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[RP] Auberge "Au Tas de Coquilles"

Rixende
Le lendemain matin à l'aube : Une Normande qui dort pas ce n'est pas bon.

Elle avait beau essayé de dormir le reste de la nuit, elle n'avait pas réussi.
A peine le jour était il arrivé que la petite Normande était descendu en courant en bas.
Elle lorgne sur le bar se disant qu'elle ne pourrait plus y siégé avant un long moment.
Elle se souvenait des punitions de son frère petite ça durait toujours extrêmement longtemps.

Assise sur un tabouret au beau milieu du hall, elle attendait patiemment que son zouave de frère et sa frangine arrive.
Ainsi que le fameux Romaric qu'elle n'avait d'ailleurs pas encore vu à la lumière du jour
.

S'ennuyant au plus haut point elle s'endort assise sur le tabouret tête contre le comptoir interdit.
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Edwald
Le restant de nuit passa on ne peut plus lentement, Ed n'avait pas pu fermé l'oeil de la nuit alternant conversation avec sa compagne et période de semi rêverie. Comment dormir avec un intrus à l'étage du dessus, et si l'homme là haut s'amusait à observer les occupants de l'Auberge, et si il décidait de venir durant leur sommeil. Tant de questions qui empêchèrent définitivement Ed de dormir..

La sortie de la paillasse fut dure, ronchonnant tant qu'il pouvait il descendit de sa chambrée et arriva au rez de chaussée...

Sa soeur dormait sur le comptoir, Ed alla derrière elle et la secoua doucement...


Dis donc toi tu ne devais pas être dans ta chambre ?


Rixe semblait épuisé ce qui n'étonnait pas l'homme, elle avait du passer une nuit aussi désagréable que la sienne..

Il n'est pas là ton protégé ?

Un épais bâillement sortit de sa petite bouche....

Quelle nuit pourrie, même suni n'a pas beaucoup dormi. J'ai pas arrêté de l'ennuyer. Tu veux un lait chaud ?

Il mit à chauffer un peu de lait, s'emmitoufla sous une couverture et se plaça derrière le comptoir.
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Rixende
Rixende somnolait sur le comptoir lorsque son frère la réveille pour une fois délicatement.

Du lait euh, oui, oui je veux bien.
Bin j'ai pas réussi à dormir, donc je suis venu ici, puis là j'ai pas pu me retenir.
Je crois pas que je vais tenir la journée là
.

Elle sourit en voyant son frère préparé le lait emmitouflé sous sa couette, ça lui rappelait leur matinée lorsqu'elle était plus jeune et qu'elle avait son lait fumant posé sur la table avec un Ed tout sourire à coté.

Je ne sais pas il doit dormir je pense.
Mais il viendra, il me l'a dit hier, du moins j'espère qu'il tiendra parole
.

Rixende fixé les escaliers en espérant que Suni arriverait avant Romaric, elle savait que elle arriverait à faire contre poids face à Ed.
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Suniva
Quelle mauvaise nuit !!
Hormis les questions qu'elle se posait elle-même, il y avait eu les papotages incessants d'Edwald au point que Suniva se demandait si il n'aurait pas été préférable de crever l'abcès et d'aller déloger le locataire inattendu dans la foulée ... Elle se demandait comment la pauvre Rixende allait se débrouiller, s'inquiétant pour elle.

Elle avait fini par sombrer dans un sommeil agité se fiant à son compagnon allongé à ses cotés pour se laisser prendre par les bras aguicheurs de Morphée. Mais ces courtes heures avaient été peuplées de rêves. Au petit matin, la jeune femme s'éveilla de méchante humeur.
Elle s'étira, se tourna vers le coté normalement occupé par Edwald. Elle ne vit que des draps froissés.
Le fait de s'apercevoir qu'elle était seule dans le lit n'arrangea pas son état d'esprit. Elle se précipita à bas du lit tout en tendant l'oreille, certaine que l'irréparable était en train de s'accomplir.
Pas de toilette, une longue chemise pour tout vêtement, une couverture de laine pour cape et voila Suniva dévalant les marches des deux étages...

Arrêt au pied de l'escalier. Oreille tendue... Rien qu'un murmure de voix dans la salle commune...


Je ne sais pas il doit dormir je pense.
Mais il viendra, il me l'a dit hier, du moins j'espère qu'il tiendra parole.


Soupir de soulagement. L'intrus n'avait pas encore fait son apparition. La jeune femme entra dans la pièce. Ed derrière le comptoir s'affairait, Rixende les yeux rivés vers l'étage semblait en proie à la plus grande des inquiétudes. D'une voix encore empatée de sommeil et la mine renfrognée, Suniva énonça...


" - B'jour. Rix... Tu m'refait un coup pareil et jamais plus je te cause..."
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--Romaric
Le jour c'était levé depuis peu et le jeune homme savait qu'il était temps de quitter le grenier.
Lentement il ouvre la porte et descend aux deuxièmes étages, se demandant si la jeune Rixende logeait dans une de ces chambres.
Le premier étage s'ouvrait devant lui tout était impeccable bien loin de la bâtisse ou il avait élu logis.

Enfin l'escalier menant aux rez de chaussée.
Il entendant des voix visiblement trois différentes ils étaient donc déjà là.
Il fait semblant d'arranger ses guenilles et arrive dans la grande salle.

S'avançant légèrement il reste ainsi à regarder les trois personnes qui parlaient.
Hésitation
.

J'suis Romaric.
Edwald
Ed vit l'avorton descendre les escaliers, un peu comme si il était chez lui, ce qui agaça encore un peu plus le Coquillard qui sommeille en lui.

Romaric, je vais faire dans le court.

...

Ici c'est chez nous, alors ton petit bordel dans le grenier tu vas nous virer tout ça rapidement.


Scrutant les réactions de sa compagne et de rixe, il reprit un sourire en coin...

Si tu veux rester ici il va falloir le mériter, travailler pour nous en aidant à retaper cette auberge et en participant à la construction des écuries, Suni, ma compagne ici présente, t'indiquera comment faire. Si tu fais du bon travail on te gardera peut être comme employé. Si tu ne veux rien faire tu prends ta besace et tu quittes ce lieu.

Ed se leva, remit un peu en ordre ses vêtements, puis posa un baiser à sa compagne avant de se diriger vers la sortie de l'auberge...

Tu remarquera Romaric, que je ne t'ai pas demandé de où tu venais, ni ce que tu faisais de tes journées, ça m'importe peu. Ici on accueille tout le monde sans chercher à trop en savoir, règle d'or.

Puis se tournant vers suni..

Je vais au village ma douce, surveille bien ces deux asticots !

Il prit au passage sa besace et s'engouffra vers la sortie....
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Suniva
Suniva en descendant s'attendait au pire. Elle croisa le regard d'Edwald qui s'adressait au pauvre loqueteux qui s'était tout simplement présenté à la porte de la salle commune.
C'est les machoires pendantes de suprise qu'elle suivit les yeux interrogateurs son compagnon qui sortit, besace à l'épaule...

" - Mais... Ed ?!"


Se tournant soulagée vers Rixende quand son tendre fut sorti, elle afficha un grand sourire.


" - Ah bah si je m'attendais ! Bon... Et bien, je te charge de faire découvrir les lieux à ton... protégé, Rix. Après la nuit que j'ai passée à cause de toi, tu me dois bien ça. "


Se tournant vers le jeune gars qui ne semblait rien comprendre à ce qui se passait...


" - Romaric, puisque Romaric il y a... Je vous nomme homme à tout faire et en plus, palfrenier d'une écurie sans pensionnaire pour le moment. Mais j'aimerais avant que celà soit effectif que vous m'en disiez plus sur vous. D'accord ? Mais avant... J'ai faim ! Pain, miel et lait tout chaud ? Ca te va p'tit gars ?"


Accompagnant ses paroles d'un sourire compatissant, Suniva fit signe à Romaric d'avancer et de se servir.

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Rixende
Rixende n'avait pas tout compris Romaric était apparut, Ed avait balancé en douceur mais d'un ton décidé ce qu'il attendait du jeune homme, Suniva en était resté surprise, rien de nouveau chez les coquillards en somme.

Ed avait filé et Suniva commençait son interrogatoire
.

Ah bah si je m'attendais ! Bon... Et bien, je te charge de faire découvrir les lieux à ton... protégé, Rix. Après la nuit que j'ai passée à cause de toi, tu me dois bien ça

Oui, oui mais d'abord je vais chercher les provisions au village, je suis de corvée ce matin qu'on m'a dit hier.

Elle sourit puis se tourne vers Romaric.

Je suis bien contente de te voir là, je te laisse un petit peu avec Suni, tu verras elle à l'air bougresse comme ça mais elle a le coeur sur la main.
A mon retour je te montrerais tout ça
...

Mais j'aimerais avant que celà soit effectif que vous m'en disiez plus sur vous. D'accord ? Mais avant... J'ai faim ! Pain, miel et lait tout chaud ? Ca te va p'tit gars?

Et bin je sens que vous allez pas vous ennuyez tout les deux.

Elle se lève et se dirige vers la sortie puis reviens au comptoir attrapant les écus et repars.

A tout à l'heure, soyez sage.
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--Romaric
Il avait été reçu au delà de ses espérances. Il tourne la tête vers Rixende, c'est la première fois qu'il l'a voyait en dehors de la lumière de la bougie. Cela était étrange de la voir à la lumière du jour, que ses cheveux étaient noir.
Il se tourne en suite vers la jeune femme qui se trouvait non loin. Elle s'appelait visiblement Suni quelle drôle de nom.

Edwald venait de sortir aussi vite qu'il était apparut au yeux du jeune homme, à peine le temps de faire un hochement de tête.
Rixende suivit juste après essayant visiblement d'échapper à la corvée de visite de l'auberge, cela ne l'étonnait guère elle avait l'air d'avoir un sacré caractère.

Il se retrouve donc seul avec la frangine ou pas, il ne savait plus très bien de la première rencontré.
Il s'avance alors lentement et attend un signe avant de s'assoir
.

Pain, miel et lait cé un festin pour mi m'dame.
J'nsais trop quoi vous dir sur mi, v'savez fé longtemps que jsuis ici, jé trouvé refuge un jour de grand froid et j'suis resté.
On m'connait po trop au village pourtant jy traine souvent, jme cache pour pas éveillé les soupçon.
Par contre mi jconnais beaucoup d'monde dans l'coin
J'suis prêt à travailler pour rester, j'suis po faigant s'vez. Cé juste que mi j'vais peur d'me montrer
.
--Amalia
Enfin une auberge. Etait-ce la bonne ? La dame lui avait dit qu'il fallait l'attendre dans une auberge, mais elle avait oublié le nom. La petite hésitait. Quoi faire ? Elle tira sur son jupon souillé, tendit la main vers la porte de l'auberge. Et si on la chassait encore ?
Les larmes affluèrent et la petite renifla. Courage. "Sois courageuse" lui avait dit sa maman. C'est ce qu'elle ferait. Elle serait courageuse comme une grande. Et pis, si on la chassait, elle courrait.
La fillette secoua ses vêtements sales. Toute crasseuse qu'elle soit, elle sortit un mouchoir avec lequel elle essuya son visage. Là, elle était plus propre maintenant.
Amalia poussa la porte de l'auberge de toutes ses forces, fit quelques pas avant d'ouvrir la bouche, dont aucun son ne sortit.
La petite fille brune, dotée de grands yeux gris, le visage émacié, posait un regard emplit de larmes sur les personnes présentes. Elle avait oublié ce qu'elle devait dire. Elle fit encore quelques pas avant d'éclater en sanglots.
Suniva
Suniva avait regardé partir Rixende en soupirant. Pour une fois la punition infligée semblait lui convenir. Elle lui laissait la charge de leur locataire improvisé et filait. Elle ne releva pas les mots de la tornade et s'occupa du jeune Romaric.

Tout en attrapant une large tranche de pain qu'elle se mit à enduire de miel, elle se mit à rire en voyant l'approbation enthousiaste du tout jeune homme.


"- Et bien, ton premier travail va être de nous servir le lait chaud. Prends donc le pot que tu vois là près de l'âtre et sers-nous. Je m'occupe du reste... Nous irons voir le bât...."


Elle ne put terminer sa phrase. La porte de la taverne fut poussée. Pensant voir revenir sa linotte de belle-soeur, Suniva ouvrit la bouche prête à la moquer quand ses yeux s'arrondirent de surprise en voyant la frêle silhouette qui s'avança. Une mendiante ? Une enfant perdue ?
La toute jeune gamine sembla vouloir s'exprimer et finit par fondre en larmes, les bras ballants, les observant tour à tour... Suniva, bien que fille unique avait passé beaucoup de temps dans la famille nombreuse de son tendre et avait souvent prêté main forte à la mère. Elle savait s'y prendre avec les morveux pleurnichards. Mais la compassion l'envahit en voyant la détresse affichée par l'enfançonne. Elle s'avança doucement vers elle pour ne pas l'effrayer et l'interrogea d'une voix douce.


" - Et bien, et bien ? Que t'arrive-t'il donc ?"


Se tournant vers Romaric


" - Va fermer la porte ou nous allons geler. Et prépare un troisième bol de lait, s'il te plait."


Revenant à l'enfant, elle posa une main protectrice sur son épaule.


" - Arrête tes larmes, je vais te donner du lait bien chaud et du pain au miel. Ca te plait ? Ensuite tu me diras ce qui t'arrive pour que tu sois si chagrine... Viens donc."


Doucement, elle attira la petite fille vers le comptoir. L'installa sur un siège et souriante lui tendit une tartine dégoulinante de bon miel doré.

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--Amalia
" - Et bien, et bien ? Que t'arrive-t'il donc ?" La question était posée par une dame à l'air plutôt gentil. La fillette fut rassurée et plus encore, lorsqu'on lui tendit une tartine dégoulinante de miel.
Amalia prit la magnifix tartine, et adressa un sourire hésitant à la dame. Elle engloutit la tartine puis :


Y a une dame, une dame qui doit venir me chercher ici. Je crois.
J'ai oublié le nom de l'auberge où il faut attendre.


Pleine d'espoir elle regarda la dame tartine. Surement qu'elle saurait comment lui venir en aide. Pourvu qu'elle ne la chasse pas !
Suniva
La tartine eut l'effet escompté, la petite semblait moins apeurée.
Les explications arrivèrent. Suniva sourit en tendant un bol de lait bien chaud que Romaric avait servi.


Y a une dame, une dame qui doit venir me chercher ici. Je crois.
J'ai oublié le nom de l'auberge où il faut attendre.


" - Une Dame... Ah... Sais-tu son nom ? Si tu me le dis, je pourrai peut-être te mener à elle quand tu seras réchauffée, ma belle. Comment fichtre es-tu arrivée ici ?"


Suniva s'interrogeait. Qui pouvait laisser une enfant si jeune seule au début de l'hiver... Elle pensa à son tendre qui allait sans doute fulminer si ils se trouvaient avec une nouvelle pensionnaire. La jeune femme haussa imperceptiblement les épaules ; elle était décidé à donner asile à la pauvrette s'il le fallait.

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Ledzeppelin
La porte s'ouvre sur une ambiance bon enfant. Une taverne tout ce qu'il y a de classique mais avec une ambiance familiale sympa. La jeune milicienne qui leur a demandé de passer dans SA taverne ... ou celle de son homme plutôt .... enfin ... la leur ... est arrivée avant la petite troupe et affublée d'un tablier sur sa cuirasse de milicienne s'affaire aux fourneaux tout en bavardant avec une enfant.

Hmmmm ! Que cela sent bon chez vous ! Pouvons-nous nous installer près du feu, nous sommes transies. Nous ne dérangeons pas longtemps mais la mention de tarte aux pommes nous a convaincues Dame Hersende et moi de venir.

La petite troupe entre dans l'auberge et s'installe, Messire Reiner en fidèle chevalier semble les prendre sous sa protection. Il semble content que les deux Comtesses aient accepté cet arrêt chez ses amis.

Chère Dame ! Voudriez-vous bien servir à boire à tout le monde et regardant la tasse de la petite fille attablée précise bien mais .... pas du lait surtout !

La Comtesse trouve dans sa besace de voyage un petit sachet de pâtes de coings, pêché de gourmandise dont elle ne s'est jamais débarrassée depuis l'enfance. Elle en propose à la petite fille en lui présentant le sachet :

- Prends-en un ! Tu verras comme c'est bon !
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--Amalia
Le lait promis arriva. La fillette osa un timide sourire. Quelques gorgées de plus, et elle sentit mieux. Rassurée. Cette dame était gentille. Les choses ne pouvaient que s'arranger. Mais voilà qu'elle posait une nouvelle question :

- Une Dame... Ah... Sais-tu son nom ? Si tu me le dis, je pourrai peut-être te mener à elle quand tu seras réchauffée, ma belle. Comment fichtre es-tu arrivée ici ?


Heu...elle s'appelle madame ! Et pis y a un môssieur qui m'a déposé là bas. Z'ai marché et me voilà. Il faut que j'attende maintenant.


Quoi dire de plus ? L'enfant ne savait pas.
Une autre dame fit son entrée. Elle voulait boire mais pas de lait. L'enfant la regarda bouche bée. Comment pouvait on ne ps aimer le lait bien chaud ?! Les grands sont vraiment bizarres.
Puis, toutes pensées déserta sa petite tête lorsque cette même dame lui proposa des pâtes de coings.


- Prends-en un ! Tu verras comme c'est bon !

La petite en prit avec un vrai sourire cette fois et enfourna la friandise. Se perdre devenait amusant !

Erci.
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