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Récits de voyage

Tardas
Citation:
Dame Mysouris,

Je repond a votre invitation a écrire un petit mot dans votre carnet. Car vous avez insisté et je me dois bien de vous l'écrire.

A l'heure où j'écris, je viens de vous accompagnez a l'hospice où vous vous reposez après vos blessures que je pense avoir bien nettoyer. Si elles sont mal nettoyés revenez me voir. Ou allez voir un médecin vous gagnerez surment du temps.


J'espère que ces mots seront pris serieusement et pas humouristiquement. Car les mots serieux n'ont jamais été mon fort.

Quoi qu'il en soit. Je vous promet une longue et heureuse vie,
A vous qui portez tant de traces d'un conflit qui ne devait pas être votre,
Bonne soirée dame Mysouris,

Tardas,
P.S : Lorsque l'on vous lira ce mot, dîtes a la personne d'imiter ma voix.
Mysouris
Drôle de mésaventure aujourd'hui. Alors que je restais seule en taverne avec une dame du nom de Frid quelque chose elle se jeta sur moi en poussant des grognements. Je ne compris ce qui m'arrivait que lorsque je sentis sa langue me lécher le cou et ses dents tenter de me mordre. Le pire c'est qu'elle y parvient. Par deux fois je la repoussais d'un coup de canne. Mais la canne fut perdue au cours de l'étrange bataille pour sauver ma vie.

Bientôt elle me mordit le bras, et me fit rouler au sol. Je tentais de me dégager sans succès. Mais occupée la dame monstrueuse ne vit pas venir le couteau que je sortit de ma botte. Il semble que c'est son fessier que j'ai atteinds.

A cet instant un Messire est entré et la dame a cessé de me harceler. Quelle horreur. Je ruisselais de bave, de sang et de sueur. Réclamant mon couteau la dame me l'envoya. je senti sa lame fendre l'air proche de moi. Le messire me le rendit. Puis m'expliqua un certains nombre de choses étranges à propos de loup garous, de vampires, de dragons et autres chimères.

Enfin Tardas est arrivé et m'a soigné avec attention. Redpat arrivant il a pu finir le travail en ajoutant de l'eau de thym pour aseptisé et faciliter la cicatrisation. Puis un bandeage plus tard, j'étais presque rétablie. Il me raccompagna à l'hospice où je devais prendre du repos après cette tavernée mouvementé. Avant de partir il me rendit mon carnet.

Les médecins me demandèrent ce que m'était arrivé. Ils rirent quand je leur expliquais mais en voyant les blessures leur rire se tut en leur gorge. Le travail ayant déjà été bien fait, ils ne firent que changer les bandages.
Mysouris
Demain je serai en retraite. et dans 6 jours je serai sur les routes avec Sebonemo et sa Dame j'espère. Sinon... et bien je tacherai de me débrouiller seule, mais j'irai forcément moins vite.

Tout le monde me dit que je doit prendre vers Laval ou Avranches, mais j'ai envie de passer par la Bretagne, comme à mon arrivée. Les côtes, le son de la mer et le cri des mouettes. Il faut que je trouve moyen d'obtenir un laisser passer pour prendre par la Bretagne.
pnj
Cela faisait bien une semaine que Nymfea était devenue Sergent de Police de Fougères. Très heureuse qu'on eut pensé à elle, elle essayait d'être à la hauteur. Plusieurs fois par jour, elle se rendait devant le panneau d'affichage de la mairie devant lequel elle notait scrupuleusment sur un carnet tous ceux qui ne respectaient ps les décrêts du nouveau maire, à savoir embaucher à un tarif illégal, ou se faire embaucher bien que non fougerais.
Une fois de retour, dans son bureau, elle faisait chauffer sa plume.
Elle envoyait des courriers de rappel à tous les contrevenants dont la plupart, lui étaient inconnus...c'est donc sereine, qu'elle faisait parvenir ses rappels à l'ordre.
Même si son chef aimait à lui rappeler qu'elle classait mal, elle avait l'impression de très bien faire son travail.
Mais ce que Nymfea aimait pardessus tout, c'était relever son courrier. (Jamais elle n'en avait reçu autant...)
Bien sûr, certains n'hésitaient pas à lui renvoyer des lettres d'intimidation, mais d'autres employaient un ton, ma foi, qu'elle trouvait fort délicieux. Comme ce messire Hans qui au bout de quelques échanges se proposait de lui offrir à boire en taverne...
C'est donc avec beaucoup d'empressement et d'excitation qu'elle ouvrait les réponses. Or un matin, ou peutêtre étais-ce un soir, qu'elle ne fut pas sa suprise de découvrir le courrier-ci :

nymfea a écrit:
Bonjour,

Vous m'excuserez ou non en apprenant que je ne peux lire les décrets que la mairie impose à ceux qui sont encore blessés et contraints de rester chez vous.

En effet, un malencontrueux coup de bâton délivré par un soldat qui était venu reprendre Fougères encore au mains royales m'a fait perdre l'usage de mes deux yeux. C'est donc en aveugle que je vous envoie cette missive.

J'ajouterai à cela que vous mettez donc tout le monde dans le même camp sans savoir qui est là ou qui n'est pas là pour vous aider ou vous nuire.

Mettez moi donc en jugement, condamner moi, vengez vous vous et pensez que des Bretons sont aussi à l'étrangers blessés et que peut être eux ont le droit de travailler là où ils se trouvent.

Sachez que si demain je trouve un emploi j'irai travailler, non par bravade, mais parce que les fruits ne me servent à rien, gagner de l'argent non plus. Tout ce que je souhaite aujourd'hui c'est pouvoir vous aider à vous reconstruire. Et cela je ne peux le faire qu'en vous aidant dans vos champs.

Nous interdirez vous aussi les tavernes, l'accès au marché et bientôt le droit de prendre une route pour rentrer chez nous ?

A jouer à cela ce que vous gagnerez ce sera une nouvelle guerre. Mais peut être le voulez vous. Peut être fougères n'a pas assez souffert de celle ci. Peut être avez vous besoin de vous venger parce que nous vous avons maltraité pendant le temps de l'occupation...

Songez donc à tout cela avant d'écrire aux gens.

Mysouris


La lettre se voulait enragée...Nymfea la trouva touchante. Elle se sentit soudain très mal à l'aise. Ce n'était pas de la pitié qu'elle ressentait...mais ce qui est sûr c'est qu'elle éprouvait bien des remords.
Elle décida alors d'en faire part à ses supérieurs...

"_Malheureusement je ne puis que lui donner raison mais je ne suis pas maire "
"_Oui, fais selon ta conscience"

Boulversée, Nymfea se dit qu'une lettre d'excuses s'imposait, encore fallait-il trouver les mots justes. Peut-être que quelques verres de chouchen l'aiderait?
Elle se rendit alors en taverne. A peine venait-elle de s'installer que Dame Mysouris arriva. Nymfea avait honte, d'autant plus qu'elle n'avait pas enore réfléchi aux mots qu'elle pourrait employer. Là pèse n'attendrait pas, la Dame était là, il fallait s'excuser de vive voix...
C'est donc très maladroitement, que le Sergent débutant s'excusa.
Mysouris
Dernier jour passé à l'hospice. Dernier jour à me languir sans savoir quoi faire pour me divertir sinon aller en taverne. Dernier jour d'une convalescence trop longue. Mais ma vie sera t'elle vraiment différente ensuite ? Je sais que non, mais je veux croire encore ce jour que ce sera différent. Je repars dans le Béarn vendredi. J'ai obtenu un laisser passer de la part des Bretons me permettant de voyager par leurs terres et donc de longer les côtes.

Que ferais je une fois rentré au Béarn ? Que ferais je dorénavant ? Je vais retourner au Berry, mais là ? De la politique ? Je crois n'avoir plus envie d'en faire. Mais qu'ai je vraiment envie de faire maintenant ? Voyager, comme toujours, mais vers où ? pourquoi ? dans quelles conditions ? Mon coeur est lourd de ne plus savoir que faire de ma vie qui me semble aujourd'hui bien trop longue alors qu'il m'en reste encore presque la moitié à parcourir.

Je ne reverrai plus aucun ami, je peux repartir ou rester ici, cela ne changera rien. Je ne pourrai que les entendre. Que faire d'une vie où tout est noir ?
Mysouris
Départ retardé. Procès pour avoir acheter des provisions. Sourire et aigreur. Ah ces Bretons, ils m'auront tout fait. Et bien... nous verrons bien ce qui se passera donc.

En attendant j'ai prévenu que nous voyagerions en groupe dit armée pour aller plus vite, et j'ai formé le groupe. Attendre et Voir même dans le noir.
Mysouris
C'est toujours aussi long de se faire juger... Rien ne changera donc jamais ? Voila depuis 5 jours que j'attends le verdict et cette attente me pèse. Qu'ils me fassent payer s'ils veulent et qu'on en finisse. Je n'ai pas d'argent pour leur payé une amende, mais peu importe après tout. Je veux juste en finir avec cette histoire.

Eusaias et Sebo sont venus se proposer pour plaider en ma faveur. Je les remercie, bien que je suis certaine de pouvoir m'en sortir seule. Peut être leur appui fera avancer les choses plus vite. Pendant ce temps, le témoin de l'accusation se fait attendre. Pourquoi ne vient il pas m'accabler comme tel est son rôle ?

Je voudrai partir d'ici. Trop de souvenirs douloureux se rappellent à moi à chaque rue. Je voudrai rentrer à Tarbes et puis au Berry. Poser mes valises un moment avant de repartir de l'avant comme avant, mais différemment. Mais au lieu de cela c'est ici que je suis encore. Pour combien de temps ? Nul ne peux me le dire. En attendant je mange ce pain qui m'est reproché, et bientôt je n'aurai plus assez pour voyager, et je serai sans le sou en prime. Un voyageur retrouvera une Mysouris morte dans un fossé si ça continue ainsi.
Mysouris
Pour passer le temps, je me suis inscrite aux joutes organisées à Fougères. Il s'agit de joutes à pied. Armoria m'aidera en me guidant de la voix du bord de la lice. L'adversaire est au courant et a promis de se battre loyalement tout en restant lui même. Nous jouterons avec des bâtons au lieu des épées pour plus de sécurité tant pour lui que pour moi.

Je me suis entrainé le soir de l'inscription avec Armoria et un de ses amis dont j'ai oublié le nom. Au final ce n'est pas si difficile une fois que l'instinct et l'écoute se font complémentaire. Il faut juste faire attention à ne pas confondre bâton et bouclier comme je l'ai fait une fois au cours de l'entrainement.

Le procès devrait avancer, mes témoins ont plaider pour moi, il ne reste que l'accusation qui traine à présent...
Mysouris
Ca y'est ! Enfin ! Nous voila parti depuis hier soir. Un petit groupe de 3 personnes. 330 lieues à parcourir. 12 jours de voyage. Pour le moment pas d'ennuis. Heureusement ! Il parait qu'il y avait des brigands entre Fougères et Rennes, nous ne les avons pas croisé.

Tout va bien ! Je retrouve la route, l'odeur de l'iode le long des côtes que nous devons déjà abandonné un moment pour aller vers Nantes. Nous les retrouverons au Poitou ces chères côtes. Il semblerait que l'armée Poitevine soit en manoeuvre en ce moment dans le Nord de son Comté. Il va falloir demander un laisser passer... Encore un. J'ai mis mon bandeau de laine à présent. Et j'ai chaud en le portant. Je sens que je ne vais pas le garder longtemps. Peut être trouverais je autre chose, plus tard. Enfin pour le moment tout va bien ainsi. Nous allons gaiement Sebo et Caro me guidant sur la route, mon cheval aidant au reste. C'est agréable de reprendre la route après si long arrêt forcé.

Oublié le procès pas achevé, oublié la guerre déjà presque lointaine, oublié les attaques en taverne. Je suis sur la route, je suis chez moi. Et je respire l'air frais du matin en attendant le lever de mes 2 compagnons de route, tout en écrivant ce carnet.
Mysouris
Niort ici Niort. Après 4 jours à marcher sur les chemins poussiéreux de Bretagne nous voila au Poitou. Des échos de manœuvres, mais pas un soldat sur les routes. Des échos de Brigands, mais pas un brigand sur les routes.

Tout va bien pour le moment. Niort permet de se ravitailler si besoin et tout va bien. Les tavernes étaient pleines, et si je n'y suis pas restée longtemps c'est que les gens ne parlaient que de la dernière décision royale, et que je n'avais pas envie de déblatérer sur le sujet.

J'irai voir plus tard si la discussion est encore la même ou non. En attendant je me promène dans les rues de Niort. Sebo et Caro sont surement quelque part à en faire autant, ou à se reposer un peu de ce début de route.

Dès ce soir nous repartons, et nous longerons à nouveau les côtes que nous avions du laisser un moment pour rejoindre Nantes et Niort.
Mysouris
Et voila, on a perdu Sebo. Je sais pas, il nous suivait et d'un coup je reçois un pigeon qui me dit qu'il n'est pas parti hier. Non le pigeon ne parle pas, mais enfin c'était écrit quoi, et Caro me l'a lu. Pis zut, ce carnet est là pour recevoir ce que j'écrit pas pour me faire dire que je dis n'importe quoi. Bref. Le pigeon doit être fatigué des aller retour. Finalement nous rejoindrons Sebo soit jeudi à Blaye que nous avons passé aujourd'hui, soit plus tard à Bordeaux où nous devront l'attendre. Peut être est il préférable de le rejoindre à Blaye, mais je n'ai obtenu un laisser passer que de 3 jours pour notre groupe.

Dileme dileme. Mais je sens que c'est demain que la décision se prendra, en fonction du temps, du vent, et du sommeil sur la route. Peut être que Caro préférerait revoir son homme au plus tôt, donc jeudi. Enfin... cela me gène de faire demi tour. Mais bon, nous déciderons cela demain.
Mysouris
Finalement nous avons fait demi tour. Et nous avons bien fait ! J'ai passé une excellente soirée en taverne avec des Blayais, il parait que ce ne sont pas des balais, et d'autres voyageurs qui prennent leurs temps. Peut être que je reviendrai ici un jour.

Nous avons retrouvé Sebo aussi, et nous allons pouvoir reprendre la route comme d'ordinaire. 30 lieues dans la nuit d'une seule traite, on se reposera sur un bord de chemin quelques heures avant de repartir encore. Il nous faut longer les côtes puis partir plein est vers Tarbes.

Drizz m'a écrit pour me demander si je voulais l'aider à faire une liste ducale pour le Béarn. J'ai accepté retardant mon départ pour le Berry d'autant. Il faut que je demande à mes 2 guides s'ils sont partant avec nous ou non.

Mais il est l'heure, alors en selle !
Jhamie
Jhamie récupéra le carnet que lui tendait la jeune femme... elle lui avait demandé de lui écrire quelques mots... et lui... qui n'avait pas l'habitude de ce genre d'exercice se sentit mal à l'aise. Il ne se laissa pas démonter pour autant et s'installa à la table de la taverne. Il prit sa plume dans sa besace et commença à réfléchir à ce qu'il allait pouvoir écrire...

Qu’allait-il pouvoir bien lui écrire ???
Qu’il avait passé un bon moment en taverne en sa compagnie… qu’il aimait les voyages et les chevaux comme elle… Qu’elle avait un sourire charmant et qu’il avait adoré la faire sourire ? Que sa robe couleur émeraude lui allait à ravir…

Que pouvait-on écrire à une femme qui avait dû arpenter tous les chemins du royaume ? Qui avait sûrement rencontré une multitude de personnes… qui avait dû voir des paysages insensés… des souvenirs par milliers… qui devait avoir des ami(es) dans tout le royaume… d’ailleurs, c’était pas difficile à voir… vu l’épaisseur du carnet de voyage… ce carnet d’ailleurs… usé par les mois de voyage… mais beau… tellement beau et précieux pour sa détentrice… elle avait à l’intérieur tous ses petits secrets… ses lieux… sa vie… sa vie tout simplement… mais quelle vie…

Jhamie sourit… regarda le carnet et y coucha quelques mots :


Citation:

A bientôt Mys… restez comme vous êtes


Jhamie la regarda quitter la taverne pour prendre la route.

Il profita de sa fin de soirée pour prévoir la suite de son voyage avec Flo... ils iraient surement vers l'océan...




Mysouris
Sur la route je siffle gaiement, je suis de bonne humeur. Nous avons retrouvé Sebo, et tout va bien. Nos chevaux sont frais, j'en ai cherché de nouveaux hier, et nous allons arriver dans un village demain. Bonne idée qu'a eu Sebo de se perdre, il nous aura permis de modifier notre route et de traverser plus de villages. C'est bien, j'aime rencontrer des gens, entendre des nouvelles voix et peut être me faire de nouveaux amis.

Il faudra que je demande qu'on me lise les mots de Jhamie. Je crois qu'ils sont bien, il m'a rendu le carnet assez vite, mais a pris son temps avant de les tracer. J'ai entendu la plume gratter sur le papier, bien peu longtemps. J'ai hate de savoir ce qu'il a pu me laisser comme mot. Et ce pensant je souris et sifflote de plus belle.
Mysouris
Décidément perdre un Sebo sur la route ca a du bon. Ce nouveau village Mimizan où nous nous sommes arreter alors que ce n'était pas prévu m'a permis de pouvoir réentendre mon ami Gilgalad. Une petite discussion un peu trop courte tout de même parce que je suis arrivée tard et qu'il est parti tôt. Et puis j'avoue aussi que je me suis endormie durant un bon moment.

Je reviendrai par ici, c'est presque sur. En attendant en route pour Tarbes. J'ai envoyé mon courier pour demandé à Sebo et Caro s'ils nous rejoignaient ou non dans la politique Béarnaise.
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