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[RP] Tranches de vie ...Le lac de Sarlat

pnj
Ses cheveux noirs lachés au vent, ondulait sur la brise comme une anémone dans la mer. Ses yeux rieurs ne regardaient que lui.
Elle constata qu'il prenait un faux air rassurant.


Alors Capitaine des lions?
Vous m'amenez sur votre barque, les doigts de pieds en éventail pour flotter sur l'eau puis pêcher du poisson pour le faire griller ensuite sur la berge?


Nous y sommes...notre rêve initial. Tu te souviens quand tu m'as invité?

Elle plongea ses prunelles azurs dans ses yeux. Leur promesse datait de très loin et voilà qu'aujourd'hui...alors qu'elle n'avait osé espérer qu'un jour il se réaliserait.

Glissant ses doigts dans les siens, elle l'embrassa tendrement.


J'espère qu'on va pas se noyer...mon réaliseur de rêve.

Son rire raisonna aux alentours. Elle était si heureuse d'être là avec lui.
Matpel
Matpel s'illumina lorsqu'il aperçut venir à lui la plus belle des créatures.

Alors Capitaine des lions?
Vous m'amenez sur votre barque, les doigts de pieds en éventail pour flotter sur l'eau puis pêcher du poisson pour le faire griller ensuite sur la berge?


C'est ça, c'est le programme exact.
Voici notre vaisseau . Aujourd'hui, je suis le capitaine de ce raffiot nommé ...


*merdouille, pourquoi s'etre embarqué là dedans sans y avoir pensé avant*

nommé ....

(*Black pearl ? nan ... Titanic ? naaaaaaan ... Nautylus ? NAAAAAAAAAN*)

nommé ADC.

Commeuuuuu ...
Amour de Corenthine.
Vala.


Nous y sommes...notre rêve initial. Tu te souviens quand tu m'as invité?

Ah non.

Il éclata de rire, visiblement nerveux.

Ce n'était pas toi qui m'avais invité ?

Il rit de plus belle. Puis reprenant son sérieux.

Bien sûr que je m'en souviens. C'était juste avant que tu ne quittes l'ADC. Je t'ai regardé partir en me disant que je n'aurai plus la chance de te voir surgir dans mon bureau pour me remettre tes rapports ô combien instructifs.

Il sourit tendrement à sa belle.

Prete pour la chevauchée fantastique ?

lui lança-t-il en lui montrant la barque.

* j'arrive pas à croire que j'ai dit ça ... comment va -t-elle l'interpreter ? *
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Nommé l'esquif ADC était une trouvaille et elle sourit encore de plus belle.
C'était le lieu où ils s'étaient rencontrés.

Son regard n'arrêtait pas de plonger dans le sien.
Elle passa ses bras derrière sa nuque, monta un peu sur ses pieds et l'embrassa.


Ce n'était pas toi qui m'avais invité ?
Bien sûr que je m'en souviens. C'était juste avant que tu ne quittes l'ADC. Je t'ai regardé partir en me disant que je n'aurai plus la chance de te voir surgir dans mon bureau pour me remettre tes rapports ô combien instructifs.


Oui dire que tu te souciait guère de mes dossiers....c'est un comble ça. En attendant c'était un bon prétexte pour te voir.

Elle sourit.

Et non pour l'invitation cétait bien la tienne.

L'évocation de leur rencontre et de leur promesse la rendait très heureuse. Une enfant n'aurait pas été plus excitée qu'elle, de ce voyage avec lui.

Prete pour la chevauchée fantastique ?

Elle éclata de rire et passa sa main sur sa joue.

Rhoo tu veux pas faire un tour en bateau d'abord?

La brune se mit à rire quand une brise un peu plus soutenue rabattit sur elle, une énorme mèche de cheveux qu'elle mangea presque.

POUARKKkkk, c'est Aristote qui me punit d'avoir des pensées impures.

D'une main, elle ôta sa mèche et se cala les cheveux derrière ses petites oreilles.
Puis elle lui tendit une main et pénétra dans l'embarcation.

Allons y Mon Capitaine de l'ADC.

Elle tira sur ses cuissardes et resta nus pieds. Elle fit bouger ses doigts de pieds en éventail et le regarda en souriant de toute ses dents. C'était ça le bonheur!
Matpel
Matpel souriait de toutes ses dents, badant littérallement la belle Limousine.
Il ne savait pas vraiment quelles péripéties les attendaient sur ce lac, mais une chose était sûre : ils étaient là tous les deux et c'était tout ce qui comptait à ses yeux.


Rhoo tu veux pas faire un tour en bateau d'abord?

Matpel éclata de rire. Il adorait son sens de la répartie.

Matpel retira ses bottes, non sans mal et retroussa ses braies jusqu'aux genoux. Il tendit la main à sa belle pour l'inviter à monter à bord.

Allons y Mon Capitaine de l'ADC.

Oui madame ! fit il en souriant

Il se mit à pousser l'embarcation encore échouée de toute ses forces jusqu'à ce que la déplacer devienne un jeu d'enfant, glissant sur l'eau à peine frémissante de la douce brise.

L'eau jusqu'à mi molet lui paraissait étrangement chaude. Il foula du pied quelques formes non identifiées qui ne manquèrent pas d'éveiller en lui une certaine curiosité ainsi qu'un certain dégout.

Bon bref, vaut mieux pas savoir parfois ...

Il sourit de nouveau à Corenthine en s'imaginant sauter dans l'embarcation et découvrir au bout de ses pieds un mélange peu appétissant d'algues et de vase.

Execution. Le voila qui s'affale dans la barque comme il peut, laissant trainer volontairement ses pieds dans l'eau pour les nettoyer un minimum.

La barque tangue en s'éloignant de la rive, la belle sourit toujours. Les pieds... hum ... ça a l'air d'aller.

Matpel s'installe en empoigne les rames.


Nous y voilà ... dit il à Corenthine dans un sourire radieux.

Une certaine effervescence commençait à monter en lui. C'était là enfin la concrétisation d'une longue attente. Le temps idéal, le bruit des rames qui plongent et chassent l'eau, et la femme de ses rêves en face de lui, partageant son bonheur, la quiétude omniprésente. Que demander de plus ?
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Enfin ils filaient sur l'eau avec douceur.
Le clapotis des vaguelettes, créées par les rames, était comme une douce mélopée sur la coque.

Elle regarda son ange qui ramait devant elle et elle lui sourit sans un mot.
Que pouvait elle ajouter.
Un temps parfait, une eau parfaite et un homme parfait.

Cherchant les cannes à pêche dans le fond de la barque, elle fit des gros vers bouger dans une boite. Elle s'approcha avec une mine de dégoût.


C'est ça qu'on appelle des esches?
Beurrkkkk. Ca à l'air gluant et ça bouge.
Et bien faut ce qu'il faut pour attraper un beau poisson.


Il arrivèrent enfin assez loin de la berge, à la force des bras de matpel.

T'es un vrai marin d'eau douce mon ange!

Son sourire était légèrement moqueur et emprunt de tendresse.

Allez je prépare les appâts, ça m'a l'air bien pourri mais bon, tu as ramé, donc je m'y colle.

Elle enfonça son doigt dans la boîte et sortit un ver qui bien gras qui se tortillait.
Elle plissa des yeux et sa bouche fit un arc.
L'enfonçant dans un hameçon, elle tendit la première canne à son compagnon puis repartit à la chasse à l'esche.

Voilà nos cannes sont prêtes. On se lance...
Si on arrive à prendre un beau poisson, après on se jete à l'eau. ca donne envie et pas qu'à cause de l'eau.


Un superbe sourire malicieux vint se graver sur son minois.
En disant ça elle envoya sa canne dans les airs et l'hameçon se planta dans le dos de sa chemise.


NAMEHOOooo!!! c'est quoi ce truc?
Tu peux m'aider à enlever cet foutu hameçon ?
En plus l'esche va me bouffer tellement il est gros.


Son rire résonna sur la surface du lac.
Matpel
Matpel ramait depuis un bon moment déjà.
Il contemplait avec délice sa belle qui prenait le soleil en lui souriant. Soudain elle entreprit de préparer le matériel.

C'est ça qu'on appelle des esches?
Beurrkkkk. Ca à l'air gluant et ça bouge.
Et bien faut ce qu'il faut pour attraper un beau poisson.


Matpel ne put retenir un rire à la fois moqueur et compatissant.

Heu oui. Je ne sais pas comment ça s'appelle en fait. On m'a vendu ça. Apparemment, c'est ce que tout le monde utilise ici.
Répugnant, n'est ce pas ?


T'es un vrai marin d'eau douce mon ange!

Il lui jeta un regard qu'il aura voulu plus noir, mais finit par sourire

Oui hein ? Fous toi de moi aussi si tu veux ...

Il se marra un bon coup, reconnaissant largement son incompétence notoire de navigateur.

Allez je prépare les appâts, ça m'a l'air bien pourri mais bon, tu as ramé, donc je m'y colle.

Il se mit à rire de plus belle. La galanterie l'aurait bien poussé à ne pas la laisser faire, mais la dame est déterminée vaut mieux pas lui faire obstacle.
Elle lui tendit sa canne alors que Matpel donnait son dernier coup de rame.


Merci Chérie.

Il regarda faire avec la deuxième canne et se mit à rire en silence à voir la tête qu'elle faisait. Pour sûr il se garderait bien de se moquer ouvertement, il éprouvait le même dégout.

Voilà nos cannes sont prêtes. On se lance...
Si on arrive à prendre un beau poisson, après on se jete à l'eau. ca donne envie et pas qu'à cause de l'eau.


Matpel rendit à Corenthine son beau sourire. Il avait bien envie de gouter l'eau aussi... et pas que l'eau.

Corenthine semblait bien décidée à ouvrir les hostilités avec la faune locale. Matpel la regarda pencher soigneusement sa canne en arrière pour lancer au loin le machin gluant qui se tortillait au bout de l'hameçon.


NAMEHOOooo!!! c'est quoi ce truc?
Tu peux m'aider à enlever cet foutu hameçon ?
En plus l'esche va me bouffer tellement est gros.


Voyant qu'elle ne s'était pas bléssée, Matpel pleura de rire en voyant l'esche se tortiller dans le dos de sa belle, et la détresse de cette dernière.

Il se mit spontanément à applaudir.


Ah oui ! Superbe lancer, je mets 10 sur 10.
Je veux bien t'aider, mais pour éviter de te blesser avec l'hameçon, peut être devrais tu oter ta chemise ...


Il était plus que dubitatif qu'une ruse aussi grossière marche avec une femme aussi vive d'esprit ... mais sait on jamais ... peut être se montrerait elle coopérative ...
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10 /10 wahouuuu merci mon chéri. T'as vu l'artiste. Aussi douée que si j'avais deux mains gauches mais il est interdit de se moquer d'une femme qui peut faire chavirer la barque après je pense avoir fait chavirer ton coeur.

Puis, une paire d'yeux se retourna sur Matpel suivit de deux sourcils en accent circonflexe.
Il essaya par un subterfuge aussi pourri que les esches de lui faire ôter sa chemise.
Corenthine se mit à sourire et à secouer la tête.


Oter ma chemise...Voilà une idée qu'elle est bonne!

Elle se mit à rire franchement.

J'ai soudain un immense doute quand à ton invitation à pêcher. Tu me prendrais pas pour le plus gros brochet de ce lac....
Imagine moi avec un hameçon à la bouche mais oublie l'esche.


Elle se mit à rire de plus belle à sa réflexion vraiment nase et fit une tête de poisson hors de l'eau avec ses deux mains en guise de nageoires.
Maptel l'avait souvent vu pas très son avantage et elle se fichait de son image.

Elle arrêta sa grimace et se hissa jusqu'à lui en essayant de ne pas trop faire bouger l'embarcation puis posa ses lèvres sur les siennes dans un délicieux baiser.
Puis lentement réouvrit les yeux et les plongea dans les siens.
Il pu surement lire dans les portes de son âme à cet instant tout le maëlstrom d'intense sentiment de joie qu'il lui procurait.
Corenthine le dévisageait comme si elle voulait retenir chacun de ses traits à jamais. Elle aurait voulu figeait ce moment, arrêter la course du temps pour que tout cela rime avec toujours.
Son index passa sur le front de Matpel, descendit sur l'aile de son nez pour finir sur ses lèvres.

Elle s'éloigna de lui puis défit ses braies sur ses cuisses pour les poser dans la barque. Ensuite elle délassa les cordons de sa chemise pour la faire glisser sur sa peau. Corenthine se retrouva en pagne lui laissant tout le loisir de l'admirer ainsi que son énorme cicatrise sur le haut de la cuisse. héritage de bretagne.

Le soleil est encore assez haut et je pense que l'eau est à peine fraiche.

Elle se mordit la lèvre inférieure puis dans un sourire se glissa doucement hors de la barque pour finir dans un "PLOUFFFF".
Son souffle fut coupé et on aurait dit qu'on venait de lui mettre 36 coups de poignards dans la poitrine. Aussitôt elle nagea pour se réchauffer autour de l'esquif.

Viens elle est trop... chaude un vrai régal.....

Elle lui tendit la main en s'approchant de la barque.
Matpel
Matpel riait de bon coeur aux pitreries de sa chérie.
Puis son rire se fit plus discret à mesure que celle ci s'approchait de lui avec un regard qui en disait long.

Ses baisers n'étaient jamais anodins. Le douceur des lèvres de Corenthine sur les siennes ne manquaient jamais de lui faire tourner la tête.
Le temps suspendu, les deux amants se contemplaient l'un l'autre. Matpel considérait au fond de lui chaque minute passée en la compagnie de Corenthine comme un cadeau inestimable de la vie.
Peu importe ce qu'il avait bien pu faire pour mériter ça, elle était là, et il ne laisserait passer aucun instant sans en profiter pleinement.
Il la contempla encore, s'éloignant de lui et se dénudant sous ses yeux.
Il n'en rata pas une miette et se dit que, décidemment, cette fille avait tout pour elle.

Il la regarda, immobile et émerveillé, glisser doucement dans l'eau. A sa grande surprise, elle avait l'air contrariée par la fraicheur du lac. Il avait pourtant trouvé l'eau presque chaude lorsqu'il poussait la barque pour l'éloigner du rivage.
* Hum ... serait ce une ruse pour se jouer de moi ? * Il commençait à se méfier. Mais il était hors de question qu'il la laisse barbotter seule.

D'un coup de canne très appliqué, il jeta son hameçon et son appat dans la direction opposée et cala sa canne.


Viens elle est trop... chaude un vrai régal.....

Tu parles que je viens dit il en souriant

Le temps d'oter sa chemise il vit sa naïade lui tendre la main d'un air innocent.

Il se mit à rire et lui dit


Et c'est moi qui te prend pour un brochet hein ?

Sur le moment, ses appréhensions sur la dentition de l'animal ne lui éffleurèrent même pas l'esprit.

Résigné sur son sort, le Sénéchal tendit une main complice à la sirène qui ne manqua pas de l'aider un peu à franchir le pas.

Matpel bascula en avant avec un rire gras et légèrement nerveux qui prit un terme brusque lorsque résonna le PLOUF.

Il sortit la tête de l'eau, quasiement pris de panique.


NOM DE ... PUT... MORTE COUILLE, ELLE EST BIEN PLUS FROIDE QU'AU BORD ! QUE DIS JE ! ELLE EST CARREMENT GLACEE.

Le sénéchal commença à s'agiter dans tous les sens dans des mouvements saccadés et inutiles. Puis la simple vision de sa chérie mi-nue commença déjà à le réchauffer. Il nagea vers elle et la prit dans ses bras.
La sensation de son corps serré contre le sien, puis de leurs lèvres qui se rencontrèrent aussitot, finit de lui faire oublier la fraicheur de l'eau.

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La main tendue, le tira un peu plus vite hors de la barque. Corenthine se mit à rire à gorge déployée quand elle vit Matpel lançait des jurons de tous les côtés.
Ce fut limite qu'elle ne se noya pas.

Entre ses mots résonnèrent et son rire, il y avait peu de chance qu'un poisson traine dans les parages.
Quoiqu'il en soit ils avaient levé chacun un gros poisson.

Il nagea vers elle et elle le sentit la prendre dans ses bras.
Il posa ses bras protecteurs autour d'elle et les siens autour de son cou.
Elle lui offrit ses lèvres entrouvertes.

Leur corps était collé l'un à l'autre et elle passa ses longues jambes fuselées autour de la taille de Matpel et l'embrassa à pleine bouche. Soudain elle se mordilla la lèvre...puis elle se propulsa un peu plus loin de lui en haussant et descendant sadiquement ses sourcils.
Son regard se fit encore plus malicieux et soudain elle sortit une main de l'eau avec son pagne dedans.


TADAMMMmmmmmm.
Attrape moi si tu peux.


Elle lança son pagne dans la barque en imaginant 1 minutes son allure, si la barque dérivait et qu'elle se retrouvait totalement nue pour rentrer en ville.
Il faudrait pas avoir de chance quand même.

Corenthine se mit à nager de plus en plus loin de Matpel mais elle se retourna, jetant un coup d'oeil par dessus son épaule pour voir où il était.
Matpel
Encore étourdi par le baiser, Matpel restait planté là, à sourire niaisement, avec un quotient intellectuel qui ne dépareillait pas avec ceux des créatures qui nageaient sous ses pieds.
Sous le charme, envouté, il regardait sa compagne.

Mais que manigançait elle encore ? se demanda-t-il

Il sourit malicieusement en voyant le pagne sortir de l'eau et voler dans la barque.


TADAMMMmmmmmm.
Attrape moi si tu peux.


Il se mit à rire et, bizarrement, il oublia en un éclair et définitivement ses anciennes appréhensions.

Il se laissa glisser dans l'eau jusqu'à mi visage et la scruta avec un regard d'acier. Il n'y avait plus qu'un seul prédateur désormais dans ce lac. Et il avait repéré sa proie.

Il releva le visage et prit une grande inspiration. Concentré et déterminé, il se mit à nager aussi vite qu'il le put, jetant parfois un regard en direction de la donzelle, qui visiblement n'était pas décidée à se laisser rattraper.


*C'est que ça trotte des gambettes pareilles*, pensa-t-il

Pour le coup, il ne sentait plus la fraicheur du lac, mais davantage la chaleur qui envahissait ses épaules, ses pectoraux et ses molets. Pas question de la laisser s'échapper, encore moins de se laisser distancer. Nanméo.

Il s'aperçut soudain qu'elle avait ralenti la cadence et regardait en sa direction. Il en profita pour s'immerger entièrement, sûr de pouvoir la rattraper ce coup ci. A un ou deux metres de profondeur, l'eau était encore claire, il fondit sur son objectif et remonta progressivement vers elle jusqu'à lui attraper la taille et surgir hors de l'eau pour reprendre sa respiration.

Sans dire un mot, il colla ses lèvres aux siennes dans un baiser passioné.

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Aucune trace de lui à la surface de l'eau...Son coeur s'accéléra comme celui d'un enfant qui aurait peur de voir surgir quelqu'un de son placard.
Elle savait qu'il devait être dessous et qu'il devait fondre sur sa proie.

Soudain, elle sentit des mains sur sa taille et il sortit de l'eau.


AAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaah

Elle poussa un cri de surprise puis sourit juste avant de sentir ses lèvres sur les siennes.
Corenthine l'embrassa langoureusement et ses mains passèrent sur les cheveux de Matpel, pour les plaquer en arrière.
Ses longs cheveux noirs flottaient en nappe tout autour d'eux.

Son corps se colla au sien et les baisers devinrent de plus en plus torrides. Ses cuisses encerclèrent les hanches de son compagnon et ils faillirent couler à pic.
Elle se mit à rire en le regardant tendrement pour essayer de nager puis continua à l'embrasser.
Ses lèvres bougèrent mais aucun son ne sortit....elle mima 3 petits mots en l'admirant pendant qu'une main le frôla.
Elle fit une tête de surprise et sourit jusqu'aux oreilles.

Corenthine nagea sur jusqu'à la barque et se tint à son rebord en attendant de lui servir de proie définitivement.
Matpel la rejoignit et ils purent se donner l'un à l'autre dans les eaux du lac de Sarlat. Seul témoin de leurs ébats , les poissons et les oiseaux.
Les caresses, les baisers qu'ils s'échangèrent étaient autant de mot d'amour.

Elle remonta sur la barque avec beaucoup de difficulté car elle faillit la retourner plusieurs fois, heureusement qu'il était la pour l'y aider.
Une fois à l'intérieur, elle se remit sa chemise et se colla dans ses bras.
Matpel
Matpel haletait encore, joue contre joue avec sa partenaire. Il aimait tant le contact de sa peau, pour l'occasion recouverte de goutelettes d'eau.

La fraicheur de l'eau se rappela à sa mémoire autant que le soleil qui lui chauffait les épaules. Quelques instants auparavant, tout semblait avoir disparu autour d'eux.

Leurs deux corps frissonants réclamaient d'être un peu au sec. Corenthine se hissa tant bien que mal dans la barque, aidée par une main un peu profiteuse du Sénéchal.

Ils s'installèrent tous deux au sec, allongés dans les bras l'un de l'autre, profitant de cette belle journée, et bercés par le bruit et le mouvement de l'eau.

Matpel vécut alors sans doute un des moments les plus heureux de sa vie.

Le brochet qui luttait au bout de leur canne à pêche dans l'indifférence générale ne pouvait hélas pas en dire autant.

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Patbis2007
Avec le baptême de Franck et l'aide portée à Mad pour préparer l'auberge pour la fête à venir, je n'ai pas eu le temps de venir sur les bords du lac...

Le temps semble clément et je me décide à quitter Mad et à passer par chez moi, Iris toujours très calme depuis qu'elle attend une portée daigne me suivre en rechignant pour cette ballade de fin d'après-midi...

J'aurais bien pris Irun avec moi tu sais Iris, mais Mad somnolait dans son fauteuil et je n'ai pas osé la réveiller pour lui demander. Vous auriez pu jouer ensemble, dommage !

Je passe au port pour vérifier que ma barque est toujours là, je la caresse avec nostalgie, la pêche me manque mais bon, le devoir avant tout !

Je quitte le port perdue dans mes pensées, Iris sur mes talons qui se traine l'air d'une martyre, je souris en regardant ses simagrées de chatte future mère et je pense à Truffe sûrement encore à ses amours en forêt, bien à l'abri des gens toujours prompts à chasser un loup rodant près d'un village, je préfère le savoir au fond de la forêt, trop de monde ici en ce moment...

Je me dirige vers mon sentier de prédilection et j'entends des éclats de rire pas loin, intriguée je marche à travers les roseaux et regarde le lac, bien cachée... Je pique un phare d'un coup, ayant surpris ce que je ne devais pas surprendre et me hâte de rebrousser chemin en riant silencieusement Rhooo Iris je crois que nous avons surpris les clients de l'auberge, Mad va devoir les attendre pour leur servir à dîner ils ne sont pas prêts de rentrer !

Je m'éloigne sur le sentier, en plein fou-rire, c'est bien la magie du lac reprend ses droits, enfin un peu de vie dans ce lieu béni par Aristote ! Remise de mes émotions, je me dirige vers mon noisetier préféré... oui je sais toujours le noisetier, mais bon je fais ce que je veux après tout naméo !

Trop tard pour se baigner ou trop tôt ! Les pêcheurs pullulent et je ne suis pas encore devenue exhibitionniste, je souris quoique... Je m'allonge et profite des derniers rayons du soleil...

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Breccan
[Rive du lac]

Sarlat...Sarlat...mais qu'est ce que le Brec fout ici?!?
Il y a quelques jours de cela à une petite flopée de lieue d'ici il se battait auprès de ses frères et sœurs de la Licorne dans un duché où règne le chaos.
Breccan était à mille lieues de se douter que le chaos viendrait le chatouiller ici, au plus profond de son être.
Les élections comtales du comté du Limousin approchant il se devait de retourner sur ses terres mais étant donné que le Périgord fait parti du peu d'endroit restant du royaume où le Sublime n'a pas foutu un pied, ce serait plus que bête de ne pas prendre le temps de se promener dans la ville avant de reprendre la route.
Si cette ville lui plait,qui sait,il pourrait très bien y revenir plus longuement.

Comme tout bon touriste qui se respecte, le lieutenant se dirigea vers le lac...comme c'est original.
La journée était vraiment agréable,le ciel bleu,les oiseaux qui chantent, le clapotis de l'eau sur la rive, les éclats de rire d'enfants ou d'amoureux dans une barque.
Cela aurait pu être parfait si parmi les amoureux se faisant des mamours dans une barque, ne se trouvait pas sa femme.
Breccan plissa légèrement les yeux et reconnu le visage de l'homme qui accompagnait sa douce...Matpel.
Il l'avait côtoyé il y a peu à l'Alliance du Centre lorsqu'il était capitaine.
Le Poulet en eu le souffle coupé et le cœur brisé, la seule chose qui le maintenait debout était le choc qui venait de lui paralyser les membres.

Incapable de faire quoi que ce soit, il assistait impuissant au spectacle de son amour batifolant avec un autre.
Le temps sembla s'être arrêté tellement la scène lui paraissait interminablement longue...une torture.
Breccan parvint à prendre appuie sur un arbre non loin de lui, le bras posé sur ce dernier,il recouvrait petit à petit ses esprits.
Il y a de ça un sacré moment après une malheureuse aventure,le poulet s'était juré de ne plus se poser de questions et que si par malheur un cas similaire devait lui arriver de nouveau, il partirait.
Et c'est ce qu'il fit.
Tout en jetant un dernier coup d'oeil à sa femme souriante,il rebroussa chemin et se dirigea vers le point de rendez vous où Flaiche et lui devait se retrouver pour reprendre la route direction le Limousin.

Encore sous l'état du choc,Breccan ne réalisait pas encore totalement bien qu'il n'y avait rien de plus simple à comprendre comme situation.
Quelque chose venait de se briser en lui...
Mais même si aujourd'hui leur route diverge, il ne pourra jamais oublier la femme qui aimait mettre de l'ail dans des endroits...hem...étranges,et plus que tout la mère de son enfant.
Au revoir Corenthine...je t'aime.
Et il disparu dans les méandres des rues de Sarlat, le cœur en compote et les yeux sombre.

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pnj
Allongée dans la barque, dans les bras de Matpel, elle oubliait tout, l'heure qui passe, les personnes autour.
Elle était si bien, les yeux fermés dans ses bras protecteurs, elle avait l'impression que rien ne pouvait lui faire mal.

Corenthine n'avait pas la moindre idée qu'ils étaient observés depuis la berge.
Par une toute jeune fille de l'auberge de Sarlat....et part le mari de Corenthine.
Oui Corenthine était mariée.

Que lui importait ce que pensaient les gens. Elle savourait son bonheur. Enfin elle avait trouvé un homme qui n'avait pas peur de l'aimer, de l'admirer, de la câliner.
Depuis le début de sa relation avec son mari, elle avait espéré qu'il change. Qu'il devienne un peu plus démonstratif mais il n'avait rien fait.
C'était un homme merveilleux qui l'aimait mais qui ne savait pas lui montrer.
Aucun geste tendre, aucun mot doux...
Elle l'aimait malgré tout et souffrait en silence depuis des années.
Quand un courtisan passait par là, elle avertissait son mari pour le faire réagir mais jamais rien n'était venu.

Puis elle avait rencontré Maptel.
Peu à peu, ils s'étaient apprivoisés.
Même si elle le trouvait parfait, elle essaya de ne pas craquer et puis le jour fatidique où il avait commencé à rentrer dans son coeur de façon significative fut le jour de son anniversaire.
Il l'avait surprise avec un énorme bouquet de roses rouges.
Et là elle sut.

Mais rien ne se passa, attendant toujours le réveil improbable de son époux.
Mars 1457 à Bourganeuf, dans sa ville, un certain Sénéchal arriva pour la voir.
Elle ne put résister d'avantage même si son mari l'aimait et qu'elle l'aimait aussi.
Matpel lui prodigua plus d'attention qu'elle n'en eut jamais.
En quelques jours; il fut impossible pour elle de ne pas se rendre compte à quel point elle l'aimait.

La voici en PA, ne pouvant attendre plus longtemps pour être à nouveau dans ses bras.
Le bonheur et la sérénité, d'aimer un homme en tout simplicité et d'être autant aimée en retour.
Matpel...son ange.
Celui qui n'avait pas peur de hurler son amour, celui qui, sans parole, la regardait dormir ou parler.
Celui qui lui envoyait des lettres enflammées.
celui dont elle était amoureuse tout simplement.

Bien que leur liaison fut connue mais pas vraiment officialisée voilà que les choses allaient surement s'accélérer et que leur couple serait mis à rude épreuve.
Mais totalement inconsciente de ce qui l'entourait, elle sourit, heureuse, et amoureuse dans les bras de Matpel pour les premières vacances de sa vie.

Ils venaient de s'aimer, ils allaient rentrer sur la ville pour manger et s'aimer encore une partie de la nuit., profitant de leurs vacances en amoureux.

Corenthine leva le visage vers son ange.


Je suis heureuse...je t'aime.
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