Sadnezz
Sadnezz avait emménagé voila quelques temps place du marché. Elle possédait un petit jardin, qui donnait sur l'arrière rue, d'où elle pouvait voir les passants pressés ou flaneurs, les amoureux et les âmes esseulées aller et venir comme dans une gigantesque fourmilière. Le soleil était presque tombé, l'air était juste a la température idéale pour trainasser sur sa terrasse. Elle s'assit, plume et Vélin en main. Ses doigts filèrent au fil des mots, comme si l'inspiration était restée là, latente, a attendre de jaillir à la moindre occasion sous sa plume. Un gamin vint se poster derrière son petit portillon, pour l'épier quelques instants, mais déchanta vite quand il vit que la dame en rouge ne lui portait nulle attention, trop absorbée par son courrier. Une fois celui ci terminé, elle le roula et cacheta avec une cordelette puis la déposa pres d'elle. Elle se remit à contempler le ballet des gens, et lui revint en tête sa conversation avec Miramaz en taverne un peu plus tôt...
Miramaz : on ne sait jamais..les gens changent..partent..on est jamais sûr de les revoir
Sadnezz : ils laissent de grands vides dans nos coeurs qu'on remplit de colère, de rancune ou de tristesse..
Miramaz : ces vides finissent par rétrécir avec le temps..
Sadnezz : oui et bien heureusement
Miramaz : mais quand ils sont nombreux la vie n'a plus le même attrait
Elle avait tout dit. l'attrait de la vie se perdait dans les brumes des doutes, des incertitudes et des blessures passées. Sadnezz n'etait ni foncièrement joyeuse de nature, ni spécialement tourmentée. Sa vie avait été rythmée par des peines, des joies, des troubles et des surprises innatendues. Elle avait aimé, perdu, donné naissance, quitté, detesté, adoré... Mais il y avait une constante dans ce brouhaha, et pas des moindres. L'amitié. la vraie, celle qui surpasse tous les autres ressentiments et toutes les autres règles du coeur. Elle était incarnée par une femme, pour laquelle le Chaperon aurait pu donner plus que sa vie. Nanane...
Ou était elle? Que faisait- elle? Quand reviendrait-elle? Litanie de questions sans réponses qu'elle se posait tous les soirs après sa prière, lorsque, tapie dans ses draps seule, elle regardait la lune filtrer au travers des carreaux. Deux longs mois déja de son absence. Il était temps de lui faire parvenir cette énième lettre. Quoi que... On était bien assise là a rêvasser, ça pouvait bien attendre encore un petit quart d'heure... Et puis demain, il fera jour!
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Miramaz : on ne sait jamais..les gens changent..partent..on est jamais sûr de les revoir
Sadnezz : ils laissent de grands vides dans nos coeurs qu'on remplit de colère, de rancune ou de tristesse..
Miramaz : ces vides finissent par rétrécir avec le temps..
Sadnezz : oui et bien heureusement
Miramaz : mais quand ils sont nombreux la vie n'a plus le même attrait
Elle avait tout dit. l'attrait de la vie se perdait dans les brumes des doutes, des incertitudes et des blessures passées. Sadnezz n'etait ni foncièrement joyeuse de nature, ni spécialement tourmentée. Sa vie avait été rythmée par des peines, des joies, des troubles et des surprises innatendues. Elle avait aimé, perdu, donné naissance, quitté, detesté, adoré... Mais il y avait une constante dans ce brouhaha, et pas des moindres. L'amitié. la vraie, celle qui surpasse tous les autres ressentiments et toutes les autres règles du coeur. Elle était incarnée par une femme, pour laquelle le Chaperon aurait pu donner plus que sa vie. Nanane...
Ou était elle? Que faisait- elle? Quand reviendrait-elle? Litanie de questions sans réponses qu'elle se posait tous les soirs après sa prière, lorsque, tapie dans ses draps seule, elle regardait la lune filtrer au travers des carreaux. Deux longs mois déja de son absence. Il était temps de lui faire parvenir cette énième lettre. Quoi que... On était bien assise là a rêvasser, ça pouvait bien attendre encore un petit quart d'heure... Et puis demain, il fera jour!
Rp ouvert a tout passant, tout rpiste
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