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[RP/IG] Bataille de Dax !

Falco.
Dans le secret d'un cabinet(Humour..Quand tu nous tiens..)

Falco, partez-vous ce soir, armée dissoute, comme le promet Zouz ?

Une pluie fine venait de commencer à coucher fumées de cheminées et passants, la nuit se fait compléte.
Namay semble fatigué, ou en agacement contenu, chose qu'il comprend aisement. Croient t'ils au Conseil qu'il appuie de folles entreprises Zouziennes sans être doté de solides renseignements?
Il goute le breuvage avant de se laisser aller autant que son vis à vis.
La question est directe, en tête à tête aucun d'eux ne s'embarrasse de mots superflus.


Oui. Plus pour des raisons pratiques que pour les beaux yeux du Duc, d'ailleur. Nous devons primer la vitesse sur la puissance.Regarde..

Il tire à lui une carte et trace du doigt des fléches accompagnées de commentaires.
Allégeance, puissance militaire, caractéristiques variées.

Nous irons ici, et ensuite..A Dieu vat..

Il est coupé dans l'explication par l'arrivée d'un Duc quelque peu irrité.
Dans sa main le parchemin hativement faussé.
Ainsi le nouveau Duc de Gascogne c'est lui? En retard et dénué d'humour lui murmure une part de son esprit. Inquiet seulement lui souffle une autre.
Son inclinaison est raide. Un épouvantail avec une charniére serait plus souple. Raide et rapide pour vite parler yeux dans les yeux à l'homme.

Ser Deubs, c'est votre retard qui m'oblige à de maigres ruses.Le retard et mes urgences.
Un sourire en ponctuation. Un autre ravageur de rire contenu vers Namay.
La farce est éventée, ce qui lui réduit les choix à un seul.
Dire la vérité et faire selon son ethique.

Hum..Voyez cette carte.
Vous craignez pour la Gascogne aujourd'hui? Gascogne m'a offert une troupe de gens motivés et issus de tous les milieux.
Cette troupe sera votre et servira la Gascogne sur un mot de vous..
Vous avez craint pour votre sol?
Nous , nous craignons pour demain, et voici comment poser demain dans l'aprés demain.
Mais j'ai besoin de votre aide.

Re carte et explications, la nescessité pour la Gascogne de bénéficier d'une certitude pour ce mandat. La paix.
Explication du seul moyen d'y parvenir. Fédérer les fous gascons, entrainer les cadres militaires. Et surtout la vieille régle de Cartel.

Porter le Fer hors de sa terre afin que les ravages de la guerre soient entiérement subis par les autres.Epargner son sol.
Hors des événements au Nord offrent une opportunité à ne pas rater.

Son besoin d'aide en hommes et en materiel, mais surtout pour ouvrir quelques routes.

Hormis quand un élu est d'une incompétence crasse...Soyez assuré que jamais nous n'incendierons la Gascogne.
Je vous en fait promesse.
Promesse de Cartel, Ser Duc.

La nuit. Belle lune et bruine tenace. Le temps idéal pour galoper sans tuer les chevaux.
Pas une armée, mais quelques Lances. Et le frisson de l'incertitude.
Ce sera le baptême du feu pour beaucoup.
Litteralement.
Mais sans l'accord et l'aide de ce Duc, tout sera bien plus dur.
Brigand, hein? A son retour il tentera d'expliquer la différence entre petite noblesse guerriére et truands de grands chemins.



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Fossoyeur, marchand, gascon
Jakethesaint
Alors que Jake était à son bureau de porte-parole, un messager vient lui un courrier venant de son amie Aelyce. Le maire de Dax le conviait à une réunion. Cela semblait bien sérieux et très important. Aucune trace du sujet de la réunion non plus. Etrange …

Il se rendit donc à la salle du conseil ducal, où des personnes y étaient déjà présentes. Il les salua d’un signe de tête et s’assieds à la table attendant que le Maire explique l’objet de ce rassemblement.

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Kikoozen
Kikoozen avait reçu une missive lui demandant de se présenter au plus vite au bureau du maire.
N’étant pas très à l’aise dans ce genre de réunion, elle s’assoit et attend.

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Zouz83
Zouz qui voyais arriver son heure décida de lâcher son coeur pour aller mourir léger. Les troupes Ducales était en marche vers l'armée illégale dont il était toujours le seul adhérant. L'armée de Craftouille ferra donc cette nuit dans le détail ce qui ne leur était sûrement jamais arrivé.

Afin d'alléger son coeur Zouz écrivit à la seul femme qui n'a jamais quitté son esprit depuis le jour de sa rencontre jusqu'à aujourd'hui le jour de sa mort. Les phrases s'enchaînent les larmes tombent papier blanc encre sang, certains mot perdent de leur couleur mais rien ne perd de valeur.


Citation:
Zophia,

Je t'écris cette nuit pour te dire adieu, l'armée ducale est en vue et s' amène à grand pas, ce courrier est celui du coeur et non de la raison.
Ce soir va avoir lieu mon dernier combat 100 contre un a toujours été mon rêve le voila qui est en train de ce réalisé.

Je sais que tu ne m'en voudra pas de t' abandonner car tu es entre de bonnes mains. L'amour que j'ai toujours eu pour toi se transformera, ce soir, en haine et si demain ma vie est épargnée ce sera grâce à toi. Les mots sont durs à venir sur un papier mouillé de mes yeux, je ne pleure pas par peur de mourir mais bien par celle de ne plus te voir.

L'armée se rapproche je commence à entendre le cliquetis de leurs armures. C'est seul ce soir que je les affronterais comme je l'ai fait durant 11 mois pour te séduire ma détermination n'a pas de limite je n'abandonnerai pas à la première blessure. C'est pour cela que si je suis blessé, je ne reviendrai pas. Il ne m'auront pas vivant tout comme de mon vivant je n'ai pas eu ton coeur.

Je t'attendrai au paradis la ou vont les anges comme toi. Même s'il ne m'y accepterons pas je trouverais un moyen d'y rester.
Ce jour là quand nos âme ce retrouveront je te jure de ne plus jamais te perdre.

Il me faut maintenant y aller mon épée à la main ton visage dans mon coeur et un papillon bleu sur mon écu rien ne pourra m' arrêter. Quand tu recevras ce pigeon il sera trop tard. Nulles larmes ne doivent couler sur tes joues car aucune faiblesse n'est autorisé chez les Cartels. Penses à moi quand tu tueras le premier homme et souris devant sa mort comme je vais sourire devant la mienne.

Adieu Zophia

Celui qui t'a toujours aimé.

Zouz


Après avoir envoyé le pigeons Zouz resta un instant assis, le coeur heureux d'avoir pu enfin se dévoiler. L'armée à quelques pas du camp commençait a crier l'assaut. Le sourire au lèvre, Zouz se leva et brandit son épée pour aller mourir idiot comme cela lui plaisait. La mort au bout de l'épée près du cimetière de ses bouteilles il les retrouvera au paradis pour attendre Zophia sans trop s' ennuyer.

Une seule image en tête celui de la belle autour de lui tout n'était plus que sang et poussière.


Edité pour les fautes pour que les gens qui chipote puisse le lire sans vomir ^^, les 2 autres édition c'était pour remettre de la couleur et viré un bug qui est apparu en mettant la couleur ^^ vraiment pas de bol...
Isadora.da.vinci
La furie furieuse fulmine et foncerait bien fracasser quelques crânes... En fait non. Un seul lui suffirait. Mais l'officier dans sa grande sagesse l'a bouclée à double tour dans un bureau quelconque. N'empêche ! Les Harpies supportent mal qu'on leur vole dans les plumes et n'apprécient guère qu'on les mette en cage...

- Namay !!!!! §¤ $* °@ sors-moi de là ! J'vais m'le faire j'te dis ! Laisses-moi sortir d'ici que j'le poutre !!!!!
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Poupée Harpie
Armondhast
Armon qui avait été invité par missive par Dame Aelyce à se présenter au conseil communal, arrive.
Il salue l'ensemble des membres présents.
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Falco.
Mairie-Petite piéce remplie



Un Namay verre à la main devant une carte griffonnée il y a peu.
Un Duc à la mine résolue.
Un Fossoyeur souriant qui termine le vin offert.
Une tirade close et trois paires d'yeux entrecroisés.

La porte couine et finie par rendre les armes. Bloquée en position béante par soucis d'économie de ses gonds.

Du Conseiller, du soldat, un peu de tout.
Namay est un petit malin qui a pris le temps de convier bien du monde avant de le rejoindre.
Il espére que son regard et sa présence en rajoute pour l'aspect particulier de la réunion.
Pas pour un plaisir quelconque, juste parce qu'il attend la réponse d'un Duc et que la nuit se fait belle.
Aristote seul peut savoir si Zouz n'est pas en train d'opter pour des voies suicidaires , attendant de ses nouvelles en vain.

Une réunion de Gascons..Il espére qu'aucune promesse du même nom en sera le résultat. *



*Promesse de Gascon: hélas expression signifiant une promesse de peu de valeur ou mensongére. Si, Si!! Vérifiez

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Fossoyeur, marchand, gascon
Jakethesaint
Jake avait prit connaissances des quelques notes que le maire lui avait donné pour comprendre la situation actuelle, et la présence de Falco et de sa Grâce Deubs dans la salle de réunion.

« Hum … si je puis me permettre, je pense que ça ne peut être que bénéfique pour la Gascogne. Vaut mieux avoir le Cartel avec nous que contre. Ce groupe peut faire la basse besogne pour le bien du duché, et garder la paix sur nos terres. Donc, pour ma part j’approuve ce projet. »

Il regarda le Duc attendant sa réponse. C’est lui qui aurait le dernier mot sur cette histoire.

« Et puis nous avons un chien fou à museler … »
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Cesaire_h
Labrit, portes de la ville


Il est sorti de l'ombre, de retraite, à défaut de silence, cherchant dans une relative solitude le calme qu'il affectionne tant...Le temps d'un point qui lui a semblé necéssaire et urgent. Mise en retrait de la grisaille ambiante, fatigué, taciturne et renfermé. Hermétique aux prises, aux vents, l'absence posée, lassitude qui ne demande qu' s'ebrouer aux fers et pas de son cheval.
Labrit la grise, donc. Il scrute l'horizon, dans la brume glacée de Novembre, les naseaux fumants des montures, le sombre qui chevauchera avec lui, le nouveau qui entre dans la course.
Le départ pour dans une poignée de minutes, résolument tourné vers l'avenir, concentré sur ce qu'il y a faire.
Ni plus ni moins détaché d'autres considérations. Il fume, mélant ses volutes à la blancheur du brouillard. La propriété garnie, un procès Béarnais où la relaxe a été prononcé faute de preuves. Pour lui et pour elle.
Elle qui tire figure sombre depuis plusieurs jours. Il ne lui pas demandé le pourquoi. Il va où Cartel va, il fait ce que Cartel fait. Ni Dieu, ni maître. Juste des affinités, des vues, des méthodes. Dans lesquelles il se reconnait sans autres considérations oiseuses.
Il sourit dans l'obscurité, le visage froid, impassible. Il lui laisse le choix.
Elle viendra ou elle restera, c'est pas qu'il a pas de coeur, c'est pas qu'il est insensible c'est que le moment est mal choisi...Une retraite imposée en pleine virée à deux, qu'il n'a pu reporter. Des affaires à régler, nombres d'informations à assimiler dans ses volumes épais. Des échanges de courriers tout ce que l'ombre qui est la sienne impose.
Il est accaparé par demain et il se sent pris dans ses filets qui l'entravent.
Il la revoit, candeur en étang.
Il la revoit, pleine d'elan dans ses draps
Il la revoit drôle, vive, curieux mélange qui la compose.
Il la revoit triste, ruminant dans ce silence farouche.
Si différente. Transformée, méconnaissable. Semblant ne plus supporter personne...
Qu'en sait il... il n'est pas devin. Assez fin pour percevoir certaines choses, assez intelligent pour laisser filer l'inutile. L'essentiel lui suffit bien. Comme son champs qu'il a retourné la veille, labeur à dissiper les tensions.
Il a compagnon d'armes, de voyages, de maisnie. L'air du temps, sans grands plans méticuleux lui suffisent bien. Assez aguerri pour savoir que tout ce qui est bien huilé est traitre. Assez fou pour croire et préferer l'instant. Il a un étendard aux valeurs simples, rudes, de cuir et de fer. Il est Cartel de pied en cape. Il fume encore, comme renaclent et pietinent les sabots lourds des destriers. Il a fait provision de celui qui ne reviendra pas peut être avant longtemps. Cela le laisse aussi froid. Il n'a pas de terre d'attache propre. Et on l'attend au Nord sans impatience. Quand se sera l'heure et le moment. Plus tard...A l'aune des possibles.

Et il a une fourmi. Qui risque de manquer le départ pour des conneries.
Les femmes et leur sensiblerie.. Il n'y comprendra jamais rien.

Juste un homme tranquille. Pas un ecuyer transi. Il ne promettra jamais rien de ce qu'il n'est pas certain de donner.
Il est Césaire à prendre ou à laisser.

Et il referme la carte, la destination et la route bien retenues.


C'est parti... Tout le monde est là ?

Le heaume est baissé, les aciers luisent.
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Simone_de_beauvoir
Près des portes de la ville, adossée au mur, elle respire lentement pour maîtriser son excitation. Le souffle se condense en une vapeur blanchâtre qui à la longue humidifie ses lèvres. Inhabituellement en avance, elle attend ses compagnons de route. C’est ce soir qu’on quitte la Gascogne. Elle n’est pas gasconne, n’est pas attaché à cette terre plus qu’à une autre et ce n’est pas pour la servir qu’elle part cette nuit. Aucune nostalgie, aucun regret, aucune inquiétude de ne pas revoir sa maison ne la ronge. Juste cette espèce de trac euphorique qui lui noue les tripes à chaque nouveau départ, et qui cette fois se mâtine de peur. C’est ce soir qu’on quitte la Gascogne et sa protection duveteuse.

Elle est rassasiée de viande, en forme, reposée. Elle n’a pas d’épée, seulement son fidèle manche. Elle aurait volontiers acheté hache, couteau ou même rame si cela avait pu lui être d’une quelconque aide dans la bataille. Elle rit en s’imaginant assommer un importun à grands coups de rame. Le sourire revenu, l’anxiété se fait plus ténue. La jeune folle est assez irréfléchie pour partir coûte que coûte.

Lui reste en tête l’image du Commandant de leur éphémère armée, plongé dans la confection de leur belle oriflamme rose. Malgré quelques prévisibles défections et sans parler d’une stupide tentative d’espionnage, leur lance avait fini par réunir une bande hétéroclite de bras cassés plus ou moins expérimentés et à moitié inconscients du danger, composée d’un fossoyeur et de sa chevaline promise, d’une rouquine prête à suivre son ami en enfer, d’une écuyère ingénue et de son taciturne cousin, d’un bel Irlandais gringalet et d’une lieutenante emmerderesse. Joli petit convoi d’un ivrogne notoire dont le projet initial tenait plus de la blague potache que d’une menace réelle.

Les complices se profilent justement dans la nuit. Le ventre se noue tandis que l’heure du départ approche. Un peu perdue et plus aussi sûre d’elle tout à coup, elle repense au manifeste qu’elle a écrit et placardé un peu partout. Les raisons de son départ. Folies pour certains, convictions pour elle qui veut chanter l'amour du risque, l'habitude de l'énergie et de la témérité, exalter le mouvement agressif, l'insomnie fiévreuse, le pas de course, le saut mortel, la gifle et le coup de poing.

Souriant résolument à ses compagnons de voyage, et avec un clin d’œil appuyé à l’adresse d’Eilith, elle se récite à mi-voix le manifeste."Il n'y a plus de beauté que dans la lutte. Aucune œuvre d'art sans caractère agressif ne peut être considérée comme un chef-d'œuvre... Un assaut violent contre les forces inconnues pour les réduire à se prosterner devant l'homme est la plus belle forme de poésie qui soit... Nous voulons glorifier la guerre..."
Le scandement accompagne sa marche jusqu’au cheval de Zophia, le seul qu’elle ait encore jamais monté, et qui commence seulement à apaiser son appréhension de la chevauchée. Ce n’est pas dans ses habitudes, non plus que de voyager en bande. Qui sait si elle y prendra goût.

En croupe, enserrant la taille de la rousse, elle tourne le regard vers le Nord. Advienne que pourra à présent.

Il n'y a plus de beauté que dans la lutte.

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Cymoril
Labrit, portes de la ville

Sitôt rentrés, sitôt partis.

A peine le temps de prendre le plaisir de faire verdir le bon maire de Labrit en lui balançant qu'elle sera candidate aux prochaines municipales. Le teint reseda du bourgmestre était récompense en soi. Un pur moment de bonheur, et le voir s'enferrer comme à son habitude dans le silence de celui qui n'a aucune réponse à amener.

Deux jours de taverne, en compagnie du Liam, à se foutre de la gueule des uns et des autres, évoquer la blonde dont ils ont allègrement remplis les caisses de la taverne, à se rappeler les premières rencontres, mêmes lieux, circonstances différentes.


C'est parti... Tout le monde est là ?

Elle a le sourire aux lèvres en arrivant à leurs côtés, l'ombre et le sombre, le troisième inconnu au bataillon.
Le choix, il était fait depuis belle lurette. Il est l'ombre de Cartel, elle est la fourmi de l'ombre, pas à chercher plus loin. Rien à rajouter.
Elle connait la destination depuis longtemps, les tenants et les aboutissants, sait qu'elle y reverra avec plaisir pas mal de trognes connues, amies. Et que d'autres font défection, se débinant au dernier moment.
Tout comme elle sait ce qu'il est, depuis toujours, depuis leur rencontre, taciturne, rugueux, efficace, et tant d'autres choses encore sous le heaume.
Comme elle se retient de dire qu'ils ont déjà un jour de retard, et qu'y a vraiment l'feu à l'Adour !

Les réserves faites, du floc, du floc, du floc, du pain, du floc, des légumes, du floc, sacoches bourrées, les épées en réserve, la charge est légère, tout comme la cavalière. L'étalon s'impatiente.

Et de demander taquine :


"T'es sûr de ta route, t'as bien regardé ta carte avant d'baisser la visière cette fois-ci ?" se rappelant en souriant que le dernier voyage avait failli mal tourner pour cause d'erreur de localisation géographique.
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In bocca chjosa un c'entre moshe...
Namaycush


[Ville de Dax, mairie, poste de commandement]

Le Duc, par sa présence avait imposé une ambiance pour le moins lourde, à couper à la francisque pour être précis.

Il était Duc de Gascogne, mais bien peut au fait des alliances pour le moins ambigües des ténébreux de tous bords et poils.

Normal, il ne faisait pas parti de ce monde. Sa vie se déroulait à la lumière, brillance parfois éphémère, mais luminosité pouvant masquer aussi tant d'autres arrangements pire que ceux de la nuit.

Les Roys comme les Empereurs, les Marquis comme les Ducs, utilisaient pour leurs basses-oeuvres des éminences grises, des âmes damnées dont la puissance et le pouvoir effrayaient souvent...

Heureusement, le peuple comme les conseils ignoraient souvent l'ampleur de ce phénomène. Tant mieux.

Cette grâce-là ne savait pas où il mettait les pieds. Méfiant mais conscient qu'il avait besoin de cette force avec et surtout pas contre, il s'était rendu à ce drôle d'entretien, où pour masquer sa fébrilité, il affichait une façade assurée.

Un remue-ménage inhabituel attirat le Capitaine dans l'antichambre de cette alcôve. Au nombre de personnes présentes, il comprit que Ael avait confondu conseillers municipaux et conseillers ducaux...

Depuis quelques jours la petite était fébrile. Etourdie, presque triste, mais d'humeur combattive....sourire...il avait assez cotoyé de femmes pour savoir que le temps de l'innocence était révolu. Voici venu le temps où son ventre et bas-ventre chatouillaient, le coeur se serrait et l'esprit s'embrouillait...

Il ne s'en mêlerait pas, garderait juste un oeil attentif sur ses fréquentations et laisserait sa belle-mère gérer cette période.

Aussi s'adressa-t-il aux personnes présentes....


Mes amis, je crains qu'il n'y ait eu mauvaise communication, merci à vous de vous être déplacés, retournez à vos occupations.

Yeux dans les yeux, il s'attarda sur la harpie, regard rouge sans prête à exploser...s'en approche, passe son bras droit sur ses épaules, du gauche derrière son dos prend sa main gauche, fait quelque pas en sa compagnie tout en lui chuchotant à travers ses boucles :

Calme-toi, je te mets à disposition de la maison de Cartel quelques temps, tu me rendras compte tous les jours en temps et en heure des évènements…et n’oublie pas…sourire…ce que tu dois me ramener sur un plateau d’argent !
File rejoindre ta nouvelle compagnie !


Il l’embrasse sur la joue…rajoute :

Q’Aristote guide tes pas et que mes pensées te protègent !

Celle-ci fidèle garde prétorienne du Namay, montrait les crocs quand on le touchait…Elle lui était acquise, sincère et un certain amour les unissait…

De retour au huis clos, il verrouille la porte, sourit à la présence de Jake ayant analysé la situation rapidement, sert tous les protagonistes de cet étrange dénouement, un regard dans les yeux de tous….

Petit résumé à l’attention du Régnant…[i]

Vois-tu Duc de Gascogne, et ne sois point effrayé, Cartel et ses hommes vont rejoindre les grands mouvements d’armée plus au Nord, il vaut peut-être mieux que tu ne saches pas leur destination exacte….Certains des nôtres y sont déjà et commandent certaines phalanges.

Nous ne risquons rien de sa part, nous avons un accord. Il l’a toujours respecté et le respectera. Il a œuvré pour nous, nous lui devons reconnaissance. Il ne demande rien d’autre.

Qu’il m’arrête si je me gausse !

Dans environ deux mois, voire avant, le Sud sera mis en ébulition. Déjà, les Murmures se rassemblent et font mouvement. La Gascogne est petite et faible. Nous aurons besoin des compagnies franches, que nous mettrons sous notre bannière. Falco en est notre entremetteur, garant de ce ralliement. Drôle d’ambassadeur me diras-tu, mais il est la personne idéale…

Sois-en conscient et point besoin de sceaux ni de documents, ni même de paroles, un battement de cil en ma direction scellera cet alliance pour le moins particulière…


[i]Il en a terminé, il ne dira plus rien avant la réponse du Duc, se lève, verre à la main, s’arrête à la fenêtre, laisse errer la pensée au-delà du regard, au-delà de l’horizon, tel l’aigle de Kabote, la rejoint Elle, sa blonde si complète qu’elle a su le garder, seule sur un nœud, regard qui se brouille, âme si consciente de cet instant décisif, mais néanmoins si absente….

Il ne fonctionne qu’à la passion, il le sait. La couleur est verte !

Certainement, il mourra comme un poire….
Par la queue !




[/b]

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Isadora.da.vinci


Coup d’œil incertain et renfrogné en direction du sac d’os qui hérite de sa hargne. Non pas qu’elle répugne à le suivre - elle connaît sa valeur par delà une apparente fragilité, elle devine ses valeurs par delà une apparente cruauté - mais elle n’ignore rien du stratagème à peine dissimulé que lui joue l’imprudent dresseur de chimère.

- Prends-moi pour une andouille et je te coupe les couilles… lui sussure-t-elle en guise de remerciement.

Lorsque les incendies embrasent les garigues, le seul moyen de sauver la ferme c’est d’offrir aux flammes affamées un nouveau foyer. Elle n’est pas dupe. Le presque-frère veut seulement lui éviter des ennuis en l’y plongeant jusqu’au cou. Drôle de tactique. Ca lui ressemble bien. Les pouces passés dans la boucle de sa ceinture elle hausse un sourcil en direction de Falco. Qu’en pense l’intéressé ? Pas si simple d’intégrer un transfuge mal débourré dans une équipe qui jouit déjà une puissante cohésion, qui plus est la vieille d’événements aussi cruciaux que risqués… Elle-même n’a plus toute sa raison. La colère lui brouille l’esprit. Elle comprendra bien assez tôt ce qu’elle risque à rejoindre l’ombre peuplée d’amis hostiles.

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Poupée Harpie
Aelyce_h
[Cotonneuses Elucubrations, suite et Fin]*

Ils étaient devant le perron quand elle aperçut la silhouette sèche, puissante forgée par tant de chemin parcouru par le pèlerin. Staron était là, avec ses bagages, il avait été donc mis au courant de la fugue du piaf roux, il enveloppait Eilith d'un regard à la fois protecteur et furieux. Aelyce s'arrêta tandis que les deux cousins se tenaient face à face. Soulagée qu'il l'accompagne, mais le coeur lourd, que deviendrait elle sans eux? Que serait Dax sans leur chamailleries enjouées, sans leur gentillesse, leur présence autour d'elle. Ses petits adorés qu'elle chérissait.

Trop fière pour l'admettre, elle allait se retrouver nez à nez après leur départ devant une évidence, la solitude se faisait déjà de temps à autre mordante, et sans eux, elle sera impitoyable.
Heureusement qu'il y' avait son père et des amis fidèles, ses précieuses attaches étaient sa seule fortune, elle leur était et leur sera jusqu'au bout dévouée, sinon sans hésitation aucune, elle aurait suivi l'empailleur jusqu'au bout de ses causes, même les plus farfelues.


Soudain des frissons l'assaillirent sans prévenir, Aelyce croise les bras se les frottant énergiquement pour se réchauffer, elle avait froid malgré le lainage jeté nonchalamment sur ses épaules.

Puis une bourrasque de vent glacial automnal venue pourtant du sud lui arrachait malgré elle un rictus, elle en était désorientée.
Silhouette frêle, cheveux ébènes au vent cherchant à rejoindre le ciel pointant gracieusement vers un nuage, et le regard ambre suit à s'y ancrer, dans celui là même qu'elle reconnaissait entre mille, le même nuage*qui l'avait narguée depuis la traque. Il avait emporté son coeur, et elle n'a jamais su l'attraper.

Maudit soit le jour où elle avait pensé le découper en petits flocons et en faire une chaîne vaporeuse pour retenir quelqu'un dans sa vie.

La malédiction du nuage avait frappé, et depuis les petits bouts de cotons en pesanteur, lutins, taquins, l'avaient encerclée elle, au lieu de lui.
Son corps en était désormais le prisonnier, quant à son coeur, lui, il s'en est trouvé baladé par le gros nuage qui s'approchait désormais d'elle à nouveau..il s'arrêta un instant, ancré à son regard, elle avait sagement attendu ce moment brûlant d'une passion jamais réellement éteinte, puis le vent badin en ricanant, se moquant éperdument du tambourinement qui lui fendait les côtes, jusqu'à la douleur, ce vent décide de souffler, souffler de toutes ses forces pour l'éloigner, lui le gros écrin céleste de son coeur.

Son sang ne fît qu'un tour, pâle, chancelante, elle lança un regard affligé et complice à Eilith et Staron, comme pour pour les rassurer : votre « tata » n'est pas folle! puis se retourne les yeux au ciels, joignant ses mains autour de sa bouche pour que sa voix porte, pour que sa voix tonne et gronde :

Attends moi! attends que je t'attrape!!

Et quand la jeune Dacquoise menace elle exécute, elle commence à enlever son lainage, ses bottes, déterminée, le regard lançant des éclairs défiant le ciel, guère de temps à perdre, elle en avait suffisamment perdu jusque là..question de vie ou de vie.
Bravant le vent, elle courut en gesticulant, le sommant d'arrêter sa course, jusqu'à proférer des menaces à l'encontre de la lourde masse qui hésitait à rester, hésitait à partir.
Mais avait il seulement compris son nuage qu'il emportait son coeur dans son doux carcan?

Un doute l'assaillit, fébrile elle chercha rapidement des yeux un caillou lisse de la taille d'une pomme, recula un instant manquant de trébucher, vite il fallait faire vite avant qu'il ne reparte, une mésange passe donnant le signal et elle lance le caillou de toutes ses forces, aussi loin qu'elle pouvait, se répétant incessamment qu'elle était folle, folle à lier.

Au pire elle allait frapper de plein fouet son propre coeur, le briser..tant pis le jeu..l'enjeu comme disait son père..elle ferma les yeux, se couvrant la tête de ses mains, s'attendant à le voir ressurgir à tout moment lui retomber violemment dessus, puis soudain elle les réouvrit lentement, entre ses mains s'était glissé son projectile, elle le regardait les yeux écarquillés de stupeur, une porte était dessinée dessus, une porte avec des battants entrouverts.

Un éclair..et une pluie tiède, bienfaisante s'en suivit s'abattant sur ses cheveux à présent plaqués sur son visages, matés les rebelles, enfin! Elle arrosait jusqu'à l'ivresse la porte, ses paupières, marquant chaque grain de sa peau fine, perlant au bout de ses cils, ruisselant sur ses joues, diluant une larme salée de félicité tandis qu'elle réalisait que la seule personne qui a su la dompter venait d'arrêter sa course pour l'envelopper généreusement d'une pluie salvatrice. L''eau en tombant doucement goutte à goutte elle fondait la pierre, sur laquelle se brisait la lame la plus affûtée.
Qu'on lui amène l'idiot qui a dit que l'eau éteignait toujours le feu? Celle ci en tout cas embrasait ses reins d'un feu immarcescible, qui ne s'était éteint que pour reprendre des forces et mieux la consumer.

La brune suffoquait de bonheur, se laissant tomber à genoux, visage levé vers le ciel, chaque pore de son corps était assoiffé par l'attente. Et voilà qu'elle grelottait, elle ne savait guère si c'était de froid ou de fièvre, elle ne savait qu'une chose qu'elle était heureuse, heureuse, plus heureuse que jamais. Elle se releva serrant le caillou dans sa main, jubilant, le regard enfiévré rieur, elle le lui offrira désormais en souvenir.

Puis soudain s'approcha de ses deux protégés, les vêtements étrangement secs, avait elle rêvé? peu importe, le caillou était là, solide, réel, palpable, dans sa poitrine se jouait un tamtam endiablé, elle entraîna dans sa danse délurée les deux cousins terrassés par l'inquiétude tandis qu'elle hurlait sa joie les traînant par la main à danser la fabuleuse danse de la cuillère, celle qui exauçait les voeux, qu'un jour le fossoyeur lui avait prêté!

Elle s'arrêta un instant, se souvenant soudain que derrière les carreaux de la fenêtre devant elle, se jouait peut être l'avenir de la paix en Gascogne. Si le vent du sud ouest était connu pour ses menaces de gascon, celui du nord promettait d'être menaçant. Elle agita la cuillère en direction de la fenêtre un sourire malicieux aux lèvres, sait on jamais qu'il y' ait dans ce bureau, à l'instant même, des vœux à exaucer.


* (cf "[élucubrations cotonneuses] "sur le Rp, la traque)
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Deubs0
Reunion insolite, jamais existante officiellement, mais toujours necessaire officieusement...le chef d'un duche, le commendant des renseignements et le representant le plus voyant de la face cachee de ce duche...
Sa raideur avait touche son but, le sieur Falco etaya au plus vite ses arguments...
une premiere carte, quelques mots d'explications,
une seconde carte crible de mouvement de mains exprimant les intentions..
Les images sont souvent trompeuses, et le brigand cachait un homme reflechi aux idees claires...un bon point pour la continuite des discutions.

une annonce de promesse, coupe par des entrees surprises, l'officieuse reunion perdait de son interet... s'il avait su ce qui il allait trouver a son entree dans cette salle, il aurait fait poster deux gardes a l'entree,mais le
mal etait fait et il ne le lui restait plus qu'a attendre que tous ce joli monde sorte,
sitot dit, sitot fait, enfin facon de parler, ils etaient de nouveau en comite restreint, Jake les ayant rejoins, qui apres une breve analyse avait donne son avis,
un regard vers Falco mesurer sa reaction, le temps que le capitaine prenne la parole... il l'ecoute avec attention, ses sources d'informations etaient precieuses sur ce domaine, un brin trop belliqueuse comme toutes dans ce milieu, mais le capitaine etait un homme franc et clair dans ces moments precis...
un premice de sourire sur sa joue droite a l'encontre du capitaine avant de s'adresser a Falo..



Messire Falco, pour des rencontres avec des gens de votre rang nul retard n'est pretextable, nous ne devrions jamais avoir a nous rencontrer,

nous partageons peut etre le meme but en mais nos manieres differes literralement,...Vous etes intelligent et savez qu'ils faut des deux dans ce bas monde,


il s'arreta un instant, repensant a tous ce que lui avait dit au sujet de Falco, les petites manigances des precedents mois,
un peu de concentration, donner une une reponse ferme d'un ton calme


nul armee ne pourra etre montee sans mon consentement durant ces deux prochains mois en ces terres, nul renversement d'elu incompetant egalement, je ne tolererai aucun trouble a l'interieur de ces terres et chez nos proches voisins,... vous voulez que le Sud se renforce? inutile d'y apporter le trouble..

Pour le reste, je vous laisse voir directement avec le capitaine et commendant des renseignements qui a toute autorite...je ne mettrai point mon nez dans le cartel, tant que vous continuer de collaborer comme vous l'avez fait jusqu'a present



lSe demandant s'il avait ete clair, il esperai que cela satisferait le chef du cartel, de toute maniere il ne pouvait lui offrir mieu, s'il ne voulait point arriver a l'affrontement....
il attendit sa reaction, et celle des deux conseillers








desole pour cette absence, un probleme surprise de non-connexion m'a bloque, j'ai essaye de reprendre le cours, meme si les evenements sont deja bien pasees
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