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[RP] Les Penthièvres tiennent leur parole , acte III

Elviralarouge
Choux blanc sur Bourges, Elvira n'était pas parvenue a joindre son contact, qui avait un emploi chargé et qu'elle n'avait pas réussit a rencontrer. Nina, reposée avait relancé la poursuite. Elle avait choisit de prendre la route vers saint-aignan. Elvi ne savait si cela était du a se qu'elle lui avait dit ou pour des raisons strategiques ou le tout à la fois.

Si le temps leur en laisser le temps, si la chance le lui pemettait, elle irai se receuillir sur sa tombe, errait dans les lieux qu'il avait parcouru.
Nynaeve87
Comme rodés sur un rythme bien casé, ils partirent de Bourges alors que le soleil pâle pointait à l’est jouant avec les ombres fuyantes de la nuit.
Le palefrenier, tiré de son sommeil par Dédé une heure plus tôt alors qu’ils descendaient dans la salle commune pour se restaurer avant le voyage, avait encore l’air bougon de celui qui aspirait encore à son lit.
Cependant les chevaux étaient prêt et le départ se fit presque en silence. Chacun semblait perdu dans ses pensées…
L’air commençait à fraichir aussi tôt le matin annonçant la fin de l’été et Nyna resserrait sa cape autour d’elle. Cette nuit avait été plus mauvaise que les autres.
L’enfant à naitre n’avait cessé de bouger rendant toute position inconfortable.
Ils chevauchaient depuis quelques heures quand ils s’arrêtèrent auprès d’un cours d’eau pour se reposer.
Ils n’avançaient pas aussi vite qu’ils auraient voulu mais Nyna leurs faisait gré de leur silence à ce sujet.
Laissant un moment boire les chevaux, ils en profitèrent pour manger un morceau de viande séchée et quelques baies qui couvraient les arbustes des environs.
Plus ils montaient au nord, plus le paysage devenait verdoyant.
Elvira semblait un peu nerveuse, ou impatiente… difficile à dire… aussi, Nynaève était ravie qu’elle puisse se recueillir sur la tombe de son frère… si pour le moment leur quête était stérile… au moins n’aurait-elle pas été complètement inutile.

Perdue dans ses pensées, la jeune femme regardait l’horizon quand Gérault lui amena Isis.
Elle leva la tête et lui tendit la main pour qu’il l’aide à se lever.
Un moment, elle resta tout contre lui, la tête posée sur son épaule comme pour puiser un peu de force dans le calme qu’il affiche toujours…
Une fois en selle ils continuèrent au petit galop…
Ils virent bientôt un attroupement étrange sur la route… plusieurs chevaux un peu à l’écart…



Oh laaa…hoooo…

Dédé en tête venait de donner le signal pour sinon s’arrêter au moins ralentir… se tournant vers eux, il les regarda d’un air pour le moins suspicieux… curieux attroupement.
Elvira et Géro passèrent devant la vicomtesse, veillant à ce qu’elle reste à l’arrière ce qui déclencha un grognement râleur de sa part…


Grmfl…

Mais, raisonnable elle resta à sa place consciente de sa vulnérabilité.
Alors qu’ils s’approchaient lentement, la main sur la garde de l‘épée, Géro se tourna vers elle…
Il me semble que c’est Plume là-bas par terre.
Scrutant l’endroit, il s’avérait en effet qu’un jeune femme blonde était allongée près d’un arbre bougeant à peine…
Pourvu que…
Les trois soldats dégainèrent leurs épées…s’approchant encore…


Hola…présentez-vous par Aristote…

C’est alors qu’ils le virent… là à terre baignant dans une mare pourpre salie par la terre….


Noonnnn !!!


Sur le coup de l’émotion elle venait de crier, ne pouvant plus bouger…
Ce qui se passa alors lui paru comme un rêve… la souffrance venait de fermer son cœur.
Ce n’était plus la femme mais le soldat qui agissait, le conseiller militaire où l’ancien gouverneur…impossible à définir…
En quelques secondes, elle fut auprès de lui pour se rendre compte de la situation, la tête froide et l’œil scrutateur.
Les blessures étaient immondes mais le souffle était là…
L’homme venait de le recoudre et appliquait comme un cataplasme, surement pour éviter l’infection.
Il fallait fabriquer un brancard, elle fit signe d’apporter une couverture. Pour le moment il n’était pas transportable…

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Dauphiné Ex Ambassadeur en Normandie, Conseiller Militaire
Ex gouverneur, Ex bailli, Ex connétable, Ex maire...
Geronimo2751
La route se faisait au petit trop, laissant chevaux et demoiselle se reposer.
Le petit groupe rebroussait le chemin qu'il avait emprunté la veille.
Quand Dédé arrêta les hommes d'armes, Gérault tira l'épée de son fourreau et avança.

Sans mal il reconnu les gens, en voyant l'homme à terre il se retourna vers Nyna. Bien que les blessures et que la terre lui recouvraient le corps et la tête il ne faisait aucun doute.

La voyant glisser de son cheval il eu peur pour son ventre, puis en fit autant. Le seigneur rangea son épée et s'approcha du chevalier ne quittant pas des yeux sa compagne et le corps.


Espérons que le guérisseur soit aussi compétent que vostre sœur chevalier de Castelléo.

Il posa son poing sur son cœur en signe de salut.

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--Toenn


La noble dame avait paru interloquée par le ton du dizainier. Une noble obéissant à un roturier, à un presque gueux... Cette pensée fit sourire Toenn pour qui l'ordre du monde n'était pas pyramidale puis il se re-concentra sur sa tache. Bientôt, de belles bandelettes apparurent à ses côtés et le chirurgien remercie son assistante improvisée pour son efficacité.

Les plaies légères furent rapidement nettoyées une à une , recouvertes d'onguent à base de rose, d'œuf et de térébenthine puis bandées. La vilaine blessure à la gorge quant à elle, demandait un travail plus délicat. Trop la nettoyer et on aurait fait pénétrer de l'eau dans les rouages du bonhomme. Il aurait été ennuyeux de noyer celui-ci. Recoudre imprudemment et on aurait clôturé les voies respiratoires et gastriques réduisant l'individu à une visite sans retour chez le Créateur. Équilibrer les humeurs par saignements ne semblaient plus utiles à la vue des litres de sang déjà écoulés. Ne rien faire, c'était laisser l'infection se développer. L'amputation étant bien évidement non-recommandée à cette endroit du corps. Toenn manœuvra à tatillon entre ces différents formules pour diminuer l'infection, recoudre prudemment la plaie et bander autant que faire se pouvait l'ensemble. Après plusieurs heures d'opération, il releva enfin la tête et s'épongea le front d'une main ensanglantée.

J'ai fait ce que j'ai pu. Il faut maintenant recommander son âme à Aristote et lui assurer un long repos dans un endroit sec et doux. Une monastère serait un endroit de convalescence parfait. Construisez une civière et faites en sorte que sa tête ne remue pas. La peau doit se reconstituer et l'immobilisation est sa meilleure arme en la matière.

En se levant, Toenn se frotta les mains dans des herbes qu'il venait d'arracher.
Plumedange
[Brusque retour à la réalité...]

*Allongée, elle l'était toujours bien longtemps encore après.
Les secondes, les minutes, les heures défilaient sans cesse.
Recoudre Phel et soigner ses blessures infectées demandaient du temps.
Plume aurait bien fait les cent pas tellement elle était sur les nerfs, mais elle était aussi tellement sur les rotules qu'elle restait là.*


-Hola…présentez-vous par Aristote…

*La jeune fille sursauta et passa de position couchée à assise, la main sur son tout petit couteau de montagnarde, alors qu'Azurus se mettait par réflexe devant elle.
Cela eut la mauvaise conséquence de lui gâcher la vue, elle était sure de connaître la voix pourtant...*


-Noonnnn !!!

*Elle se pencha, un peu et vit Nyna débouler.
Ses yeux s'agrandir sous la surprise, avant qu'elle ne se retrouve d'un bond sur ses jambes.
Ils étaient déjà beaucoup, mais avec le quatuor...ils étaient encore plus...
Plume s'approcha doucement de Nyna et fut heureuse d'entendre au même moment la voix du chirurgien qui avait finit son office.
Nyna avait l'air déterminée et Plume resta un instant en retrait, ne sachant que dire, que faire, restant là les bras ballant à la regarder se faire apporter une couverture.
Puis, elle retrouva l'usage, de la voix, de ses mouvements...*


-Nyna? Qu'est-ce que tu fais ici, dans cet état?

*Un regard à Géronimo et Plume comprenait que personne même pas lui n'aurait pu arrêter Nyna si elle l'avait décidé...
Elle se contenta de poser une main sur son épaule, se voulant rassurante.*


-Il vivra...il est fort...à nous de croire en lui.
Nous avons de la corde, si cela peut aider pour le brancard...


*A peine cela dit, elle allait chercher la corde, la rapportant, espérant que cela servirait peut être à stabiliser Phel ou a le porter ou elle ne savait quoi.
En tout cas sa faisait toujours sa.
Prier Aristote, elle le prierait pour sur, pour le moment ils essayeraient déjà de ramener Phel vivant en Dauphiné.*

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Nynaeve87
L’homme semblait connaître son affaire et Phelim en bonne main. Il s’affaira sur la plaie en long moment encore avant de lui mettre un bandage de fortune.
Nyna regarda Elvira… cette femme savait tout faire, peut-être aurait-elle une idée. Il fallait construire un brancard…
Difficile de rester là à regarder… lui si vivant d’habitude là entre deux mondes.
Souvent elle s’était demandé si un choix se faisait à ce moment là.
Cet état second qui donne à l’homme l’apparence de la mort, qui laisse un instant penser que l’esprit qui l’habite fuit alors le corps en péril vers de plus belles contrées mais qui laisse ceux qui restent tellement tristes et désœuvrés.
La voix de Plume la tira de sa pensée... Plume qui la première était partie à sa recherche, accompagnée certes par un garde du corps plutôt imposant…elle eut pour elle ce sourire qui ressemblait à de la reconnaissance, celui qu’on réserve aux gents rares…


Tu as raison oui… il est fort…

Sa voix se voulait assurée…

Il est trop tard pour le ramener aujourd’hui… nous n’allons pas le ramener à pieds…

Songeuse, elle regarda les chevaux…

Il nous faut une voiture…

Nyna jeta un œil à Elvira qui aurait souhaité se recueillir sur la tombe de son frère… ils étaient assez nombreux…

Pensez-vous pouvoir partir maintenant pour Saint-Aignan et revenir demain avec une voiture ?
Nous sommes bien assez nombreux pour le veiller ce soir… Il semble qu’il vaille mieux qu’il ne bouge pas trop maintenant… nous allons juste nous écarter un peu de la route…je pense que nous pouvons dormir ici cette nuit…


Du regard elle chercha l’assentiment de Géro, puis celui de Plume…
Les laissant réfléchir elle vint s’agenouiller auprès de Phelim, le regardant de son regard brun et grave. Une foule d’image lui vinrent à l’esprit, celles d’une longue amitié sans faille…


Faut t’accrocher Phel… lui dit-elle dans un murmure…
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Dauphiné Ex Ambassadeur en Normandie, Conseiller Militaire
Ex gouverneur, Ex bailli, Ex connétable, Ex maire...
Plumedange
*La jeune fille regarda Nyna un instant, la corde toujours en main l'ayant oublié...
Elle l'observait, celle-ci n'avait pas été rassurée par ses paroles...oui pas du tout apparemment.
Lorsqu'elle parla d'aller chercher une voiture, elle cacha la peur qui passa en elle.
Plume y avait bien pensé mais elle ne voulait s'éloigner du corps de son ami, qu'elle avait cherché ne prenant même pas le temps de s'arrêter, ayant dormi que quelques heures en près de 4 jours.
A ce moment la fatigue se marqua sur son visage, alors que ses yeux chassaient sa peur pour y loger cette lassitude, elle regarda Azurus.*


-Veille sur eux, comme tu veilles sur moi.

*Elle s'approcha ensuite de Phel, s'accroupit, avant de déposer un léger baiser sur son front.*

-Tiens bon, Ptit Phel...Tiens bon...

*Azurus avait scellé Etincelle. La pauvre était épuisée aussi, Plume qui était venue à ses côtés, entoura son encolure de ses bras et colla sa tête contre elle.*

-Courage ma belle, tu pourras bientôt te reposer toi aussi...

*La jeune fille voyageait léger mais personne n'avait été ménagé dans leur petit duo...
Le quatuor avait l'air plus frais, sûrement avait t-ils prit le temps de se reposer un peu plus...avec Nyna...
Elle soupira avant d'enfourcher Etincelle.*


-Je te suis Géro...

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--Toenn


Hola, présentez vous pas Aristote!

Toenn tourna la tête vers les nouveaux arrivants. Décidément cette clairière était une vraie foire. S'adressant à Eloa:

Eh, on devrait construire une taverne ici! On a déjà un bon paquet de clients potentiels. On l'appellerait "la Clairière sanglante" Qu'en penses-tu?

Pas de réponse, la Eloa ne semblait pas d'humeur à s'éterniser. Elle préparait son cheval pour un départ imminent. La mission... Hum. Perdu dans son opération, Toenn avait failli oublier celle-ci.

Bonnes gens, Voici arrivée l'heure de vous quitter. La compagnie du Renard est heureuse d'avoir contribué au sauvetage du gouverneur mais le devoir nous appelle vers d'autres cieux. Si d'aventure vous perdiez une autre ponte de vos provinces, envoyez messagers à Chateauroux en Berry. Nous saurons y répondre avec le même empressement.

Ceci dit, le Dizainier avertit ses hommes d'un signe de la tête qu'il était temps de remonter à cheval. Le bonheur du devoir accompli aux lèvres, Toenn qui avait toujours le sens de l'épopée héroïque, lança à son escouade:
Renards de la Première Dizaine de la la Compagnie de l'Epine Noire, Pour le Berry et son Duc, Pour le Renard, En avant!

Et, dans toute la sombre majesté qu'une troupe de mercenaires pouvait offrir au regard médusé de son assistance, la colonne s'éloigna au pas vers le Levant. A la hauteur de Plumedange, Toenn salua avec respect celle qui avait su mettre sa dignité et son rang de côté quand les circonstances l'avaient dicté.
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