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laissez-rester

breiz24
Bonjour,

Je me nomme Breiz (ig breiz24), et je me trouve à Mende. Je suis arrivée dans la nuit pour porter secours a de la famille et des amis blessés en vos terres. Je ne suis point là pour polémiquer. Juste pour être avec eux. Je suis ici avec Cobolte (ig cobolte), qui m'a escortée ici saine et sauve avec moi fils agé d'un mois.

Je souhaiterais obtenir permission officielle de rester auprès des miens, pour moi ainsi que pour Cobolte.

D'avance je vous en remercie.

Cordialement,
Breiz
Enduril
Citation:
Dame,


Vous êtes entrée illégalement sur ces terres et ce malgré un décret de loi martiale et une fermeture de nos frontières dont voici copie.
Citation:


Nous, Enduril de Noùmerchat, XXème Coms de Lengadòc,
A tous qui la présente annonce entendront ou liront,
Salut.
La sécurité du Comté & de ses habitants exige que l'on veille à la sauvegarde de son intérêt général :
Que le Comté du Languedoc est actuellement sous couvert de la loi martiale depuis le Troisième jour de mai de l'an d'Horace 1457 et que ses mesures se doivent d'être réaffirmées et renforcées.

Qu'en vertu des articles 2.1.4.1., 2.1.4.2., 2.1.4.4., 2.1.4.5., 2.1.4.6. & 2.1.4.7. du coutumier languedocien, considérant qu’une armée étrangère au Languedoc nous ait sommée de la laisser fouler notre sol ce qui est contraire aux textes du livre III, titre II et chapitre V du même coutumier concernant les organisations militaires et les groupes armés, qu’en vertu de l’article 3.2.5.8. - Le franchissement des frontières du Languedoc par des groupes armés, quelque soit leurs types, sans le consentement du conseil militaire est interdit. Cela peut être interprété comme une déclaration de guerre. Le Conseil Militaire de Languedoc a voté le 3ème du mois de mai de l'an d'Horace 1457 et décidé le décret de la loi martiale en Languedoc ;
Que, nous, Conseil comtal du Languedoc, déclarons en ce jour du XXIème jour du mois de Mai 1457 la fermeture des frontières du Languedoc.
Qu'item, aucun déplacement ne sera autorisé sur les routes autour de la ville de Mende, ceci jusqu'à nouvel ordre.
Qu'item, il est désormais interdit de passer la nuit en dehors des bonnes villes,
Qu'item, chaque personne désirant entrer en Languedoc devra en demander l'autorisation et en recevoir l'accord auprès des conseillers membres du conseil militaire, à savoir le comte, le capitaine, le connétable et le prévôt, sous peine de mise en procès immédiate pour haute trahison pour les languedociens ou trouble à l'ordre public (assimilable dans les peines à la haute trahison de la part des languedociens) pour les étrangers au comté.
Que toute autorisation antérieure est suspendue et soumise à nouvel accord.
Qu'une liste de personne sera établie et que signification leur sera faite de quitter le comté par la frontière la plus proche en se faisant signaler dans chaque ville traversée et sans arrêt de complaisance.
Qu’en raison des dicts déplacements d’armées régulière, tout languedocien désireux de voyager est tenu de se faire connaitre et de mander autorisation de déplacement.
Que leur sécurité ne saurait être garantie autrement.
Que les armées du comté de Languedoc ont reçu l'ordre ce jour de ne se déplacer et de passer par les armes toute personne ne respectant pas les conditions pré-citées.
Qu'item, le décret de la loi martiale autorise le conseil comtal à décider d’ostraciser ou d’emprisonner, en dehors de toute procédure judiciaire, pour une durée limitée de 6 jours toute personne pouvant présenter une menace pour la sécurité du comté du Languedoc ;
Qu'item, pour la durée de la loi martiale, le conseil pourra prendre toute décision requise par l'intérêt général du Languedoc ;
Si quelqu'un cependant voulait dénoncer ce décret, qu'il ne puisse revendiquer ce qu'il cherche ;
& pour que l'autorité de ce décret que voici obtienne une vigueur plus ferme, au nom du Très Haut, dans les temps à venir,
Nous, Enduril de Noùmerchat, Comtessa de Lengadòc, avons ordonné de la signer par l'impression de notre sceau,
Daté en l’enceinte du château comtal de Montpellier, le XXIème jour de mai de l’an d’Horace MCDLVII.

Occitania per totjorn !

De plus, vous vous y présentez en groupe armé ce qui est interdit de par nos lois.

Citation:
Article 3.2.5.6. - Tout rassemblement (c'est à dire toute présence de groupe armé, quelques soient son type, constitué sans l'accord du conseil militaire) sur les terres languedociennes sera considéré comme une action hostile contre notre comté.

Article 3.2.5.7. - Tout groupe illégal devra être détruit dans les 24h sous peine de poursuite pour trouble de l'ordre public ou trahison suivant le cas.

Article 3.2.5.8. - Le franchissement des frontières du Languedoc par des groupes armés, quelque soit leurs types, sans le consentement du conseil militaire est interdit. Cela peut être interprété comme une déclaration de guerre.

Article 3.2.5.9. - Les demandes d'autorisation sont à faire parvenir au conseil militaire 2 jours avant la date du passage et doivent être accompagnées de justificatif.

Article 3.2.5.10. - Le conseil militaire se réserve le droit d'accorder cette autorisation ou non.


Aucune demande n'a été faite pour une autorisation de pénétrer sur nos terres de votre part.

Par la présente, nous vous signifions que vous et les personnes vous accompagnant devront avoir quitté nos terres pour la frontière la plus proche, celle de Rouergue et la ville d'Espalion où vous serez accueillie et ceci dès ce soir. Visite à vos amis pouvant être faites d'ici là.

Veuillez dans le même temps faire le nécessaire pour vous mettre aussi en conformité avec leurs lois.

Vous souhaitons par la présence bon voyage hors de nos terres.

Et pour que nul ne puisse aller à l'encontre de cette décision, le présent message a été scellé par le XXème Coms de Lengadòc en l'enceinte du Château de Montpellier le Xème jour de juin de l’an d’Horace MCDLVII.

Enduril de Noùmerchat
Comtessa de Lengadòc.































breiz24
Merci de votre prompte réponse.

Je me permet d'apporter quelques précisions:

Vous nous signifiez :
Citation:
De plus, vous vous y présentez en groupe armé ce qui est interdit de par nos lois.



Je me permets donc de vous signifier que, conformément à la loi en vigueur, le corps d'arme qui nous a permis de voyager aisément a été dissout dès notre arrivée en vos terres. En voici les preuves:






Je le répète, point n'est question pour nous de jeter de l'huile sur le feu. Nous somme venus apporter aide et soutien à notre famille, qui n'aurait pas agi ainsi à notre place?
Certes, nous avons omis de demander laisser-passer avant de pénetrer sur vos terres.
Mais voyez, à peine la douanière de Mende eut elle rappelé ce fait à notre mémoire que me voici ici, à vous demander un geste simple. M'autoriser à rester ici PACIFIQUEMENT, pour m'occuper des miens. Rien de plus.
Je ne vous demande rien d'autre qu'un geste, un tout petit geste qu'une grande dame comme vous devrait pouvoir accomplir pour la petite artisane que je suis. Permettez moi de rester auprès des miens.
S'il vous plait.

La jeune femme déposa les preuves de sa bonne foi devant la Contesse, et recula un peu, berçant nerveusement son nourrisson, attendant le verdict.

_________________
Enduril
A peine avait t'elle déposée missive de réponse que la destinataire arrivait, arguant de bonne volonté et lui fournissant preuve pour partie. Supplique d'une jeune mère, Enduril ne saurait y être indifférente. Seulement, elle n'était pas seulement Enduril, la femme, l'épouse et la mère, elle était en ce moment Coms de Lengadòc, et à ce titre, il était de son devoir de mettre toute considération personnelle en retrait pour ne penser qu'au Comté.

Elle fixe son interlocutrice et demande.

Votre famille ?

Elle regarde la liasse de documents devant elle et en tire deux qu'elle relit avec attention avant de repporter son attention sur la jeune femme.

Et des amis à ce que vous avez déclaré lors de votre demande d'autorisation. Pouvez-vous nous informer de quelles personnes il s'agit et nous fournir les preuves de ces liens ?

Le fixant toujours, elle attend la réponse à ses questions précises.
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"Qui médit de moi en secret, me craint; qui me loue en face, me méprise"
breiz24
Un léger sourire se dessina sur le visage de la jeune femme.

Dame... Je ne vous ferez point l'affront de penser que vous ignorez de qui il s'agit. Peu de bourguignons sont actuellement blessés en vos terres. Je parle bien entendu des Pélerins, actuellement en convalescence à Mende.

Comme vous le voyez, je ne m'en cache point. Je ne suis ici ni pour dissimuler ni pour mentir. Seulement pour eux.

Quant à vous fournir des preuves preuves de liens... Je ne suis ni mariée ni fiancée, ma Dame, et n'ai pour famille de sang que mon fils. Il n'est de meilleure famille que celle que l'on choisit... et c'est eux que j'ai choisi...


Son sourire s'affermit alors qu'elle évoquait ceux qu'elle aimait tant.

Je sais bien quels sont les conflits qui vous opposent. Et, sauf votre respect, peu me chaut. S'il avait fallu aller les récupérer dans l'Enfer lunaire j'y aurai été, tout comme je suis ici.

Elle releva les yeux, qu'elle avait gardés rivés à ceux de son fils tout le temps de son dialogue, et dévisagea l'élue du peuple du Languedoc.

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Enduril
Enduril fixe à nouveau la jeune femme, puis détourne son regard vers l'un de ses gardes et lui lance.

Toi, vas voir la Comtesse du Gévaudan et demande lui de nous confirmer que cette personne qui se présente ici fait ou non parti de celles qui ont été informée par le Duc de Bourgogne que nos frontières étaient fermée et que nul ne pouvaient entrer sans autorisation sur nos terres en dehors de la délégation qu'il nous a recommandé. Si elle ne peut se déplacer, une missive de sa main fera l'affaire. Les noms sont Mestra Breiz24 et Mestra Cobolte.

Elle se tourne vers la jeune mère et lui dit.

Nous allons avoir confirmation de vos dire...ou pas.
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"Qui médit de moi en secret, me craint; qui me loue en face, me méprise"
Polstephie.
Et le garde arriva au pas de course dans le Bureau du Héraut où la Comtesse travaillait sur des cartes de la Vicomté du Tournel. Elle l'écouta et fit le choix de faire une pause dans ses recherches, se promettant tout de même de se rendre sur place pour voir de quoi il retournait sur ce qu'elle venait de trouver. Elle se hâta sans toutefois courir et rejoignit au plus vite la Comtesse. Elle aurait bien envoyé missive, mais cela aurait pris trop de temps et surtout elle ne voulait pas gâcher le parchemin. Aussi ce serait de vive voix qu'elle répondrait à la question. La silhouette vêtue et voilée de blanc arpenta alors rapidement les couloirs du Château.

Elle entra dans la pièce et salua la Comtesse en s'inclinant légèrement, puis salua la jeune femme tenant un ... un bébé ! Décidément, les gens avaient de drôles d'idées...


Bonjòrn Comtessa...

Dòna...


Vous m'avez fait mander concernant deux noms.

Concernant notre affaire, je peux vous jurer que le Duc m'a confirmé de vive voix qu'il donnerait les informations sur la Loi martiale toujours effective et les demandes de laisser-passer à une certaine Dame Breizh qui souhaitait se rendre chez nous. D'ailleurs j'ai proposé moi-même de faire la demande mais il m'a affirmé par la suite qu'elle ne désirait pas mon aide et se débrouillerait. Il m'a d'ailleurs précisé que cette personne n'était pas une représentante officielle de la Bourgogne au contraire des autres personnes pour qui j'ai fait une demande dans le Bureau approprié.

En revanche, je n'ai pas le souvenir des autres noms qu'il a mentionné comme accompagnant la personne... Et je ne retrouve pas le billet que j'avais utilisé pour prendre notes.

Mais pardonnez-moi je vous noie de détails.

Donc...

Oui, la dame dont vous m'avez fait indiquer le nom est une personne au courant des démarches à faire et de la longueur que celles-ci peuvent revêtir. Je vous en donne ma parole de Diplomate.


La Comtesse se tut alors. Et attendit d'éventuelles questions. Elle se rappelait encore fort bien son entrevue avec le Duc Vaxilart...
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Persegueira de Armas de Lengadòc
[Embaissadora Lengadociana al ras de la Borgonha]


Comtesse du Gevaudan, Baronne d'Alaigne et Dame de Sainct Martin du Lavardin
breiz24
Nouveau léger sourire. Nouveau murmure doux, pour ne point éveiller l'enfançon contre son sein.

Oh, ne vous dérangez point pour ça. Le Duc de Bourgogne m'a informée verbalement, et j'ai lu le décret, je m'informe quand je voyage. Mais sauf votre respect, ma Dame, le voyage étant fort risqué, nous avons préféré taire notre itinéraire.
De plus...

Léger coup d'oeil à la personne entrant et murmurante, elle attend patiamment la fin des murmure, elle se doute bien de ce qu'il se dit, même si elle n'en entend que quelques fragments. L'arrivante ayant fini, elle reprit:


Il s'agissait avant tout d'arriver ici au plus vite. Et d'éviter toute ... trahison... Si le Duc de Bourgogne avait personnellement négocié un laissez-passer, j'aurais suivi à la lettre le protocole.
Il a préféré me laisser me débrouiller. J'ai préféré attendre d'être arrivée pour vous informer de ma présence. Cela me semblait plus prudent. J'ai ma famille a soigner. Mais j'avais un fils à protéger durant le trajet.
Mais vous voyez, je suis là. Je ne me cache pas. Je suis venue me présenter sitôt mon arrivée. Je ne vois pas ce que je peux vous donner de plus comme preuve de ma bonne foi. Mais si vous voyez quelque chose que je puisse dire ou faire...

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Polstephie.
Aucun salut en retour de la part de la femme qui lui faisait face. Rien de rien. La politesse et le respect se perdaient.

La Comtesse regarda le nourrisson, pensant à son fils qui l'attendait dans ses appartements, auprès de la nourrice, de ses soeurs et de la petite Eirwen. En cet instant, elle regretta de nouveau le temps qu'elle avait abandonné au Néant... Elle attendit la réponse de la Comtesse. Le mal lui vrillait déjà les tempes de tout ce bruit en ces lieux, elle espéra retrouver rapidement la quiétude de son bureau... Elle qui ne s'exprimait plus qu'à voix assourdie depuis la Mort de Sa Fleur d'Òc était rapidement assaillie par les maux de tête en certaines circonstances.

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Persegueira de Armas de Lengadòc
[Embaissadora Lengadociana al ras de la Borgonha]


Comtesse du Gevaudan, Baronne d'Alaigne et Dame de Sainct Martin du Lavardin
breiz24
Nerveuse, perturbée, l'esprit embrumé par l'angoisse de l'attente, par la crainte que Gauvain ne se réveille pour réclamer à manger, par le manque de sommeil, après tout, près d'un mois qu'elle ne dormait plus que par tranche de trois heures... Pas facile d'élever seule un bébé. Encore moins facile lorsqu'on apprend trois semaines après la naissance de l'enfant que les hommes sur qui elle comptait pour en faire un fier guerrier ont péri loin de leur patrie...
Elle relava les yeux, remarquant enfin son impair... et salua légèrement la Dame qu'elle ne connaissait pas et qui regardait son fils avec insistance.
Elle resserra imperceptiblement son étreinte sur le nourrisson.

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Polstephie.
Toujours cachée par le voile blanc, aussi blanc que ses vêtements de deuil qu'elle portait depuis La Disparition, la Comtesse se demandait si ses pensées n'avaient pas été lues. Elle ne rendit pas son salut à la jeune femme puisqu'elle l'avait déjà saluée, mais espéra que la Comtesse (nan pas elle-même, l'autre !) la délivrerait vite de cette attente.

Le mal de tête s'amplifiait à mesure que le temps passait et voir un enfant si jeune à qui l'on avait fait endurer les tourments d'un aussi long voyage la laissait pantoise. Elle n'en désirait que plus encore retrouver ses filles et son petit garçon de quelques mois... Elle pensa alors à son Epoux qui ne se portait pas aussi bien qu'elle l'aurait souhaité et elle pria muettement le Très-Haut de veiller sur eux...

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Persegueira de Armas de Lengadòc
[Embaissadora Lengadociana al ras de la Borgonha]


Comtesse du Gevaudan, Baronne d'Alaigne et Dame de Sainct Martin du Lavardin
breiz24
Elle se mit à bercer nerveusement son fils, n'osant pas faire des allées et venues dans la pièce. Il y avait, lui semblait-il, des jours qu'elle attendait face à la comtesse et à sa diplomate voilée.
Deuil en blanc? Etrange. Elle s'était revêtue de noir dès qu'elle avait été capable d'accomplir seule un geste, après avoir appris la mort de ceux qu'elle aimait sur les chemins languedociens.
Il faudrait qu'elle pense à les retirer, d'ailleurs, ces vêtements de deuil... Puisqu'ils n'étaient pas encore morts... Du moins...
Elle donna son petit doigt à l'enfant, qui se mit immédiatement à le téter.
Si la comtesse ne se décidait pas bientôt, elle allait avoir droit au spectacle d'un marmot hurlant.

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Enduril
Enduril remplissait quelques documents officiel. Elle avait entendu les paroles de Dame Polstephie, mais reporter son attention sur un travail un peut ingrat était un dérivatif à la colère qui l'étreignait et sur de nombreux sujet. Essayer de se calmer un peu ne serait pas un vain mot. Elle reporte alors sont attention sur la jeune femme qui serre nerveusement son nouveau né contre elle et sent à nouveau se fissurer le fragile rempart de calme qu'elle avait tant bien que mal réussit à construire.

Mestra, vous entrez illégalement sur nos terres en toute connaissance de cause. Vous mentez et nous ne devons la vérité qu'au fait que j'ai ait appeler Dame Polstephie en témoignage.

Quelle confiance voulez-vous que je vous accorde en tant que Comtessa de Lengadòc ?

De plus, comme mère, je condamne votre attitude avec la plus grande force ! Prendre la route alors que vous êtes impure et avant vos relevaille est déjà un acte incompréhensible, mais certaines femmes le feraient sans doute pour un amant, un mari, un enfant...

Mais faire un voyage aussi long avec un nouveau né, par les chaleurs que nous avons sur nos terres, la longueur d'un tel voyage, le risque de tarir votre lait, qu'il attrappe dysenterie, diarrhée verte, qu'il perde son eau et que sa peau se colle. Sans compter les dangers de la route. Un tel comportement est...

Toutefois, c'est votre choix que de mettre la vie de cet enfançon en danger et je vais être clémente. Je vous laisse passer cette nuit, la journée de demain et la nuit suivante pour reposer ce petit. Mais dès le XIIIème jour de ce mois, vous passerez avec votre compagne de voyage nos frontière pour la ville d'Espalion en Rouegue où vous pourrez attendre la venue de ces personnes qui vous semblent plus importante que la vie que vous venez de donner.

Ma mansuétude n'ira pas au-delà et s'il plait au Très Haut de me laisser poursuivre un mandat à la tête de ce Comté et que vous contreveniez à ma décision, vous en répondrez devans la justice. S'il juge que je n'en suis pas digne, la conseillère que je serais malgré tout portera plainte pour ces fait et non respect d'un ordre Comtal de sortir de nos terres, ainsi que pour vos mensonges. J'informerais l'Eglise des mauvais traitements infligés à votre enfant et leur demanderais de bien vouloir faire le nécessaire afin de s'assurer qu'il ait une chance de survie loin de vous.
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"Qui médit de moi en secret, me craint; qui me loue en face, me méprise"
breiz24
Très bien.
Vous pouvez contacter votre juge préféré pour commencer mon procès.
J'ai fait preuve de bonne foi en venant ici dès mon arrivée signaler ma présence.
Je ne partirais pas sans mes hommes.

Contactez aussi votre Eglise si ça vous chante. Voyez avec SE Ingeburge, elle me connait.

Quand à votre jugement sur mes capacités de mère... je ferais comme si je ne les avait pas entendus, mon fils va très bien, c'est un fier rusé élevé sous la meyre, au côte de beaune grand cru.
Je ne partirai pas. Je ne quitterai pas mes hommes.
Sur ce madame, je ne vous salue pas.

Sans ajouter un mot, la jeune femme sortit, d'un pas décidé, prête à affronter tous ceux qui l'empêcheraient de venir en aide aux siens.

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Polstephie.
Une nouvelle fois elle avait été ignorée... La Comtesse secoua son visage en contemplant les talons de la jeune femme qui venait d'essayer d'impressionner Enduril par ses connaissances tout en se vantant de donner à son enfant du vin.

C'est alors qu'elle partait que Paula réalisa qu'elle portait du noir. Du noir ! ? Mais par quel miracle une femme de sa condition avait pu s'en procurer ? La teinture coûtait très cher et était encore réservée aux nobles... Elle-même portait le blanc par choix et pour rester fidèle à une tradition, bien qu'elle ait largement les moyens de s'offrir de ténébreuses affaires... Elle devait avoir brigandé ou volé peut-être... A moins qu'elle n'ait un noble amant qui ait cédé et lui ait offert vesture de deuil... C'est alors que la mère se remémora les propos de la femme "mes hommes". Elle devait tout simplement être maquerelle alors et gagner largement sa vie. Une simple catin n'aurait pu le faire.

Ainsi, la silhouette blanche resta interdite par le départ et les menaces en découlant. Elle choisit alors de se tourner vers la Comtesse et de s'incliner un peu en murmurant.


Comtesse.

Je crois comprendre que ma présence n'est plus utile en ces lieux... Puis-je me retirer je vous prie ?

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Persegueira de Armas de Lengadòc
[Embaissadora Lengadociana al ras de la Borgonha]


Comtesse du Gevaudan, Baronne d'Alaigne et Dame de Sainct Martin du Lavardin
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