je trouve un emploi j'irai travailler, non par bravade, mais parce que les fruits ne me servent à rien, gagner de l'argent non plus. Tout ce que je souhaite aujourd'hui c'est pouvoir vous aider à vous reconstruire. Et cela je ne peux le faire qu'en vous aidant dans vos champs.

Nous interdirez vous aussi les tavernes, l'accès au marché et bientôt le droit de prendre une route pour rentrer chez nous ?

A jouer à cela ce que vous gagnerez ce sera une nouvelle guerre. Mais peut être le voulez vous. Peut être fougères n'a pas assez souffert de celle ci. Peut être avez vous besoin de vous venger parce que nous vous avons maltraité pendant le temps de l'occupation...

Songez donc à tout cela avant d'écrire aux gens.

Mysouris

La lettre se voulait enragée...Nymfea la trouva touchante. Elle se sentit soudain très mal à l'aise. Ce n'était pas de la pitié qu'elle ressentait...mais ce qui est sûr c'est qu'elle éprouvait bien des remords.
Elle décida alors d'en faire part à ses supérieurs...
"_Malheureusement je ne puis que lui donner raison mais je ne suis pas maire "
"_Oui, fais selon ta conscience"

Boulversée, Nymfea se dit qu'une lettre d'excuses s'imposait, encore fallait-il trouver les mots justes. Peut-être que quelques verres de chouchen l'aiderait?
Elle se rendit alors en taverne. A peine venait-elle de s'installer que Dame Mysouris arriva. Nymfea avait honte, d'autant plus qu'elle n'avait pas enore réfléchi aux mots qu'elle pourrait employer. Là pèse n'attendrait pas, la Dame était là, il fallait s'excuser de vive voix...
C'est donc très maladroitement, que le Sergent débutant s'excusa.

Mysouris

Dernier jour passé à l'hospice. Dernier jour à me languir sans savoir quoi faire pour me divertir sinon aller en taverne. Dernier jour d'une convalescence trop longue. Mais ma vie sera t'elle vraiment différente ensuite ? Je sais que non, mais je veux croire encore ce jour que ce sera différent. Je repars dans le Béarn vendredi. J'ai obtenu un laisser passer de la part des Bretons me permettant de voyager par leurs terres et donc de longer les côtes.

Que ferais je une fois rentré au Béarn ? Que ferais je dorénavant ? Je vais retourner au Berry, mais là ? De la politique ? Je crois n'avoir plus envie d'en faire. Mais qu'ai je vraiment envie de faire maintenant ? Voyager, comme toujours, mais vers où ? pourquoi ? dans quelles conditions ? Mon coeur est lourd de ne plus savoir que faire de ma vie qui me semble aujourd'hui bien trop longue alors qu'il m'en reste encore presque la moitié à parcourir.

Je ne reverrai plus aucun ami, je peux repartir ou rester ici, cela ne changera rien. Je ne pourrai que les entendre. Que faire d'une vie où tout est noir ?

Mysouris

Départ retardé. Procès pour avoir acheter des provisions. Sourire et aigreur. Ah ces Bretons, ils m'auront tout fait. Et bien... nous verrons bien ce qui se passera donc.

En attendant j'ai prévenu que nous voyagerions en groupe dit armée pour aller plus vite, et j'ai formé le groupe. Attendre et Voir même dans le noir.

Mysouris

C'est toujours aussi long de se faire juger... Rien ne changera donc jamais ? Voila depuis 5 jours que j'attends le verdict et cette attente me pèse. Qu'ils me fassent payer s'ils veulent et qu'on en finisse. Je n'ai pas d'argent pour leur payé une amende, mais peu importe après tout. Je veux juste en finir avec cette histoire.

Eusaias et Sebo sont venus se proposer pour plaider en ma faveur. Je les remercie, bien que je suis certaine de pouvoir m'en sortir seule. Peut être leur appui fera avancer les choses plus vite. Pendant ce temps, le témoin de l'accusation se fait attendre. Pourquoi ne vient il pas m'accabler comme tel est son rôle ?

Je voudrai partir d'ici. Trop de souvenirs douloureux se rappellent à moi à chaque rue. Je voudrai rentrer à Tarbes et puis au Berry. Poser mes valises un moment avant de repartir de l'avant comme avant, mais différemment. Mais au lieu de cela c'est ici que je suis encore. Pour combien de temps ? Nul ne peux me le dire. En attendant je mange ce pain qui m'est reproché, et bientôt je n'aurai plus assez pour voyager, et je serai sans le sou en prime. Un voyageur retrouvera une Mysouris morte dans un fossé si ça continue ainsi.

Mysouris

Pour passer le temps, je me suis inscrite aux joutes organisées à Fougères. Il s'agit de joutes à pied. Armoria m'aidera en me guidant de la voix du bord de la lice. L'adversaire est au courant et a promis de se battre loyalement tout en restant lui même. Nous jouterons avec des bâtons au lieu des épées pour plus de sécurité tant pour lui que pour moi.

Je me suis entrainé le soir de l'inscription avec Armoria et un de ses amis dont j'ai oublié le nom. Au final ce n'est pas si difficile une fois que l'instinct et l'écoute se font complémentaire. Il faut juste faire attention à ne pas confondre bâton et bouclier comme je l'ai fait une fois au cours de l'entrainement.

Le procès devrait avancer, mes témoins ont plaider pour moi, il ne reste que l'accusation qui traine à présent...

Mysouris

Ca y'est ! Enfin ! Nous voila parti depuis hier soir. Un petit groupe de 3 personnes. 330 lieues à parcourir. 12 jours de voyage. Pour le moment pas d'ennuis. Heureusement ! Il parait qu'il y avait des brigands entre Fougères et Rennes, nous ne les avons pas croisé.

Tout va bien ! Je retrouve la route, l'odeur de l'iode le long des côtes que nous devons déjà abandonné un moment pour aller vers Nantes. Nous les retrouverons au Poitou ces chères côtes. Il semblerait que l'armée Poitevine soit en manoeuvre en ce moment dans le Nord de son Comté. Il va falloir demander un laisser passer... Encore un. J'ai mis mon bandeau de laine à présent. Et j'ai chaud en le portant. Je sens que je ne vais pas le garder longtemps. Peut être trouverais je autre chose, plus tard. Enfin pour le moment tout va bien ainsi. Nous allons gaiement Sebo et Caro me guidant sur la route, mon cheval aidant au reste. C'est agréable de reprendre la route après si long arrêt forcé.

Oublié le procès pas achevé, oublié la guerre déjà presque lointaine, oublié les attaques en taverne. Je suis sur la route, je suis chez moi. Et je respire l'air frais du matin en attendant le lever de mes 2 compagnons de route, tout en écrivant ce carnet.

Mysouris

Niort ici Niort. Après 4 jours à marcher sur les chemins poussiéreux de Bretagne nous voila au Poitou. Des échos de manœuvres, mais pas un soldat sur les routes. Des échos de Brigands, mais pas un brigand sur les routes.

Tout va bien pour le moment. Niort permet de se ravitailler si besoin et tout va bien. Les tavernes étaient pleines, et si je n'y suis pas restée longtemps c'est que les gens ne parlaient que de la dernière décision royale, et que je n'avais pas envie de déblatérer sur le sujet.

J'irai voir plus tard si la discussion est encore la même ou non. En attendant je me promène dans les rues de Niort. Sebo et Caro sont surement quelque part à en faire autant, ou à se reposer un peu de ce début de route.

Dès ce soir nous repartons, et nous longerons à nouveau les côtes que nous avions du laisser un moment pour rejoindre Nantes et Niort.

Mysouris

Et voila, on a perdu Sebo. Je sais pas, il nous suivait et d'un coup je reçois un pigeon qui me dit qu'il n'est pas parti hier. Non le pigeon ne parle pas, mais enfin c'était écrit quoi, et Caro me l'a lu. Pis zut, ce carnet est là pour recevoir ce que j'écrit pas pour me faire dire que je dis n'importe quoi. Bref. Le pigeon doit être fatigué des aller retour. Finalement nous rejoindrons Sebo soit jeudi à Blaye que nous avons passé aujourd'hui, soit plus tard à Bordeaux où nous devront l'attendre. Peut être est il préférable de le rejoindre à Blaye, mais je n'ai obtenu un laisser passer que de 3 jours pour notre groupe.

Dileme dileme. Mais je sens que c'est demain que la décision se prendra, en fonction du temps, du vent, et du sommeil sur la route. Peut être que Caro préférerait revoir son homme au plus tôt, donc jeudi. Enfin... cela me gène de faire demi tour. Mais bon, nous déciderons cela demain.

Mysouris

Finalement nous avons fait demi tour. Et nous avons bien fait ! J'ai passé une excellente soirée en taverne avec des Blayais, il parait que ce ne sont pas des balais, et d'autres voyageurs qui prennent leurs temps. Peut être que je reviendrai ici un jour.

Nous avons retrouvé Sebo aussi, et nous allons pouvoir reprendre la route comme d'ordinaire. 30 lieues dans la nuit d'une seule traite, on se reposera sur un bord de chemin quelques heures avant de repartir encore. Il nous faut longer les côtes puis partir plein est vers Tarbes.

Drizz m'a écrit pour me demander si je voulais l'aider à faire une liste ducale pour le Béarn. J'ai accepté retardant mon départ pour le Berry d'autant. Il faut que je demande à mes 2 guides s'ils sont partant avec nous ou non.

Mais il est l'heure, alors en selle !

Jhamie

Jhamie récupéra le carnet que lui tendait la jeune femme... elle lui avait demandé de lui écrire quelques mots... et lui... qui n'avait pas l'habitude de ce genre d'exercice se sentit mal à l'aise. Il ne se laissa pas démonter pour autant et s'installa à la table de la taverne. Il prit sa plume dans sa besace et commença à réfléchir à ce qu'il allait pouvoir écrire...

Qu’allait-il pouvoir bien lui écrire ???
Qu’il avait passé un bon moment en taverne en sa compagnie… qu’il aimait les voyages et les chevaux comme elle… Qu’elle avait un sourire charmant et qu’il avait adoré la faire sourire ? Que sa robe couleur émeraude lui allait à ravir…

Que pouvait-on écrire à une femme qui avait dû arpenter tous les chemins du royaume ? Qui avait sûrement rencontré une multitude de personnes… qui avait dû voir des paysages insensés… des souvenirs par milliers… qui devait avoir des ami(es) dans tout le royaume… d’ailleurs, c’était pas difficile à voir… vu l’épaisseur du carnet de voyage… ce carnet d’ailleurs… usé par les mois de voyage… mais beau… tellement beau et précieux pour sa détentrice… elle avait à l’intérieur tous ses petits secrets… ses lieux… sa vie… sa vie tout simplement… mais quelle vie…

Jhamie sourit… regarda le carnet et y coucha quelques mots :

Citation:

A bientôt Mys… restez comme vous êtes

Jhamie la regarda quitter la taverne pour prendre la route.

Il profita de sa fin de soirée pour prévoir la suite de son voyage avec Flo... ils iraient surement vers l'océan...

Mysouris

Sur la route je siffle gaiement, je suis de bonne humeur. Nous avons retrouvé Sebo, et tout va bien. Nos chevaux sont frais, j'en ai cherché de nouveaux hier, et nous allons arriver dans un village demain. Bonne idée qu'a eu Sebo de se perdre, il nous aura permis de modifier notre route et de traverser plus de villages. C'est bien, j'aime rencontrer des gens, entendre des nouvelles voix et peut être me faire de nouveaux amis.

Il faudra que je demande qu'on me lise les mots de Jhamie. Je crois qu'ils sont bien, il m'a rendu le carnet assez vite, mais a pris son temps avant de les tracer. J'ai entendu la plume gratter sur le papier, bien peu longtemps. J'ai hate de savoir ce qu'il a pu me laisser comme mot. Et ce pensant je souris et sifflote de plus belle.

Mysouris

Décidément perdre un Sebo sur la route ca a du bon. Ce nouveau village Mimizan où nous nous sommes arreter alors que ce n'était pas prévu m'a permis de pouvoir réentendre mon ami Gilgalad. Une petite discussion un peu trop courte tout de même parce que je suis arrivée tard et qu'il est parti tôt. Et puis j'avoue aussi que je me suis endormie durant un bon moment.

Je reviendrai par ici, c'est presque sur. En attendant en route pour Tarbes. J'ai envoyé mon courier pour demandé à Sebo et Caro s'ils nous rejoignaient ou non dans la politique Béarnaise.

Mysouris

Alors que nous avons encore perdu Sebo, nous avons poursuivi notre route. Il ne nous restait que 2 jours pour arriver à Tarbes. Et nous y voila ! Tarbes enfin, tout le monde descend terminus, jusqu'au prochain départ qui ne tardera pas à la suite des élections.

Il me tarde d'entendre certaines personnes, Drizz, Chloé notamment. Et puis Fleur, et d'autres. Finalement, cette ville m'a donné des souvenirs, bons ou mauvais d'ailleurs. Mais je sais que je repartirai quand même vers le Berry dès que possible. Mais pour le moment, il va falloir que je trouve Juju, que je lui vende mes épées et que je m'occupe de mes champs.

Mysouris

Une arrivée est toujours une attente d'unnouveau départ. Et c'est chose faite, me voila à nouveau sur les routes. Mais cette fois je ne suis pas seule, et je ne parle pas de CriCri et Godefroy qui m'accompagnent, non c'est Drizz qui m'a offert une petite chose qui bouge, qui grogne, qui mordille et qui jappe. Un petit chiot pour me tenir compagnie. Il sera tes yeux m'a t'il dit. Et comme il n'avait pas de nom, je l'ai appellé Drizz lui aussi.

Avant de partir j'ai donné 1500 écus à Drizz, mais non pas le chien, pour ses études. Il pensera à moi en étudiant, je penserai à lui avec la petite boule remuante.

Je vais aller rejoindre Montélimar puis Lyon puis peut être la Bourgogne, pour retrouver la cour royale et Armoria. Une escorte pour la cour royale qui se promène. Mais je n'y vais pas sans appréhension, ayant l'impression que je n'en reviendrai pas.

Mysouris

Traversée de village rapide, non sans un court arrêt en taverne. J'ai du laisser Drizz à l'entrée, il ne voulait pas venir à l'intérieur. Il pleurait le pauvre. Quand je l'ai récupéré en sortant il m'a fait la fête. Il est charmant, mais encore petit pour me guider comme le disait Drizz. Pour le moment, c'est moi qui le balade.

Demain je serai à Foix. Là je laisserai CriCri retourner chez elle pour partir seule avec le chiot vers Montélimar. J'espère que tout ira bien jusqu'à la bas. Je ne voudrai pas qu'Armoria s'en veuille s'il m'arrivait malheur sur la route, elle s'en est déjà bien assez voulu de me voir aveugle.

Mysouris

Foix est un village comme on aimerait en traverser plus souvent. Quelques tavernes avec quelques clients réservant bon accueil aux visiteurs. On m'a proposé de vendre des objets, au lieu de m'interdire de le faire, ou d'en acheter.

Une soirée sympathique en taverne pour couronner le tout. Même mon Drizz a eu le droit de s'y détendre un moment au chaud. Mais il n'aime pas tellement le bruit des tavernes à moins que ce ne soit l'odeur, je ne sais pas.

Demain je suis seule sur la route, demain je dors à la belle étoile. Mais d'étoiles je ne peux plus en voir aucune. CriCri repars vers le Nord, je continue vers l'Est pour quelques jours encore avent de piquer plein Nord.

J'aurai pu louer un cheval, mais pour une seule journée de marche à 30 lieues, je préfère dormir sur le chemin. D'autant que cela fait une éternité que je ne l'ai pas fait me semble t'il. Les nuits sont froides, mais j'ai eu l'habitude, et j'ai toujours ma chaude couverture de laine en plus de la cape de laine bouillie. tout devrait aller bien. Sauf que... je ne sais pas si je pourrai allumer un feu sans voir mon silex et mon briquet et l'amadou... Et bien, ce sera une bonne occasion d'essayer avant les vrais grands froids.

Mysouris

J'avais oublié combien le sol était dur. Et puis une chose à laquelle je n'avais pas pensé c'est que Drizz le fol voulait jouer avec moi toute la nuit. Ainsi, c'est bien fatiguée ce matin que je me suis levée. Il m'a fallu beaucoup de temps pour rassembler mes affaires. Drizz le fol avait voler une chausse pour jouer et j'ai du le réprimander pour qu'il veuille bien me la rendre, en piteux état toutefois.

Alors, une fois que mes affaires étaient enfin prête, le soleil me réchauffait la peau, et je savais qu'il était bien tard déjà, si bien que j'ai décidé de manger là. Un morceau de viande pour Drizz le fol, et deux épis de maïs pour moi même. Après cela nous pumes partir, Drizz le fol courant tantot devant tantot derrière. Il est increvable ce chiot. Il jappait tout le temps voulant sans cesse que je joue avec lui. J'ai fini par lui lancer un bâton qu'il m'avait ramené et planté dans une jambe pour que je fasse attention à lui.

Si j'avais su la fatigue supplémentaire de cette boule de poils j'aurai surement réfléchit à deux fois avant de l'accepter sur la route avec moi. Mais il est tellement adorable pourtant quand il vient se pelotonner contre moi quand je m'assoie pour me reposer un instant. Il pose sa petite tête contre ma jambe et halète doucement. Alors je le caresse, et je me détends surement plus que si j'avais été seule. Drizz le fol, tu es adorable comme le fut mon Tarok il y a des années. Mais il faut que tu grandisses encore pour t'assagir.

Finalement cette journée fut courte en marche, et longue en jeux divers. Si bien que je n'ai parcouru que 10 lieues, mais je suis tout de même arrivée à Carcassonne. Vaste cité que celle ci. J'ai pris une auberge pour la nuit, je visiterai demain dans la journée.

Cyrianna2002

Je pris le carnet que Dame Mysouris me tendais, me demandant ce que j'allais pouvoir écrire. Finalement, je laisse parler mon coeur et je couche sur le papier ce que cette femme m'a inspirée :

Dame Mysouris,

C'est un réel plaisir que de vous avoir rencontrée, vous avez forcé mon respect par votre courage et votre détermination. Je vous souhaite bonne route et j'espère vous trouver de nouveau sur mon chemin.....
Qu'Aristote vous protège, avec toute mon amitié

Cyrianna

Majda_eulalie

Accueillant une personne en taverne, Majda s'approche d'elle et la guide vers la table. Il semble qu'elle ne puisse se diriger qu'au son, la pauvre...

Un mignon petit chien l'accompagne, il est adorable, même le pauvre soldat sur les chausses duquel il se soulage ne trouve pas la force de lui mettre un coup de pied, il est tellement mignon, ce petit chiot espiègle.

Des tisanes sont servies, pour éviter qu'elle ne se brûle, la jeune Majda lui prend la main discrètement et lui chuchote que la tisane est très chaude.

Henrie, l'hermine de Majda semble terroriser Dame Mysouris, elle l'appelle pour faire les présentation, indiquant qu'Henrie vit avec elle, et bien qu'elle soit vorace, n'est pas méchante, et n'attaque pas sans raison.

Dame Mysouris devant s'en aller, Majda lui souhaite une bonne route et qu'Aristote veille sur elle et sur son mignon petit chiot

Mysouris

Carcassonne, quelle étrange ville si grande et pourtant si humaine et accueillante. Quelques tisanes en taverne, et un petit Drizz le fol qui n'en fait qu'a son envie, si bien qu'il profite d'un instant de liberté pour se soulager contre un pauvre soldat qui n'a rien demandé. Puis un autre homme éternuait a cause des poils du chiot, et je dus le remettre dehors. Il gémit alors jusqu'à ce que je sorte pour le reprendre.

Nous nous sommes alors promené un long moment, avant de retourner finir la soirée en taverne. Drizz avait sommeil, je l'ai laissé à la porte attaché. Dans la taverne, Majda qui m'avait aussi accueilli me parla de son hermine qui pouvait... manger mon Drizz. Je dois dire que la perspective de le perdre m'a remué, je n'y avais pas encore pensé, lui si petit sur une route si longue. Mais je m'inquiète surement pour rien. Enfin... de toute façon, je ne vais pas l'abandonner ici, alors il vient avec moi jusqu'à Narbonne que nous atteindront dans la soirée de demain. Ce soir, je dors à l'auberge et je reprendrai la route avant l'aube demain matin.

Mysouris

Un petit tour rapide à Narbonne avec un petit tour rapide en taverne avant de reprendre une route toujours le long de la côte vers Béziers. Drizz le fol aime bien aller nager dans le bord de la mer quand on marche, et il aime encore mieux se secouer sur moi pour se sécher. Il me plait vraiment ce petit chiot, je me demande comment j'ai fait toutes ces années seule sur les routes.

Mysouris

Je ne pourrai pas dire que je n'ai pas été à Bezier, mais je ne pourrai pas dire non plus que j'y ai retenu ne serait ce que la texture et l'épaisseur des murs, ou l'odeur d'une taverne. En effet, je suis venue, j'ai rien vue, et je suis repartue, sur les chemin avec mon chien. Il court après les mouette le drôle. Je l'entend japper en bord de plage, car nous marchons dans le sable le long de la côte. Il fait trop froid pour se baigner, mais bien assez bon pour rester dans le vent salé.

Donc Drizz le fol frôle surement le ridicule en pourchassant des mouettes qui crient à son arrivée pour aussitôt s'envoler. Mais par Aristote, si ça l'amuse. Au moins pendant ce temps là il ne vient plus dans mes jambes tentant d'attraper la canne qui va et vient.

Mes yeux avait dit Drizz en me l'offrant, mais pour le moment ce chiot est surtout mon compagnon et ma joie sur cette route.

Mysouris

Quelques jours sur le bord de mer, et nous voici à remonter vers le Nord. Demain nous serons à Montélimar. Ensuite nous irons vers Lyon.

Mais aujourd'hui nous étions à Uzès, dans une taverne un peu particulière je suis entrée. Drizz le fol était comme fou à l'idée d'entrer dans cette taverne, et je ne comprenais pas pourquoi. Jusqu'à ce que j'y entre, et qu'on m'explique qu'il y avait des rats qui couraient partout. Je comprends le pauvre chiot, les bestioles devaient bien faire sa taille. Plusieurs m'ont frôlé et je ne pouvais que sursauter à leur chatouilles. L'un d'eux à même essayer de me grimper dessus.

Mais c'était déjà l'heure du départ, et me revoila dehors avec le petit Drizz le fol pour une nouvelle nuit de marche. Nous nous reposerons à Montélimar avant de poursuivre, plus au nord toujours plus au nord.

Mysouris

Voila Montélimar. A partir d'ici, je suis à l'heure sur mon horaire. Je vais à Valence demain, sans passer par Dié, ce qui me permettra si je me souviens bien de la route de rejoindre la balade royale vers Châlons. Aussi je me dépêche pour y arriver, tout en allant tranquillement, je suis à l'heure tout va bien.

Mysouris

Vienne puis Lyon, les jours se suivent et se ressemble. Le temps se fait plus frais, et nous sommes bien content Drizz le fol et moi de dormir dans un endroit chauffé dans les auberges. Il s'agit un peu, mais pas trop. Et puis il grandit vite. Il s'habitue bien à la corde courte que je lui passe au cou quand nous sommes en ville. Cela me permet de sentir ce qu'il fait et où il va.

Peut être un jour, sera t'il vraiment mes yeux. En tout cas pour le moment, il est mon compagnon, et mon ami de route.

Aujourd'hui le sergent de police n'a pas envoyé une lettre que je ne peux lire, mais s'est présenté en personne à mon arrivée. Une bonne chose, j'ai pu lui parler de vive voix ainsi, et savoir quels étaient les contraintes du village. Bon de toute façon je n'ai pas besoin de vendre ou acheter, alors peu m'importe. Mais c'est toujours mieux ainsi, de savoir plutôt que d'être dans l'ignorance.

Demain nous atteindrons Macon, la Bourgogne, et bientôt nous rejoindrons la cour royale !

Mysouris

Macon où j'ai eu le plaisir de rencontrer Yuma, la soeur d'Ali, mais aussi où j'ai eu la tristesse d'apprendre le décès d'Ovni.

Mais me voila déjà bien loin de toute agitation et sur la route vers Chalon. Il parait que des brigands rodent, mais peu m'importe. Qu'ils me taillent donc en pièce et me prennent tout mes biens. La seule chose que je souhaite, c'est qu'ils ne fassent pas de mal à Drizz le fol.

En attendant que mon heure arrive si faire ce doit, je vais de l'avant vers Chalon et vers la cour royale que je rejoindrais lundi si tout va bien à Dijon.

Mysouris

Chalon, et puis demain Dijon. Demain je retrouve Teia, et Magdelaine et puis Armoria peut être et plein d'autres surement. J'ai hâte d'être arrivée. De pouvoir enfin accomplir le but que je me suis fixée. Escorter le roy, sa cour et Armoria, voila qui sera surement moins dangereux que d'aller batailler en Bretagne.

Mysouris

Dans l'enthousiasme d'avoir rejoints la cour royale, j'ai oublié de remplir mon carnet de voyage.

Je suis donc arrivée à Dijon, j'y ai retrouvé Marie Alice, Snell, et Eusaias et Armoria. J'ai intégré une lance avec Magdeleine et nous avons rapidement poursuivi notre route pour atteindre Autun. Nous ne sommes restés qu'une seule journée à Autun avant de poursuivre notre route vers Châlon. Précisément la ville d'où j'écris et celle où j'ai écrit mon dernier mot.

Je crois que nous restons quelques jours ici.

Mysouris

Et bien non nous avons repris la route finalement. Et c'est à Macon que s'arrêtera notre course pour quelques jours. Le temps de visiter le lac ou l'église. J'avoue que pêcher en cette saison doit être un plaisir, mais je ne saurai me risquer dans une barque sans savoir vers où je me mène ainsi. Aussi je préfère aller à l'Eglise pour travailler pour le curé qui me propose des travaux accessible dans le noir de ma vie.

J'ai retrouvé des amis hier à Chalons, mais nous avons du repartir bien trop vite à mon goût. Voyage voyage, tu es et demeures imprévisible, d'autant plus quand ce n'est pas moi qui guide mes propres pas. Je n'aime pas être dirigée, mais j'ai choisi d'être ici.

Il m'a été proposé de prendre le commandement d'une lance. Mais je ne m'en sens pas capable actuellement. Peut être plus tard sur le chemin. Pour l'instant je préfère suivre tranquillement.

Mysouris

Après avoir durement travailler hier, nous reprenons la route ce soir même. Direction ? norf j'ai oublié de demander, mais je crois que c'est Lyon. De toute façon je me contente de suivre celui qui me précède. C'est déjà bien assez délicat ainsi.

J'ai passé une bonne soirée en taverne avec Snell et Armoria et puis Eusaias aussi. Bien que Marie Alice et Snell et norf je ne sais plus quels autres aient parlé de guerres, et m'aient forcé à me boucher les oreilles pour ne plus les entendre, la soirée fut bonne. Il y avait une Dame chat comme il y avait en Bretagne, sauf que celle ci ne m'a pas attaqué comme l'avait fait l'autre.

Pour finir Eusaias m'a raccompagné, non sans m'avoir fait une bise sur le front après un mauvais souvenir qui m'avait fait perdre ma bonne humeur. Ce geste m'a rappelé mon ami Juju qui lui aussi aime faire ce geste d'amitié.

Drizz le fol aime la compagnie de la cour royale. Il voudrait aller japper sur tout le monde et je suis obliger de le mettre en laisse dès que nous sommes en route sans quoi il gambaderait et risquerait de se perdre. Il grandit bien, et il semble qu'il sera un grand et beau chien d'ici quelques mois.

Mysouris

Jour de repos aujourd'hui. Enfin du moins de non marche. Et demain itou. J'en ai profité pour récolter des fruits. C'est étrange d'ailleurs, il reste des fruits malgré cette saison tardive. Nous cueillons essentiellement des pommes et des raisins en ce moment.

De ce fait je n'ai eu que peu de temps pour aller en taverne. Mais la seule demi heure que j'y ai passé m'a permis de rencontrer la jeune Princesse. Marie Alice m'a confié le soin de la ramener quand elle le souhaitait. C'est donc ce que j'ai fait lorsque la Princesse a signalé son appétit grandissant. Elle m'a offert une sucette au Calvados. C'était très bon cette petite chose.

Mysouris

Et nous revoilà sur le départ. Direction ? Je l'ignore. Durée de séjour dans la prochaine ville ? Inconnue.
Nous avons fait escales 3 jours à Lyon, j'ai pu ramasser quelques fruits ainsi, et me reposer de cette marche. C'est épuisant de marcher en long cortège comme nous le faisons.

Mysouris

Etrange chose, je me couche fievreuse un jour et lorsque je me lève le lendemain, on me dit que la cour est partie depuis plusieurs jours.

Il semblerait que je me sois endormie pour plusieurs jours malade. Etrange situation, devoir ratrapper presque une semaine de voyage pour une nuit de délire. Une longue nuit.

Quoiqu'il en soit, je vais devoir les rejoindre rapidement. Mais avec tous les arrêts qu'ils font, cela devrait aller vite si je ne rechute pas...

Mysouris

Je sens que je les suis presque. Je serai à Uzes demain. A Montélimar on me dit qu'ils sont partis hier. Je vais les ratrapper bien vite et c'est tant mieux.

Toutefois je sens que la maladie me guette encore. J'espère que tous les efforts pour les ratrapper ne me feront pas rechuter trop vite. Mais... Attendre et Voir.

En attendant, je continue ma route, comme si de rien. Un petit pas suivi d'un autre. Drizz le fol à mes cotés m'aide à aller de l'avant me mennant sur le chemin de ses jappements permanents.

Mysouris

J'ai la désagréable impression de suivre la cour royale à la trace et de toujours les rater de peu. Ils étaient à Uzès hier, et j'y arrive aujourd'hui. Ils sont en ce moment à Nimes et j'y arrive demain alors qu'ils seront déjà parti...

Qui plus est je sens que la fièvre revient, et que j'aurai surement besoin de repos à nouveau d'ici quelques jours... Et bien je les ratrapperait donc, mais où ? L'avenir nous le dira.

Mysouris

Ca y'est je les ai rejoints hier. Enfin ! Mais le Languedoc ne me semble pas une région accueillante. Les tavernes sont vides et je n'y ai encore rencontré personne. Heureusement à présent au moins le temps de la marche je peux discuter avec mes compagnons de route.

Drizz le fol a échappé à ma vigilance aujourd'hui. Alors que je discutais avec quelques uns, j'ai soudain entendu des aboiements qui semblaient déjà loin. Jamais encore il ne s'était autant éloigné. Je crois que j'ai poussé un cri d'effroi tant la peur de le perdre est grande.

Plusieurs m'ont dt de ne pas m'inquiéter et qu'il allait revenir bien vite. D'ailleurs quelques autres s'étaient immédiatement mis à sa recherche l'appelant pour qu'il revienne.

J'ignore pourquoi il a fait cela, mais dorénavant quand nous marcherons en groupe, je l'encorderai pour qu'il ne me quitte pas. Peut être était ce un cheval qui a piaffé devant lui et qui lui aura fait peur ? Ou bien même qui lui aura marché sur la queue... Va savoir avec ce fol canidé.

Mysouris

Depuis quelques jours je n'ai pas écrit. Pourtant des choses à dire il y en a toujours. J'aurai pu dire que Mende était une ville peu accueillante. J'aurai pu dire qu'en plus les tavernes regorgent de chuchoteurs qui prennent la mouche quand on le leur fait remarquer. J'aurai pu dire aussi qu'y passer 2 jours étaient trop. Pour finir j'aurai pu ajouter qu'en plus mon meneur a décidé de faire du zèle et de rester un jour de plus en cette ville qui me fait horreur...

Enfin j'aurai pu dire que nous avons finalement pris la route pour le Puy, où nous sommes aujourd'hui, et que demain nous rejoindrons Polignac et le reste de la cour royale.

Que dire de plus ? pas grand chose.

Totoriflette_le_vrai

Un réveil toujours aussi difficile, diantre travailler, toujours travailler, essayer de récupérer la nuit, pas simple, car malgré le fait que lui ai décidé d’être sage, sa compagne ne l’entends pas ainsi…

Bruit de marche qui craque en descendant l’escalier, regards qui se tournent, alors que lui est encore mal habillé et les cheveux ébouriffés, sa tendre somnolante assise près de l’âtre, s’empresser de la rejoindre, boire sa tisane, afin de sortir enfin de cette torpeur…

Suivre des discussions, enfin essayer, pas simple, ses neurones ne sont point encore aux firmaments. Puis des portes qui claquent à tous va, une envie de trouver rapidement leur maison l’assaille, être au calme le matin … mais pas pour demain… ! Une dame entre, s’installe, se présente, ses gestes sont assez habiles, pourtant une chose choque Totoriflette, jamais elle ne regarde ce qu’elle saisit, comme des mouvements automates, quand soudain il voit sa main, chercher sa tasse, aussi discrètement il la lui avance, sans mot dire.

Constat, elle ne voit pas, il aurait pu s’en rendre compte bien avant, mais les réveils sont durs toujours et encore….

Puis elle tends une liasse de parchemin, l’appelant son carnet de voyage, ou elle nous demande de bien vouloir y noter quelques lignes, sourire s’affichant sur le visage en prenant le carnet tendu. Une curiosité de lire quelques pages, mais en a-t-il le droit …

Citation:

Dame Mysouris

Vos yeux certes ne vous donnent plus loisir de contempler le monde, mais vaut-il la peine d’être regarder… vous vous voyez avec votre cœur, votre esprit, et ainsi loin de l’enveloppe charnelle vous découvrez les personnes, ce qu’elles sont vraiment !

Avoir croisé votre chemin, un plaisir ! Espérer le recroiser pourquoi pas ! Profiter par la même de vous lire quelques ouvrages de la bibliothèque de l’université tel que "Le vrai bonheur - Aristote ", je suis sur que nous pourrions longuement en parler…

En attendant ce jour, je vous souhaite de continuer ce voyage sans la moindre encombre.

Amicalement

Toto

Il savait qu’elle ne pourrait lire ses lignes, mais espérait que quelqu’un le fasse, et trouve la voix juste pour faire ressentir ce que ses mots voulaient exprimer.
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Madludi

Madludi était assise près du feu, s'étant éloignée de la conversation des deux amoureux présents tôt ce matin là, le coeur un peu meurtri en apprenant qu'une des ses amies n'avait plus le gout à la vie.

Elle observait les flammes danser dans l'âtre, berçant ses songes quand elle leva la tête, il vit devant elle son compagnon encore l'esprit embrouillé par le sommeil. Ils échangèrent quelques mots, quand une dame pénétra dans la taverne. Elle l'observa un long moment, et compris que cette dame pleine de sagesse, avait perdu l'un de ses sens. La curiosité lui démangeais les lèvres, elle n'osa ni poser de questions ni faire une allusion quelconque à la cécité de dame Mysouris, elle lui inspirait tant de respect, tant de grâce se dégageait d'elle.

Elle n'avait a cet instant qu'une envie, la connaitre davantage, car Dame Mysouris, c’est ainsi qu’elle se nommait, lui apportait l'espoir car elle avait poursuivi sa vie malgré le handicap qui l'avait frappé, elle continuait sa route donnant ainsi une leçon fort appréciable alors que certains trébuchent sur un caillou, elle, elle avait escaladé un rocher. Cet acte montrait à Madludi que la volonté venait à bout de tout, lui laissant espérer que l’avenir se fera toujours meilleur.

Quand Mysouris lui tendit son carnet de voyage, Madludi sentit que cela était un privilège qu’on venait de lui accorder et c’est avec émotion qu’elle y laisserait une note.

Citation:

Dame Mysouris,

Je sais que déjà demain nos chemins se sépareront, je le regrette bien, mais en quelques minutes un respect pour votre personne s’est imposé à moi, vous m’avez donné l’envie de vous connaître un peu plus.

Vous m’avez donné l’espoir du lendemain, ainsi je sais que l’avenir s’ouvre à nous et que quoiqu’il arrive vous resterez gravée dans ma mémoire, même si mon désir le plus cher est de vous revoir et partager encore de bons moments en taverne et si besoin est de vous faire la lecture, ce qui serait un privilège pour moi.

Souhaitant vous revoir

Amicalement,

Mad

Madludi ayant achevé son message, elle glissa une fleur qui était chère à son coeur, une pensée qui suivrait Mysouris, du moins elle l'espérait.

Mysouris

Chaque jour, ou presque, nous arrivons dans une nouvelle ville. Cela me rappelle mon propre tour des royaumes. J'avais moi ida fait cette route, allant de ville en ville, allant de tavernes en tavernes, restant parfois quelques jours, parfois une semaine.

La différence aujourd'hui c'est que je ne dirige rien, et que je ne suis pas seule à faire ce voyage de plusieurs mois. La différence aujourd'hui c'est que je n'ai plus la même jeunesse, que j'ai des idées différentes pour justifier ce voyage. La différence c'est que je n'aurai pas la joie de voir les villes que je traverse, mais je peux tout de même les sentir, les entendre, les ressentir.

Aujourd'hui nous sommes à Murat, demain nous serons à Clermont.

Mysouris

Voila des jours que je n'ai pas pris le temps d'écrire ici. C'est que j'ai du m'aliter quelques jours à nouveau ; une rechute. Et puis il m'a fallu jouer contre le temps pour rattraper la cour royale, l'escorte et tout ce vaste voyage.

J'ai encore perdu du temps parce que pour rejoindre Guéret il fallait un cheval, que je ne possédais pas... Mais enfin demain si tout va bien je les rejoins à Limoges.

Alors je me hâte sur la route ce soir, et ce n'est que le temps de ce maigre repas d'une miche de pain que je prend le temps d'écrire un peu ces quelques mots pour me souvenir un jour de ce long voyage.

Mysouris

Aujourd'hui, n'est pas un jour comme les autres sur ce voyage. En effet, nous avons stoppé notre marche sur un noeud. Grand camp de fortune pour toute l'escorte et la cour royal. Etrange que de penser à toutes ses tentes dans une prairie jusque là vierge de toute présence humaine. J'erre sans trop savoir où je vais et je dois dire que cela me fait une sensation bien étrange. Dire qu'avant hier et hier soir j'ai pu me saouler en taverne tandis que là je suis coincée entre deux murs de tissus épais.

Que faire que dire qui voir et que penser au final de ce long voyage ? Chaque jour qui passe ou presque nous voit marcher, tels des fourmis infatigables allant de ci de là à la file, le premier montrant le chemin aux suivants. Petits humains sans but apparent, errant tous ensemble dans ce vaste monde. Petits humains plus ou moins important au final à marcher ainsi on est presque tous pareil. Presque car certains vont à cheval, d'autres en carrosses ou quelqu'autre véhicule qui leur permet de ne pas poser un pied au sol de tout le voyage.

Pour ma part je vais à pied. De toute façon à quoi cela sert d'avoir un cheval quand la longue chaine humaine se traine comme un escargot dans un champ de salade. Nous goutons chacune des laitues plantées là avant d'aller voir si la suivante est meilleure.

Je suis las, je suis fatiguée de ce voyage qui me semble à présent sans fin. Pourtant mon désir de le suivre jusqu'au bout ne s'estompe pas. J'irai jusqu'au bout, même si chaque jour qui passe me fait dire que mon bout ne sera pas celui de l'escorte complète.

Mysouris

Diverses choses nous retardent, ou nous ont retardé devrais je dire plutôt. Révolte à Bergerac, et demande de patrouiller avec les soldats du cru. Norf, ce fut trop et je n'ai participé à cela que le premier jour. Le suivant il fallait recommencer, mais non, plus jamais, plus jamais je ne prendrai les armes. Plus jamais ! Alors je suis partie sur la route pour rejoindre Armoria et le peu d'escorte qui lui restait.

Doucement mais d'un pas sur. Et arrivée là bas, Armoria m'a dit que là aussi il fallait protéger la ville. Norf de norf. Mais au moins on attendait les autres. Alors j'ai attendu, longtemps, enfin toute une journée. Et puis, revoila mon groupe et nous revoila sur le départ. Combien de temps à rattraper sur notre itinéraire ? Aucune idée. Peu importe, le tout c'est que nous repartions.

Je dois aller jusqu'au bout, je me le suis promis. Tout en continuant à pressentir que mon bout, ne sera surement pas celui de l'escorte complète.

Mysouris

Le roy s'est fait agressé sur la route hier. On se demande bien à quoi sert l'escorte tiens.
Il parait que j'ai crié : vive le poitou ! bravo. Me souviens plus. J'avais trop bu. Seulement cela pourrait avoir des conséquences importantes pour mon avenir dans l'ordre.

Et bien s'il fallait que j'en parte, très bien, tant que c'est après le voyage d'avec Armoria. Et sinon, je les suivrai sans escorte.

Mysouris

Voilà, 10 jours de repos forcé pour laisser au roy le temps de se remettre de sa blessure. S'il ne tenait qu'à moi, je l'aurai laissé là. Mais peu importe, puisqu'il ne tiens pas qu'à moi de choisir. Et puis s'il est vrai qu'une escorte qui laisse l'escorté blessé passe mal, une escorte du Roy sans le Roy passerait surement encore plus mal.

Pourtant, j'aurai aimé reprendre la route plutôt que d'attendre là bêtement à cueillir des fruits. Résultat notre voyage est rallongé. C'est pas que ça me dérange, mais j'aime pas qu'on change les dates ainsi.

Et nous sommes toujours une escorte inutile, sans aucun moyen de protégé le Roy ou Armoria. Ils sont toujours dans une lance, et nous dans une autre. Futilité et inutilité d'une telle action. Quand s'en rendront ils comptent ? Quand il y aura un mort ? Ce sera trop tard ! Temps pis pour eux.

Mysouris

Norf de norf, le Roy vient d'intégrer notre lance. Et nous n'avions même pas été prévenu avant. Quel honneur pour nous. Et quel changement pour moi qui quelques jours avant encore criait mon royalisme feints. Mais le voici, je ne le vois pas bien sur, mais sa présence se fait sentir. Les conversations ont cessé, l'ambiance a changé. Etrange quand on y pense. Même Drizz le fol semble comprendre ce qui se passe, il reste sage. Trop sage dirais je même. Bien sur je l'ai mis en laisse pour l'empêcher d'aller vadrouiller trop près du cheval royal, mais tout de même, pas un jappement, pas un aboiement. Il doit sentir combien notre groupe a changé et il se laisse imprégner du calme ambiant dans notre petit groupe.

Combien de temps sera t'il là ? Combien de temps auront nous la fierté de le mener et le protéger de si près ? Combien de temps ? Je ne sais pas, et nous saurons bien assez vite, quand il partira. Espérons qu'il retienne bon souvenir de notre présence à ses côtés en ce voyage si long.

Mysouris

Le voyage s'arrête, temporairement. J'en profite pour m'éclipser. Nous nous sommes arrêter à Vendomes. Je vais aller à Losses pour retrouver Hans, un ami Tourangeau.

Hans était ambassadeur au Berry pendant la guerre entre le Berry et la Touraine si je me souviens bien de ce qu'il m'avait expliqué. C'est pour cela que je le connaissais quand je l'ai rencontré en Bretagne. Il m'avait alors invité à lui rendre visite quand je le pourrai. Car il faut dire que si je n'aime toujours pas la Touraine, les choses ont évolué entre nos deux duchés et les relations sont plus sereines qu'il y a quelques années. S'il a le temps je lui demanderai de venir avec moi jusqu'à Saint Aignan où j'ai bien envie d'aller faire un tour.

Drizz est heureux de pouvoir aller à son rythme pour une fois et de ne plus être cloitré à la marche lente de l'escorte.

Mysouris

Voila déjà que les vacances en Berry s'achèvent. Le séjour fut cours mais heureux, ponctué de rencontres et de retrouvailles. Et puis, qui plus est j'ai eu le temps de jouer au ramponneau et d'en partir plus riche qu'à mon arrivée.

Pour quelques jours j'accompagne Ali jusqu'à Montmirail, et puis je retournerai vers le Sud, chercher mes affaires et surtout Drizz qui a besoin d'escorte pour remonter jusqu'au Berry. Une fois cela fait, je pourrai reprendre ma route dans l'escorte.

Mysouris

Touraine, un petit tour et puis s'en va. La route fut bien courte avec Ali, il a suffit de 3 jours pour arriver à Montmirail. Toutefois nous avons eut la joie de trouver Hans sur notre chemin. Malheureusement il ne pouvait pas nous accompagner, devant se rendre à Tours et étant sur le départ lorsque nous sommes arrivées à Losses. Toutefois je suis contente de l'avoir rencontré à nouveau.

Puis la route s'est poursuivie, une nuit en plein air, pour enfin arriver à destination dans le Maine. Souvenir du Maine d'ailleurs. Une guerre qui ne fut jamais la mienne.

Mais déjà la route me rappelle et je repars vers le Sud, chercher Drizz, le ramener en Berry avant de repartir rejoindre l'escorte qui ne m'attendra pas durant tout ce temps là.

Mysouris

La route avance bien sous les pas du cheval, et me voici déjà presque à Poitiers. J'espère y rencontrer, même furtivement Doc, puisqu'on m'a dit que c'est là qu'il était. Il faut que je lui parle de quelque chose d'important pour moi.
J'aimerai que s'il m'arrivait un jour malheur sur une route, et s'il était encore vivant, il procède à la cérémonie qui me permettrait de retrouver Aristote et tous ces amis partis avant moi.

Je ne sais pas pourquoi, en ce moment, je ne rêve presque plus. La fatigue peut être m'abruti tellement que je ne le peux plus ? Ou bien peut être tous ces évènements passés en si peu de temps me donnent trop à penser en pleine journée pour me soucier de rêver encore la nuit ? Je n'ai encore rien dit ici de ces évènements d'ailleurs. Un jour, lorsque je serai au calme et que j'aurai plus de temps qu'aujourd'hui, j'en parlerai. Pour l'heure il me faut repartir vers Poitiers. Drizz n'aime pas la neige et voudrait arriver vite.

Mysouris

Je voulais arriver vite, et pourtant me voilà coincée à Angoulème. La veille de mon arrivée, je me suis fait attaquer sur le route. L'homme arrivait par derrière. Sans bruit, ou presque. Malheureusement pour lui je possède deux choses qui m'ont éviter de me faire tuer ce soir là. Une ouïe fine, et un Drizz le fol.

Un craquement derrière moi m'a fait me retourner. Drizz a du sentir le bonhomme et il s'est mis à grogner. En alerte, j'ai pris ma canne à deux mains prête à tout. Sanglier en charge, loup affamé, ou voleur, qu'en savais je ? Lorsque l'homme se rua sur moi avec un cri d'encouragement je compris et me défendis. Si bien qu'il partit rapidement comme il était venu, bruyamment.

Le lendemain en taverne, je l'ai reconnu au son de sa voix. On m'a dit qu'il s'appellait PierreSoirac et qu'il me cherchait. Il n'a pas du aimer se faire avoir de la sorte. Je devais repartir le soir même, mais j'ai décidé de rester à l'invitation de Rebaile. Il faudra que j'écrive un jour à propos d'elle... plus tard. Bref, je suis encore à Angoulème. Baile et ses amies m'escorteront jusqu'à Tarbes donc d'ici quelques jours. Elles sont pour le moment en repos forcé suite à une rencontre avec une armée il me semble.

En attendant le départ, je cueille des fruits, et je vais en taverne. PierreSoirac a dit qu'il m'attendrait à Tarbes. Il faudra qu'il soit patient le bougre. Mais cela lui laissera le temps de trouver quelques amis pour nous détrousser toutes d'un coup...

Mysouris

Ca y'est le voyage à repris. J'ignore quand j'arriverai à Tarbes, puisque nous faisons quelques détours. Mais je dois avouer que la route me manquait déjà et qu'avoir un peu de compagnie humaine me plait bien mieux que celle de l'unique Drizz aussi fol soit il.

Ainsi, nous voici à Rochechouard et nous dirigeons nous vers Limoges. Baile m'entraine vers Tulle pour quelques jours. Ensuite, nous rejoindrons Tarbes, pour y chercher mes affaires et Drizz l'humain s'il le souhaite toujours.

Mysouris

Après un arrêt de quelques jours à Tulle nous avons reprit notre route avant hier. Aujourd'hui nous faisons halte à Villefranche de Rouergue. Et puis nous repartirons. Cette fois le Sud est de plus en plus proche et nous allons vite pour y arriver.

30 lieues par jour. Chaque jour nous rapproche un peu plus. J'ai appris que Drizz avait décidé de ne pas attendre pour remonter au Berry. Ainsi je ne ferai que prendre mes affaires pour repartir vers l'escorte royale.

Mysouris

Et me voici à présent chargée d'affaires. J'ai perdu Rebaile sur le chemin une nouvelle fois. Elle a pris à droite et moi à gauche. J'avais oublié qu'elle voulait éviter le Périgord. Pour ma part tout c'est bien passé et je pense que j'arriverai demain à Tulles. Là il me faudra patienter quelques jours que Baile me rejoigne avant de savoir ce que sera la suite du voyage.

Mysouris

Déjà repartie, j'ai laissé Baile à ses occupations pour partir rejoindre l'escorte royale qui est bloquée à Dieppe depuis plus d'une semaine.

Mais à peine débarquée au Poitou, me voila vertement réprimandé par le douanier qui m'informe que je n'ai rien à faire ici et que je devrai d'ailleurs quitter le Poitou sur le champ. Bon comme souvent, il me reste la possibilité d'avoir un laisser passer. Je crois que je vais le leur demander, si tant est je retrouve ce douanier.

Mysouris

Me voici presque en Normandie. J'ai hâte de rejoindre l'escorte et je leur cours après de toute la vitesse du galop de mon cheval. J'espère aller plus vite qu'eux, sans quoi je vais m'essouffler pour rien.

D'ici deux ou trois jours je serai à Dieppe et ils auront cinq jours d'avance.

Mysouris

Etrange rencontre que celle que j'ai fait cette nuit tandis que je marchais encore un peu. Un bruit dans mon dos alerta Drizz autant que moi. Sans le paraitre je poursuivi ma route, bien décidée à ne pas me laisser malmener par un brigand si tel était mon suiveur.

Pourtant, le sifflement de la pierre ne me prévint pas, et c'est seulement parce que je m'étais baissé à ce moment là pour une caresse à Drizz que j'ai évité de me faire fracasser la tête.

Quelqu'un sortit enfin de la forêt et je me retournai bâton en main. Le coup fut porté à hauteur d'adulte, sauf qu'en face de moi se tenait un enfant qui paniqua de me voir encore debout et résister.

Quelques passent plus loin, et le temps que Drizz ne le renverse, nous nous retrouvions à discuter devant un bon feu. Il me dit s'appeler Aeldred. Il m'expliqua qu'il avait 12 ans bientôt et qu'il était seul depuis que ces parents l'avaient laissé sur un chemin 3 ans auparavant. Depuis lors il se débrouillait comme il pouvait pour survivre.

Du coup je lui ai proposé de se joindre à moi, lui promettant sécurité et nourriture contre de la compagnie. Etrange comme il me fait penser à la jeune Anne que j'ai rencontré il y a quelques temps.

Mysouris

Aeldred et moi même, accompagnés de Drizz le fol qui a vite bien accueilli le jeune garçon poursuivons notre route vers l'inconnu. En effet, nous ne rejoindrons pas l'escorte qui a à présent bien trop d'avance sur nous. Aussi, allons nous au gré de nos pas.

Le jeune garçon m'a vu écrire l'autre jour, et il m'a demandé si je pouvais lui apprendre à lire et écrire. Je pense que s'il le souhaite, il n'est pas trop tard pour qu'il apprenne effectivement. Je peux l'aider je pense. Il suffit d'écrire dans une matière qui laisse une trace pour que je vérifie ses écrits. L'idée me semble intéressante à tenter.

Et puis, Aeldred est très ingénieux. Il m'a parlé de pièges pour éconduire les voleurs de son antre quand il s'établit quelque part. Il m'a fait démonstration de sa fronde aussi. Et chose étonnante, il a très vite su tirer profit de Drizz pour qu'il l'aide à chasser les oiseaux.

Ainsi grâce à ces deux garnements nous mangeons ce soir de délicieux pigeons des bois. Je me demande pourquoi je n'ai pas rencontré ce petit avant.

Mysouris

Ce garçon m'étonne vraiment. A moins qu'il ne m'est bien eut et sache en fait les rudiments de la lecture et de l'écriture. En tout cas il progresse bien plus vite que moi à son âge.

J'ai arrêté mon voyage sur une route depuis quelques jours pour lui apprendre plus longuement. Inlassablement je trace des mots qu'il répète. Inlassablement il grave de l'écorce de mots que je lis. La tâche est ardue et pourrai sembler trop longue, mais nous persévérons et sa facilité à apprendre nous encourage.

Bientôt nous reprendrons notre chemin. Nous continuerons à apprendre en route. Je le confierai peut être à quelques moines quelques jours pour qu'il apprenne à tracer les lettres sur du parchemin. Le dessin est le même, le geste est différent.

Aeldred

Chuuut. J'ai pris le carnet. Sans bruit. Elle dort. Écrire. Faut que je lui dise merci. Mais je sais pas. Pas appris. Pourtant...

Depuis que je les connais, je vais bien. J'ai à manger. Elle m'aime bien. Je le sais. Drizz aussi. Elle a trop vécu. Ça se sent. Pourtant, elle lutte. Vivre encore chaque jour. Heureuse.

Elle ne saura pas à quoi je ressemble. Souvenir d'une pierre. J'aurai pu la tuer. Pourtant, je suis avec elle maintenant.

Demain je lui demande. Écrire son nom. J'aimerai bien. Chuut elle bouge. Je dois dormir aussi. Je garde le carnet. Je veux encore écrire comme elle.
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Mysouris

Quel garnement ! Voilà qu'à peine sait il écrire qu'il me vole mon carnet pour y laisser son emprunte à son tour. Voilà 3 jours que je cherchais mon carnet, craignant déjà l'avoir perdu. Et c'est lui qui l'avait.

Le pire dans l'histoire c'est qu'il m'a vu m'inquiéter et qu'il n'a rien fait, rien dit. Pourtant je l'ai su, lorsqu'il m'a demandé comment s'écrivait mon nom. Depuis lors, il écrit : "Mysouris, dame de Selles sur Cher" partout pour s'entrainer.

Malgré tout, je ne suis pas fâchée contre le garnement. Il n'a pas voulu m'inquiéter, il voulait écrire, me faire une surprise peut être, ou simplement m'imiter.

En attendant, nous avons poursuivi notre route, et nous voilà à Sancerre, en Berry. Depuis que nous avons franchi les frontières de mon pays, je n'arrête pas de lui parler du Berry. Berry par ci, Berry par là. Le pauvre, il en redemande, avide de savoir et de connaitre ma vie.

Mysouris

Nous voici au Berry depuis quelques jours à défaut d'y rester longtemps je vais y laisser Aeldred à Noirlac pour qu'il apprenne plus sérieusement qu'avec moi. D'autant que les routes ne sont pas sures m'a t'on dit en Bourgogne où je me rendrais dans pas si longtemps. Je ne voudrai pas risquer la vie du gamin.

L'autre jour, je lui ai indiqué comment écrire mon nom et il avait semblé impressionné d'être devant une "Noble". Aujourd'hui, j'ai du rectifié et lui indiquer que noble je n'étais plus. Je crois que ça l'a rassuré sans trop savoir pourquoi.

Mysouris

Voilà 10 jours que Aeldred n'est plus à mes côtés et j'ai retrouvé une torpeur qui me pousse à oublier d'écrire ici. Etrange comme un jeune garçon peut nous faire revivre. Pourtant, il n'est pas encore l'heure de le rechercher, il me faut toujours me rendre en BA pour y finir ce que j'ai commencé ailleurs.

Le temps passe, et je ne bouge pas. Le temps passe, et moi je reste là. Il n'est pas loin, le garnement, mais il n'est pas là. Drizz le fol aussi semble s'ennuyer de son absence. Il va nous falloir partir et revenir avant de ne plus oser bouger sans lui.

Mysouris

Me voici en Auvergne, il me reste à trouver Pierre. Il faut que je pense à remercier Jo et les quelques autres qui m'ont accompagné dans un bout de cette route. Et puis comme je n'arrive jamais au bon moment ne voila t'il pas que je tombe en pleine prises de mairie. Il semble que Libertad et d'autres brigands aient décider de prendre le BA comme terrain de jeu. Et bien soit, nous les délogerons.

Demain je serai donc à Montbrisson il me semble, accompagnée de Teia, Atalante et autres soeurs. Les Blanches contres les rouges, impression de déjà vue. Il est vrai que je n'ai jamais parlé de cela ici, me semble t'il. De toute façon je suis dans l'icapacité de relire les jours précédents et comme ma mémoire me fait défaut, je ne sais plus. Peut être un jour en parlerai je, ou bien peut être jamais. Peu importe en fait. Les faits sont là et je ne les oublierai pas.

Et de toute façon pour le moment, il nous faut Drizz et moi suivre la troupe pour partir guerroyer encore tandis que je ne voulais plus le faire.

Mysouris

Bien sur je ne sais plus ma géographie et c'est donc à Montpensier que je suis et non à Montbrisson qui n'est pas du tout dans le coin. Peu importe, ce qui compte c'est que j'ai perdu mes soeurs en route, et me voilà seule. Bon pour la peine, je serai chef de lance. En espérant que je ne perde pas les autres en même temps que moi.

Mysouris

Norf de norf depuis un temps suffisamment long je n'ai pas pris le temps d'écrire. Pourtant c'est pas qu'on ai été très occupé avec ces pseudos attaques sur les mairies. Des défenses, oui quelques unes, des attaques, non jamais. A se demander ce que nous sommes venus faire ici.

Pourtant, alors que le calme semble revenir en Auvergne, et que la Flandres semble avoir besoin de quelques guerriers supplémentaires, je vais rester ici encore un peu. Une mission à achever avant de retourner chercher ce chenapan d'Aeldred qui doit avoir eut le temps de faire connaissance et de ne plus avoir envie de rester enfermer dans un monastère.

Mais avant d'aller le chercher, il me reste cette fameuse histoire à régler. Cela devrait être fait d'ici la fin de la prochaine semaine. Du moins, je l'espère.

Mysouris

Me revoici sur les routes. Course faite en BA, et maintenant je suis en route pour Sémur. J'y acheterai une petite masure pour peut être un jour y réimplanter ma ferme et ma forge. Mais mon séjour en cette nouvelle demeure sera de courte durée. Il me tarde de retrouver Aeldred. Il aura surement appris à lire et écrire maintenant. Il pourra me lire mon courrier et les mots laissés dans mon carnet.

Tiens, cela me fait penser que j'aurai pu demander à Pierre d'y laisser un mot... depuis le temps que je l'attendais à Moulins. Mais qu'importe finalement. Me revoici sur les routes, je suis heureuse, et c'est tout ce qui compte.

Mysouris

Je me suis enfuie de la commanderie avec le fol. Il est malade, soupçon de peste. Il m'était impossible de le laisser entre ses murs et de risquer ainsi une contagion des autres soeurs.

Je me cache dans la forêt, et évite soigneusement les villages. Combien de temps leur faudra t'il pour me retrouver ? Si toutefois elles se lancent à ma poursuite.

J'ai de quoi manger un moment, j'espère que le Drizz n'a pas ce fléau, sans quoi, je peux dire adieu à la vie moi ida. Tant bien que mal, mes idées se mettent en place. Je vais aller chercher Aeldred. A trois on sera plus fort pour se cacher, et je me sentirai moins seule.

Mysouris

Un jour de plus a passé. Parfois je me demande ce qui m'a pris. Le Drizz a du mal à suivre, et je lui ai fait un brancard avec quelques branches. Je ne sais pas combien de temps il tiendra, ou mettra à guérir.

Ce matin avant de partir, je lui ai donné un bout de viande, il en a à peine mangé la moitié. J'ai regarder sa blessure qui s'est un peu infectée. Il faut que je la soigne, mais je ne trouve pas ce dont j'ai besoin. Alors pour le moment, je l'ai juste nettoyée avec de l'eau claire et pansée de quelques feuilles.

Les contrés ici sont hostiles, elles grouillent de soldats et il me faut faire attention pour ne pas me faire voir ni prendre. Qui sait ce qu'ils feraient d'un chien malade et d'une aveugle ? Je n'ai pris sur moi que le strict minimum, du maïs qu'il me faut prendre en maigre ration, de la viande séchée pour le fol, ma cape qui sert de couverture, mon briquet, ses silex et de l'amadou ainsi que ce précieux carnet.

Mysouris

Il me reste bien peu dans mon sac, il me faudra m'arrêter pour prendre des vivres quelque part. Mais je ne pourrai faire cela si le fol ne va pas mieux. Pour le moment, sa plaie semble n'être plus autant infectée. J'espère.

S'il guérit, peut être retournerais je à la commanderie. Elles doivent s'inquiéter là bas. Surement sont elles à ma poursuite à présent. J'ai mis beaucoup de distance entre elles et moi, mais est ce suffisant ?

Cette nuit, j'ai entendu des loups. Il faudrait peut être que je rejoigne la ville pour dormir la nuit. Cette forêt n'est pas sure. La journée, ce sont des bucherons que j'entends. J'en ai croisé, mais ils ne m'ont rien demandé. Il faut dire que le Drizz trottinait devant moi à ce moment là, claudiquant, mais debout.

J'ignore où je vais, je ne sais même pas vers quelle ville je passe. Peu importe. Je marche, encore un pas, puis un autre et le suivant. Tant que des forces il me restera c'est ce que je ferai.

Mysouris

Agréable surprise que celle de s'apercevoir que le fol va mieux. Pas complètement, mais il a repris une marche et une alimentation normale. Peut être le pire est il passé ? Maintenant la question se pose. Dois je retourner à la commanderie, ou bien poursuivre un peu ce voyage particulier ? La réponse viendra en son temps.

Par contre, ce nouvel état de santé me permettra de me reposer un peu plus agréablement. Et la nuit prochaine, je la passe dans un vrai lit dans le prochain village. Je pourrai éventuellement reprendre de quoi manger également.

Mysouris

J'ai eu là une bonne idée que de passer dans ce village là précisément. Je l'ignorais, mais c'est là que vit à présent Bragon et Maybee. Ainsi j'ai passé la nuit en un lieu plus calme que la taverne du coin. Quand à la soirée, nous avons relaté des souvenirs, ainsi que parler de cette fuite vers l'inconnu dans laquelle je me suis lancée.

Ce matin, après une bonne nuit de sommeil, j'ai pu reprendre la route. Ce sera une longue journée, mais je sais à présent où je me rend. Demain, je retrouve Aeldred. En ce moment même mes pieds foulent une terre connue et reconnue. Je suis contente de me trouver ici. Ce soir je dors dans mon propre appartement.

Mysouris

Dernière page du carnet.

A toi qui découvrirais mon corps gisant, que ce soit de ton fait ou d'un autre. A toi manant, voyageur, voleur, ou combattant de quelque armée, qui a trouvé ce carnet, lis donc ce qui suit avec attention, car ceci, sont mes dernières volontés.

Tu trouveras ci dessous une liste de gens à prévenir s'ils sont encore vivants. Je te demanderai de leur indiquer la chapelle où aura lieu la cérémonie funèbre, car je souhaite être enterré selon la coutume Aristotélicienne.

S'en suit un longue liste de noms. L'écriture est fine, les ratures nombreuses, la liste longue.

A la fin de la liste le texte continue ainsi :

Testament

Dans le cas où ma mort serait du à un quelconque acte de banditisme, que le voleur ne soit pas châtie, et qu'il garde mes biens s'il le souhaite, à la seule condition qu'il ramène mon corps à la Commanderie des Blanches.

Dans le cas où ma mort surviendrait sans que mes biens ne fussent pris en rançon, je souhaite qu'ils soient partagé de façon équitable.

Une partie revenant de droit à mon mari, Tritium, médecin, forgeron, habitant de Tarbes, Béarn s'il y est toujours.

L'autre devant servir à l'éducation et les besoins du jeune garçon Aeldred que j'ai laissé au monastère de Noirlac pour lui enseigner la lecture et l'écriture.

Dans le cas où l'un de ce ces deux seraient décédés avant moi même, la part lui revenant serrait donné à l'autre partie. En cas de décès à tous les deux, la Commanderie des Blanches serait l'unique héritière de mes biens.

Pour le cas particulier de mon compagnon canin, le nommé Drizz le fol, il sera ramené à la Commanderie des Blanches qui l'auront à leur charge. Je sais qu'elles s'occuperont bien de lui.

Pour ce qui est de mon corps, qu'il soit ramené à la Commanderie des Blanches où il sera enterré, soit à la chapelle de la Commanderie, soit à l'église de Saint Aignan, où je vécu si longuement.

Rédigé en la Commanderie des Blanches, le deuxième jour du mois de septembre de l'an de grâce 1456, durant ma convalescence de Bretagne.

La page se termine par une signature.

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