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Récits de voyage

Mysouris
Me revoici de retour pour l'Anjou. Seule malheureusement, les autres n'ayant pas voulu repartir. C'est ce que craignais Mononoke... J'ai voté ce matin avant de monter sur mon cheval. Mais toute la journée, les gens du PLB, la liste averse au FIER m'ont ennuyé par courier. Tout de même, un courier suffit, pas besoin de faire de la propagande à grande échelle... Enfin avec un peu de chance cela agassera les gens plus qu'autre chose. J'espère que le FIER a fait sa campagne proprement et humblement.
Allez les amis ! Bonne chance, et tenez moi au courant des résultats.
Moi je repars combattre en Anjou. Enfin pour l'instant on a pas beaucoup combattu tout de même.
Mysouris
Loches, un petit village où les gens sont inatentifs. Une jeune fille se présente à moi et me demande de lui faire un couteau, juste parce que j'avais mon marteau de forge qui dépassait de mon sac. Que fais je avec le marteau ? je me le demande moi même... Mais il me suit partout pourtant... Je lui ai répondu des plus aimablement que je ne pouvais pas lui forger, je n'avais pas ma forge sur moi... Et je n'ai pas de couteau dans mon sac. En plus... je dois pas avoir le droit de vendre avec toutes les lois qui trainent partout...
Mysouris
Angers, je me suis arretée, le temps d'un échange de denrées avec la mairie via le maire Smartfluid.
A présent je vais vers Craon, village que je ne connais pas et que je voulais visiter. Euh non, que je dois défendre avec Mononoke.
Ordre, contre ordre, contre contre ordre. Que de suspens cette avant guerre nous offre. Le climat commence à être tendue. Les négociations semblent avancées un jour pour reculer le lendemain.

De jour en jour la guerre semble inévitable. Et si ce n'est pas la guerre ce sera au moins des tiraillements aux frontières. Une lance contre une autre lance. De manière à affaiblir l'ennemi sans prendre de grand risque malgrès tout.

Demain, je verrai Craon. Alors marchons !
Mysouris
Sitot à Craon, je dois déjà m'en retourner. Et pourtant je n'ai rien oublié en route. Simplement les ordres et les contreordres qui font perdre la tête.
Chaque jour on nous envoi ailleurs. A ce demander qui est l'ennemi... les autorités qui fatiguent les soldats en les faisant sans cesse voyager, ou bien ceux qui à la porte de l'Anjou, attendent une occasion ?

Le sergent de Craon m'a presque jetté dehors à coup de pied, me demandant ce que je fais ici. Je lui ai répondu bien fièrement, que s'ils ne voulaient pas de ma vie, et de mon aide... je repartais... et je changeais de camp ! Apres cela, le sergent c'est calmé, heureusement.
Mysouris
Prépare ton épée
Car on va taper
Apprends à la manier
Car on va taper
Demande à l'aiguiser
Car on va taper

Demain, enfin bientot
Elle sortira du fourreau
Allez Damoiseau
Elle sortira du fourreau
Fais leur en cadeau
Elle sortira du fourreau

Acculés au mur
Nous sommes surs
Malgrès les murmures
Nous sommes surs
Malgrès les parjures
Nous sommes surs

C'est aujourd'hui ou demain
On verra bien
Et nous seront combien ?
On verra bien
Amis serrez biens vos poings
On verra bien

Le came est dans les rangs
Nous sommes tous partants
Seront nous gagnants ?
Nous sommes tous partants
Ou bien les perdants ?
Nous sommes tous partant

Demain nous seronts morts
Ou pas encore
Avions nous tord ?
Ou pas encore
Auront nous des remords ?
Ou pas encore

A cheval ou à pieds
Pour le duché
Nous seront sans pitié
Pour le duché
Combattant pour la paix
Pour le duché

Vive l'Anjou, vive l'Anjou libre !

Ca y'est cette fois c'est la bonne ! Et moi qui suis à la pêche... Plus de place dans l'armée pour moi... mais que fait la justice ?
Enfin, il y aura d'autres demains... et je serai là moi, fraiche et dispo !

Juju a déclaré que si l'Anjou perdait, nous serions mis en procés pour traitrise, enfin en gros c'est ca... Il ne reste donc plus qu'à faire en sorte que l'Anjou gagne !
Mysouris
Me voici sur la muraille du chateau d'Angers. Certains soldats à mes cotés rient en plaisantant en disant : Danger, oui, il y en a du danger ce soir au chateau. Ils sont heureux, ils vont enfin pouvoir mettre en pratique ce qu'on leur a enseigné. Peu se rendent compte que le combat sera innégal.

Un peu plus tot dans la soirée, des pigeons m'ont assailli. George, Jazzette, Gilgaalad, tous voulaient me prévenir que je devais rentrer. Arreter les frais, et ne pas y laisser ma vie. Ma vie... mais qu'est ce donc que ma vie ?

Ne suis je pas venue ici pour la mettre en péril cette vie ? Y tiens je seulement ? Actuellement je ne sais plus.

Juju, me promet procès et amende, voir pendaison pour félonie, sauf si je reviens demain. Mais demain, serais je seulement encore là ?

Je me suis assise dans un coin sombre de la muraille. Suffisamment de lumière pour écrire à la lumière d'une bougie posée au sol. Je laisse mes idées vagabondées, et les mots de Juju reviennent en ma mémoire.

Il m'a dit de rentrer au Berry, de me reposer, avant de repartir me promener. Il m'a dit d'abandonner l'Anjou à son sort, que je ne pouvais plus rien faire pour eux. Que nous étions trop peu nombreux pour leur résister. Lorsque je lui ai demandé ce que je risquais en restant, il m'a parlé de ma vie et de mes amis. Me disant que les Angevins ne m'en voudrait pas de partir demain, que j'avais fait le maximum. Que je ne pouvais faire mieux, et que je devais rentrer, pour eux, autant que pour moi même. Il est vrai que j'ai de nouveaux amis ici... Smartfluid par exemple. Des amis qui m'ont dit plusieurs fois que je ne devais pas risquer ma vie pour eux. Que j'étais après tout, étrangère au confilt, et qu'ils ne pourraient m'en vouloir de partir. Je leur ai toujours dit que je resterai jusqu'au bout. Et aujourd'hui je doute.

Un soldat s'approche de moi, il me demande quels sont les ordres. Je le regarde, il semble bien jeune. Je lui dit de rester et d'attendre l'ennemi qui ne tardera pas d'arriver. Il me demande ce que je fais moi là assis par terre. Je ne répond pas. Il s'en va.

J'ai donné des informations à Juju au début de ce confilt. Lui faisant état des troupes à Saumur. Ainsi, il pouvait mener à bien les négociations en possédant toutes les cartes en main. Je pensais pouvoir éviter le conflit. Je pensais naïvement que nous rentrerions chez nous bientot. Qu'espérais je ? Demain, je ne serai plus là peut etre. Alors autant vider ma conscience maintenant.

Ais je mal agis en parlant à Juju ? C'est un ami de si longue date... Ai je mal agis en venant ici ? J'ai toujours voulu aider le plus pauvre. Est ce ce que j'ai fait ici ? Au début je suis venue pour taper mes bandits. Il se trouve qu'ils sont dans mon camp... Puis je me suis rendue compte, que comme je cherche à le faire le plus souvent, j'étais en train d'aider les plus démunis. Mais aujourd'hui je ne sais plus.

Je me demande si je ne suis pas venue ici pour finir ma vie. N'ayant plus de nouvelles de Tritium vaut elle encore le cout de la vivre ? Qu'ai je encore à y gagner ou perdre à pars des amis ? Mais ces amis comptent plus que ma vie.

Et pourtant, bien que je n'ai pas peur de mourir ici aujourd'hui pour une cause que j'ai estimé juste, j'ai envie de revenir au Berry. J'ai envie que ce soir ne soit pas le dernier que je vive. Qui suis je pour juger de ma vie ainsi ? Par Aristote !

J'entends le bruit des pas de nos hommes. Certains sont angoissés, d'autres semblent sereins. J'entends et ne réagis point. J'entends et ne bouge pas. Certains me regardent, j'en ai vu un mettre son doigt à son front. Me prend il pour une folle ? Sas doute, il a du croire que j'ai perdu pieds. Je crois trahir l'Anjou si je pars demain... mais ne l'ai je pas déjà trahie par exes de zèle en donnant des informations à Juju ?

FrereNico, pourquoi n'es tu plus là pour m'aider et me guider ? Tritium où es tu ? Tu me manques. Si tu avais été à mes côtés serais je là ?

Peu importe, voilà des murmures qui s'élèvent du pied des murailles. Je crois qu'il est l'heure. J'ai trouvé une fissure où placer mon carnet. Si je suis encore en vie demain, je l'y récupèrerai. Sinon, peut etre quelqu'un d'autre le trouvera ! Mon épée... Ces mots sont peut êtres les derniers. Allez courage ! Ensemble nous pouvons vaincre !

Je chantonne doucement :

Mon épée est prète
Dégainée la voyez vous ?
Vous qui contre l'Anjou
Venez taper nos têtes.

L'aurore est encore loin
Mais déjà résonne
Le son des tambourins
Et les soldats entonnent

Des cris de peur
Des cris de guerre
Des cris de stupeurs
Des cris de pauvres hères

Moi je suis là
Suivez moi
Allez les gars
On les aura

A présent je ferme ce carnet, tout en continuant à me demander qui a dupé qui... Juju et le Roy qui ne veulent pas de l'Anjou libre, ou les dirigeants qui n'écoutent pas leur peuple ? Car où sont les Angevins ? Je vois des Bretons, des Berrichons... mais des Angenvins combien sont venus ? Ils devraient être les plus nombreux pourtant ! Peut être sont ils ailleurs... de l'autre coté du chateau... Je l'ignore. Peut etre Juju leur a fait peur avec ses menaces... Je l'ignore. Et il n'est plus temps d'y penser à présent... Allons j'y vais, veillons toute la nuit, et attendons l'attaque. Il fait bon dehors. Et puis... ce ne sera plus bien long...

Adieu peut être...
pnj
Elle était inquiète .... Soucieuse !! Elle venait d'apprendre l'assaut victorieux de l'Ost royale conduite par le Grand Maîre de France, Juliano di Juliani.

Elle savait Mys en première ligne de défense du château d'Angers et n'avait aucune nouvelle de Mono. Elle connaissait leur courage et craignait le pire ... Les combats avaient dû être sanglants et son coeur souffrait de savoir des êtres auxquels elle tenait à l'abandon, peut être bléssés ... sans soins.

Seule la prière pourrait maintenant les aider ...

Oh Très Haut !! Ayez un peu de compassion pour ceux qui se battent et ramenez moi mes amis sains et saufs
Mysouris
La bataille a été rude. J'en suis encore tremblante. Nous avons vu débarqué l'Ost Royale. Nous étions armées de lances, eux aussi. Nous étions une 40aines, eux plus de 200 à première vue. Nous avons vaillamment défendu le château. A l'aube nous y étions encore. Ils n'osaient pas user de toutes leurs forces. Sans doute avaient ils peur de nous massacrer. C'est si facile de faire un faux pas face à des hommes énervés de voir leur cause perdue d'avance.

Car en voyant les torches s'allumer une par une, en voyant les hommes de l'Ost Royal nous encercler, en voyant la mairie d'Angers prise, nous savions que nous ne tiendrions pas. Mais notre courage n'en a été que plus grand. Et nul n'aurait pu nous faire lâcher prise sans combattre.

Des ordres étaient donnés de toute part. Les hommes couraient partout, ou se cachaient dans l'ombre. Le but était de faire croire que nous étions plus nombreux, et en même temps de préparer l'assaut pour surprendre l'adversaire aux endroits critiques.

Ce n'est que dans l'après midi que l'assaut fut réellement lancé. Pour sur, c'était un spectacle à voir. Tout ses soldats se précipitant ensemble visant le même but. Ces cris de rage de nos hommes, et les cris d'encouragement des hommes montant à l'assaut. Chacun de nous savait ce qu'il devait faire. Aucun n'a renoncé à son devoir, malgré la peur, malgré un certain découragement parfois. Nous avons tous veillé toute la nuit et une bonne partie de la journée, attendant l'assaut, attendant la chute. Nous n'étions pas assez nombreux, nous ne pouvions que contenir l'assaut. Les murailles sont suffisamment hautes pour ne pas risquer une pose d'échelles. Aussi nous sommes nous regroupés aux portes, afin de les protéger. Mais le temps que nous compriment ce qui se passait, c'était déjà trop tard. Les portes battaient librement, grande ouverte, la moitié de nos hommes assommés ou tués, et le reste tentant vaillamment de se réfugier plus loin, ou de s'enfuir.

C'est là que j'ai vu Juju. Comme promis, je me suis efforcée de l'éviter. Jusqu'à cet instant, où je me suis trouvée face à lui. Je ne sais pas s'il m'a reconnu, mais moi oui. Aussi plutôt que de le combattre rompant ainsi ma promesse, j'ai tenté de trouver un autre combattant. J'eu à peine le temps de voir un signe de Juju, adressé à sa garde, avant de sombrer dans le néant, assommée. Quand enfin j'ai rouvert les yeux, c'était pour voir que tout était fini. Ceux qui s'enfuyaient étaient presque tous rattrapés, ceux qui avaient tenté une ultime défense étaient tombés aussi... Je me suis relevée, meurtrie par les nombreux coups de pieds que j'ai reçu au passage, montrant ainsi ma présence, et me suis laissée entraîner au dehors...

Juju m'a aperçu de loin a fait un signe et les soldats m'ont laissé partir. Je suis partie au bord du lac, me reposer, et me baigner. Mon moment d'étourdissement ne m'a pas laissé indemne. Dans une bataille comme celle ci, les soldats ne font pas attention à ceux tombés, et leur marche dessus dans leur course. Oh bien sur, ils tentent d'éviter de les écraser, car ils pourraient trébucher et tomber à leur tour, mais peu importe les coups délivrés au passage...

Que va t'il se passer à présent ? Je ne sais pas encore. J'attends les ordres de Smartfluid qui s'en ai sorti elle aussi. Voilà, c'est décidé : on ne fait rien aujourd'hui... pour tromper l'ennemi peut être. Ainsi la contre attaque aura lieu demain. Mais elle se fera sans moi.

Mes bras et mes jambes meurtries ne me permettront pas une nouvelle journée de bataille. Aussi... je préfère rentrer. Comme me l'ont dit Juju, George et d'autres, j'ai fait ce que je pouvais. Bonne chance à ceux qui combattront encore pour leur cause. Mais pour moi c'est fini...

Sur les rives du lac, j'ai vu Mononoke, il va bien lui aussi. J'en suis heureuse. Je suppose qu'il va rester ici malgrès les dangers. Je partirai sans doute demain à l'aube. Pour ce soir, il me faut me reposer.
Mysouris
Me voici partie. Abandonnant mes amis derières moi. J'espère les retrouver vivants.

J'ai à pein fait quelques pas que la tête me tourne déjà. Je crois bien que ce voyage sera long... bien long.

Je suis au milieu de nulle part. Juste entre Saumur et Angers. Je m'arrete quelques instants, pour me reposer. Mais je sens que je ne vais pas aller plus loin aujourd'hui. J'ai perdu mon cheval dans la bataille. J'ai mal partout, et mes pieds ne me portent pas tellement. J'ai du parcourir 10 lieues depuis la zone des combats d'Angers. Et me trouve à 10 lieues de ceux pour qui j'étais venue ici.
Mysouris
J'ai bien mal dormi cette nuit. J'avaois oublié déjà la terre dure, et les nuits courtes. Des chiens ou des loups ont hurlé à l'aube, et je me suis levée aussitot. Un bref reflexe m'a fait vérifier que tout mes biens étaient là. Ils y sont. Ouf, une vague de soulagement s'empare de moi.

Quand je me suis levée, j'avais mal partout. Courbaturée par les coups reçus, courbaturée par la mauvaise nuit, courbaturée par la marche d'hier.

J'ai trouvé une petite source où boire et me restaurer. Car là, se trouvait, abandonnée, une belle miche de pain. J'ai appellé, personne n'a répondu. La miche était dur, mais mangeable. Je l'ai prise. Il se passe des choses parfois qu'on ne comprends pas.

Au moment de me remettre en route, j'ai pensé à mes amis que j'ai abandonné. Je sais qu'ils comprennent pour la plupart que je n'avais pas vraiment le choix. Mais je m'en veux quand même. Je suis bien lâche sur ce coup là. Et dire que Mononoke me trouvait si courageuse lors de mon premier passage à Saumur. Cette journée sera longue, encore une.
Par Aristote, amis, pardonnez moi, je vous en prie. J'avais tout mis dans cette guerre pour vous aider, et voilà que je m'en retire si près de la fin. Mais la fin de qui, la fin pour qui ? Vous, moi, tout le monde ? C'est dans cette inquiétude que je suis partie. Je savais en vous rejoignant que votre action, bien que noble était des plus dangereuses, et des plus incertaines. Malgrès cela j'étais partie, et aujourd'hui que me reste t'il ? Que vous reste t'il ? Une dame en fuite, des morts, des blessés, des prisonniers, et que sais je encore.

Je me suis trouvée un baton pour m'appuyer. Ma jambe droite me fait beaucoup souffrir. Le pied a enflé, et je me demande si elle n'a pas plus souffert que je ne le pensais. Ce bâton, permet à mon corps comme à mon âme de se reposer un peu, du lourd poids que ma fatigue et mes remords leur impose.

Ce soir, si tout va bien, je devrai arriver à Saumur.
Vadikura
Citation:


Saumur 14 mars 1455,

Chére Dame.

Notre premiére rencontre fut un peu hasardeuse, que dire d'autre. Je vous ai croisé sur un chemin et n'ai pu resister a la tentation de vous dépouiller!
Ma seule excuse vous étiez en touraine, et je me trouvais sur ces chemins pour répondre a l'arrogance de certaine compagnie Franche.

Je vous ai apercu dans notre bonne ville de Saumur puis d'Angers et n'est qu'un regret celui de ne pas eu avoir plus de discernement!

J'ai apprécié votre compagnie et attends de vous revoir bientot. Me reste quelques 985 choppes avous payer pour régler ma dette!

Bien a Vous

Vadikura
Capitaine d'Anjou

_________________

Penthiévres parce qu'il en faut bien!
Mysouris
Me voici coincée en Anjou. Kilia m'a fortement déconseillée de poursuivre ma route, vue le nombre de troupes en mouvement un peu partout.
Du coup, puisque je suis coincée ici, autant que je me rende utile. Pour commencer j'ai vendu mon pain à Kilia. Puis j'ai rejoind un groupe, et je fais ce que me dira mon supérieur. Je me remets entre ses mains.

Il se peux que ses actions me fassent trahir la royauté, et bien, c'est que c'est mon destin. J'ai tout fait pour fuir le combat après la 1° défaite. Aristote en aura décidé autrement, voilà tout !

Juju, pardonne moi si tu peux et que tu juges mon action comme une traitrise à la couronne.
Mysouris
Aujourd'hui encore, je protège la mairie. Je vais sans doute faire ca encore tout ce week end. Avant de tenter de repartir vers le Berry, peut être en faisant un détour et en passant par le Poitou, pour être pllus tranquille sur les routes... Enfin ma cheville me fait encore mal, elle est bleue comme si j'avais pris un coup de marteau de ma forge dessus, et est encore toute enflée.

Je pense qu'elle n'est pas cassé, sans quoi je ne pourrai sans doute plus marché. Mais je n'ose pas trop m'appuyer dessus pour le moment. Aussi je garde la mairie en étant assise devant la porte. Bien sur, il faut que je fasse attention à ne pas m'endormir au soleil de cette fin d'hiver.

J'espere qu'il n'y aura pas d'attaques, ni aujourd'hui, ni un autre jour où je suis ici. J'espere que Juju ne pourra rien me reprocher...

Une habitante d'ici m'a demandé pourquoi j'aidais l'Anjou alors que j'avais eu des problèmes avec l'Anjou il y a un moment. Je lui ai expliqué, que c'était le Poitou qui avait unproblème avec l'Anjou, et lui ai parlé de mon procès ici. C'était d'ailleurs la 2° fois dans la journée que j'en parlais. Beucheumeu était procureur lors de l'affaire, et il s'en souvient. Il m'a dit, qu'il avait failli se trouver avec Vadikura, Patitiy et Nastyjuju lors de mon agression. Une chance que lui et Dea se soit trompés de route ce jour là. M'en serai pas sorti avec 5 personnes sur le dos...
---fromFRtoucoul
Une rencontre fortuite dans une taverne.

Saumur au matin.

La bataille fait rage toute la nuit mais la mairie reste aux mains des angevins. Ce devait être la nuit du sang pour nos ennemis, elle le fut mais pas simplement pour eux.
Une nouvelle fois je ne suis pas fier de moi. Je blesse à mort un homme. Il devait être père ou mari de quelqu'un. Je le surprends au détour d’une des ruelles jouxtant la mairie. La lame de mon épée lui transperce le flan, il ne m’a pas entendu arriver. Au moins n’a-t-il pas vu venir sa dernière heure.

Durant le reste de la nuit, ce ne sont qu’attaques et replis. Nos assauts sont vains, la mairie tient.
Le soleil se lève enfin. Je suis toujours vivant. Je rejoins mes amis, tous sont saufs. Au moins une bonne nouvelle !

Un songe m’envahit, le souvenir d’un poète. Ces paroles sont de mises maintenant

La guerre

L’Histoire en est remplie
De l’antiquité à nos jours
Elle fait toujours battre les tambours
Et coûte de plus en plus de vies

Certains disent qu’elle a évolué
De sale elle devient noble
La paix semble morte
Elle n’est peut-être jamais née

Leurs causes ont bien changé
Seul l’orgueil est toujours présent Toujours déclarée par les dirigeants
Mais c’est le peuple qui se fait tué
Elle aspire à la domination du monde

Elle aime le sang, l’agonie, la peur
Elle haie l’ amour, la vie, le bonheur
Elle prend la Terre pour une tombe
Verrais-je un jour le monde sans elle?

Quand ira-t-elle se faire juger par l’être éternel?
En attendant, je mène une vie blasée
C’est affreux mais rien ne semble me choquer



Zodelius m’entraine dans une taverne, lieu de trêves. Je n’ai pas envie ayant déjà deux duels en préparation. Je comprends les saumurois mais que diable, qu’ils cessent de nous insulter et de nous provoquer alors que nous cherchons tous un havre.
Pourtant ce matin le calme est présent, je suis désabusé par nos chefs, par cette guerre mais je suis fidele à mon Roy.

Nous entrons dans la taverne, les personnes présentes semblent aussi fatiguées que nous le sommes. Angevins et membres de l’Ost sont attablés. Pas de visages connus mais dans les méandres d’une discussion, un nom attire mon attention

Mysouris.

Une bien charmante dame !
Elle me rappelle qu’elle fut mairesse de Thouars dans un passé maintenant révolu.

Aristote , que sa présence me comble de bonheur. Un bonheur simple…..

Qu’il est agréable de discourir avec elle. Sa douceur contraste avec les armes et l’équipement qu’elle porte. Les souvenirs remontent maintenant…….
Nous restons ainsi quelques heures, parlant du temps passé, de son engagement envers la cause angevine.

J’espère la croiser une nouvelle fois.
_________________
Mysouris
Hier la mairie a été assailli, je ne comprends pas, apparemment nous nous sommes perdus dans ma lance, car nous n'avons pas participé. Mais ce n'est que partie remise, je suis toujours mon chef de lance aujourd'hui.

J'ai été en taverne bien longuement ce matin, comme souvent en ce moment... La guerre me lasse, et j'ai besoin de boire pour oublier un peu.

J'ai appris que des ennemis s'étaient incrustés dans nos lances. Comment pouvons nous alors défendre la ville correctement ? Je me le demande bien.

Ca commence à être tendu dans les tavernes, les Angevins prennent tout étranger pour un ennemi, et les ennemis voudraient pouvoir s'y reposer. Néanmoins malgrès tout ca, j'ai rencontré un jeune homme, Toucoul, qui m'a invité à venir le voir au Poitou après le guerre, si nous sommes tout deux encore de ce monde. Je n'y manquerai donc pas !

J'ai communiqué par pigeon avec Juju, tout est calme en ce moment à Angers à ce qu'il m'a dit, mais peut etre ne me dit il pas tout. Il m'a assuré que les routes sont libres et que tout bandit est mis en jugement imédiatement.
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