Aurelien_de_dhoye
[Les chemins berrichons]
Voila déjà la quatrième matinée que le gouverneur fut enlevé , et toujours aucun Ost de croiser , à croire que le plan du Penthièvre fonctionnait à merveille . Tenir Phelim en otage , pour éviter que les armées ne viennent lui tailler les jambes , ceci était une idée digne des plus grands stratège ... ou bien ... il n'y avait tout simplement aucune armée , et dans ce cas , l'enlèvement devenait la plus grosse des conneries de cet été. Et pour être la pire , il fallait quand même y aller , faut dire qu'après toutes les péripéties endurer , finir la corde au cou serait plutôt ballot , et surtout si proche de ses terres angevines. Elles lui manquaient ces terres , sa famille , il se demandait déjà la réaction qu'ils auront en entrant ; seront-ils au courant de tout ce qui s'est passé ? Il faudrait espérer que non , dans quel cas , il devrait passer un bon moment à faire pénitence . Mais bon , il n'était pas seul , son cousin -vous vous souvenez peut être de l'éternel endormi en Auvergne- était aussi de la partie , bon uniquement dans le dernier acte de cet été mirobolant , mais il y était.
Maintenant c'était les terres du Duc poilu qui accueillait les tortionnaires de leur état. On lui avait tant venter les paroles de ce Duc , qui parlait de liberté , de souveraineté ... enfin un duché qui ne serait pas à la solde d'un Roy moribond et de sa cour de pair véreux -et dire que sa famille est impliqué- et de toute la clique qui les accompagnes tel que la maison de Bourgogne ou les terres du Dauphin , et tout ce qui en découlait comme l'alliance du centre. Pour Aurélien , il lui était dur d'imaginer , mais il lui semblait bien être devenu l'ennemi de la moitié des provinces oh combien fidèle aux Lévanides , déjà que son nom résonne comme le son d'une révolte , bien que dans les dernières semaines , il avait l'impression que celui-ci fut tacher par un mariage arrangé , et d'autre petite chose qui n'était pas de son gout , lui un indépendantiste breton.
Tout ceci aurait put le chagriner , mais il préférait avancer , toujours et encore , cherchant des choses qu'il n'aura jamais , palpant des rêves ... Certain disaient qu'il était fou , Aurélien était seulement jeune , et la jeunesse , c'est la fougue et toutes les folies qui vont avec . Il était victime de son tempérament , mais il appréciait ça , et puis défier des provinces de par sa simple personne , peu l'aurait fait , à coup sur que son nom resterait gravé dans l'éternité des coups fourrés -pas forcément réussi , notons le-.
Les chemins berrichons , voila donc la nouvelle trotte que s'offraient les vagabonds angevins et breton . Aurélien toujours à l'avant , adosé contre la planche qui l'avait vue écrire cette lettre fantasque à la régente du Lyonnais . A ses cotés , Balmora toujours à mener les chevaux de sa main de maistre , et de son autre main à engloutir une nouvelle flopée de vinasse. Derrière Scipio et la Grimwald échangeait leur dernière amourette surement , c'est que ça se raconte de ces conneries entre vieux amis. Le gouverneur -ou ex , comme vous le sentez- restait affalé dans la carriole au milieu de tout ce monde , toujours aussi bien saucissonné ; c'est que le coup du manche du Penthièvre avait du faire de sacré dégât , mais le sang ne coulait pas , donc pas si grave que ça faut croire.
Et maintenant ? Demandait le meneur de la charrette au saumurois.
Pfff .. Regard qui se lève vers un ciel embrumé , pas le plus grand des soleils qui s'annonce , mais par chance ils éviteraient la pluie. Franchement ? J'vois mal comment soutirez des tunes aux nobliaux ... reste ... reste Tourna la tête vers Conte ... resterait à le descendre ... On l'ouvre comme un porc et on le laisse dans un champs. On aura pas eu la tune ... mais on l'aura eu notre vengeance de l'infamie qu'on nous à fait à Aix.
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Un jour, à la taverne, Aurélien a commandé un steak. Et le steak a obéi.
Voila déjà la quatrième matinée que le gouverneur fut enlevé , et toujours aucun Ost de croiser , à croire que le plan du Penthièvre fonctionnait à merveille . Tenir Phelim en otage , pour éviter que les armées ne viennent lui tailler les jambes , ceci était une idée digne des plus grands stratège ... ou bien ... il n'y avait tout simplement aucune armée , et dans ce cas , l'enlèvement devenait la plus grosse des conneries de cet été. Et pour être la pire , il fallait quand même y aller , faut dire qu'après toutes les péripéties endurer , finir la corde au cou serait plutôt ballot , et surtout si proche de ses terres angevines. Elles lui manquaient ces terres , sa famille , il se demandait déjà la réaction qu'ils auront en entrant ; seront-ils au courant de tout ce qui s'est passé ? Il faudrait espérer que non , dans quel cas , il devrait passer un bon moment à faire pénitence . Mais bon , il n'était pas seul , son cousin -vous vous souvenez peut être de l'éternel endormi en Auvergne- était aussi de la partie , bon uniquement dans le dernier acte de cet été mirobolant , mais il y était.
Maintenant c'était les terres du Duc poilu qui accueillait les tortionnaires de leur état. On lui avait tant venter les paroles de ce Duc , qui parlait de liberté , de souveraineté ... enfin un duché qui ne serait pas à la solde d'un Roy moribond et de sa cour de pair véreux -et dire que sa famille est impliqué- et de toute la clique qui les accompagnes tel que la maison de Bourgogne ou les terres du Dauphin , et tout ce qui en découlait comme l'alliance du centre. Pour Aurélien , il lui était dur d'imaginer , mais il lui semblait bien être devenu l'ennemi de la moitié des provinces oh combien fidèle aux Lévanides , déjà que son nom résonne comme le son d'une révolte , bien que dans les dernières semaines , il avait l'impression que celui-ci fut tacher par un mariage arrangé , et d'autre petite chose qui n'était pas de son gout , lui un indépendantiste breton.
Tout ceci aurait put le chagriner , mais il préférait avancer , toujours et encore , cherchant des choses qu'il n'aura jamais , palpant des rêves ... Certain disaient qu'il était fou , Aurélien était seulement jeune , et la jeunesse , c'est la fougue et toutes les folies qui vont avec . Il était victime de son tempérament , mais il appréciait ça , et puis défier des provinces de par sa simple personne , peu l'aurait fait , à coup sur que son nom resterait gravé dans l'éternité des coups fourrés -pas forcément réussi , notons le-.
Les chemins berrichons , voila donc la nouvelle trotte que s'offraient les vagabonds angevins et breton . Aurélien toujours à l'avant , adosé contre la planche qui l'avait vue écrire cette lettre fantasque à la régente du Lyonnais . A ses cotés , Balmora toujours à mener les chevaux de sa main de maistre , et de son autre main à engloutir une nouvelle flopée de vinasse. Derrière Scipio et la Grimwald échangeait leur dernière amourette surement , c'est que ça se raconte de ces conneries entre vieux amis. Le gouverneur -ou ex , comme vous le sentez- restait affalé dans la carriole au milieu de tout ce monde , toujours aussi bien saucissonné ; c'est que le coup du manche du Penthièvre avait du faire de sacré dégât , mais le sang ne coulait pas , donc pas si grave que ça faut croire.
Et maintenant ? Demandait le meneur de la charrette au saumurois.
Pfff .. Regard qui se lève vers un ciel embrumé , pas le plus grand des soleils qui s'annonce , mais par chance ils éviteraient la pluie. Franchement ? J'vois mal comment soutirez des tunes aux nobliaux ... reste ... reste Tourna la tête vers Conte ... resterait à le descendre ... On l'ouvre comme un porc et on le laisse dans un champs. On aura pas eu la tune ... mais on l'aura eu notre vengeance de l'infamie qu'on nous à fait à Aix.
[Suite du RP de l'enlèvement du Gouverneur du LD , le Seigneur Phelim par le groupe de mercenaire angevin et breton , voir les évènements passé ici]
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Un jour, à la taverne, Aurélien a commandé un steak. Et le steak a obéi.