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[RP] Un été en pente douce

Sibylle.
Elle s'était sentie glisser tout l'été dans un état second.

Extérieurement, c'était toujours la jeune fille silencieuse qu'on voyait peu dans les rues d'un Aix en Provence rongé par le soleil et la politique.
Elle avait assisté d'un œil froid aux différents événements. La manière dont la politique se pratiquait en Provence l'avait laissé songeuse. De murmures en alcôves discrètes, les réputations se faisaient et se défaisaient, les postes changeaient de main. Beaucoup de trop de murmures et d'agitations larvée pour pas grand chose au final. Les puissants se faisaient leur sauce et laissaient le peuple dans l'ignorance. L'utilisation de la force brutale pour réduire au silence de dangereux ennemis, pensez un Roi, des Angevins et des Bretons, si elle ne l'avait choqué outre mesure, lui sembla bien trop étouffée. Quand on se fait fort d'écraser des potentiels ennemis de la province, autant lui donner du panache.

Le poids du silence si précieux en Provence avait failli la murer définitivement dans l'isolement. Certains de ses compagnons de voyage déjà peu diserts au départ semblaient avoir succombé. Elle avait hésité un moment à rejoindre de nouveau les épais murs d'un cloître. Même cette simple décision lui avait semblé difficile à prendre. Le moment était passé. Elle était restée.

Si extérieurement, elle avait peu changé, intérieurement la jeune fille innocente n'existait plus. Elle avait perdu sa foi en les hommes. le cynisme lui vint naturellement. Elle regardait d'un oeil froid , les petites turpitudes et les grands malheurs des autres. Tant de bruit pour ça.

Désertant les lieux de vie de la capitale, elle s'était aventurée dans les collines environnantes. De randonnées en randonnées, elle avait aguerri son corps, cherchant toujours plus loin l'épuisement qui lui permettait de faire face à l'aveuglement des hommes.
Elle avait trouvé un maître d'armes peu regardant sur la qualité des personnes qui venaient à apprendre à tirer l'épée. Pendant que sa dame se reposait de sa courte maladie, elle apprit à feinter et parer. Si son niveau était encore bas, il lui permettait désormais de ne plus avoir l'air ridicule face à un malfrat.

Dame sortie de l'isolement, compagnons retrouvés, les chevaux furent sellés. Il était temps de quitter ce marquisat qui se voulait grand mais n'était que nain.
A part la première étape, rien n'avait été décidé. Ils aviseraient en chemin. Le Royaume s'ouvrait devant eux.



/Modo So ON/ Balisé RP, n'oubliez pas la prochaine fois /Modo OFF/
Sibylle.
Le petit groupe parti en caracolant avait fini par piétiner sous le brulant soleil arlésien: compagnon de route égaré et laissez passer en attente.
Ahhh, les laissez passer, ces fameux sésames ouvrant les portes des provinces.
Que ne ferait-on pour les avoir, que ferait-on sans? Un jour, il faudrait faire un recueil de toutes les situations ubuesques où la demande de ces malheureux bouts de papier avaient conduits de pauvres voyageurs, nul doute qu'il y avait à en dire presque autant que des ces fameuses lettres de douaniers.
Enfin, permission accordée et voyageur retrouvé, ils étaient repartis.


Halte languedocienne.


Sybille retrouve avec un certain émoi ces ruelles où elle a fait ses premiers pas de jeune fille.
Le quasi désert qui règne dans cette ville la peine. Que faire pour redonner un peu d'animation?
L'affiche sur la mairie attire son attention. Les élections sont là, mais pas de candidat.
Une idée germe alors dans le cerveau de la jeune femme. Certes, son élocution n'est pas des meilleures, mais la matière grise fonctionne à merveille. Pourquoi ne pas en faire profiter les alaisiens ?
Elle est encore inexpérimentée, mais sait s'entourer...
Nul doute qu'on saura la conseiller sur ce qu'il y a à faire...
Le voyage peut attendre, après tout ils ne sont attendus nulle part.
Décision prise, elle dépose sa candidature et commence sa campagne sans attendre.
Autant battre le fer pendant qu'il est chaud.
Garance
On dirait le Sud.. c'était pourtant bien..



Elle en aurait presque pleuré Garance.. Plus de trois mois au soleil.. Farniente.. le cri-cri agaçant des cigales au début et qu'elle préférait maintenant à tout autre musique. Une habitation modeste un peu à l'écart d'Aix où elle avait finalement déménagé. Les allers-venues parfois bruyantes et politiques de son jeune cousin Dahut et les repas arrosés de vin rosé ou de pastis par ses compagnons de voyage. Diab , Lab et sa nouvelle Dame de compagnie.

Loin des tumultes de la vie politique, loin de Normandie, elle avait soigné ses blessures de chair et d'âme.
Assise à l'ombre d'un olivier, elle avait vu leur protégée comme ils aimaient l'appeler Diab et elle, prendre de l'assurance en armes. Ayant une curiosité bien au dessus de la moyenne, Garance et son cousin avaient souvent répondu à ses questions, mais c'est seule que cette jeune femme affublée d'un étrange défaut emmagasinait connaissances en se promenant dans Aix.. Capitale secouée par divers soubresauts plusieurs fois.

Le repos le cède à l'ennui quand il a fait son ouvrage. Ils décidèrent donc de remonter vers l'Armagnac , vers des amis normands proches , histoire de se donner un but. Leur errance acceptée et souhaitée les mènerait ensuite, elle ne savait où..

Et Garance reprit pied dans les aléas d'un voyage: les autorisations et les frontières. Ayant tout le temps, Garance contacta donc les diverses autorités et renoua avec un sentiment bien oublié: l'attente...

Première étape : Arles.. et le même calme qu'elle avait accueilli avec bonheur à Aix lui sembla lourd devant leur décision d'avancer. Le temps que leur vieil ami Lab, mal remis de la cuite du départ ne les rejoigne, la réception du LP tant désiré du Languedoc, et ils arrivèrent à Alais.

Garance avait pratiquement oublié que la jeune Sibylle en était originaire et que quelque soit la durée de leur séjour en Provence, elle n'avait souhaité devenir provençale.
L'émoi de la jeune fille perceptible la ramena à cette réalité. Garance ne voulut pas la froisser mais Alais semblait aussi désert que la Grand Place d'Aix sous un midi plombant.

Marché encombré.. La vie semblait s'être arrêtée. Une étape de plus pensa Garance et leur périple reprendrait. C'était sans compter sur la fibre nostalgique de Sibylle. Alais, sa ville natale qu'elle avait quitté sans véritable regret prenait les couleurs d'un amant d'enfance.
Et à peine installés, celle-ci leur fit part de ses intentions.. Devenir maire pour donner chair et sang à son émotion. Il n'y avait pas de candidat et les élections étaient proches.

D'abord amusée par sa démarche, Garance ne put que constater les apprentissages de la jeune femme glanés de ci de là et son intelligence aiguë pour repérer les problèmes et la pertinence de son programme.

La jeune femme se présenta.. Qu'étaient-ce quelques jours passés ici à l'aune de sa détermination et de son enthousiasme on ne peut plus évidents.

Tout naturellement, Garance vint lui apporter son soutien, et les Languedociens leurs lois on ne peut plus pointilleuses.
Fichtre, si des lois pareilles avaient cours en Normandie, on ne trouverait plus beaucoup de maires. Enfin soit, faisant confiance à l'intelligence des Conseillers ducaux, Garance décida qu'ils resteraient quelques jours.. Si la jeune femme était élue.. Eh bien, ils reprendraient la route..

_________________

Dame de Coulvain. Pas de réponse HRP à du RP
Sibylle.
[Alais]

Elue mais inéligible, commence alors un parcours bureaucratique. Interlocuteurs pris de malaise ou qui s'endorment. La jeune femme en vient à se demander si elle n'est pas soporifique.
Les jours commencent à défiler, la frustration augmente. Qu'il est difficile de ne pouvoir rien faire quand on a tant de projets. Sibylle ronge son frein. Elle multiplie les visites chez ses rares amis alaisiens, essayant de leur communiquer son enthousiasme. Elle aura besoin d'eux et de leur expérience si la situation se débloque.
Ils évoquent des projets plus lointains et l'enthousiasme reprend le dessus.
La situation semble enfin se débloquer quand les rumeurs de guerre se confirment. Il est temps de s'affirmer...
--Estela
~ Ils parlementaient devant la mairie, désœuvrés semblait-il devant l'impossibilité de travailler correctement avec cette histoire d'inéligibilité qui trainait, ces denrées qui étaient toujours ailleurs, à croire qu'elles avaient purement disparues ou qu'elles avaient servi à l'effort de guerre.

Estela avait depuis longtemps entrepris une vie retirée avec son époux et les enfants qui lui étaient venus par la grâce du Très-Haut et l'amour de son homme. Elle avait cependant gardé soin de toujours suivre la vie de sa bonne ville, de plus ou moins près, mais avoir travaillé pendant des années aux côtés de sa bienfaitrice, Eulalie, elle n'oubliait jamais lorsqu'elle se rendait à la capitale de glaner quelques ragots, quelques racontars, mais aussi ayant eu habitude d'approcher les grands de ces terres, elle n'hésitait pas à aller entendre les allocutions de ceux qu'elle appelait secrètement les culs-bénis.

C'est au pas de course, qu'elle les trouva, sa protectrice, celui que cette dernière nommait le Patron et la nouvelle bourgmestre, une jeune femme divine que le ciel n'avait pas épargné non plus. Si Estela n'avait pas la grâce de parler, Damoiselle Sybille avait la disgrâce de bégayer, mais peu importe, chacune de ces femmes avait le courage de travailler.

D'un hochement de tête elle les salua, et tentant de reprendre sa respiration, tendit un parchemin officiel.


Citation:
Au nom du XXIIème Comte du Languedoc, Sa Grandeur, Bbred de Lortz, Vicomte de Pezenas

Par la grâce du Très Haut, Nous, Lakhdar_Shaggash, Porte-Parole du présent Conseil,

A tous qui, la présente annonce liront ou ouïront, faisons savoir,

Qu’après l’erreur de communication ayant eu lieu avant les élections entraînant son inéligibilité, après s’être régularisé vis-à-vis de l’article 6.2.1 du coutumier languedociens, et devant la bonne foi de la candidate, le Conseil comtal a décidé d’accorder à Dame Sybille toutes légitimités dans son mandat de maire de la bonne ville d’Alais. Elle jouit dès à présent de tous les droits & devoirs de cette fonction.

Sa grandeur Bbred de Lortz, Vicomte de Pezenas a ratifié,
Lakhdar Shaggash, Porte-Parole, a proposé, écrit et affiché

Fait à Montpelhier, le 8ieme jour des Calendes du mois de Septembre 1457 [24 septembre]

Occitania per totjorn !




Mais où diantre avait-elle pu obtenir ce document attendu depuis 6 septembre !


Sibylle.
D'accolades en accolades, les quatre femmes fêtent le précieux parchemin. Reprenant contenance, elle s'apprêtent à retrousser leurs manches.
Las, si la proclamation est là, pas les moyens de travailler.

Qu'à cela ne tienne ! Sibylle multiplie les missives du Conseiller comtal aux vieilles amies de pension qui elles-mêmes l'aiguillent sur des amis se sentant peu ou prou concernés. Certaines missives restent sans réponse ou ramènent un éclat de rire en écho. L'obstination finissant par payer, certains proposent solution. La jeune femme hoche la tête: ce projet lui plait. Enfin, quelque chose de réalisable et qui correspond à la situation. Les longues heures passées à faire tapisserie au Castèl de Montpelhièr commencent à donner fruits, elle aussi.
Sibylle, ragaillardie continue son ouvrage, permettant même dans un mouvement de libéralité qui ne lui ressemble pas l'ouverture d'étuves publiques dont elle se doute qu'il fera bourdeau.

Nouvelle journée, nouvelle surprise. Ce qu'on lui propose cette fois sort un peu du contexte de ses attributions et de ce qu'elle attendait. La jeune fille hausse les épaules. Comme le dit si bien l'expéditeur, qui ne tente rien n'a rien et le langage des écus est universel. Et puis, on ne tire pas sur les messagers, n'est ce pas?
Même, sa tache est bientôt finie. Elle pourra reprendre son voyage dans peu de temps.
Sans sourciller, elle transmet donc la proposition à qui de droit. Elle, pour qui le langage n'est pas aisé, prend son rôle au sérieux et cherche arguments pour convaincre. Destinataire pas convaincu, elle s'en doutait. Mais, elle sait aussi que souvent, il aura l'occasion d'y repenser. La graine est plantée, laissons la germer.
Revenant à ses moutons, elle retourne à sa mairie. Il est grand temps de lever impôts pour redonner un semblant de prospérité à la caisse municipale. Le Coms a donné accord, autant en profiter et ne point tarder.
Clkikoz
Cela faisait des semaines qu'Eulalie attendait pour pouvoir à nouveau travailler pour Alais, rien n'y faisait, il semblait que le sort ou le Sans Nom s'acharne sur sa bonne ville.

Bientôt la fin du mandat de Sybille et la ville avait survécu, attendant l'officialisation de la nomination du nouveau bourgmestre.

L'espoir était revenu avec enfin ce parchemin qu'Estela leur avait rapporté de la grande place de Montpellier, puis à nouveau l'attente. Et maintenant, l'impôt salvateur dans lequel s'était glissé une erreur.

Qu'allait-on devenir ?

Les votes allaient commencer pour une nouvelle élection municipale et toujours pas moyen de travailler.

"- Damoizelle Sibylle, c'est navrant ce qui arrive à Alais. Permettez cependant que je vous livre le fond de ma pensée."

Eulalie hésite, rougit et se lance :

"- Cette terre qui longtemps a porté le nom de terre d'asile, n'est-elle pas en train de devenir un asile sur terre ?
J'ignore pourquoi un tel acharnement à détruire les dernières bonnes volontés, mais la folie gagne à tous les croisements de chemin..."


La petite boulangère avait vieilli, le poids des ans, celui de la peine de voir sa ville d'accueil s'éteindre peu à peu lui rappelaient le temps de la grande peste qui avait fait des ravages autour d'elle, emportant un être cher, fermant des établissements de renom comme le Lys de Fer, faisant disparaître des anciens qui avaient œuvré à donner sa beauté et sa richesse à la ville.
Elle avait bien essayé un temps, elle y avait réussi souvent, mais à ce jour, elle ne savait plus si courage et foi elle devait garder.

_________________
Sibylle.
Sibylle fixa son amie. Trop longtemps, cela faisait trop longtemps. Elle sentait le découragement gagner Eulalie. Elle hocha la tête en signe d'acquiescement. Soit, elle hâterait le mouvement, tant pis si cela s'avérait moins bénéfique que prévu.
De palabres en parlotte, la jeune fille parvint à récupérer une partie du dû.
Trop tard, peut-être...Un incendie ravagea une partie de la ville indifférente, cette nuit-là:


Citation:
[Bureau du maire]

Sibylle portait la dernière main aux comptes. Derniers griffonnages portés sur le papier.
Ça y est. C'était fini.
Elle se redressa avec le sentiment du devoir accompli.
Son regard fit le tour de la pièce, intrigué. On y voyait presque comme en plein jour. Elle fixa un moment la chandelle posée sur son bureau. Non, la luminosité ne venait pas de là. Elle tourna la tête vers la fenêtre. Machinalement, sa main se porta à sa gorge devant le spectacle.
Le ciel rougeoyait. La ville était en feu.
Elle ramassa quelques papiers en toute hâte et sortit précipitamment.


[Dans les rues d'Alais]

Personne!
La nuit n'était pourtant pas si avancée que nul ne se soit rendu compte de rien. Il lui avait semble entendre quelques bavardages un peu plus tôt.

Pourquoi personne n'avait-il donné l'alerte?

Sibylle avança vers le lieu du sinistre. Craquements et grondements des flammes, déjà se faisaient entendre. La nuit portait la chaleur, on se serait cru en aout.
Un, deux bâtiments étaient déjà en flammes.
La jeune femme les voyaient courir le long des murs, rongeant tout, s'échappant par les fenêtres et les toits.
Immobile, elle contempla longuement le désastre.
Cadastre et bibliothèque disparaissaient peu à peu, dévorés par les flammes, cachés par les fumées.

Non, en fait, cela faisait longtemps qu'ils avaient disparu...
Ces deux monuments alaisiens longuement bichonnés par Belsilk et Eulalie étaient morts dans l'indifférence générale, désertés et abandonnés par ceux là même qui auraient du avoir à cœur de les faire vivre.
Un mot lui vint spontanément aux lèvres:
Penitenziagite...

La bibliothèque n'avait-elle pas failli bruler, il y a 6 mois dans l'indifférence générale? Sans un crachin providentiel, il n'en serait rien resté. Pas un seul habitant ne s'était déplacé pour voir ce qui s'était passé. La noble dame avait continué à se dresser au milieu de la ville, seule et désertée.
Elle ne se dresserait plus longtemps.
Déjà, certaines poutres maitresses lâchaient et tombaient dans un bruit de fin du monde.
Sibylle écrasa machinalement quelques escarboucles qui venaient de s'écraser contre sa robe.

Longtemps, elle resta là sans bouger, fascinée par le spectacle mouvant des flammes destructrices, hydre sans cesse renaissante, allongeant ses têtes pour mieux mordre les murs. Escarboucles et étincelles suivaient sa quête la nimbant d'un halo coloré et vivace. Tel un cavalier rouge, elle caracolait, voltait , tournoyait entre les murs, apportant mort et destruction dans des lieux qui auraient du être vivants.
La sueur coulait sur son visage, dessinant des rigoles dans la suie qui la couvrait.

Doucement, elle fit un premier pas, suivi d'un second.
Pas à pas, elle s'avança entre les deux immeubles en feu.
Un coup de vent soudain, avivant les flammes, fit tournoyer la fumée qui la dissimula un court instant.
Quand la fumée s'éleva de nouveau, noire et droite, Sibylle avait disparu.


Plus tard, les vêtements encore fumants, quelques mèches roussies encadrant son visage noirci, elle rejoignit l'arrière de la mairie.
Là, certains l'attendaient. Avec un sourire froid, elle se hissa en selle.
Un dernier regard à la ville amorphe et la petite troupe prit le large.



[Retranscription du post de l'incendie de la bibliothéque pour pouvoir faire avancer le RP. A noter que dans certaines villes, deux batiments peuvent bruler et un maire disparaitre sans que personne ne s'en rende compte]
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