Guise
[De joinville au Castel de Laignes... 'fin presque.]
Plume. Oui une formidable plume comme le Souverain n'en avait jamais croisé.
Devant ses mots, tour à tour stupéfait, énervé, puis fanatisé.... enfin... fanatisé ça devait aussi être l'effet du rhum combiné à l'excès de Chiantos.
Elle était devenue la raison de sa déraison... même que le cur de Guise s'était remis à battre la chamade. (enfin cur... ce qu'il en reste hein) Et rien que ça faisait d'elle l'élue.
Quoi qu'il en soit, pris par un feu intérieur extraordinaire et sans limite, il n'avait plus qu'une seule idée en tête.
Allez retrouver, conquérir puis ramener l'objet de son obsession à Bolchen. Ô oui rien ne l'arrêtera. Ni murs, ni homme vivant en ce bas monde, ni coup du sort ne pourront entraver son épopée. L'épopée de sa vie à ne pas en douter.
Correspondant ensemble depuis quelques semaines, il comptait les jours qui le séparait à présent d'ELLE. Le Souverain mettrait le siège à chacun de ses Châteaux s'il le fallait pour la trouver.
Venu à Joinville conjointement avec ses armées et celles de Lorraine, il faisait à présent chemin « seul », accompagné de son cousin et complice Chlo, just' Chlo, sa Garde privée aux allures de véritable armée privée, et de ses... fidèles catapultes. Ahhhhh ses catapultes ! Guise passait parfois des journées entières à les admirer, contemplant leur chaine de fabrication dans ses « proto-industries » de Bolchen, concomitantes de celles de chiantos.
Les fameuses « rutilantes » connues et reconnues dans tout l'empire (vous savez l'espace de sous-civilisation..), implacable mécanisme lanceur de nains savoyards (oxymore), ou de chiantos -c'est selon les occasions. Tout ce qu'il y a de plus efficace pour faire du lancer de nain (P'tit Lu -Lub- si tu nous vois c'est rien que pour toi). Ou assiéger une place forte. Sisi, vous en aurez bientôt la démonstration... ou pas. « Ou pas » en tout cas je vous le souhaite. Pour votre bien. M' enfin.
Derrière les rutilantes, de grands paniers d'osiers (ben oui les corbeilles toutes moches c'est déjà pris par un tas de bousin qui pique) remplis de nains savoyards (oxymore) capturés de-ci de-là au grès de chasses organisées lors d'incursions en Savoie. Refaire les stocks bien surs. C'est que ça s'use vite un savoyard.
Bref le lecteur aura bien tout le loisir de découvrir ceci en temps voulu. Sur ces considérations, Guise et ses troupes arrivèrent en vue des Terres de Laignes.
Ohhh crispation... le Souverain aurait il le trac? Bof. Ça devait être le rhum (on se rassure comme on peut).
Les lieues avançaient. Certes lentement vu l'importance du convoi. Mais tout de même.... rien à l'horizon. Pourtant cette Terre était propriété de celle que le Souverain exigeait pour future épouse...
hmm...
Puis arrivèrent enfin devant... des ruines. Des ruines !?! Guise était décontenancé. Ce n'est donc point ici qu'il trouverait sa dulcinée.
Pris d'une colère noire, le beau langage était de sortie :
C'est quoi ce *bip* ! *bip* de *bip* !
-----la violence des présents propos est tellement insupportable pour les chastes oreilles et autres culottes courtes, que nous avons censuré pour vous ce passage. Surtout ne dites pas merci, vos impôts le font déjà assez bien.-----
Il ordonna alors, toujours aussi perplexe, à un page de lui fournir un de ses ouvrages dont il ne se séparait que rarement, offert par son Chlo. Un recueil du nobiliaire, terres et autres Castels de France.
Hmm. L... Laignes.. Laignes... ah trouvé !
« [...] seules en reste les ruines de l'ancien Castel des Comtes de Tonnerre, qui fut détruit en 1411. »
Mouarf. Dans quel état je devais être encore, pour passer outre ce « détail » 'tain !
fit Guise à voix haute. -crier serait un terme plus approprié.
Bon, soit.
Puisque c'est ainsi. On reprend immédiatement le chemin !
Fredonnant l'un de ses refrains dont il avait le secret, le convoi se dirigea alors en direction de Chastellux... puis Chablis si point trace de sa présence en ces lieux...
« Partout où tu seras cachée, j'irais !
Fidèle comme une ombre, jusqu'à destination ! »
« Comme un Guise, en Bourgogne,
Je te trouverais et tout ton être emporterait ! »
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Plume. Oui une formidable plume comme le Souverain n'en avait jamais croisé.
Devant ses mots, tour à tour stupéfait, énervé, puis fanatisé.... enfin... fanatisé ça devait aussi être l'effet du rhum combiné à l'excès de Chiantos.
Elle était devenue la raison de sa déraison... même que le cur de Guise s'était remis à battre la chamade. (enfin cur... ce qu'il en reste hein) Et rien que ça faisait d'elle l'élue.
Quoi qu'il en soit, pris par un feu intérieur extraordinaire et sans limite, il n'avait plus qu'une seule idée en tête.
Allez retrouver, conquérir puis ramener l'objet de son obsession à Bolchen. Ô oui rien ne l'arrêtera. Ni murs, ni homme vivant en ce bas monde, ni coup du sort ne pourront entraver son épopée. L'épopée de sa vie à ne pas en douter.
Correspondant ensemble depuis quelques semaines, il comptait les jours qui le séparait à présent d'ELLE. Le Souverain mettrait le siège à chacun de ses Châteaux s'il le fallait pour la trouver.
Venu à Joinville conjointement avec ses armées et celles de Lorraine, il faisait à présent chemin « seul », accompagné de son cousin et complice Chlo, just' Chlo, sa Garde privée aux allures de véritable armée privée, et de ses... fidèles catapultes. Ahhhhh ses catapultes ! Guise passait parfois des journées entières à les admirer, contemplant leur chaine de fabrication dans ses « proto-industries » de Bolchen, concomitantes de celles de chiantos.
Les fameuses « rutilantes » connues et reconnues dans tout l'empire (vous savez l'espace de sous-civilisation..), implacable mécanisme lanceur de nains savoyards (oxymore), ou de chiantos -c'est selon les occasions. Tout ce qu'il y a de plus efficace pour faire du lancer de nain (P'tit Lu -Lub- si tu nous vois c'est rien que pour toi). Ou assiéger une place forte. Sisi, vous en aurez bientôt la démonstration... ou pas. « Ou pas » en tout cas je vous le souhaite. Pour votre bien. M' enfin.
Derrière les rutilantes, de grands paniers d'osiers (ben oui les corbeilles toutes moches c'est déjà pris par un tas de bousin qui pique) remplis de nains savoyards (oxymore) capturés de-ci de-là au grès de chasses organisées lors d'incursions en Savoie. Refaire les stocks bien surs. C'est que ça s'use vite un savoyard.
Bref le lecteur aura bien tout le loisir de découvrir ceci en temps voulu. Sur ces considérations, Guise et ses troupes arrivèrent en vue des Terres de Laignes.
Ohhh crispation... le Souverain aurait il le trac? Bof. Ça devait être le rhum (on se rassure comme on peut).
Les lieues avançaient. Certes lentement vu l'importance du convoi. Mais tout de même.... rien à l'horizon. Pourtant cette Terre était propriété de celle que le Souverain exigeait pour future épouse...
hmm...
Puis arrivèrent enfin devant... des ruines. Des ruines !?! Guise était décontenancé. Ce n'est donc point ici qu'il trouverait sa dulcinée.
Pris d'une colère noire, le beau langage était de sortie :
C'est quoi ce *bip* ! *bip* de *bip* !
-----la violence des présents propos est tellement insupportable pour les chastes oreilles et autres culottes courtes, que nous avons censuré pour vous ce passage. Surtout ne dites pas merci, vos impôts le font déjà assez bien.-----
Il ordonna alors, toujours aussi perplexe, à un page de lui fournir un de ses ouvrages dont il ne se séparait que rarement, offert par son Chlo. Un recueil du nobiliaire, terres et autres Castels de France.
Hmm. L... Laignes.. Laignes... ah trouvé !
« [...] seules en reste les ruines de l'ancien Castel des Comtes de Tonnerre, qui fut détruit en 1411. »
Mouarf. Dans quel état je devais être encore, pour passer outre ce « détail » 'tain !
fit Guise à voix haute. -crier serait un terme plus approprié.
Bon, soit.
Puisque c'est ainsi. On reprend immédiatement le chemin !
Fredonnant l'un de ses refrains dont il avait le secret, le convoi se dirigea alors en direction de Chastellux... puis Chablis si point trace de sa présence en ces lieux...
« Partout où tu seras cachée, j'irais !
Fidèle comme une ombre, jusqu'à destination ! »
« Comme un Guise, en Bourgogne,
Je te trouverais et tout ton être emporterait ! »
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