Enduril
Enduril écouta d'une oreille attentive la diatribe de la si gentille jeune femme qui se transformait d'un seul coup en furie. Pensive, elle se tourne vers Polstephie en entendant le son de sa voix.
Je ne sais pas ce qu'il en est pour vous, mais cette personne est pour le moins étrange. Sans doute une de celles qui traine derrière les armée apportant le réconfort de leurs bras aux soldats et écartent les cuisses pour tirer des informations.
Ses hommes... Vous pensez que ces gens pratiquent l'acte sacré de procréation en groupe ?
Elle sourit.
Je suis désolée de vous infliger pareilles remarques, mais je pense qu'il restera toujours au fond de moi le souvenir de ce que je suis. Une noble de mérite, pas de naissance. Une femme qui ne doit ses titres qu'à son travail. Qui a trimé par tous les temps aux champs, travaillé dans les mines et surtout qui fut soldat assez longtemps pour en garder un certain esprit... grivois.
De toute façon, j'aimerais bien savoir où elle a pu se procurer ses vêtements. Je n'ais qu'une seule tenue noire et je la garde pour les grandes circonstances. Je n'oserais dire le prix que m'a coûté la teinture qu'à mon confesseur. Et encore, je l'ais fait pour rendre service à un marchand qui se mourrait de faim de ne pouvoir vendre de produit qui lui avait couté si cher à l'achat...
Enfin, je pense que vous devez avoir plus urgent que d'écouter mes bêtises.
Ah oui ! Quand vous aurez un moment, vous qui aimez mélanger les couleurs, pourrez-vous recevoir quelques-uns de mes enfants pour qu'ils choisissent la brisure de leur blason ?
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"Qui médit de moi en secret, me craint; qui me loue en face, me méprise"
Je ne sais pas ce qu'il en est pour vous, mais cette personne est pour le moins étrange. Sans doute une de celles qui traine derrière les armée apportant le réconfort de leurs bras aux soldats et écartent les cuisses pour tirer des informations.
Ses hommes... Vous pensez que ces gens pratiquent l'acte sacré de procréation en groupe ?
Elle sourit.
Je suis désolée de vous infliger pareilles remarques, mais je pense qu'il restera toujours au fond de moi le souvenir de ce que je suis. Une noble de mérite, pas de naissance. Une femme qui ne doit ses titres qu'à son travail. Qui a trimé par tous les temps aux champs, travaillé dans les mines et surtout qui fut soldat assez longtemps pour en garder un certain esprit... grivois.
De toute façon, j'aimerais bien savoir où elle a pu se procurer ses vêtements. Je n'ais qu'une seule tenue noire et je la garde pour les grandes circonstances. Je n'oserais dire le prix que m'a coûté la teinture qu'à mon confesseur. Et encore, je l'ais fait pour rendre service à un marchand qui se mourrait de faim de ne pouvoir vendre de produit qui lui avait couté si cher à l'achat...
Enfin, je pense que vous devez avoir plus urgent que d'écouter mes bêtises.
Ah oui ! Quand vous aurez un moment, vous qui aimez mélanger les couleurs, pourrez-vous recevoir quelques-uns de mes enfants pour qu'ils choisissent la brisure de leur blason ?
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"Qui médit de moi en secret, me craint; qui me loue en face, me méprise"