Colhomban
Non loin de La Trémouille
Yeux embués de larmes, nez froid, tête douloureuse, plaques rouges sur le corps, aucun de ces symptômes nétaient de bonne augure. Au final les tremblements navaient fait quamplifier au sorti de la capitale du Limousin, et Colhomban, bien raide sur son canasson, avait fait semblant de prendre la queue du cortège afin que Sorianne nait pas des vues sur son état. Il lui semblait par moment que ses os sentrechoquaient de concert tandis que ses dents donnaient dans le claquement sonore. Il manqua plusieurs fois de choir ou encore de sendormir tant un poids pesait sur ses épaules. Il fallait lavouer : le dEusébius était bien et bel malade !
Fol homme de croire que les nobliaux pouvaient échapper à quelques épidémies de fièvre !
Le brun en était là de ses pensées lorsquune quinte de toux larracha à tout cela pour le déstabiliser de sa selle. Un coup de talon lui sauva la mise et lorsque Sorianne se retourna vers lui en un éclair, il sut que sen était fait de sa personne. La petite mie de pain détestait les mensonges et celui-ci mettait à mal leur long voyage. Elle tira sur son mors et vint se poster à côté de Col.
Non Sorianne. Je tarrête de suite ! Je ne suis pas malade. Nouvelle quinte de toux. Bon peut-être un peu Mais juste un peu hein Il dodelina de la tête et une tapote plus violente que bienveillante le réveilla en sursaut.
Hum quoi ? Moi dormir debout ?! Tsss, pffff, piouf ! Nimporte quoi Il avança encore sa monture, décidé à prendre de la distance : et si cétait contagieux ?! La porte de la prochaine ville-étape était déjà visible quand il coupa court aux questions de Sorianne renfrognant la brune de belle manière. Oups, ce soir à lauberge il prendrait cher
Qui va là ? Identités, activités, et but de la visite.
Le couple accompagné des enfants se plia aux présentations dusage et montra patte blanche avant de pouvoir passer les portes de la cité. Alors que Colhomban à son tour allait pénétrer dans lenceinte un nouvel accès de toux le cloua sur place, sattirant la curiosité malsaine du douanier.
Hopopop ! Vous là, plus un pas. Lhomme de garde le poussa doucement dun bâton pour lui faire signe de reculer. Le nobliau qui avait démonté pour entrer en ville fut surpris de la demande, mais désireux de regagner son couchage au plus tôt se plia aux ordres du Messire. Il reflua avec sa monture et fut bientôt séparé de Sorianne par le chambranle des grandes portes.
Montrez vos avants bras.
Demande autoritaire qui ne souffrirait aucun refus. La mort dans lâme Col défit ses manches de chemise et présenta des bras couverts de plaques rouges. Mordant ses lèvres il nosa lever les yeux vers Sorianne.
Bah voilà on y est. Rougeole ! Maintenant mon ptit bonhomme vous reculer encore un peu vers le ponton derrière vous. Nous allons mander quelquun de la Maison des malades et ça va être une joyeuse quarantaine pour vous. Le douanier sourit et sen plus un mot ferma la porte dun geste brusque.
Désolé mais on doit éviter les épidémies Il haussa les épaules face à une Sorianne médusée et retourna dans sa petite baraque dun pas traînant, tandis que de l'autre côté du battant de bois on attendait des cris étouffés.
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Yeux embués de larmes, nez froid, tête douloureuse, plaques rouges sur le corps, aucun de ces symptômes nétaient de bonne augure. Au final les tremblements navaient fait quamplifier au sorti de la capitale du Limousin, et Colhomban, bien raide sur son canasson, avait fait semblant de prendre la queue du cortège afin que Sorianne nait pas des vues sur son état. Il lui semblait par moment que ses os sentrechoquaient de concert tandis que ses dents donnaient dans le claquement sonore. Il manqua plusieurs fois de choir ou encore de sendormir tant un poids pesait sur ses épaules. Il fallait lavouer : le dEusébius était bien et bel malade !
Fol homme de croire que les nobliaux pouvaient échapper à quelques épidémies de fièvre !
Le brun en était là de ses pensées lorsquune quinte de toux larracha à tout cela pour le déstabiliser de sa selle. Un coup de talon lui sauva la mise et lorsque Sorianne se retourna vers lui en un éclair, il sut que sen était fait de sa personne. La petite mie de pain détestait les mensonges et celui-ci mettait à mal leur long voyage. Elle tira sur son mors et vint se poster à côté de Col.
Non Sorianne. Je tarrête de suite ! Je ne suis pas malade. Nouvelle quinte de toux. Bon peut-être un peu Mais juste un peu hein Il dodelina de la tête et une tapote plus violente que bienveillante le réveilla en sursaut.
Hum quoi ? Moi dormir debout ?! Tsss, pffff, piouf ! Nimporte quoi Il avança encore sa monture, décidé à prendre de la distance : et si cétait contagieux ?! La porte de la prochaine ville-étape était déjà visible quand il coupa court aux questions de Sorianne renfrognant la brune de belle manière. Oups, ce soir à lauberge il prendrait cher
Qui va là ? Identités, activités, et but de la visite.
Le couple accompagné des enfants se plia aux présentations dusage et montra patte blanche avant de pouvoir passer les portes de la cité. Alors que Colhomban à son tour allait pénétrer dans lenceinte un nouvel accès de toux le cloua sur place, sattirant la curiosité malsaine du douanier.
Hopopop ! Vous là, plus un pas. Lhomme de garde le poussa doucement dun bâton pour lui faire signe de reculer. Le nobliau qui avait démonté pour entrer en ville fut surpris de la demande, mais désireux de regagner son couchage au plus tôt se plia aux ordres du Messire. Il reflua avec sa monture et fut bientôt séparé de Sorianne par le chambranle des grandes portes.
Montrez vos avants bras.
Demande autoritaire qui ne souffrirait aucun refus. La mort dans lâme Col défit ses manches de chemise et présenta des bras couverts de plaques rouges. Mordant ses lèvres il nosa lever les yeux vers Sorianne.
Bah voilà on y est. Rougeole ! Maintenant mon ptit bonhomme vous reculer encore un peu vers le ponton derrière vous. Nous allons mander quelquun de la Maison des malades et ça va être une joyeuse quarantaine pour vous. Le douanier sourit et sen plus un mot ferma la porte dun geste brusque.
Désolé mais on doit éviter les épidémies Il haussa les épaules face à une Sorianne médusée et retourna dans sa petite baraque dun pas traînant, tandis que de l'autre côté du battant de bois on attendait des cris étouffés.
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