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[RP] Les Penthièvres tiennent leur parole , acte III

Izidore
[Entre Châteauroux et Bourges, plus près de Bourges ...]



Sortant au galop de Châteauroux accompagné de son écuyer et de la Renarde, le Chevalier Teutonique sourit aux cris accompagnant l'excitation de sa partenaire.
La direction semblait claire, Bourges.
Il n'y avait pas de multiples possibilités ...
Les routes menant à l'Anjou venez de Bourges ou de celle plus au sud, bientôt surveillée si le message avait bien été transmit.

Chaleur, absence de vent ... L'atmosphère était lourde ...

Les 3 cavaliers parcouraient à une allure soutenue le chemin menant à la capitale. Cependant il ne fallait pas rater un possible indice.
Aller trop vite s'était prendre ce risque. Ralentir de trop l'allure et c'était probablement la vie du Gouverneur qui serait en danger, si ce n'était pas déjà trop tard.
Le message reçu l'intriguait ... Il ne connaissait absolument pas l'expéditrice et ne savait pas comment, elle, le connaissait.
Recherchait-elle un Teutonique, connaissant leur dévouement pour tous et à ce moment là étais-ce son Grand-Maître ou un autre membre des Saintes Armées ?
Il se méfierai ... On ne savait jamais ... Certains paieraient un bon paquet pour avoir sa tête et cela il en était sur pour avoir déjà réchappé à une embuscade dernièrement.

Il prévint la Eloa.




Il faudra nous méfier, je ne connais pas la famille de celui que l'on recherche ... Jamais trop prudent ...



Alors qu'il finissait sa phrase, il aperçu des roues tirant vers un chemin annexe. Ils s'arrêtèrent pour observer.
Son écuyer lui indiqua des sabots accompagnant sur les côtés les traces et celle-ci semblaient fraiches.
Aussitôt ils repartirent dans la direction supposée.
De longs instants plus tard, du sang. Frais.




Là !



Sous un arbre, un corps, mal en point.
Aucun de mouvement. Il sauta à bas d'Asfaloth et se précipita sur le corps apparemment sans vie.
Son corps était rouge de son propre sang. Il avait le coup couvert d'un semblant de bandage fait en faite de ses vêtements déchirés.



Vite ! Il me faut un tissu propre, il à la gorge ouverte mais respire difficilement !

Sa jambe également était ouverte ... Mal en point le Gouverneur.

Si c'était lui ...

_________________
Plumedange
[Sur la route de Bourges ou comment en est on arrivé la...]

*Le but se rapprochait.
Plume avait eu du mal a ne pas lancer les chevaux au galop.
Il faisait nuit, ils dormiraient là pour ne pas rater une potentielle trace des ravisseurs de Phelim.

Allongée, dans l'herbe, la damoiselle repensa à tout se qui c'était passé...

Voilà maintenant plusieurs jours, alors que le conseil ducal avait été appelé pour une réunion le gouverneur ne c'était pas présenté.
Certes, il n'aimait pas les réunions mais il venait toujours, se gavant de poussin farcis pour faire passer le mauvais par une chose dont il raffolait.
La journée était passée et il n'avait été trouvé nul part...
Ni dans ses appartements, ni dans les tavernes de Lyon, ni à sa seigneurie.
Nul part d'un endroit ou il aurait dû être.
Et alors les discussions étaient allées bon train, certains parlant d'abandon de poste, d'autre d'une fille de rien avec qui il serait en train de prendre du plaisir, puis d'autres choses du genre.

Plume avait peut être une trop haute estime de Ptit Phel, il n'empêche qu'elle n'avait cru a aucune de ses thèses.
Elle ne savait ni ou était le gouverneur, ni se qui avait pu se passer mais elle savait qu'il n'avait ni fuit le duché pour lequel il se donnait tant et qu'il n'était ni avec une fille...parce que...
Elle réfléchit...parce que cela faisait longtemps qu'il n'avait pas cédé à nouveau à ses déboires "amoureux".
En fait depuis qu'il lui avait dit avoir enfanté Xa' il c'était tenu bien plus sage, ruminant le poids de sa faute, pensant à ce pauvre enfant qui naitrait, bâtard.
Le destin avait voulu que ce fut une fille et malgré que Phelim avait dit qu'il enverrait son enfant chez les moines pour qu'il "ne devienne pas comme lui", il ne l'avait pas fait.
Celui-ci parlait d'ailleurs de son enfant avec beaucoup de joie et Plume était heureuse de voir que sa faute semblait être moins lourde à porter.

Il ne fallu que peu de jours avant qu'un témoignage leur arrive.
Pendant ce temps elle avait voyagé jusqu'à la capitale, ville ou était attaché le seigneur de Tassin la demi-lune, là bas elle était sure d'y dégoter plus d'informations.
Là, on lui parla du fait que deux hommes avaient manigancé en taverne montilienne de faire "un grand coup".
Aurelien de Dhoyes et un certain Scipio, intriguée Plume avait épluché les rapports de douane et avait remarqué que ses deux hommes avaient été aperçu, par les maréchaux, sortant de la ville le soir même qui avait précédé la disparition du gouverneur.

Son esprit se mit en route...Un grand coup...
Pu de gouverneur et eux partit...
Des soupçons avaient germés dans son esprit et ni une, ni deux elle les avaient exposés, ainsi qu'une lettre de son ami le Duc de Château Queyras lui disant qu'il avait aperçut cet Aurelien à Montbrisson.
La régente n'avait néanmoins porté crédit ni a sa supposition d'enlèvement, ni a ses indications sur la direction des ravisseurs, ni même sur le témoignage.
De rage, elle avait quitté le bureau et lorsque la damoiselle de Culan était venue pour lui dire de contacter ses homologues des duchés voisins elle n'avait pas été par quatre chemin pour lui dire qu'elle n'avait qu'à le faire elle même et qu'elle n'avait pas le temps.
La jeune fille avait en effet préparé nombre de lettre pour ses contacts et homologues d'ailleurs.
La raison de cet opposition à la régente?
Seulement son désir de liberté de ne pas recevoir d'ordre et encore moins de quelqu'un qui n'avait même pas prit la peine de l'écouter.
Un peu plus tôt, elle avait vu des soldats et des nobles quitter le château.
En se renseignant sur leur destination elle avait appris qu'ils partaient vers le Sud du Dauphiné, chercher Phelim on ne savait ou dans le Sud alors que tout portait à croire qu'ils étaient partit vers le Nord.
Et qui avait été envoyé vers le Nord? Hein qui? Ben personne!
C'est cette dernière chose qui avait énervé la Damoiselle de Sauzet, qui avait par la suite refusé de se plier à des ordres sans sens.
Le gouverneur avait disparu et elle ne pouvait pas écrire à la Curia, soit disant qu'on devait pas alerter le royaume...
Un sujet du Roy disparait et on est pas censé le prévenir?
Puis alors, celui-ci allait bien s'en douter en la voyant venir prêter serment devant lui!
Chose qu'elle était obligée de faire pour régner en plus!
Non mais elle ne comprenait pas, c'était incompréhensible tout simplement.
La porte avait claqué, Anne n'avait pas apprécié sa rébellion, non cachée et bien déclarée, mais Plume n'oubliait pas son serment et malgré qu'Anne soit la régente elle n'en avait prêté aucun devant elle.
Son serment elle ne l'avait déclamé que devant Phelim et elle l'honorerait, dusse t-elle parcourir tout le royaume seule!

Lettres envoyées, Plume tournait en rond, ne supportant pas d'attendre.
La chance voulu que missives lui furent retournées rapidement.
Des missives de grands noms du Duché, de ses homologues de la Prévôté qui l'informait que les hommes dont elle leur avait parlé avait été vu à Montbrisson, puis sur un nœud un peu plus loin.

Attrapant une carte, elle l'analysa.
Derrière le BA...le Berry...si elle passait par la Bourgogne elle aurait une chance de leur couper la route.
Elle fit appeler Azurus et l'envoya tout préparer à Dié, que tout soit près pour son départ.
Il était partit devant, elle avait tout mit en ordre pour son successeur et avait filé.
Peu après elle repassait en Lyon, s'informant de l'avancée des choses et là elle avait vu la lettre de la domestique d'Anne.

Le soir même elle était partie vers Mâcon.
Il était en Berry, ils l'avaient maltraité sur une route, elle n'en savait pas plus.
Mais une volonté l'animait et elle était bien destinée à le retrouver son Ptit Phel et elle espérait au fond de son cœur qu'il serait en vie.*


-Azurus! Réveille toi, le soleil se lève, il faut que nous fassions vite.
J'ai peur...si il était trop tard...
Si, je le perdais, je ne le supporterais pas, nous devons à tout prix le retrouver!


*Il lui avait posé compatissant une main sur son épaule et la jeune fille l'avait remercié.
Elle avait décidé de marcher et Azurus en fit de même, Bourges n'était pas loin et ils ne pouvaient de permettre de laisser passer des traces que de sur leur chevaux ils ne verraient pas forcement.
Ils avançaient donc doucement sur le chemin menant à Bourges.
Mais, les râvisseurs n'étaient pas passés par là, Plume le savait, venant du BA ils n'auraient pu passer par là.
Sûrement à Bourges trouveraient t-ils plus d'informations...
La jeune fille ne regardait plus que devant elle attendant d'apercevoir la capitale du Berry.*

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Fishcat
[ Une sanglante découverte..]


Cheveux au vent, mouches dans les dents Eloa suivait allègrement le teutonique. Il connaissait fort bien la région, ainsi il l'entraina dans les chemins à travers les champs de la plaine berrichonne.
Après de longues heures à l'affut du moindre indice, Izidore immobilisa sa monture.


Là!

Sous ses yeux, se tenait un véritable spectacle d'horreur. Un homme gisait là, le corps apparemment lardé de coups de lame.
Le chevalier exigeait qu'on lui apporte des linges propres mais Eloa restait estomaquée devant ce pauvre homme qui bientôt serait exsangue si rien n'était fait rapidement.
Alors elle songea à Toenn, était-il en route? Il faisait des merveilles sur ce genre de plaies, déjà en Gascogne il avait démontré l'étendu de ses talents de chirurgiens. Oui sa jambe s'en souvenait.

Il était essentiel à cet instant de se faire repérer, la brune cogita brièvement...Un étendard des Renards lui servait de tapis de selle, il ne restait plus qu'à emprunter une hampe à Izidore, de l'y accrocher et de la planter au sol; la bannière flottant ainsi au vent pouvait être aisément vue d'assez loin.

Elle revint ensuite au chevet du blessé, le visage crispé par la répulsion occasionnée par les plaies béantes.

Izidore, est-ce l'homme que vous cherchez? Dit elle en levant un sourcil. Qui est ce? Vous en savez plus sur lui?

Tout en se penchant vers le chevalier elle lui murmura:

Je crois qu'il nous faut prier, je ne donne pas cher de sa vie...



Eloa se releva, l'air grave et marmonna ces quelques paroles:

Aristote, tu es venu visiter les prophètes dans leur maison.
Tu es entré dans la maison de nos frères pour les combler de joie
Tu es passé partout en faisant du bien
Viens dans cette maison, viens aider notre frère blessé.
Augmente sa Foi et sa Charité.
Donne-lui le pardon de tous ses péchés.
Donne-lui ta Joie et ta Paix,
Car tu es Bon et Ami des hommes.


Et c'est en s'agenouillant près de l'homme inconscient qu'elle termina sa prière, peut être que ces compagnons n'allaient plus tarder...

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"Les diplomates sont là pour commencer les guerres comme les soldats pour les finir."
Toenn
Après une longue chevauchée, l'escouade arriva sur une petite colline dominant la campagne. Une grande plaine s'étendait devant eux seulement rompue dans sa linéarité par un petit bosquet à l'ouest. Un mouvement à la hauteur des frondaisons attira l'oeil d'un soldat. Dizainier! regardez la-bas!

Se tournant dans la direction indiquée, Toenn apercut à son tour une sorte de voile flottant au gré du vent. le tissu était rougeatre et se balançait lentement dans le vent chaud et lourd de ce mois de septembre.

Hardi, Compagnons! Les gens qui agitent ce pavillon sauront peut être nous renseigner sur notre mission.

Quelques heures plus tard, Toenn et ses hommes débarquèrent dans une petite clairière. En son centre, une longue hampe avait été dressée et à son sommet le pavillon se déployait. A quelques mètres, une femme et un homme veillait une civière tandis qu'une marmite chauffait sur un petit brasero à leur côté.

Levant les yeux plus attentivement sur le drapeaux, les renards eurent l'heureuse surprise d'y reconnaitre l'emblème de leur compagnie.

Contenant son enthousiasme, le dizainier héla les individus. Renards! Qui etes vous? Epine ou Pelerin? Une des deux capes se redressa. Son capuchon tomba et le visage de l'inconnue leur apparu. Il s'agissait de...
Fishcat
Eloa veillait toujours le blessé lorsque les claquements des sabots de chevaux lancés au galop vinrent interrompre la quiétude du moment presque pesant face à la gravité de la situation. Ils devaient être trois ou quatre cavaliers pas plus.

Dans un nuage de poussière, apparu sur sa monture cabrée le Dizainier Toenn, alors, sans plus attendre Eloa se releva et quitta son capuchon pour se précipiter à la rencontre des Renards.


Renards! Qui êtes vous? Épine ou Pèlerin?


Epine, bien sur! Premier sur le coup! Dit-elle en en levant le pouce

Morbleu, Toenn si tu voyais l'état de ce pauvre homme, as tu apporté de quoi prodiguer quelques soins?

Elle l'attira par la manche afin qu'il constatât l'ampleur des dégâts. Izidore quant à lui essayait tant bien que mal de contenir le sang affluant des plaies béantes.

Mais qui a été capable d'une telle infamie? Des hommes sans vergogne certainement..soupira t-elle

Impuissante, elle ne pouvait que s'interroger encore et encore sur l'identité de cette homme, mais ce qui la tracassait plus encore était leur immobilisme.
Les ravisseurs ne devaient pas être bien loin aux vues des traces récentes des sabots.
Ces scélérats méritaient leur châtiment quoiqu'ait pu bien faire leur otage, les tenants et aboutissants de l'histoire ne l'intéressait pas plus que ça.

Elle faisait les cents pas, tapotait l'encolure de Terremoto, Eloa n'espérait qu'une chose, il fallait organiser au plus vite le convoi vers Bourges.


Pourvu qu'il ne trépasse pas dans les heures qui viennent...
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"Les diplomates sont là pour commencer les guerres comme les soldats pour les finir."
Plumedange
[Fin de l'épopée? Ou juste nouveau chapitre?]

*La campagne était déserte, même pas de marchands, pas de vagabonds, même pas un ptit brigand sur lequel mettre la main!
S'en était désespérant...
Azurus regardait le sol, descendait quelque fois de cheval et remontait sans un mot.
Le trappeur qu'il était n'avait pas trouvé encore une piste exploitable.
Une intersection, carte sortie.*


-Il faut que nous allions vers le Sud, vers Bourges nous perdrons notre temps ils sont soit plus loin, soit plus au Sud vu qu'ils venaient du B-A.

*Acquiescement de son garde du corps qui cherche le Sud.
Plume le suit, elle est nulle en orientation si ils étaient là aujourd'hui c'était grâce à lui.
Ils reprennent donc leur chemin, le soleil bien haut lui donne soif et lui tape sur la tête.

Tout un tas de mauvaises images lui passent par la tête.
Sa gorge tranchée en taverne...
La mort de Maria...
La tromperie de ce Pélerin...
Les hurlements agonisants de ses personnes envoyées à la mort...
Un cœur qui ne battait plus de la même façon pour elle.

Elle se prit la tête entre les mains, ses doigts se crispant de colère contre cette vie qui s'acharnait sur elle.
Une pensée: "Tu n'a pas le droit de me le reprendre, Aristote! Oui pas le droit..."
Il lui avait déjà repris tellement de monde...
Bélialith, sa cousine, était la dernière en date...
Lourd poids à porter pour un corps si frêle, elle pouvait paraître faible, à pleurer sans cesse à hurler quelque fois sa peine, son désespoir.
Mais sa la soulageait un peu et elle en avait besoin pour avancer, sauf que Phel' aussi elle en avait besoin pour avancer.
Il avait ponctué tout les moments important de sa vie.

Elle était tellement perdue dans ses pensées qu'elle serait passée à côté du groupe de personnes présente sur la route sans les voir si Azurus n'avait attrapé son bras.

Léger sursaut, retour à la réalité. Avant de voir, cinq, ou six personnes là près d'un étendard avec un renard.
Un étandar?
Les brigands se baladaient pas avec des étendards.
Elle ne connaissait par contre pas ceux qui l'arboraient.
En tout cas il y avait des gens et certains avaient des visages inquiets.
Plume les héla de loin.*


-Bien le bonjour! Excusez moi de vous dérangez mais je suis...

*La Dame de Sauzet c'était rapprochée et elle voyait maintenant le sang sur le sol.*

-Vous êtes vous fait attaquer? Y a t-il des brigands dans le coin?

*Elle était paniquée...et si les ravisseurs étaient tombés sur eux...
Oh Phel pitié qu'il ne soit pas mort quelque...
Elle était descendue de cheval et son regard avait suivit les traces de sang au sol, se posant sur un homme sanguinolent.
Plume s'éloigna et déversa le peu de choses qu'elle avait dans son estomac.
Que de sang et la chair charcutée de la sorte, la jeune fille n'avait jamais vu telle horreur.
Tremblante elle revient et se laissa tomber à côté du corps qui paraissait sans vie.
Elle posa sa tête là ou le cœur devrait battre normalement et ou il battait oui...faiblement néanmoins mais il battait...
Se redressant, elle prit délicatement sa main.*


-Ptit Phel...Je suis là...tiens bon...

*Elle relâcha à regret la main, se releva et se tourna vers ceux présent.*

-Y a t-il un médicastre parmi vous?
Ou en connaissez vous un dans une ville proche?


*Le temps n'était guère aux présentations et pourtant il fallait en faire, des succinctes...*

-Je me nomme Plume, je viens du Dauphiné et j'étais à la recherche de notre gouverneur enlevé il y a plusieurs jours maintenant.
Je ne pensais pas le retrouver dans un si piètre état...
Ils...avaient dit...Ils avaient dit qu'ils ne lui ferait pas de mal...
Mais vous, qui êtes vous?


*Elle leur avait posé des questions, avait agit devant eux sans même les connaitre, mais voir son ami, dans cet état lui avait ôté toute bienséance.
Toute la fatigue du voyage, puis le sang, la chair et surtout d'avoir sortit de ses tripes le peu qu'elle avait avalé la rendirent faible un instant et ses jambes vacillèrent, mais elle n'avait pas fini sa mission, elle ne pouvait laisser son corps triompher.
Elle resta debout, il fallait maintenant faire soigner le seigneur de Tassin la Demi-lune.*

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Toenn
La plus grande agitation animait la clairière à présent. A l'escouade de Toenn, deux autres cavaliers s'étaient ajoutés et on trouvait à présent quelques routards désoeuvrés et indifférents, une ou deux personnes autant consternées que concernées par l'état de la victime et deux autres individus occupés à dispenser des soins au moribond.

L'une des nouvelles arrivantes venait de vérifier le pouls de l'égorgé quand reprenant conscience de ceux qui l'entouraient, elle se présenta à eux puis les interrogea.

Toenn, un peu bougon suite à l'interruption de son analyse médicale, répondit:

Madame, si vous me laissiez un peu de champ pour que je puisse travailler tranquillement à recoudre votre gouverneur, je vous en serais gré. Je suis le chirurgien de la Compagnie du Renard. La charcuterie je connais. Alors je vais faire ce que je peux pour rafistoler le tas de barbac que j'ai près de moi.

En face de moi, voici Fishcat qui a retrouvé votre homme en compagnie du Teutonique que vous voyez à sa gauche. Derrière nous, ce sont les membres de la 1ère DCGEN dont j'assume le commandement. Ils assureront notre protection.

Vous voila renseignée, à présent portez moi quelque bandes de tissu et ébouillantez-les pour les nettoyer. je pense qu'on va avoir besoin de pas mal de charpie. Eloa? Pourrais tu m'apporter ma trousse de chirurgie? Elle se trouve dans la sacoche de ma selle.


Toenn s'agenouilla près du corps presque sans vie. Inspectant les plaies purulentes, il pensa. Eh ben, s'il s'en sort celui-là..

Elo? Tu peux me faire un topo des blessures que tu as constatée. T'es arrivée ya combien de temps? Elles se sont infectées depuis ou elles étaient déjà comme ça?
Nynaeve87
Ils voyageaient depuis plusieurs jours s’arrêtant de ville en ville questionnant les passants et les autorités.
Nyna avait correspondu avec les différents maires qui chaque fois avaient pris la peine de lui répondre.
Aellfall d'Aerouant le maire de Montbrisson leur avait confirmé la piste dont Lady_Antlia, major des compagnies Nobiliaires lui avait parlé.
Ils auraient séjourné à Moulin avec leur prisonnier avant de prendre la direction de l’Anjou.
Les quatre cavaliers avaient donc voyagé sans relâche et venaient d’entrer en Berry…
Comme à chaque fois, ils cherchèrent une auberge pour faire escale et passer une partie de la nuit.

Cet après midi là, Nyna se sentait lasse et avait plus d’une fois fermée les yeux, portée par sa jument qu’elle montait en amazone.

Mais hors de question de dormir sur un cheval, le risque de chute était bien trop grand.
Encore une fois, elle croisa le regard suppliant de Géro qui voulait la voir se reposer un peu même s’il comprenait le pourquoi de sa quête. Mais impossible de continuer à vivre normalement en le sachant aux mains de malfaiteurs et même en imaginant le pire.
Comment rester confortablement assise chez elle à sentir la vie en elle alors qu’il pouvait perdre la sienne.
Non impossible…


Personne ne les a vu depuis Montbrisson… nous allons interroger tout le monde ici pour être sur de ne pas prendre la mauvaise direction… tu as gagné, nous ferons ici une nuit complète avant de repartir….

La jeune femme, avant de démonter se tourna vers Elvira et Dédé…


Je pense que tout le monde à besoin de se reposer une journée…je ne sais si nous trouverons quelque chose ici susceptible de nous éclairer, mais je l’espère vraiment…


Doucement, elle essaya de passer sa jambe par-dessus le pommeau de la selle ce qui lui arracha une grimace qu’elle camoufla vite en sourire en sondant le regard du futur père…
Surtout ne pas l’inquiéter davantage… certainement, la petite douleur qu’elle ressentait dans le bas de son ventre disparaitrait-elle avec quelques instants de repos et une bonne tisane bien chaude.
Alors silencieux et tendre il l’aida à descendre, confiant leurs chevaux au palefrenier qui venait d’accourir vers eux.

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Dauphiné Ex Ambassadeur en Normandie, Conseiller Militaire
Ex gouverneur, Ex bailli, Ex connétable, Ex maire...
Dedelagratte
La petite équipée, composée de le Vicomtesse Nynaève, du Seigneur Gero et des Gardes noirs DeDeLagratte et Elviralarouge, venait d'entrer en territoire Berrichon, à ce moment DeDe eut une petite pensée pour la jeune Anne de Culan ainsi que Dame Terwagne qui étaient originaire de ce Duché. Bourges avait l'air d'être un belle ville, les gens s'affaireaient comme dans toute capitale à négocier, vendre, on y croisait nobles, notables, artisans, paysans, vagabonds une ville comme toutes les autres en fin de compte.

La fatigue commençait à se faire sentir et quoique DeDelagratte soit un homme considéré comme aguerris et robuste ses pensées, son esprits et ses réflexes commençaient à devenir un peu plus confus. Pour tenir il avait entamé sa petite gourde de gnole, et l'avait fait passer à ceux qui en voulaient. Mais DeDe s'inquiétait un peu pour Nynaève, lui pouvait encore tenir une nuit sans dormir ça n'était pas bien grave mais elle vu son état devait être exténuée il fallait qu'elle dorme.

Mais à peine arrivés, il entendit Nynaève parler


Personne ne les a vu … nous allons * interroger * ici pour être sur *...* prendre *...* direction ...

Hum il fallait qu'elle se repose, hors de question qu'elle continue cette recherche sans se reposer pendant une bonne nuit pensait-il d'un air assez anxieux lorsqu'il entendit la fin de la phrase


nous ferons ici une nuit complète

Voilà enfin une parole sage DeDe quitta son air inquiet, confirmé lorsque la vicomtesse se tourna vers eux

Je pense que tout le monde à besoin de se reposer une journée…je ne sais si nous trouverons quelque chose ici susceptible de nous éclairer, mais je l’espère vraiment…

Nous l'espérons tous Nyna, en attendant, il faut que l'on se repose tous

DeDelagratte insistait sur le "tous" tout en souriant à Nyna

je compte bien voir tous le monde en meilleure forme demain matin.

Il descendit rapidement de sa monture puis confia celle ci au palefrenier présent
_________________
Ambassadeur du Lyonnais-Dauphiné auprès du Duché d'Orleans et du Grand-Duché de Bretagne.
Plumedange
[Morphée reprend ses droits...]

-Madame, si vous me laissiez un peu de champ pour que je puisse travailler tranquillement à recoudre votre gouverneur, je vous en serais gré. Je suis le chirurgien de la Compagnie du Renard. La charcuterie je connais. Alors je vais faire ce que je peux pour rafistoler le tas de barbac que j'ai près de moi.

*Plume n'eut même pas la force de rougir et pourtant, elle était bien embêtée d'empêcher ce chirurgien de travailler.
Elle ne connaissait pas cette compagnie du Renard, n'en avait jamais entendu parler et malgré le fait qu'il semblait être des honnêtes gens, Plume n'était pas très rassurée.
Jetant un regard à Azurus, elle s'éloigna légèrement du corps de son ami pour ne plus gêner l'homme qui avait continué à parler.
La damoiselle écarquilla les yeux alors qu'il parlait de Ptit Phel comme...comme d'un bout de viande!*


-En face de moi, voici Fishcat qui a retrouvé votre homme en compagnie du Teutonique que vous voyez à sa gauche. Derrière nous, ce sont les membres de la 1ère DCGEN dont j'assume le commandement. Ils assureront notre protection.


*Alors qu'il parlait la jeune fille tourna son regard vers les hommes présent qu'il lui présentait.
Elle avait déjà vu et reconnu le Teutonique, le fait que Von' soit chez eux avait bien aidé, mais elle ne connaissait pas le Teuton' pour autant, tout comme l'autre homme d'ailleurs.*


-Je vous remercie messires d'avoir participé aux recherches et surtout retrouvé Phelim.
Je vous en suis très reconnaissante.


*A peine venait t-elle de finir ses mots que le chirurgien parlait à nouveau.*


-Vous voila renseignée, à présent portez moi quelque bandes de tissu et ébouillantez-les pour les nettoyer. je pense qu'on va avoir besoin de pas mal de charpie.

*Elle regarde autour d'elle, se demandant si il lui parlait.
Et oui, c'était bien à elle qu'il parlait, il venait de lui demander de lui apporter des bandes de tissu comme a, ben sûrement pas comme a une noble.
La Dame de Sauzet ouvrit la bouche pour dire qu'elle était pas du personnel, mais la situation ne prêtait pas trop au respect du protocole quel qu'il soit et sa bouche se referma.
Pour Phel, elle était prête à faire ce qu'on lui demandait, enfin presque.
Déléguer, elle avait commencé à apprendre et elle s'y attela en cet instant.*


-Azurus tu as entendu?
Prend donc la cape que j'ai acheté à Chalon et fait en des bandes pour le chirurgien.


*Une fois l'ordre donné, Plume regarda debout tout le monde s'activer...
Elle jeta un coup d'œil à Azurus qui avait sortit un couteau et qui avait commencé à découper la cape.
Au bruit du tissu, Plume sentit quelque chose se déchirer en elle aussi...
Une cape toute neuve...
Le choc passé, elle le rejoint, récupérant les bandes, les roulant doucement, jusqu'à en avoir pleins les genoux.
Ensuite, elle se dirigea vers la casserole ou de l'eau bouillait et les lâcha dedans.
Voilà...Plus rien à faire...
Avisant un arbre, elle s'en approcha et se laissa tomber à son pied, regardant, le lieu du carnage, le sang répandu, Phel qui ne bougeait pas et tout ce monde qui fourmillait.
Sa tête dodelina doucement et bientôt elle ne vit plus rien...
Le sommeil l'avait attrapé après qu'elle l'ait fuit plusieurs jours.
Mais un sommeil, agité et peu paisible ou a travers un épais brouillard elle entendait les voix s'élever autour d'elle.*

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Elviralarouge
Le Berry Terre de contraste pour Elvira.
Combien de fois n'était-elle déjà passé par là? Lors des campagnes Royales pour le LD dans les campagnes bretonnes? Tant de fois passée si prés de lui sans le savoir.
Le Berry axe central du royaume de france et un des axes de sa vie.
Son frére archeveque de Bourges, mort le jour ou son fils a elle, le retrouve.

L'émotion la gagne mais cela ne se voit pas, la fatigue masquant voir aidant a son état d'âme.

Si elle le pouvait elle irait sur sa tombe, a Saint-aignan, retourner a la maison sur le cher , revoir la maison de Kuzcau.

A Bourges Nina pris la decision de rester, le repos ne pouvait que leur être bénéfique a tout les quatres. Elvira reconnaissait les mêmes gestes, les mêmes attitudes, dans leur groupe, la fatigue les gagnés.

Arrivés a Bourges, une fois l'auberge trouvés, les cheveaux a l'écurie, installés dans les chambres et un frugal repas, Elvira s'eclipsa, recherchant dans sa mémoire des pesonnes, ds leiux ou dirigés ses pas. Peu-être qu'elle pourrait trouver des informations utiles a leur missions.

Ce jour ne fut pas le bon, elle avait bien pu laisser quelque mesages rapide mais vu personne pour l'heure. Elle rentra se coucher, nuit agitée, oscilant entre rêve et cauchemard.

Au petit matin un pli lui fût remis, enfin une bonne nouvelle.
Nynaeve87
Quand Nyna se réveilla ce matin là, le soleil était déjà haut dans le ciel. Géro à ses cotés la regardait en souriant.
Elle passa la main dans ses cheveux ébouriffés s’accordant quelques minutes de répits à ses cotés.


Je me sens mieux on dirait que cette nuit a été bénéfique… il est temps de reprendre nos recherches…
Je trouve bizarre que personne n’ai rien vu, je me demande par où ils sont passés… peut-être ont-ils pris un autre chemin…

Oh Géro, je m’inquiète tellement…


Doucement, elle se leva et versa de l’eau dans une petite bassine de bois qui avait été placée sous le miroir de la chambre modeste qu’ils avaient pris dans la première auberge qu’ils avaient trouvé dans la capitale du Bérry.
Cette escapade, si elle n’avait pas été si tragique aurait presque pu être romantique… tous deux, quasi incognito perdu dans une grande ville… loin de leurs charges respectives…
D’un geste familier, elle noua ses cheveux d’un lacé de cuir, vérifia une dernière fois son apparence dans le miroir et se dirigea ver la petite table sous la fenêtre entrebâillée.
Sortant de ses fontes son nécessaire à écriture, elle trempa sa plume et prépara une missive pour le maire de la ville.
Qui mieux que lui pouvait-être au courant de ce qui se passait dans cette ville.
Allumant la bougie, elle fit fondre un peu de cire et scella la lettre.
Ils descendirent ensuite dans la salle commune pour se restaurer avant d’aller parcourir les rues de la ville et les tavernes, questionnant de droite et de gauche sans relâche.
Là, l’aubergiste leur apprit que leurs compagnons de route s’étaient levés tôt.
Sans doute s’acquittaient-ils déjà de leur mission, menant l’enquête eux aussi…

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Dauphiné Ex Ambassadeur en Normandie, Conseiller Militaire
Ex gouverneur, Ex bailli, Ex connétable, Ex maire...
Geronimo2751
Trop content de la voir prendre un peu de repos, il n'avait rien dit s'empressant de trouver un endroit où passer la nuit.
Le lit était ma foi confortable et la chambre bien tenue, il espérait que leur deux compagnons étaient aussi bien lotis.
Quand il souffla la bougie, il resta à la contempler dans l'éclat de la lune. Elle était tombé dans un sommeil profond presque aussitôt.
Le blanc reflet sur sa peau hâlée par le voyage la faisait comme sorti d'un conte pour enfant où la paysanne rembrunit par les travaux des champs se retrouve princesse.
Alors que le jeune homme allait s'endormir elle s'agita comme prit dans un mauvais rêve. Se pourrait-il qu'elle soit la seule à sentir le petit pois sous les dix matelas, se pourrait-il qu'elle est à porter cette charge seule tant elle est indolore aux autres dauphinois ?
Non, il ne pouvait en être ainsi quoi qu'il advienne il avait juré de l'aider. Géro posa sa main sur son front pour la calmer et vint se blottir contre elle pour qu'elle sente sa présence.

Le calme retrouvé il sombra dans un sommeil réparateur, jusqu'à ce que la lueur de l'aube de le réveil. Son regard se porta sur elle et il sourit ne l'ayant pas sentit s'agiter d'avantage dans son sommeil.
Les yeux mis clos elle s'éveille doucement, s'étirant tel un chat.

Ses mots confirmèrent ses agitations de la nuit.


Je suis là ma Nyna tu sais que je t'aiderais. Je vais aller faire le tour des environs pendant que tu cherches avec dédé et elvira dans les faubourgs de la ville.

Quand l'aubergiste leur apprit que leur compagnons étaient partis il insista pour les retrouver avant de partir aux alentours de la ville.
Un fois fait, il prit le premier des chemins qu'il parcourut sur quelques miles avant de couper à travers champs sur sa droite et de rebrousser chemin. Il continua, ainsi pour couvrir un large cercle autour de la ville, il ne croisait que paysan à la démarche tordu par les travaux des champs et le panier de poularde qu'ils s'empressaient d'aller vendre entre les laudes et la prime.
Alors qu'ils coupaient à travers champs il remarqua une blondinette menu dont la silhouette lui était étrangement familière, il fit ralentir sa jument et s'approcha à bonne distance pour ne pas se faire remarquer.
PLUME !! s'était bien elle la surprise passé il réfléchit se demandant comment en étant parti après eux elle était arrivé avant eux ici ... il échappé quelque chose à son esprit cartésien.
Il eut le temps de remarquer les couleurs du chevalier qui se tenait là et qu'il connaissait bien, décidément cette famille le suivait partout !!

Le seigneur fit faire volte face à sa monture et parti au grand galop en informer sa compagne.

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Nynaeve87
Ils avaient arpenté les rues et les tavernes et encore une fois revenaient bredouille à l’auberge alors que l’après midi était déjà bien avancé. La jeune femme se sentait lasse tant physiquement que moralement.
Le doute et l’inquiétude la taraudait.
Juste le temps de déposer leurs effets dans leur chambre qu’ils redescendirent pour se restaurer et s’attablèrent devant une assiette fumante que l’aubergiste leur apporta sans tarder.
Elvira lui parla de son frère qui avait vécu ici avant de perdre la vie et des amis qu’elle avait connu autrefois.
L’ancien évêque de Bourges était enterré à Saint-Aignan, une direction ni meilleure ni pire qu’une autre…Ils partiraient donc à l’aurore…
Peut-être trouveraient-ils la –bas des contacts qui pourraient les aider dans leurs recherches…
Elle mesurait ce soir, l’importance de ces soldats d’élites qu’elle avait emmené avec elle et qui se révélaient plein d’initiative, investis et professionnels.
Gérault revint quelques temps plus tard tout essoufflé. Il avait aperçu Plume sur la route. Plume qui était l’ancien prévôt du Lyonnais-Dauphiné et qui était parti une bonne journée avant eux de Lyon.
Nyna ne comprenait pas tout ce qu’il lui disait sur ce chevalier qu’il avait vu avec elle et qu’elle-même ne connaissait pas… Si Plume était par là c’est que la piste n’était pas si mauvaise.
Se levant, un peu ragaillardie, elle vint déposer un rapide baiser sur ses lèvres…


Allez… vient donc manger… nous repartons très tôt… Elvira et Dédé te diront tout… je monte… rejoins moi quand tu voudras….


Encore une fois la nuit serait courte… aussi prit-elle congé rapidement afin de se reposer le plus possible avant cette nouvelle chevauchée. Plusieurs fois aujourd’hui son ventre s’était durci comme de la pierre… il fallait qu’elle s’allonge un peu.

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Dauphiné Ex Ambassadeur en Normandie, Conseiller Militaire
Ex gouverneur, Ex bailli, Ex connétable, Ex maire...
Plumedange
[Intense réflexion, dans les bras de Morphée...]

*Le sol n'était pas confortable, elle aurait sûrement mal à la nuque en se réveillant, la tête penchée sur le côté tirait sur les muscles de son cou.
Elle dormait, sans dormir.
Drôle de sensation que d'avoir les yeux fermés de se sentir ailleurs et en même temps d'être là.
Quelques fois, elle n'entendait plus rien et brusquement revenait vers la réalité, comme avec la peur que si elle s'endormait vraiment, en se réveillant une catastrophe aurait eut lieu.

Le charcutage durait longtemps.
Elle préférait somnoler que de voir une telle horreur...
La dame de Sauzet frissonna, sa cape avait servit à faire des bandes et un léger vent soufflait la faisant frissonner...
Puis, une cape déposée sur elle, alors qu'elle ouvrait un oeil.
Azurus. Elle sourit et referma les yeux profitant de la chaleur que lui procurait le bout de tissu pour replonger doucement dans son léger sommeil.

Partit de Lyon avec précipitation, elle avait galopé sans relâche, avait arpenté le Berry sans prendre le temps de se reposer et était tombé sur ses personnes de la compagnie du renard.
Si elle n'avait pas été en train de dormir, elle aurait vu Géro qui avait fait rapidement demi-tour en l'apercevant.
Si celui-ci c'était approché un peu plus, il aurait vu aussi que Phel était allongé au sol un peu plus loin...

Que de si...

La vie était de toute façon faite que de sa...
Toutes nos actions étaient déterminées et les "si" n'était que la façon de se rendre compte qu'on ne pouvait rien contrôler, rien changer et que nous n'étions que destiné à subir la vie qu'Aristote mettait sur notre route.

Ses épaules s'affaissèrent légèrement alors qu'elle ouvrait à nouveau les yeux, se laissant tomber dans l'herbe, ses cheveux blonds emmêlés par la route se répandant autour de son visage, alors que ses yeux azur regardaient le ciel ou elle se perdit.
Elle se sentait impuissante et si lasse.

Plume aurait aimé pouvoir s'occuper des blessures de Phel, le retrouver plus tôt, découvrir qui l'avait enlevé plus tôt aussi...
Ou même seulement elle aurait aimé assurer sa protection...
Elle ne savait qui veillait sur le gouverneur à ce moment là, mais le mot d'incapable lui vient en tête.
Sur que si elle les avait sous la main elle leur en toucherait deux mots...enfin, c'était du passé.
Maintenant elle n'était plus que Plume et le gouverneur n'était plus que Phel, ils étaient en pleine campagne entourés d'inconnu, lui était dans le coma et elle tenait à peine sur ses jambes.

N'ayant guère la force de se rapprocher d'eux avant que la chirurgie soit finie, elle resta là à écouter les bruits de la nature qui se mêlaient aux voix des Hommes présent.

Elle tourna la tête sur le côté et vit les chevaux paisiblement installés qui broutaient l'herbe tranquillement.
Ils avaient été délesté de leur attirail, sûrement qu'ils allaient rester un moment ici.
Léger soupir qui s'échappe de ses lèvres, alors qu'elle reporte son regard vers le lieu ou vit Aristote.
Elle ne voulait pas que Phel le rejoigne...pas maintenant...*

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