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Récits de voyage

Mysouris
Reçu une canne de la part d'Armoria. Il faudra que je la fasse retailler pour l'utiliser convenablement. Mais en attendant je peux commencer à apprendre à me déplacer avec une aide sensorielle. C'est bizarre, le bois raclant sur le sol permet de connaitre au son et comment expliquer, aux vibrations du bois quels sont les obstacles devant soi. Il faut faire trainer le batôn en tatonnant au sol devant soi, de droite à gauche et de gauche à droite. Un obstacle ? Hop le baton racle, et me voila prévenu. Un trou ? Une bosse ? Soit le bâton ne touche plus terre, soit le bâton percute. Dans les 2 cas je peux le sentir.

Mais il me faudra du temps et du courage pour parfaire ce moyen de "vision". Néanmoins je crois qu'ainsi je pourrai voyager peut être pas seule, mais sans aide pour me prendre par la main et me guider. C'est un progrès remarquable. Les médecins doivent me fabriquer une canne plus adéquate, mais en attendant, je sais désormais que n'importe quelle bâton sur le chemin pourra faire l'affaire s'il a la longueur suffisante.

J'ai rencontré Altea en taverne. Malheureusement elle confirme le diagnostique des autres médecins. Elle a parler de lueur qui ne serait plus dans mes yeux. C'est la première fois qu'un médecin me parle véritablement sans me laisser de faux espoirs. Les autres me disent : Priez, un miracle est toujours possible. Mais, je n'y crois pas. S'ils ne peuvent rien faire qu'ils me le disent une bonne fois pour toute et que je trace ma route droit devant à tatons mais fièrement !

J'ai perdu son nom, mais j'ai rencontré en taverne une Dame qui n'a pas été prise de pitié pour moi quand elle a compris mon problème. Je la remercie encore ici. C'est rare que les gens me disent : continuez à vivre malgré tout et pensez qu'au moins vous êtes en vie ! Au lieu de : Ne vous inquiétez pas, tout est encore possible, gardez espoir.
De l'espoir je n'en ai plus pour mes yeux. Celui qui me reste je veux le garder pour croire que je peux vivre ainsi, comme avant, ou presque.

Sur ce, je vais reposer mon carnet, je dois encore avoir de l'encre plein les doigts et j'ai du laisser de vilaines traces partout. Mais peu importe, l'important pour moi est de pouvoir écrire moi même ce que j'ai envie d'écrire. Et depuis plusieurs jours c'est ce que je fais !
Mysouris
Je passe énormément de temps en taverne en ce moment. Armoria et Dede dit de la gratte sont là souvent itou. J'aime aller en taverne. Bruits, paroles, je revis à travers les autres attablés.

Hier deux choses importantes. Tout d'abord Armoria m'a appris à lancer un couteau, enfin un objet en bois en tout cas, sur une cible vivante. Pas facile d'apprendre à tirer dans le noir. Pourtant j'ai fini par y arriver. Premier coup je savais qu'elle était dans mon dos, j'ai voulu anticiper son déplacement, j'ai échoué. Deuxième tir, j'ai du viser la porte ou je ne sais quoi parce que quelqu'un est entré pendant ma concentration. Troisième tir, Armoria m'a dit : il n'y a pas que le son. J'ai réfléchi, j'ai fini par trouver ce qui caractérise Armoria dans la nuit. Elle sent la vanille dont elle aime se parfumer. Ainsi j'ai pu la toucher. Sans douleur je l'espère.

Puis plus tard dans la soirée, j'ai rencontré Dame Paprika2. Elle ne comprenait pas ma présence ici. Elle m'a dit que je ne devais pas m'apitoyé sur mon sort alors que je venais jouer à la guerre. Je me suis mise en colère, je ne pouvais pas lui faire comprendre que... je peux faire une guerre en ayant des amis dans le camp opposé au mien. J'ignore si elle m'écoutait seulement, j'avais l'impression de parler dans le vent. Au final j'ai pris ma canne, je me suis levée, et j'ai changé de table. Mais même cela ne lui a pas fait comprendre que j'avais payé cher si j'étais venue jouer à la guerre. Dédé qui était là a fini par lui dire de se calmer, et à y parvenir. Il lui a indiqué que je ne voyais plus. Cela a eut l'air de calmer Dame Paprika, bien qu'elle est encore lancé un : Ah bin pas facile de se battre en ce cas. J'étais enragée, n'ai je pas assez donné de moi même pour mon Roy ? Faut il encore que l'on vienne me le reprocher ?

Ce matin par contre, je l'ai revu, Dame Paprika. Nous avons beaucoup discuté, bien plus calmement. Elle a tenté de me faire comprendre que je ne pouvais pas être partout et que si j'étais à Fougères, je n'avais pas pu aller à Orléans avec mes soeurs. Que j'avais fait un choix qui m'avait semblé le meilleur et que ce n'était pas ma faute si aujourd'hui j'avais du payé le prix de ce choix.

Je me rend compte que j'ai choisi de suivre les ordres des Dames Blanches parce que je ne voulais pas ne plus les voir en quittant l'ordre. Sinon c'est en Guyenne que je serai allée, ou bien en Gascogne, aidez contre les brigands alentour. Seulement j'ai préféré rester avec les Dames Blanches et aujourd'hui, je ne peux de toute façon plus les voir.

J'espère qu'une fois la convalescence passée, une fois que je serai sur les routes à nouveau, je pourrai respirer, et cesser de me morfondre. Aujourd'hui, ici, tant que je suis à l'hospice tout me rappelle qu'avant c'était autrement, que c'est la guerre qui me vaut cette douleur en ce changement.
Mysouris
Instant délicat de bonheur. Perdue dans le verger, tatonnant de la main les fruits à porté d'icelle. Trouver les murs, les mettre dans le panier. Remplir deux paniers par jour est possible en cette saison. Et soudain, au détour d'un feuillage dense qui ne laisse pas passer la chaleur, un doux rayon de soleil qui traverse. Chaleur sur ma peau. Douce sensation agréable innatendue. Le soleil, que ne donnerais je pas pour le revoir. Lui et les étoiles. Un nuage, ou le vent qui fais changer le feuillage de place et le rayon disparait soudain. Ephémère sensation. Oiseaux qui gazouillent qui me font sourire. Fruits frais qui me sert de repas accompagné d'un maïs tendre. Journée sereine.

Jusqu'à ce que je rentre. Une route. J'écoute. Rien. Je traverse. Lentement. Doucement. Ne pas tomber. Le bâton pour guide. Un bruit à droite. D'instinct je tourne la tête comme si je pouvais voir ce que c'était. Hennissements. Bruits de roues. Un coche. Rapide. Pas le temps. J'angoisse. Où suis je ? Que faire ? Une main me prend et m'entraine. Le coche passe tout prêt, derrière moi. Une voix qui dit : Et bien Dame ! Une autre lui répond, la mienne : Merci. Tremblements. Dangers partout, tout le temps. Ecouter ne suffit pas. Il va me falloir autre chose pour survivre. La voix étrangère me raccompagne à l'hospice avant de me laisser sans même se présenter. Un fruit offert, presque rien pour un accident évité. Réfléchir à la mésaventure. Comprendre et trouver. Comment survivre dans le noir ? Rien n'y fait, je ne sais pas.
Lulue
Wonderanny, Grande Amazone des Dames Blanches, m’avait chargé d’écrire un mot à notre sœur Mysouris. Je le fis avec plaisir, mais la tâche fut difficile. Difficile de coucher des mots sur le parchemin après nous avoir annoncé qu’elle ne reverrait plus jamais la lumière du jour, les étoiles…

Quels mots pourraient lui réchauffer le cœur, lui remonter le moral, si cela est toutefois possible… Après des heures de ratures, de pages blanches, de parchemins froissés, Lulue obtenue un résultat à peu près convenable…



Citation:
Ma sœur,

Je t’écris de la part de toutes, et je peux t’assurer que nous enrageons de ce qui t’arrives, de te savoir si loin et toute seule. Un sentiment d’injustice plane sur la commanderie depuis l’arrivée de ton pigeon.

Nos pensées t’accompagnent. Nous te savons forte.

Garde courage ma sœur,

A très vite

Lulue


Petit soupir. Le résultat escompté n'y était pas, mais Lulue espérait que le message serait compris. Tout à coup, elle saisit plus que jamais pourquoi il est dit qu'un geste ou un silence, valent mieux que des mots.

Faucon attrapé, lettre scellée… il ne restait plus qu’à espérer que la missive arriverait jusqu’à la destinataire…

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Mysouris
Le médecin s'approche de mon lit tandis que je suis encore à me demander qu'écrire ce soir, n'ayant rien à dire de particulier. Il hésite, se demandant s'il me dérangera ou non. Un toussotement de sa part. je lève la tête. S'il savait que j'ai sentit sa présence dès son entrée discrète, il ferait moins de simagré. Hésitation de sa part, je le sens, il n'ose parler.

J'offre un visage d'inquiétude alors, quelle mauvaise nouvelle n'ose t'il pas me dire ? Il doit lire sur mon visage car il s'assoit sur le bord de mon lit, me prend une main et me dit : Ne vous inquiétez pas, c'est juste que je n'osais vous déranger. Une lettre est arrivée pour vous. Dois je vous la lire ?

J'hésite. De qui est elle ? Juju ? Mes Soeurs ? un ami ? Je le questionne, il me dit ne pas savoir, mais que l'écriture est féminine et que le pli provient d'un faucon qui l'a apporté jusque là. Un faucon répétais je doucement, alors lisez là, ce sont mes Soeurs dames Blanches. Sourire sur mes lèvres qui aura répondu ?

Quelques mots plus tard, me voici en connaissance de cause. Elles savent, elles ont compris. Elles m'encouragent donc. Joie et timidité m'entraine. Comment rester forte autant qu'elles l'attendent de moi ? Mais leurs pensées sont avec moi, et rien que cela m'emplit de joie. Je remercie le médecin et lui prit de me laisser la lettre et de se retirer. Je le retiens un bref instant. Qui a écrit ? Lulue me répond t'il. Et il sort.

Odeur du faucon. Odeur de l'encre et du parchemin. Je la range pas loin. Je pourrai me la relire de mémoire de temps en temps. Mes Soeurs, je reviendrai, bientôt. 15 jours encore.

Maintenant j'écris, et cela me rapporte satisfaction. Une journée anodine changée en journée de bonheur pour seulement 5 minutes de lecture d'une lettre. Merci à vous mes Soeurs. Merci Lulue.

Ce soir je dormirai heureuse.
Mysouris
Las, je suis las. Cueillir des fruits, les vendre. Manger du maïs encore et encore. Je n'ai presque plus d'argent à présent. Il va falloir que je rentre vite, très vite. 12 jours à attendre encore, 12 jours de marche ensuite. je commence à chercher un groupe pour partir ensemble. Si je dois faire la route seule, je le ferai assurément. Mais si je peux trouver quelques uns pour me raccompagner au moins sur un bout de chemin. Je demanderai sac à dos du voyageur à mon ami Juju. Il n'aura qu'à le confier à un de mes accompagnateurs pour le récupérer ensuite une fois que je serai au Berry.

Juju... il ne m'a pas répondu. M'a t'il oublier ? Ne sait il pas quoi dire ? Juju, pourquoi est ce que je reste sans nouvelles ?

Tristes jours qui vont me rester à passer. Les Bretons commencent à vouloir "chasser les français". Interdiction de prendre un emploi par exemple. Bientôt interdiction de ramasser des fruits et de les vendre. Que nous restera t'il ? Tous au verger à consommer nos fruits chaque jour. Par Aristote, pourvu que ça n'en arrive pas là.

Armoria va rester ici jusqu'à ce que le dernier blessé puisse repartir. Je dis bravo, et courage a elle. Les Bretons ne vont certainement pas la ménager.
---fromFRredpat
Citation:
Dame My,

Quand vous m'avez tendu votre carnet, avec votre si joli sourire, je l'ai gardé longtemps entre les mains avant de prendre la plume...

Que dire si ce n'est qu'à chaque fois que j'entends le bruit de votre canne heurter à petits coups la porte de la taverne, un sourire me vient aux lèvres car je sais déjà que je vais passer un agréable moment en votre compagnie.

Je n'aurai pas le temps d'apprendre les gestes d'amitié qui ne vous surprendraient pas : ne pas vous toucher la main comme je l'ai fait un jour sans vous prévenir en vous faisant sursauter, ou vous faire la bise comme ce soir où, heureuse, j'ai embrassé toute la taverne... même Armoria (il est vrai qu'elle était encore plus choquée que vous).

Nous serions devenues amies, nous n'en aurons pas le temps : le 1er corps de la Bande de Normandie repart dans trois jours pour Avranches. Cependant je sais déjà que je ne vous oublierai jamais...

Peut-être aussi que le destin emmêlera nos routes à nouveau, je l'espère.

Je vous serre sur mon coeur, My, en ayant pris soin de vous chuchoter avant "laissez moi vous prendre dans mes bras pour un dernier salut"

Redpat



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Redpat
Hans
Dame Mysouris,

Je n'ai pas l'honneur de vous connaître personnellement et je ne vous ai pas immédiatement reconnu lors de votre entrée en taverne ce jour, mais votre nom m'est familier depuis des années, depuis que je fus jeune ambassadeur nommé en Berry.
Car croyez le ou nom, vous faîtes bien partie à mon sens des personnalités berrichonnes qui auront laissé une marque importante dans la région.

Vous m'avez appris votre retour prochain à Saint-Aignan, et je me réjouis à l'avance d'avoir une "voisine" de qualité.
Si mon histoire avec votre duché est longue, et chargée, c'est pourtant souvent avec plaisir que je croise certains de ses représentants, et surtout représentantes ne le cachons pas mais évitons de le dire à mon épouse, au cours de mes pérégrinations à travers le royaume. Je garde en effet un respect certain pour nombre de personnes, même parmis celles dont je fus l'ennemi dans un passé pas si lointain.

Malgrés votre cécité, dont je n'ai pas pris immédiatement conscience tant vous m'êtes d'abord apparue comme une charmante norfeuse berrichonne, je pense que vous serez en état de reprendre la route et de quitter Fougères bien avant moi. En effet, une lame bretonne m'a laissé boitillant et le souffle court. La guérison complète n'étant pas pour tout de suite, ni même acquise.
J'espère cependant avoir la chance de vous revoir avant votre départ. Je sors peu, mais votre présence et votre conversation me sont agréables.
Sinon, Loches et Saint-Aignan ne sont pas si éloignés et des visites pour entretenir des relations de bon voisinage seront largement envisageables. Vous serez d'ailleurs la bienvenue et je souhaite être présent pour vous accueillir dans les règles de l'art si vous faites le déplacement.


Mes Hommages Dame, et peut-être à bientôt

Hans
Mysouris
Tourangeau en salle. Un certain Hans. Son nom me dit quelque chose, et pour cause. Il était ambassadeur au Berry, il était là aussi au moment de la prise de Chateauroux. Souvenirs douloureux de mauvaises relations entre nos 2 pays. Aujourd'hui chacun commence à accepter son voisin, à oublier, à aller chez l'autre. J'ai pratiquement promis que j'irai d'ailleurs. Et si je le peux, je le ferai.

Profiter des quelques jours restant ici pour récolter mots souvenirs pour mon carnet. Dame Redpat commence, suivit de Messire Hans le Tourangeau. D'autres suivront ou non. Lecture faite au calme à l'hospice par un médecin passant par là.

Médecin qui me dit d'ailleurs que je pourrai bientôt sortir pour de bon de l'hospice. Plus de risque d'infections pour mes blessures. Pour mes yeux, ils ne peuvent rien faire de plus. Impuissants, ils ne savent pas me dire ce qui ne va pas. Encore une fois ils me disent de mettre un bandeau sur mes yeux. L'un d'eux m'explique alors, que ceux qui me regardent peuvent être géné par l'oeil fixe, le blanc laiteux qui se fait plus important la plupart du temps. Il m'explique que quelques soit la manière dont je suis, avec ou sans bandeau, ils sauront que je ne vois pas à m'observer un peu. La pitié que je redoute tant sera là de toute façon s'ils veulent la donner. Mais si je peux leur supprimer le dégout, alors ils auront plus facilement le tact de ne pas questionner, ou au contraire de venir me parler au lieu de m'éviter.

Un bandeau m'a été proposé depuis le début. Pour le moment je ne l'ai jamais mis. Je le mettrai surement sur les routes. Pas avant de toute façon. Je n'arrive pas à me résoudre à cela. Porter ce bandeau c'est affirmer partout mon handicap, et cela... j'aimerai pouvoir l'éviter. Mais de toute façon, la canne tatonnante, la tête que je penche pour mieux entendre ne sont ils pas suffisant pour que les autres comprennent ? Se résigner, et faire ce qu'il y a de mieux. Surement ce qu'il faut faire. Bah... encore 11 jours avant de partir. 11 jours, ensuite je mettrai ce bandeau, et suivant comment je me sens le mieux, je le garderai ou non, voila tout.
Paillard
Citation:
Dame,

C'est à une agréable invitation que je réponds ce soir. Il est rare, je dois le reconnaitre, de rencontrer personne de votre qualité, qui plus est sur un champ de bataille.

Fougères, lieu de notre rencontre. Une bien triste ville, ravagée par les batailles, aux champs nourris de sang qui Breton ou Français n'est qu'humain. Une ville coupée en deux, à la haine tenace autant qu'imbécile, triste aventure dans laquelle l'ont plongée ambitions et poussées d'égos.

Fougères où comme beaucoup vous futes blessée. Drôle de blessure que la votre, qui vous permet de ne plus voir les horreurs humaines, mais qui vous empeche aussi, (est ce un mal d'ailleurs ?) de constater les foies et les errements de taverne de vos compagnons^^.

Mais nous avons quelques jours encore, puisque je suis de ceux qui restent jusqu'a pouvoir récupérer nos derniers blessés. Quelques jours pour un peu mieux se connaitre. Quelques jours pour souder un peu plus ceux qui finiront par se nommer "vétérans de Bretagne", qu'ils soient de Normandie, du Dauphiné, de Bourgogne ou d'ailleurs. Communauté hétéroclite qui a appris a s'apprécier peu à peu, resserrée dans ses tavernes, noyant l'ennui avec force chopines.

Alors les adieux seront pour plus tard, et d' ailleurs je deteste les adieux...

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Thegoldendragon
Golden fort ravie d'avoir été invitées à laisser un mot dans ce carnet qu'elle avait déjà compulsé pour de bonnes raisons avait pris sa plume et s'était mise à écrire.

Citation:
Dame Mysouris,

Pardonnez ma familiarité mais j'ai un peu l'impression de vous connaître un peu mieux que la réalité ne le voudrait...
Tout d'abord j'aimerais vous remercier de me permettre de vous laisser ces quelques mots.

On ne s'est croisées que quelques fois mais j'espère sincèrement vous rencontrer de nouveau dans d'autres circonstances que la guerre, si Aristote le veut.

Enfin, si l'on ne se revois pas d'ici le grand départ, je vous souhaite une bonne continuation et tout le bonheur que vous méritez. Ainsi qu'une guérison, vous êtes vraiment d'un grand courage.

A une prochaine fois je l'espère, je n'oublierai point votre visage.

Qu'Aristote vous préserve,

Golden.

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Mysouris
Encore 9 jours à attendre ici. 9 jours ce n'est rien lorsque ce sont les premiers d'une attente, mais c'est bien trop quand il s'agit des 9 derniers et que la soif de partir se fait sentir à nouveau. Les médecins m'ont vivement conseiller de prendre quelques jours de repos plein avant de partir sur les routes. Ils voudraient que je reste encore, je le sais, je le sens, mais je ne peux pas rester. Je ne veux pas rester. Mauvais souvenirs pour le moment. Un jour j'en rirai, pas encore.

Alors en attendant, et pour qu'ils me laissent tranquille, j'ai promis. Samedi et dimanche je serai en un monastère de la région pour me reposer avant de partir mardi ou mercredi.
Snell
Citation:

Fougères, le 29 juillet 1456

Dame Mysouris,

Quel plaisir de vous avoir rencontré. J'ai trouvé en vous une femme avec une force de volonté surprenante et inspirante. Je ne connais guère de gens qui se seraient relevés aussi bien ayant subit votre blessure. Je garderai de vous un excellent souvenir.

De votre côté, vous allez pouvoir vous vanter d'avoir rencontré l'infâme Borgne de Bourgogne.

Quelle chance!

Plus sérieusement, prenez soin de vous-même sur cette longue route qu'est la vôtre. Et si jamais vous avez besoin d'aide, vous pourrez toujours compter sur le Borgne.

Bien à vous,

Snell du Quai Baudon

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Mysouris
J'ai enfin reçu des nouvelles de Juju. Il était chez les moines et le courrier a été mal filtré laissant le mien dans la pile des moins importants ou urgents. Pour lui, comme pour d'autres, il ne sera plus question pour moi de jouter sans d'énormes risques dès l'entrainement. Pourtant, je le sais déjà, je le tenterai. Quelque soit la façon dont je pourrai entrer sur la lice je le ferai. Je crois que plus on me dit que je ne devrais pas et que c'est dangereux et que c'est un risque inutile plus ma détermination grandit. Plutôt mourir dans une lice que me morfondre en entendant les jouteurs. Plutôt me blesser encore plus gravement en essayant que de regretter toute ma vie de n'avoir pas au moins essayé.

J'espère que je trouverai quelqu'un pour m'aider à m'entrainer. Messire Valric c'était proposé. Peut être irais je lui demander ce service.
Armoria
Mysouris,

Je me souviens, oh oui, je me souviens d'une morne taverne où nous dépérissions, le père de ma fille à venir et moi, voici bien longtemps. Je me souviens de la route faite ensemble, du cours de lancer de dagues...

Vous avez vite appris à force d'opiniâtreté. Trait de caractère retrouvé chez vous par la suite. Force que vous avez conservée.

Je voudrais pouvoir vous aider encore à affronter ce qui va suivre. Cependant, les miracles existent... Je vous attends demain en l'église de Fougères. Ensemble, nous prierons Sainct Bynarr, qui me fut si proche, loué soit-Il ! Dans ma prière pour vous, je mettrai toute la ferveur dont je puis faire preuve. Main dans la main, nous prierons ensemble. C'est ainsi que je me bats, avec près de moi ceux que j'aime, et Dieu pour seul Juge de nos destinées.

S'Il décide d'éclaircir de nouveau votre chemin, vous serez la preuve vivante qu'il faut croire.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
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