Jusoor
Le lac.
Jusoor avait quitté le parvis de l'Eglise et y était arrivée. Elle n'avait pas bien su en trouver le chemin, mais ses pieds l'avaient guidée, comme d'habitude. Elle apercevait entre les feuilles des arbres les miroitements du soleil dans l'eau et son coeur bondit.
Après une ou deux secondes d'arrêt, elle s'élança dans une course folle, comme toujours dès qu'elle était heureuse, car elle adorait sentir ce vent de liberté glisser sur son front et faire voler ses mèches.
Quelques mètres plus loin, elle s'étala de tout son long et mordit la poussière à cause d'une racine traitresse, contre laquelle son pied avait buté.
"AÏE !"
Elle regarda alors la dite racine d'un oeil habité d'une lueur furieuse, mais ne se laissa pas interrompre pour autant. Elle voulait être heureuse.
Elle se redressa donc, et repartit de plus belle en prenant garde à ne pas chûter une deuxième fois.
Arrivée à quelques mètres de la rive, elle stoppa net, bien qu'emportée par son élan, et entreprit de délacer son bustier adoré afin de ne pas l'abimer en plongeant dans l'eau qui régnait plus loin. Elle l'accrocha à la branche d'un arbre voisin puis s'assit dans l'herbe moelleuse qui s'étalait sous son ombre. Elle libéra alors ses petites jambes de ses bottes.
Les mains encore sur sa botte droite, elle tendit l'oreille.
"Mais oui, je ne rève pas..."
Elle se redressa et regarda à travers les fourrés qui cachaient un gentil couple d'amoureux qui se tenait là, et elle sourit en les voyant main dans la main.
Elle regarda sa botte. "Arf..."
Elle tourna la tête de l'autre côté et vit plus loin une Dame qui pleurait.
"Arf..."
Elle se rassit.
Elle repensa alors au jour où elle s'était baignée ainsi, nue comme elle allait le faire aujourd'hui, et que Youl qui l'escortait avait été obligé de veiller à sa sécurité, même au lac, tout gêné qu'il était de sa nudité.
Elle sourit à ce souvenir qui lui faisait chaud au coeur, et chaud aux joues à la fois.
"Rhooooo... Je ne vais pas refaire ça ici tout de même..."
Un peu déçue, elle se résigna à remettre ses bottes et relaça son bustier avec quelques difficultés.
Elle se releva et repartit vers Sarlat, en se disant qu'aujourd'hui elle ne pouvait rien faire de ce qu'elle avait décidé.
Jusoor avait quitté le parvis de l'Eglise et y était arrivée. Elle n'avait pas bien su en trouver le chemin, mais ses pieds l'avaient guidée, comme d'habitude. Elle apercevait entre les feuilles des arbres les miroitements du soleil dans l'eau et son coeur bondit.
Après une ou deux secondes d'arrêt, elle s'élança dans une course folle, comme toujours dès qu'elle était heureuse, car elle adorait sentir ce vent de liberté glisser sur son front et faire voler ses mèches.
Quelques mètres plus loin, elle s'étala de tout son long et mordit la poussière à cause d'une racine traitresse, contre laquelle son pied avait buté.
"AÏE !"
Elle regarda alors la dite racine d'un oeil habité d'une lueur furieuse, mais ne se laissa pas interrompre pour autant. Elle voulait être heureuse.
Elle se redressa donc, et repartit de plus belle en prenant garde à ne pas chûter une deuxième fois.
Arrivée à quelques mètres de la rive, elle stoppa net, bien qu'emportée par son élan, et entreprit de délacer son bustier adoré afin de ne pas l'abimer en plongeant dans l'eau qui régnait plus loin. Elle l'accrocha à la branche d'un arbre voisin puis s'assit dans l'herbe moelleuse qui s'étalait sous son ombre. Elle libéra alors ses petites jambes de ses bottes.
Les mains encore sur sa botte droite, elle tendit l'oreille.
"Mais oui, je ne rève pas..."
Elle se redressa et regarda à travers les fourrés qui cachaient un gentil couple d'amoureux qui se tenait là, et elle sourit en les voyant main dans la main.
Elle regarda sa botte. "Arf..."
Elle tourna la tête de l'autre côté et vit plus loin une Dame qui pleurait.
"Arf..."
Elle se rassit.
Elle repensa alors au jour où elle s'était baignée ainsi, nue comme elle allait le faire aujourd'hui, et que Youl qui l'escortait avait été obligé de veiller à sa sécurité, même au lac, tout gêné qu'il était de sa nudité.
Elle sourit à ce souvenir qui lui faisait chaud au coeur, et chaud aux joues à la fois.
"Rhooooo... Je ne vais pas refaire ça ici tout de même..."
Un peu déçue, elle se résigna à remettre ses bottes et relaça son bustier avec quelques difficultés.
Elle se releva et repartit vers Sarlat, en se disant qu'aujourd'hui elle ne pouvait rien faire de ce qu'elle avait décidé.